Université Abou Bakr Belkaid

Faculté des sciences

Département d’Informatique

Les réseaux mobiles

Master 2 RSD
Présenté par Mme Labraoui N.
2021-2022
Chapitre 1
Concepts de base
 Pourquoi déployer un réseau sans fil
aujourd'hui ?
• Pour faciliter la connexion des utilisateurs
itinérants, en particulier dans les espaces collectifs
• Pour connecter des locaux impossibles ou trop
coûteux à câbler (amiante, monument historique)
• Pour mettre en place une connexion provisoire
(travaux)

• Le sans fil n'est pas destiné à remplacer

intégralement le câblage filaire
(fiabilité, débit)
Il n’est pas fait pour connecter des serveurs !
 Qu’est-ce qu’un réseau sans
fil ?
• Un réseau sans fil est un ensemble d’appareils
connectés entre eux et qui peuvent s’envoyer
et recevoir des données sans qu’aucune
connexion «filaire » physique reliant ces
différents composants entre eux ne soit
nécessaire.
 Exemples d’applications
• mise en place d’un réseau dans un bâtiment
classé « monument historique »
• mise en place d’un réseau de courte durée
(chantiers, expositions, locaux loués, formations)
• accès aux informations enregistrées sur chaque
patient pendant les visites dans les hôpitaux
• accès à une connexion Internet pour les usagers
des aéroports, gares …
• lecture de codes barres dans les supermarchés
• liaison par voie hertzienne entre deux bâtiments
ayant chacun leur réseau câblé
 Les différents types de réseaux
existants
Il existe principalement 2 types de réseaux sans
fil :
• Les réseaux utilisant les ondes infrarouges,
• Les réseaux utilisant les ondes radios
(Bluetooth, Wifi, réseaux cellulaires, Wimax,
etc.)Les
 Les ondes infrarouges
• Les ondes infrarouges sont couramment utilisées dans la vie
courante (pour les télécommandes de télévisions par exemple).
• Grâce à elles, on peut créer des petits réseaux, notamment
entre des téléphones portables et des ordinateurs.
• Le principal inconvénient des réseaux créés avec les ondes
infrarouges est qu’ils nécessitent que les appareils soient en
face l’un de l’autre, séparés au maximum de quelques dizaines
de mètres et qu’aucun obstacle ne sépare l’émetteur du
récepteur.
• Cependant, contrairement aux technologies utilisant les ondes
radio, les ondes infrarouges sont peu perturbées par
l’environnement extérieur (microondes, émetteurs radio, etc.).
 Les ondes radios
• Les ondes radios sont utilisées par un grand
nombre de réseaux sans fil.
• A la différence des réseaux utilisant les ondes
infrarouges, il faut prendre garde aux
perturbations extérieures qui peuvent affecter la
qualité des communications
• Cependant, les ondes radios ont l’avantage de ne
pas être arrêtées par les obstacles et sont en
général émises de manière omnidirectionnelle.
 Les technologies des réseau sans fil
• Une expression anglaise affirme que:
• lorsqu’on ne possède qu’un marteau, tout ressemble à
un clou.(*)
• Par abus de langage on appelle WIFI tout réseau sans
fil !
• Il ne faut pas perdre de vue que le WIFI est conçu pour
les WLAN.
• Il existe d’autres technologies parfois mieux adapté que
le WIFI selon les contextes.

• (*) If the only tool you have is a hammer, you will see
every problem as a nail. Abraham Maslow
Les technologies des réseau sans fil
radio
IEEE 802.15.1 : Bluetooth
IEEE 802 .15. 3 UWB (Ultra Wide Band)
IEEE 802.15.4 : ZigBee
WPAN (Wireless Personal Area
Network) IEEE 802.15

