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et que
k
X 2k + 1 π
(−1)j = sin(2k + 1) .
2j + 1 4
j=0
3. Montrer que les racines non réelles d’une équation polynomiale à coef-
ficients réels se présentent par paires de nombres complexes conjugués.
Solution. On a
z1 + z2 = z1 + z2 et z1 z2 = z1 z2 .
Par suite, si
a0 + a1 z + a2 z 2 + · · · + an z n = 0,
on aura aussi
a0 + a1 z + a2 z 2 + · · · + an z n = 0.
1
4. Si =z > 0, montrer que
z
= > 0 si et seulement si |z| < 1.
1 + z2
Solution. Posant z = x + i y, on a
z (x + i y)(1 + x2 − y 2 − i 2xy)
= = =
1 + z2 (1 + x2 − y 2 )2 + 4x2 y 2
−2x2 y + y + x2 y − y 3
= >0
(1 + x2 − y 2 )2 + 4x2 y 2
si et seulement si
y(1 − x2 − y 2 ) > 0.
5. Montrer que les nombres z1 , z2 et z3 sont alignés si et seulement si
z 3 − z1
= = 0.
z 3 − z2
1.75
1.5
1.25
1
0.75
0.5
0.25
-3 -2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0.5
2
– |1 + z| = |1 − z|
– |1 + z| = 2|1 − z|.
Solution. La courbe |z| = arg z est la portion de la spirale r = θ
correspondant à θ ∈ [0, π] (figure 1, page 2).
La courbe |1 + z| = |1 − z| correspond à (1 + x)2 + y 2 = (1 − x)2 + y 2
c’est-à-dire à la droite x = 0, l’ensemble des points équidistants de 1
et de −1.
La courbe |1 + z| = 2|1 − z|, quant à elle, s’écrit explicitement comme
3x2 + 3y 2 − 10x + 3 = 0 et correspond au cercle centré en (5/3, 0) et
de rayon 4/3.
7. Démontrer l’identité
|z1 − z2 |2 + |z1 + z2 |2 = 2(|z1 |2 + |z2 |2 ).
En donner une interprétation géométrique.
z1z2
z2
z1z2
z1
Fig. 2 – Un parallélogramme
Solution. On a
|z1 − z2 |2 + |z1 + z2 |2 = |z1 |2 − 2<z1 z2 + |z2 |2
+|z1 |2 + 2<z1 z2 + |z2 |2 = 2(|z1 |2 + |z2 |2 ).
Interprétation géométrique : dans un parallélogramme, la somme des
carrés des longueurs des côtés égale la somme des carrés des longueurs
des diagonales (figure 2, page 3).
8. Soit z 6= ±1 un nombre complexe de module unité. Déterminer l’argu-
ment de
z−1
.
z+1
3
Solution. Posant z = cos θ + i sin θ avec θ 6= 0, π, on a
z−1 cos θ − 1 + i sin θ i sin θ
= =
z+1 cos θ + 1 + i sin θ 1 + cos θ
de telle sorte que
z−1 π
arg =± .
z+1 2
9. Montrer que cos nθ peut s’exprimer comme un polynôme en cos θ,
et
[n/2]
X n
Tn (x) = (−1)j xn−2j (1 − x2 )j .
2j
j=0
On a donc
Les polynômes Tn+2 (x) et 2xTn+1 (x) − Tn (x) coı̈ncident ainsi sur l’in-
tervalle [−1, 1] donc coı̈ncident partout.
4
Le polynôme Tn s’annulant aux points
(2k + 1)π
cos , k = 0, 1, . . . , n − 1
2n
et valant ±1 aux points
kπ
cos , k = 0, 1, . . . , 2n,
n
son graphe peut aisémant être tracé (figure 3, page 5).
-1 -0.5 0.5 1
-1
5
11. Résoudre l’équation (1 + z)5 = (1 − z)5 .
Solution. Si (1 + z)/(1 − z) = w, alors z = (w − 1)/(w + 1). Les racines
de w5 = 1 étant les nombres 1, ω5 , ω5 2 , ω5 3 , ω5 4 , celles de l’équation
(1 + z)5 = (1 − z)5 sont
et
1 − ωnk + ωn2k + · · · + (−1)n−1 ωn(n−1)k .
Solution. Puisque si z 6= 1,
1 − zn
1 + z + z 2 + · · · + z n−1 = ,
1−z
on a, en faisant z = ωn k ,
1 + (−1)n
1 − ωnk + ωn2k + · · · + (−1)n−1 ωn(n−1)k = .
1 + ωn k
14. Calculer
+∞
!
X
k
< (i y) , |y| < 1.
k=n
6
Solution. Puisque si |z| < 1,
+∞
X 1
zk = ,
1−z
k=0
on a
+∞
X (i y)n
(i y)k =
1 − iy
k=n
et
+∞
!
X
k (i y)n (1 + i y)
< (i y) =<
1 + y2
k=n
c’est-à-dire
(−1)m y 2m+1
si n = 2m ,
+∞
!
1 + y2
X
< (i y)k = m 2m+1
k=n (−1) y
si n = 2m + 1.
1 + y2
15. Déterminer ceux des ensembles suivants qui sont des ensembles ou-
verts, fermés, bornés, connexes.
– {z | |z − 1| < |z + 1|}
– {z | |z − a| + |z + a| < 2r} , (0 ≥ a < r)
– {z | |z − a| ≥ 1}
– {z | z 7 = 1}.
Solution. Le demi-plan droit {z | |z − 1| < |z + 1|} est ouvert, non
borné et connexe.
L’ensemble {z | |z − a| + |z + a| < 2r} est l’intérieur d’une ellipse (un
cercle si a = 0) ; il est ouvert, borné et connexe.
L’ensemble {z | |z − a| ≥ 1}, est fermé, non borné et connexe.
L’ensemble {z | z 7 = 1} des racines 7ième de l’unité est fermé, borné
et disconnexe.
16. Montrer que, dans la projection stéréographique, l’hémisphère inférieur
est appliquée sur le disque D(0, 1).
Solution. Puisque (z = x + i y)
ξ2 + η2 1 − ζ2 1+ζ
x2 + y 2 = 2
= 2
= ,
(1 − ζ) (1 − ζ) 1−ζ
7
17. Dans la projection stéréographique, quelle relation y a-t-il entre les
images de points antipodaux ?
Solution. Les points (ξ1 , η1 , ζ1 ) et (ξ2 , η2 , ζ2 ) sont antipodaux si et
seulement si le point (0, 0, 0) est au milieu de la droite les joignant,
c’est-à-dire si et seulement si
ξ1 + ξ2 = η1 + η2 = ζ1 + ζ2 = 0.
Alors
ξ1 + i η1 −ξ2 − i η2 1 − ζ2 1 1
z1 = = = −z2 = −z2 2
=− .
1 − ζ1 1 + ζ2 1 + ζ2 |z2 | z2