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UNIVERSITE MOHAMMED V
(2019-2020)
1
Cours : Transmission de puissance mécanique
1. Généralités
2. Couple moteur-Couple récepteur
3. Rendement et notion de charge relative
1. Introduction
2. Procédure de calcul
3. Frein à bande ou à courroie
4. Frein à sabot ou à blocs
5. Frein à sabot long pivotant
6. Frein à segments
7. Frein à double segment
8. Embrayage à disque
9. Embrayage à cône
10. Matériaux de garniture
11. Dissipation d’énergie dans les freins
1. Introduction
2. Résultats des travaux de Hertz et Boussineq
3. Etude cinématique
4. Cas particuliers
5. Rapport de réduction
6. Etude cinématique des surfaces pseudo-apoïdes
7. Etude dynamique des surfaces pseudo-apoïdes
8. Calcul du rendement
9. Aspect résistance
10. Conséquence pratiques
11. Etude technologiques
12. Eléments de projets : Méthode de calcul
13. Mini-projet de transmission par adhérence et étude de cas pratiques
1. Introduction
2. Définition des engrenages à axes parallèles
3. Définition des engrenages à axes concourants
4. Définition des engrenages à axes gauches
2
Cours : Transmission de puissance mécanique
1. Introduction
2. Trains simple
3. Trains planétaires
4. ETUDE DE LA BOITE DE VITESSE AUTOMATIQUE
1. Introduction
2. Etude préliminaire
3. Etude du fonctionnement réel
4. Contraintes induites
5. Conception d’une transmission par courroie
6. Courroies trapézoïdales
1. Introduction
2. Généralités
3. Conception et choix de chaînes
4. Conditions de fonctionnement
5. Critère de rupture
6. Etude cinématique
7. Lubrification des chaînes
8. Mini-projets
Chapitre 10 : Lubrifiants
3
Cours : Transmission de puissance mécanique
1. Introduction
2. Les poudres sèches
3. Les graisses
4. Les huiles
4
Cours : Transmission de puissance mécanique
CHAPITRE 1
1. GENERALITES
La transmission de puissance d’une machine motrice vers une machine réceptrice résulte en fait
de la transmission d’un couple d’amont en aval de la ligne. Ce couple variera de la valeur motrice 𝐶𝑚 à
la valeur réceptrice 𝐶𝑟 et sera développé à la vitesse angulaire caractéristique de l’endroit où on se situe
dans la ligne.
La vitesse de rotation ωm qui doit exister au niveau moteur sera déduite de la connaissance du
rapport de réductioni(i ≥ 1), et vice-versa, avec dans le cas très courant d’un système réducteur :
𝜔𝑚
𝑖=
𝜔𝑟
L’équivalence des puissances aux deux niveaux, si elle était strictement vérifiée conduirait à
l’égalité suivante :
𝜔𝑚
𝐶𝑟 𝜔𝑟 = 𝐶𝑟𝑚 𝜔𝑚 = 𝐶𝑟𝑚 𝑖 𝑖
= 𝐶𝑟𝑚 𝑖 𝜔𝑟 (a)
avec Crm, portion du couple moteur qui équilibre l’action de Cr en bout de ligne.
On en déduit que dans le cas très courant d’une réduction (ωr < ωm ), le couple moteur
vaut le quotient du couple récepteur par le rapport de réduction.
L’équivalence (a) n’est toutefois pas vérifiée, un rendement organique global η , produit des
ηK caractéristiques de chacun des étages de la réduction amoindrit la capacité de restitution du
mécanisme. On écrit en conséquence, pour un régime établi de vitesse.
𝐶𝑟 𝜔𝑟 = 𝜂 𝐶𝑟𝑚 𝜔𝑚 = 𝑖 𝜂 𝐶𝑟𝑚 𝜔𝑟
Il s’en suit une relation importante qui fournit la valeur du couple récepteur ramené à l’arbre moteur
5
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝐶 𝜔𝐾+1 𝜔𝐾+1 𝜔𝑚 𝑖𝐾
𝐶𝑟𝑚 = 𝑖𝜂𝑟 avec 𝑖 = ∏𝑚−1
𝐾 𝜔𝐾
= ∏𝑚−1
𝐾 𝜔𝑚 𝜔𝐾
= ∏𝑚−1
𝐾 𝑖 𝐾+1
𝜔𝑚 𝜔𝑚
𝑖𝑞 = 𝜔𝑞
;𝑖 = 𝜔𝑟
𝑞
𝑃 𝐶 𝜔 𝐶 𝜔
𝜂𝑞 = 𝑃𝑞 = 𝐶 𝑚𝑟 𝜔𝑞 ; 𝜂 = 𝐶 𝑚𝑟 𝜔𝑟
𝑚 𝑟 𝑚 𝑟 𝑚
On pourra écrire
𝑞 𝐶𝑟 𝑖𝑞 𝜂𝑞
𝐶𝑟 =
𝑖𝜂
Si on procède de même pour le couple moteur, il faudra tenir compte de la réduction d’efficacité
caractérisant le passage de m à q, il vient ainsi :
𝑞
𝐶𝑚 𝜔𝑞 = 𝜂𝑞 𝐶𝑚 𝜔𝑚 = 𝜂𝑞 𝑖𝑞 𝐶𝑚 𝜔𝑞
Et partant :
𝑞
𝐶𝑚 = 𝑖𝑞 𝜂𝑞 𝐶𝑚
Une donné fondamentale est le couple nominal (Cr )n caractéristique de la machine réceptrice.
Ce couple, constant en régime est évalué de la manière suivante. Soit une machine réceptrice
absorbant une puissance de P[KW]à la vitesse de rotation de N[tr/min] ; le couple nominal (moyen de
régime) vaudra en conséquence :
𝑃 103 60 103
(𝐶𝑟 )𝑛 = = 𝑃
𝜔𝑟 2 πN
𝑃
Soit (𝐶𝑟 )𝑛 ≅ 104 𝑁
[𝑁. 𝑚] 𝑃[𝐾𝑊] ; 𝑁[𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛]
Ce couple récepteur doit être repris par l’organe moteur en tête de ligne ; il vient ainsi, pour le
régime établi
(𝐶𝑟 )𝑛 104 𝑃
(𝐶𝑟𝑚 )𝑛 = =
𝑖𝜂 𝑖𝜂 𝑁
6
Cours : Transmission de puissance mécanique
Qui construite en définitive le couple référentiel permettant par exemple le choix d’un moteur
électrique hors catalogue
La loi qui lie le couple récepteur à la vitesse de rotation ωr dépend évidemment du type de
machine commandée.
Ce couple peut être constant : c’est le cas de beaucoup d’engins de levage, de cerains engins de
manutention (transport par bande) des pompes et des compresseurs à pistons ainsi que des machines-
outils. Un réglage de la machine conduit à un couple nominal particulier : la puissance est alors
proportionnelle à la vitesse de rotation.
Ce couple peut s’accroitre considérablement avec la rapidité du régime. C’est le cas général des
ventilateurs, soufflantes, turbopompes et turbocompresseurs.
La résistance à l’avancement d’un véhicule automoteur se déplaçant sur un plan horizontal, croit
également avec la vitesse acquise (résistance de l’air, influence du vent). On considère enfin que le
couple résistant est proportionnel au carré de la vitesse de rotation quand il s’agit de la manipulation
d’un gaz (Ćr #n2 ) et au cube de cette vitesse lorsque la machine modifie l’état d’énergie d’un
Certaines autres machines travaillent parfois à puissance constante. Dans ces conditions, toute
augmentation de la vitesse de rotation entraine automatiquement que réduction du même ordre du
́ 1
couple exigé à l’entrée du récepteur Ćr # n. C’est le cas par exemple des machines à emballer, où un
dispositif de régulation maintient constant la tension dans le matériau « emballage » ainsi que la vitesse
de défilement de ce matériau.
7
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝐶𝑚𝑎𝑥 𝐶𝑚𝑎𝑥
Couple développé c
E E
𝐶𝑑 𝐶𝑑
𝐶𝑎𝑐𝑐
𝐶𝑎𝑐𝑐
A B A B
𝑀𝑛 𝑀𝑛
𝐶𝑛 𝐶𝑛
a) b)
𝐶𝑟 𝐶𝑟
𝐶𝑑
C
𝑛𝑛 𝑛 (P) 𝑛𝑛 𝑛
𝑠 𝑠
E
Vitesse de rotation C
A
𝐶𝑎𝑐𝑐 B 𝐶
A 𝑛
𝑀𝑛
(P)
𝐶𝑟
n
𝑛𝑛
d)
C)
Figure 1 d- Couple caractéristique (c) d’un récepteur travaillant à puissance constante (P)
Les moteurs asynchrones, pour leur part, qu’ils soient à cage ou à rotor bobiné, présentent une
courbe caractéristique (C − ω) légèrement croissante, du couple de démarrage Cd au couple maximum
CMX ; le couple décroit ensuite abruptement pour s’annuler enfin à la vitesse synchrone caractéristique
de la machine (3000 tr/min, 1500 tr/min, 750 tr/min).
Ces machines développent un couple de démarrage important, de l’ordre de 1.5 à 2 fois le couple
nominal Cn . Le couple maximum est atteint pour les 2/3 environ de la vitesse synchrone : il vaut
normalement 2 à 3 fois Cn
Dans le cas des moteurs de traction type série, la caractéristique du couple décrit par contre un
tracé quasi hyperbolique, du couple de démarrage au couple nominal ; ce type de moteur développe un
couple maximum au démarrage de l’ordre de 2.5 à 3 fois le couple nominal 𝐶𝑛
8
Cours : Transmission de puissance mécanique
La vitesse de régime est atteinte lorsque le moteur développe exactement le couple exigé par le
fonctionnement normal de la machine réceptrice ; on notera pour terminer que ce type d’engin moteur
supporte mal machine à vide (risques d’emballement).
𝜔
𝑀∗ = 𝐶𝑠 𝜔𝑠 Couple de sortie réduit
𝑒
𝑀 = 𝐶𝑒 Couple d’entrée
𝜂=0 Quand 𝑀∗ = 0
𝜂≠0 Quand 𝑀∗ ≠ 0
1 𝑖 ∗ ∗
Avec 𝐾𝑖 = [𝜕𝑀 ∗ 𝑀(𝑀 )]𝑀 = 0
𝑖
Il vient :
Eliminons M(0) en exprimant l’état du mécanisme à la pleine charge 𝑀𝑝 ,pour laquelle le rendement
organique vaut 𝜂𝑝 .
9
Cours : Transmission de puissance mécanique
On écrit ainsi
𝑀(0) = 𝑀𝑝 − 𝐾𝑀𝑝∗
Et partant
𝑀 = 𝑀𝑝 − 𝐾 𝑀𝑝∗ + 𝐾 𝑀∗
𝑀∗ 1
=𝜂=
𝑀 𝑀𝑝 𝐾 𝑀𝑝∗
𝑀∗ − 𝑀∗ + 𝐾
𝑀∗ /𝑀𝑝∗
=
𝑀𝑝 𝑀∗
( ∗ − 𝐾) + 𝐾 ∗
𝑀𝑝 𝑀𝑝
𝑀∗
D’où la relation finale, on posant 𝜇 =
𝑀𝑝∗
𝜇 𝜇 𝜂𝑝
𝜂= =
1 1 + 𝐾𝜂𝑝 (𝜇 − 1)
+ 𝐾(𝜇 − 1)
𝜂𝑝
On admet en pratique que tous les mécanismes qui présentent le même rendement de
1
𝐾= 0.812
(𝜂𝑝 )
Quelques valeurs du rendement de pleine charge sont fournies au tableau I, à titre d’exemple.
10
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜼𝒑 K Mécanismes
11
Cours : Transmission de puissance mécanique
CHAPITRE 2
2.1 Introduction
Les freins et les embrayages sont utilisés pour relier entre elles deux machines ou
deux parties d’une même machine qui tournent à des vitesses différentes pendant une
fraction de temps que dure leur cycle d’opérations.
𝜔1 𝜔2
Frein ou Embrayage
𝐼1 𝐼2
Les freins servent à régler la vitesse des machines et des véhicules, ou à commander
l’arrêt complet. Dans ce cas, l’énergie que possèdent les corps en mouvement (translation,
rotation) est transformée en chaleur qui provient du frottement d’une garniture sur une autre
surface.