Le réseau
Bluetooth
WLAN (Wireless Local Area Network)
IEEE 802.11

Exemple d’un
réseau WLAN
à 2 cellules
WMAN (Wireless Metropolotain Area
Network) IEEE 802.16
• appelé aussi «Last Mile Broadband Access
Solution»
• Un réseau sans fil peut se tisser sur une ville,
permettant à tous les habitants d'être connecté
entre eux.
• Relié à l'Internet ou non, il permet des
échanges à haut débit, entre voisins, entre
entreprises, etc.
Tableau des principaux amendements
du standard IEEE 802.11
(qui touchent la couche PHY)
Tableau des principaux amendements
du standard IEEE 802.11 (suite)
(qui touchent la couche PHY)
D'autres amendements qui concernent principalement la couche MAC du
standard, la sécurité d'accès ou l'interfonctionnement entre réseaux ont
aussi été validés :
 Normalisation
• En 2007, puis en 2012, la plupart des
amendements à la norme 802.11
(a,b,d,e,g,h,i,j puis r, y, w et n) ont été
directement intégrés dans la norme par le
groupe IEEE 802.11ma et sont disponibles
sous la forme d'un unique document.
 Normalisation 802.11X
IEEE802.11 :
• adopté en 1997, le système est économique à installer
• avec une puissance limitée à 100 mW, son rayon d'action
est de 50 à 100 m, et peut être étendu si on installe des
relais (ou nodes)
• il offre des débits limités (1 et 2 Mbits/s), insuffisants pour
la vidéo et le multimédia
• il fonctionne à 2,4 GHz avec une technique d’étalement de
spectre ou par faisceau infrarouge
• utilisation d’une puissance de transmission de 100 mW ou
moins, suffisante pour couvrir jusqu'à 100 mètres en
intérieur, suivant les débits et la géométrie des bâtiments
 Normalisation 802.11X
IEEE802.11b ou Wifi :
• adoptée en 1999, cette nouvelle version de la
norme permet de créer de véritables réseaux
locaux capables d'accueillir de nombreux
utilisateurs
• elle offre des débits de 1, 2, 5,5 et 11 Mbits/s
pour une cellule (en fait 3 à 4 Mbits/s à se
partager entre tous les utilisateurs de la cellule)
 Normalisation 802.11X
IEEE802.11a et g :
• le standard 802.11g, doit permettre d'élever le
débit à 54 Mbits/s, tout en restant à 2,4 GHz par
l’utilisation d’un nouveau type de modulation à
porteuses multiples : l’OFDM
• le 802.11a permet également des débits de 54
Mbits/s., mais devrait se situer sur la gamme de
fréquence des 5 GHz, beaucoup moins
encombrée que celle des 2,4 GHz
 La norme 802.11ac
• IEEE 802.11ac est le dernier standard IEEE 802.11
publié, en janvier 2014
• il permet un débit plus élevé dans la bande des 5
GHz.
• Cette spécification permet un débit global
multistations de plusieurs gigabits par seconde et
un débit crête typique pour une seule liaison d'au
moins 430 mégabits par seconde (avec 4 canaux
agrégés)
• en utilisant des bandes de fréquence radio plus
larges, le MIMO et une modulation plus
sophistiquée.
 Définition
• Multiple-Input Multiple-Output ou MIMO (« entrées
multiples, sorties multiples » en français) est une
technique de multiplexage utilisée dans les réseaux
sans fil et les réseaux mobiles permettant des
transferts de données à plus longue portée et à plus
grande vitesse qu’avec des antennes utilisant la
technique SISO (Single-Input Single-Output).
• Alors qu'une liaison Wi-Fi ou un réseau GSM standards
utilisent une seule antenne au niveau de l'émetteur et
du récepteur, MIMO utilise plusieurs antennes tant au
niveau de l'émetteur (par exemple un routeur) que du
récepteur (par exemple un PC portable ou un
smartphone).
 Différentes applications des réseaux radio

Le DECT: Digitally Enhanced Cordless Telephony , est une technologie utilisée depuis de
nombreuses années par les téléphones sans fil, à domicile
HiperLan: High Performance LAN a été développé par l’ETSI, technologie très proche du
WIFI. En outre l’IEEE et l’ETSI n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour permettre
l’intéropérabilité entre l’Hiperlan et le WIFI.
 Deux types de bandes de
fréquences
ISM = Industrie - Scientifique - Médical
• aucune autorisation nécessaire mais mal régulé
(interférences)
• 2,4 à 2,4835 GHz, soit une bande passante de 83,5 MHz
• IEEE 802.11b+g
U-NII = Unlicensed-National Information
Infrastructure
• aucune autorisation nécessaire
• 5,15 à 5,35 GHz et 5,725 à 5,825, soit une bande passante de
300 MHz
• IEEE 802.11a + n + ac
 Canaux ISM pour 802.11b
Bande 2,4 GHz
• 14 canaux disponibles de 22 MHz
• 3 canaux disjoints
• Réglementation : 13 en France, 11 aux USA
• Voici la liste des canaux (et fréquences associées)
autorisés en Wi-Fi.

