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Bibliographie:
Introduction
Dans toute société il y a du droit, qui dit société dit droit. Le droit est l'ensemble des
règles qui régissent la vie en société.
Deux types de droit:
- Droit privé: Ensemble de règles qui régissent les relations entre personnes privés
- Droit public: Ensemble des règles qui régissent les relations entre les personnes
publiques ou entre les personnes publiques et les personnes privées
Droit constitutionnel: Ensemble des règles qui déterminent les relations entre les pouvoirs
publics, la production de normes et les lois et libertés fondamentales.
Chapitre 1: La Constitution
1
Section 1: La notion de Constitution
DDHC de 1789; article 16 " Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas
assurée, la séparation des pouvoirs déterminée n'a point de constitution".
3) Constitution souple et Constitution rigide. Elle est dit souple lorsque qu'elle peut-être
adoptée ou modifiée comme si c'était une loi ordinaire.
Une Constitution rigide est une Constitution qui exige une procédure plus stricte que pour
l'adoption d'une loi ordinaire.
« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et
aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de
2
1789, confirmé et complété par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux
droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004. »
"1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté
d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que
tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits
inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du
citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux
reconnus par les lois de la République.
2. Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes
politiques, économiques et sociaux ci-après :
3. La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme.
4. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les
territoires de la République.
5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans
son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au
syndicat de son choix.
7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent."
L.FAVOREU, 1971, notion de " bloc de constitutionnalité ", pour viser l'ensemble des
normes a valeurs constitutionnelle.
BLOC DE CONSTITUTIONNALITE :
• Constitution de 1958
• DDHC de 1789
• Préambule de la Constitution de 1946
• Charte de l'environnement de 2004
• Principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ( catégorie évolutive )
C'est le conseil constitutionnel qui va révéler ces principaux fondamentaux ( PFRLR ); ils
doivent remplir 4 conditions.
3
Les 3 premières décisions ont été fixées dans la décision du 20 Juillet 1988 :
FAVOREU « Les principes fondamentaux reconnu par les lois de la république sont des
formes constitutionnelles affirmés explicitement dans les lois des 1er ,2è et 3è République. »
Onze principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ont été identifiés par l
constitutionnel :
• la liberté d'association ( 16 Juillet 1971 )
• les droits de la défense ( 2 Décembre 1976 )
• la liberté individuelle ( 12 Janvier 1977 )
• la liberté d'enseignement ( 23 Novembre 1977 )
• la liberté de conscience ( 23 Novembre 1977 )
• l'indépendance de la juridiction administrative ( 22 Juillet 1980 )
• l'indépendance des professeurs d'universités ( 20 Janvier 1984 )
• la compétence exclusive de la juridiction administrative pour l'annulation ou la réform
décisions prises dans l'exercice des prérogatives de puissance publique ( 23 Janvier 1987 )
• l'autorité judiciaire gardienne de la propriété privée immobilière
( 28 Juillet 1989 )
• l'existence d'une justice pénale des mineurs ( 13 Mars 2003 )
• le principe de pérennité du droit local d'Alsace-Moselle
( 5 Août 2011 )
Éléments exclus du bloc de constitutionnalité : les traités —> loi sur l’IVG du 15 Janvier
1975.
C’est le pouvoir constituant qui élabore et qui révise la Constitution, plus précisément
encore on dit que le pouvoir constituant est originaire quand il s’agit d’élaborer une toute
nouvelle constitution et on dit que le pouvoir constituant est dérivé quand il s’agit de réviser
quand une Constitution existe déjà.
Le pouvoir constituant se distingue des pouvoirs constitués. Les pouvoirs constitués sont
ceux qui découlent de la Constitution, exemple de pouvoir constitués :
Président de la République, Parlement, etc…
4
I/ L’élaboration d’une Constitution : le pouvoir constituant originaire
Le pouvoir constituant originaire est celui qui adopte une toute nouvelle constitution. La
Constitution actuelle du 4 Octobre 1958 est la 14 Constitution Française.
Mai 1804 Le 1er Empire Constitution de l'an XII. Empire héréditaire au profit
de Napoléon 1er.
Juin 1814 La Restauration Charte constitutionnelle de 1814 établissant une
monarchie constitutionnelle ayant à sa tête le Roi de
France et de Navarre.
Avril 1815 Les Cent-jours Empire constitutionnel. Acte additionnel aux
Constitutions de l'Empire par Napoléon après son
retour de l'île d'Elbe.
Juin 1815 La 2e Charte de 1814. Monarchie constitutionnelle.
Restauration
Août 1830 Règne de Louis- Monarchie constitutionnelle limitée. Modification de
Philippe la Charte de 1814, votée par les Chambres après la
Révolution de juillet 1830. Le roi devient le "Roi des
Français".
Novembre La IIe Votée par l'Assemblée constituante après la
1848 République Révolution de février 1848. Instauration du suffrage
universel, mais réservé aux hommes.
5
Janvier 1852 Louis Napoléon Pouvoir plébiscitaire et personnel de Louis Napoléon
Bonaparte Bonaparte. Constitution élaborée après le coup d'État
du 2 décembre 1851 et le plébiscite, elle s'inspire de
la Constitution de l'an VIII.
Naissance de la Vè République :
La constitution des Etats-Unis date du 17 Septembre 1787, c'est la seule Constitution que les
Etats-Unis ont jamais connus. Cependant elle à connu 27 amendements depuis sa création.
6
II/ La révision de la Constitution : le pouvoir constituant dérivé
Le pouvoir constituant dérivé est l’autorité qui est habilité qui modifie la Constitution déjà
existante. C’est la Constitution elle-même qui prévoit ses propres révisons.
La constitution des Etats-Unis date du 17 Septembre 1787, c'est la seule Constitution que les
Etats-Unis ont jamais connus. Cependant elle à connu 27 amendements depuis sa création.
La France a connu quant à elle connu 24 révision de sa Constitution.
Le pouvoir constituant dérivé ne peut faire ce qu’il veut est soumis à des limites. En
Allemagne article 79-3 de la loi fondamentale du 23 Mai 1949 interdit de toucher aux droits
fondamentaux, on peut seulement en rajouter mais pas en supprimer.
Alinéa 2: « Le projet ou la proposition de révision doit être examiné dans les conditions de
délai fixées au troisième alinéa de l'article 42 et voté par les deux assemblées en termes
identiques. La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum."
Le texte doit être voté en terme identique par les deux assemblés. Et il doit être approuvé
par referendum , par le peuple.
Alinéa 4: « Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu'il est
porté atteinte à l'intégrité du territoire."
En cas d'invasion, ou de période de guerre, la Constitution ne peut-être réviser.
