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Partie théorique Chapitre II : Généralité sur l’hygiène hospitalière

1. Définition de l’hygiène :
Ensemble des dispositions prises pour assurer la propreté de l'ensemble des éléments en
contact direct ou indirect avec les produits en cours de fabrication. S'applique au matériel,
aux locaux, à l'environnement, aux personnes, aux matières, aux méthodes de travail.

2. Définition L’hygiène hospitalière :


Ensemble des principes, des pratiques individuelles ou collectives visant à la conservation
de la santé, au fonctionnement normal de l’organisme.

Discipline médicale qui s’attache à maintenir les relations entre l’homme et son
environnement dans un état tel que l’homme bénéficie de la meilleure santé possible et que
l’environnement ne souffre pas trop de la présence de l’homme.

Discipline médicale qui a comme objectif la lutte contre les infections nosocomiales.

Elle repose sur des recommandations établies en ce qui concerne :

 Les professionnels.
 Les actes de soins.
 Les dispositifs médicaux.

3. Les moyens de prévention :


1) Lavage des mains :
La principal mode de transmission des infections en unité de soins est le menu portage,
car la main qui soigne, réconforte, peut aussi transmettre l’infection.

L’hygiène des mains est la mesure la plus importante pour la prévention de la transmission
des infections associées aux soins.

1-1) Mesures préalables :


 Absence totale de bijoux aux mains et aux poignets.
 Ongles courts et sans vernis.
 Pa de faux-ongles, pas d’autocollant.
 Avant-bras nus.

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Partie théorique Chapitre II : Généralité sur l’hygiène hospitalière

1-2) Equipement nécessaire à l’hygiène des mains :


 Points d’eau équipés : savon, lavabos essuie-mains, poubelle.
 Produit hydro-alcoolique dans tous les lieux de soins.

1-3) Différents types de lavage :

 On distingue 3 types de lavage de mains


a) Lavage simple :
Il vise, par effet mécanique, à réduire d'au moins 90 % le nombre de germes constituant la
flore transitoire.

C'est un lavage qui doit être réalisé après soin potentiellement contaminant et qui
concerne toutes les catégories de personnel sans aucune exception (personnel médical,
infirmier, aides-soignants, agents hospitaliers, personnel de nettoyage, personnel des
cuisines. En pratique.

Indications :

 En début et fin de journée.


 Après tout geste de la vie courante.
 Après utilisation de gants.
 Avant et après le repas.
 Avant et après tout soins infirmier non invasif.
 Avant la distribution de médicaments.
 Avant et après tout examen médical.

Technique :

 Mouiller les mains.


 Prendre une dose de savon liquide non désinfectant.
 Savonner 15 secondes au moins en insistant sur les espaces interdigitaux, le pourtour
des ongles, les bords externes des mains.
 Rincer sous l’eau du réseau.
 Sécher par tamponnement avec un essuie-mains* à usage unique.
 Utiliser le dernier essuie-mains pour fermer le robinet.
 Jeter l’essuie-mains dans la poubelle sans contact avec les mains

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Partie théorique Chapitre II : Généralité sur l’hygiène hospitalière

b) Lavage antiseptique :
Il permet l'élimination de la flore transitoire ainsi que la réduction de la flore résidente.

 Le temps minimal à respecter est de 1 minute.

Indications :

 Après tout contact avec un objet ou du linge potentiellement contaminé.


 Après tout contact avec un patient infecté ou porteur d’une bactérie multi résistante.
 Avant tout contact avec un patient immunodéprimé.
 Avant toute manipulation de dispositifs médicaux (pinces à pansement, aérosol…).
 Avant et après tout soins infirmier non invasif.

Technique :

 Même technique que pour le lavage simple.


 Prendre une dose de savon liquide désinfectant - Savonner 30 à 60 secondes selon
les indications du fabricant.

c) Lavage chirurgicale:
Il permet l'élimination de la flore transitoire et une réduction drastique de la flore
résidente.

Il assure ainsi une réduction maximale du risque de contamination des mains avec des
plaies ou avec du matériel.