Représentation graphique des canaux wifi dans la bande des 2,4 GHz
Tableau des fréquences par zones
géographiques
 Interférences bande ISM
• IEEE 802.11b+g
• Mais aussi :
– Bluetooth (problèmes avec ordinateurs équipés de
technologies sans fils)
– Caméras de surveillance
– Fours à micro-ondes
– Autres appareils utilisant historiquement ces
fréquences
 Avantages
• Mobilité
– Nomadisme plutôt que réelle mobilité
• Simplicité d’installation
– Pas de câble à tirer, de murs à transpercer, etc.
• Souplesse de la topologie
– Topologie dynamique
• Coût
– Abordable et en baisse
 Contraintes
• Débit
– débits proches des réseaux filaires, mais plus le sans fil
est plus sensible à des phénomènes de congestion
• Zone de couverture (10 à 100 m)
– varie en fonction des interactions avec les murs, de la
puissance du signal
 Contraintes (2)
• Interférences
– problème si plusieurs réseaux sans fil proche
• Réglementation
– Chaque pays possède une réglementation qui lui est
propre en matière d’attribution des fréquences
(aviation civile, armée, etc.)
– Problème au niveau de la puissance du signal émis
(PIRE : puissance isotropique rayonnée émise). 1W aux
USA, 10 mW en Europe
• Update (01/02/2006) : 200 mW en 5150-5350 MHz (intérieur),
1W en 5470-5725 MHz (intérieur/extérieur) (Journal Officiel)
 Contraintes (3)
• Batteries
– les réseaux sans fil doivent incorporer des mécanismes
d’économie d’énergie (particulièrement pour une
utilisation avec des ordinateurs portables)
• Sécurité
– support (ondes radio) ouvert
– de nombreuses failles existent encore
• Santé
– puissance plus faible (10 mW en Europe) plus faible qu’un
téléphone portable (qui peut atteindre 2W)
– aucun effet indésirable sur la santé n’a été encore décelé
 U-NII
La bande 5 GHZ
• Les fréquences utilisables dans cette bande sont
définies par l’IEEE dans les normes IEEE 802.11n et IEEE
802.11ac.
• Elles occupent 2 larges sous-bandes allant
respectivement de 5,150 à 5,350 GHz et de 5,470 à
5,850 GHz.
• Certaines de ces fréquences peuvent, dans certains
pays, être en conflit avec d’autres usages, notamment
militaires ou avec des radars météo.
• L’IEEE préconise une sélection dynamique des canaux
par le hotspot, plutôt que l’affectation statique
habituellement utilisée dans la bande des 2,4 GHz.
 La bande 5 GHZ
• la numérotation des canaux y est différente de
celle de la bande ISM des 2,4 GHz, avec une
numérotation « modulo 4 ».
• Il y a 19 canaux en Europe :
– canaux numérotés 36 à 64
– et canaux 100 à 140, modulo 4
– 6 canaux supplémentaires sont utilisables aux
États-Unis : le canal 144 et les canaux 149 à 165
Liste des canaux dans la bande des
5 GHz
 Terminologie

• Mobilité dans les réseaux de communication est définie

comme la capacité d’accéder, à partir de n’importe où, à
l’ensemble des services disponibles normalement dans
un environnement fixe et câblé.
 terminologie
Informatique mobile:
➢ Possibilité pour des usagers munis de périphériques
portables ou d’ordinateurs mobiles d’accéder à des
services et à des applications indépendamment de la
localisation physique ou du mouvement de ces usagers.
➢ Nomadisme: permet aux utilisateurs de se connecter à
des points d’accès différents en ayant recours
éventuellement à des liaisons sans fil.
➢ Ubiquité: permet aux utilisateurs de rester connectés
lorsqu’ils sont en mouvement, en subissant
éventuellement des déconnexions intermittentes.
 Architecture logique IEEE 802.11
• IEEE 802.11 définit les couches physiques
(PHY) et liaison (LLC) (ainsi que la sous-couche
d’accès au média (MAC).
Architecture logique IEEE 802.11
La couche physique
 La couche Physique -0-