Alinéa 5: « La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l'objet d'une révision. »
La hiérarchie des normes est un classement hiérarchisé de l'ensemble des normes qui
composent le système juridique d'un Etat de droit pour en garantir la cohérence et la rigueur.
Elle est fondée sur le principe qu'une norme doit respecter celle du niveau supérieur et la
mettre en oeuvre en la détaillant. Dans un conflit de normes, elle permet de faire prévaloir la
norme de niveau supérieur sur la norme qui lui est subordonnée.
Ainsi, une décision administrative doit respecter les lois, les traités internationaux et la
Constitution.
8
II/ La justice constitutionnelle
On entend par là, a la fois une fonction, et à la fois un organe. La définition fonctionnelle
renvoie a l'opération par laquelle s'effectue le contrôle de constitutionnalité des lois.
La définition organique s'attache à désigner l'organe chargé de s'assurer le contrôle de
constitutionnalité des lois.
A. L
es modèles de justice constitutionnelle
• Le modèle européen de justice constitutionnelle; celui-ci est plus récent et trouve son
origine dans la haute cour constitutionnelle d'Autriche en 1920, dont le créateur n'est que
Hans Kelsen ( modèle kelsénnien ). C’est le modèle dans lequel une juridiction est créée
pour connaitre spécialement et exclusivement du contentieux constitutionnel situé hors de
l'appareil juridictionnel ordinaire et indépendante de celui-ci comme des pouvoirs publics.
L'ensemble des pays européen vont se doter d'une cours constitutionnelle à partir du modèle
de l'Autriche, surtout après la seconde guerre mondiale, pour endiguer les totalitarismes et et
respecter les droits fondamentaux.
Modèle Américain
Contrôle a posteriori
--> après promulgation de la loi
Contrôle concret
--> existence d'un litige
Contrôle par voie d'exception
--> question accessoire
Autorité relative des choses jugées
--> effet inter parti
Modele Européen
Contrôle concentré
--> Cour constitutionnelle
Saisine fermée ou restreinte
--> autorités de saisine
Contrôle a priori
--> avant promulgation de la loi
Contrôle abstrait
--> en dehors de tout litige
Contrôle par voie d'action
--> question principale
Autorité absolue des choses jugées
--> effet erga omnes
Celle-ci est exercée par le conseil constitutionnelle ( se situe au Palais Royal à Paris ).
10
1. L
a composition du conseil constitutionnelle
• Autorités de nomination:
- 3 membres nommés par le Président de la République
- 3 membre nommés par le président de l'Assemblé Nationale
- 3 membres nommés par le président du Sénat
2) Deuxième fonction du conseil constitutionnel est que celui-ci est aussi un juge électoral,
il contrôle donc les élections nationales et les referendums:
• Elections présidentielles
• Elections législatives
• Elections nationales
C’est aussi lui qui déclare la déchéance ou la démission d'office des parlementaires
( députés et sénateurs ) en situation d'incompatibilité ou d'inéligibilité.
11
5) La 5è fonction du conseil constitutionnel est celle du juge de la réparation des
compétences entre me législateur national et l'Outre-mer. Certaines collectivité d'outre-mer
possèdent de compétence législative, la Nouvelle-calédonie.
Et une collectivité qui a une autonomie plus poussé, celui de la Polynésie Française. Le
conseil constitutionnel va contrôler les lois du pays adopter en Nouvelle-calédonie.
12
Article 61-1 Contrôle d’une loi ordinaire Contrôle facultatif sur sainte
dans le cadre d’une décision de la Cour de Cassation ou
DC du Conseil d’État
13
Raymond CARRÉ DE MALBERG à théorisé l’État dans son ouvrage « Contribution à la
théorie générale de l’État » ( 1920 ). Dans cet ouvrage il retient 3 éléments cumulatifs qui
constituent un État :
- Un territoire
- Une population
- Un pouvoir politique organisé
1- Un territoire
Pour qu’il y est État il faut un territoire. Tous États à un territoire, celui-ci dans sa triple
dimension, territoire terrestre, territoire maritime et un territoire aérien. L territoire terrien
est bordé par des frontières, naturels ou immatériels, tantôt matérialisées, tantôt
immatérialisées.
2- Une population
Cette population peut-être défini de manière froide, neutre, comme l’ensemble des habitants
sur un territoire donné. Néanmoins cette population doit selon la théorie de l’État nation,
présenter des caractéristiques communes pour constituer un État.
En réalité, il faut réconcilier FICHTE et RENAN parce qu’une nation se défini à la fois par
des liens objectifs et par des liens subjectifs. A l’inverse le seul vouloir vivre ensemble ne
permet pas non plus la nation.
Un autre concept est mis en avant, c’est celui du peuple. Ce concept est ambivalent, il peut
s’entendre de façon neutre, pour le Conseil constitutionnel, le peuple est l’ensemble des
citoyens français.
Les internationalistes considèrent u’il faut un 4ème élément pour qu’il y est État, c’est la
reconnaissance des pays. En 1920 la SDN et le droit international était beaucoup moins
développé qu’aujourd’hui, et cet élément était moins important qu’aujourd’hui.
14
Section 2 : L’organisation du pouvoir politique
Depuis longtemps il existe une distinction qui repose sur le nombre de titulaire du pouvoir
politique. On distingue ainsi classiquement 3 formes de gouvernements, la monocratie,
l’oligarchie, et la démocratie.
1. La monocratie
C’est la forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir est détenu par une seule personne.
La Monarchie, l’empire, la dictature sont plusieurs types de monocratie
2. L’oligarchie
3. La démocratie
La démocratie est « Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Cette
formule à été reprise par la Constitution Française de la Vè République, article 2 alinéa 5.
Conditions nécéssaire à la démocratie :
• L’égalité; tous les citoyens sont libres et égaux en droit. En matière d’élection la
démocratie se traduit par l’égalité mathématiques un citoyen égal une voie.
• La légalité; au sens c’est large c’est le respect de la loi. La démocratie suppose que les
citoyens soient régit par des lois qui s’appliquent à tous. Selon Aristote la démocratie se
heurte au paradoxe du commandement et de l’obéissance, puisque ce sont les mêmes qui
commandent et qui obéissent.
• La liberté; elle suppose une liberté politique, c’est-à-dire la liberté de participer aux
affaires publiques.
Il y a eu 3 formes de démocraties :
Section 3 : La souveraineté
I/ La notion de souveraineté
L’État est souverain c’est-à-dire qu’il dispose d’un pouvoir originaire et suprême. Cette
souveraineté lui permet de se doter de sa propre Constitution. Selon JELLINEK la
souveraineté est « La compétence de la compétence ». Selon Jean BODIN , « Les six livres
de la Républiques » ( 1576 ), il défini la souveraineté comme un attribut essentiel de l’État.
