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Un autre idéal marche devant nous, un idéal singulièrement séduisant, plein de risques, auxquels

nous ne voudrions encourager personne, parcque nous ne voyons personne à qui nous puissions
délibérément en conférer le droit : l'idéal d'un esprit qui de façon naive, c'est-à-dire involontaire et
par une sorte d'abondance et de puissante exubérence s'amuse de tout ce qui jusqu'à présent
passait pour sacrer, bon, intengible, divin : pou qui les choses suprêmes où le peuple trouve à juste
titre ses critères de valeur ne signifiraient autre chose qua danger, déchéance, abaissement, ou tout
au moins relache, aveuglement, et parfois oubli de soi même ; l'idéal d'un bien être et d'une
bienveillance, à la fois surhumain, qui paraitra assez souven tinhumain, par exemple lorsqu'il se
montrera à l'égard de tout le séieux de la terre qui a prévalu jusqu'alors à l'égard de toute sorte de
solénnité dans le geste, la pareolen le ton, le regard, la morale, comme la parodie la plus concrète et
la plus involontaire de ces derniers- idéal à partir duquel, malgré tout, le grand sérieu s'annoncerait
peut être réellement, le point d'intérrogation essentiel serait enfin posé, tandis que le destin de
l'ame change, que l'aiguille avance sur le cadran, que la tragédie commence...

GS 84

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