Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Original: English
NATIONS UNIES
COMMISSION ECONOMIQUE POUR L’AFRIQUE
Bureau Sous‐Régional pour l’Afrique de l’Est
07
(CIE)
P.O. Box 4654, Kigali, Rwanda. Tel: +250 252 586548/49 Fax: +250 252 586546 - E-mail : easrdc@uneca.org
Abréviations et sigles
2
GA-SRP/OMD Groupe d’apprentissage des pays africains sur les stratégies de
réduction de la pauvreté et les objectifs du millénaire pour le
développement
UA Union africaine
3
I. INTRODUCTION
4
D'importantes initiatives à cet égard ont été réussies dans la sous-région, notamment
par l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et la Conférence
intergouvernementale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) qui sont plus que
jamais résolument engagées dans le règlement pacifique des conflits dans plusieurs
pays.
5
II. ACTIVITES MENEES DANS LE CADRE DU PROGRAMME DU NEPAD
2.1 Gouvernance
6
• quatorze sur ces quinze pays ont achevé le processus du MAEP, c’est-à-
dire tous les pays qui précèdent, sauf l’Éthiopie.
Sur les quatorze pays précédents, treize (Algérie, Bénin, Burkina Faso,
Ghana, Kenya, Lesotho, Mali, Mozambique, Nigeria, Rwanda, Afrique du
Sud, Ouganda et Maurice) ont désormais terminé le processus d’examen
du MAEP et ont subi l’évaluation des pairs chefs d'État.
• Djibouti, la Tanzanie, la Zambie et la Sierra Leone ont reçu la première
mission de soutien aux pays et ont ainsi commencé le processus d'auto-
évaluation.
Le PAN est le résultat principal du processus d'examen par les pairs. Selon les
directives du MAEP, le but principal du PAN est d'identifier les domaines de
gouvernance qui doivent être améliorés et de mobiliser les efforts du pays pour
mettre en œuvre les changements nécessaires afin d’améliorer son état de
gouvernance et de développement socio-économique. Etabli sous forme de matrice,
le PAN présente (i) les priorités de gouvernance du pays, (ii) les activités à
entreprendre pour s'attaquer aux insuffisances identifiées, (iii) le coût et le calendrier
de chaque activité, et (iv) les responsabilités de chaque acteur (gouvernement,
parlement, société civile et secteur privé) dans la mise en œuvre du programme.
Ainsi, le PAN a des implications majeures pour les systèmes nationaux de
planification des pays participants du MAEP.
7
La crédibilité et la durabilité de l’ensemble du processus du MAEP reposent sur son
intégration complète dans le système national de planification. Les experts ont
également évalué les liens existant entre MAEP-PAN et les plans nationaux de
développement ainsi que les liens entre les PAN et le budget annuel dans le
contexte du Cadre de dépenses à moyen terme (CDMT). En outre, la réunion a
permis aux participants de valider les conclusions et recommandations des études
de cas réalisées par les partenaires stratégique du MAEP en se concentrant sur le
même sujet.
Certaines questions communes ont émergé des exposés et des discussions, à savoir
la nécessité de donner plus de temps aux pays pour établir efficacement les coûts du
PAN, le manque de liens directs entre les PAN et les stratégies de développement
nationales, l’approfondissement du cadre de suivi et évaluation pour améliorer le
suivi de la mise en œuvre du PAN, la codification du PAN dans le CDMT pour
exploiter les données en vue de sa mise en œuvre, la pertinence d'avoir des projets
d'infrastructure dans le PAN en soulignant que le MAEP est un instrument de
gouvernance, la vulnérabilité du PAN, étant donné qu’un grand nombre de pays
africains sont fortement tributaires des ressources extérieures. Enfin, les panélistes
ont souligné la nécessité d'impliquer les acteurs non publics dans la mise en œuvre
du PAN car le MAEP n'est pas la responsabilité du gouvernement seul.
