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Contact : ddoc-memoires-contact@univ-lorraine.fr
LIENS
Responsable de stage :
Nancy
A l'occasion du rapport d'activités relatif à mon stage de mobilité que j’ai eu dans la période
01 mars – 15 juillet 2014, dans le cadre du programme d’échange ERASMUS – CAMPUS
FRANCE, je tiens à remercier profondément au Bureau roumain et français ERASMUS pour le
bon déroulement et pour la bourse de mon stage.
Je remercie du cœur à Monsieur le professeur Gheorghe POPESCU qui m’a aidé venir ici, qui
m’a soutenu, et qui a été tout le temps prés de moi.
Andrei IORDANESCU
Table des matières
I - Introduction ............................................................................................................................1
I.1 Notions générales du froid ...............................................................................................2
I.2 Bref historique de la machine à froid ................................................................................3
I.3 Les fluides frigorigènes ....................................................................................................3
I.4 Principe de fonctionnement .............................................................................................4
II - Modèle I (H. POP) ..................................................................................................................7
II.1 Mise en place du problème .............................................................................................7
I. INTRODUCTION:
Ces machines sont conçues pour fonctionner dans des conditions optimales pour un coût
minimum. L’optimisation de ces machines vise donc à trouver le régime permettant de
consommer le moins de puissance tout en produisant le maximum d’effet frigorifique. Cela
implique de trouver le meilleur dimensionnement des composants de la machine,
notamment la conductance thermique des échangeurs de chaleur, ainsi que les paramètres
de fonctionnement, comme la différence de température entre le fluide de travail et les
sources de chaleur.
Dans la réalité, ces paramètres optimaux sont directement influencés par les différentes
sources d’irréversibilité et le type de fluide réfrigérant. Au cours de ce projet nous utiliserons
du R134a.
On va dans ce projet étudier dans un premier temps un modèle développé qui cherche à
trouver cet optimum. On va ensuite le tester numériquement dans certains cas . On essayera
ensuite de développer un modèle amélioré.
Pour fournir du froid à un corps ou à un milieu, il faut lui extraire de la chaleur. Cela
provoque un abaissement de sa température le plus souvent par des changements d’états :
condensation, solidification. Ce sont ces effets du froid qui sont utiles à l’homme moderne.
Les machines frigorifiques permettent, grâce à un apport énergétique, d’extraire de la
chaleur aux milieux à refroidir et de la rejeter, accompagnée de l’équivalent thermique de
l’énergie reçue, à une température plus élevée, dans le milieu ambiant. Ces machines
peuvent servir comme systèmes de chauffage où c’est la chaleur rejetée à température plus
élevée qui est utilisée. C’est ce qu’on appelle une pompe à chaleur dont les principes de
fonctionnement sont semblables à ceux des machines frigorifiques.
Si les modes de production de froid sont fort variés, les systèmes avec des cycles à
compression de vapeur liquéfiables (frigorigènes) sont majoritaires dans les plages de
température allant de –80°C à +100°C (pour les pompes à chaleur). Il existe cependant
d’autres modes de production comme l’absorption, l’adsorption ou les cycles
1
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
2
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
3
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
inférieure où la chaleur est prélevée (source froide) vers un milieu à température supérieure
où la chaleur est rejetée (puits chaud).
4
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
5
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Lors du passage du fluide frigorigène dans l’un de ces composants, il va subir une
transformation, que l’on va présenter :
- Le compresseur va faire passer le fluide réfrigérant gazeux, état du à l’absorption
de chaleur, de la basse pression à une pression supérieure et à une température
plus élevée à laquelle il pourra se liquéfier. Cette compression est supposée
isentropique.
- Le condenseur est un échangeur de chaleur qui permet grâce à un autre fluide
(eau ou air généralement) de condenser le fluide frigorigène. Ce fluide entre dans
le condenseur à pression et température élevée, après avoir subi une
désurchauffe lui permettant d’atteindre le point de vapeur saturante des vapeurs
qui sont refoulées, pour se condenser à température constante. Lors de son
passage au sein du condenseur, le fluide va céder des calories dans le milieu
environnant (source chaude) et passer de l’état gazeux à l’état liquide.
- Le détendeur va permettre au liquide condensé de passer d’une haute pression à
une basse pression avec vaporisation partielle et aussi de le refroidir jusqu'à la
température de vaporisation de ce liquide. Cette détente est supposée
isenthalpique.
- L’évaporateur est également un échangeur qui va permettre au fluide de
s’évaporer, passant ainsi de l’état liquide à l’état gazeux, en absorbant des
calories du milieu environnant (source froide). Cette transformation ce fait à
température constante pour un corps pur.
6
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
7
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
A noter que le condenseur est divisé en 2 zones : une zone pour la désurchauffe
notée (‘), et une zone pour le palier de condensation notée (’’).
Remarque: le sous refroidissement liquide est supposé nulle (éventuelle 3eme jonc).
On considère dans notre étude que les températures de source ne varient pas et que
nous sommes en régime permanent.
Pour établir notre modèle nous partons des équations suivantes :
- A l’évaporateur
Q F K F .TF (1)
avec TF TSF TF
Q F m .qF (2)
avec qF h h4
"
1
- Au condenseur :
Q C Q C' Q C" (3)
Ici Q C : flux de chaleur rejeté au condenseur
Q C' : flux de chaleur rejeté durant la désurchauffe
Q C" : flux de chaleur rejeté durant la condensation
8
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Q F QC QC
' "
S ir 0
TF TC' TC (11)
Ici Sir représente le flux d’entropie générée par les imperfections du cycle
thermodynamique.
Ce terme peut être exprimé comme ceci :
Sir Sirl Sircp Sirint (12)
l
C'est-à-dire comme la somme du flux d’entropie généré lors de la détente ( S ir ), du flux
d’entropie généré lors de la compression ( S cp ) et du flux d’entropie généré par les autres
ir
9
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
"
Q F QC '
S C S ir 0 1 (13)
TF TC
On introduit la notation suivante :
S SC' Sir (14)
"
Q F QC
S 0 (15)
TF TC
Q F
COP (16)
Pcp
1
OPTIMIZATION MODEL OF SINGLE STAGE VAPOUR COMPRESSION REFRIGERATION SYSTEMS Horatiu POP1,
Traian POPESCU2, Gheorghe POPESCU3, Nicolae BARAN4, Michel FEIDT5, Valentin APOSTOL6 - ISSN 1454-2331
10
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Q F QC
SC 0 C1 SC -forfait Hypothèse 1
TF TC
Q F
COPMAX
W
KT K F K C C3
Et Q F Q F 0 C2 min W MAX COPMAF
11
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Développement
K C (TSC TC ) K F (TSF TF )
1[ SC ] 3 [ K F K C K T ]
TC TF
L K T
0 K C 1 C 2SC
TC TC
L K T
0 K F 2 K F 1 F 2 SF
TF TF
L T TC
0 (TSC TC ) 1 SC 3
K C TC
L T TF
0 (TSF TF ) 2 (TSF TF ) 1 SF 3
K F TF
L K (T TC ) K F (TSF TF )
0 C SC SC
1 TC TF
L
0 K F (TSF TF ) Q F 0
2
L
0 K F K C KT
3
TSC
1 1 0 (a)
TC2
TSF
1 1 2 0 (b)
TF2
1 3
1 0 (c)
TC TSC TC
1 3
1 2 0 (d)
TF TSF TF
12
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Elimination des λ
1 TSC 3 3 TSC TC
(a+c) 1 ( 2 ) 0 1 ( )
TC TC TSC TC TSC TC TC2
1 TSF 3 3 TSF TF
(b+d) 1 ( 2 ) 0 1 ( )
TF TF TSF TF TSF TF TF2
3 T TC 2 T TF 2 TSF TF T TC
( SC ) ( SF ) d’où = SC
1 TC TF TF TC
TSF
TSF TF TF => TF
1
TSC
TSC TC TC => TC
1
K F (TSF TF ) Q F 0 0 K F (TSF TF ) Q F 0 0
K C (TSC TC ) K F (TSF TF )
S 0 => K C K F SC 0 =>
TC TF
K F K C KT K F K C KT
K F (TSF TF ) Q F 0
SC 1 S
K F KC d’où K F (KT C )
2
1 S
K F K C KT K C (KT C )
2
D’où l’équation en α
1 S T
( K T C )(TSF SF ) Q F 0
2 1
13
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
S 1 1 1
K T (1 C )( )TSF 2 Q F 0
KT 1
Q F 0
En posant qF 0 (ref KT , TSF )
K T TSF
SC
sc
KT
1 sc
(1 sc ) 2 qF 0 2 qF 0
1 1
2 q F 0 sc
1 2 qF 0
TSF 1 2 qF 0 1 2 qF 0
TF ` TSF TSF
2 q F 0 sc 1 2 q F 0 2 q F 0 sc 1 sc
1
1 2 qF 0
TSC 1 2 qF 0 1 2 qF 0
TC ` TSC TSC
2 q F 0 sc 1 2 q F 0 2 q F 0 sc 1 4 q F 0 sc
1
1 2 qF0
KT sc K 2 q F 0 sc sc 2 q F 0 sc 1 sc
K F ` (1 (1 2 q F 0 )) T KT qF 0
2 2 q F 0 sc 2 2 q F 0 sc 2 q F 0 sc
KT sc K 2 q F 0 sc sc 2 q F 0 sc q (1 s c ) s c
K C ` (1 (1 2 q F 0 )) T KT F 0
2 2 q F 0 sc 2 2 q F 0 sc 2 q F 0 sc
Reste à rechercher COPMAX (q F 0 ) et min W
W Q C Q F 0
14
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
KT 1 2 qF 0 1 2 qF 0
min W [[q F 0 (1 s c ) s c ][TSC TSC ] q F 0 (1 s c )[TSF TSF ]]
2 (q F 0 s c ) 1 4 q F 0 sc 1 sc
KT q (1 sc ) sc q (1 sc )
min W [ F0 TSC (1 4 q F 0 sc 1 2 q F 0 ) F 0 TSF (1 sc 1 2 q F 0 )]
2 (q F 0 s c ) 1 4 q F 0 s c 1 sc
KT q (1 sc ) s c
min W [TSC F 0 (2 q F 0 sc ) TSF q F 0 (2 q F 0 sc )]
2 (q F 0 s c ) 1 4 q F 0 sc
q F 0 (1 sc ) sc q (1 s c ) sc
min W K T [TSC TSF q F 0 ] K T TSF [ F 0 qF 0 ]
1 4 q F 0 sc 1 4 q F 0 sc
W TSC
w
K T TSF TSF
qF 0 qF 0
MAX _ COP
w q (1 s c ) s c
F0 qF 0
1 4 q F 0 sc
qF 0 q F 0 (1 4 q F 0 sc )
MAX _ COP
w [q F 0 (1 sc ) sc ] q F 0 (1 4 q F 0 sc )
. MAX _ COP
II (min W )
COPlim ite
TSF 1 1
COPlim ite
TSC TSF TSC 1
1
TSF
.