L’embrayage, lui, est utilisé pour amener à une vitesse un moteur, qui, au départ,
tourne à une vitesse, tandis que la machine entrainé est en repos. En engageant
l’embrayage, la machine est graduellement entraînée, allant jusqu’à atteindre la vitesse de
l’arbre-moteur. Comme le glissement ne dure en général qu’un court moment, il se dégage
peu de chaleur dans un embrayage bien choisi.
Il existe plusieurs types de freins ou d’embrayage que l’on peut classifier suivant leur
principe de fonctionnement :
12
Cours : Transmission de puissance mécanique
d’opération. Ce couple est dû aux forces de frottement générées par l’action d’une force
externe entre les surfaces en contact. Il faudra donc établir la distribution de pression de
chaque pièce entre ces surfaces ; cette distribution sera exprimée en fonction de la pression
maximale qui dépend du matériau utilisé.
En second lieu, l’équilibre statique nous permettra d’établir les équations reliant la
force externe appliquée au couple de freinage et aux réactions au pivot.
A titre d’exemple ; nous allons étudier le « frein linéaire » en employant cette façon de procéder.
b
𝑅𝑦
B
𝑅𝑥
F
a
MOUVEMENT
x
N
fN
Une force F est appliquée sur le frein et elle génère une force de frottement
13
Cours : Transmission de puissance mécanique
1er étape :
Puisque le bloc est court, nous supposons que la pression est répartie
uniformément
2éme étape :
𝑁𝑏 − 𝐹𝑏 − 𝑓𝑁𝑎 = 0 (2)
∑ 𝐹𝑥 = 0 𝑅𝑥 = 𝑓 𝑃𝑎 𝐴
∑ 𝐹𝑦 = 0 𝑅𝑦 = 𝑃𝑎 𝐴 − 𝐹
L’équation (3) contient un terme au numérateur dont la valeur peut être positive ou négative. Si
b=fa, la force appliquée au freinage devient nulle. Ce frein est alors appelé auto-serveur. Plusieurs
géométrie de freins peuvent avoir cette particularité.
C’est le plus simple de tous les types de freins, il est formé d’un cylindre (tambour)
autour duquel est enroulé une courroie, ou un câble, ou une bande de toile, de cuir ou
d’acier. Cette courroie (souvent de longueur réglable) peut être tendue grâce à un levier et
serre plus au moins fortement le tambour.
On retrouve principalement ce type de frein, entre autres, dans les grues, les treuils
et les ascenseurs.
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Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑑𝜃 𝑑𝜃
∑ 𝐹𝑣 = (𝑃 + 𝑑𝑃) sin + 𝑃 sin − 𝑑𝑁 = 0
2 2
Sachant que :
𝑑𝜃 𝑑𝜃
sin =
2 2
Et en négligeant les termes du deuxième ordre, on obtient :
𝑑𝑁 = 𝑃𝑑𝜃 (1)
𝑑𝜃 𝑑𝜃
∑ 𝐹ℎ = (𝑃 + 𝑑𝑃) cos − 𝑃 cos − 𝑓 𝑑𝑁 = 0
2 2
Qui se simplifie à :
𝑑𝑃 − 𝑓𝑑𝑁 = 0 (2)
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Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑃2 𝑑𝑃 𝜃 𝑃
∫𝑃 𝑃
= 𝑓 ∫0 𝑑𝜃 ∫ 𝑛 𝑃1 = 𝑡𝜃 (3)
1 2
𝑃1
Soit 𝑃2
= 𝑒 𝑡𝜃 (𝑃1 > 𝑃2 ) (4)
𝑑𝑁 = 𝑝𝑏𝑟 𝑑𝜃
La valeur maximale de P est 𝑃1 selon l’équation (4), la pression maximale 𝑃𝑎 est donc :
2 𝑃1
𝑃𝑎 =
𝑏𝐷
Le couple de freinage et obtenu en faisant une somme des moments par rapport au
centre du tambour :
𝑇 = 𝑃1 𝑟 − 𝑃2 𝑟
(𝑃1 −𝑃2 )
𝑇= 2
𝐷 (Sens contraire de la rotation)
Dans certains cas, ils portent aussi le nom de « freins Prony ». Ils sont formés
essentiellement d’un bloc en bois ou en amiante, d’un levier et d’un tambour. Le bloc peut
être cout ou long, rigidement fixé au levier ou articulé.
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Cours : Transmission de puissance mécanique
Les surfaces du tambour (cylindriques) et du bloc qui sont en contact sont le plus
souvent lissés, quelquefois, une rainure en V est pratiquée dans le tambour dans le but
d’accroître la force normale.
Dans ce cas, la pression sur le sabot est considérée comme étant uniforme, et la
force N résultante se situe au centre du bloc. Le pivot A peut occuper plusieurs positions
verticales, et le comportement du frein varie en fonction de la valeur de e.
En faisant l’équilibre du levier lorsque le tambour effectue une rotation dans le sens
contraire des aiguilles d’une montre :
∑ 𝑀𝐴 = 𝑃𝑒 − 𝑁𝑎 − 𝑓𝑁𝑒 = 0
𝑁𝑎+𝑓𝑁𝑒
Soit 𝑃= 𝑐
∑ 𝑀𝐴 = 𝑃𝑐 − 𝑁𝑎 + 𝑓𝑁𝑒 = 0
𝑁𝑎−𝑓𝑁𝑒
Donc 𝑃= 𝑐
Dans ce cas, le frein à sabot court devenir auto-serreur si le numérateur de cette équation
devient nul.
𝑇 = 𝑓𝑁𝑟
17
Cours : Transmission de puissance mécanique
Les réactions au point A sont obtenues en faisant la somme des forces (verticales et
horizontales) agissent sur le levier.
∑ 𝐹𝑉 = 0 𝑅𝑦 − 𝑃 + 𝑁 = 0 𝑅𝑦 = 𝑃 − 𝑁
∑ 𝐹𝐻 = 0 𝑅𝑥 + 𝑓𝑁 = 0 𝑅𝑥 = −𝑓𝑁
𝑆𝑁 = 𝐾𝑝
Où : P= pression radiale
K=Constante de proportionnalité
SN=usure radiale
Fig : Frein à sabot long : (a) forces agissant sur le levier et le sabot, (b) usure du sabot
Notons que l’angle ∞ est l’angle compris entre OBA. La largeur de la perpendiculaire issue
de A et abaissée sur OB peut alors s’exprimer comme :
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Cours : Transmission de puissance mécanique
𝛿𝑁 = 𝜆 𝑎 sin 𝜃 (e)
𝐾𝑝 = 𝜆 𝑎 sin 𝜃 (t)
La distribution de pression dans un sabot long est donné par l’équation (h) est une
fonction de l’angle 𝜃 (Angle AOB). La pression est donc minimale à l’extrémité gauche du
sabot et augmente au fur et à mesure que 𝜃 augmente. La pression maximale se trouve à
l’angle 𝜃𝑎 qui peut être calculée en annulent la première dérivée de l’équation (h) par
rapport à 𝜃𝑎 :
𝑑𝑝 cos 𝜃𝑎
= −𝑝𝑎 sin 𝜃 2 =0
𝑑𝜃𝑎 sin 𝜃𝑎
Sachant que la largeur du sabot est b, la surface de l’élément sous-tendu par 𝑑𝜃 est
𝑏𝑟𝑑𝜃
𝑑𝑁 = 𝑝𝑏𝑟𝑑𝜃 (i)
La somme des moments des forces normales, par rapport au point A du levier, donne
(convention de signe : le sens contraire des aiguilles d’une montre est positif) :
𝜃2
𝑀𝑛 = ∫ (𝑝𝑏𝑟𝑑𝜃)𝑎 sin 𝜃
𝜃1
𝜃2
sin 𝜃
𝑀𝑛 = ∫ 𝑃𝑎 (𝑏𝑟𝑑𝜃)𝑎 sin 𝜃
𝜃1 sin 𝜃𝑎
Ce qui se réduit à :
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Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑏𝑟𝑎 𝜃2 2
𝑀𝑛 = 𝑃𝑎 ∫ sin 𝑑𝜃
sin 𝜃𝑎 𝜃1
En intégrant on obtient :
𝑃𝑎𝑏𝑟𝑎
𝑀𝑛 = 4 sin 𝜃 [2(𝜃2 − 𝜃1 ) − sin2 𝜃2 + sin 2𝜃1 ] (j)
𝑎
La somme des moments des forces de frottement par rapport au pivot A vaut :
𝜃2
𝑀𝑡 = ∫ (𝑓𝑝𝑏𝑟𝑑𝜃)(𝑟 − 𝑎 cos 𝜃)
𝜃1
𝑓𝑝𝑎 𝑏𝑟 𝜃2
𝑀𝑡 = ∫ sin 𝜃 (𝑟
sin 𝜃𝑎 𝜃1
− 𝑎 cos 𝜃)𝑑𝜃
𝑓𝑝 𝑏𝑟
𝑀𝑡 = 2sin𝑎 𝜃 [2𝑟 − (cos 𝜃1 − cos 𝜃2 ) − 𝑎(sin2 𝜃2 − sin2 𝜃1 )] (K)
𝑎
Equilibre du levier
- Pour ce qui est d’une rotation du tambour dans le sens contraire des aiguilles d’une
montre, la somme des moments s’écrit :
∑ 𝑀𝐴 = 𝐹𝑐 − 𝑀𝑓 − 𝑀𝑛 = 0
𝑀𝑛+𝑀𝑓
D’où : 𝐹= 𝑐
- Pour ce qui est d’une rotation du tambour dans le sens des aiguilles d’une montre, le
moment des forces de frottement est inversé. Par conséquent, l’équation (l) devient :
𝑀𝑛 − 𝑀𝑓
𝐹=
𝑐
Et le frein à tendance à l’auto-serrage.
Couple de freinage
Le couple de freinage T est obtenu par intégration en faisant une somme des
moments par rapport au centre du tambour :
𝜃2 𝜃2
𝑇 = ∫ (𝑓𝑑𝑁)𝑟 = ∫ 𝑓𝑝𝑏𝑟 2 𝑑𝜃
𝜃1 𝜃1
𝑓𝑝𝑎 𝑏𝑟 2 𝜃2
𝑇= ∫ sin 𝜃 𝑑𝜃
sin 𝜃𝑎 𝜃1
(cos 𝜃1 −cos 𝜃1 )
Soit : 𝑇 = 𝑓𝑝𝑎 𝑏𝑟 2 sin 𝜃𝑎
(m)
Réactions au pivot
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Cours : Transmission de puissance mécanique
Pour simplifier le développement, l’axe des x est choisi comme la ligne qui joint le
centre du tambour et le pivot.