2.2.1 Transport
8
Le plan directeur de l’infrastructure du Couloir Nord comprendra :
Le plan directeur couvrira tous les systèmes de transport du couloir, y compris les
routes, les chemins de fer, les ports, les ports intérieurs et les cours d'eau, les
oléoducs, les passages frontaliers, les ports secs et les terminaux multimodaux. Les
réformes institutionnelles du secteur des transports et la faisabilité des projets les
plus prioritaires figureront parmi les principaux faits saillants du plan directeur de
l’infrastructure du Couloir Nord conclu.
2.2.1.2 Réunion régionale sur la liaison des ports aux couloirs de la Région
Afrique de l'Est
9
Suite aux élaborations en cours du Programme de développement des
infrastructures en Afrique (PIDA) entreprises conjointement par la Commission de
l'UA, la BAD, la CEA, les CER et notant également la contribution du Partenariat UE-
Afrique pour les infrastructures sur la mise en œuvre des projets continentaux et
régionaux, la table ronde ministérielle a affirmé et recommandé les points suivants:
L'atelier a réuni des scientifiques, des chercheurs, des universitaires et bien d’autres
acteurs de toutes les parties et de tous les secteurs du pays pour faire le point des
activités STI, des réalisations, des impacts sur les OMD et principalement pour
identifier les actions concrètes et les mesures simples que le Rwanda a utilisées et
peut potentiellement utiliser pour permettre aux STI de contribuer à la réalisation des
OMD et d'autres aspirations nationales de développement décrites dans la
Déclaration de Vision 2020.
10
Pour soutenir le développement continu de la science, des innovations, des
nouvelles technologies, du transfert des technologies, une meilleure interaction
université-industrie et des produits orientés vers le marché au Rwanda, les
participants ont salué la nécessité d’élaborer « la Stratégie d'innovation nationale du
Rwanda (RNIS) » et la création de l’environnement favorisant l'innovation, comme
par exemple la création du Conseil des STI et du Fonds de dotation pour l’innovation
au Rwanda (RIEF).
11
L’assemblée a également examiné les progrès accomplis par les États partenaires
de la CAE dans la préparation et l'adoption des cyberlois. Les États membres ont
déjà réalisé des progrès significatifs.
Le BSR-AE a entrepris une étude sur «l'évaluation des impacts des TIC sur les
changements climatiques en Afrique de l'Est ». L'étude analyse et identifie l'impact
des TIC sur le changement climatique en Afrique de l'Est. Elle donne un aperçu du
rôle des TIC dans le cadre plus large des efforts déployés par la communauté
internationale pour mettre en œuvre le Protocole de Kyoto et examiner l’ensemble
des politiques, programmes, initiatives et stratégies existants en matière de TIC qui
traitent de l'impact du changement climatique en Afrique de l'Est. Elle a été validée
au cours de la séance de discussion sur les TIC et le changement climatique
(Deuxième Conférence scientifique avec l'Afrique tenue du 23 au 25 juin 2010 à
Addis-Abeba, en Ethiopie).
L'étude analyse et identifie l'impact des TIC sur le changement climatique en Afrique
de l'Est. Elle donne un aperçu du rôle des TIC dans le cadre plus large des efforts
déployés par la communauté internationale pour mettre en œuvre le Protocole de
Kyoto et examiner l’ensemble des politiques, programmes, initiatives et stratégies
existants en matière de TIC qui traitent de l'impact du changement climatique en
Afrique de l'Est. Elle fournit également le contexte des recommandations sur les
mécanismes institutionnels nécessaires à adopter par l'Afrique de l'Est.
L'atelier a été une étape importante vers la compréhension des mesures que les
différents gouvernements et autres acteurs doivent prendre pour identifier les options
d'atténuation et d'adaptation basées sur les TIC et la façon d'utiliser les TIC pour
réduire les GES dans le secteur des TIC et le reste de l'économie.
Les participants ont validé le rapport et ont recommandé que la CEA crée une
trousse d’outils TIC pour le changement climatique qui puisse être livrée d’ici à juin
2011 et qu’elle améliore également l'accès des communautés locales aux
informations météorologiques, climatiques et à la connaissance des meilleures
stratégies d'adaptation.