D’où II (min W ) MAX _ COP ( 1)
Comme on peut le voir avec les équations, le COP max et min W dépendent des
paramètres suivants : Q , T , T , K et S . Il est difficile de donner des valeurs propres à
F SC SF T
15
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Basé sur le programme développé en EES, une simulation numérique a été réalisée.
Afin de vérifier l'exactitude du modèle d'optimisation, les données ont été choisies comme
ceci: Q F 0 30kW , TSC =303 K, TSF 263 K.
Les résultats sont présentés ci-dessous.
Q F 0 30 [kW]
TSF 263 [K]
TSC 303 [K]
K T 9,5 [kW/K]
Sc
sc 0,005
KT
Q F 0
qF 0
K T TSF
1 2 qF 0
TF TSF
`
1 sc
1 2 qF 0
TC ` TSC
1 4 q F 0 sc
1 sc
K F KT qF 0
`
2 q F 0 sc
q F 0 (1 s c ) s c
K C ` K T
2 q F 0 sc
T W
SC w
TSF K T TSF
qF 0 1
MAX _ COP => MAX _ COP MAX
w q F 0 (1 s c ) s c
1
q F 0 (1 4 q F 0 s c )
q F 0 (1 sc ) sc
MAX _ COP min
q F 0 (1 4 q F 0 sc )
.
II (min W ) MAX _ COP ( 1)
A partir de ces équations, on étudie plusieurs cas afin de trouver le COP max
.
ou min W .
16
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
On observe que le meilleur fonctionnement de la machine dans le cas de référence est pour
sc =0, donc pour un flux d’entropie nul. On remarque aussi que le COP diminue et la puissance
du compresseur augmente quand le flux d’entropie augmente.
qF 0 q F 0 (1 4 q F 0 sc )
MAX _ COP => MAX _ COP
w [q F 0 (1 sc ) sc ] q F 0 (1 4 q F 0 sc )
Comme on peut voir ici, Max COP dépend de qF 0 et aussi de sc , avec les meilleurs résultats
quand sc diminue et qF 0 augmente (Figure 6).
.
`
Enfin on trace l’évolution min W , K F , K C , TC , TF ` optimum par rapport à la capacité
frigorifique et a diverses valeurs de sc .
Le détail des résultats se trouve sur l’annexe 1. (à voir)
5,5
5 sc=0
4,5 tau=1,152
4 Tsf =263 [K]
3,5 sc=0,001
COPmax
3
2,5
2 sc=0,005
1,5
1
0,5 sc=0,05
0
15 20 25 30 35
Qf0 [kW]
17
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,0095
0,009
0,0085
0,008
sc=0
0,0075
0,007 sc=0,001
0,0065 sc=0,005
0,006
w
0,0055 pour sc=0,05; w>>0,06
0,005 Tsf =263 [K]
0,0045 tau=1,152
0,004
0,0035
0,003
0,0025
0,002
0,0015
0,001
15 20 25 30 35
Qf0 [kW]
Figure 7- Variation de w (puissance du compresseur) en fonction de la capacité frigorifique
Dans cette partie, on impose chaque fois une puissance frigorifique Q F 0 , ayant la
température de la source froide constante TSF 263 [K] et aussi la température du puits chaud
TSC 303 [K], tout en variant sc entre 0-0,1.
On remarque aussi que le COP Max est le plus élevé quand sc a des valeurs plus proches de 0
et quand la puissance frigorifique augmente.
Les figures 8, 9 nous montrent les variations de COP et w en fonction du flux d’entropie.
` `
Le détail des résultats se trouve sur l’annexe 2 ( K F , K C , TC , TF , ŋ optimum).
3,5
Qf0=10 [kW]
3
Qf0=30 [kW]
1,5
0,5
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1
sc
Figure 8
18
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,14
0,12
0,1
0,08
w
0,06 Qf0=10 [kW]
Qf0=30 [kW]
0,04 Qf0=50 [kW]
tau=1,152
0,02
Tsf =263 [K]
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1
sc
Figure 9
II. 2.4. Cas III – On fait varier Tsf avec diverses valeurs de Q F 0 ( sc constante)
Cette étude nous permet de conclure que l’écart de température est un facteur important
dans l’optimisation de la machine. Ici on a maintenu constante sc =0,005, en variant dans le même
temps Q F 0 entre 10 kW – 50 kW.
Le détail des résultats se trouve sur l’annexe 3.
2,5
2
COPmax
1,5
Qf0=50 [kW]
Qf0=30 [kW]
1 Qf0=10 [kW]
sc=0,005
0,5
250 260 270 280 290
Tsf [K]
19
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,014
0,0135
0,013 Qf0=50 [kW]
0,0125
0,012 Qf0=30 [kW]
0,0115 Qf0=10 [kW]
0,011
sc=0,005
0,0105
0,01
0,0095
w
0,009
0,0085
0,008
0,0075
0,007
0,0065
0,006
0,0055
250 260 270 280 290
Tsf [K]
II. 2.5. Cas IV – On fait varier Tsf avec diverses valeurs de sc ( Q F 0 constante)
11
10 sc=0
9 sc=0,001
8 sc=0,005
7 sc=0,05
6
COPmax
Qf0=30 [kW]
5
4
3
2
1
0
250 260 270 280 290
Tsf [K]
20
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,01
0,0095
0,009
0,0085
0,008
0,0075
0,007
0,0065
0,006 sc=0
0,0055 sc=0,001
w
0,005
0,0045 sc=0,005
0,004
sc=0,05; w>>0,06
0,0035
0,003
0,0025
0,002
Qf0=30 [kW]
0,0015
0,001
250 260 270 280 290
Tsf [K]
Conclusions :
Cette étude nous permet de conclure que l’écart de température et l’irréversibilités sont les
facteurs le plus importants dans l’optimisation de la machine.
On observe que le meilleur fonctionnement de la machine dans les cas de référence sont
pour sc =0, donc pour un flux d’entropie nul. On remarque aussi que le COP diminue et la
puissance du compresseur augmente quand le flux d’entropie augmente.
Finalement toute cette étude nous a permis de trouver l’ensemble des variables
optimales qui vont nous permettre de trouver le régime fonctionnel le plus économique
déterminé par le COP Max.
21
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
II. 3 Modèle d’optimisation avec W W 0
W imposé MAX Q F
Pour ce cas, on utilisera les mêmes formules afin de trouver une expression pour ,
avec lequel on peut exprimer un optimum satisfaisant.
W Q C Q F 0
Q F QC
SC 0 C1 SC -forfait Hypothèse 1
TF TC
Q F
COPMAX
W
KT K F K C C3
Et W W 0 C2 W imposé MAX Q F
Développement
L K T
0 1 C 2SC 2 K C
TC TC
22
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
L K T
0 K F 1 F 2 SF 2 K F
TF TF
L T TC
0 1 SC 2 (TSC TC ) 3
K C TC
L T TF
0 (TSF TF ) 2 (TSF TF ) 1 SF 3
K F TF
L K (T TC ) K F (TSF TF )
0 C SC SC (I)
1 TC TF
L
0 W0 K C (TSC TC ) K F (TSF TF ) (II)
2
L
0 K F K C KT (III)
3
TSC
1 2 0 (a)
TC2
TSF
1 1 2 0 (b)
TF2
1 3
1 2 0 (c)
TF TSF TF
1 3
2 0 (d)
TC TSC TC
Elimination des λ
1 TSC 3 3 TSC TC
(d-a) 1 ( 2 ) 0 1 ( )
TC TC TSC TC TSC TC TC2
1 TSF 3 3 TSF TF
(c-b) 1 ( 2 ) 0 1 ( )
TF TF TSF TF TSF TF TF2
23
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
3 T TC 2 T TF 2 TSF TF T TC
( SC ) ( SF ) d’où = SC
1 TC TF TF TC
TSF
TSF TF TF => TF
1
TSC
TSC TC TC => TC
1
K C (TSC TC ) K F (TSF TF )
Dans I SC 0 => KC K F S C 0 =>
TC TF
SC
K F KC 0
K F K C KT
SC
2 KF KT
SC 1 S
2 KC KT d’où K F (KT C )
2
1 S
K F K C KT K C (KT C )
2
D’où l’équation II en α
W0 K C (TSC TC ) K F (TSF TF ) 0
1 S T 1 S T
W0 ( K T C ) (TSC SC ) ( K T C ) (TSF SF ) 0
2 1 2 1
SC 1 1 SC 1 1
2 W0 K T TSC [1 ]( ) K T TSF [1 ]( )0
KT 1 KT 1
24
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
SC
On pose : sc
KT
sc sc
2 W0 K T TSC [1 ]( ) K T TSF [1 ]( )0
1 1
2 W0 TSC sc T sc
(1 ) SF (1 ) 0
KT 1 1
2 W0 TSC T
( sc) SF ( sc) 0
KT 1 1
2 W0
(1 2 ) TSC ( 1) TSC sc ( 1) TSF (1 ) TSF sc (1 ) 0
KT
2 W0 2 W0
2 TSC TSC 2 TSC sc TSC sc TSF TSF 2 TSF sc TSF sc ) 0
KT KT
2 W0 2 W0
( 2
TSC TSF ) (TSC TSF TSC sc TSF sc) sc (TSC TSF ) 0
KT KT
2 W0 2 W0
( 2
TSC TSF ) (TSC TSF TSC sc TSF sc) sc (TSC TSF ) 0
KT KT
2 W0 T TSF 2 W0
[1
2
] [ SC (1 sc)] [ sc] 0
K T (TSC TSF ) TSC TSF K T (TSC TSF )
On note :
W0 T TSF SC
w0 et t SC ; sc
K T (TSC TSF ) TSC TSF KT
On a alors :
25
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
TSF 2 (1 2 w0 )
TF TSF
*
TSC 2 (1 2 w0 )
TC TSC
*
KT sc
KF (1 )
*
2
KT sc
KC (1 )
*
2
* *
TF TC
T `F T `C
TSC TSC
Reste à rechercher W imposé MAX Q F
W0
w0
K T (TSC TSF )
Q F K F .(TSF TF )
* *
Q C K C* .(TSC TC* )
S
sc c
KT
K F (TSF TF ) 2 K C (TSC TC ) 2
* * * *
S sf S sc
S sf s sf ; S sc s sc
TSF TF TSC TC
* * * *
KT KT
s s sc s sf s c
26
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Q F
qf
K T (TSC TSF )
qf Q F
COP
w0 W0
TSC
TSF
. COP
II (min W )
COPlimite
TSF 1 1
COPlimite
TSC TSF T 1
SC
1
TSF
.
D’où II (min W ) MAX _ COP ( 1)
Basé sur le programme développé en EES, une simulation numérique a été réalisée.
tau=1,152
27
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Dans un premier temps, on fait varier sc , avec diverses valeurs de w0 . On observe que le
meilleur fonctionnement de la machine dans le cas de référence est pour une puissance du
compresseur de 0.001, donnant un COP Max optimum de 4.9 quand la valeur de sc tend vers 0. Pour
une puissance du compresseur de 0.005 on voit qu’on obtient une valeur de COP Max=3.1.