Réaction Rx :
𝜃 𝜃
𝑅𝑥 = ∫𝜃 2 𝑑𝑁 cos 𝜃 + ∫𝜃 2 𝑓𝑑𝑁 sin 𝜃 − 𝐹𝑥 (n)
1 1
Où 𝐹𝑥 est la composante de F suivante x. on utilise les équations (h) et (i) dans l’équation (n)
pour obtenir :
𝜃2 𝜃2
𝑃𝑎 𝑏𝑟
𝑅𝑥 = [∫ sin 𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝜃 + 𝑡 ∫ sin2 𝜃 𝑑𝜃 ] − 𝐹𝑥
sin 𝜃𝑎 𝜃1 𝜃1
Soit :
𝑃𝑎 𝑏𝑟 1 2 𝜃2 𝜃 1 2 𝜃2
𝑅𝑥 = [[ sin 𝜃] ] + 𝑓 [ − sin 𝜃] − 𝐹𝑥
sin 𝜃𝑎 2 𝜃1 2 4 𝜃1
Réaction Ry :
𝜃 𝜃
𝑅𝑦 = ∫𝜃 2 𝑑𝑁 sin 𝜃 − ∫𝜃 2 𝑓𝑑𝑁 cos 𝜃 − 𝐹𝑦
1 1
𝜃2 𝜃2
𝑃𝑎 𝑏𝑟 2
𝑅𝑦 = [∫ sin 𝜃 𝑑𝜃 − 𝑓 ∫ sin 𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝜃 ] − 𝐹𝑦
sin 𝜃𝑎 𝜃1 𝜃1
𝜃2
𝑃𝑎 𝑏𝑟 𝜃 1 2 𝜃2 1
𝑅𝑦 = [[ − sin 𝜃] − 𝑓 [ sin2 𝜃] ] − 𝐹𝑦
sin 𝜃𝑎 2 4 𝜃1 2 𝜃 1
Figure : -frein à sabot long pivotant 𝜽𝟏 = 𝜽𝟐 : (a) forces : (b) usure (tiré de
« Mechanical Engineering Design » par J.E. Shigley, 3e édition, (c) 1997, p. 537
21
Cours : Transmission de puissance mécanique
Distribution de pression
𝛿𝑁 = 𝐾𝑝
D’après la figure :
𝛿𝑁 = 𝛿𝑥 cos 𝜃 = 𝛿𝑟 (b)
𝐾𝑝 = 𝛿𝑥 cos 𝛿 (c)
𝛿𝑥 cos 𝜃
Donc 𝑝= 𝐾
(b)
𝛿𝑥
La pression maximale 𝑃𝑎 se trouve donc à 𝜃 = 0, donc 𝑃𝑎 = 𝐾
et en substituant dans (d), on a :
𝑝 = 𝑝𝑎 cos 𝛿
Equilibre du sabot :
22
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜃1
𝑀𝑓 = 2 ∫ 𝑓𝑝𝑏𝑟𝑑𝜃(𝑎 cos 𝜃 − 𝑟) = 0
0
4𝑟 sin 𝜃1
D’où : 𝑎 = 2𝜃 2
1 +𝑠𝑖𝑛 𝜃1
Couple de freinage
𝜃
Soit : 𝑇 = 2𝑓𝑏𝑝𝑎 𝑟 2 ∫0 1 cos 𝜃𝑑𝜃
𝑇 = 2𝑓𝑏𝑝𝑎 𝑟 2 sin 𝜃1
Réaction au point A
En remplaçant p on a :
𝜃
𝑅𝑥 = 2𝑏𝑟𝑝𝑎 ∫0 1 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃𝑑𝜃
𝜃1
𝜃 1
𝑅𝑥 = 2𝑏𝑟𝑝𝑎 [ + ( ) sin 2𝜃]
2 4 0
𝑏𝑟𝑝𝑎
𝑅𝑥 = (2𝜃1 + 𝑠𝑖𝑛2𝜃1 )
2
Soit : 𝑅𝑦 = 𝑓𝑅𝑥
23
Cours : Transmission de puissance mécanique
Le frein à segment interne est une géométrie largement utilisée. Les roues arrières
de la majorité des automobiles sont munies de frein à mâchoires : les segments sont fixés au
pont arrière, et le tambour est solidaire à la roue.
Figure : - Frein à segment interne (tiré de « Mechanical Engineering Design » par J.E. Shigley, 3e
édition. © 1977.p. 529
Distribution de pression
La garniture du segment est en général supérieure à 60°. Donc la pression n’est pas
uniforme. En suivant un raisonnement similaire au frein à sabot log, la distribution de la
pression est donnée par :
sin 𝜃
𝑝 = 𝑝𝑎 =
sin 𝜃𝑎
Où 𝜃 est mesuré par rapport à la ligne joignant le point A au centre du tambour. La pression est
maximale lorsque 𝜃𝑎 = 90°, si le segment a un angle plus grand que cette valeur 𝑠𝑖 𝜃𝑚𝑎𝑥 < 90°, la
pression est maximale à 𝜃𝑚𝑎𝑥
Equilibre du segment
𝑑𝑁 = 𝑝𝑏𝑟𝑑𝜃
B est la largeur de la garniture du sabot. Les autres variables sont définies à la figure.
𝑏𝑟 sin 𝜃 𝑑𝜃
𝑑𝑁 = 𝑃𝑎
sin 𝜃𝑎
24
Cours : Transmission de puissance mécanique
En faisant une somme des moments par rapport au point A, lorsque la rotation du tambour est
dans le sens aiguilles d’une montre, on obtient :
∑ 𝑀𝐴 = 𝐹𝑐 + 𝑀𝑓 − 𝑀𝑛 = 0
𝑀𝑛−𝑀𝑓
𝐹=
𝑐
Donc le frein a tendance à l’auto-serrage. Le moment des forces de frottement 𝑀𝑓 ainsi que 𝑀𝑛
peuvent être explicités par les équations suivantes :
𝜃2
𝑀𝑓 = ∫ 𝑓𝑑𝑁(𝑟 − 𝑎 cos 𝜃)
𝜃1
𝑓𝑝𝑎 𝑏𝑟 𝜃2
= ∫ sin 𝜃 (𝑟
sin 𝜃𝑎 𝜃1
− 𝑎 cos 𝜃) 𝑑𝜃
𝑓𝑝 𝑏𝑟
𝑎
= 2 sin [2𝑟(cos 𝜃1 − cos 𝜃2 ) − 𝑎(sin2 𝜃2 −sin2 𝜃1 )]
𝜃 𝑎
𝜃
𝑀𝑛 = ∫𝜃 2 𝑑𝑁(𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝜃)
1
𝑝𝑎 𝑏𝑟𝑎 𝜃2
= ∫ sin2 𝜃 𝑑𝜃
sin 𝜃𝑎 𝜃1
𝑝 𝑏𝑟
𝑎
= 4 sin [2 − (𝜃2 − 𝜃1 )(sin2 𝜃2 −sin2 𝜃1 )]
𝜃 𝑎
Pour trouver la force appliquée lors du freinage, on substitue les valeurs de 𝑀𝑓 et 𝑀𝑛 dans
l’expression de F.
Couple de freinage
Le couple de freinage est obtenu en intégrant le produit des forces de frottement par
le bras de levier, c’est-à-dire le rayon du tambour.
𝜃2
𝑓𝑝𝑎 𝑏𝑟 2 𝜃2
𝑇 = ∫ (𝑓𝑑𝑁)𝑟 = ∫ sin 𝜃 𝑑𝜃
𝜃1 sin 𝜃𝑎 𝜃1
(cos 𝜃1 − cos 𝜃2 )
𝑇 = 𝑓𝑝𝑎 𝑏𝑟 2
sin 𝜃𝑎
Réaction au pivot
Lorsque le tambour tourne dans le sens des aiguilles d’une montre la réaction au pivot parallèle
à l’axe des x s’obtient en faisant l’intégrale des composantes horizontales des forces
𝜃 𝜃
𝑅𝑥 = ∫𝜃 2 𝑑𝑁 cos 𝜃 − ∫𝜃 2 𝑓𝑑𝑁 sin 𝜃 − 𝐹𝑥
1 1
𝜃2 𝜃2
𝑝𝑎 𝑏𝑟
𝑅𝑥 = [∫ sin 𝜃 cos 𝜃𝑑𝜃 − 𝑓 ∫ sin2 𝜃𝑑𝜃 ] − 𝐹𝑥
sin 𝜃𝑎 𝜃1 𝜃1
25
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜃2 𝜃2
𝑝𝑎 𝑏𝑟 1 𝜃 1
𝑅𝑥 = [( sin 𝜃𝑎 ) − 𝑓 ( − sin2 𝜃) ] − 𝐹𝑥
sin 𝜃𝑎 2 𝜃1 2 4 𝜃1
𝜃2 𝜃2
𝑝𝑎 𝑏𝑟
𝑅𝑦 = [∫ sin2 𝜃 𝑑𝜃 + 𝑓 ∫ sin 𝜃 cos 𝜃𝑑𝜃 ] − 𝐹𝑦
sin 𝜃𝑎 𝜃1 𝜃1
𝑝𝑎 𝑏𝑟 𝜃 1 2 𝜃2 1 𝜃2
𝑅𝑦 = [( − sin 𝜃) + 𝑓 ( sin2 𝜃) ] − 𝐹𝑦
sin 𝜃𝑎 2 4 𝜃1 2 𝜃1
Les segments sera retenues à la base par deux pivotes fixes, et la force est
appliquées à la partie supérieure par un cylindre hydraulique à deux pistons. La force
agissant sur chacun des segments est la même lorsque la roue tourne dans le sens des
aiguilles d’une montre, on peut écrire pour le frein à droite :
𝑀𝑛 − 𝑀𝑓
𝐹=
𝑐
𝑀𝑛 + 𝑀𝑓
𝐹=
𝑐
26
Cours : Transmission de puissance mécanique
contact 𝜃1 et 𝜃2 , on constate que le seule variable qui reste la pression 𝑝𝑎 . On peut donc en
déduire que la pression ne sera pas la même sur chaque segment
Puisque 𝑝𝑎 représente une valeur qui dépend du matériau et ne peut être dépassée.
Pour résoudre le problème, il faut être en mesure de calculer la pression relative à chaque
segment.
La pression maximale appliquée sur le sabot de droite, pour une rotation dans le sens
des aiguilles d’une montre, sera plus élevée que celle qui est exercée sur le sabot gauche,
car le segment de droite à tendance à l’auto-serrage.
Nous allons appeler les pressions maximales sur les sabots droit et gauche
respectivement : pad et pag .
Les valeurs relatives aux moments des forces normales et des forces de frottement
ont une intensité plus faible sur le sabot de gauche :
𝑀𝑛𝑑 𝑃𝑎𝑔 𝑀𝑓𝑑 𝑃𝑎𝑔
𝑀𝑛𝑔 = 𝑃𝑎𝑑
𝑀𝑓𝑔 = 𝑃𝑎𝑑
𝐹𝑐
Soit : 𝑃𝑎𝑔 = 𝑃𝑎𝑑 𝑀
𝑛𝑑 +𝑀𝑓𝑑
Si le sens de rotation est inversé, c’est le frein gauche qui aura tendance à l’auto-
serrage, il devient la référence.
EXEMPLE
27
Cours : Transmission de puissance mécanique
Distribution de pression
La distribution de pression sur le disque n’est pas fixe dans le temps ; elle dépend de
l’hypothèse qui est émise. Si le disque est neuf et suffisamment rigide, on peut ne poser
qu’au début la pression est uniforme.
28
Cours : Transmission de puissance mécanique
dr
r
F D
𝐹 = ∫ 𝑝𝑑𝐴
𝑑𝐴 = 𝑟𝑑𝜃𝑑𝑟
𝐷/2 𝐷/2
𝐹 = 𝑝 ∫𝑑/2 2𝜋𝑟𝑑𝑟 = 2𝜋𝑝 ∫𝑑/2 𝑟𝑑𝑟
𝜋𝑝
𝐹= (𝐷 2 − 𝑑2 )
4
𝑇 = ∫ 𝑟𝑓𝑝𝑑𝐴
𝑇 = ∫ 𝑟𝑓𝑝𝑟𝑑𝜃𝑑𝑟
𝐷/2
𝑇 = 2𝜋𝑓 ∫ 𝑝𝑟 2 𝑑𝑟
𝑑/2
𝜋𝑝𝑓 3
𝑇= (𝐷 − 𝑑3 )
12
29
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜋𝑛𝑝𝑎 𝑓 3
𝑇= (𝐷 − 𝑑3 )
12
𝛿𝑎 = 𝐾1 𝑝𝑣
𝛿𝑎 = 𝐾2 𝑝𝑟
Où : p=pression
V= vitesse
𝐾1 , 𝐾2 = facteurs de proportionnalité
𝛿𝑎
𝑝=
𝐾2 𝑟
Pour que l’usure soit uniforme, il faut que le travail d’usure sur la surface du disque soit le
même partout (corps homogène), donc :
𝑑
Donc : 𝑝 = 𝑝𝑎 2𝑟
𝑑
𝐹 = ∫ 𝑝𝑑𝐴 = 2𝜋 ∫ 𝑝𝑟𝑑𝑟 = 2𝜋 ∫ 𝑝𝑎 𝑟𝑑𝑟
2𝑟
𝑑
𝐹 = 𝜋𝑝𝑎 (𝐷 − 𝑑)
2
𝐷/2
𝑇 = 𝜋𝑝𝑎 𝑑𝑓 ∫ 𝑟𝑑𝑟
𝑑/2
𝜋𝑓𝑝𝑎 𝑑 2
𝑇= (𝐷 − 𝑑2 )
8
30
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑑
𝐹 = 𝑝𝑎 𝜋(𝐷 − 𝑑)
2
𝑑 2
𝑇 = 𝜋𝑓𝑝𝑎 (𝐷 − 𝑑2 )𝑛
8
𝑑
𝑝 = 𝑝𝑎
2𝑟
Qui est la même que celle dont on se sert pour calculer l’usure du disque. La force qui transmet
le couple est calculée en faisant l’intégrale des forces horizontales :
31
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝐷/2
𝑑 2𝜋𝑟𝑑𝑟
𝐹 = ∫ 𝑝𝑑𝐴 sin ∝ = ∫ 𝑝𝑎 ( ) sin ∝
𝑑/2 2𝑟 𝑠𝑖𝑛 ∝
𝐷/2 𝜋𝑝𝑎 𝑑
= 𝜋𝑝𝑎 𝑑 ∫𝑑/2 𝑑𝑟 = (𝐷 − 𝑑)
2
La force appliquée est donc la même que celle dont on se sert pour calculer l’usure d’un
embrayage à disques.