12
2.2.2.5 Atelier de formation sur la sécurité
2.2.2.5 Réunion des ministres des TIC des Etats membres de la Commission e-
Afrique du NEPAD
13
précédentes Conférences des ministres des TIC et des sessions de l’assemblée de
l'Union africaine, à savoir le Cadre de référence pour l'harmonisation des politiques
et règlements des télécommunications et TIC en Afrique et le Plan d'action régional
africain pour l'économie du savoir. Le Plan d'action pour le développement des
services postaux en Afrique, la nouvelle gouvernance de la Conférence ministérielle
des TIC et l'état de mise en œuvre de divers projets et initiatives ont également été
inclus dans les recommandations des experts.
La CEA a été un membre actif de l’Equipe pays des Nations Unies (UNCT) au
Rwanda. Le BSR-AE a soumis deux propositions dans le cadre du Fonds Une ONU.
14
la Tanzanie et l'Ouganda. Deux réunions impliquant les CER/OIG, les pays et la FAO
ont eu lieu du 23 au 24 juin 2010 à Kigali, au Rwanda et du 3 au 4 novembre 2010 à
Kampala, en Ouganda pour consolider davantage le projet de document et convenir
des activités à mettre en œuvre aux niveaux national et sous-régional dans les
quatre composantes du programme suivantes : (1) développement des marchés, (2)
recherche et développement, (3) gestion durable des ressources naturelles et (4)
nutrition et protection sociale. Une autre réunion aura lieu en janvier 2011 en vue de
partager le projet de document consolidé avec un large éventail d'intervenants et
poursuivre le débat sur leurs potentielles contributions techniques et financières.
2.4 Environnement
Trois projets Une ONU financés sur (1) la rationalisation des processus d'intégration
régionale pour des résultats optimaux en protection de l'environnement mis en
œuvre conjointement avec l'UNESCO et le PNUD ; (2) l’amélioration du potentiel du
Marché national agricole et des liens avec les réseaux existant dans les Cadres de la
CAE et de la CEPGL conjointement mis en œuvre avec la FAO et le PAM et (3) le
soutien à la création du Centre d’excellence Albertine Rift pour la gestion de la
diversité biologique et des ressources naturelles au Rwanda conjointement mis en
œuvre avec l’UNESCO et le PNUD, ont été élaborés et achevés. Ils ont conduit à
l'organisation d'une série d'ateliers sous-régionaux rassemblant les représentants
des Secrétariats de la CAE et de la CEPGL ainsi que les Etats membres. Les
résultats des projets comprennent un recueil détaillé sur les cadres de politique
environnementale existants avec un accent particulier sur les évaluations
environnementales au Rwanda dans les cadres de la CAE et de la CEPGL, le
matériel de formation concernant les directives d’évaluation environnementale
stratégique (EES) intégrant les évaluations de la sécurité environnementale (ESE),
deux études sur l’analyse des marchés des denrées et des produits de l'horticulture
au Rwanda dans les cadres de la CAE, de la CEPGL et le système d'information de
marché e-soko. Ils ont généré des discussions et contributions très fructueuses ainsi
que des recommandations pour l'avenir. En effet, sur la base des demandes des
acteurs clés, il est prévu de prolonger la mise en œuvre de ces projets jusqu'en
2012, fin de la phase actuelle du Programme «Une ONU» (2008-2012).
15
• Etat de l’intégration en Afrique
• Commerce, croissance et réduction de la pauvreté
• Flux commerciaux africains
• Commerce informel en Afrique
• Facilitation des échanges et commerce intra-africain
• Développement des couloirs de transit du commerce dans les pays enclavés
d’Afrique
• Système de paiement et commerce intra-africain
• Infrastructure
• Accord de partenariat économique (APE) et
• Expérience du commerce au-delà de l’Afrique
16
• La Déclaration de Kigali sur les négociations d’accord de partenariat
économique qui a entre autres :
Exprimé sa préoccupation quant à la perte actuelle de dynamisme dans les
négociations des APE due à l'absence de progrès dans la résolution des
différends entre les parties sur un certain nombre de questions litigieuses ;
17
2.6 Mécanisme de coordination régionale
La réunion a été l'occasion pour les membres du Groupe de travail de discuter des modalités
concrètes de l'opérationnalisation du MCSR pour l’Afrique orientale et australe en vue de
promouvoir l'efficacité et la synergie dans la manière dont l’ONU mise sur son aide au
développement dans la sous-région. Les membres du Groupe de travail ont également examiné
les liens entre les programmes des Nations Unies aux niveaux national, sous-régional et
régional, y compris les relations du MCSR avec le MCR, les équipes de directeurs régionaux et
le Cadre de l'Organisation des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD) pour
promouvoir une approche cohérente et transparente de programmation des Nations Unies à ces
trois niveaux. L’approche de programmation pluriannuelle multipartenaires a été considérée
comme le point de départ de l'opérationnalisation du MCSR.