15
II/ Le titulaire de la souveraineté
A. L
a souveraineté populaire
Théorisé par Jean-Jacques Rousseau dans « Du contrat social » ( 1762 ). Pour Rousseau le
peuple est titulaire de la souveraineté, chaque individu qui compose le peuple est titulaire de
la souveraineté. De cette conception découle 3 conséquences :
- La démocratie direct
- L’électorat droit et le citoyen actif
- Le mandat impératif
B. La souveraineté nationale
Elle est la théorie dans laquelle le titulaire de la souveraineté est la nation. C’est l’ABBÉ
SIÉYÈS, « Qu’est-ce que le tiers État » ( 1789 ) qui théorise cette idée, ainsi cette idée va
être tout de suite reprise dans l’article 3 de la DDHC.
Les trois conséquences de la souveraineté nationale :
- La démocratie représentative
- L’électorat fonction et le citoyen passif
- Le mandat représentatif
En France, la Constitution de 1958 combine les deux souveraineté, cela ressort avec éclat
dans l’article 3 de celle-ci « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce
par ses représentants ou par la voie du referendum ».
L’État à créé des collectivités territoriales. Par forme d’État on entend l’organisation des
relations entre l’État et les collectivités qui le composent. Ce relations s’échelonnent entre
l’autonomie plus faible jusqu’a l’autonomie la plus forte.
Collectivité territoriale : Personne morale de droit public exerçant son autorité sur un
territoire délimité.
Collectivité locale : Personne morale de droit public exerçant sur un territoire délimité
nécessairement inférieur à celui de l’État.
16
C’est la forme d’État dans laquelle les collectivités territoriales disposent de l’autonomie la
plus faible, c’est-à-dire qu’elle ne peuvent agir que dans le cadre fixé par l’État. Les
collectivités territoriales ne disposent pas de compétences constitutionnelles, ni de
compétences législatives, elles peuvent néanmoins de façon encadré disposer de
compétences réglementaires ou administratives.
La forme État unitaire revêt lui même deux formes possibles :
Un État unitaire centralisé est un État dans lequel toutes les décisions émanent des
administrations centrales. Les divisions territoriales n’ont pas de pouvoir de division.
Certains États unitaires centralisés ont néanmoins adoptés une forme d’organisation
administrative spécifique, appeler la déconcentration.
La concentration est le fait que tout pouvoir de décision émane de l’État. Par conséquent
lorsqu’une question se pose sur un problème du territoire, l’État envoi un agent pour la
résoudre.
La déconcentration est un système d’organisation administratif de l’État centralisé qui
consiste en une répartition du pouvoir de décision entre le gouvernement central et des
agents, disséminés dans les circonscriptions administratives du territoire, qui sont chargés de
récupérer et de faire respecter les ordres du gouvernement et aussi, dans certaines limites, de
décider eux-mêmes au nom du gouvernement central. Les agents déconcentrés sont nommés
par l’État, ils sont soumis au contrôle hiérarchique de l’État, Odilon BARROT « Dans la
déconcentration c’est toujours le même marteau qui frappe, mais on en a raccourci le
manche ».
Ex d’agents déconcentrés : Le préfet, le Maire, le recteur,….
Dans un État unitaire décentralisé certaines compétences sont attribuées aux collectivités
locales autonomes dotées elles aussi de la personnalité juridique.
Décentralisation; Système d'organisation administrative de l'État dans lequel les
collectivités locales disposent d'une autonomie administrative et financière de décision.
Néanmoins il y a 2 limites a la personnalité juridique des collectivités locales:
Les collectivités décentralisés sont soumis à un contrôle de légalité qui est exercés par les
préfets et qui est fait par le juge administratif.
Les collectivités locales s’administrent librement par des des conseils élus ( municipaux,
généraux, régionaux ). En France la décentralisation date de la loi du 2 Mars 1982, loi
Gaston DEFFERRE.
Révision constitutionnelle du 28 Mars 2003 : article premier de la Constitution :
17
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale (…). Son
organisation est décentralisé.
Article 72, alinéa premier de la Constitution : « Les collectivités territoriales de la
Républiques sont les communes, les départements, les régions, les collectivités à statut
particulier et les collectivités d’outre-mer ».
- Les
communes
- Le
département
- La
Région
- Les
collectivités à statut particulier
- Col
lectivités d’outre-mer
Les communes sont administrés par deux organes; un conseil municipal ( l'organe
délibérant ) et le maire qui est l'organe exécutif. Les communes ont compétences en matière
d'urbanisme ( la délivrance des permis de construire, la délivrance du PLU ), en matière
d'environnement ( assainissement des eaux, traitements de déchets ), en matière éducative
( pour les écoles primaires et maternelles ) cela signifie qu'elle les construits, qu'elle les
entretient.... Dans ces domaines de compétences la commune prend des actes administratifs
qui peut être contrôler par le juge administratif sur intervention du préfet.
Les 94 départements hexagonaux. Il y a 3 département d'Outre mer ( Réunion, Guadeloupe,
et Mayotte ).
Troisième collectivité territoriale, les régions, jusqu'en 2015 la France comptait 22 régions
Métropolitaine. Depuis 2015 elle compte désormais 12 régions hexagonales, la Corse ne
compte plus. Seulement 5 d'entre elles sont restées intactes. Réforme inspiré par l'Europe,
découpage des régions pour qu'elles aient la même taille que celles des autres pays
Européens.
Avant 2015 il y avait en corse 3 collectivités, chacune avec leur organes propre ;
⁃ La collectivité territoriale de Corse avec une assemblée et un département
⁃ Corse du Sud
⁃ Haute Corse
Ces 3 collectivités exercent les compétences des communes, des départements et régions.
19
• C'est la collectivité la plus autonome de la République, alors que toute les autres
s'administrent librement la Polynésie se gouverne librement.
• Les organes sont l'assemblée et le gouvernement. Elle peut prendre «des lois du
pays», se ne sont pas de vrais lois, se sont des actes administratif. C'est un
gouvernement qui peut être renversé.
• Elle a reçu de la part de l’État français des compétences qui relève du pouvoir
législatif.
Il n'y a pas de population permanente, il n'y a que des militaires et des scientifique.
Néanmoins les TAAFs ont un préfet à Saint-Pierre.
Dans l'État fédéral, les États fédérés disposent d'une autonomie constitutionnelle,
( ils adoptent leur propre Constitution ), législative ( ils adoptent leurs propre lois ),
et réglementaire ( ils adoptent leurs propres règlements ). Les États fédérés
participent aussi au pouvoir fédéral.
