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UPMC Année Universitaire 2008-2009

L3 PGA

Mécanique Quantique
TD n 1

Expérience des fentes de Young

A. Avec des ondes lumineuses.


Cette expérience réalisée en 1802 démontre la nature ondulatoire de la lumière : les fronts
d'onde d'une onde progressive émise par une source sont pratiquement plans lorsqu'ils at-
teignent deux fentes 1 et 2. Young observa sur un écran « très éloigné » des fentes, des bandes
brillantes et sombres appelées « franges d'interférence ».

1) Interfranges
a) Rappeler à quelle condition, un point arbitraire P sur l'écran sera soit brillant (in-
terférence constructive) soit sombre (interférence destructive).
b) On admet que si l'écran est très éloigné des fentes, on peut considérer que les
rayons issus de ces dernières sont parallèles. En déduire la différence de marche au point P
c) Application : calculer l'espacement entre les franges brillantes produites sur l'écran
par deux sources de lumière jaune-orange de longueur d'onde 600 nm, sachant que la distance
séparant les fentes est de 0; 8 mm et l'écran est à 2 m des fentes.

2) Intensité lumineuse
On suppose que les fentes 1 et 2 sont suf samment étroites pour que la lumière diffractée
par chaque fente se propage uniformément vers l'écran. Par conséquent, les amplitudes des
champs en un point quelconque de l'écran sont égales. En un point donné de l'écran, les
champs dus à 1 et 2 sont : E1 = E0 sin (!t) et E2 = E0 sin (!t + ) où la différence de phase
dépend de la différence de marche .
a) Puisqu'une longueur d'onde correspond à un déphasage de 2 , à quel déphasage
correspond la différence de marche ?
b) Calculer le champ résultant en un point quelconque de l'écran.
On rappelle que : sin (p) + sin (q) = 2 sin p+q
2
cos p 2 q
c) Quelle est l'amplitude de l'onde résultante (x) ? En déduire son intensité.

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3) Ordres de grandeur - Interprétation
a) On se place maintenant dans le cadre du modèle corpusculaire de la lumière. Calculer le
ux N de photons associé à un faisceau de lumière monochromatique précédente d'intensité
sortante (ou ux d'énergie) I0 = 1; 5:10 12 W m 2 .
b) On a 4 photographies de l'écran de surface environ 4 mm2 , (cf. gure), à 4 instants
successifs de l'expérience d'interférences précédente faite en envoyant les photons un à un.
Sachant que pour chacune on dénombre successivement 5, 38, 140 et 1080 impacts de pho-
tons, quel temps a duré l'expérience ? Au bout de combien de temps a été prise la première
photographie ?

c) Comment peut-on interpréter ce résultat expérimental ? En rapprochant les deux


modèles, corpusculaire et ondulatoire, comment peut-on interpréter le carré du champ élec-
trique ?

B. Avec des électrons


Si on fait l'expérience des fentes d'Young avec des électrons, on observe le même genre
de gures d'interférences
Dans ce qui suit, on note (! r ) la fonction d'onde de l'onde de de Broglie associée à un
électron de masse m.
1) Rappeler les deux relations liant l'énergie et la quantité de mouvement d'un élec-
tron à la pulsation et au vecteur d'onde de l'onde associée. Ces relations restent-elles vraies
pour un photon ?
2) En transposant les résultats du A. que peut-on dire du carré du module de (! r )?
3) A.N. Supposons que h = 6; 625:10 3 J:s (au lieu de 6; 625:10 34 J:s). On lance
des billes de 66; 25 g avec une vitesse de 5 m=s sur un mur percé de 2 fenêtres étroites,
parallèles et séparées de 0; 6 m. Le choix de ces fenêtres se fait au hasard à chaque tir.
Calculer la longueur d'onde associée à ces billes. En déduire un ordre de grandeur de
l'étroitesse des fenêtres. Pourquoi, avec de tels objets macroscopiques (ces billes), une telle
expérience d'interférences est en réalité impossible ? Calculer l'interfrange de la gure formée
sur un mur situé à 12 m derrière les fenêtres.