𝜋𝑓𝑝𝑎 𝑑
𝑇= (𝐷 2 − 𝑑2 )
8 sin∝
On constante que le couple transmis est plus grand que celui qui est engendré pour un
embrayage à disques ayant les mêmes dimensions.
𝜋𝑓𝑝𝑎
𝑇= (𝐷 3 − 𝑑3 )
12 sin ∝
32
Cours : Transmission de puissance mécanique
portée par un sabot ou une bande. Le matériau de la garniture doit donc satisfaire à des
conditions de frottement, de température et de pression maximale d’opération.
Les matériaux utilisées le plus fréquemment pour fabriquer les garnitures sont des
composites : c’est un mélange de carbone, de soufre, de fibres d’amiante et de particules de
m étal qui sont liés ensemble dans une matière résineuse. Cet ensemble est moulé sous
pression afin d’obtenir la géométrie d’désirée.
Quelques valeurs pour des matériaux fréquemment utilisés dans les freins et les
embrayages :
Coefficient
de Pmax
Surfaces Tmax (°c)
frottement (M𝒑𝒂 )
(à sec)
Fonte-Fonte ou acier 0.15 - 0.2 280 1.5
33
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑤(𝑣12 − 𝑣22 )
𝐸𝑘 =
2𝑔
Où : w= poids=mg
g= attraction terrestre
𝐽(𝑤12 − 𝑤22 )
𝐸𝑘 =
2
𝐸𝑝 = 𝑊ℎ = 𝑚𝑔ℎ
2𝜋∆𝑁
∝=
60𝑡
60𝐸𝑘
𝑡=
𝜋∆𝑁𝑇
34
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝐸
∆𝑡𝑒𝑚𝑝 =
𝑐𝑤
Où E=énergie dissipée
L’énergie cinétique transformée en chaleur doit être dégagée par le frein. Les modes
de dissipation de chaleur sont la conduction, la convection et la radiation. Il est difficile de
calculer exactement les quantités de chaleurs dégagées selon chaque mode à cause des
surfaces complexes, des conditions ambiantes qui varient,…
Vallance et Doughtie ont donné une formule empirique pour calculer la température moyenne :
2544𝑞𝑃
𝑡2 − 𝑡1 =
𝑐𝐴𝑑
P= puissance à dissiper en
C= coefficient de dissipation
𝑡2 − 𝑡1 = différence de température on °F
(𝑡2 − 𝑡1 ) en °F
100 5.2
200 6.5
300 7.2
400 7.8
35
Cours : Transmission de puissance mécanique
Chapitre 3
3.1 définition
Elle utilise le phénomène de frottement dans le cas idéal, toutefois on rencontre des
glissements au niveau des contacts qu’il faut quantifier car ils sont la cause d’usure,
d’échauffement et de diminution de rendement
𝑛1
(1)
𝐸1 𝑢1
F
𝜌𝑥 y
1
𝜌𝑦
M x
(2)
𝑢2
𝐸2
𝑛2
36
Cours : Transmission de puissance mécanique
Le contact surfacique définit une ellipse (a, b) dans laquelle la relation liant ses
dimensions est :
𝑛
𝑎 𝑏=
𝑚
- M et n sont des coefficients qui dépendent d’un angle 𝜌
- 𝜌 dépend des rayons de courbures 𝜌𝑖 et de l’angle 𝜃 des directions principales relatives
aux rayons de courbures.
2 2 𝑐𝑜𝑠 2𝜃
√( 1 − 1 ) + ( 1 − 1 ) + 2 ( 1 − 1 ) ( 1 − 1 )
𝜌1𝑥 𝜌1𝑦 𝜌2𝑥 𝜌2𝑦 𝜌1𝑥 𝜌1𝑦 𝜌2𝑥 𝜌2𝑦
cos 𝜌 =
1 1 1 1
( + + + )
𝜌1𝑥 𝜌1𝑦 𝜌2𝑥 𝜌2𝑦
2
m
1
n
0
20 40 60 80 90 𝜌
3𝜋 𝑁(𝐾1 + 𝐾2 )
𝑎 = 𝑚3
√2 1 1 1 1
( + + + )
𝜌1𝑥 𝜌1𝑦 𝜌2𝑥 𝜌2𝑦
37
Cours : Transmission de puissance mécanique
1−𝑣12 1−𝑣22
Dans laquelle : 𝐾1 = , 𝐾2 = , N est l’effort normal de contact, 𝑣1 , 𝑣2 : coefficients de
𝜋𝐸1 𝜋𝐸2
Poisson, 𝐸1 , 𝐸2 : modules de Young (caractéristiques physiques des corps en contact)
Cas particuliers :
𝑁 2𝑁
𝑏 = 2√ 𝐿 (2𝑘𝜌1 ), 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝜋𝑏𝐿
𝑁 𝜌1 𝜌2
𝑏 = 2√ (𝐾1 + 𝐾2 )
𝐿 𝜌1 +𝜌2 1) 2)
+
1 1
𝑁 (𝜌1 ±𝜌2 )
𝜎𝐻 = 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 0.59√ 𝐿 1 1
( + ) -
𝐸1 𝐸2
Dans le but d’assurer une résistance suffisante et de réduire l’usure, nous cherchons
toujours des éléments cinématiques en contact linéique donnant, dans le mouvement relatif,
un glissement minimum ou nul.
38
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑃𝑓 = 𝐹1⁄ . 𝑉𝑀2⁄
2 1
Où 𝑃𝑓 = pression de frottement
𝑛
𝐹1⁄
𝑁 2
(2)
𝑉𝑀2⁄
1 𝑇
𝜏
M
(1)
𝑉𝑀2⁄
𝑍= 1
|𝑉𝑀2⁄ |
1
A la limite de glissement :
𝑇=𝑓𝑁 𝑓 = 𝑡𝑔 𝜌
𝑃𝑓 = (𝑁𝑛 − 𝑓 𝑁 𝜏)𝑉𝑀 2⁄ 𝜏
1
|𝑃𝑓 | = |𝑓 𝑁 𝑉𝑀2⁄ |
1
39
Cours : Transmission de puissance mécanique
Les pertes par frottement Pf seront minimales si f et VM2⁄ sont minimum. Pour avoir
1
un rendement maximal, il faut minimiser le frottement au niveau du contact.
La valeur minimale de la vitesse est sur l’axe central, on est amener à chercher les
axoîdes du mouvement des solides (1) et (2) (axoîdes=lieu des axes centraux).
𝑜2 𝑥1 𝐴2 ( 𝑥2 )
𝑅2
𝑢
∆12 ( 𝑢)
a H M
𝑅1
𝑥2 𝐴1 ( 𝑥1 )
𝑜1
𝐴2
−𝑤20
𝑜2 𝑤21
o ∆12
𝑤20 𝑜1
𝑜1
𝑉10 𝑜2
𝑤10
𝑉20
𝑉𝑔12
𝐴1
𝑉𝑀2⁄ ⋀ W2⁄ = 0
1 1
40
Cours : Transmission de puissance mécanique
On a :
Soit
𝑊2⁄ sin 𝜃1
0
= =𝑖
𝑊1⁄ sin 𝜃2
0
𝑉2⁄ = 𝑊2 . 𝑅2 𝑉10 = 𝑊𝑖 . 𝑅1
0
𝑅1 𝑤2⁄0 . cos 𝜃2
=
𝑅2 𝑤1⁄ . cos 𝜃1
0
𝑡𝑔𝜃1 𝑅1
=
𝑡𝑔𝜃2 𝑅2
𝑅1 et 𝑅2
𝑅1 + 𝑅2 = 𝑎
sin 𝜃
L’opérateur cinématique est : 𝑖 = sin 𝜃1
2
41
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑅 cos 𝜃
Ou encore : 𝑖 = 𝑅1 cos 𝜃1
2 2
Aspect technologique :
𝑅1 𝑡𝑔𝜃1
= et 𝑅1 + 𝑅2 = 𝑎
𝑅2 𝑡𝑔𝜃2
Le raisonnement cinématique montre que en tout point M de ∆12 le résultat est le même
que celui du point H.
Les surfaces apoïdes du mouvement 2/1 seront les enveloppes de ∆12 dans les
rotations (𝑤20 , 𝐴2 ) et(𝑤10 , 𝐴1 ), ce sont des hyperboloïdes de révolution, tangents suivant
la génératrice ∆12
La réalisation des hyperboloïdes étant délicate, il n’y aura pas d’application industrielle.
𝑅1 + 𝑅2 = 𝑎
𝑅1
𝑅2
=𝑖
Les surfaces axoîdes sont des cylindres de révolution tangents suivant l’axe ∆12
(∆12, axe central parallèle aux axes 𝐴1 et 𝐴2 ) et de rayons respectifs
𝑎𝑖 𝑎
𝑅1 = , 𝑅2 =
𝑖+1 𝑖+1
Dispositions possibles :
42
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑤2⁄
𝑤2⁄ 0
0
<0 𝐴2
𝑤1⁄
0
𝑅2
∆12
Contact
𝑅1 extérieur
𝑤1⁄
0
𝐴1
𝑤2⁄
0
>0
𝑤1⁄ 𝐴12
0
𝑅2
𝑤2⁄
0
∆2 𝑅1
+
𝑤1⁄ Contact
0
𝐴1 intérieur
𝑎 = 𝑅1 = 𝑅2 = 0 𝑣𝑀2⁄ si 𝑀 ∈ ∆12
1
sin 𝜃1
l’opérateur cinématique et défini par 𝑖 =
sin 𝜃2
la géométrie est définie par 𝜃1 + 𝜃2 = 𝜃
les surfaces axoîdes sont des cônes de révolution (Axe central ∆12 concourant en 0
avec les axes 𝐴1 et 𝐴2 )
dispositions possibles :
Deux cas :
43
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝐴2
𝑤2⁄
0
𝑤2⁄ 𝐴2
1) 0
𝑤1⁄
0
𝑜1 𝑜1
<0 ∆12 ∆12
𝑜2 𝑜2
𝑤1⁄
0
𝐴1 𝐴1
Contact extérieur
∆12
∆12
𝑜2 𝑜1
𝐴2
𝑤2⁄ 𝐴2
0
𝑤2⁄
0 𝑤1⁄
2) 𝐴1
𝑤1⁄ 0 𝐴1
0
>0
𝜋
Cas particulier : 𝜃 =
2
𝜋
𝜃2 = −𝜃1 + 2
sin 𝜃2 = cos 𝜃1
sin 𝜃1
𝑖= = 𝑡𝑔𝜃1
sin 𝜃2
3.5 Rapport de réduction
Deux cas :
i = cte : réducteur de vitesse, multiplicateur de vitesse
i = variable : variateur de vitesse, Boîte de vitesse
3.5.1cas où i = constante
44
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜃1 + 𝜃2 = 𝜃 et 𝑅1 + 𝑅2 = 𝑎
La configuration des arbres 𝐴1 et 𝐴2 étant fixée par les données, l’angle 𝜃 est constant ainsi que
la distance a.
P variations de 𝜃1 et 𝜃2
Par variation de 𝑅1 et 𝑅2
Dans tous les cas, cette variation donne une nouvelle surface apoïde.
Il est possible de définir chaque couple de surfaces apoïdes. On peut imposer qu’une
surface apoïde soit constante, ceci entraîne donc une variation soit de a, soit de 𝜃, qui
nécessite alors un réglage sur un arbre.
Dispositions possibles
Variable
45
Cours : Transmission de puissance mécanique
les axes étant généralement fixes, on ne peut agir que sur les rayons
géométriques.