• Les modulation du WIFI sont :

1. Frequency Hopping Spread Spectrum (FHSS)

2. Direct Sequence Spectrum (DSSS)
3. Orthogonal Frequency Division Multiplexing
(OFDM)
 La couche Physique -1-
• Technique d’étalement de spectre
– la bande passante des données envoyées est plus
grande que celle du message original
– la bande passante nécessaire dépend du
Spreading Code
• FHSS: le Spreading Code est une liste de 15 fréquences
: ‘Hoping Sequence’
• DSSS: le Spreading Code est appelé ‘Chipping Code’
 La couche Physique -2-
FHSS
• FHSS (Frequency Hopping Spread Spectrum)
– apparu avant DSSS, dans la 2ème guerre
mondiale *
– Basée sauts de fréquences, dans la bande ISM
(2,4 GHz)
– FCC: 75 sous-canaux de 1 MHz
– temps de séjour dans une fréquence: 400 ms

* Pour guider l’envoie de torpilles de sous-marin. Idée imaginé par

l’actrice autrichienne Hedy Lamarr.
 La couche Physique -3-
FHSS
• Le principe de la modulation FHSS est :
• Une large bande de fréquence est divisée en multiple canaux et les
communications se font en sautant (hopping) successivement d’un
canal à un autre, selon une séquence et un rythme convenus à l’avance
entre l’émetteur et le récepteur.
• Il est difficile d’intercepter les communications si on ne connaît pas la
séquence choisie.
• Le FHSS offre une résistance importante aux interférences voire même
aux brouillages volontaires car les canaux pour lesquels le bruit est trop
important peuvent être simplement évité
• Plusieurs communications peuvent avoir lieu en même temps sur la
même bande de fréquence pourvu qu’elles utilisent des séquences de
canaux ne rentrant pas en collision.
• Débit relativement faible puisque la modulation FHSS n’exploite qu’un
seul canal assez étroit à la fois.
La couche Physique -4-
FHSS
La couche Physique -5-
FHSS
 La couche Physique -6-
DSSS
• La modulation DSSS est aussi une technique
d’étalement de spectre, mais contrairement à
FHSS, aucun saut de fréquence n’a lieu
• Le DSSS provoque des transitions d’état très
rapides (chipping) qui tendent à étaler le spectre
du signal
• l’émetteur envoie une séquence de plusieurs bits
(chips), pour chaque bit d’information à
transmettre.
• IEEE 802.11b and g
La couche Physique -7-
DSSS
 La couche Physique -8-
OFDM
• La modulation OFDM (Orthogonal Frequency
Division Multiplexing), est la plus puissante
des 3 modulations du WIFI car:
– Elle permet les débits les plus importants (54
Mb/s)
– La meilleure résistance au multipath
– La plus grande capacité de partage du spectre
 La couche Physique -9-
OFDM
• L’OFDM repose sur le principe du multiplexage:
permettre la transmission simultanée de plusieurs
communications sur une même bande de fréquence:
– Multiplexage par division des communications au cours du
temps: TDM
– Multiplexage en partageant les différentes
communications par fréquences :FDM
– Un spectre assez large est divisé en multiples sous-
porteuses et les données sont émises simultanément sur
chaque porteuse
• Depuis 2004 OFDM est adoptée par toutes les versions
du les standards
 La couche Physique -10-
DSSS/FHSS
• incompatibilité: FHSS et DSSS ne peuvent coexister
dans le même environnement
• FHSS est plus performant contre les interférences
• DSSS est plus puissant pour le recouvrement
d’erreurs
• DSSS utilise plus efficacement la bande passante
alors qu’en FHSS l’overhead est assez élevé
• FHSS limite le débit à cause de la limitation de
fréquence à 1 GHz
 La couche Physique - 12-
• Comparaison débit max / technique à la
couche PHY
Topologie IEEE 802.11
 Éléments d’architecture
• Deux organisations architecturales :
1. Le mode infrastructure (centralisé)
2. Le mode ad hoc (distribué)
Topologies IEEE 802.11 -1-
Topologies IEEE 802.11 -2-
 Topologies IEEE 802.11 -3-
• Dans un réseau à infrastructure et à plusieurs cellules, les
bornes sont connectées entre elles par une liaison ou un
réseau filaire ou hertzien. Les terminaux peuvent alors se
déplacer au sein de la cellule et garder une liaison directe
avec le point d’accès, ou changer de cellule, ce qui s’appelle le
roaming.
Topologies IEEE 802.11 -4-
La couche MAC
Au cœur de la couche MAC
802.11
Accès au medium
 Utilisé pour les
Les espaces entre trames
trames prioritaires
telles que CTS et
ACK
• Le standard définit 4 types d’espace en entre deux trames,
utilisés pour leurs différentes propriétés :
 DCF – mode RTS/CTS
• B veut emettre des données à destination de A
• Problème : station cachée (B et C) : risque de collision