1. La
formation de l’État fédéral
- La
loi d'autonomie: C'est la constitution fédérale qui détermine le cadre des
constitutions fédérées. Il peut arriver qu'il y est des conflits de compétences. Dans
ce cas c'est la Cour Suprême qui tranche le conflit. Les États fédérés peuvent
adoptés des lois dans leur domaine de compétence.
- La
loi de participation: Signifie que les États fédérés participent à l'élaboration et
à la révision de la législation fédérale. Aux USA, les États fédérés ont contribuer à
20
la Constitution originaire qu'ils ont ratifiés. Cette participation s'effectue dans tout
les États fédérés parce ce que l'on appelle un bicaméralisme fédéral. Tous les
États fédérés comportent 2 chambres; une chambres basse appelée la chambre
des représentants, et une chambre haute appelée Sénat, qui représente les États
fédérés.
- La
loi de superposition: Le droit fédéral se superpose aux droits fédérés. En cas
de conflit c'est le droit fédéral qui l'emporte. Il y a donc une supériorité du droit
fédéral nécessaire au maintient de l'édifice.
C'est une forme d'État intermédiaire entre État unitaire et État fédéral. Les
collectivités supérieures disposent d’une autonomie législative c’est-à-dire du
pouvoir d’adopter certaine loi dans une série de matière énumérée par la
Constitution. Le premier État régional est l'Italie ( Constitution en 1947 ). Il se
caractérise par 2 éléments constitutifs:
21
Compétence Compétence Compétence
réglementaire législative Constitutionnelle
Pour autant, l'UE s'est organisée comme un État avec plusieurs institutions
communautaires:
- Un parlement Européen
- Le Conseil de l’UE ( conseil des ministres )
- Conseil européen ( Réunion des chefs d’États )
- La commission européenne.
- La cour de justice de l'UE
22
La séparation des pouvoirs est une théorie qui a été développée par Aristote dans son
ouvrage « La politique ». Ensuite c'est John Locke qui a théorisé, la théorie moderne dans
son ouvrage « Deuxième traité sur le gouvernement civil »1695. Développé en France par
Montesquieu dans son ouvrage, « De l'Esprit des Lois », 1748.
Dans son ouvrage, Montesquieu construit sa théorie, il part de la loi car c'est un acte
général et impersonnel qui s'impose à tous, c'est l'expression de la souveraineté. A partir de
la loi, il distingue trois pouvoirs dans l’État :
⁃ Fonction législative, adopter, fixer la loi
⁃ Fonction exécutive
⁃ Fonction juridictionnelle, faire appliquer, respecter la loi
Il y a confusion des pouvoirs lorsqu’un même organe exerce seul toutes les fonctions. Elle
peut se réaliser tantôt au profit de l’exécutif, le Gouvernement ( monarchie absolue, le
consulat de 1799, le Troisième Reich ), tantôt au profit du législatif, le Parlement ( régime
d’Assemblé ), exemple du système Marxiste avec le soviet suprême.
Cette pensée de Montesquieu à été reprise en droit français, notamment dans la Constitution,
article 16 de la DDHC « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas
assurée, ni la séparations des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution ».
23
Section 2 : Les pouvoirs dans l’État
Il y a donc 3 pouvoirs dans l’État, et la séparation des pouvoirs peut se définir comme une
technique constitutionnelle permettant d’attribuer chaque fonction de l’État à un organe
distinct. Cependant l’organisation et les fonctions de ces pouvoirs peuvent varier.
I/ Le pouvoir législatif
« Par la puissance législative, le Prince ou le magistrat fait des lois pour un temps ou pour
toujours et corrige ou abroge celles qui sont faites ». Monstesquieu
Le pouvoir législatif est l’organe auquel la Constitution attribue la compétence pour
proposer, discuter et adopter les lois. C'est le Parlement qui détient le pouvoir législatif.
Structure du Parlement :
24
Ex de bicaméralisme les plus connus :
CHAMBRE CHAMBRE
ETAT
BASSE HAUTE
Chambre des
Sénat (Senate)
représentants
100 membres, élus
ETAT-UNIS : ( House of
pour 6 ans
CONGRES Representative )
renouvelés pas 1/3
435 membres élus
tous les 2 ans
pour 2 ans
Chambre des
Chambre des Lords,
GRANDE- Communes
760 Lords
BRETAGNE/ (Houses of
Lords à vie, Lords
PALAIS DE Commons)
héréditaires, Lords
WESTMINSTER 650 députés élus
spirituels.
pour 5 ans
Chambres des
députés Sénat
(Camera dei 315 sénateurs élus
ITALIE
Deputati) pour 5 ans
630 députés élus Sénateurs à vie
pour 5 ans
Congrès des
ESPAGNE : Sénat (Senado)
Députés
CORTES 264 sénateurs élus
350 députés élus
GENERALES pour 4 ans
pour 4 ans
Diète fédérale Conseil fédéral
allemande (Bunder..)
ALLEMAGNE (Bunderstag) 69 membres
622 députés élus nommés par les
pour 4 ans Länder
25
II/ Le pouvoir exécutif
- exé
cutif monocéphale: États-Unis. C'est un exécutif qui ne comporte qu’un
seul organe, un seul organe, le président des États-Unis.
- exé
cutif bicéphale: partager entre deux organes, chef d'État et chef de
gouvernement. C'est la forme la plus répandu de pouvoir exécutif.
En France l'exécutif est bicéphale avec un chef de l'État, qui est le Président de la
République, et enfin le chef du Gouvernement, qui est le Premier Ministre.
L'exécutif doit assurer l'exécution des lois et pour faire cela il dispose du pouvoir
réglementaire qui viendra faire appliquer les lois.
Le pouvoir réglementaire peut aussi prendre des mesures individuelles.
Pour exécuter les lois le pouvoir exécutif dispose de l'administration, par exemple
l'exécutif dispose de la force armée. Troisième fonction du pouvoir exécutif est la
conduite de la politique nationale, l'exécutif doit conduire la politique de la nation,
il gouverne ( politique intérieur ), mais aussi la politique extérieur appelée politique
étrangère.
Par cette fonction de conduire la politique de la nation, l'exécutif se présente
comme le véritable organe d'impulsion.
26
juridictionnelles:
Les relations entre les 3 pouvoirs ont donnés lieux à 2 grandes théories de
séparations des pouvoirs; la théorie de séparation stricte des pouvoirs, et la
théorie de séparation souple des pouvoirs.
• Pré
sident élu pour 4 ans, au SUI
• Do
nald Trump, 45è Président des USA
• Ge
orges Washington : 1er Président des USA ( 1789-1797 )
• Ma
ndat renouvelable qu’une seule fois —> fixé par le 22è amendement ( 1951 )
Election du Président des États-unis qui comportent 2 étapes comportant chacune 2 phases.