18
Explorant les moyens de rendre opérationnel le MCSR sur la base des programmes de travail
actuels et des priorités des CER comme en témoignent les PPA, le Groupe de travail a convenu
que le MCSR devrait se concentrer sur cinq domaines thématiques : intégration régionale et
infrastructure, changement climatique et gestion des ressources naturelles, gouvernance, genre
et développement social, agriculture et sécurité alimentaire. Ces domaines prioritaires sont
compatibles avec les domaines thématiques actuels de l’Agence de planification et de
coordination du NEPAD (APCN). La gestion des connaissances et le partage de l'information ont
été identifiés comme une question transversale.
En ce qui concerne les réunions régulières du MCSR, il a été décidé de les tenir au cours de
l’assemblée annuelle du MCR, en intégrant directement ses résultats au MCR. En conséquence,
il a été suggéré que le MCR soit restructuré pour accueillir les réunions MCSR. Des réunions
spéciales du MCSR se tiendront virtuellement si nécessaire. D'autres réunions MCSR pourraient
être organisées en marge des grands événements, y compris les réunions statutaires des CER,
notamment les réunions triparties SADC / COMESA / CAE.
Le Groupe de travail a noté que la formulation et la signature d'un protocole d'accord qui
comprend tous les organismes des Nations Unies travaillant au niveau sous-régional pourrait
être un processus fastidieux. Il a également noté la multiplicité des protocoles d'accord entre les
organismes des Nations Unies et les CER. À cet égard, le Groupe de travail a recommandé que
le protocole d'accord existant entre l'ONU et l'UA sur le programme décennal de renforcement
des capacités soit le seul instrument d’articulation du PPA pour travailler avec les CER.
La 11ème session du MCR des agences des Nations Unies et des organisations travaillant en
Afrique à l'appui de l'UA et du NEPAD qui s'est tenue à Addis-Abeba en novembre 2010 a noté
avec satisfaction les efforts déployés pour établir le MCSR en Afrique orientale et australe avec
le soutien du Bureau sous-régional de la CEA pour l'Afrique de l'Est. La réunion du MCR a
souligné la nécessité pour le MCSR de se concentrer sur les secteurs de programme où les
agences des Nations Unies et les organisations ont eu l'avantage comparatif et peuvent ajouter
de la valeur, en fonction des priorités définies et des programmes des CER et OIG dans les deux
sous-régions.
19
III. ACTIVITES MENEES DANS LE CADRE DES OMD
3.2. Défis auxquels est confrontée l’Afrique dans la réalisation des OMD
Cinq ans avant la date finale des OMD, le rythme de progression vers la plupart des
objectifs étant plus lent que souhaité, il est peu probable que la région dans son
ensemble les atteigne tous d'ici à 2015 si les tendances actuelles et la façon
habituelle de faire les choses se poursuivent. Dans certains cas, même si des efforts
ont été consacrés, les rigidités structurelles et culturelles de la société africaine sont
responsables de cet échec. L’insuffisance de financement constitue aussi une
contrainte. Néanmoins, la plupart des Africains demeurent optimistes quant à
l'avenir.
20
Des organisations telles que la Commission économique des Nations Unies pour
l'Afrique (CEA) ont un rôle clé à jouer en contribuant à ces efforts. Cependant, les
gouvernements africains doivent également être prêts à faire des choix difficiles.