Le temps minimal à respecter est de 6 minutes, voire 10 minutes dans le cadre de la


chirurgie hyper propre.

Indications :

 Avant toute intervention chirurgicale.

Technique :

 Mouiller les mains et les avant-bras.


 Savonner mains et avant-bras, coudes inclus, pendant une minute chacun avec un
savon liquide désinfectant.
 Brosser les ongles 1 minute (30 secondes par main).
 Rincer mains et avant-bras.
 Savonner mains et avant-bras, coudes exclus, pendant une minute chacun.
 Rincer mains et avant-bras - Sécher par tamponnement avec deux essuie-mains à
usage unique stériles.

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Partie théorique Chapitre II : Généralité sur l’hygiène hospitalière

Schéma02 : Technique de lavage des mains

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Les solutions Hydro-Alcooliques :


C’est un produit simple et rapide d’utilisée, pas besoin d’eau ni d’équipement particulier,
disponible en tout lieu : poche, chariot de soins...

Indications :

 En début et fin de journée


 Entre deux activités non invasives
 Après un geste de la vie courante (après s’être mouché, être allé aux toilettes)
 Eloignement ou absence d’un point d’eau

Technique :

 Déposer une dose d’un produit hydro-alcoolique aux creux des mains.
 Frictionner 30 à 60 secondes.

Schéma03 : Technique de Solution Hydro-alcoolique

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Partie théorique Chapitre II : Généralité sur l’hygiène hospitalière

2) Le port des gants :


Le port de gants ne remplace pas le lavage ni la désinfection des mains.

Il assure la protection des soignants et des patients en prévenant les transmissions


croisées.

Les gants se portent sur des mains à ongles courts sans bague ni autre bijou.

Les gants doivent être changés entre 2 patients, 2 activités.

« Une paire de gants = un geste = un patient»

2-1) Type de gant :


2-1-1) Les Gants usage unique stériles :

Ils sont réservés aux actes chirurgicaux et aux techniques invasives médicales (drain
thoracique, biopsies, ponctions…) et infirmières (sondage vésical, réfection de certains
pansements, manipulation de chambre implantable…).

2-1-2) Les Gants usage unique non stériles:

Ils sont réservés aux soins nécessitant une barrière de protection. Beaucoup de soins
d’hygiène et de confort se font sans gants.

2-2) Les commandements du port du gant :


 Utiliser les gants adaptés à l’acte.
 changer les gants dès qu’ils sont endommagés
 Choisir la bonne taille, ni trop large ni trop serré.
 Ne pas stocker les gants dans les poches ou hors de leur boite.
 Ajuster correctement les gants.
 Respecter le temps d’utilisation des gants.
 Mettre les gants sur des mains sèches et propres.

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3) Tenue professionnelle :
La tenue vestimentaire est un des éléments d’hygiène de base dans la prévention du
risque infectieux tant à destination des patient, du personnel que de l’environnement.

La tenue de travail en milieu hospitalier doit remplacer la tenue de ville afin de limiter le
risque infectieux lié à la transmission des micro-organismes présents dans l’environnement
et protéger ainsi le patient et la Professional de santé.

3-1) Obligations préalables :


 Absence totale de bijoux aux mains et aux poignets.
 Ongles courts et sans vernis, ni faux ongles, ni autocollants.
 Cheveux longs attachés et relevés.
 Hygiène des mains avant de prendre sa tenue.

3-2) LA TENUE STANDARD :

 Le port en est obligatoire pour tous soins dispensés.

Descriptif et caractéristiques :

 La tunique : est à manches courtes, assez longue, adaptée à la taille de la personne.


 Le pantalon: ou le pantacourt est sans poche, avec un élastique à la taille.
 La blouse: à manches courtes pour faciliter l’hygiène des mains, doit toujours être
fermée.
 Les chaussures: assurent confort, hygiène et sécurité. Elles sont spécifiques à
l’activité. Elles sont silencieuses, antidérapantes, fermées sur le dessus, et au bout,
facilement nettoyables et maintenues propres.