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Mécanique Quantique
TD n 2

A. Fonction d'onde
On rappelle qu'en plus d'être de « carré sommable » et « normalisée », une fonction d'onde
doit également être de classe C 1 .
1) Une onde plane monochromatique (x; t) = Ae i(!t kx) peut-elle constituer une fonc-
tion d'onde ?
2) Soit une particule con née sur un segment de droite de longueur L (ex : modèle des élec-
trons libres dans un métal...). Le calcul conduit à une fonction d'onde du type (n = 1; 2; 3:::) :

C sin (n x=L) pour 0 x L


(x) =
0 ailleurs

a) Expliquer pourquoi (x) peut convenir comme fonction d'onde


b) Que représente le coef cient C ? Le calculer
c) Représenter la densité de probabilité pour n = 1; 2 et 3. Commenter.

B. Principe de correspondance
La première étape du passage à la mécanique quantique consiste à remplacer dans toute
expression, les grandeurs classiques par des « opérateurs » (linéaires) associés. Ainsi :

Grandeur classique Opérateur linéaire associé


x (y; z) b=x
x
@
px (py ; pz ) pbx = i~ @x

1) Déterminer l'opérateur Tb associé à l'énergie cinétique d'une particule de masse m


2) L'opérateur associé à l'énergie mécanique totale T +V est appelé opérateur hamiltonien
b
H.
Déterminer l'opérateur hamiltonien :
a) pour une particule con née sur un segment de droite (cf. A.)
b) pour un oscillateur (particule subissant une force de rappel proportionnelle à son
élongation ; on notera k la constante de proportionnalité).
c) pour l'électron dans l'atome d'hydrogène.

3) A chaque opérateur A b correspondent un ensemble de fonctions n (x; y; z; t) et un


ensemble de nombres (a priori complexes) an qui satisfont la relation : A b n (x; y; z; t) =
an n (x; y; z; t). On dit alors que n est la fonction propre associée à la valeur propre an .
a) Ecrire l'équation aux valeurs propres pour l'opérateur A b= i@
@x
b) Déterminer an et n . Commentez le résultat
c) Que deviennent an et n si on impose aux fonctions propres d'être L-périodiques ?

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C. Puits de potentiel carré in ni
Soit une particule de masse m dans un puits de potentiel à une dimension, carré, in ni. On
rappelle que la fonction d'onde d'une telle particule peut s'écrire :
( q
X1 2
sin (n x=L) pour x 2 [0; L]
(x) = an un (x) où : un (x) = L

n=1 0 pour x 2= [0; L]

1) Calculer les valeurs moyennes de la position x (pour alléger les notations, on ne fera
plus gurer les "chapeaux" sur les symboles représentant les opérateurs), de l'impulsion p et
de l'énergie cinétique p2 =2m dans l'état fondamental.
Rappel : sin2 (x) = 1 cos(2x)
2
.
2) On suppose que l'état de la particule est décrit par (x) = C fu1 (x) + u2 (x)g. Calcu-
ler la constante C pour que la fonction d'onde (x) soit normalisée.

D. Etat fondamental de l'atome d'hydrogène


L'état fondamental de l'atome d'hydrogène est décrit par la fonction d'onde (en coordon-
nées sphériques) :
(r; ; ') = Ce r=a0
2
où a0 , le « rayon de Bohr », est donné par 4 me
"0 ~
2 et est égal à 0; 53 A.
1) Normaliser (r; ; ')
2) Calculer les valeurs moyennes de r, r2 ainsi que l'écart quadratique moyen r.
3) Quelle est la densité de probabilité (notée dP=dr) de trouver l'électron dans une couche
sphérique de rayon r et d'épaisseur dr ? Tracer la courbe dP=dr. Quelle est la distance r0 la
plus probable de l'électron au noyau ?
On donne : Z 1
n!
e r rn dr = n+1 où 2 R+ et n 2 N
0

