1. Introduction à l’assainissement
2. Evaluation des débits des eaux usées urbaines
3. Détermination des débits d’eaux pluviales
4. Dimensionnement des conduites d’assainissement
5. Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
• Déversoirs d'orage
INTRODUCTION
Objectif de l’assainissement
Ce schéma est cependant trop simpliste et ne rend pas compte des phénomènes
dus aux pertes et aux rajouts d'eaux parasites. (Il est bien entendu que la totalité
des consommateurs est supposée raccordée au réseau d'assainissement).
Présentation du réseau d’assainissement urbain:
Les pertes sont dues à des causes prévisibles (eau destinée à des industries
disposant d'un rejet direct) et à des causes plus complexes à maîtriser :
o Lavage des installations filtrantes, fuites des réservoirs et de canalisation,
o Consommations particulières (arrosage, lavage de véhicule, ...).
c. Système pseudo-séparatif:
X Avantages Inconvénients
Séparatif - diminuer le diamètre moyen du réseau - deux réseaux différents
de collecte des eaux usées. à gérer.
- garantir une meilleure exploitation de la - risque d'erreurs lors du
STEP. raccordement des
- limiter certains coûts d'exploitation branchements
(relevage des effluents). ultérieurs.
N.B:
Dans le cas des réseaux unitaires, la conséquence des fortes pluies est
considérable. Le diamètre des canalisations est calculé sur la base du débit
maximal à évacuer, c’est-à-dire du débit pluvial. Par temps sec, ce diamètre important
conduit à ralentir l’écoulement favorisant les dépôts dans les canalisations.
Déversoir d’orage
1) Données naturelles
2) Caractéristiques de l’agglomeration
3) Contraintes liées à l’assainissement
• Données naturelles:
• pluviométrie
• Topographie
• Hydrographie
• Géologie
Facteurs influents sur la conception d’un projet
d’assainissement
Caractéristiques de l’agglomération:
Importance et nature
Mode d’occupation du sol
Réseau existant
Développement futur de l’agglomeration
1) Le schéma perpendiculaire
2) Schéma d’équipement par déplacement latéral
3) Schéma d’équipement à collecteur transversal ou
oblique
4) Schéma par zones étagées ou schéma par
interception
5) le schéma type « centre collecteur unique » et le
schéma type radial
1)
Le schéma perpendiculaire :
Il est également appelé schéma à collecteur latéral. Ses eaux sont recueillies
dans un collecteur parallèle au cours d'eau. Il permet de reporter l'effluent
à l'aval de l'agglomération. Son désavantage principal est qu'il nécessite
souvent des relèvements.
Schéma d’équipement à collecteur transversal ou
oblique :
Le ou les collecteurs orientés par rapport à la pente topographique et
à la direction de l’écoulement de la rivière comporte des égouts
ramifiés ; ces derniers reportent par gravité le débouché du réseau plus
loin à l’aval que dans le schéma précédent.
Schéma par zones étagées ou schéma par interception :
• Débit de pointe horaire de temps sec : débit horaire maxi reçu par la station
Qp = Qm* Cp
𝟐,𝟓
• 𝑪𝑷 = 𝟏, 𝟓 + si Qm ≥ 2,8 L/s
𝑺𝒎
Qj
Q16 =
𝟏𝟔
Détermination des débits d’eaux pluviales
Soit un bassin versant non urbanisé qui évacue ses eaux des pluie vers un réseau
d'assainissement d'un quartier urbanisé, la longueur 𝑳𝑩𝑪 , de la conduite et de 200
ml. Quel est le temps de concentration d'une goutte d'eau qui circule du point A au
point C?
