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Pour Descartes, la conscience est un quelque chose « une chose qui pense » qui définit
l’homme. C’est l’activité de la pensée qui anime mon corps. Le corps et l’esprit sont des
réalités distingues. Mon corps ne me dit rien sur ce que je suis, ce que je sais de ce que je
suis c’est par l’activité de la pensée. Je me sais exister parce que j’ai conscience que j’existe.
Mes sens sont trompeurs (exemple : le rêve), ils peuvent être altérés. Je me sais exister
parce que je pense. Ce n’est pas mon corps qui me le fait savoir mais l’activité de la pensée.
Il ne faut pas confondre le corps et l’esprit. Autrui est le médiateur entre moi et moi-même.
C’est l’autre qui me renvoi l’image de ce que je suis , il me fait prendre conscience de ce que
je suis. On réalise de nous-même par les autres. Prise de conscience par l’intermédiaire de
l’autre. Accède à la conscience de soi par la sociabilisassions (François Truffaut, Victor
l’Enfant de l’Aveyron). Un enfant apprend tout de l’autre, dès la naissance. Avant il se sent,
maintenant il se pense (ce qui n’apparaît pas chez Descartes parce que pour lui la conscience
c’est de la substance). L’idée d’une conscience solitaire englué a elle-même qui se suffirai a
elle-même = solipsisme chez Descartes ; il ne se peut pas que je ne sois pas. Toute relation à
l’autre n‘apparait pas comme prise de conscience. Ce qu’il veut mettre absolument en valeur
c’est le pouvoir de la conscience. L’homme peut s’introspecter. Il fonde l’édifice du savoir
par le socle de son pouvoir qui est l’activité de la pensée. L’homme est accessible à lui-
même. Toute pensée est consciente d’elle, je pense ce que je veux et je veux ce que je pense
(pour Descartes) . Le siège de la pensée est la conscience, pour lui il n’y a pas d’inconscient.
Douter c’est pensée mais l’activité du doute rapporte à l’objet que l’on remet en question.