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La fertilité physique :
Essayez d’avoir un sol bien aéré. Les racines d’aubergine peuvent croître sur plus de 30 ou 40
cm dans un tel sol. Vous imaginez les ressources en eau, en minéraux qu’elles pourront
explorer sur un tel périmètre. Alors trois conseils majeurs pour développer votre fertilité
physique, maintenez votre sol humide, maintenez votre sol aéré et jouez avec les
amendements.
Pour l’humidité, la pluie fera parfois son travail. Si elle manque il faudra arroser, environ 2 à 3
litres par jour / m² en période de croissance des plants et plus encore en période de
fructification avec 4 à 6 litres par jour / m² selon les régions. Ce besoin n’est pas à amener au
jour le jour. On peut simplement faire un gros arrosage hebdomadaire. Néanmoins les racines
des plants d’aubergines sont un peu moins vigoureuses et moins longues que des racines de
plants de tomates par exemple. Il sera bon de ne pas trop espacer ses arrosages. Tous les 3 ou
4 jours sur sol paillé est déjà une très bonne fréquence.
Un paillage va réduire le
phénomène d’évaporation au sol.
Rien de pire qu’un sol à nu en plein
été, surtout dans les régions les plus
chaudes. La moindre pluie ou le
moindre arrosage sera réduit à
néant en quelques heures. On
estime d’ailleurs que jusqu’à 90%
d’un arrosage ou d’une pluie peut
disparaître par évaporation lors
d’une journée de plein été avec un léger vent et un sol à nu. Au contraire, avec un fort paillage,
ce phénomène tombe à 10% et ce sont les racines des plants, la vie du sol, qui profite des 90
autre pourcents. Ainsi, plutôt que de devoir arroser 60 litres par semaine, 10 ou 20 litres
suffiront, parfois moins si la météo stagne sous les 25°.
Reste l’aération du sol. Celle-ci est la résultante de deux phénomènes majeurs au potager, le
travail mécanique ou le travail de la vie du sol. C’est à chaque jardinier de jauger quelle option
il privilégiera selon son sol, sa philosophie, ses finalités. Un coup de grelinette avant la culture
est à mon sens souvent utile quand la vie du sol n’est pas optimale, quand la texture du sol
elle aussi n’est pas optimale (manque de sable notamment). Même des jardiniers, nombreux,
passent un coup de motoculteur une fois par an au printemps pour bien aérer et mélanger
matière organique et minérale. Quand je vois leur sol grouillant de vie, je me dis que cette
machine ne fait peut-être pas tant de mal qu’on peut le lire parfois. C’est incomparable avec
un labour de plein champ qui lui retourne le sol, ses différentes strates sur plus de 40 ou 60
cm parfois. Non là on parle juste d’aérer le sol sur les 10 ou 20 premiers centimètres.
La fertilité chimique :
Les aubergines font partie de la famille des solanacées avec des besoins assez exigeants en
minéraux mais assez équilibrés. Les fameux besoins en azote, phosphore, potassium sont
autour de 20.10.25, assez similaires à ceux de la tomate. Autrement dit, 20g d’azote par m²,
10g de phosphore et 25 grammes de potassium. Cette richesse sera d’autant plus délicate à
être accessible pour les plants d’aubergine tellement ses racines ont moins de capacité à aller
chercher l’eau et les minéraux, s’il fallait les comparer aux racines des plants de tomates
justement. Et sitôt un sol trop compact, je ne vous raconte pas la galère ! Il m’est arrivé de
déterrer des plants d’aubergines avec des racines ne dépassant pas la taille de ma main. Sans
illusion, je n’ai rien récolté sur ces plants.
Cette richesse chimique peut s’apporter de multiples façons sachant qu’une bonne partie est
déjà présente naturellement dans le sol. On pourra emmener des composts longtemps en
amont de la culture, 3 ou 4 kilos par m². C’est une ressource qui n’est pas toujours évidente à
trouver et vous pourrez vous dépanner dans une jardinerie avec du compost de fumier par
exemple. De nombreuses déchetteries proposent également du compost végétal, gratuit (par
chance) parfois ou à un prix relativement modeste à la tonne. Ici j’arrive à apporter ces
quantités entre mes composts végétaux, mon compost maison (tous les déchets de cuisines)
et du compost de fumier que je récupère chez un voisin ayant des chevaux et ânes. Attention,
ces composts sont de la matière organique qui met un certain temps à se minéraliser, à être
assimilable par les racines des plants d’aubergines. Pour exemple, l’azote du compost se
libère en plusieurs mois et même plusieurs années ! C’est pourquoi il est parfois utile de
compléter notre fertilité chimique avec des engrais naturels qui eux vont libérer beaucoup
plus rapidement leur richesse minérale.