De façon générale, la puissance du compresseur influence la valeur de COP Max de la
machine à froid.
`
Les détails des résultats pour la variation de K F , K C , TC , TF ` se trouvent sur l’annexe 6
5
w0=0,001 cst
4,5
w0=0,005 cst
4 w0=0,01 cst
w0=0,1 cst
3,5
tau=1,152
3
COP
2,5
1,5
0,5
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001
sc
1,05
COP
sc=0,0001
sc=0,0005
0,95
sc=0,001
sc=0,005
28
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
W Q C Q F 0
Q F QC
SC 0 C1 SC -forfait Hypothèse 1
TF TC
Et COP COP0 C2 minW ou max Q F
KT K F K C C3
Développement
K C (TSC TC ) K F (TSF TF )
L(TC , TF , K C , K F ) K F (TSF TF ) 1[ SC ]
TC TF
2 [COP COP0 ] 3 [ K F K C K T ]
Q F Q F
COP0
W
Q F Q C
1 COP0 1 COP0
Q C QF 0 Q F ou 0
COP0 COP0
K C (TSC TC ) K F (TSF TF )
L(TC , TF , K C , K F ) K F (TSF TF ) 1[ SC ]
TC TF
2 [ K C (TSC TC ) 0 K F (TSF TF )] 3 [ K F K C K T ]
L K T
0 1 C 2SC 2 K C
TC TC
29
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
L K T
0 K F 1 F 2 SF 2 0 K F
TF TF
L T TC
0 1 SC 2 (TSC TC ) 3
K C TC
L T TF
0 (TSF TF ) 2 (TSF TF ) 1 SF 3
K F TF
TSC
1 2 0 (a)
TC2
TSF
1 1 2 0 0 (b)
TF2
1 3
2 0 (c)
TC TSC TC
1 3
1 2 0 0 (d)
TF TSF TF
Elimination des λ
1 TSC 3 3 TSC TC
(a+c) 1 ( 2 ) 0 1 ( )
TC TC TSC TC TSC TC TC2
1 TSF 3 3 TSF TF
(b+d) 1 ( 2 ) 0 1 ( )
TF TF TSF TF TSF TF TF2
3 T TC 2 T TF 2 TSF TF T TC
( SC ) ( SF ) d’où = SC
1 TC TF TF TC
TSF
TSF TF TF => TF
1
TSC
TSC TC TC => TC
1
30
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Danc c1 :
K F (TSF TF ) Q F 0 K F (TSF TF ) Q F 0
K C (TSC TC ) K F (TSF TF )
S 0 => K C K F SC 0 =>
TC TF
K F K C KT K F K C KT
K F (TSF TF ) Q F
SC 1 S
K F KC d’où K F (KT C )
2
1 S
K F K C KT K C (KT C )
2
Dans c``2
1 COP0
Q C QF 0 Q F
COP0
1 S TSC 1 S T
K C (TSC TC ) ( K T C ) 0 ( K T C ) SF
2 1 2 1
TSC ( K T S C )(1 ) 0TSF ( K T S C )(1 )
Equation en :
( s)(1 ) 0 ( s)(1 )
( s)(1 ) 0 ( s)(1 )
0 0
( s)(1 ) ( s)( 1) avec 1
e c
2 s s ( 2 s s)
(1 s) 2 (1 ) 2 4( 1) 2 s (1 s) 2 ( 1) 2 4s( 1) 2
31
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
( 1)(1 s)
est la solution de l'équation :
2( 1)
Avec la remarque :
TSC
TSF
TSF 1 1 1 1 COPc
COPc 1 1 c
TSC TSF 1 COPc COPc COPc
*
TSC T
TC
*
=> TC ` C
( 1)(1 s ) TSC
1
2( 1)
( 1)(1 s ) *
KF
* KT
(1 )=> k f `
KF
2 2( 1) KT
( 1)(1 s ) *
KC
*
KT
(1 )= >
K
k c ` C
2 2( 1) KT
Reste à rechercher max QF (q F 0 ) et min W
Q F K F .(TSF TF )
* *
Q C K C* .(TSC TC* )
S
sc c
KT
32
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
K F (TSF TF ) 2
* *
S sf
S sf s sf
TSF TF
*
KT
K C (TSC TC ) 2
* *
S
S sc s sc sc
TSC TC
*
KT
s s sc s sf sc
Q F
qf
K T (TSC TSF )
qf Q F
COP0
w W
Q F
W
COP0
qf
w
COP0
TSC
TSF
. COP
II (min W )
COPc
TSF 1 1
COPc
TSC TSF TSC 1
1
TSF
.
D’où II (min W ) COP0 ( 1)
33
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Désormais on fait varier la puissance frigorifique en fonction de le COP, tout en gardant les
mêmes paramètres que précédemment ( sc ).
On trouve ici la même situation qu'avant, où le flux d’entropie joue un rôle très important
pour avoir une consommation de puissance réduite ou un effet frigorifique plus élevé.
Les figures 17, 18 nous montrent la variation de qf et w en fonction de COP imposé.
`
Les détails des résultats pour la variation de K F , K C , TC , TF ` se trouve sur l’annexe 8.
0,01
0,008
sc=0,001 [-]
0,007 sc=0,01 [-]
0,006 sc=0,1 [-]
qf [-]
0,005
0,004
0,003
0,002
0,001
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
COP0 [-]
Figure 17
0,02
0,016
sc=0,001 [-]
0,014 sc=0,01 [-]
0,012 sc=0,1 [-]
w` [-]
0,01
0,008
0,006
0,004
0,002
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
COP0 [-]
Figure 18
34
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Là encore on remarque que c’est la différence de température qui est le plus important pour
l’optimisation du COP.
Pour réaliser un COP=2, pour une température de 260K, il faudra avoir une capacité
frigorifique plus élevée que pour un COP=3 dans les mêmes conditions.
0,00005
COP0=2 [-]
0,000045 COP0=3 [-]
COP0=4 [-]
0,00004
0,000035
qf [-]
0,00003
0,000025
0,00002
kf diminue
0,000015
250 255 260 265 270
Tsf [K]
35
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Finalement toute cette étude nous a permis de trouver l’ensemble des variables
optimales qui vont nous permettre de trouver le régime fonctionnel le plus économique
déterminé par le COP Max.
36
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Pour ce nouveau modèle on conserve les équations bilans définies dans la I er partie,
c'est-à-dire les équations (1) à (16).
On rappelle que :
La puissance consommée par le compresseur peut être réécrite d’après les équations (3)
et (8) :
Pcp Q C' Q C" Q F (1`)
Afin de simplifier le modèle d’optimisation, on peut réécrire que le flux de chaleur rejeté
durant la désurchauffe est en fait un pourcentage (pc) du flux de chaleur rejeté durant la
condensation :
QC' pc QC" (2`)
Avec h2 h2"
pc 1 (2`)
h2" h3'
37
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
K F TSF TF pc 1
K C" TC TSC ' . S ir 0 (5`)
TF TC TC
D’où :
K C"
T TSC
C
'
pc. ' TC TSC (7`)
KC
C’est cette expression qu’il va falloir optimiser, c'est-à-dire trouver le minimum de puissance
38
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
consommée par le compresseur (min PCP), à l’aide des différentes formes de la contrainte (9`).
Elle dépend d’une variable indépendante T C ou TF, et des paramètres suivants :
K , K " , K ' , T , T , S , pc
F C C SC SF ir
Ainsi on va pouvoir optimiser le COP d’après l’équation (13) avec la même contrainte et les
mêmes paramètres.
pc.K TC TSC
" "
K TSC K F TSF 1
C
C
K F K C" Sir 0
TC TF TSC pc.K C .TC TSC
"
1
K C' .TSC
Grâce à cette relation on peut voir que la contrainte (10`) est indépendant de K C' , de même
que (9`).
On peut donc reformuler la contrainte totale des conductances :
K T K F K C"
Remarque: Ceci est une première approximation delà contrainte eu K T qui pourra être
améliorée, comme on le verra dans la suite.
39
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
On sait que :
Q F Q F
COP
Pcp ( pc 1) Q C" Q F
K F (TSF TF )
COP0
( pc 1) K (TC TSC ) K F (TSF TF )
"
C
K C" TSC K F TSF pc.K C" TC TSC pc.K C" .TC TSC
1
'
K F K C" Sir 0 (*)
TC TF TSC K C .TSC
KT K F
K T K F K C" K C' K T K F (1 ) K C" d’où K C" (3 contraintes)
1
Si on impose :
K C' TC
Et x on va avoir dans le bilan entropique :
K C'' TSC
TC
f ( K F , TF , ) avec - paramètre
TSC
L’équation devient :
K F (TSF TF )
COP0 d’où
( pc 1) K (TC TSC ) K F (TSF TF )
"
C
K F TSF COP0 K F TSF TC COP0 K C" pc TC COP0 K C" TSC COP0 K C" pc TSC K C" COP0
TF =f( TC )
K F (COP0 1)
K C" K F TSF
pc.K C" ( x 1)1
pc
( x 1) K F K C" Sir 0
x TF
40
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
KT K F
1 K F TSF
x KT K F KT K F KT K F KT K F
K F TSF COP0 K F TSF TC COP0 pc TC COP0 TSC COP0 pc TSC COP0
1 1 1 1
K F (COP0 1)
KT K F pc K KF
pc. ( x 1)1 ( x 1) K F T S ir 0
1 1
K C'
qui a les valeurs : 0, 0.1, 0.2, 0.3, 0.4 – paramètre
K C''
QC'
pc=0, 0.09, 0.9 – paramètre pc "
QC
T_sf= 263 K
K_t=9.5 kW/K
T_sc=303 K (3 paramètres)
Les figures 20, 21, 22, 23, 24 nous montrent la variation de diverses valeurs en
fonction de kf (conductance thermique de l’évaporateur).
` `
On peut voir les autres résultats ( Q0 , K C , TC , TF ) sur l’annexe 10.
41
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0.9
0.8
Pcp [kW]
alfa=0.2 [-]
0.7 s ir=0.001 [-] COP=4 [-]
pc=0.09 [-] COP=3 [-]
0.6 COP=2 [-]
0.5
0.4
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 20
0.9
0.8
COP=4
Pcp [kW]
alfa=0.3 [-]
COP=3
0.7 s ir=0.001 [-] COP=2
pc=0.09 [-]
0.6
0.5
0.4
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 21
0.9
COP=2
0.6
0.5
0.4
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 22
42
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,7
0,6
Pcp [kW]
alfa=0,3 [-]
0,1
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 23
0,68
COP=3 [-]
0,66 s ir=0,001 [-]
alfa=0,3 [-]
0,64
pc=0,9 [-]
Pcp [kW]
0,6
0,58
0,56
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 24
Cette étude nous permet de voir que n’influence pas beaucoup les valeurs du Pcp,
mais le flux d’entropie s_ir joue un rôle très important (Figure 23). Aussi on peut remarquer
que l’influence de pc ce n’est pas très significative.