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Mécanique Quantique
TD n 3

A. Commutateurs.

1) Montrer que le commutateur du produit de deux opérateurs A et B, avec l'opérateur C


s'écrit :
[AB; C] = A [B; C] + [A; C] B
! !
2) Soit l'opérateur moment cinétique orbital L = i~! r ^r. Ses composantes carté-
siennes obéissent aux relations de commutation :

[Lx ; Ly ] = i~Lz
h! i
(et permutations circulaires). Calculer le commutateur L 2 ; Lz .
3) On dé nit les deux opérateurs L = Lx iLy . Calculer [Lz ; L+ ] ; [Lz ; L ] et [L+ ; L ].

B. Mesures d'énergie.

1) Sans dégénérescence.
Soit une particule de masse m con née sur une longueur L par un puits de potentiel carré
in ni à une dimension. Elle est dans un état j i = (1+i) ju1 i+i ju2 i où fjun ig est l'ensemble
des vecteurs propres de l'hamiltonien.
q Les fonctions propres correspondantes sont données par
(cf. TD précédent) : un (x) = L2 sin( nLx ).
a) Représenter l'allure de la fonction d'onde (x), c'est-à-dire de sa partie réelle et de sa
partie imaginaire. Est-elle normalisée à l'unité ?
b) On veut mesurer l'énergie cinétique de cette particule décrite par cet état (x). Quels
résultats va-t-on trouver ? Avec quelles probabilités ?

2) Avec dégénérescence.
On considère un modèle d'atome à deux niveaux d'énergie : fondamental E0 et excité E1 .
L'état fondamental est décrit par le vecteur propre ju0 i et l'état excité a une dégénérescence
double, i.e. il peut être décrit par deux vecteurs propres ju1 i ou ju2 i. L'ensemble des vecteurs
propres jun i de l'hamiltonien forme une base orthonormée complète de l'espace des états de
l'atome. Quelle est cette base ici, pour cet atome ? Que trouve-t-on si on mesure son énergie
quand l'atome est dans l'un des états j i suivants :
a) j i = ju0 i , où est une constante complexe.
b) j i = ju1 i + ju2 i , ( , constantes 2 C).
c) j i = ju0 i + ju1 i + i ju2 i ?

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C. Puits in ni : pourquoi les carottes sont oranges...

1) Poser l'équation aux valeurs propres de l'opérateur hamiltonien pour une particule
con née sur un segment de droite [0; L] (cf. TD précédent). Résoudre l'équation différen-
tielle correspondante (on notera : 2 la quantité 2mE
~2
).

2) Utiliser une condition aux limites en x = 0 pour déterminer une relation entre les deux
constantes d'intégration de la solution trouvée au 1).

3) A l'aide d'une condition aux limites en x = L, retrouver la fonction d'onde donnée au


TD précédent. Quelle est la valeur de l'énergie en fonction du nombre quantique n ?

4) Montrer que l'on peut se limiter aux valeurs strictement positives du nombre quantique
n.

5) Montrer que dans le cas d'un système macroscopique (i.e. par exemple, m 1kg,
L 10m, E 1J) n doit être très grand. En déduire que la densité de probabilité est pra-
tiquement ( à l'échelle de l'A) uniforme sur le segment de droite et que l'énergie n'est plus
quanti ée. Pour cela, estimer l'écart entre deux niveaux consécutifs.