Enfin, des paillages très diversifiés, emmenés longtemps en amont des cultures (foin, paille,
tonte, broyat, résidus de cultures, feuilles…) emmèneront une richesse diversifiée avec les
mois, en formant de l’humus, en délivrant petit à petit des minéraux accessibles par les racines
des plants de légumes. C’est une technique très utilisée en permaculture mais qui a parfois
ses limites, notamment dans des conditions trop humides. Les limaces s’invitent alors dans la
partie et bonjour la galère pour maintenir en vie nos jeunes plants, que ce soit d’aubergines
ou d’autres cultures ! Alors à
vous de vous adapter et être
préventif par rapport à ces
ravageurs. Il faudra user de
biodiversité, espérer une
régulation de cette
population de ravageur mais
qui parfois ne vient jamais. Il
reste des granulés anti-
limaces, bio mais qu’on utilise
toujours à contrecœur.
Enfin, dans le meilleur des cas,
avec une belle terre, un paillage consistant, on peut espérer se passer d’engrais et même de
composts si la vie biologique travaille à tout va. Et c’est vers elle que l’on va se tourner pour
finir de préparer au mieux notre sol potager.
Fertilité biologique :
Pour transformer compost, paillage et autres amendements en minéraux, il faudra une vie
biologique active, même très active ! C’est elle qui va transformer tous nos apports en humus
et minéraux. La donne est toute autre dans un potager sous chimie de synthèse. Ce ne sont
pas des engrais organiques qui sont utilisés mais des engrais minéraux élaborés en industrie
ou puisés dans des mines à travers le monde. Ces engrais sont directement assimilables pour
les racines et la vie du sol n’a guère d’importance. Mais dans notre monde du naturel, de
l’organique, nous devons compter sur elle, la vie du sol. Alors à nous de maintenir un sol
humide, meilleur hébergement pour une activité biologique foisonnante. Je le répète sans
cesse, l’eau c’est la vie. Sitôt le sol à sec, le moteur du potager s’arrête. La fertilité chute à
toute vitesse. Posez votre main à même le sol. Veillez à toujours ressentir comme une éponge
essorée et vous aurez votre première source de fertilité au potager, l’humidité.
Un sol paillé en amont de la culture sera aussi un plus pour offrir à manger au micro et
macroorganismes. Laisser le sol à nu est de moins en moins préconisé et moi le premier je le
recouvre autant que je peux. Tout y passe, résidus de culture, broyat de mes haies, foin, paille,
fumier composté du poulailler, compost maison, tontes de prairie, feuilles mortes, compost
de végétaux… Le potager est une véritable usine à recycler ! Il faudra juste veiller à équilibrer
des paillages parfois trop humides (tontes par exemple) avec des paillages plus secs, plus
carbonés tels que de la paille, du broyat, des feuilles mortes, du foin…
Un sol que l’on chamboulera le moins possible pour éviter de tout fracasser. Un coup de
grelinette ne fera pas trop de dégât, un coup de motoculteur sera acceptable aussi. Mais
évitez tout fongicide, pesticide, herbicide qui de suite porterait préjudice à la diversité
biologique de votre potager. Mais je n’aime pas imposer. Utilisez si vous le souhaitez des
produits finissant par « ide » et c’est une toute autre idée du potager, en confrontation avec
la nature plutôt qu’en toute complicité.
Nous voici donc avec un sol à la fois riche de nutriments, riche de vie, humide, aéré et seule
la météo pourra accentuer encore un contexte fertile avec une douceur de température, un
ensoleillement point trop agressif et des pluies passagères. Un fameux proverbe de jardinier
dit d’ailleurs que « la meilleure météo est celle qui ne dure pas ».