K
Il existe un optimum pour une valeur de K F voisine de T .
2
43
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
En ce cas toutes les équations ont été réduites par rapport a K T , TSF .
On a alors :
QF
COP => avec COP cop0
Pcp
QF
cop0
( pc 1)Q ``c QF
k f (Tsf T f )
cop0 / Tsf pour l’adimensionnement
( pc 1)k ``c (Tc Tsc ) k f (Tsf T f )
1 kF
1 k f (1 )k c `` => k c ``
(1 )
1 kF
(1 ) k F 1 kF pc 1 kF
pc. ( x 1)1 ( x 1) k F sir 0
x TF (1 ) (1 )
Tc
Apres on obtient T f =f( Tc , ), on trouve x qui est en fonction de k F , ,cop0 , - paramètres
Tsc
imposes.
La fonction objective de ce calcul est de trouver le min Pcp en changeant divers paramètres.
0,03
pc=0,09 [-] COP=2 [-]
0,027
alfa=0,2 [-]
COP=3 [-]
0,024 s ir=0,001 [-]
COP=4 [-]
0,021
0,018
Pcp [-]
0,015
0,012
0,009
0,006
0,003
Figure 25
44
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,024
0,012
0,009
s ir=0,01 [-]
Figure 26
0,014
COP=3 [-]
0,012 s ir=0,001 [-]
alfa=0,2 [-]
0,01
Pcp [-]
0,004
0,002
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 27
0,03
s ir=0,001 [-]
tau=1,152 [-]
pc=0,09 [-]
COP=2 [-]
0,01
0
0,1 0,2 0,3 0,4
alfa [-]
Figure 28
45
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,008
s ir=0,001 [-]
pc=0,09 [-]
0,007 COP=4 [-]
alfa=0,2 [-]
0,006
Pcp [-]
0,005
Kf =2 [kW/K]
Kf =3 [kW/K]
0,004
Kf =4 [kW/K]
Kf =5 [kW/K]
0,003
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 29
Dans le cas quand COP cop0 la chose la plus intéressante est que pour un COP=3 il
faudra fournir dans les mêmes conditions plus de puissance w. On voit aussi que le flux
d’entropie et aussi pc influence beaucoup la puissance du compresseur.
On se rappelle que QC' pc QC" , donc on peut écrire que le flux de chaleur rejeté
durant la désurchauffe est en fait un pourcentage (pc) du flux de chaleur rejeté durant la
condensation.
h2 h2"
Avec pc 1 17
h2" h3'
`
Les détails de résultats pour la variation de K (la conductance)et T se trouve sur
l’annexe 11.
46
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
TSC
Je précise avant que a toujours la même valeur : τ=1,152
TSF
3,3
3
2,7
2,4
2,1
1,8
1,5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Kf [kW/K]
Figure 30
5
alfa=0,4 [-]
4,5
pc=0,09 [-]
4
3,5
3
COP [-]
2,5
s ir=0 [-]
2 s ir=0,001 [-]
s ir=0,1 [-]
1
0,5
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 31
47
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
3,5
COP [-] 3
2,5
pc=0 [-]
pc=0,09 [-]
2
pc=0,9 [-]
1,5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Kf [kW/K]
Figure 32
Figure 33
Figure 34
48
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
3,3
3,2
3,1
3
2,9
2,8
COP [-]
2,7
2,6
alfa=0,1 [-]
2,5
alfa=0,2 [-]
2,4
pc=0,09 [-]
2,3 alfa=0,3 [-]
tau=1,152 [-]
2,2 alfa=0,4 [-]
s ir=0,001 [-]
2,1
2
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
kf [-]
Figure 35
4,5
s ir=0 [-]
4
3
COP [-]
2,5
pc=0,09 [-]
2
tau=1,152 [-]
1,5
alfa=0,2 [-]
s ir=0,01 [-]
1
Figure 36
On observe que le meilleur COP se trouve dans le cas quand s_ir=0. Le COP diminue
fortement quand le flux d’entropie augmente. On voit aussi qu’il y a une petite différence
quand α varie.
Les figures 37, 38, 39 indiquent le COP le plus grand quand on change divers
paramètres.
49
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
3,2
2,8
COP [-]
2,6 pc=0 [-]
pc=0,09 [-]
2,4 pc=0,9 [-]
alfa=0,2 [-]
2,2
tau=1,152 [-]
s ir=0,001 [-]
2
1,8
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 37
2,2
Figure 38
3,4
3
COP [-]
2,9
2,8
2,7
2,6
2,5
2,4
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 39
Le paramètre pc a aussi une grande influence en ce qui concerne le COP , ainsi pour
un pc=0.09 on a le meilleur COP. Dans la figure 38 on remarque que COP dépend aussi de la
capacité frigorifique, celui-ci montant avec la capacité.
50
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
TSC
Je précise avant que a toujours la même valeur : τ=1,152
TSF
5
s ir=0,001 [-]
alfa=0,4 [-]
4,5 pc=0,09 [-]
COP [-]
Pcp0=5 [kW]
Pcp0=8 [kW]
3
0 2 4 6 8 10
kf [kW/K]
Figure 40
5
alfa=0,4 [-]
4,5 Pcp0=5 [kW]
pc=0,09 [-]
4
s ir=0 [-]
3,5 s ir=0,001 [-]
COP [-]
s ir=0,01 [-]
3
2,5
1,5
1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
kf [kW/K]
Figure 41
Là encore on remarque que c’est l’influence de s_ir qui est le plus important pour
l’optimisation du COP. On observe que Pcp 0 a une influence significative sur le COP, ainsi on pourrait
atteindre un COP=5 pour un Pcp 0 3kW .
Les figures 40, 41, 42, 43, 44 nous montrent le COP le plus grand et la meilleure situation.
51
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
3,9
COP [-]
pc=0 [-]
3,6 pc=0,09 [-]
pc=0,9 [-]
3,3
2,7
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
kf [kW/K]
Figure 42
alfa=0,5 [-]
3,6
3,3
2,7
0 2 4 6 8 10
kf [kW/K]
Figure 43
3,9
COP [-]
3,6
3,3
Figure 44
52
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
5,5
pc=0,09 [-]
alfa=0,2 [-]
5
s ir=0,001 [-]
4,5
COP [-]
Kf =2 [kW/K]
4
Kf =3 [kW/K]
Kf =4 [kW/K]
3,5
3
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 45
TSC
En ce cas aussi la valeur de a la même valeur que avant : τ=1,152
TSF
Ici, les figures nous indiquent aussi la valeur la plus élevé de COP.
3
alfa=0,4 [-]
2,7
s ir=0,001 [-]
2,1
Pcp=5 [kW]
1,8 Pcp=6 [kW]
Pcp=7 [kW]
1,5
1,2
Figure 46
53
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
4,5
3,5
alfa=0,4 [-]
COP [-]
s ir=0 [-] pc=0,9 [-]
3
s ir=0,001 [-] Pcp=5 [kW]
2,5
1,5
Figure 47
2,4
2,3 alfa=0,4 [-]
2 pc=0,09 [-]
pc=0,9 [-]
COP [-]
1,9
1,8
1,7
1,6
1,5
1,4
1,3
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
kf [-]
Figure 48
2,4
2,3 Pcp=5 [kW]
Figure 49
54
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
2,8
kf=0,3 [-]
alfa=0,2 [-]
2,6 kf=0,4 [-]
Pcp=5 [kW]
kf=0,5 [-]
pc=0,09 [-]
2,4 s ir=0,001 [-]
COP [-]
2,2
1,8
1,6
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 50
Dans ce dernier cas, où le Pcp pcp 0 , on trouve presque les mêmes situations, par exemple :
- la grande différence entre COP quand s_ir=0, et les cas quand s_ir est plus élevé.
55
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Cette IIème partie nous permet de réaliser que le flux d’entropie est le facteur le plus
important dans l’optimisation de la machine à froid.
Donc, comme une conclusion générale, on peut dire que le COP dépend toujours de
plusieurs paramètres mais le plus important est le flux d’entropie.
Dans tous les cas de figures, et quel que soit la contrainte, il apparait une
configuration de machine optimale correspondant à la distribution optimale des
conductances de transfert.
56
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Bibliographie
[1] FEIDT, Michel. Energétique concepts et applications. Dunod. 2006.1000 pages. Sciences SUP.
ISBN :2100490664.
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l’ingénieur. 2012. 16 pages
[3] POP, Horatiu et al. Optimization model of single stage vapour compression refrigeration systems.
16 pages. U.P.B. ISBN 1454-2331. Mars 2013. 13 pages.
[4] FEIDT, Michel et al. EFFICACITE ENERGETIQUE : QUELS CRITERES POUR LES MACHINESA CYCLES
INVERSES DANS LEUR ENVIRONNEMENT.