Si le contact est ponctuel, les surfaces sont apoïdes et le point de contact est sur
l’axe central du torseur du mouvement relatif 1-2.
Cette fonction de liaison du type i = f(∆r) est impérative dans les asservissements la
régulation ou dans les mécanismes à fonction particulière.
i I : linéaire
II II : sinusoïdal
III : quelconque
I
III
∆𝑟
46
Cours : Transmission de puissance mécanique
b) Plan/sphère
a) Plan/Tore
c) cylindre/sphère
f) sphère/sphère
d) cône/Tore e) cône/sphère
g) tore/Tore
47
Cours : Transmission de puissance mécanique
e) sphère/tor
e
3.6 Etude cinématique des surfaces pseudo-apoïdes
Plusieurs cas peuvent se présenter :
48
Cours : Transmission de puissance mécanique
∆12 2
𝜏
2
∆12
I I
R 𝜏 R
𝑤20 𝑤20
1 1
2 𝑤10
𝑤10
𝜏
∆12
𝑤20
𝜏
R
𝑅́ Ί
1
𝑤10
𝑤
L’axe central ∆12 du torseur cinématique 𝐶12 { 12 } est défini par les points I tels que
𝑣𝐼12
𝑣𝐼12 ⋀ 𝑤12 = 0
La surface apoïde est l’enveloppe de ∆12 dans les rotations simples 𝑤10 et 𝑤20 . La
variation de i nécessite des courbes-enveloppes permettant on contact linéaire ou
ponctuel permanent, les trois cas possibles sont :
- Contact rectiligne avec un point commun à ∆12
- Contact circulaire avec un point commun à ∆12
- Contact circulaire avec deux points communs à ∆12
En fonctionnement, il n’ya donc qu’un point ou deux qui a une vitesse nulle, c’est le point
où ∆12 coupe la ligne de contact.
49
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑤20 𝑅
⇒ =
𝑤10 𝑟
l
B I
∆12 𝛼
y 𝑤10 𝑜1
1
R 𝑅𝑀
𝑅𝑏 𝑅𝑎 𝜌
e 2 𝑤20
0 x
𝑜2
- Largeur du contact : ℓ
𝑅𝑎 +𝑅𝑏
- Posons : R=rayon moyen =
2
- 𝑤10 = 𝑤10 𝑥
- 𝑤20 = 𝑤20 𝑥
- 𝜌 = rayon en I
- 𝑅𝑀 = rayon en M
- 𝐼 ∈ ∆12 ⇒ 𝑉𝐼1⁄ = 0
2
- 𝑀 ∈ 𝐴𝐵 génératrice de contact
- P = pression linéaire de contact
- Vitesse de M : 𝑉𝑀12 = 𝑉𝑀10 − 𝑉𝑀20 (1)
𝑤10 𝑤20
- Torseurs cinématique : 𝒞10 { } 𝒞20 { }
𝑣010 𝑣020
Avec 𝑣010 = 0 et 𝑣020 = 0
Donc : 𝑣010 + 𝑤10 Λ 01 𝑀 − 𝑣020 − 𝑤20 Λ 02 𝑀 = 𝑉𝑀12
Soit : 𝑉𝑀12 = (𝑤10 . (𝑅𝑀 − 𝑒) − 𝑤20 . 𝑅𝑀 ). 𝑧 (2)
𝑤 𝜌−𝑒
⟹ 𝑤20 = 𝜌
10
𝜌
- Donc : 𝑉𝑀12 = 𝑤20 (𝜌−𝑒 (𝑅𝑀 − 𝑒) − 𝑅𝑀 ) 𝑧
𝑒
𝑉𝑀12 = 𝜌−𝑒 (𝑅𝑀 − 𝜌)𝑧. 𝑤20
50
Cours : Transmission de puissance mécanique
Si 𝑅𝑀 > 𝜌 ∶ 𝑉𝑀12 = 𝑘 2 𝑧
𝑤20 𝜌 − 𝑒 𝜌1
= =
𝑤10 𝜌 𝜌2
Rapport apparent
𝑅 − 𝑒 𝑅1
𝑖= =
𝑅 𝑅2
a
y N
b
A
I
𝑅1 𝜌1 B
𝐶1
x
𝑥1
Forces de frottement
x
A I B
z
𝑉𝑀12 A M I
x
z B
51
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑅2 𝜌2 N
𝐶2
y
x
𝑉𝑀1⁄ I
2 x
z A B
Forces de frottement x
z
Actions mécaniques :
𝑥1 𝐿1 𝑥2 𝐿2 = 0
- Palier : {𝑦1 {𝑀1 - Palier : {𝑦2 { 𝑀2
𝑧1 𝑁1 𝑧2 𝑁2
- 𝐶1 = 𝑐1 𝑥 - 𝐶2 = − 𝐶2 𝑥
𝑁, 𝑇 −𝑁, −𝑇
- Contact : { - Contact : {
𝐶 −𝐶
𝑋𝑀
Point M= {𝑅𝑀
0
On admet que l’état de surface au niveau du contact est parfait, et donc la pression et
uniforme.
Sur un élément dl, la force élémentaire de contact a deux composantes :
𝑑𝐹 = Composante normale : 𝑑𝑁 = −𝑝𝑑𝑙𝑛
52
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑙
𝑦: 𝑦1 − ∫0 𝑝𝑑𝑙 cos 𝛼 = 𝑚𝑔 = 0 ⇒ 𝑦1 = 𝑁 cos 𝛼 + 𝑚𝑔 (b)
𝑙 𝑏
𝑧: 𝑧1 − ∫0 𝑝𝑓𝑑𝑙 + ∫0 𝑝𝑓𝑑𝑙 = 0 ⇒ 𝑧1 = 𝑁𝑓 (a-b) (c)
0 𝐶1
𝑙
𝑀
b) ∑ 𝑀(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0 ⇒ { 1 } + { 0 } + ∫0 02 𝑀 Λ 𝑑𝐹 = 0
𝑁1 0
𝑎 𝑏
𝑥 : 𝐶1 − ∫0 𝑝𝑓𝑑𝑙(𝜌1 + 𝑙 sin 𝛼) + ∫0 𝑝𝑓𝑑𝑙(𝜌1 − 𝑙 sin 𝛼) = 0 (d)
𝑎 𝑏
𝑦: 𝑀1 − ∫0 𝑝𝑓𝑑𝑙(𝑥1 − 𝑙 cos 𝛼) − ∫0 𝑝𝑓𝑑𝑙 (𝑥1 + 𝑙 cos 𝛼) = 0 (e)
𝑙 𝑙
𝑧: 𝑁1 − ∫0 𝑝𝑓𝑑𝑙 cos 𝛼 . 𝑋𝑀 + ∫0 ϕ𝑑𝑙 sin 𝛼 . 𝑅𝑀 = 0 (f)
(𝑎) ⇒ 𝑋1 = 𝑝𝑙 sin 𝛼
𝑎 2 +𝑏2
(𝑑) ⇒ 𝐶1 = 𝑝𝑓𝜌1 (𝑎 − 𝑏) + 𝑝𝑓 sin 𝛼 ( )
2
On 2:
a+b=L
𝑅𝑚𝑎𝑥 −𝜌1 𝜌1 −𝑅𝑚𝑖𝑛 𝑅𝑚𝑎𝑥 +𝑅𝑚𝑖𝑛 −2𝜌1
𝑎= sin 𝛼
,𝑏 = sin 𝛼
⇒ 𝑎−𝑏 = sin 𝛼
𝐿 (𝑅 −𝜌 )
𝑎= + 1 1
2 sin 𝛼
Donc: { 𝐿 (𝑅1 −𝜌1 )
𝑏 = 2 − sin 𝛼
D’où:
𝑝𝑓 𝐿2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
𝐶1 = (𝑅12 − 𝜌12 + )
sin 𝛼 4 (2)
53
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝐶1 sin 𝛼 𝐿2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
Donc: 𝜌12 = − 𝑝𝑓
+ 𝑅12 + 4
expression de 𝜌1 rayon au point I
𝐿2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
Si 𝐶1 = 0 alors 𝜌12 = 𝑅12 + qui varie avec 𝐶1
4
Discussion
𝐶1 𝐿2
𝜌12 = − + 𝑅12 +
𝑝𝑓 4
- 𝐶1 devient un couple sur le palier, ce qui nous intéresse dans ce cas, c’est le moment
sur 𝑦: 𝑀1
r
𝐼𝑚𝑎𝑥
𝑀1𝑚𝑎𝑥
𝑀1 = 2𝑝𝑓𝑟(𝜌 − 𝑅)
𝜌
sin ∝= 1 plateau sur plateau
𝑅1 𝐼𝑚𝑎𝑥
𝐶1 𝜌4
= (𝑅12 + ) − 𝜌12
𝑝𝑓 4
Si le couple transmis est nul, alors
𝜌4
𝜌1 = √𝑅12 + 4
, le point I n’est pas au milieu
𝜌4
Si le couple 𝐶1 est maximum, il faut (𝑅12 + 4
)− 𝜌12 maxi donc, 𝜌1 doit être minimale
𝜌
soit 𝜌1 = 𝑅1 − 2
𝐶1𝑚𝑎𝑥
Donc 𝐶1 = 𝑝𝑓𝑅1 𝑙 et 𝑁 = 𝑓𝑅1
54
Cours : Transmission de puissance mécanique
∑ 𝐹 /𝑥 : 𝑥2 = 𝑁 sin 𝛼 (3)
𝐶 1 𝑙 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
∑ 𝑀/0𝑥 : − 2 =
𝑝𝑓 sin 𝛼
(𝜌22 − 𝑅22 − 4
) (4)
𝑝𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑝𝑢 𝐶2 𝑤20
𝜂= = =
𝑝𝑎𝑏𝑟𝑜𝑟𝑏é𝑒 𝑝𝑎 𝐶1 𝑤10
En tenant compte des équations : (2) et (4) on obtient :
𝑐2 sin 𝛼 1𝑤
2𝑒𝜌1 = 2𝑒𝑅1 − 𝑝𝑓
(1 − 2 𝑤20 ) avec 𝜌2 = 𝜌1 + 𝑒
10
𝑅2 = 𝑅1 + 𝑒
𝐶2 sin 𝛼 𝑤20 1
Soit encore : 2𝑒(𝜌1 − 𝑅1 ) = 𝑝𝑓
(𝑤 2 − 1) (5)
10
𝐶1 sin 𝛼 𝑤
Où bien : 2𝑒(𝜌2 − 𝑅2 ) = 𝑝𝑓
(1 − 2 𝑤10 ) (6)
20
- Conséquences
𝑤 𝜌
Rapport de réduction : (5) et (6) ⇒ 𝑤20 = 𝜌1 varie avec 𝐶1 et 𝐶2 pour un réglage donné.