• L’utilisation de RTS/CTS permet d’éviter les collisions

• RTS et CTS sont des trames courtes donc le nombre de collisions
est réduit
CSMA/CA
DCF – Virtual Carrier Sense
 Mécanisme de contention
• chaque station choisit un nombre aléatoire entre 0 et N et attend
ce nombre de slots avant d’accéder au support, toujours en
vérifiant qu’une autre station n’a pas accédé au support avant
elle.
• le back off est exponentiel: à chaque fois qu’une station choisit un
slot et provoque une collision, la valeur maximale N est
augmentée exponentiellement
• l’algorithme de back off exponentiel est exécuté quand une
station veut émettre et que le support est occupé ou après
chaque transmission ou retransmission réussie
DCF - CSMA/CA
DCF – algorithme backoff
DCF – mode RTS/CTS
 PCF
• La 2ème stratégie de partage des ondes radio: coordination
par point
• Toutes les stations sont reliées (sans fil) à un point d’accès
(AP) qui s’occupe de distribuer la parole à chacun.
• Il n’y a plus de collision possible
• Ce système est dit « Contention Free »: libre de toute
disputes
• L’AP alloue pour chaque station un « temps de parole »
grâce à une requête CF-Poll. Si la station accepte de
prendre la parole, elle doit immédiatement acquiester
avec un paquet CF-ACK; elle commence à envoyer ces
trames pendant cette période
• Si la station n’a rien émis au bout d’un court intervalle
PIFS, alors l’AP passe à la station suivante.
 PCF
• Le mode PCF permet de diviser le temps de parole plus
équitablement entre stations et de façon plus fluide et
déterministe
• Mais! Une portion importante de la bande passante peut
être gâchée si de nombreuses stations n’ont rien à
émettre: les autres stations attendent, pour rien.
• Pour limiter cela, et pour permettre aux stations
incompatibles avec le PCF de communiquer, le 802.11
impose que le PCF soit toujours accompagné du DCF
• Pendant quelques instants, toutes les stations sont en PCF
et ne parlent que si l’AP auquel elles sont associées leur
donne la parole, puis, pendant quelques instants, les
stations prennent la parole selon le mode DCF, puis on
revient au mode PCF et ainsi de suite
3 Types de trames MAC
 Protocole : adressage
• Adresses sur 48 bits, même format qu'une adresse Ethernet
• Une trame 802.11 contient 4 champs adresse, dont la
signification varie en fonction du type de trame
 Protocole : adressage
Composants de la trames
Les trames courtes
Initialisation : Accès au Réseau
 Protocole : découverte des réseaux
• Le point d'accès émet à intervalles réguliers (~ 100 ms) des
trames balise (beacon) qui contiennent :
– SSID Service Set Identifier : chaîne de caractères identifiant le
réseau sans fil. Les points d’accès d’un même ESS émettent le
même SSID
– Débits supportés
• La station peut émettre des trames Probe Request pour
identifier les
• réseaux sans fil disponibles sur différents canaux
• Le point d'accès lui renvoie une trame Probe Response
(mêmes infos que dans la balise)
• Pour utiliser le réseau sans fil, la station doit s'authentifier et
s'associer
Authentification et association
Authentification
 Association – réassociation
• La station envoie au PA une demande
d'association
• Si la station est déjà authentifiée le PA accepte la
demande et retourne un identificateur
d'association (Association ID)
• La station peut alors échanger des trames de
données avec les autres stations de l'ESS
• Réassociation : lorsqu'une station se déplace
d'un BSS à l'autre
Acheminement des paquets et le WDS
Pour une gestion aisée, 2 bits sont définis dans l’en-tête de chaque paquet WIFI:
– Le bit toDS et le bit fromDS
• toDS: le paquet s’adresse ou non au système de distribution (AP): 1=oui, 0=non
• fromDS: le paquet provient du système de distribution ou non

toDS fromDS mode Cas de figure

0 0 Ad hoc Un paquet envoyé directement
d’une station à une autre
1 0 Infrastructure Un paquet envoyé par une station
à un AP pour être relayé à une
autre station
0 1 Infrastructure Un paquet relayé par un AP vers
la station destination
1 1 Infrastructure Un paquet relayé par un AP vers
un AP pour acheminer le paquet à
destination (WDS)