57
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Annexe 1:
9
sc=0
8
sc=0,001
tau=1,152
7 sc=0,005
Tsf =263 [K]
Kf, Kc [kW/K]
sc=0,05
6
1
15 20 25 30 35
Qf0 [kW]
Figure 51
330
320
310
Tfprime, Tcprime [K]
270
260
250
240
15 20 25 30 35
Qf0 [kW]
Figure 52
0,8
sc=0
0,7
tau=1,152
0,6 Tsf =263 [K]
sc=0,001
0,5
h II
0,4
0,3
sc=0,005
0,2
0,1
sc=0,05
0
15 20 25 30 35
Qf0 [kW]
Figure 53
58
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Annexe 2:
360
340
Qf0=10 [kW]
280 Qf0=30 [kW]
Qf0=50 [kW]
260
240
220
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1
sc
Figure 54
0,55
Qf0=50 [kW]
0,5
Qf0=30 [kW]
0,45
Qf0=10 [kW]
0,4
Tsf =263 [K]
0,35
tau=1,152
0,3
h II
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1
sc
Figure 55
10
tau=1,152
Kf, Kc [kW/K]
Qf0=10 [kW]
4 Qf0=30 [kW]
Qf0=50 [kW]
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1
sc
Figure 56
59
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Annexe 3:
7
Kf, Kc [kW/K]
5
4
Qf0=50 [kW]
Qf0=30 [kW]
3
Qf0=10 [kW]
sc=0,005
2
250 260 270 280 290
Tsf [K]
Figure 57
320
310
300
Tfprime, Tcprime [K]
290
280
270
Qf0=50 [kW]
260
Qf0=30 [kW]
250 Qf0=10 [kW]
sc=0,005
240
250 260 270 280 290
Tsf [K]
Figure 58
0,34
0,32
0,3 Qf0=50 [kW]
0,28
Qf0=30 [kW]
0,26
0,24 Qf0=10 [kW]
0,22 sc=0,005
0,2
h II
0,18
0,16
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
250 260 270 280 290
Tsf [K]
Figure 59
60
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Annexe 4:
9
sc=0,001
5
4
sc=0,005
3
Qf0=30 [kW]
2 sc=0,05
1
250 260 270 280 290
Tsf [K]
Figure 60
330
310
sc=0
Tfprime, Tcprime [K]
sc=0,001
290
sc=0,005
270
230
250 260 270 280 290
Tsf [K]
Figure 61
0,8
0,7
sc=0
0,6
0,5
h II
0,4
sc=0,001
0,3
0,2 sc=0,005
Figure 62
61
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Annexe 5:
0,8
sc=0
sc=0,0001
sc=0,0005
0,6
sc=0,001
h II
0,4
Figure 63
1,6
sc=0
1,4 sc=0,0001
Tf `, Tc `(-)
sc=0,0005
sc=0,001
1,2
1
1/tau Tsf =263 [K]
0,8 tau=1,152
0,6
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12
w0 (-)
Figure 64
sc=0
sc=0,0001
0,505 sc=0,0005
sc=0,001
kf `, kc ` (-)
0,5
Figure 65
62
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Stotal
0,18
sc
0
0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12
w0 (-)
Figure 66
0,2 sc=0
sc=0,0001
sc=0,0005
0,15 sc=0,001
S(-)
tau=1,152
0,05
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12
w0 (-)
Figure 67
Annexe 6:
0,8
w0=0,001 cst
w0=0,005 cst
0,7
w0=0,01 cst
0,4
0,3
0,2
0,1
Figure 68
63
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
1,62
1,53 Tsf =263 [K] w0=0,001 cst
w0=0,005 cst
1,44 tau=1,152
w0=0,01 cst
1,35
w0=0,1 cst
Tf `, Tc `(-)
1,26
1,17
1,08
0,99
0,9
0,81
0,72
0,63
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001
sc (-)
Figure 69
0,54
0,52
kf `, kc ` (-)
0,5
Figure 70
0,12
0,11 w0=0,001 cst
0,1 w0=0,005 cst
0,09 w0=0,01 cst
w0=0,1 cst
ssf, ssc (-)
0,08
0,07
0,06
0,05
0,04
0,03
Tsf =263 [K]
0,02 tau=1,152
0,01
0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001
sc (-)
Figure 71
64
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,0126
0,0117
0,0108 w0=0,001 cst
0,0099 w0=0,005 cst
0,009 w0=0,01 cst
0,0081
0,0072
S(-)
0,0063
0,0054
0,0045
0,0036
0,0027 T =263 [K]
sf
0,0018
tau=1,152
0,0009
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001
sc (-)
Figure 72
Annexe 7:
0,2
sc=0,0001
sc=0,0005
sc=0,001
sc=0,005
0,15
h II
0,1
0,05
250 260 270 280 290
Tsf [K]
Figure 73
0,519
0,516
0,513
0,51
kf `, kc` (-)
0,507
0,504
0,501
0,498
0,495 sc=0,0001
0,492 sc=0,0005
0,489 sc=0,001
0,486 sc=0,01
0,483 w0=0,05
0,48
250 260 270 280 290
Tsf [K]
Figure 74
65
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
1,4
Tc `
sc=0,0001
1,2
sc=0,0005
1 sc=0,01
w0=0,05
0,8 Tf `
Figure 75
0,09
Stotal
0,085
0,08
ssf, ssc, Stotal (-)
0,075
0,07 sc=0,0001
sc=0,0005
0,065
sc=0,001
0,06 sc=0,01
0,055 w0=0,05
0,05 s sc
0,045
0,04
0,035
0,03
0,025 s sf
Figure 76
0,09
0,085
S(-)
0,08 sc=0,0001
sc=0,0005
sc=0,001
sc=0,01
0,075
w0=0,05
Figure 77
66
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Annexe 8:
1,1
tau=1,152 [-]
1,05
0,9
0,85
0,8
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
COP0 [-]
Figure 78
0,8
etaII=COP0 * (tau-1)
0,7 tau=1,152 [-]
0,6
0,5
h II [-]
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1 2 3 4 5
COP0 [-]
Figure 79
0,8
kfprime, kcprime [-]
0,7
0,3
0,2
0,1
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
COP0 [-]
Figure 80
67
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,002
0,0016
0,0014
0,0006
0,0004
0,0002
0
0 1 2 3 4 5
COP0 [-]
Figure 81
0,12
0,11 tau=1,152 [-]
0,1
0,09 sc=0,001 [-]
0,06
0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
0
0 1 2 3 4 5
COP0 [-]
Figure 82
Annexe 9:
0,9
COP0=2 [-]
0,8 COP0=3 [-]
COP0=4 [-]
0,7
h II [-]
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 83
68
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,8
0,2
0
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 84
1,05
1
Tfprime, Tcprime [-]
0,85
0,8
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 85
-8
7,000x10
COP0=2 [-]
-8
6,000x10 COP0=3 [-]
COP0=4 [-]
-8
5,000x10
ssf, ssc [-]
-8
4,000x10
-8
3,000x10
-8
2,000x10
-8
1,000x10
0,0000
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 86
69
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Figure 87
Annexe 10 :
310
305
300
295
290
Tf, Tc [K]
275
270
265
260
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 88
310
305
300
295
290 COP=4
Tf, Tc [K]
alfa=0.3 [-]
COP=3
285 s =0.001 [-]
ir COP=2
280 pc=0.09 [-]
275
270
265
260
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 89
70
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
3.9
3.6
3.3
3
2.7 sir=0.001 [-]
COP=4
pc=0.09 [-]
Qf [kW]
2.4
alfa=0.4 [-] COP=3
2.1
COP=2
1.8
1.5
1.2
0.9
0.6
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 90
310
305
300
alfa=0,3 [-]
285
s ir=0,001 [-]
280
s ir=0,0001 [-]
275
270
265
260
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 91
5 pc=0,09 [-]
k``c [kW/K]
COP=3
4 alfa=0,3 [-]
3 s ir=0,001 [-]
s ir=0,0001 [-]
2
0
2 4 6 8
kf [kW/K]
Figure 92
71
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
1,8
1,5
pc=0,09 [-]
COP=3
1,2
k`c [kW/K]
alfa=0,3 [-]
0,9
s ir=0,001 [-]
0,3
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 93
310
305
285
pc=0,9 [-]
280 pc=0,09 [-]
270
265
260
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 94
2,05
COP=3 [-]
2
s ir=0,001 [-]
alfa=0,3 [-]
1,95
pc=0,09 [-]
1,85 pc=0 [-]
1,8
1,75
1,7
1 2 3 4 5 6 7 8 9
kf [kW/K]
Figure 95
72
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Annexe 11:
0,06
0,055 pc=0,09 [-] COP=2 [-]
alfa=0,2 [-]
0,05 COP=3 [-]
s ir=0,001 [-]
COP=4 [-]
0,045
0,04
Qf [-]
0,035
0,03
0,025
0,02
0,015
0,01
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 96
1,4
pc=0,09 [-]
1,3 alfa=0,2 [-]
s ir=0,001 [-]
1,2
1,1
tf, tc [-]
COP=3 [-]
0,8
COP=4 [-]
0,7
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 97
0,07
0,04
Qf [-]
0,03
s ir=0,01 [-]
0,02
s ir=0,001 [-]
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 98
73
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
1,5
COP=3 [-] s ir=0 [-]
1,4 alfa=0,2 [-] s ir=0,001 [-]
pc=0,09 [-] s ir=0,01 [-]
1,3
1,2
tf, tc [-]
1,1
0,9
0,8
0,7
Figure 99
0,04
COP=3 [-]
s ir=0,001 [-]
alfa=0,2 [-]
0,03
Qf [-]
pc=0,9 [-]
pc=0,09 [-]
0,02 pc=0 [-]
0,01
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 100
1,3
COP=3 [-]
1,1
tf, tc [-]
pc=0,9 [-]
0,9
pc=0,09 [-]
pc=0 [-]
0,8
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 101
74
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,008
s ir=0,001 [-]
pc=0,09 [-]
0,007 COP=4 [-]
alfa=0,2 [-]
0,006
Pcp [-]
0,005
Kf =2 [kW/K]
Kf =3 [kW/K]
0,004
Kf =4 [kW/K]
Kf =5 [kW/K]
0,003
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 102
0,035
s ir=0,001 [-]
pc=0,09 [-]
0,025
0,02 Kf =2 [kW/K]
Kf =3 [kW/K]
Kf =4 [kW/K]
Kf =5 [kW/K]
0,015
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 103
Annexe 12:
400
Q0=30 [kW]
380
s ir=0,001 [-]
360 pc=0,09 [-]
340
320
Tf, Tc [K]
alfa=0,1 [-]
300 alfa=0,4 [-]
alfa=0,3 [-]
280
alfa=0,4 [-]
260
200
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Kf [kW/K]
Figure 104
75
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
8
alfa=0,1 [-]
7 alfa=0,2 [-]
alfa=0,3 [-]
6
alfa=0,4 [-]
K``c [kW/K]
5 Q0=30 [kW]
s ir=0,001 [-]
4 pc=0,09 [-]
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Kf [kW/K]
Figure 105
Figure 106
18 alfa=0,1 [-]
alfa=0,2 [-]
alfa=0,3 [-]
16
alfa=0,4 [-]
Q0=30 [kW]
14 s ir=0,001 [-]
Pcp [kW]
pc=0,09 [-]
12
10
6
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Kf [kW/K]
Figure 107
76
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
450
s ir=0 [-]
s ir=0,1 [-]
350
Tf, Tc [K]
300
250
alfa=0,4 [-]
pc=0,09 [-]
200
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 108
7
alfa=0,4 [-]
6 pc=0,09 [-]
5
K``c [kW/K]
s ir=0 [-]
3
s ir=0,001 [-]
s ir=0,01 [-]
2
s ir=0,1 [-]
1
0
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 109
2,5
alfa=0,4 [-]
pc=0,09 [-]
2
1,5
K`c [kW/K]
s ir=0 [-]
1 s ir=0,001 [-]
s ir=0,01 [-]
0
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 110
77
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
24 s ir=0 [-]
22 s ir=0,001 [-]
s ir=0,01 [-]
20
s ir=0,1 [-]
18
Pcp [kW]
16
14
12
10
alfa=0,4 [-]
8
pc=0,09 [-]
6
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 111
Figure 112
5
K``c [kW/K]
pc=0 [-]
2
pc=0,09 [-]
alfa=0,2 [-]
1 pc=0,9 [-]
s ir=0,001 [-]
0
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 113
78
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
1,5
K`c [kW/K]
0,5
pc=0 [-]
pc=0,09 [-]
alfa=0,2 [-]
pc=0,9 [-]
s ir=0,001 [-]
0