10 2
En général, 𝐶1 est constant est seul 𝐶2 couple résistant varie si on veut un rapport de
vitesse constant, indépendant de la variation possible des couples, il faut rechercher un
mécanisme réalisant :
𝑐2 𝑐1
𝑝𝑓
= 𝑐𝑡𝑒 et 𝑝.𝑓
= 𝑐𝑡𝑒
𝑃
L’action de pression P créant 𝑁 = 𝑝𝑙 et 𝑃 = 𝑝𝑙 sin ∝, soit 𝑝𝑙 = sin 𝛼
𝐶2 𝐶2 𝑙 𝐶2 𝑙
= = sin = 𝑐𝑡𝑒
𝑝𝑓 𝑝𝑙 𝑓 𝑝 𝑓
Effort presseur :
55
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝐶1 sin 𝛼 𝜌2 sin2 𝛼 𝐶 𝐶1 𝑙
2) ⇒ 𝑝𝑓
= 𝑅12 + 4
− 𝜌12 avec 𝑝𝑓1 = 𝑝
sin 𝛼 𝑓
𝐶1 𝑙 𝑙 2 sin2 𝛼
sin2 𝛼 = 𝑅12 + − 𝜌12
𝑝 𝑓 4
𝜌
Pour 𝐶1 et 𝑅1 donnés, P est mini pour 𝜌1 mini, soit 𝜌1 = 𝑅1 − sin 𝛼
2
𝐶1 sin 𝛼 𝐶2 sin 𝛼
D’où ≥ 𝑅1 𝑓 ou ≥ 𝑅2 𝑓
𝑝 𝑝
z 𝑤20
𝐶2 𝐹2⁄
1
1
𝛿 𝑜1
M
y
𝑜2 𝑥2 𝑥1
𝐶1 𝑤10
𝑉𝑀1⁄
2
𝐶2 : opposée à 𝑤2⁄
0
𝛿 : coefficient de roulement
𝑡𝑔𝛼 = 𝑓
On isole (1) et (2) et on effectue que la projection des moments suivant 𝑜𝑥 , on est à la limite de
frottement (𝑇 = 𝑓𝑁)
𝒞1 0 0 𝒞 −𝑁𝛿 − 𝑁𝑓 𝑅1 0
𝐹2
{ 0 } + { ⁄1 cos 𝛼 = 𝑁} Λ { 𝑅 } = { 1} + { } = {0}
Soit : 1 0 0
0 𝐹2⁄ sin 𝛼 = 𝑇 −𝛿 0 0 0
1
On isole (2) :
56
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝒞2 + (𝐹1⁄ Λ 𝑀𝑂2 ) . 𝑥2 = 0
2
𝒞2 0 0 0
{ 0 } + { −𝑁 } Λ { 𝑅1 } = {0} ⇒ 𝒞2 + 𝑁(𝛿 − 𝑅2 𝑓) = 0
0 −𝑁𝑓 −𝛿 0
𝑃 𝒞 𝑤 𝑤 𝑁(𝑅 𝑓−𝛿)
𝜂 = 𝑃𝑢 = 𝒞2 𝑤20 = 𝑤20 𝑁(𝑅2 𝑓+𝛿)
𝑎 1 10 10 1
𝛿
𝑅2 (𝑓− ) 𝑤
𝑅2 𝑓−𝛿⁄𝑅
20
𝜂= ⇒𝜂= 2
𝛿
𝑅1 (𝑓+ ) 𝑤10 𝑓+𝛿⁄𝑅
𝑅1 1
𝑃4 𝑃𝑎 − 𝑃𝑓𝑔 − 𝑃𝛿
𝜂= =
𝑃𝑎 𝑃𝑎
Les pertes par roulement sont général négligeables devant les pertes dûes aux frottements de
glissement.
𝐶2 𝑤2
𝜂=
𝐶2 𝑤2 + 𝑃𝑓𝑔 + 𝑃𝑟
Couple moteur 𝐶𝑚 = 𝐶1 + 𝑁𝛿
Couple récepteur 𝐶𝑟 = 𝐶2 − 𝑁𝛿 − 𝐶𝑔2
𝐶𝑔2 . 𝑤2 Représente la puissance 𝑃𝑓𝑔 , supposons, dans ce cas, que celle-ci es nulle :
𝑃𝑚 = (𝐶1 + 𝑁𝛿)𝑤1
𝑃𝑟 = 𝑃𝑚 − 𝑃𝑟2
𝐶 𝐶 𝐶1 𝑤
Soit : 𝑃𝑟 = 𝑁𝛿(𝑤1 + 𝑤2 ) car 𝑅1 = 𝑅2 soit 𝐶2
= 𝑤2
1 2 1
57
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑅−𝜌2 𝑑𝑟
∫ 𝑑𝑃𝑓𝑔 = ∫ 𝑝𝑓 𝑑𝑙 𝑣𝑔 avec 𝑣𝑔 = 𝑒𝑤2 𝜌 , 𝑑𝑙 =
2 −𝑒 sin 𝛼
𝑝𝑓𝑒𝑤2
𝑃𝑓𝑔 = (𝑎2 + 𝑏2)
2 sin 𝛼(𝜌2 −𝑒)
𝑙 𝐾𝜌2 𝑝𝑓𝑒𝑤2
Si 𝑎 = 𝑏 = 2 ⇒ 𝑃𝑓𝑔𝑚 = 2(𝑅 avec 𝐾 =
1 𝑚𝑖𝑛+𝑅1 𝑚𝑎𝑥) sin 𝛼
𝐾𝜌2 𝐾𝜌2
𝑎=𝑙 𝑃𝑓𝑔𝑙 = 2𝑅 et 𝑎 = 0 𝑃𝑓𝑔0 = 2𝑅
1𝑚𝑖𝑛 1𝑚𝑎𝑥
On a : 𝐶2 = 2𝑝𝑓𝑟(𝜌 − 𝑅)
𝜌2
𝐶1 = 𝑝𝑓 (𝑅12 − 𝜌2 + 4
)
𝑅2 𝑚𝑎𝑥+𝑅2 𝑚𝑖𝑛
𝐶1 𝑤1 𝑤1 𝑟 𝜌2 −( )
2
𝜂=𝐶 avec = 𝜌 soit 𝜂 = 2𝜌2 −𝜌(𝑅
2 𝑤2 𝑤2 𝑚𝑎𝑥 +𝑅𝑚𝑖𝑛 )
𝜂𝑚𝑎𝑥 est obtenu lorsque 𝜌 = 𝑅𝑚𝑖𝑛 , mais dans ce cas, l’effet presseur sera maximal
𝜌2
𝜌2 − (𝑅 2 + 4 )
𝜂=
2𝜌(𝜌 − 𝑅)
𝐶 𝜌2 𝐶
Or 𝜌 = √𝑝𝑓2 + 𝑅 2 + 4
avec un système presseur qui fournit 𝑝𝑓2 = 𝑐𝑡𝑒, le rayon 𝜌 définissant le
point adhérent I en varie qu’avec la valeur R, donc le rendement peut s’exprimer en fonction de
cette seule variable par :
𝜌2
𝐴− 𝐶 𝜌2
𝜂= 4
avec 𝐴 = 𝑝𝑓2 +
2√𝐴+𝑅2 (√𝐴+𝑅2 −𝑅) 4
- Variation de 𝜂 en fonction de R :
58
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜌2
𝐴− 1 𝑙2
Si 𝑅 → 0 𝜂→ 2𝐴
4
<2 ( 4 > 0)
𝜌2
𝐴−
Si 𝑅 → ∞ 𝜂→ 4
∞
Pour lever l’indétermination posons :
1 𝜌2
𝐵 = (𝐴 − )
2 4
𝐵
𝜂= 𝑅2
𝐴 𝐴
1+ − √1 + 2
𝑅2 𝑅
𝐴 1 𝐴 1 𝐴 2
√1 + = 1 + − ( ) +⋯
𝑅2 2 𝑅2 8 𝑅2
𝐵
𝜂=
1 1 𝐴
𝐴 (2 + 8 2 + ⋯ )
𝑅
2𝐵
𝑅→∞⇒𝜂⟶
𝐴
𝜌2
𝐴−
Soit 𝜂 ⟶ 4
< 1 nécessairement
𝐴
- conséquences
Il y’a plusieurs paramètres à vérifier, le plus important est la résistance des matériaux au
niveau du contact.
3 𝑁
𝜎𝑚𝑎𝑥 =
2 𝜋𝑎𝑏
Compte tenue des relations du 3.2 nous avons pour des roues cylindriques :
𝑁 𝐸𝑞
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 0.6√
𝐿 𝜌𝑞
59
Cours : Transmission de puissance mécanique
1 1 1 1
Avec : 𝐸𝑞 ⇒ 𝐸𝑞 = 2 (𝐸 + 𝐸 )
1 2
1 1 1 1
𝜌𝑞 ⇒ = ( ± )
𝜌𝑞 2 𝜌1 𝜌2
𝑃
𝑁=
𝑓. 𝑉
𝑙 1 1 21 1 2𝑟 𝑟
Pour roues cylindriques : 𝜌 = 2 (𝑟 ± 𝑟 ) soit 𝜌𝑞 = 𝑟 +𝑟
𝑞 1 2 1 2
On assimile les cônes tangents suivant une génératrice L aux deux cylindres de rayon 𝜌1 et𝜌2 .
o o
𝜌1
𝑟1
𝑟1
𝜌1
𝑟2
𝑟2 𝜌2
B
𝜌2
60
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜌2
𝑟1
𝑟2
1 1 cos 𝜃1 cos 𝛼 2𝑟 𝑟
𝜌𝑞
= 2( 𝑟1
± 𝑟2
) 𝜌𝑞 = (𝑟 +𝑟 1) sin
2
𝐵
2 1
𝑟1
𝑟2
1 1 1 1
= ( ± ) ⇒ 𝜌𝑞 = 𝑑1 (𝜌2 = ∞)
𝜌𝑞 2 𝑟1 ∞
𝑟1
𝛼1
𝑟2
𝛼2
𝜌1
𝜌2
𝜌1 = 𝑟1
𝑟2
𝜌2 =
sin 𝛼2
2𝑟1 𝑟2
𝜌𝑞 =
𝑟2 + 𝑟1 sin 𝛼2
61
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝛼1
𝑟1
𝜌1 = 𝑟1
𝑟
𝜌2 = sin2𝛼
2
𝛼2
2𝑟1 𝑟2
𝜌𝑞 = 𝑟
2 ±𝑟1 sin 𝛼2
𝜌2
Les calculs auxiliaires peuvent définir des dimensions minimales, ou vérifier le travail des
organes technique choisis dans la conception du système, en particulier :
Il est intéressant d’optimiser la transmission par friction, mais la maîtrise de tous les
paramètres est délicate.
Pour une puissance donnée (P), il faut avoir un effort presseur (ou normal) faible, les
pressions et déformations seront donc plus faibles, les arbres seront moins chargés aussi que
les paliers, donc on encombrement faible.
Augmenter 𝐿 c’est diminuer l augmenter 𝑅𝑚𝑎𝑥 et 𝑅𝑚𝑖𝑛 (pour diminuer le matériau avec E grand)
Les valeurs pratiques du rendement pour la transmission à friction varient de 0.80 à 0.94.
62
Cours : Transmission de puissance mécanique
Ce schéma pourra subir des modifications lors du déroulement des calculs mécaniques.
Le système de transmission par friction, comporte cinq sous-embles d’organes techniques qui
doivent satisfaire aux fonctions suivantes :
Les solutions techniques retenues pour chacune de ces fonctions tiennent compte de
conditions internes et externes qui sont général :
De nombreux schémas peuvent être établis compte tenue des possibilités de combiner les
couples de surfaces axoîdes et/ou pseudo-axoîdes
1 2 3
6
4 5
63
Cours : Transmission de puissance mécanique
8 9
1
Il est intéressant de remarquer que le fonctionnement des schémas 8 et 9 est analogue à celui des
trains épicycloïdaux.
Ces schémas sera sont pas toutes les réalisations possibles, il existe d’autres dispositions
possibles.
La variation continue de la vitesse impose une fonction de mouvement relatif des éléments en
contact, engendrent une géométrie variable et cela pendant la marche.
Les surfaces pseudo-axoîdes permettent ce mouvement relatif, et selon leurs formes, ils
définissent le type de mouvement à réaliser :
- blocage par éléments (le verrouillage ne convient pas, la manœuvre étant continue)
- irréversibilité de mouvement de manœuvre (nécessité d’un calcul de mécanique appliquée)
En général, pour des commodités de réglage, on évite le blocage pour adopter des systèmes
présentant des conditions d’irréversibilité :
64
Cours : Transmission de puissance mécanique
Par ailleurs, il est fait état d’une liaison entre C 2 et P permettant d’obtenir un rapport de vitesses
rigoureusement constant même si le coupe résistant C 2 varie.
P k 2 C 2 et donc dP k 1dC 2
La recherche de la valeur initiale de réglage de P soit P0 doit satisfaire aux conditions donnant le
meilleur rendement, donc avoir P0 très faible pour réduire la puissance absorbée par le roulement
et aussi avoir P0 permettant de fonctionner en un point I (non glissement) définit par le rayon
donnant la puissance de glissement minimum.
Toutes ces conditions sont difficiles à maîtriser simultanément. En général c’est le facteur durée de
vie qui est pris en considération, donc l’usure et le produit pression-glissement (contact lubrifié ou
non)
Le réglage de P0 sera directement lié au mode de contact choisi, et à la forme des surfaces
utilisées. Ce n’est qu’après un bilan énergétique, que le choix de la valeur P0 pourra être fait
compte tenu des critères de construction du variateur.