6) Le comportement des électrons des polyènes conjugués peut être interprété à l'aide
du modèle de la particule con née sur un segment de droite (puits in ni à une dimension).
Sachant que pour une molécule de N carbones (con née sur un segme de droite), N 2 1 ni-
veaux d'énergie sont occupés (en partant du niveau le plus bas), qu'une transition électronique
(spectre d'absorption) a lieu entre le dernier niveau occupé et le premier niveau vide, établir la
relation entre la longueur d'onde associée à cette transition, et d , distance carbone-carbone.
On utilisera d = 1; 35A et on calculera pour l'hexa-2,4-diène (N = 6). On comparera à la
valeur expérimentale : = 227nm.
Un calcul analogue pour la molécule de carotène montrerait que l'absorption se situe dans
le bleu. Compte tenu de la largeur des bandes d'absorption (telles qu'elles sont observées en
spectroscopie uv-visible), conclure quant à la couleur des légumes contenant cette molécule.
On donne : m = 9; 11:10 31 kg ; c = 3:108 ms 1 ; h = 6; 63:10 34 Js.

D. Dimension nie : diagonalisation d'une matrice 2x2

Supposons que l'espace des états physiques accessibles soit de dimension 2. On considère
alors un opérateur b dont la matrice représentative dans la base orthonormée fj'1 i ; j'2 ig de
cet espace s'écrit :
0 i
i 0
a) L'opérateur b est-il hermitique ?
b) Calculer les valeurs propres de b. Déterminer les vecteurs propres associés en
fonction de j'1 i et j'2 i.
c) L'opérateur b peut-il être quali é d'observable ?

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L3 PGA

Mécanique Quantique
TD n 5
Barrière de potentiel - effet tunnel

Soit un ux de particules libres de masse m et de quantité de mouvement ~k selon un


axe Ox, se déplaçant dans le sens des x croissants, qui tombe en x = 0 sur une barrière de
potentiel V (x) dé nie par :

V (x) = 0 pour x 0 (région I)


= U = cste > 0 pour 0 x a (région II)
=0 pour x a (région III).

1) Quelle est l'expression classique de l'énergie d'une particule incidente ? En déduire


l'hamiltonien correspondant.
Ecrire l'équation aux valeurs propres de l'hamiltonien. On appellera E l'énergie de la
particule.
~2 k 2
2) On se place dans le cas où E U . On pose : E U = 2m0 . Les fonctions d'onde
propres de l'hamiltonien associées aux particules dans chaque région I, II et III sont de la
forme :
Dans I : (x) = eikx + re ikx
Dans II : (x) = eik0 x + e ik0 x
Dans III : (x) = teikx .

a) Interpréter ces différents termes.


b) Ecrire les conditions de continuité. On posera : kk0 = u , 0 = ei2k0 a , 0 = e i2k0 a et
t0 = tei2ka .
c) Calculer les coef cients t et r en fonction de u, k , k0 et a.
d) En déduire le coef cient de transmission T = jtj2 en fonction de E , U et a . Montrer que
T oscille de façon périodique en fonction de la largeur a de la barrière, et que pour certaines
valeurs de E la transmission est parfaite.

3) Effet tunnel.
On considère maintenant le cas où E U .
a) Que se passerait-il si on était en mécanique classique ?
b) La fonction d'onde associée au ux incident de particules est : (x) = eikx . Parvenue à
la discontinuité de potentiel en x = 0 , cette onde donne naissance à une onde ré échie dans la
région I et à une onde "évanescente" pénétrant dans la région II. Justi er l'existence de cette
dernière. On posera : 2 = 2m ~2
(U E).
c) L'onde se scinde à nouveau, à l'interface II-III (en x = a), en une onde évanescente
ré échie et en une onde progressive dans le sens des x croissants transmise dans III.
Ecrire l'expression générale de la fonction d'onde dans chaque région I, II puis III. On
appellera A et D respectivement les coef cients de ré exion et de transmission en amplitude
de la barrière.

