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Charges indirectes :
Charges variables prévisionnelles 350000 140000
Charges fixes prévisionnelles 525000 210000
Total des charges prévisionnelles 875000 350000
Unité d’œuvre HMOD HMOD
Nbre U/O (Niveau d’activité normale prévu) 3500 H 1750 H
Cout prévisionnel de l’U/O 250 200
Pour précision :
On entend par activité normale mensuelle, le niveau d’activité qui doit être atteint par
un atelier de fabrication pendant une période (un mois), et cela dans des conditions
d’exploitation jugées normales (c’est-à-dire, sans qu’il y ait de pannes, d’arrêt de travail
ou autres perturbation du rythme de production).
On réutilisant les données du tableau N°2 de calcul du coût standard de l’unité d’œuvre
ci-dessus :
On doit calculer :
Au niveau de l’Atelier 1 :
Au niveau de l’Atelier 2 :
Nous avons 300 unités de « Y » encours de fabrication (non finis), dont l’état
d’avancement est de 60%. Pour prendre en considération les ressources qu’ils ont
Donc, au lieu de prendre les 300 encours en tant que tels, on va prendre juste l’EPF : 300
× 60% = 180 unités qui se rajoute à la quantité de produits finis = 7400 unités.
Les écarts globaux sur charges directes et charges indirectes c’est la différence entre le coût
réel de la production réelle et le coût standard (prévisionnel) de la production réelle.
L’E/G = Cout Réel de la production réelle – Cout Standard de la production réelle
Pour le coût réel de la production réelle, les données et informations sont disponibles
directement dans le texte de l’exercice avec le premier tableau calculant le coût réel de l’unité
d’œuvre ;
Pour le coût standard de la production réelle, il faut utiliser les données de la fiche de coût
standard (voir la série)
Une fiche de coût standard c’est une liste de tous les ingrédients (composants) qui sont
prévus dans le cadre du budget d’utiliser dans la production, y compris les quantités, le prix
ou le coût. Dans cette exercice, cette fiche est élaborée pour une unité de produit semi-finis
« X » et une unité de produit finis « Y ». Mais on peut la trouver dans d’autres exercices
élaborée pour une quantité de 10 produits, 100 pts, 1000 pts, etc.
Donc, il revient d’adapter les prévisions unitaires (voir fiche de coût standard dans l’exercice)
de chaque élément de coût (matière, MOD, Unité d’œuvre) à la production totale réelle, et ce,
en utilisant la règle de trois présentée dans le tableau N°4
Q PU Mt Q PU Mt
Atelier 1 :
MP1 16000 45 720000 15400 40 616000 +104000 défavorable
MOD 4500 81 364500 3850 80 308000 +56500 défavorable
Ch. ind 4500 211,38 951250 3850 25 962500 -11250 favorable
Atelier 2 :
MP2 7800 19 148200 7580 20 151600 -3400 favorable
MOD 2000 85 170000 1895 80 151600 +18400 défavorable
Ch. ind 2000 175 350000 1895 200 379000 -29000 favorable
Tableau N°4 : Ce tableau montre comment nous avons calculé les quantités prévues de
chaque élément de coût (matière, MOD, unité d’œuvre) pour toute la production réelles du
produits semi-finis « X » et du produits finis « Y ».
Atelier 1 Atelier 2
MP1 : MP2 :
1X 2 kg 1Y 1 Kg
7700 15400 kg 7580 Y 7580 kg
MOD : MOD :
1X 0,5 H 1Y 0,25 H
7700X 3850 H 7580 Y 1895 H
Précision :
On qualifie un écart sur charge avec signe négatif (-) de favorable car il représente une
économie de dépense pour l’entreprise (une dépense en moins) comparativement au montant
de la dépense prévu dans le budget ;
Et on qualifie un écart sur charge avec signe positif (+) de défavorable car il s’agit d’une
dépense en plus à supporter par l’entreprise comparativement au montant de la dépense prévu.
Dans cette étape, il faut procéder par endroit (c’est-à-dire : atelier, centre, etc.) et par élément de
coût (charges directes : matière premières, MOD, et charges indirectes : unité d’œuvre dans les
ateliers).
Cet écart est défavorable pour l’entreprise car elle consommée plus que prévu de quantité de
MP1, ce qui pourrait mettre l’entreprise en difficultés (rupture de stocks si elle compte
seulement sur ses prévisions).
Pour les facteurs pouvant expliquer cette situation (voir le support de cours).
Cet écart est défavorable pour l’entreprise car cette matière MP1 lui a coûté plus chère que
prévu, ce qui pourrait mettre l’entreprise aussi en difficultés (Manque de liquidité ou moyens
de paiements pour l’achat de matière première si elle compte seulement sur ses prévisions).
Pour les facteurs pouvant expliquer cette situation (voir le support de cours).
Cet écart est défavorable pour l’entreprise car elle consacré plus que prévu de MOD dans
l’atelier1, ce qui pourrait mettre l’entreprise en difficultés si elle compte seulement sur ses
prévisions.
Pour les facteurs pouvant expliquer cette situation (voir le support de cours).
Cet écart est défavorable pour l’entreprise car la main d’œuvre utilisée dans l’atelier1 lui a coûté
plus chère que prévu, ce qui pourrait mettre l’entreprise aussi en difficultés (Manque de liquidité
ou moyens de paiements de la MOD si elle compte seulement sur ses prévisions).
Pour les facteurs pouvant expliquer cette situation (voir le support de cours).
Comme pour les charges directes, on peut distinguer deux causes qui expliquent l’écart
global :
- variation des quantités
- variation du coût unitaire (de l’UO). Ce coût inclue une partie fixe, il conviendra de
distinguer une analyse en trois sous-écarts.
= - 73750 favorable
Le coût réel total de l’atelier1 (ou le budget de l’atelier1) est moins cher que prévu, ce qui
constitue une situation favorable pour l’entreprise.
= - 100000 favorable
2ième méthode de calcul de l’écart sur activité : nous pouvons adopter aussi cette méthode
pour calculer l’écart sur activité qui va nous montrer ce que l’entreprise gagnerait si elle est
dans une sur-activité ou dans une sous-activité. C’est-à-dire le montant des charges fixes
unitaires à imputer à chaque produit qui baisse ou augmente selon que l’entreprise soit en
sur-activité ou en sous-activité.
L'écart concerne l'imputation des charges fixes entre un niveau d’activité normal et un niveau
d’activité réel. Son origine se situe par une différence entre l'activité réelle et l'activité normale.
Nous savons que les charges fixes restent stables au moins pendant une période (fixes), donc
les charges fixes réelles de l’entreprise sont égales à ses charges fixes prévisionnelles.
- On parle d’une sur-activité lorsque le niveau de l’activité réelle de l’atelier dépasse le niveau
de l’activité normale (c’est-à-dire, le Coeff. Imp. Ch. F est supérieur à 1).
= 350000 × 1,28571429
= 450 000
Ce qui fait que l’écart sur activité peut se calculer comme suit :
= + 162500 défavorable
= - 112520 favorable
= - 30000 favorable
= - 20000 favorable
= + 21000 défavorable
Pour vérifier nos calcul, il faut que l’Ecart Global (E/G) trouvé dans tableau N°3 soit =
E/B + l’E/A + l’/R
= - 29000 favorable