65
Cours : Transmission de puissance mécanique
De la relation dP k 1dC 2 et de l’élasticité des matériaux, on déduit que le système presseur doit
permettre de lier des déformations linéaires à des déformations de torsion.
dP Déformation de compression : dl
dC 2 Déformation de torsion : do
- ressort hélicoïdal
- empilage élastique (rondelles)
- les pièces mêmes (élasticité)
La transformation dl k 2 do peut utiliser différents systèmes :
- Rampe hélicoïdale
- rampes inclinées et billes
- système vis-écrou
Schémas possibles
66
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑤𝑅
Pression compensée
Pression directe
par ressort Bills + rampes
Ces solutions réalisent l’auto-réglage de P0 , soit par pression directe (élasticité des pièces) ou par
pression compensée (éléments élastiques : ressorts). Dans ce cas, un calcul de mécanique
appliquée est nécessaire ( d du fil, D enroulement, nombre de spires, etc.…)
N Ei 2 .L. i
M max 0.59 soit N H
L li 0.35E i
L’intérêt de la transmission par friction est de convertir un couple, donc c’est l’action tangentielle
qui est essentielle, soit, en considérant f s le coefficient de frottement statique (ou adhérence
limitée)
67
Cours : Transmission de puissance mécanique
H2 . f s .L. i .
T N. f s
0.35Ei .
Le modèle théorique de calcul ne fait pas intervenir les paramètres fonctionnels à savoir :
𝑃 𝜎 2 .𝑓
𝐻 𝑠
Donc : 𝑉
= 0.35𝐸 𝑏. 𝜌𝑖 . 𝐾𝑣 . 𝐾𝑠 . 𝐾𝐻𝐿 . 𝐾𝑎
𝑖
D’où l’on calcule 𝜎𝐻 que l’on compare avec les valeurs administrables des matériaux
- la puissance à transmettre
- la gamme des vitesses désirées
- les machines motrices et réceptrices
- la durée de vie en heure de service
- la position relative des machines à relier
- l’encombrement maximal souhaité.
- L’étude cinématique à partir de la position des axes moteur et récepteur permet de définir un
schéma technologique sur lequel on traduit :
68
Cours : Transmission de puissance mécanique
- on écrit ces relations à partir d’une variable fondamentale : d représente le diamètre actif de la
plus petite roue de friction, lorsqu’on connaît d toutes les autres dimensions en découlent.
- Le problème du projet consiste donc à faire un choix de couple de matériaux déterminer d en
vérifiant les conditions technologiques.
- La relation précédente devient pour un couple de roues de friction :
2Ρ 𝜎𝐻2 . 𝑓𝑠
= 𝑏. 𝜌𝑖 . 𝐾𝑣 . 𝐾𝑠 . 𝐾𝐻𝐿 . 𝐾𝑎
𝜔𝑑 0.35𝐸𝑖
Cette relation s’écrit sur l’une ou l’autre des roues. Choisissons le roue 1, les variables s’y
rapportant sont :
𝑏1 = Ψ. 𝑑1
𝜌𝑖 = 𝑘𝜌 . 𝑑1
D’où
2Ρ 𝜎𝐻2 . 𝑓𝑠
= Ψ𝑘𝜌 𝐾𝑣 𝐾𝐻𝐿 𝐾𝑠 𝐾𝑎 𝑑13
𝜔1 0.35𝐸𝑖
𝜎𝐻2 . 𝑓𝑠
2𝑒1 = 𝑞 Ψ𝑘𝜌 𝐾𝑣 𝐾𝐻𝐿 𝐾𝑠 𝐾𝑎 𝑑13
0.35𝐸𝑖
69
Cours : Transmission de puissance mécanique
- valeur élevée du module d’élasticité pour éviter les pertes par hystérésis dans le mécanisme
de roulement.
- Couple de frottement élevé pour augmenter le couple avec un effort normal faible et une
charge sur les arbres et les paliers diminuée.
Pour un étage de roues de friction simple, on admet généralement pour diminuer les
pertes, l’usure et les effets d’inertie au démarrage, des gammes de rapports maximaux
de :
3 à 4 en multiplication de vitesse
5 à 10 en réduction de vitesse
La vitesse linéaire limite admise ne dépasse jamais 25𝑚/𝑠 ≥ 𝑉𝑚𝑎𝑥 et les valeurs
courantes sont : 8 ≤ 𝑉 < 12 𝑚/𝑠
Le coefficient de vitesse k v introduit par l’expérience et les essais est exprimé par :
𝑘
𝑘𝑣 =
𝑘 + √𝑣
70
Cours : Transmission de puissance mécanique
La durée de vie est liée à la fatigue donc au nombre de cycles que peut supporter le matériau sans
apparition de phénomènes de dégradation superficielle.
Le nombre de cycles 𝑁𝑐 = 𝑁𝑡⁄ . 𝑞. 60. 𝐷ℎ
𝑚𝑖𝑛
q : nombre de contact
Est à comparer avec 𝑁0 , le nombre de cycles de référence de l’essai de base des matériaux,
soit :
La valeur de référence des contraintes admissibles étant déterminée par des essais statiques de
dureté, il n’y a pas superposition de deux états :
On corrige le calcul par le coefficient 𝑘𝑎 pour les matériaux dont 𝜎𝐻0 𝑚𝑎𝑥 est basé sur des essais
de dureté : 0.5. < 𝑘𝑎 < 1
Pour les matériaux essayés en laboratoire sous charges réelles dynamiques (bancs d’essais de
friction) on adopte 𝑘𝑎 = 1, c’est le cas de tous les matériaux non métalliques
𝑙2
𝐴−
𝜂= 𝐴
4
avec 𝑙 = 𝑏 = Ψ𝑑
Ψ2 𝑑2
𝐴− 4
⇒𝜂=
𝐴
71
Cours : Transmission de puissance mécanique
2𝑒(𝑅1 −𝜌1 )
1−𝑏+ 𝑒 Ψ𝑑 𝛿 sin 2𝑑
𝜂= 𝑘
(1+𝑏) (1+𝑎)
avec 𝑎 = > 0, 𝑏 = >0
𝜌1 2𝑓𝑠 𝑘
𝑐1 sin ∝
𝑘=
𝑓𝑠 . 𝑝
Ces rendement varient avec le facteur d’efficacité Ψ, ainsi lorsque Ψ = 0 qui traduit le contact
ponctuel, on obtient 𝜂 = 1 (roulement négligé).
Les transmissions à friction fonctionnant à sec ne résistant que très rarement à un examen
thermomécanique. Cependant un contrôle des températures atteintes pour prévenir d’une dégradation
fortuite réduisant la durée de vie du mécanisme.
Pour des transmissions lubrifiées, cet examen permettra de contrôler la bonne adaptation du
lubrifiant aux conditions de fonctionnement.
2𝑞 √𝑡
𝑇𝑒 =
√𝜋√𝜆. 𝑐. 𝑑
D’autre part, chaque matériau … proportionnellement à son facteur √𝜆𝑐𝑑 lorsqu’il passe sur la
zone du contact glissant.
𝑉2
𝜌
La déformation du contact est : 2𝑎 = 3.04√𝑝. 𝐸𝑖 2a
𝑖
𝑉1
2𝑎 2𝑎
Le temps de passage d’une roue 1 est 𝑡1 = 𝑣1
, et la roue 2 𝑡2 = 𝑣2
si on admet que la
température éclair est la même sur les deux corps :
72
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑞 √𝜆1 𝑒1 𝑑1 √𝑉1 𝑘
𝑞1 + 𝑞2 = 𝑞 et 𝑞1 = = 𝑘1
2 √𝜆2 𝑒2 𝑑2 √𝑉2 2
2𝑞√2𝑎
Et alors : 𝑇𝑒 = (𝑘
1 +𝑘2 )√𝜋
Relation dans laquelle 2𝑎 est calculable facilement. Il faut déterminer 𝑞 , qui est le flux de
chaleur dégagé par le glissement, ce qui n’est obtenu que dans les axoîdes qui patinent ou les
pseudo-axoîdes pour tout point autre que le point I.
𝑞̇ = 𝑝 = 𝑝. 𝑓𝑑 . 𝑉𝑔 (𝑀)
On considère le mécanisme complet comme source émettrice de chaleur à travers la paroi du bâti
dont la surface totale d’échange avec l’extérieur est S et on applique la relation du transfert par
conduction :
𝑏 = Ψ𝑑
𝑇𝑒
I
𝑉𝑔 (𝑀)
𝜆
𝑄 = . 𝑠. (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 )
𝑒
73
Cours : Transmission de puissance mécanique
On admet généralement 𝑇𝑓 pour l’appareil : 70° à 85° C à fin d’éviter de modifier les propriétés des
lubrifiants, la température maximale des matériaux au contact étant alors 𝑇𝑠 = 𝑇𝑓 + 𝑇𝑒 qui doit
rester inférieure aux valeurs admissibles pour ces matériaux.
Moteur récepteur
Moteur électrique courant continu
Moteur électrique courant alternatif Génératrice électrique
1 (4 pôles) Turbo compresseur-ventilateur
Turbine à gaz, hydraulique Turbo soufflante
Récepteur
1 2 3 4 5
1 1 0.89 0.8 0.72 0.62
2 0.89 0.8 0.72 0.62 0.55
moteur
3 0.8 0.72 0.62 0.55 0.5
4 0.72 0.62 0.55 0.5 0.45
5 0.62 0.55 0.5 0.45 0.4
2544𝑞𝑃
𝑡2 − 𝑡1 =
𝐶𝐴𝑑
74
Cours : Transmission de puissance mécanique
P= Puissance à dissiper en ℎ𝑝
C= coefficient de dissipation
𝑡2 − 𝑡1 = différence de température en °F
100 5.2
200 6.5
300 7.2
400 7.8
Les valeurs pratiques du rendement pour la transmission à friction variant de 0.80 à 0.94
R : solide de référence
𝑉0́ (𝑆⁄𝑅)
M (R)
𝑟(𝑆⁄𝑅 )
𝑜 y
o
(S)
x
Le repère (o, x, y, z) est lié à (R)
75
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑥: 𝜔(𝑆/𝑅)
𝑦: 𝜔(𝑆/𝑅)
𝑥: 𝑢(𝑆/𝑅)
𝑦: 𝑣(𝑆/𝑅)
𝑧: 𝑤(𝑆/𝑅)
z
Liaison pivot 1 0
degré de liberté 𝑤12
𝐽1 0
𝑟(1⁄2)
x 𝑜 𝑇𝑣1⁄
y 2 0
𝐽2
𝑜 0
En ce qui concerne les translations dans le cas d’1 liaison pivot, si les vibrations sont supérieurs
aux jeux, il y a choc, mais pas de d° de liberté.