« Changement quotidein et chaque fois que souillé »

3-3) Tenue Additionnelle :


Certaines situations nécessitent le port d’une tenue additionnelle: soins contaminants,
soins de nursing, fonctions hôtelières, manipulation de produits toxiques types,
cytostatiques, mise en application de précautions standard et complémentaires

Descriptif et caractéristiques :

 Sur-blouse : Selon son utilisation, elle est sans poche à usage unique et toujours
fermée.
 Les tabliers : sont à usage unique et doivent être de bonne qualité : enveloppants,
d’une longueur suffisante, solides et imperméables

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Partie théorique Chapitre II : Généralité sur l’hygiène hospitalière

 Masque : recommandations pour l’utilisation des masques médicaux et des appareils


de protection respiratoire.
 Masque anti-projection ou a visière : mis avant les soins, couvre la boche, le nez et le
menton. Enlevé et éliminé après le soin. Ne doit pas être réutilisé ni gardé en « bavoir
». Une hygiène des mains est ensuite réalisée.
 Gants à usage unique non stériles : dans les situations a risque de
Contact avec des liquides biologiques.
 Chaussures: efficacité non démontrée dans prévention du risque infectieux, leur
utilisation peut générer des fautes d’hygiène.

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4) Les antiseptiques :

4-1) Définition :
4-1-1) Antiseptique :

Produit ou procédé utilisé pour l'antisepsie dans des conditions définies. Substances
antibactériennes non spécifiques agissant globalement et rapidement sur les bactéries, les
virus, les champignons et les spores, elles s'appliquent en milieu vivant, ils ont une activité à
la fois : bactéricide, fongicide, virucide, sporicide.

4-1-2) L’antisepsie:

Est une opération au résultat momentané permettant au niveau des tissus vivants dans la
limite de leur tolérance, d’éliminer ou tue les micro-organismes et d’inactiver les virus.

4-2) Critères de choix d’un antiseptique :


 Avoir un spectre d'activité le plus large possible.
 Être le moins possible inhibé par les matières organiques.
 Agir rapidement.
 Permettre une vision correcte du site opératoire.
 Être stable.
 Avoir une bonne tolérance cutanée ou muqueuse.
 Être très peu allergisant.
 Ne pas provoquer de réactions douloureuses.

4-3) Les règles d’emploi :


 Vérifier la date de péremption et le délai d’utilisation.
 Apposer de la date d'ouverture sur le flacon.
 Fermer les flacons après utilisation.
 Respecter la concentration préconisée.
 Ne pas mélanger et/ou utiliser successivement des antiseptiques de familles
différentes avec un risque d'inactivation ou de toxicité.
 Ne pas stocker les flacons d'antiseptiques dans le placard à médicaments.
 Ne jamais compléter un flacon partiellement vide.

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4-4) Antiseptique majeurs :

 Les antiseptiques biguanides à bas de Chlorhexidine (gamme disponible en Solution


aqueuse et en Solution alcoolique, Solution moussante « scrub »).
 Les antiseptiques halogènes à base Dérivés iodés (gamme disponible en Solution
aqueuse et en Solution alcoolique 5%, Solution moussante « scrub »).
 Les antiseptique halogènes à base de dérivés chlorés (disponibles en solution
aqueuse).
 Les antiseptique Alcool à base d’éthanol à 60 ou 70°.