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d) Ecrire les conditions de continuité et déterminer les coef cients A et D.
e) Véri er que R + T = 1, avec R = jAj2 et T = jDj2 .
Comment varie T = T (E) ? Discuter de l'in uence des paramètres U et a sur T .

f) L'une des plus importantes applications de l'effet tunnel est le microscope à effet tunnel
dans lequel on déplace une pointe très ne près de la surface d'un échantillon conducteur.
Les électrons peuvent alors passer par effet tunnel de la pointe à l'échantillon, créant ainsi un
courant macroscopique qui dépend de façon très sensible de la distance pointe-échantillon.
Pour évaluer la précision de cette technique, calculer la variation relative de courant à
travers la pointe d'un microscope à effet tunnel lorsque la distance pointe-échantillon varie de
1 nm à 1; 1 nm (avec V0 = 6 eV et E = 1 eV ).
On pourra utiliser l'expression suivante pour le coef cient de transmission :
Z x2 r !
2m (V (x) E)
T ' exp 2 dx
x1 ~2

valable dans le cas d'une barrière de potentiel de forme quelconque V (x).

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Mécanique Quantique
TD n 6
Oscillateur harmonique - énergie du point zéro

On considère une particule de masse m évoluant dans un potentiel de la forme V (x) =


1
2
kx2 .
On se propose ici de déterminer les énergies de ce système (ainsi que les fonctions
propres associées) par la méthode des opérateurs de création et d'anihilation.

——-

1. Montrer que l'opérateur hamiltonien du système peut se mettre sous la forme :


p2 1
H= + m!x2
2m 2
où ! est la pulsation propre de l'oscillateur.
En déduire l'équation de Schrödinger pour les états stationnaires (en représentation x).
Cette équation différentielle vous semble-t-elle simple à résoudre ?

2. On peut, par un changement de variable adéquat, transformer cette équation en une


équation plus facile à étudier. Ici, cependant, on opte pour une autre méthode, basée sur l'in-
troduction de deux opérateurs a et a+ dé nis de la façon suivante :
1 1
a = p (X + iP ) et a+ = p (X iP )
2 2
p m!
où l'on a introduit les opérateurs sans dimension X = ~
x et P = pm!~
1
p.

2.a. Les opérateurs a et a+ sont-ils hermitiens ?


2.b. Calculer le commutateur [a; a+ ].
2.c. On dé nit l'opérateur nombre d'excitations N = a+ a. Montrer qu'il est hermitien et
le comparer à l'hamiltonien du système.
2.d. Calculer les commutateurs [N; a] et [N; a+ ].

3. On note "n les valeurs propres de N , et jni les vecteurs propres correspondants :

N jni = "n jni

3.a. Montrer que les "n sont toutes positives ou nulles.


3.b. Montrer que a jni et a+ jni sont des vecteurs propres de N .
3.c. En déduire que les valeurs propres de N sont équidistantes ("n 1 = "n 1), puis
montrer que "n 2 N.
3.d. Montrer en n que les valeurs propres de H s'expriment sous la forme :

En = (n + 1=2) ~! , n2N

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4.a. Les opérateurs a et a+ satisfont aux relations suivantes :
p p
a jni = n jn 1i et a+ jni = n + 1 jn + 1i

Justi er les dénominations d'opérateurs d'anihilation et de création pour a et a+ , ainsi que


celle de nombre d'excitations pour N .
4.b. Montrer que :
1 n
jni = p a+ j0i
n!
4.c. Déterminer les fonctions d'ondes normées correspondant à l'état fondamental 0 (x) =
hx j0i et au premier état excité 1 (x) = hx j1i :

5. On peut montrer que les valeurs moyennes des opérateurs x et p dans l'état fondamental
sont nulles, et que les écarts quadratiques moyens x et p véri ent l'égalité x p = ~=2
("paquet d'ondes minimum").
5.a. Montrer qu'une expression approchée de l'énergie totale d'un tel état peut sécrire
comme :
~2 m! 2 2x
E ( x) ' +
8m 2x 2
5.b. Calculer le minimum de E ( x ) et en déduire une interprétation de l'énergie du point
zéro comme conséquence du principe d'incertitude d'Heisenberg.

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