76
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑣
𝑢
1 3
𝑦
O 𝛼 𝑤10
𝑢Λ𝑣 = 𝑟
𝑤20
1 et 2 fourches
𝑘
3 croisillons
6 Bâti
1ER type :
1-3
Rotoîdes
2-3
1 − 0 ⟶ Rotoîdes
77
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑢: 𝜔2́
𝑣: 𝜔2́
𝑇𝑣21 𝑟: 0
𝑢: 0
𝑣: 0
𝑟: 0
2eme type:
1-3: P.G
2-3: P.G
2-0: P.G
1-0: Rotoîde
𝜔21
𝜔21
𝑇𝑣21 0
𝜔21
𝑣21
78
Cours : Transmission de puissance mécanique
Exemple pratique:
𝐽2
𝐽1
1
3 𝐽2 > 𝐽1
A 0
𝑂𝐴 = 𝜆
Ψ
2 𝑂𝐵 = 𝑟
𝐴𝐵 = 𝑙
B
Ψ<0
o
3
79
Cours : Transmission de puissance mécanique
2
0 0
0 0 B
𝑇𝑣1/0 0 𝑇3/2 𝜔́ 21
3
𝑧 o
𝑢10 0 Y
0 0
A 0 B 0
x
0 0
0 0
𝑇𝑣2/1 𝜔́ 21 𝑇0/3 𝜔́ 03
0 0
0 0
A 0 0 0
𝑙 cos(−Ψ) 𝑙 cos Ψ
𝐴𝐵 |−𝑙 sin(−Ψ) = | 𝑙 sin Ψ
0 0
Donc
80
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜔́ 32
𝑇𝑣32 𝑙 sin Ψ 𝜔́ 32
−𝑙 cos Ψ 𝜔́ 32
𝜆
𝐴0 = |0
0
𝜆 0 0
𝑉𝐴(0/3) = 0 + |0 Λ | 0 = |−𝜆 𝜔́ 03
0 𝜔́ 03 0
0
0
| 𝜔́
𝑇𝑣03 03
| 0
−𝜆 𝜔́ 03
0
𝑥: 0 = 0
𝑦: 0 = 0
𝑧: 𝜔́ 21 + 𝜔́ 32 + 𝜔́ 03 = 0
Paramètre d’entrée
𝑥: 𝑢10 + 𝑙 sin Ψ 𝜔́ 32 = 0
𝑦: 𝑙 cos Ψ 𝜔́ 32 + 𝜆 𝜔
́ 03 = 0
𝑧: 0 = 0 paramètre de sortie
𝜆 = 𝑙 cos Ψ + 𝑟 cos 𝜃
−𝑢10
𝜔́ 32 =
𝑙 sin Ψ
𝑙 cos Ψ
𝜔03 = −𝜔́ 32 −
𝜆
81
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜔́ 21 = −𝜔́ 32 − 𝜔
́ 03
Solution:
Les rotations et les translations sont interdites par les chaines cinématique mais en réalité il
existe des erreurs de fabrication
1
1⁄ 𝜔 𝑇𝑣2/1 𝜔21
0 10
A
0 𝜔21
0 𝜔́ 21
2
𝑢10 u 0
0 v 0
A 0 A 𝑊21
82
Cours : Transmission de puissance mécanique
Solution retenue :
83
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝜔24 0
𝜔́ 24 0
0 0
0 0
0 𝑤41
𝜔10 + 𝜔24 = 0
𝜔24 = 0
𝜔́ 24 + 𝜔́ 32 + 𝜔́ 03 = 0
𝑤41 = 0
Réalisation pratique
l
D d
𝑱𝟏
𝑱𝟐 1
84
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝐽1
𝜶 𝑡𝑔𝛼 =
𝑙
𝑱𝟏
0 0 0 0
0=0
𝜔
{ 10 + 𝜔 31 + 𝜔23 + 𝜔02 = 0
𝜔10 + 𝜔31 − 𝜔23 − 𝜔02 = 0
85
Cours : Transmission de puissance mécanique
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
86
Cours : Transmission de puissance mécanique
87
Cours : Transmission de puissance mécanique
88
Cours : Transmission de puissance mécanique
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Cours : Transmission de puissance mécanique
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Cours : Transmission de puissance mécanique
91
Cours : Transmission de puissance mécanique
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Cours : Transmission de puissance mécanique
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Cours : Transmission de puissance mécanique
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Cours : Transmission de puissance mécanique
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Cours : Transmission de puissance mécanique
96
Cours : Transmission de puissance mécanique
97
Cours : Transmission de puissance mécanique
98
Cours : Transmission de puissance mécanique
99
Cours : Transmission de puissance mécanique
Chapitre 5
1) Généralités
Avantage :
Caractéristiques :
100
Cours : Transmission de puissance mécanique
Couche de protection
b
𝑒𝑐 Couche de
renfort
Couche de frottement
Divers catégories de courroies
Éliminent le glissement
3) Courroies trapézoïdales : les plus utilisés, elles sont faites en caoutchouc autour
d’un noyau de traction, elles peuvent fonctionner dans des conditions de
fonctionnement difficiles (moteur automobile). Le noyau de traction est composé
de rangée de fils, fibres (câbles).
Elles ont les caractéristiques suivantes :
101
Cours : Transmission de puissance mécanique
2) Etude élémentaire
Hypothèse :
𝑤2 𝑤 𝑅
𝑉𝑀 = 𝑤1 𝑅1 = 𝑤2 𝑅2 = 𝑤1 = 𝑅1 (1)
𝑤1 2 2
𝐶𝑚 = 𝑅1 (𝑇2 − 𝑇1 )
𝐶𝑚 𝑅
= 𝑅1 (2)
𝐶𝑟 2
𝐶𝑟 = 𝑅2 (𝑇2 − 𝑇1 )
𝐶𝑚 𝑤
(1) et (2) = 𝑤1 𝑃𝑐 = 𝑃𝑠 = 1 (𝑃𝑐 = 𝐶𝑚 𝑤1 , 𝑃𝑠 = 𝐶𝑟 𝑤2 )
𝐶𝑟 2
Tension de pose :
- Entraxe variable
𝑇0
- Galet tendeur
102
Cours : Transmission de puissance mécanique
Relation entre 𝐓𝟏 , 𝐓𝟐 , 𝐓𝟎
Hypothèse :
𝑇0 ↘ 𝑇1
𝑇0 ↗ 𝑇2
Loi de Hooke :
𝐹 ∆𝐿 𝑇0 −𝑇1 ∆𝐿1
𝜎= =𝐸 : brin mou =𝐸
𝑠 𝐿 𝑠 𝐿
𝑇2 −𝑇0 ∆𝐿2
Brin tendu =𝐸
𝑠 𝐿
∆𝐿1 = ∆𝐿2 𝑇1 + 𝑇2
𝑇0 =
2
Hypothèse :
103
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑁𝑛
𝐹
𝑡
𝑓𝑁𝑡
𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝑇− 𝑇+
2 2
𝑑𝜑
Bilan de forces :
Poulie/courroie : 𝐹𝑃⁄ = 𝑑𝑁 − 𝑑𝑇
𝐶
= 𝑝𝑟𝑑𝜑𝑛 − 𝑓𝑝𝑟𝑑𝜑𝑡
Tension 𝑇
Efforts d’inertie : 𝑑𝑤 = 𝑘𝑤 2 𝑑𝑚 𝑛
𝑑𝑇 𝑑𝜑
Projection /𝑡 : 2 cos − 𝑓𝑝𝑟𝑑𝜑 = 0 (2)
2 2
𝑑𝑚 𝑑𝑚
On pose : 𝜌 = = 𝑟𝑑𝜑 → 𝑑𝑚 = 𝜌𝑟𝑑𝜑 (𝜌= masse lineique)
𝑑𝑠
1) 𝑝𝑟𝑑𝜑 + 𝜌𝑟 2 𝑤 2 𝑑𝜑 − 𝑇𝑑𝜑 = 0
𝑝𝑟 + 𝜌𝑟 2 𝑤 2 − 𝑇 = 0
2) dT = fprdφ
𝑑𝑇
𝑑𝑇 = 𝑓(𝑇 − 𝜌𝑣 2 )𝑑𝜑 → = 𝑓𝑑𝜑
𝑇−𝜌𝑣 2
104
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑇2 − 𝜌𝑣 2
= 𝑒 𝑓𝜑
𝑇1 − 𝜌𝑣 2
𝑇2 − 𝜌𝑣 2 = (𝑇1 − 𝜌𝑣 2 )𝑒 𝑓𝜑
2𝑇0
𝑒 𝑓𝜑 +1 2(𝑇0 −𝜌𝑣 2 )
𝑒 𝑓𝜑 − 1
= 𝐶𝑚𝑎𝑥 = 2𝑟(𝑇0 − 𝜌𝑣 2 )
𝑒 𝑓𝜑 −1 𝐶𝑚𝑎𝑥 /𝑟 𝑒 𝑓𝜑 + 1
Puissance maximum :
𝑝
𝑃 = (𝑇2 − 𝑇1 )𝑉 = 𝑇2 − 𝑇1 = (𝑇2 − 𝜌𝑣 2 ) − (𝑇1 − 𝜌𝑣 2 )
𝑣
𝑇 −𝜌𝑣 2
Avec 𝑇2 −𝜌𝑣2 = 𝑒 𝑓𝜑
1
𝑒 𝑓𝜑 − 1
𝑃 = 𝑣(𝑇2 − 𝜌𝑣 2 )
𝑃 = 𝑣(𝑇2 − 𝜌𝑣 2 )(1 − 𝑒 −𝑓𝜑 ) 𝑒 𝑓𝜑
𝑇
𝑣𝜌 = √ 𝜌2 Décollage de la courroie : non adhérence, force d’inertie.
105
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑑𝑝 𝑒 𝑓𝜑 −1
=0 → ( ) [(𝑇2 − 𝜌𝑣 2 ) + 𝑣(−2𝜌𝑣)] = 0
𝑑𝑣 𝑒 𝑓𝜑
→ 𝑇2 − 𝜌𝑣 2 − 2𝜌𝑣 2 = 0
→ 𝑇2 − 3𝜌𝑣 2 = 0
𝑇2 √3
𝑉𝑒 = √ = 𝑉
3𝜌 3 𝜌
V
0 𝑉𝑒 𝑉𝜌
𝑝𝑒 𝑓𝜑
On a : 𝑣 𝑇2 = 𝑒 𝑓𝜑−1 + 𝜌𝑣 3
𝑑𝑇2 −𝑝𝑒 𝑓𝜑 𝑃 𝑒 𝑓𝜑
= 𝑉 2 (𝑒 𝑓𝜑−1) + 2𝜌𝑣 = 0 → 𝑉𝑇 = 3√2𝜌
𝑑𝑣 𝑒 𝑓𝜑 −1
Soit
𝑝 𝑒 𝑓𝜑
𝑉𝑇 = 3√
2𝜌(𝑒 𝑓𝜑 − 1)
106
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑇2
P=cte
𝜌𝑣 2
𝑇2 mini
2/v
V
Hypothèse :
Zone de glissement
𝑉1 𝑑𝑠1 𝑇1
Motrice (m)
Réceptrice (r)
𝑤 𝑤 𝑉 𝑅𝑚 𝑅𝑚 𝑉1
𝑖 = 𝑤2 = 𝑤 𝑟 = 𝑅1
1 𝑚 𝑟 𝑉2 𝑅𝑟 𝑉2
𝑑𝑠2
𝑉2 = → 𝑑𝑠2 = 𝑉2 𝑑𝑡
𝑑𝑡
𝑇 ∆𝐿 𝐹
Or 𝑑𝑠2 = 𝑑𝑠0 + 𝑆𝐸2 𝑑𝑠0 (𝐸 𝐿
= 𝑆
= 𝜎)
107
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑇2
𝑉2 𝑑𝑡 = 𝑑𝑠0 (1 + )
𝑆𝐸
𝑇1
𝑉1 𝑑𝑡 = 𝑑𝑠0 (1 + )
𝑆𝐸
𝑇1 + 𝑇2
= 𝑇0
2
𝑒 𝑓𝛼 − 1
(𝑇1 + 𝑇2 )𝑚𝑎𝑥 = 2(𝑇0 − 𝜌𝑉 2 )
𝑒 𝑓𝛼 + 1
4) Contraintes induites
𝑇2
𝜎𝑡 = (En MPa)
𝑆
Où S est l’aire de la section de la courroie.
Pour une courroie plate multicouches de largeur b et d’épaisseur e (𝑒 = 𝑛𝑒𝑐 , n étant le
nombre de couches, et 𝑒𝑐 l’épaisseur d’une couche),
On obtient :
𝑇2
𝜎𝑡 =
𝑏𝑛𝑒𝑐
𝑇𝑐
𝜎𝑐 =
𝑆
- Contrainte due à la flexion de la courroie
108
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑒
𝜎𝑓 = 𝐸𝑡
𝑑1
- Courroies totale
𝜎 = 𝜎𝑡 + 𝜎𝑐 + 𝜎𝑓
𝜎 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
Nature de la charge
Présence de vibrations (chocs)
Température atmosphérique, taux d’humidité, propreté, etc.….
6) Courroies trapézoïdales
109
Cours : Transmission de puissance mécanique
𝑑𝑁 𝑑𝑁 𝑑𝑄
𝑑𝑁
22 dN 𝑑𝜙
𝑓𝑑𝑁 𝑇 + 𝑑𝑇 𝑇 𝜙/2
𝑑𝑝
𝜙/2
𝜙
𝑑𝜑 𝑑𝑁
(c)
(a) (b)
𝑑𝑇 𝑓
(1), (2) et (3) 𝑇
= 𝜙 𝑑𝜑 = 𝑓𝑒 𝑑𝜑
sin
2
𝑓
𝑓𝑒 =
𝜙
sin
2
𝑇1
Equation: = 𝑒 𝑓𝑒 𝜑
𝑇2
𝑇1 − 𝑇𝑐
= 𝑒 𝑓𝑒 𝜑
𝑇2 − 𝑇𝑐
110
Cours : Transmission de puissance mécanique
111