Cependant, les défis qui nous attendent ne doivent pas être sous-estimés. Les
remous de la crise financière et économique mondiale commencent à s’estomper,
mais son impact sur les économies africaines et leur capacité d’atteindre les OMD
continuera à se faire sentir pendant de nombreuses années. Les recettes fiscales ont
diminué en raison des prix des matières premières et la diminution de l'assiette
fiscale nationale avec la contraction de la production intérieure. L'équilibre budgétaire
peut s'améliorer avec le temps, mais ne devrait pas à être fort à court terme en
raison de l'incertitude sur le rythme de la reprise dans les pays avancés et
industrialisés. Bien que la reprise en Chine ait été forte, il est peu probable qu’elle
seule puisse amener le redressement de la demande des produits de base africains
et ainsi consolider la santé financière des économies du continent.
Les OMD sont devenus une plate-forme de stimulation des efforts internationaux
pour réduire la pauvreté et la faim et faire avancer le programme du développement
humain dans tous les pays. La déclaration du Millénaire de l’ONU a souligné que les
partenariats mondiaux renfoncés pour le développement ont été nécessaires pour
créer un environnement propice pour accélérer les progrès de réduction de la
pauvreté, améliorer la santé et l'éducation, établir l'égalité des sexes et assurer la
protection de l'environnement comme le définissent les OMD. Il convient toutefois de
souligner que même s'il ya eu des progrès sur plusieurs points, d'importantes
lacunes subsistent dans la réalisation des engagements mondiaux dans les
domaines de l'aide, du commerce, de l'allégement de la dette, de l'accès aux
21
nouvelles technologies et aux médicaments essentiels abordables. L'affaiblissement
de l'économie mondiale et la forte hausse des prix des denrées alimentaires et de
l'énergie menacent d'inverser certains des progrès accomplis dans les différents
domaines du développement humain. Les partenariats mondiaux renforcés sont
nécessaires pour éviter toute inversion des progrès accomplis à ce jour. Les
réalisations des OMD sont le résultat aussi bien des politiques publiques que du
degré d'implication du secteur privé.
22
3.4.1 Mise en œuvre décennale de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de
l’ONU en Afrique de l’Est
23
Cette réunion a rassemblé les participants de la Communauté économique des Pays
des Grands Lacs (CEPGL) et a donné l’occasion aux décideurs, à la famille des
Nations Unies, aux universitaires, aux commerçantes et aux représentants des
communautés économiques régionales de discuter de la participation des femmes au
commerce transfrontalier.
Son résultat a souligné l'urgence de faciliter le commerce transfrontalier pour les
femmes. L'une des recommandations clé de la réunion est la nécessité de recruter
un coordonnateur de programme pour aider à évaluer les activités sur les femmes
dans le commerce informel transfrontalier dans la sous-région.
24
IV. PROGRES ACCOMPLIS DANS LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME
PLURIANNUEL (PPA)
Un compte rendu sur l'état de mise en œuvre des PPA en 2010 est fourni ci-
dessous :
4.1 IGAD
Les cinq domaines où des progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre du PPA
avec l’IGAD sont :
Ce rapport passe en revue les progrès accomplis dans la mise en œuvre des
infrastructures de transport et des programmes de facilitation et fait des
recommandations pour l'amélioration des infrastructures de transport dans la sous-
région.
25
Le PMI répond aux besoins spécifiques des États membres dans le cadre d'une
politique commune dans des domaines clés tels que la sécurité alimentaire, le
développement de l'infrastructure comme un tremplin pour la facilitation du
commerce, les politiques harmonisées en matière de gestion des ressources
naturelles, le mouvement des facteurs de production et des personnes au sein de la
région.
Le projet de PMI établi par le BSR-AE a été présenté comme un document essentiel
de travail lors de l'atelier de l'IGAD tenu en novembre 2008 sur la préparation du
PMI. Les pays suivants, Djibouti, l'Ethiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan et
l'Ouganda ainsi que des partenaires au développement ont participé à l’atelier. Le
BSR-AE a contribué à la logistique et aux travaux préparatoires de la réunion ainsi
qu’aux services fonctionnels.