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 114
Figure 115
340
pc=0,09 [-]
s ir=0,001 [-]
320
300
Tf, Tc [K]
Q0=10 [kW]
Q0=20 [kW]
Q0=30 [kW]
280
Q0=40 [kW]
260
240
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Kf [kW/K]
Figure 116
79
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
8
pc=0,09 [-] Q0=10 [kW]
s ir=0,001 [-] Q0=20 [kW]
6
Q0=30 [kW]
Q0=40 [kW]
4
K``c [kW/K]
-2
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 117
1,5
Q0=10 [kW]
Q0=20 [kW]
Q0=30 [kW]
1
Q0=40 [kW]
K`c [kW/K]
0,5
0
pc=0,09 [-]
s ir=0,001 [-]
-0,5
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 118
10
8
6
4
2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Kf [kW/K]
Figure 119
80
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
13
alfa=0,2 [-]
s ir=0,001 [-]
12 pc=0,09 [-]
Pcp [kW]
11
10 Kf =3 [kW/K]
Kf =4 [kW/K]
Kf =5 [kW/K]
9
Kf =6 [kW/K]
Kf =7 [kW/K]
8
250 255 260 265 270
T0 [K]
Figure 120
Annexe 13:
0,006
pc=0,09 [-]
0,0057
tau=1,152 [-]
0,0054 s ir=0,001 [-]
0,0051
alfa=0,1 [-]
pcp [-]
alfa=0,3 [-]
0,0045
alfa=0,4 [-]
0,0042
0,0039
0,0036
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
kf [-]
Figure 121
1,2
pc=0,09 [-]
1,15
tau=1,152 [-]
s ir=0,001 [-]
1,1
tf, tc [-]
1,05
alfa=0,1 [-]
0,95
alfa=0,4 [-]
0,9 alfa=0,4 [-]
alfa=0,4 [-]
0,85
0,2 0,4 0,6 0,8
kf [-]
Figure 122
81
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,006
alfa=0,2 [-]
s ir=0,01 - pcp=0.015
0,0055 pc=0,09 [-]
tau=1,152 [-]
0,005
0,0045
pcp [-]
s ir=0,001 [-]
0,004
0,0035
0,003
s ir=0 [-]
0,0025
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 123
1,2
pc=0,09 [-]
1,15 alfa=0,2 [-]
tau=1,152 [-]
1,1
tf tc [-]
1,05
0,95
s ir=0 [-]
s ir=0,001 [-]
0,9
s ir=0,01 [-]
0,85
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
kf [-]
Figure 124
0,0065
alfa=0,2 [-]
0,006 tau=1,152 [-]
s ir=0,001 [-]
0,0055
pcp [-]
pc=0 [-]
0,005 pc=0,09 [-]
pc=0,9 [-]
0,0045
0,004
0,0035
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 125
82
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
1,2
s ir=0,001 [-]
1,15 tau=1,152 [-]
alfa=0,2 [-] pc=0 [-]
1,1
pc=0,09 [-]
pc=0,9 [-]
tf, tc [-]
1,05
0,95
0,9
0,85
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
kf [-]
Figure 126
tau=1,152 [-]
0,008
s ir=0,001 [-]
alfa=0,2 [-]
0,007
pc=0,09 [-]
0,006
pcp [-]
0,005
Q0=40 [kW]
0,004
Q0=30 [kW]
0,003
Q0=20 [kW]
0,002
Q0=10 [kW]
0,001
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
kf [-]
Figure 127
1,2
Q0=40 [kW]
1,15
Q0=30 [kW]
Q0=20 [kW]
1,1
Q0=10 [kW]
tf, tc [-]
1,05
83
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,0055
pcp [-]
0,0045
0,004
0,0035
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 129
Annexe 14:
35
s ir=0,001 [-]
30 alfa=0,4 [-]
pc=0,09 [-]
25
Qf [kW]
20
15
Pcp0=3 [kW]
10 Pcp0=5 [kW]
Pcp0=8 [kW]
5
0 2 4 6 8 10
kf [kW/K]
Figure 130
350
340
330
320
310
s ir=0,001 [-]
Tf, Tc [K]
300
alfa=0,4 [-]
290 Pcp0=3 [kW]
pc=0,09 [-]
280 Pcp0=5 [kW]
0 2 4 6 8 10
kf [kW/K]
Figure 131
84
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
24 alfa=0,4 [-]
Pcp0=5 [kW]
21 pc=0,09 [-]
s ir=0 [-]
18
s ir=0,001 [-]
Qf [kW]
s ir=0,01 [-]
15
12
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
kf [kW/K]
Figure 132
360
350
340
330
320
Tf, Tc [K]
310
s ir=0 [-] alfa=0,4 [-]
300
Pcp0=5 [kW]
290 s ir=0,001 [-]
pc=0,09 [-]
280 s ir=0,01 [-]
270
260
250
240
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
kf [kW/K]
Figure 133
24
alfa=0,4 [-]
22 Pcp0=5 [kW]
s ir=0,001 [-]
20
Qf [kW]
18 pc=0 [-]
pc=0,09 [-]
16 pc=0,9 [-]
14
12
0 2 4 6 8 10
kf [kW/K]
Figure 134
85
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
360
340
320
260
240
0 2 4 6 8 10
kf [kW/K]
Figure 135
24
23 Pcp0=5 [kW]
s ir=0,001 [-]
22
alfa=0,2 [-] pc=0,09 [-]
21 alfa=0,3 [-]
20 alfa=0,4 [-]
Qf [kW]
alfa=0,5 [-]
19
18
17
16
15
14
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
kf [kW/K]
Figure 136
360
350
340
330
320
Tf, Tc [K]
310
300 pc=0,09 [-]
alfa=0,2 [-]
290 Pcp0=5 [kW]
alfa=0,3 [-]
280 alfa=0,4 [-] s ir=0,001 [-]
260
250
240
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
kf [kW/K]
Figure 137
86
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
3,9
COP [-]
3,6
3,3
Figure 138
Annexe 15:
0,009
0,0085 alfa=0,4 [-]
0,008
s ir=0,001 [-]
0,0075
0,007 pc=0,9 [-]
0,0065
qf [kW]
0,006
0,0055
0,005
0,0045
Pcp=5 [kW]
0,004
Pcp=6 [kW]
0,0035
Pcp=7 [kW]
0,003
Figure 139
1,25
1,22
1,19
1,16
tf, tc [-]
1,01
0,98
0,95
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
kf [-]
Figure 140
87
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,01
0,009
0,008
0,007
alfa=0,4 [-]
qf [kW]
0,006 s ir=0 [-] pc=0,9 [-]
s ir=0,001 [-] Pcp=5 [kW]
0,005
0,004
0,003
0,002
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 141
1,3
1,25
1,2
1,15
tf, tc [-]
alfa=0,4 [-]
1,1 s ir=0 [-] pc=0,9 [-]
s ir=0,001 [-] Pcp=5 [kW]
1,05
0,95
0,9
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 142
Pcp=5 [kW]
0,0045
pc=0 [-] s ir=0,001 [-]
0,0042 pc=0,09 [-]
pc=0,9 [-]
qf [kW]
0,0039
0,0036
0,0033
0,003
0,0027
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
kf [-]
Figure 143
88
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
1,3
1,25
1,2
tf, tc [-]
1,15
pc=0 [-] alfa=0,4 [-]
1,1 pc=0,09 [-] Pcp=5 [kW]
pc=0,9 [-] s ir=0,001 [-]
1,05
0,95
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 144
0,005
Pcp=5 [kW]
s ir=0,001 [-]
pc=0,9 [-]
0,004
qf [kW]
alfa=0,2 [-]
alfa=0,3 [-]
alfa=0,4 [-]
0,003
0,002
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
kf [-]
Figure 145
1,25
1,2
0,95
0 2 4 6 8 10
Kf [kW/K]
Figure 146
89
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,0055
kf=0,3 [-]
alfa=0,2 [-]
kf=0,4 [-]
Pcp=5 [kW]
kf=0,5 [-]
0,005 pc=0,09 [-]
s ir=0,001 [-]
qf [kW]
0,0045
0,004
0,0035
250 255 260 265 270
Tsf [K]
Figure 147
90
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
ANALYSE THERMODYNAMIQUE DU
TUBE RANQUE – HILSCH
(2eme partie)
Nancy
92
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
I - Introduction............................................................................................. 96
I.1 Notions générales du froid .................................................................... 96
I.2 Bref historique et la théorie du tube à vortex ......................................... 96
I.3 Le Tube de Ranque – Description d’installation (U.P.B) ........................... 98
I.4 L'effet Ranque - Que se passe-t-il dans le tube de Ranque ? .................... 99
I.5 Comment le tube de Ranque-Hilsch fonctionne?................................... 100
I.6 Les applications actuelles .................................................................... 102
I.7 Fonctionnement pratique ................................................................... 103
II - 1 Modélisation du système – considérations générales ......................... 105
II - 2 L’analyse du modèle de T. Popescu/M. Feidt ...................................... 107
II - 3 L’analyse du modèle expérimental avec des résultats de Bucarest ..... 115
II.3.1 Cas I – Hc=4. ................................................................................... 115
II.3.2 Cas II – Hc=5 ................................................................................... 117
II.3.3 Cas III – Hc=6 .................................................................................. 118
II.3.4 Trouver µ_e avec les températures imposées ................................... 119
III - Conclusions.......................................................................................... 121
IV - Bibliographie ....................................................................................... 123
V - Annexe 1 .............................................................................................. 124
93
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
NOMENCLATURE
Grec
µ- fraction du flux massique froid;
ρ- masse volumique du gaz;
Indices
0 – pour l’état thermodynamique ambiant
(entrée du compresseur et sortie du TRH);
B – barométrique;
c – de compression;
C – pour le flux chaud du gaz;
Cs – pour l’état thermodynamique en sortie de PAC ;
F – pour le flux froid du gaz;
Fs – pour l’état thermodynamique en sortie de MAF ;
H – pour l’état thermodynamique de haute pression
(sortie du compresseur et entrée du TRH);
ir – irréversible;
p – à pression constante;
PC – perte chaude.
94
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Chapitre 1
INTRODUCTION
95
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
(IIème partie)
I. INTRODUCTION:
96
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
développé les applications de l’effet Vortex pour résoudre les problèmes de refroidissement
ou de réchauffement localisé dans l’industrie.
Le tube à vortex a été inventé par hasard en 1928, Georges Ranque, un étudiant de
physique français, qui a expérimenté avec une pompe de type vortex, laquelle il l’avait
développé, quand il a remarqué de l’air chaud à une extrémité, et de l'air froid de l'autre.
Ranque a bientôt oublié sa pompe et a ouvert une petite entreprise pour exploiter le
potentiel commercial de cette étrange machine qui peut produire de l'air chaud et froid, sans
pièces mobiles.
Beaucoup plus tôt, le grand physicien du XIXe siècle, James Clerk Maxwell postule que
puisque la chaleur implique le mouvement des molécules, nous pourrions un jour être en
mesure d'obtenir de l'air chaud et froid à l'aide d'un "petit démon amical" qui peut séparer les
molécules chaudes et froides de l'air.
Ainsi, le tube à vortex a été différemment connu comme le "Tube de Ranque", "Tube
de Hilsch", "Tube de Ranque-Hilsch", et "Le démon de Maxwell".
