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Les intérêts des salariés et de leurs représentants (dont les syndicats) divergent parfois
des intérêts des dirigeants. Le salarié souhaite la survie et la bonne santé de l’entreprise pour
lui permettre d’être rémunéré du travail réalisé et aussi garder son emploi.
Le salarié va chercher à améliorer sa rémunération et ses conditions de travail.
Le comité d’entreprise, obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés, est une des
institutions représentatives du personnel au sein de l’entreprise.
Le comité d’entreprise a des attributions économiques et sociales.
Cet organe est un facteur important de l’information des salariés sur la vie de
l’entreprise.
Pour faire valoir leurs intérêts, les salariés disposent de moyens d’actions :entrer dans le
capital de l’entreprise, déclencher une grève, intenter une action en justice…
Hormis les syndicats de salariés, il existe des syndicats patronaux. Au-delà de la négociation
de conventions et d’accords collectifs, ce groupement professionnel va représenter les
organisations membres, par exemple, auprès des pouvoirs publics et effectuer du lobbying.
Exemple : Syntec dans le domaine informatique.
b. La responsabilité sociétale : la prise en compte des autres parties prenantes
La préservation de l'environnement
La prise en charge des problèmes sociaux, économiques et environnementales par les entreprises
comporte des avantages et inconvénients (11(*)), notamment :
1) L'image : toute entreprise qui assume ses responsabilités sociales apparaît comme un bon citoyen
aux yeux des autres agents économiques (consommateurs, gouvernements, fournisseurs, employés,
groupes de pression appelées lobbies, etc) et bénéficie d'une meilleure image. Cette attitude peut
produire un effet positif sur ses relations avec d'autres groupes au sein de la société (tels que les
syndicats, la communauté et les investisseurs) et améliore sa rentabilité économique et financière.
3) la viabilité à long terme : dans le cas où les entreprises ne joueraient pas leur rôle social, d'autres
pourraient s'en charger, ce qui risquerait fort de réduire leur pouvoir et leur responsabilité au sein de la
société.
4) L'intervention réduite de l'Etat : plus les entreprises participent à la résolution des problèmes
sociaux, moins l'Etat interviendra en adoptant des règlementations. Or ces dernières tendent à limiter
la liberté des entreprises et de la société dans son ensemble.
5) La rentabilité possible : les difficultés sociales peuvent devenir souvent des bénéfices. Dans le cas
où les entreprises utiliseraient efficacement les compétences gestionnelles, l'esprit d'innovation et de
créativité de leurs employés pour remédier tant aux problèmes sociaux qu'aux difficultés d'affaires,
elles pourraient en tirer bénéfices.
1) La perte de bénéfices : advenant que les entreprises consacreraient leurs ressources financières et
humaines à résoudre des problèmes sociaux plutôt qu'économiques, leur rendement et leur
compétitivité risquerait de s'amenuiser. Cela aura comme conséquence une hausse des coûts et de prix.
Or la diminution du rendement économique (bénéfices) représente une perte sociale beaucoup plus
importante que toute forme d'avantages sociaux que pourraient générer les entreprises.
2) L'élément coût : pour les entreprises disposant des ressources limitées. Dans le cas où elles en
consacrent trop à des programmes sociaux, cela pourrait compromettre le rendement de leurs activités
à long terme. Elles auraient en effet moins d'argent à dépenser pour l'agrandissement de leurs usines,
la modernisation de leurs installations ainsi que la recherche et développement.
En outre, si les entreprises ont à payer pour tels programmes et refusent de le faire en utilisant leurs
bénéfices, elles augmenteront le prix de leurs produits, de sorte qu'au bout du compte ce sont tous les
membres de la société qui paieront la note.
3) le manque de compétence dans le domaine social : certains dirigeants ont une formation axée sur la
résolution des problèmes économiques et sociaux. Ils ne possèdent ni l'expérience ni les compétences
requises pour s'occuper des programmes sociaux et ne seraient pas dans leurs éléments s'ils devraient
le faire et peuvent donc pas relever ce défi avec succès.
4) Le manque de soutien : les groupes de la société ne s'entendent guère sur l'ampleur du rôle que
devrait jouer les entreprises dans le domaine social. Advenant ce fait que l'Etat leur accorde plus de
pouvoir, elles évolueraient dans un environnement hostile.