• 1er
e phase: au niveau des États fédérés ( Février à Juin )
Cette première phase s'appelle Les Primaires ( 3/4 des États ): les citoyens élisent
des délégués à la Convention nationale.
27
Les Caucus ( 1/4 des États )
• 2è
me phase: au niveau nationale ( Juillet, Août )
Convention nationale au sein de chaque parti ou les délégués élus lors des primaires
vont désignés leurs candidats officiels pour le poste de Président des États-Unis et le
poste de Vice-Président des États-Unis.
• 1er
degré: dans chaque État fédéré, le peuple élit des grands électeurs.
Chaque États fédérés compte autant de grands électeurs qu'il a de siège dans les deux
chambres réunis. Ex: 55 pour la Californie, 3 pour les plus petits. Au total 538 grands
électeurs. Pour être élu il faut 270 grands électeurs.
• 2è
me degrés: Election du Président et du vice-président en Décembre par les
grands électeurs
20 Janvier: Inauguration Day--> Le Président élu prend ces fonctions
Le Président des États-Unis est assisté par le vice Président ( Mike Pence ) qui a
deux fonctions:
• ass
ure la présidence du Sénat
• dev
ient Président des Etats-Unis en cas d'empêchement de l'actuel Président
Par ailleurs le vice président est assisté par un cabinet, qui celui-ci est composé
de secrétaires d'Etats compétant pour les domaines, mais pour autant ce ne sont
pas des ministres, et enfin il est accompagné d'un bureau de conseillers.
• Le
Sénat: depuis 1913 et le XVII amendement, tous les États américains sont
28
divisés en deux circonscriptions qui élisent chacun 1 sénateur ---> chaque État
à deux sénateurs au Sénat et chaque sénateur est élu pour 6 ans.
• La
Chambre des Représentants: 435 membres élus pour deux ans
C. La Cour suprême
La Cour suprême est composée de 9 juges nommés par le Président des Etats
Unis avec l'accord du Sénat. Ils ont une indépendance totale :
• no
mmés à vie
• trait
ement élevé
A. La fonction législative
• en
cours de session: dans les 10 jours. Majorité des deux tiers pour surmonter
le véto
• en
fin de session: pocket veto
• Co
ntrôle de constitutionnalité des lois : arrêt de a Cour suprême de 1803
Marbury vs Madison
B. La fonction exécutive
Exercée par le Président des États-Unis, il nomme aux hautes responsabilités les
juges de la Cour suprême. Le Président est le chef des armées et celui-ci a le droit
de véto; en période exceptionnelles le Président des USA peut voir ces pouvoirs
étendus et imposer ces droits au Congrès
29
• Co
ntrôle prévu par la Constitution:
- le
vote du budget par les chambres
- Par
ticipation du Sénat aux nominations des hauts fonctionnaires et à la
ratification des traités internationaux.
- Mis
e en accusation du Président de la Chambre des Représentants à la
majorité
simple
- Jug
ement par le Sénat présidé par le Président de la Cour suprême à la
majorité
des deux tiers
A ce jour la procédure impeachment à été mise en oeuvre mais elle n’a jamais
abouti :
1868 : Andrew Johnson
1974 ; Nixon —> Watergatte
1999 : Bill Clinton
Risque permanent de conflit entre les pouvoirs: Système de pouvoir et de contre
pouvoir: véto, impeachment, vote du budget,....
30
Sur fond de cette crise politique, régime parlementaire dualiste, le gouvernement
est responsable devant le chef de l’État ( Roi ) mais également devant le
Parlement, ainsi le Roi va perdre de l’influence au profit du premier ministre.
Ainsi après la crise de 1782, le régime parlementaire devient moniste, par
conséquent le Gouvernement sera responsable uniquement devant le
Parlement.
Le régime Parlementaire est caractérisé par une triple inter-dépendance et par des
mécanismes qui n’existent pas dans un régime présidentiel.
1. Un
e triple interdépendance
Dans le régime parlementaire les relations entre les pouvoirs sont organisés par
une triple interdépendance.
• Int
erdépendance structurelle ( les deux organes procèdent structurellement
l’un
de l’autre )
• Int
erdépendance fonctionnelle ( dans les fonctions remplis le
Gouvernement et
le Parlement interviennent mutuellement dans la fonction de l’autre )
• Int
erdépendance relationnelle ( Les deux pouvoirs peuvent se détruire
mutuellement, le Gouvernement peut dissoudre le Parlement ( chambre basse
uniquement ) et à l’inverse le Parlement peut mettre en cause la responsabilité du
Gouvernement, qui peut aboutir a la démission du Gouvernement ).
Dans un régime parlementaire chaque fonction est exercée par un organe, mais cet
exercice n’est pas exclusif. Dans un régime parlementaire la caractéristique
première est la responsabilité politique. Dans un régime, parlementaire l’exécutif
est dualiste et la responsabilité du gouvernement peut tantôt entre à l’égard du chef
d’État et du Parlement, ou elle peut-être uniquement à l’égard du Parlement. Dans
un régime parlementaire moniste le chef de l’État n’a plus de pouvoir réel, il n’a pas
la responsabilité politique, celle-ci repose sur la tête du Gouvernement.
A. La
procédure du contreseing
Par ces deux mécanismes les deux pouvoirs législatif et exécutif peuvent
mutuellement se détruire.
La responsabilité politique du gouvernement est la pièce maitresse du régime
parlementaire. La responsabilité politique du gouvernement et la dissolution
sont des mécanismes qui permettent d'apporter une solution aux conflits
susceptibles d'intervenir entre le gouvernement est la majorité parlementaire dont
pourtant il est issu.
La responsabilité politique du gouvernement peut-être engagé par le biais du
mécanisme de la motion de censure. C’est un mécanisme qui permet à l’Assemblé
d’engagé la responsabilité du Gouvernement, celle-ci est déposée sur le bureau
de l’Assemblé nationale et fera l’objet d’un vote. Si celle-ci n’est pas adoptée et le
Gouvernement reste en place, à l‘inverse si celle-ci est adoptée le Gouvernement
doit démissionner.
Dans l’autre sens l’arme dons dispose le Gouvernement pour menacer la chambre
basse du Parlement est la dissolution. Dans un régime parlementaire classique ce
droit appartient au chef du Gouvernement, en France ce droit appartient au chef
d’État.
Le bipartisme est un régime parlementaire dans lequel la vie politique est dominée
par deux grands partis, bien qu'il en existe d'autres. Ceci assure un meilleur
fonctionnement du régime qu'un régime parlementaire multiparti. Le régime biparti
est celui de la Grande-Bretagne, et dans ce régime un des deux partis dispose de
la majorité absolue des sièges à l'Assemblé, il est ainsi caractérisé par une grande
stabilité et une régularité.