Ce n’est pas rien de semer et autant faire cet acte avec de bonnes graines. De bonnes graines,
je n’aime pas trop cette expression d’ailleurs. Je préfère dire « autant le faire avec les graines
qui vous correspondront ». Le choix est très vaste et l’important est de simplement
comprendre les critères de sélection pour savoir ce que l’on sème (ce que l’on s’aime ?!).
Les graines biologiques sont prélevées sur des cultures réalisées en agriculture biologique.
Les acheter c’est soutenir ce mode de production, être solidaire avec les producteurs bio.
Seulement c’est un coût non négligeable. Parfois 100%, 200% ou 300% plus cher que des
graines non bio. Ici, cela ne m’arrête pas à les choisir dans la grande majorité des cas. Elles
sont chères mais elles ont de la valeur à mes yeux. Je préfère sacrifier du budget sur d’autres
dépenses plus futiles de la vie, habillement, modes éphémères… À vous de mesurer ce premier
critère.
F1 ou non F1
Exposition
Les aubergines se régaleront dans un environnement ambiant autour des 25 à 30°, avec une
intensité solaire modérée. Je peux vous témoigner que des indices UV d’indice 9 ou 10 à
longueur de journée sont tout sauf des conditions idylliques. C’est pourquoi ici j’ombrage en
partie la culture pour les mois les plus chauds de la saison, juin, juillet, août. Des cannisses
installées en hauteur laissent passer 50% de l’intensité lumineuse. C’est largement suffisant.
Je réduis dans le même temps les besoins d’évapotranspiration. La culture s’en porte mieux,
le sol aussi et accessoirement le jardinier qui peut quitter sa casquette car pour lui aussi, les
conditions optimales sont dans cette fourchette autour des 25°.
Si vous êtes chanceux à vivre dans une
région plus clémente, plus tempérée,
exposez vos aubergines au plein soleil
sans appréhension. Des indices UV
autour de 6 ou 7 n’ont rien à voir.
Néanmoins, combien j’entends de
jardinier me témoigner souffrir des
chaleurs estivales, et cela quel que soit
les régions du pays ! Alors une nouvelle
fois, à vous de vous adapter. L’important
est de comprendre les conditions
optimales et tout faire pour s’y
rapprocher.
Bien semer :
Quand
On sèmera généralement sous abri (du gel), en serre extérieure chauffée ou en intérieur dans
une pièce très bien exposée à la lumière (véranda, baie vitrée exposée plein sud). Sinon il
faudra vous dépanner avec des lampes à semis qui fonctionnent très bien. Ici j’ai habitude de
m’installer dans la maison les premières semaines de février tellement il faut commencer tôt
à semer cette culture qui met bien du temps à se développer. D’ailleurs les semis de poivrons
et aubergines sont les premiers à lancer la saison des cultures estivales.
Les conditions optimales de température sont autour des 25°. Ce semis est encore plus
exigeant en chaleur que les tomates par exemple. C’est une température idéale que j’ai bien
du mal à me procurer de façon constante mais cela marche tout de même. Je sème plus
exactement vers le 10 février. Les premières semaines j’installe ma mini serre dans la véranda
de la maison. Sitôt qu’il fait soleil, on doit se rapprocher des 25° vu que la maison est chauffée
autour des 19 ou 20°. Et la nuit, les semis se contentent d’un chauffage baissé vers les 16°.
Hors de question de dépenser plus, ils s’en contenteront et mettront simplement un peu plus
de temps à germer, à se développer.
Par la suite, au mois de mars, une fois les journées moins féroces de froid, plus longues de
lumière du jour, je transite ma mini serre à semis d’aubergines dans ma grande serre
extérieure. La lumière y est optimale. Et la lumière, pour les semis, leur développement, c’est
l’élément clé ! Rapidement je repique les petits plants en godet individuel et j’installe un
chauffage d’appoint dans la serre pour éviter tout risque de gel. Dans ces conditions assez
éloignées des conditions idéales (température de nuit loin des 25°), les plants se sont toujours
très bien comporté depuis des années. Il fait tout de même chaud, parfois jusqu’à 30° en avril
sous serre et les plants grandissent à toute vitesse durant ces dernières semaines avant la
plantation en extérieur.
