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- Introduction :
Où l'eau de pluie s'évacue-t-elle ? Elle peut ruisseler dans les rivières et les
fleuves, les gouttières et les égouts, former des flaques ou être absorbée par le
sol.
Bien que la roche, le sable et la terre soient des solides, ils sont constitués de
grains séparés par des interstices, appelés pores.
L'eau peut circuler entre ces pores. La « porosité » mesure la quantité d'espace
dans un solide.
Une autre mesure importante est la perméabilité, c'est-à-dire la vitesse à laquelle
un fluide pénètre les pores d'un solide.
Si la terre a une grande perméabilité, elle absorbera facilement l'eau de pluie.
En cas de faible perméabilité, l'eau de pluie aura tendance à s'accumuler à la
surface ou à ruisseler si la surface n'est pas plate.
- Définition La perméabilité :
La perméabilité des sols constitue un élément majeur dans la conception et le
calcul de nombreux ouvrages en génie civil (ouvrages de soutènement, digues,
tunnels, barrages ...).
Elle intervient également dans les problèmes d'environnement (diffusion de
polluants, sites de stockage, contamination de la nappe ...).
Aussi, d'importants travaux ont été consacrés à sa mesure que ce soit en
laboratoire ou in situ.
La perméabilité d'un sol peut être déterminée en laboratoire ou in situ.
Les méthodes de laboratoire consistent à prélever un échantillon de sol et à
mesurer sa perméabilité à l'aide d'un perméamétrie.
Les mesures sont effectuées soit avec un perméamétrie à charge constante,
quand il s'agit de grandes perméabilités (graves et sables qui ont généralement
-5
une perméabilité k > 10 m/s), soit avec un perméamétrie à charge variable,
quand il s'agit de mesurer de faibles perméabilités (argiles et marnes où l'on peut
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avoir une perméabilité k < 10 m/s).
- Formulation :
∆𝐇
𝛗 = 𝐤 .𝐀
𝐋
K : coefficient de perméabilité.
La perméabilité est exprime en darcy
𝑚2 . 𝑐𝑚2 . 𝑐𝑚 𝑠 Figure 1
figure.1
- But de l’essai :
Deux méthodes qui sont des applications directes de la loi de DARCY sont
largement utilisées en laboratoire :
- mesure sous charge constante pour les sols très perméables
(les graviers et les sables).
- mesure sous charge variable pour les sols peu perméables
(les limons et les argiles).
- Principe de la méthode :
L’essai de perméabilité consiste à mesurer le temps nécessaire à un
volume de fluide pour parcourir la longueur de l’échantillon, sous une
pression d’injection donnée (à charge constante) ou sous une pression
d’injection variable (à charge variable)
1- Perméamétrie a charge constante :
L’essai de perméabilité à charge constante montre sur la Figure 2
, con vient aux sols très perméables comme les sables. Cet essai doit
satisfaire aux conditions suivantes :
- L’échantillon doit contenir des particules<80 m au plus égal a10% des
particules>20mm=0%
- L’écoulement d’eau à travers l’échantillon de sol est laminaire et
permanent, de telle sorte que la vitesse d’écoulement de l’eau reste ;
proportionnelle au hydraulique ;
- l’échantillon de sol est sature et ne subit pas de changement de volume
durant l’essai
- la perte de charge Δh demeure constante.
- une perte de charge h constante provoque l’écoulement de l’eau à travers
l’échantillon de sol .on mesure le débit d’eau qui en recueillant un volume
d’eau V en un temps t. Connaissant la longueur de perméabilité k
(équation de darcy) :
V = k.i
Dans la conception des projets géotechnique, l’une des propriétés les plus
importâtes d’intérêt pour l’ingénieur du sol est la perméabilité.la perméabilité on
a tendance à parle de l’eau dans les sols et de ces différentes formes ; l’eau de
construction et de cristallisation, l’eau absorbée ou hygroscopique, l’eau
capillaire et enfin l’eau libre ou gravite ; et parmi ces eaux c’est essentiellement
l’eau et l’eau capillaire qui intéressent l’ingénieur de génie civil , pour définir la
perméabilité dans les sol .
- Matériel utilisé :
La règle chronomètre
- Mode opératoire :
1. Prendre un échantillon de sable pour l’essai de perméabilité à charge
constante et un échantillon fin pour la perméabilité à charge variable.
𝛗.L
𝐤= cas de perméamétrie à charge constante.
∆h.A
a .l h
𝐤= . ln(h1) cas de perméamétrie à charge variable.
S .τ 2
Le tableau :
q
S h
L (cm) t (s) (cm^3 Q (cm^3/s) i=h/L k (cm/s)
(cm^2) (cm)
ou g)
20 30 2 / / / / /
20 30 2 20 49,5 2,475 15 0,00825
20 30 2 40 98,1 2,4525 15 0,008175
20 30 2 60 152,5 2,541666667 15 0,0084722
20 30 2 80 199,8 2,4975 15 0,008325
20 30 2 100 245 2,45 15 0,0081667
20 30 2 120 301,5 2,5125 15 0,008375
20 30 2 140 357,1 2,550714286 15 0,0085024
20 30 2 160 401,5 2,509375 15 0,0083646
20 30 2 180 447,9 2,488333333 15 0,0082944
20 30 2 200 504,6 2,523 15 0,00841
0,008325033 2,497509921
- Interprétation :
400
300
200
100
0
20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
t (s)
Le tableau :
1 20 92 2 0 /
1 20 90 2 70 3,13632E-05
1 20 86 2 140 3,24367E-05
1 20 78 2 250 3,90115E-05
1 20 71 2 350 2,68353E-05
1 20 67 2 420 1,3791E-05
1 20 57 2 650 2,484E-05
- la perméabilité moyenne 𝑘 : perméabilité moyenne k
2,80463E-05
- Interprétation :
- Tracer la courbe 𝑘 = 𝑓 𝑡 :
0,000025
k
0,00002
0,000015
0,00001
0,000005
0
70 140 250 350 420 650
t (s)
On peut déduire à partir de ce l’essai de perméabilité :
1) Le coefficient de perméabilité k dépend de la structure, la texture, la
forme, la dimension des grains de leur constitution pétrographique et de
leurs assemblages.
2) L’effet de la saturation sur la perméabilité k et relativement faible en
comparaison avec la structure et l’indice des vides.