𝒄𝒐𝒕𝒆 𝑨 −𝒄𝒐𝒕𝒆 𝑩
• 𝑰𝑷 = = 0,05m/m avec 𝑳𝑨𝑩 = 60 ml
𝑳𝑨𝑩
• V = vitesse d’écoulement dans le réseau = 1m/s
Exemple de calcul du temps de concentration :
𝟔𝟎 𝟐𝟎𝟎
𝒕𝑪 = +
𝟏𝟏 𝟎, 𝟎𝟓 𝟔𝟎
0,3.t
Surfaces perméables : C = 20 + t
Zone C
Habitat continu à RDC 0.50
Immeuble 0.60
Villas 0.30
Industrielle 0.40
Voirie 0.80
Ecoles 0.50
Administrative 0.50
Commerce 0.60
Souk 0.25
Sport 0.15
Jardin 0.05
Méthode rationnelle
Supposons que l'averse dure 1 mn, que son intensité soit I et que dans
chaque zone de superficie Aj délimitée par deux isochrones voisines, le
coefficient de ruissellement Cj reste constant.
Le débit 𝒒𝟏 au bout d’1 mn est 𝑪𝟏 . 𝑰. 𝑨𝟏
Le débit 𝒒𝟐 au bout de 1 à 2 mn est 𝑪𝟐 . 𝑰. 𝑨𝟐
Le débit 𝒒𝒏 de n-1 à n mn est 𝑪𝒏 . 𝑰. 𝑨𝒏
Si l'averse dure 2 mn avec la même intensité I, on ajoute à l’hydrogramme
élémentaire un hydrogramme identique décalé de 1mn.
𝑸𝟏 = 𝒒𝟏 + 𝒒𝟐 + …… + 𝒒𝒏
Q = σ𝑛𝑗=1 𝑪𝒋 . 𝑰. 𝑨𝒋
Pour un bassin de superficie A et de coefficient de ruissellement C et recevant
une pluie d'intensité I, le débit Q est : Q = C.I.A
L'intensité de précipitation I (en mm/h) est déterminée à partir des courbes
𝑯
intensité - durée - fréquence pour une durée égale au temps de concentration I =
𝒕𝑪
Avec
H: hauteur totale maximum de précipitation relevée pendant une durée égale au temps de
concentration.
𝒕𝑪 : temps de concentration.
𝑨
Le temps de concentration peut être calculé par la formule de Ventura : 𝒕𝑪 =
𝑰𝒑
où
𝑰𝑷 : pente moyenne du Thalweg principal (m/m)
m : coefficient qui varie suivant les caractéristiques physiques du bassin, on prend m = 0,1272
Méthode rationnelle
Cette méthode soulève des critiques dont les principales sont les suivantes :
• La décomposition du bassin en aires isochrones ne peut se faire de façon
précise.
• On suppose Cj constant, ce qui est peu vraisemblable
• On ne tient pas compte du stockage de ruissellement sur le bassin, qui
a pour effet d’étendre la durée de base de l ’ hydrogramme
élémentaire et corrélativement, de réduire le débit de pointe : tout se
passe dans l’application de la méthode, comme si l’apport de
ruissellement provenant d’un point donné s’écoulait à l’exutoire en un
temps égal à la durée de l’averse qui le produit, ce qui n’est pas exact.
La méthode rationnelle
Q = C. i . A
Avec :
Q : débit en m3/s
T : période de retour (années)
I : pente moyenne du bassin versant (m/m)
C : coefficient de ruissellement du BV
A : superficie du BV en hectares
m : coefficient correcteur d’allongement du BV
k, u, v, w : sont des coefficients calculés en fonction des
coefficients de Montana a et b
Assemblage de bassins versants
Limites de la méthode de Caquot :
Avec :
V (m/s) : vitesse de l’effluent
K : coefficient de rugosité
R (m) : rayon hydraulique défini comme le rapport de la
section d’écoulement au périmètre mouillé
I (m/m) : pente de la canalisation
S (m2) : section d’écoulement
Q (m3/s) : débit volumique de l’effluent
Condition d’auto-curage
En système séparatif:
a) à plein section ou à demi-section, la vitesse doit être de 0,7
m/s ou à l’extrême rigueur 0,50 m/s.
b) Pour un remplissage égal aux 2/10 de diamètre: la vitesse V
doit être au moins de 0,3 m/s.
c) Le remplissage de la conduite au moins égal aux 2/10 de
diamètre doit être assuré pour le débit moyen actuel.
Condition d’auto-curage
En système unitaire:
Pour une période de retour décennale:
a=2,379; b= -0,33
Q=0,417.I0,15 𝐶 1,105 . 𝐴0,865