Choisissez un bon terreau que vous trouverez dans toute bonne jardinerie, maintenez le bien
humide et en avant ! Attention aux premiers prix qui contiennent souvent trop de
grossièretés, morceaux de bois. Mettre deux ou trois euros de plus est souvent signe de
confort et avec deux ou trois sacs sur la saison, vous avez déjà de quoi faire des centaines de
semis et repiquages.
Tous les gestes sont montrés et développés en détail dans la première vidéo. L’espace
commentaire est ouvert pour y poser toutes vos questions éventuelles.
Lien vidéo : Bien semer les aubergines
Quelques variétés coup de cœur que vous pourrez apercevoir dans les vidéos :
Combien ?
Chaque saison je plante 8 pieds d’aubergines pour subvenir aux besoins de ma famille de 4
personnes. Je récolte en moyenne 8 aubergines par plant. Cela pourrait être plus encore avec
des graines F1 ou des plants greffés mais je préfère un choix engagé à semer des graines non
F1.
Les plants greffés ont pour principe d’être la résultante d’un greffage d’une variété sur le pied
d’une autre variété. Il en ressort une vigueur hybride (un peu comme pour les graines F1) et
un plant qui sera extrêmement vigoureux. On peut espérer jusqu’à 15 ou 20 aubergines sur
un seul et même plant ! Seulement je les utilise peu. Déjà parce qu’ils sont chers, jusqu’à 6 ou
8 euros le plant. Aussi parce que j’y vois, peut-être à tort, comme un dopage, une course à la
productivité au détriment du goût. C’est juste un ressenti. À vous d’essayer si le cœur vous en
dit. Vous trouverez ces plants en début de saison, mars, avril, mai, dans toute bonne jardinerie
ou chez des producteurs de plants. Ils seront donc sous la dénomination « plants greffés ».
C’est bon signe si vous arrivez à cette étape. Le semis a bien germé, s’est bien développé dans
votre mini serre ou dans votre barquette à semis et nous voici avec des beaux plants bien
trapus, dans l’idéal avec une tige légèrement violacée. Il est temps de repiquer ces jeunes
plantules en godet individuel pour leur offrir toute la place nécessaire au bon développement
des racines.
Une taille de godet de 7cm X 7cm X 7cm pourra suffire. Des godets plus grands encore seront
plus appréciés mais il faudra plus de terreau. J’aime bien la taille 9X9X9 ou un peu plus grand
encore. Sinon récupérez des pots de fromage blanc ou autres consommations personnelles
pouvant être recyclés en godet à tomate !
Une astuce, ou du moins un simple geste que je réalise chaque saison, je rempote au fur et à
mesure de la croissance des plants dans des godets bien conséquents, plutôt des pots que des
godets d’ailleurs, jusqu’à une taille de 15x15x15. Cela permet d’avoir des plants très bien
développés pour la mi-mai et une garantie supplémentaire d’avoir des plants qui donneront
plus rapidement encore de belles récoltes. En plantant un plant tout « rikiki » mi-mai, vous
perdrez 2 ou 3 semaines.
Les gestes et tous les détails de façon bien plus explicite encore dans la vidéo sur le repiquage
par ici : Repiquer le semis d'aubergine
Bien planter
Une fois vos semis repiqués, que vous avez veillez constamment à une bonne température,
une bonne humidité du terreau, vous voici bien 10 semaines après le semis avec de jolis plants
prêt à être plantés en extérieur. Veillez vraiment à attendre que tout risque de gel soit
derrière vous. Dans l’idéal le sol doit être bien réchauffé, autour des 15 à 20° et les nuits
doivent finir de nous offrir une fraicheur présente les mois précédents.
Au moment de la plantation, prenez soin de ne pas trop enfoncer les plants d’aubergines. Ils
n’apprécient guère se retrouver sous la surface du sol, tout le contraire des plants de tomates
qu’on enfonce à tout va au moment de la plantation pour générer de nouvelles racines sur la
tige du plant. Mais non, pour l’aubergine, aucune faculté à développer de nouvelles racines
sur la tige principale alors inutile de trop enfoncer vos plants.