Antiseptique Indications Contre-indications Temps de Conservation


s contact après
ouverture
Ethanol Désinfection de la peau Ne pas utiliser sur les 30 secondes 30 jours
60-70 % saine avant prélèvement muqueuses ou jusqu'à A conserver à
sanguin ou injection. les plaies (produit irritant) séchage l'abri de l'air et de
Désinfection des bouchons, spontané la chaleur
robinets.
Dérivés iodés Forme moussante : Eviter l'usage prolongé : 1 minute 30 jours si
(BETADINE nettoyage de la peau  sur les muqueuses pour la forme présence de
PVP-I) saine, des muqueuses et  sur des surfaces dermique bouchon
plaies souillées. étendues 30 secondes réducteur
Forme dermique :  sur des lésions pour la forme 15 jours en
antisepsie des muqueuses profondes alcoolique l'absence de
et des plaies.  chez l'enfant bouchon
désinfection de la peau  chez la femme réducteur
(si forme alcoolique enceinte A conserver à
contre-indiquée) → risque de surcharge en l'abri de l'air, de la
Forme alcoolique : iode. chaleur, de la
désinfection de lumière.
la peau saine avant
ponction ou injection,
mise en place de dispositif
invasif.
Dérivés Désinfection de la peau Ne pas utiliser sans 1 minute sur 30 jours
chlorés saine et des muqueuses. nettoyage préalable la peau saine A conserver à
(DAKIN Antisepsie des plaies. en présence de matières 3 minutes* l'abri de l'air, de la
AMUKINE) organiques (sang, pus...) sur les lumière et de la
ou sur les muqueuses. muqueuses chaleur
ou les plaies
Chlorhexidine Désinfection de la peau Ne pas mettre en contact 30 secondes 28 jours
en saine avant ponction avec système nerveux jusqu'à A conserver à
association ou injection, mise en place central, les muqueuses, séchage l'abri de l'air, de la
(BISEPTINE, de dispositif invasif. le tympan lésé. spontané lumière et de la
Chlorhexidine chaleur
Antisepsie des plaies
alcoolique)
(BISEPTINE)

Tableau 3: Antiseptique majeurs

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5) La stérilisation
5-1) Définition :

5-1-1) Stérilisation :
Il s’agit de la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer
par destruction tous les micro-organismes vivants de quelque nature et sous quelque forme
que ce soit, portés par un objet parfaitement nettoyé.

5-1-2) Stérile :
Pour qu’un dispositif médical puisse être étiqueté « stérile » la probabilité théorique qu’un
micro-organisme viable soit présent sur un dispositif doit être égale ou inférieure à 1
pour .

5-2) Processus autour de la stérilisation :

5-2-1) Pré-désinfection (ou décontamination) :


La pré-désinfection se fait en principe sur le lieu d’utilisation des matériels.

C’est une opération au résultat momentané permettant d’éliminer, de tuer ou d’inhiber


la population les micro-organismes indésirable.

5-2-2) Nettoyage :
Le nettoyage élimine « tout ce que se voit », c’est-à-dire les salissures, véritables gites pour
bactéries, et permet d’atteindre un niveau minimal de contamination indispensable a une
stérilisation correcte.

5-2-3) Le rinçage et le séchage :


Le rinçage :

Le rinçage a pour but d’éliminer toutes les traces résiduelles de détergent ou de


désinfectant. Il Se fait à l’eau du réseau.

Le séchage:

Le séchage empêche la constitution d’un milieu humide propice à la prolifération


bactérienne. Il influence sur la qualité de la stérilisation a l’autoclave. Il est effectué au
moyen d’un chiffon propre et non pelucheux. Les instrument creux et tuyaux sont séchés à
l’air comprimé médical.

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5-2-4) L’emballage (ou le conditionnement):


L’emballage est la miss sous emballage des dispositifs médicaux. Il a pour but d’interdire
l’entrée des micro-organismes tout en autorisant le passage de l’agent stérilisant. Il
maintient l’état stérile jusqu’à l’emploi en protégeant son contenu de toute contamination
extérieure.

5-2-5) Stérilisation :

Les différentes techniques de stérilisation :

a. Stérilisation a chaleur sèche :


Ce mode de stérilisation aujourd’hui elle est de moins en moins utilisée, il s’effectuait dans
un four appelé four pasteur ou poupinel.

b. Stérilisation a chaleur humide avec un autoclave:


La stérilisation par la chaleur humide utilise la vapeur d’eau saturée sous pression comme
agent stérilisant, la chaleur associée à l’humidité provoque la destruction des gemmes. C’est
le mode stérilisation le plus utilisé en milieu hospitalier.

c. Stérilisation par l’oxyde d’éthylène:


Le traitement chimique à l’oxyde d’éthylène est utilisé pour des dispositifs médicaux
thermosensibles car celui-ci ne dégage aucune chaleur. En raison de la toxicité de ce gaz, il
n’est réservé qu’a certaines applications et, lui aussi, est inefficace envers les prions.

d. Stérilisation par traitement par ionisation :


« Par exposition à un rayonnement gamma, ou à un faisceau d’électrons accélérés ».