Le projet de PPA de la CAE a été formulé mais pas encore finalisé. Le PPA final sera
éclairé par la Stratégie de développement de la CAE en cours de préparation. Il se
concentre sur les domaines suivants :
Malgré le retard dans l'achèvement du PPA, la CEA, soutenue par le Centre africain
de politique commerciale, a apporté de l'appui à la CAE dans le domaine de l'analyse
des politiques commerciales et des négociations. Il s’agit notamment du
renforcement des capacités au Secrétariat de la CAE ainsi que dans les États
membres de la CAE.
26
Le même programme soutient également le secteur privé, la société civile et le milieu
universitaire dans les domaines de la recherche, de la diffusion de l'information et du
plaidoyer.
En 2010, le BSR-AE a prévu une série d’activités pour une mise en œuvre conjointe
en 2011 avec le Centre africain de politique commerciale (CAPC) et la CAE. Ce
sont :
4.3 CIRGL
Le protocole d'accord entre le BSR-AE et la CIRGL a été signé le 1er avril 2008. Trois
domaines prioritaires éclaireront le PPA. Ce sont : (i) la réduction de la pauvreté, (ii)
l’harmonisation et le renforcement des politiques de coopération régionale, (iii) le
développement des infrastructures.
27
xii. Réhabilitation et connectivite du barrage d’Inga
xiii. Etude de faisabilité sur l’oléoduc régional
xiv. Projet de gaz méthane (projet du gazoduc régional du Kivu)
xv. Réseau de câble sous-marin d’Afrique de l’Est (EASSy)
L’atelier a décidé de mettre l'accent d’abord sur trois projets, à savoir l’établissement
régional d’appui au microcrédit, les bassins de développement transfrontalier et la
sécurité alimentaire. La mise en œuvre de ces projets a démarré et est à des degrés
divers d'achèvement. Par exemple, le rapport final sur l’établissement d’appui au
microcrédit a été achevé, révisé et est prêt pour publication. Les travaux sur le suivi
des mesures, y compris le renforcement des capacités, la domestication des bonnes
pratiques, etc. vont bientôt commencer. Les bassins de développement
transfrontalier ont été identifiés et une conférence élargie sur le programme de
sécurité alimentaire se tiendra à Bujumbura, au Burundi, du 14 au 15 septembre
2009.
4.4 CEPGL
28
Le Directeur du BSR-AE a rencontré le Secrétaire exécutif de la CEPGL et son
équipe de direction le 21 août 2009 à Gisenyi, au Rwanda pour accélérer le
processus de signature du PPA. Les parties ont convenu que les contours finaux du
PPA seront éclairés par le Plan stratégique 2010-2014 de la CEPGL dont le BSR-AE
soutient la formulation.
4.5 COI
29
V. LA VOIE A SUIVRE
Lors de la 11ème session du MCR tenue à Addis-Abeba en novembre 2010, les recommandations
suivantes ont été approuvées après discussions sur le rapport d’étape du MCSR :
Les PPA entre les BSR et les CER/OIG constituent un instrument clé pour la création
de partenariat et la mise en œuvre des programmes entre les deux parties. A
l’avenir, il sera important de redoubler d’efforts pour :
Mettre le PPA sur le marché, mobiliser les ressources nécessaires pour sa mise
en œuvre conjointe et obtenir l’adhésion des partenaires extérieurs ;
utiliser le Plan d’affaires 2010-2012 de la CEA comme point de départ pour
mobiliser les ressources extrabudgétaires en faveur des PPA ;
intégrer le PPA dans le programme de travail et le budget. Cela nécessite des
consultations initiales avec les CER avant le début de l’exercice budgétaire du
programme biennal de la CEA ;
institutionnaliser l’examen, le suivi et l’évaluation réguliers des PPA pour évaluer
les progrès accomplis en termes de mise en œuvre et identifier les possibilités de
changer d’orientation et de priorités ; et
réaliser la synergie et explorer la possibilité de syndiquer les activités
complémentaires contenues dans plusieurs PPA pour optimiser l’utilisation des
ressources, éviter la duplication des efforts et générer des économies d’échelle.
Cela nécessite une harmonisation et une rationalisation accrues des programmes
ainsi que davantage de collaboration et de coordination entre les CER/OIG.
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
30