Un régime parlementaire multiparti présente moins d'unité, et après les
élections aucun parti n'aura la majorité absolue des sièges. Certains régimes
multiparti fonctionnent avec une certaine stabilité. La majorité des régimes
multiparti sont marqués par une instabilité. Dans un régime multiparti un grand
parti d’opposition peut ainsi obliger les autres partis à se coaliser pour éviter qu’il
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n'accède au pouvoir. C'est se que l'on appelle la coalition, et l'exemple type est
l’Italie. Dans un régime multiparti, la présence d'un parti dominant peut néanmoins
assurer la stabilité gouvernementale, c'est le cas de la Suède ou encore du Japon.
La France pratique un parlementarisme qui lui est propre, c'est un régime original.
33
l’incompatibilité entre les fonctions parlementaires et les fonctions ministérielles.
La légitimité démocratique du Président de la République élu au SUD depuis 1962.
Les pouvoirs propre du PR, les pleins pouvoirs du Président de la République
( article 16 ).
Le régime politique français est un régime mixte qui plus est le fonctionnement du
régime politique français permettait de distinguer une période de fait majoritaire et
une période de cohabitation.
La période de fait majoritaire est la période pendant laquelle le Président de la
République dispose d’une majorité à l’Assemblé nationale, majorité à l’Assemblé
nationale et Président sont de la même couleur politique.
Il existe aussi néanmoins ce que l’on appelle des périodes de cohabitations c’est
à-dire une période politique dans laquelle le PR ne dispose pas d’une majorité à
l’Assemblé nationale.
Régime présidentiel en période de fait majoritaire, et régime parlementaire en
période de cohabitation.
34
institutions.
L'écriture de la Constitution de 1958, n'a pas suivi le modèle qui existait déjà. Il n'y
a pas eu d'assemblée constituante, c'est donc une procédure originale qui a
prévalu selon la méthode fixée par la loi du 3 juin 1958.
Outre les 5 principes, cette loi a fixée 3 conditions pour l’écriture, l'élaboration
de la Constitution :
Selon une opinion généralement admise, la V° République est d'abord et avant tout
une réaction à la IV°. En réalité, ce n'est pas complètement vrai car la Constitution
de 1958 trouve les plus profonds dans les différents courants réformistes qui
existaient dans les années 1930.
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Elle comporte 5 grands caractères généraux issus de ces idées réformistes :
⁃ L'exécutif dualiste, dès 58, De Gaulle n'entend pas que le Président soit un
pouvoir faible.
- De
Gaulle ( 1958-1969 )
- Ge
orges Pompidou ( 1969-1974 )
- Val
ery Giscard d'Estaing ( 1974-1981 )
- Fra
nçois Mitterand ( 1981-1995 )
- Jac
ques Chirac ( 1995-2007 )
- Nic
olas Sarkozy ( 2007-2012 )
- Fra
nçois Hollande ( 2012-2017 )
- Em
manuel Macron ( 2017- à nos jours )
1. Le scrutin présidentiel
Le scrutin est l'ensemble des opérations qui constitue une élection. Le déroulement
de l'élection présidentielle est fixé par les articles 6, 7, et 58 de la Constitution.
- dé
putés
- Mai
res
- Sé
nateurs
- Co
nseillers départementaux
- con
seillers régionaux
- dé
putés européens français
- pré
sident d’EPCI ( inter-communalité )
39
Cette question du financement de la campagne présidentielle s'est posée en
France dans les années 1970, au moment ou on a constaté une augmentation très
forte du coût des campagnes. Les raisons de cette augmentation sont diverses,
première raison est l'allongement de la durée réelle de la campagne qui déborde
largement la durée officielle prévu par les textes, la deuxième raison est le recours
a des moyens de propagande nouveaux et plus couteux ( Exemple : la presse
électorale, l'affichage de type commerciale, les sondages ). Les campagnes
présidentielles absorbent des sommes extrêmement élevés sans rapport avec les
moyens personnels des candidats eux-mêmes, ni avec les cotisations des
adhérents à un parti; des ressources extérieurs sont donc nécessaires.
Ces ressources extérieurs peuvent être soit verses au candidats lui-même, soit au
parti politique auquel il appartient, et sous l'étiquette duquel il se présente.
D'emblée les candidats indépendants sont dans une situation défavorables. L'enjeu
de la question du financement de la campagne présidentielle est primordial, en
effet une démocratie suppose que la compétition démocratique soit égale, libre et
sincère.
1- La compétition politique n'est égale que si les moyens dont disposent les
candidats ne sont pas disproportionnées les uns par rapports aux autres, et que si
les chances de succès ne sont pas déterminés par les moyens financiers
mobilisés.
2- La compétition politique n'est réellement libre que si les candidatures elles-
mêmes le sont; si le coût excessif de la campagne n’écarte pas d’emblée tel
candidat, telle opinion,….
3- La compétition politique n'est sincère que si le résultat de l'élection est a l'abri du
soupçon qu'il à été acquis que parce que le vainqueur a pu mettre dans la balance
plus d'argent que ces adversaires. Face à ces enjeux la loi Française est
longtemps restée limité, les choses vont changer au début des années 90,
plusieurs lois vont être adoptés, les textes vont distingués deux types de
financement : `
1. Financement public
Un financement public est prévu pour les élections présidentielles, il est associé à
un plafonnement des dépenses, celui-ci qui tend à maitriser l’évolution des
dépenses. Pour chaque élection présidentielle un montant maximal des dépenses
autorises est fixé, ainsi pour l’élection présidentielle de 2017 le montant maximal
des dépenses présidentielles autorisés à été fixé à 16,851 millions d'euros pour le
premier tour, et à 22,509 millions d'euros pour le second tour. Le financement
public outre le plafond des dépenses, fonctionne par un remboursement des
campagnes.
Pour les candidats présent au premier tour, le remboursement varie en fonction du
nombre de voie obtenu. Pour les candidats qui ont obtenus moins de 5% des
40
suffrages exprimés le remboursement s'élève au vingtième du plafond du premier
tour.
Pour les candidats qui ont obtenus plus de 5% des suffrages le remboursement
s'élève à 50% du plafond du premier tour. Pour les candidats présent au second
tour le remboursement s'élève a la moitié du plafond du second tour. Dans tous les
cas, les remboursements ne peuvent bien sur pas être plus important que les
dépenses déclarés par les candidats.
2. Le financement privé
Le financement privé de la campagne présidentielle est également strictement
encadré, les dons des personnes privés sont limité à 4 600€, mais les dons en
espèce ne peuvent dépasser 150€. Jusqu'en 1995 les candidats pouvaient recevoir
des dons des entreprises privés, ces dons ont été interdis en 1995.
Aux Etats-Unis aucunes réglementations de ce genre, la dernière campagne
électorale à couter 3 milliards de dollars.