Par n'importe quel nom, il a gagné ces dernières années l'acceptation universel comme
une réponse simple, fiable et à faible coût parmi une grande variété de machines industrielles
de refroidissement.
Le tube à vortex a été utilisé pour séparer des mélanges gazeux d'oxygène et d'azote,
le dioxyde de carbone et de l'hélium, du dioxyde de carbone et de l'air en 1967 par
Linderstrom-Lang. Le tube à vortex semble également travailler avec des liquides jusqu'à un
certain point. Il a été constaté que, lorsque la pression d'entrée est élevée, par exemple 20 à
50 bar, la séparation d'énergie thermique existe dans les liquides incompressibles.
97
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
2 – le tube Ranque
3 – vanne de régulation
5 – diaphragme
8 – les manomètres
9 – les thermomètres
98
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
𝛥𝑝𝑐 , 𝛥𝑝𝑓 – les pertes de charge sur le diaphragme pour l'air chaud et froid
99
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
La théorie la plus courante serait que l'air injecté tangentiellement crée par effet
vortex un écoulement tourbillonnaire extrêmement rapide (un million de tours par minute) et
est freiné par une valve conique. L'échange de chaleur avec l'onde produite en retour refroidit
l'air réfléchi.
Comme la section intérieure de ce tube s’élargit vers la première sortie - le tube est
ouvert aux deux bouts – la force centrifuge qui tend à gonfler le tourbillon entraîne le flux
dans cette direction.
L’expérience nous montre alors que la spirale d’air s’échauffe dans son mouvement
avant, et que dans le même temps, un vide partiel se crée au centre du tube. La chose peut
s’expliquer par la force centrifuge qui tire toutes les molécules vers la périphérie. A la fin, la
température du jet atteint en moyenne 70 °C. La sortie est munie d’une soupape à pointeau
sur un ajutage qui ne laisse sortir qu’une partie de l’air chaud.
Il peut fonctionner avec n'importe quel gaz qui ne se condense pas aux températures
produites.
Une autre explication est que les deux tourbillons tournent à la même vitesse et la
direction angulaire, le vortex intérieur a perdu de la vitesse angulaire. La diminution du
moment cinétique est transférée sous forme d'énergie cinétique au vortex extérieur, résultant
en des flux séparés de gaz chaud et froid.
100
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
On oblige l’air comprimé à entrer dans la chambre du tube. L’air injecté sur la
périphérie intérieure du tube à la température ambiante, soit de 20 à 22 °, lancé sur cette
paroi cylindrique, se met à tournoyer en avançant selon le dessin classique d’un tourbillon,
collé à la paroi par la force centrifuge.
Dans cette chambre se trouve une buse, qui est fixe et profilée de telle sorte qu’elle
oblige l’air entré à grande vitesse à tourbillonner à l’intérieur du tube. Le “cyclone” obtenu
tourbillonnant autour d’un axe est appelé le Vortex. L’air s’échauffe fortement (+200 °C) en
frappant à grande vitesse (l'air en rotation est poussé vers le bas des parois intérieures du
tube chaud à des vitesses angulaires atteignant 1.000.000 rpm.) les parois du tube et
s’échappe en partie par la sortie chaude. La vanne d’étranglement, située en sortie chaude,
empêche physiquement la totalité du débit d’air de s’échapper. L’air qui ne peut s’échapper
en sortie chaude est refoulé vers l’intérieur et se voit obligé de faire le chemin inverse par le
centre du “tube”.
Les 2 spirales coaxiales ont de plus même vitesse angulaire ; donc une partie du flux
externe et une particule du flux interne font un tour entier dans le même sens et dans le
même laps de temps.
Ce flux est animé d’une vitesse linéaire plus faible et le différentiel de vitesse
occasionne un échange de chaleur important. Lorsque le flux d’air s’échappe par la sortie
froide du tube Vortex, il a atteint une température très basse, jusqu’à -46°C (sous 10 bars
d’alimentation).
101
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Ils sont encore utilisés de nos jours dans l’industrie pour refroidir les machines,
travaillant sur des matériaux ne supportant pas de refroidissement liquide, perceuses,
fraiseuses, tours etc. ou sur des matériaux portés à très haute température lors de l’usinage.
Les tubes vortex commerciaux sont conçus pour des applications industrielles pour
produire une chute de température d'environ 26,6°C. En l'absence de pièces mobiles, pas
d'électricité, et pas de fréon, un tube de vortex peut produire du froid jusqu'à 6300 kJ utilisant
de l'air comprimé filtré seulement à 689 kPa. Une vanne de commande dans le système d'air
chaud permet de régler la température, les flux et la réfrigération dans une large gamme.
Les tubes Vortex semblent également travailler avec des liquides dans une certaine
mesure. En 1988 RT Balmer utilise l’eau liquide comme milieu de travail. Il a été constaté que,
lorsque la pression d'entrée est élevée, par exemple 20 à 50 bar, le processus de séparation
de l'énergie thermique existe dans les liquides incompressibles, soumis à l'écoulement vortex.
Donc les Tubes Vortex sont utilisés pour le refroidissement des outils (tours , fraiseuses)
de coupe lors de l'usinage. Le tube de vortex est bien adapté à cette application: les ateliers
d'usinage utilisent généralement déjà l'air comprimé, et un jet rapide d'air froid fournit à la
fois le refroidissement et l'élimination des "copeaux" produits par l'outil. Cette élimination
réduit le besoin de liquide de refroidissement, qui est coûteux et dangereux pour
l'environnement.
Malgré son invention par un Français, ce matériel très largement exploité par les
américains n'est plus fabriqué que par une seule société en France (Isère).
I. 7 Fonctionnement pratique
102
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
103
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Chapitre 2
MODELISATION
104
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Une première proposition de schéma d’analyse pour le Tub de Ranque - Hilsch est
présenté en Fig. suivante :
Le système gazo – thermo – générateur avec le Tub de Ranque - Hilsch est formé d’un
compresseur, du Tube Ranque – Hilsch et des appareils d’échange de chaleur – l’échangeur
froid (la Machine à Froid - MAF) et respectivement l’échangeur chaud (la Pompe à Chaleur -
PAC).
Pour le compresseur, on utilise usuellement un compresseur alternatif à piston, qui
aspire le débit d’air 𝑚̇ de l’atmosphère à pression 𝑝0 et température 𝑇0 et le comprime
jusqu’à la pression 𝑝𝐻 et température𝑇𝐻 .
Le fonctionnement du compresseur, qui conduit à la consommation de la puissance
mécanique 𝑊̇ est caractérisé par l’exposant polytropique du processus de compression
𝑛є(1, 𝑘) (n=1 pour le cas idéal de la compression isothermique; n=k pour le cas de la
compression isentropique) et le rapport de compression𝐻𝑐 = 𝑝ℎ / 𝑝0 .
Le fonctionnement du Tube Ranque – Hilsch est caractérisé par la séparation du flux de gaz en
deux débits: un froid, de température 𝑇𝐹 , et l’autre chaud, de température 𝑇𝐶 . La fraction du
𝑚𝐹̇
flux froid 𝜇 = est ajustable.
𝑚̇
Dans cette première étape des hypothèses d’analyse, on ne considère que les pertes
̇ = 𝐾𝑝𝑐̇ (𝑇𝑐 − 𝑇0 ), déterminées par la conductance thermique
thermiques chaudes, 𝑄𝑝𝑐
spécifique du coté chaud 𝐾𝑝𝑐 , et l’écart de température entre le flux de gaz périphérique,
soumis à température 𝑇𝑐 , et l’environnement, de température 𝑇0 .
105
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Pendant le passage du flux de gaz à travers le Tube Ranque – Hilsch, dans le cas des processus
irréversibles, il apparaît une génération d’entropie𝑆𝑖𝑟̇ . On suppose que les deux flux de gaz
(avec les pressions 𝑝𝑐 , 𝑝𝑓 ), à la sortie du tube sont à la même pression 𝑝𝐻 > 𝑝0 , qui assure
l’écoulement des flux de gaz à travers les échangeurs de chaleur qui suivent l’échangeur froid
(Machine à Froid - MAF) et l’échangeur chaud (Pompe à Chaleur – PAC).
Dans les appareils d’échange de chaleur, les deux débits assurent les effets thermiques utiles:
1. de refroidissement, du coté froid – MAF, caractérisé par la puissance frigorifique,
𝑄𝐹̇ créé par le flux froid;
2. de chauffage, du coté chaud – PAC, caractérisé par la puissance thermique, 𝑄𝐶̇ ,
créé par le flux chaud.
On suppose qu’à la sortie des échangeurs, les deux flux de gaz ont une pression égale
à l’atmosphère, 𝑝0 et les températures 𝑇𝑐 ≥ 𝑇0 , du coté chaud, respectivement 𝑇𝐹 ≤ 𝑇0 .
106
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
lll<US : =
T
11 1
T
Ii =1
1 P
JI
1-;- = Hc)7,_.
n l
i
n-1 11- l T, . \ "
Po n pH-;- o \ Pu '
·, 1 fi . . .,.. ,,_,
_j 11•" = - -mRl 0 He " 1: (W) (22)
11 - 1 \
)
Pour une compression isothenne ( T I;, ct.)
(lmvailméccmiquc miuimmn cou:;umm6)
0
107
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Il a imposé une température 𝑇𝑐 (par exemple 𝑇𝑐 =60 C), et après avec la formule µ𝑒 =
( 𝑇𝑐−𝑇0 )
(1 + 𝑘𝑝𝑐 ) ( il a trouvé un µ𝑒 (µ𝑒 = 0.377 – la valeur du début d’itération).
𝑇𝑐 −𝑇𝑓 )
𝑓𝑎𝑟𝑎𝑑
µ = µ𝑒 −
𝐹`
108
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
verification:
-8
farad = -1.808 x 10
To
farad
Il := l-It - - - Il= 0.43709 valeur du sortie d'iterati on (i+1)
F'
3
Wn = 3.023 x 10 [WJ
- isotermique:
3
minW = 2.529 x 10 [WJ
QF = 407.16
QF
COPc = 0.135 maxCOPr := - - maxCOPr = 0.161
minW
0
109
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
T able 1 j
t 1:! 2 1:! 3 1:! 4 1:! 5 l:! e 1:!