WDS: Wireless Distribution System

 Protocole : adressage
• Dans l’en-tête de tous les paquets WIFI, 4
adresses MAC sont présentes:
1. 1ère @:adr de la prochaine étape du paquet
2. 2ème @: adr de l’émetteur du paquet
3. 3ème @:dépend du contexte
– Ad hoc: @du BSSID
– Infrastructure:
• si toDS=1:@de la station destination (finale) du paquet
• Si fromD=1: @ station source (à l’origine du paquet)
4. 4ème @:utilisée en mode WDS:@ Mac de la
station source du paquet
 Protocole : adressage

toDS fromDS 1ère@ 2ème@ 3ème@ 4ème@

0 0 Dest Source BSSID 0

1 0 AP Source Dest 0

0 1 Dest AP Source 0

1 1 AP suiv. AP Dest source

Protocole : adressage
Mobilité
 Mécanismes de sécurité
1. Masquer le SSID
– Désactiver la diffusion du SSID
2. Filtrage par adresse MAC
3. Le WEP
4. Le WPA
Merci de votre attention
Peut-on installer un réseau Wi-Fi dans tous les
locaux ?
• Non. La portée du Wi-Fi varie selon la
puissance du matériel utilisé et les conditions
d'implantation. L'épaisseur des murs, l'usage
de téléphones sans fil, de micro-ondes et de
certains matériaux métalliques perturbe les
réseaux Wi-Fi. Dans un environnement
particulièrement "bruyant" l'implantation d'un
réseau Wi-Fi n'est pas toujours idéale. Il vaut
mieux alors envisager le courant porteur en
ligne (CPL) ou un câblage traditionnel.
Combien de personnes peuvent se connecter à un
point d'accès ?
• Tout dépend de sa puissance. Sur un point
d'accès d'entrée de gamme, il est préférable de
ne pas dépasser cinq à dix utilisateurs simultanés
selon le type d'usage du réseau. La bande
passante d'un point d'accès 802.11b (11 Mb/s
théoriques et plutôt 8 Mb/s dans la pratique) est
en effet partagée entre tous les utilisateurs. Dix
utilisateurs simultanés sur un point d'accès à 11
Mb/s obtiendront un peu moins d'un Mo de
bande passante. C'est largement suffisant pour
relever ses e-mails ou naviguer sur Internet, mais
trop limité pour certaines applications
d'entreprise.
Il y a t'il des incompatibilités entre matériels
Wi-Fi ?
• Oui. De nombreux matériels Wi-Fi sont
commercialisés sans être certifiés. La
certification Wi-Fi impose le respect de
normes techniques qui garantissent la
compatibilité entre matériels provenant de
fournisseurs différents. Il vaut donc mieux
s'équiper avec du matériel certifié.
Il y a t'il des incompatibilités entre normes Wi-
Fi ?
• Oui, aussi. La nouvelle norme 802.11a n'est
pas compatible avec le standard de fait, plus
ancien, 802.11b.
Pourquoi le débit effectif du WIFI est-il
inférieur à la valeur théorique?
• Du fait que la partie supervision pour
empêcher les collisions prend beaucoup de
temps.
• Le CSMA/CA occupe beaucoup plus de bande
passante que le CSMA/CD
• En revanche, le WIFI peut éviter les
effondrements que les réseaux Ethernet
peuvent connaître en cas de forte surcharge
Si un AP 802.11b se trouve au même endroit
qu’un AP 802.11a, quel est l’impact sur le
débit?
• L’impact sur le débit est nul puisque les 2
réseaux opèrent sur des fréquences
complètement différentes
• 802.11b: bande ISM
– Sur la gamme des 2,4GHZ
• 802.11a: bande U-NII
– Sur la gamme des 5GHZ