La stérilisation par radiations ionisantes peut être réalisée à température ambiante, mais
les installations sont complexes et couteuses. De plus, ce procédé n’est compatible qu’avec
certains matériaux. Compte tenu de ces limites, ce type de stérilisation est utilisé
uniquement pour le traitement de certains dispositifs médicaux à usage unique.

e. Stérilisation par le gaz plasma :


Destinée aux matériels thermosensibles, elle utilise le peroxyde d’hydrogéné, qui possédé
une action bactéricide, sporicide, fongicide et virucide.
Ce gaz est activé à l’état de plasma (quatrième état de la nature avec les états solide, liquide
et gazeux) par un champ électromagnétique induit par une onde radio dans un vide très
poussé. Les composent du plasma ainsi formé détruisent les acides nucléiques et les
membranes cellulaires des micro-organismes.

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f. La stérilisation par le formaldéhyde gazeux :


Le formaldéhyde est un agent de stérilisation en surface, ne pénétrant pas en profondeur à
l’inverse de l’oxyde d’éthylène.
Il est de plus corrosif et sa désorption se poursuit après stérilisation. L’utilisation de pastilles
de trioxyméthylène comme moyen de stérilisation doit être bannie car non contrôlable,
inefficace et nocive.

Schéma04 : des Processus de la stérilisation

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6) Le tri de déchets :

6-1) Définition :
Le tri est une opération qui s’effectue au niveau du site de la production et à travers
laquelle chaque catégorie de déchets est mise dans un sac ou contenir qui lui convient.

6-2) Les étapes d’élimination des déchets d’activités de soins :

 Le tri.
 La collecte.
 Le stockage.
 Le transport.
 Le traitement.

6-3) Tri et conditionnement :


Le tri des déchets permet :

 D’assurer la sécurité des personnes.


 De respecter les règles d’hygiène.
 D’éliminer chaque type de déchet par la filière appropriée, dans le respect de la
réglementation.
 De contrôler l’incidence économique de l’élimination des déchets.

Chaque catégorie de déchets doit être conditionnée de manière distincte en assurant le


respect de la réglementation, des procédures internes et des codes couleur éventuels. Les
principes arrêtés pour le conditionnement doivent être mis en œuvre dès l’emballage
primaire.

Le conditionnement doit toujours être adapté aux déchets :

 Déchets d'activités de soins à risques infectieux: double emballage.


 Déchets d'activités de soins à risques infectieux « mous »: le sac, le plastique, le fût.

Les critères de bon conditionnement sont :

 L'étanchéité.
 La résistance à la traction.
 La présence d’un système de fermeture et préhension efficace et sûre.
 La capacité adaptée à la production.
 Le code couleur ou le pictogramme jaune : différenciation obligatoire.

Les déchets doivent être stockés dans un local réservé à cet usage, local propre et nettoyé.

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6-4) Tri des déchets selon la catégorie et la couleur des sacs :

Déchets managers Déchets de soins Déchets de soins Déchets de soins

assimilable infectieux dangereux coupant et tranchant


conteneur jaune
Sac noire Sac jaune Sac rouge
 Botte à usage  Champs à usage  Les médicaments  Des aiguilles à
unique unique utilisés et divers produits sutures ou à
 Coiffe à usage  Compresse chimiques injection
unique souillées inutilisés,  Des seringues
 Emballages  Gants à usage périmés ou jetables munies
divers unique contaminés, d’aiguilles non
 Emballages du  Matériel à usage  Les vaccins démontables
matériel stérile unique utilisé  Les résidus des  Aiguilles à
 Flacon de  Pansement produits ailettes
perfusion sans  Plâtre souillés cytotoxiques  Des lames de
tubulure
 Poche de drainage bistouri et
 Masque lancettes
et irrigation
 Plâtre non 
 Poche de sang et d Des mandrins,
souillés
urines des cathéters
 Prélèvement  Des verres
biologique cassés
 Sondes diverses

Tableau 4: Tri des déchets selon la catégorie et la couleur des sacs

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