~ tc !Je tf Qf COP1 maxCOP1
1 ..35
(C] (C]
Run 1 40 0,153 -82,222 267 ,330 0,08843 0 ,10570
1- -
Run 2 42 0,18 -74,11 1 290,909 0,09623 0 ,1 1503
- f-
Run 3 44 0,209 -66,526 310 ,196 0,10261 0 ,12265
Run 4 46 0,238 -60,303 328 ,500 0,10867 1 0 ,12989
1
Run 5 48 0,267 -54,996 345 ,302 0,11422 0 ,13653
Run 6 50 0,296 -50,338 360,245 0,11917 0 ,1 4244
Run 7 52 0,325 -46,154 373 ,087 0,12341 0 ,1 4752
Run 8 54 0,354 -42,328 383,671 0,12692 0 ,15170
Run 9 56 0,382 -39,026 393,476 0,13016 0 ,15558
'*-
Run 10 58 -35,902 400,839 0,13260 0 ,15849
Run 11 60 0 ,437 -33,135 407 ,299 0,13473 0 ,16105
1-
Run 12 62 0 ,464 -30,457 41 1,307 0,13606 0,16263
Run 13 64
-- ---+
0,489 -28,229
-
415 ,963 0,13760
--
0 ,16447
-
Run 14 66 -26,023 418 ,242 0,13835 0 ,16537
0,*
Run 15 68 0,538 -24,007 419 ,738 0,13885 0 ,16596
Run 16 70 0,561 -22,1 57 420,525 0,13911 0 ,16628
Run 17 70,5 0,567 -21,652 419 ,999 0,13893 0 ,16607
Run 18 71 0,572 -21,308 420,870 0,13922 0 ,16641
Run 19 71 ,2 0,574 -21,169 421,182 0,13932 0 ,16654
Run 20 71,5 0,578 -20,801 420,078 0,13896 0 ,16610
--1-
Run 21 72 0,583 -20,453 420,687 0,13916 0 ,16634
-- - r-
Run 22 74 0,605 -18,727 418 ,776 0,13853 0 ,16558
+
Run 23 76 0,625 -17,280 417,961 0,13826 0 ,16526
1- 1-
Run 24 78 0,645 -15,798 415 ,252 0,13736 0 ,16419
Run 25 80 0,664 -14,428 412 ,288 0,13638 0 ,16302
Run 26 82 0,6816 -13,213 409 ,753 0,13554 0 ,16202
Run 27 84 0,6989 -12,008 406,154 0,13435 0 ,16059
Run 28
Run 29
Run 30
Run 31
86
88
90
92
0 ,7154
0,7312
0,7463
0,7608
f- -10,866
-9,782
-8,750
-7,768
402,194
397 ,91 3
393,356
388,557
0,13304
0,13163
0,13012
0.12853 t
0 ,15903
0 ,15733
0 ,15553
0 ,15364
- -
Run 32 94 0,7746 -6,830 383,547 0,~2~ -0 ,15165
-
Run 33 96 0 ,7878 -5,933 378 ,359 0,12516 0 ,1 4960
-·
Run 34 98 0,8004 -5,075 373 ,020 0,12339 0 ,1 4749
Run 35 100 0,81 24 -4,253 367 ,550 r-·-·--·-·cï~i-·21"5iï".l 0 ,1 4533
0
110
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,9
0,82
0,74
0,66
0,58
me
0,5
0,42
0,34
0,26
0,18
0,1
40 50 60 70 80 90 100
tc [C]
Figure 5
100
80
60
40
tc
tf, tc [C]
20
-20
-40
-60
tf
-80
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
me
Figure 6
111
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,18
0,16
COPf, maxCOPf
0,14
0,12
0,1
0,08
40 50 60 70 80 90 100
tc [C]
Figure 7
0,18
0,16
COPf, maxCOPf
0,14
0,12
0,1
0,08
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
me
Figure 8
112
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,48
Hc=8
0,4
Hc=7
0,32
Hc=6
0,24 kpc =0,1
Hc=5.8
0,16 Sir=0,5
Hc=5.71
0,08
20 40 60 80 100 130 160 190 220 250 280 310 340 370 400
tc [C]
Figure 9
390
Hc=11
360
330 Hc=9
300 Hc=8
270
tc [C]
Hc=7
240
210 Hc=6
180 Hc=5.8
150
Hc=5.71
120
90
tc
60
30
0,2 0,4 0,6 0,8
me
Figure 10
-30
tf [C]
-60
-90
kpc =0,1
tf
Sir=0,5
-120
-150
Figure 11
113
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,46
0,44
0,42
0,4
0,38
0,36
maxCOPf
0,34
0,32
0,3
0,28 Hc=11
0,26
0,24 Hc=9
0,22
0,2 Hc=8
0,18
0,16 Hc=7
0,14
0,12 Hc=6
0,1
0,08 kpc =0,1
Hc=5.8
0,06
0,04 Sir=0,5
Hc=5.71
0,02
0
10 30 50 70 90110 140 170 200 230 260 290 320 350 380 410
tc [C]
Figure 12
0,46
0,44 Hc=11
0,42
0,4 Hc=9
0,38
0,36 Hc=8
maxCOPf
0,34
0,32 Hc=7
0,3
0,28 Hc=6
0,26
0,24 Hc=5.8
0,22
0,2 Hc=5.71
0,18
0,16 kpc=0,1
0,14
0,12 Sir=0,5
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
me
Figure 13
Conclusion :
On a trouvé les mêmes résultats comme le modèle précédent.
Le présent travail a permis de faire un état des connaissances théoriques et
expérimentales sur le Tube de Ranque.
Il ressort qu’on peut encore améliorer la description, en particulière thermodynamique
de ce dispositif.
114
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Les régimes représentatifs reçus de Bucarest sont les suivantes. (on les a obtenu
expérimental)
no. mu_e T0 Tc
0 0,604 16,8 52,3
1 0,559 17,5 45,7
2 0,551 18,4 47,5
3 0,538 18,1 47,9
4 0,513 18,5 47,8
5 0,498 18,3 46,3
6 0,479 19 46,4
7 0,469 18,6 45,7
8 0,454 19,2 46,2
9 0,444 17,2 43,5
10 0,433 17,5 43,6
En utilisant le model fait par M. Feidt et Traian Popescu et avec les constantes on a
essaie de trouver une T_f optimal, en faisant une itération en Mathcad comme avant.
115
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
D’ici on voit que : pour un rapport de compression Hc=4 on obtient des mauvais
résultats parce que µ (µ=5.598) doit être entre (0-1).
116
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
117
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
On voit ici que µ_e=µ (µ=0.333 entre 0 - 1) donc on a une Tf optimum, donc on peut
trouver aussi un COP et un Q0.
Conclusions :
Apres avoir réalisé une confrontation avec les données expérimentales disponibles que
nous avons réunies, on a tiré les conclusions suivantes :
- Le modèle que nous avons développé en Mathcad fonctionne seulement quand on
a un rapport de compression Hc=6, il donnant en ce cas les résultats désirés.
- On a obtenu les mêmes résultats que T. Popescu pour les modèles purement
analytiques.
- Il faudra continuer pour essayer de développer un nouveau modèle et puis les
comparer avec les résultats obtenus expérimentaux.
118
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
𝑻𝒄 − 𝑻𝟎
µ𝒆 = (𝟏 + 𝒌𝒑𝒄 )( )
𝑻𝒄 − 𝑻𝒇
119
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,65
muc
mue
0,6
0,55
mue, muc
0,5
0,45
0,4
0 2 4 6 8 10
no
Figure 14
0,65
muc
mue
0,6
mue, muc
0,55
0,5
0,45
0,4
-18 -16 -14 -12
tf [C]
Figure 15
0,65
muc
mue
0,6
mue, muc
0,55
0,5
0,45
0,4
42 44 46 48 50 52 54
tc [C]
Figure 16
120
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Nous avons fait des propositions en ce sens: plusieurs variantes de modèles selon la
Thermodynamique en dimensions Finies.
Comme on peut voir en ce table, il n’y a pas une grande différence entre les résultats
obtenues expérimentalement et ceux obtenus par calcul.
Les présents travaux doivent se prolonger par des améliorations des modèles
(certaines propositions ont été faites en ce sens).
121
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
122
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
BIBLIOGRAPHIE
[1] G. Ranque, "Expériences sur la Détente Giratoire avec Productions Simultanées d'un
Echappement d'air Chaud et d'un Echappement d'air Froid", J. de Physique et Radium
4(7)(1933) 112 S.
[2] R. Hilsch, "The Use of the Expansion of Gases in a Centrifugal Field as Cooling Process",
Rev. Sci. Instrum. 18(2) (1947) 108-1113.
[3] Y. Xue, M. Arjomandi, R. Kelso, "The working principale of a vortex tub", School of
Mechanical Engineering, The University of Adelaide, South Australia 2005.
[4] M. Feidt, T. Popescu , Gh. Popescu, M. Costea,“Analyse Thermodynamique du Processus
qui a lieu dans le Tube De Ranque-Hilsch” 2005 Nancy
[5] M. Feidt, “Termodinamica si Optimizarea energetic a sistemelor si proceselor”, Editura
Bren 2001
[6] M. Feidt, T. Popescu , Gh. Popescu “Tube de Ranque” model 2005 Nancy
[7] Giorgio de Vera, “The Ranque-Hilsch Vortex Tube”, May 10, 2010
[8] http://en.wikipedia.org/wiki/Vortex_tube
123
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Annexe 1:
450
420
390
Qf [W]
360
330
300
270
40 50 60 70 80 90 100
tc [C]
Figure 17
1000
900
800
700
Qf [W]
600
500
400
300
200
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
me
Figure 18
390 Hc=11
360
330 Hc=9
300 Hc=8
270 Hc=7
240
210 Hc=6
tf, tc [C]
180 Hc=5.8
150 Hc=5.71
120
90
tc
60
30
0
-30
-60
-90 tf kpc =0,1
-120
-150 Sir=0,5
Figure 19
124
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
0,46
0,44
0,42
0,4
0,38
0,36
COPf, maxCOPf
0,34
0,32
0,3
0,28
0,26
0,24
0,22 Hc=11
0,2 Hc=9
0,18
0,16 Hc=8
0,14 Hc=7
0,12 Hc=6
0,1
0,08 kpc =0,1 Hc=5.8
0,06 Sir=0,5 Hc=5.71
0,04
0,02
0
20 40 60 80 100 130 160 190 220 250 280 310 340 370 400
tc [C]
Figure 20
1500
1440
1380
1320
1260
1200
1140
1080
1020
960 Hc=11
Qf [W]
900
840 Hc=9
780
720 Hc=8
660
600
540 Hc=7
480
420 Hc=6
360
300 kpc=0,1
240 Hc=5.8
180 Sir=0,5
120 Hc=5.71
60
0
20 40 60 80 100 130 160 190 220 250 280 310 340 370 400
tc [C]
Figure 21
1500 Hc=11
1400
Hc=9
1300
1200 Hc=8
1100 Hc=7
1000
Hc=6
Qf [W]
900
800 Hc=5.8
700
Hc=5.71
600
500 kpc=0,1
400 Sir=0,5
300
200
100
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
me
Figure 22
125
Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée
Résumé en français:
Résumé en anglais:
During this stage we are interested in the first part to the Optimization of a Simple
Mechanical Vapor Compression Refrigeration Machine and also to find a new model for the
Tube of Ranque.
The optimization of these machines therefore aims to find the plan to consume less
power while producing maximum cooling effect. This involves finding the best dimensioning
of the components of the machine including the thermal conductance of the heat exchangers,
as well as the operating parameters, as the temperature difference between the working fluid
and the heat source.