Si vous utilisez des engrais organiques, vous pourrez en mettre au fond du trou. Du terreau
pourra aussi être utile en cas de sol très capricieux, mal texturé, peu propice au jardinage.
Humidifiez bien la motte et le tour est joué.
Concernant l’espacement des plants, on conseille souvent 60 à 70 cm entre chaque plant pour
éviter une trop forte concurrence sur la richesse du sol.
Tous les détails dans la 3ème vidéo de ce tutoriel : Bien planter l'aubergine
Bien tailler
La taille du plant d’aubergine n’est pas quelque chose d’obligatoire. Un plant pourra se
débrouiller tout seul. Seulement il buissonnera de façon assez conséquente avec pour risque
de parfois trop dissiper l’énergie puisée dans le sol. Les récoltes, dans des conditions non
optimales (manque de chaleur, de fertilité physique, chimique, biologique…) risquent de ne
jamais arriver.
On peut alors se résoudre à aider le plant à produire moins mais avec bien plus de chances de
réussite. On prendra soin d’éliminer quelques tiges secondaires, comme des gourmands qui
petit à petit se développent et forment de nouvelles tiges. Attention à ne pas tous les
supprimer car ce sont sur ces tiges secondaires que la grande majorité des aubergines vont se
former ! Ainsi, par ici, je laisse 3, 4, parfois 5 tiges secondaires se développer. Et je supprime
les autres pour éviter d’avoir un buisson trop dense et trop peu productif.
On pourra aussi étêter le plant,
l’action de couper la tige principale
au-dessus des 3 ou 4 tiges latérales
pour qu’elles se développent plus
vite encore. Il faudra ensuite choisir
le nombre d’aubergines par tige.
Une ou deux, c’est le choix qui
s’offre à vous. Dans les régions les
plus froides, avec des variétés non
F1, je vous conseille de ne laisser
qu’une aubergine par tige, ce qui ferait 4 aubergines par plant si vous laissez 4 tiges. Attention
là aussi, c’est tout sauf une vérité. Si vous êtes dans une région froide MAIS sous serre, ou
sous micro-climat, contre un mur qui reflète la chaleur, si vous avez un sol extraordinaire, etc…
tentez le coup avec + de tiges et + d’aubergines, cela peut très bien marcher ainsi.
Pour décider du nombre d’aubergine par tige, il vous suffira simplement de laisser ou enlever
les fleurs qui s’y développent. Ce sont ces fleurs qui deviendront de futures aubergines.
Tous les détails dans la vidéo sur les gestes de taille : Bien tailler l'aubergine
Bien tuteurer
Les plants d’aubergines peuvent parfois atteindre plus d’un mètre et demi ! Et autant vous
dire que sans tuteurage il peut arriver une catastrophe. Les tiges sont certes assez robustes,
pourraient presque se tenir d’elles-mêmes mais autant assurer le coup et offrir un tuteur à
chacun des pieds. Il vous suffira d’un simple piquet, roseau, bambou, branche épaisse, fer à
béton… Tout ce qui vous passe sous la main à moindre frais fera l’affaire. Il ne vous restera
plus qu’à relier le plant au tuteur via de la ficelle, du raphia ou autres bidouilles spécifiques à
cette tâche que l’on peut trouver dans le commerce (il vous suffit de taper « attache tuteur)
sur un moteur de recherche).
Bien récolter
Association et maladie
Conclusion
L’aubergine a quelques caprices, ceux de vouloir être dans de bonnes conditions de fertilités
et d’avoir une belle chaleur qui aidera à son bon développement. S’il manque un point clé,
tout s’écroule rapidement, nos espoirs de récoltes en premier lieu. Alors veillez à semer et
surtout planter dans des conditions optimales. Chérissez votre sol comme jamais et offrez à
cette culture tout ce dont elle a besoin, minéraux, eau, soleil, sol aéré par la vie biologique
et/ou parfois par une aide mécanique.
Enfin, jouez avec les différentes variétés. Les petites aubergines, Slim jim par exemple,
arriveront plus facilement à matûrité, même chose pour les Barbentane. Les plus grosses
mettront logiquement plus de temps. Et de semer plusieurs variétés, vous diversifierez plus
encore votre plaisir.
Je vous souhaite de belles récoltes.