Pour être efficace, la réglementation relative au financement de la campagne
présidentielle doit être accompagne d'un système de contrôle assortis de sanctions.
Ce contrôle repose sur trois éléments, le premier élément est le recours a un
intermédiaire financier, le candidat a l'élection présidentielle ne peut pas recueillir
de fond en vue de la campagne présidentielle sur son propre compte en banque.
Ces fonds sont recueilli par l'intermédiaire d'un mandataire financier qu'il désigne,
et ce mandataire doit retracer dans un compte bancaire l'ensemble des opérations
de dépenses. La deuxième condition est l’obligation de tenir un compte de
campagne retraçant l'origine de l'ensemble des recettes et l'ensemble des
dépenses. Un examen de ces comptes est effectué par la commission nationale
des comptes de campagnes et des financements politiques. ( CNCCFP ). Elle
vérifie la régularité des comptes, elle peut aussi infliger au candidat des sanctions
pécuniaires et pénales. Un candidat qui à dépassé le plafond doit reversé au trésor
public le montant du dépassement.
2. La destitution
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La destitution est différente de la responsabilité pénale, car la destitution peut
porter sur un manquement qui n’a pas de caractère pénale, par exemple si le
Président de la République invoque l’article 16 ( pleins pouvoirs ) alors que les
conditions prévus ne sont pas remplis, on peut utiliser l’article 68 pour le destituer.
- 1er
temps, l’initiative : La procédure de destitution peut être déclencher par
l’Assemblé nationale et le Sénat à l’initiative d’un dixième de leur membre
respectif. Pour être poursuivi la procédure doit être adoptée à la majorité des 2/3.
Cette majorité adopte une proposition de résolution motivé tendant à la réunion
de la Haute Cour.
- 2è
me temps, l’instruction et les débats devant la Haute Cour : La Haute Cour
est présidée par le Président de l’Assemblé nationale, une fois réunie par les
deux chambres, celle-ci statue dans un délais d’un mois. L’instruction de la
destitution est confiée à une commission constituer de 6 vice-président de
l’Assemblé nationale et de 6 vice-président du Sénat. A l’issu de 15 jours
d’instruction, la commission rend un rapport qui est public; de même les débats
de la Haute Cour sont publics.
- 3ème temps, la décision de la Haute Cour : Elle est composée de
l’ensemble des parlementaires et elle est présidée par le Président de
l’Assemblé nationale. La décision est prononcée par la Haute Cour qui statue à
bulletin secret, la décision doit être adopté à la majorité des 2/3.
43
L'art 5 de la Constitution énumère un certain nombre d'attributions générales du Président
de la République. « Le Président... respect des traités. » Outre cet article le Président de la
République dispose de deux catégories de pouvoirs :
⁃ cell
e qui sont exercées sans contreseing
⁃ cell
e exercées avec contreseing
⁃ Art
8 → Le Président nomme les membres du gouvernement sur proposition du Premier
ministre, la nomination prend la forme d'un décret contresigné par le Premier
ministre.
⁃ Art
10 → Le Président promulgue les lois, il s'agit d'un pouvoir partagé, le Premier
ministre contresigne les lois afin d'attester de la régularité de loi et la rend exécutoire.
⁃ Art
13 → Premier pouvoir : la signature des ordonnances, Le président signe les
ordonnance ainsi que le Premier ministre.
→ la nomination des hauts fonctionnaires, les ambassadeurs, les préfets, les recteurs sont
nommés par le Président et le Premier ministre.
⁃ Art
14 → L'accréditation des ambassadeurs des pays étrangers.
⁃ Art
17 → Le droit de grâce présidentiel, faculté de dispenser en totalité ou en parti un
condamné de sa peine ou de la transformer en peine plus douce. Ce droit est obtenu
par décret du Premier ministre et le ministre de la Justice.
⁃ Art
29 et 30 → Le Président de la République peut convoquer le Parlement en section
extraordinaire.
⁃ Art
15 et 35 → La déclaration de Guerre, c'est le Parlement qui autorise la déclaration de
Guerre mais c'est le Président qui est le Chef des armées. De la combinaison de ces
deux textes, on déduit que l'autorisation de déclarer la guerre est accordée par le
Parlement au Président de la République. La révisions de 2008 a prévu le cas plus
45
moderne des interventions militaires à l'étranger qui relève du Gouvernement sur
information du Parlement, si l’opération excède 4 mois, le Parlement doit l'autoriser.
Sinon l'intervention prend fin.
⁃ Art
52 → Le Président négocie et ratifie les traités. Les traités qui touchent au domaine
de la loi doivent être préalablement autorisés par le Parlement.
⁃ Art
89 → Révision de la Constitution, le Président est a l'initiative de la révision sur
proposition du Premier ministre.
A ces deux catégories de pouvoirs, le Président préside aussi divers conseils ( conseil des
ministres ) et il détermine l'ordre du jours.
Le Président préside les conseils supérieurs de défenses nationales. Enfin Il présidait le
Conseil supérieur de la magistrature qui a été supprimé en 2008.
L’institution du premier ministre en France est relativement nouvelle, celui-ci apparait dans
la pratique de la IIIè République sans qu’aucuns textes ne le consacrent expressément, dans
la pratique le Président du Conseil des ministres deviendra le Chef du Gouvernement. La
consécration dans les textes de la fonction du Premier ministre apparait dans la Constitution
du 27 Octobre 1946, et sera conservée et amplifiée par la Constitution de 1958.
La Constitution confère au Premier ministre un pouvoir d’impulsion et de direction ainsi
que d’arbitrage de l’action gouvernementale.
Le premier ministre est nommé par décret du Président de la République. Dans les textes le
choix du premier ministre par le PR est discrétionnaire, cependant le premier ministre doit
être issu de la majorité à l’Assemblé nationale.
46
La démission des membres du gouvernements peut-être de deux sortes :
- Premièrement la démission collégiale qui intervient après la mise en cause de la
responsabilité du gouvernement par l'Assemblé Nationale.
- Deuxième cas de figure, il est possible que cela soit une démission individuelle, un
ministre peut présenter sa démission au PM en cas de désaccord.
La fonction de membre du gouvernement est incompatible avec toute une série de fonction
tantôt d'ordre professionnel, tantôt d'ordre représentatif.
2. Les attributions du Premier ministre
Il dispose de certaines prérogatives dont ne disposent pas les autres membres du
gouvernement. Pour autant il n’est pas le supérieur hiérarchique des autres ministres, il sont
tous sur un plan d’égalité. Le Premier ministre à 5 catégories d’attribution :
- Les relations avec le Président de la République; il propose les nominations et les
révocations des membres du gouvernement, il doit être consulté et doit donné son avis
pour la dissolution de l’Assemblé nationale. Art 21 il peut être amené à présider le
Conseil des ministres.
- Le domaine partagé et le domaine réservé : traditionnellement dans la pratique, s’est mise
en place une distinction entre attribution réservées au PR et des attributions partagées
avec le premier ministre. Deux pouvoirs partagés entre le premier ministre et le président,
le pouvoir réglementaire et nomination aux emplois civils et militaires.
- Art 8 le PM propose au PR la nomination ou la destitution des membres du
gouvernement. Art 21, le PM dirige l’action du gouvernement, il est responsable de la
défense nationale. En réalité en matière de défense nationale, le PR décide et le PM
coordonne. Il assure l’exécution des lois, pouvoir exécutif, pour se faire il dispose d’un
pouvoir de police et d’un pouvoir réglementaire par lequel il va prendre des décrets
d’application de la loi. Art 49 le PM peut engager la responsabilité de son gouvernement
devant l’Assemblé nationale.
- Les attributions avec le Parlement, le PM peut décider de la tenue de jours de séances
supplémentaires à l’Assemblé nationale ou au Sénat. Il peut égalent demander la réunion
d’une cession extraordinaire du Parlement; il dispose de l’initiative des lois, il propose
des projets de loi.
- Les relations du PM avec le Conseil constitutionnel; c’est une autorité de saisine du
Conseil Constitutionnel, il peut le saisir pour contrôler la conformité d’un traité
international, il peut également saisir le Conseil Constitutionnel pour contrôler la loi.
Section II : Le Gouvernement
Les secrétaires d’État sont toujours rattachés à un ministre. Dans l’ordre protocolaire les
ministres d’État sont les plus importants. La démission peut-être de deux ordres, elle peut-
être collégiale ou individuelle. La démission individuelle, tout membre du Gouvernement
est révocable individuellement par le Président de la république sur proposition du Premier
Ministre, un ministre peut démissionner de sa propre initiative en cas de désaccord. La
fonction de ministre comporte de nombreuses incompatibilités. La fonction de membre du
gouvernement est incompatible avec toute une série de fonction tantôt d'ordre professionnel,
tantôt d'ordre représentatif. Les fonctions de ministres sont incompatibles avec tous mandats
parlementaires. Elle ne touche pas aujourd’hui les mandats locaux mais l’actuel projet de loi
constitutionnelle porté par E.Macron vise à interdire aux ministres d’avoir des mandats
exécutifs locaux. Les ministres ont une responsabilité politique, ils sont soumis à trois autres
responsabilités.
• Responsabilité civile : elle est engagée pour faute professionnelle ou faute des services
devant les juges ordinaires.
• Responsabilité pénale : les membres du gouvernement sont jugés pour les crimes et les
délits commis dans l’exercice de leur fonction par une juridiction spéciale : La Cour de
Justice de la république
• Responsabilité financière : les ministres gèrent le budget de leur ministère, ils sont
ordonnateurs principaux. En cette qualité ils peuvent être condamnés par la Cour des
comptes.
Par ailleurs les membres du gouvernement ont l’obligation de déclarer leur situation
patrimoniale et leurs intérêts auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie
publique. Les ministres perçoivent une indemnité qui est déterminée par les lois de finances,
ces indemnités sont soumises aux impôts sur le revenu.
Le gouvernement peut se réunir de différentes façons : le conseil des ministres qui se tient à
l’Élysée tous les Mercredis, présidé par le PR. Les comités inter-ministériels, réunion de
tous les ministres sur un sujet donné.
Chapitre 4 : Le Parlement
Section I : La structure du Parlement : Le bicaméralisme
Au terme de l'article 24 de la Constitution le Parlement comprend l'Assemblé nationale
( chambre basse ) et le Sénat ( chambre haute ). Cette structure bicamérale française
remonte à la Constitution de l'an 3 ( 1795 ). Le siège de l'Assemblé nationale est le Palais
Bourbon, et le siège du Sénat est au Palais du Luxembourg. La structure du Parlement
Français s'inspire du bicaméralisme fédéral, comme dans un État fédéral la seconde chambre
représente les collectivités territoriales. L'Assemblé nationale assure la représentation de la
nation, les 577 députés représentent la nation toute entière. Le Sénat représente les
collectivités territoriales de la République, et les Français établient hors de France, et
48
comporte 348 sénateurs. C'est dans ce rôle de représentation des collectivités territoriale
que l'influence du fédéralisme se fait sentir. Les deux Assemblés peuvent siégé ensemble en
congrès à Versailles dans deux cas de figure :
Dans la fonction législative l'Assemblé nationale est favorisé, c'est sur son bureau d'abord,
en premier que sont déposées les lois de finances. La domination de
l'Assemblé nationale tient au fait qu'elle à TOUJOURS le dernier mot dans la navette.
Cette protection se révèle dans l’immunité ( article 26 ) : « L'immunité est une protection
accordée aux parlementaires contre des poursuites engagées contre eux en vue de faire
pression sur eux ».
Les immunités se divisent en deux catégories :
- irresponsabilité
- inviolabilité
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L'indemnité parlementaire est prévue par l'article 25 de la Constitution. Cette indemnité est
considérée comme une garantie d'indépendance et d'autre part une garantie d’égalité,
comme un moyen d'éviter que nul ne soit écarté de l'enceinte législative par des
considérations pécuniaires. Le traitement brut est constitué d’une indemnité de base, de
logement et indemnité de fonction. Sur ce traitement brut sont prélevés des cotisations
obligatoires, il faut onc enlever tous ses prélèvements pour obtenir le montant net,
aujourd’hui leur salaire net est d’environ 7000€.
Cette organisation interne est prévu par les règlements des Assemblés. Chaque Assemblé est
libre d'adopter et de modifier son règlement. Le règlement déterminé l'organisation et le
fonctionnement de l'Assemblé, la procédure législative, la procédure de contrôle du
gouvernement et enfin les procédures d'évaluations des politiques publiques. Les règlements
d'Assemblés doivent respecter les règles qui leur sont supérieur.
L'organisation interne du Parlement fait apparaitre trois organes distincts :
- les organes de directions
- les formations intérieures
- les délégations
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Les organes de directions sont les Présidents. Le Président du Sénat, et le Président de
l'Assemblé nationale sont respectivement les 3è et 4è personnages de l'État. Les Présidents
des Assemblés sont élus lors de la première séance de l'Assemblé qui suit les élections. Le
Président de l'Assemblé nationale est élu pour un mandat ( 5 ans ). Le Président du Sénat est
élu lors de chaque renouvellement du Sénat.
Les attributions des Présidents des Assemblés sont nombreuses, et peuvent être regroupés en
4 catégories :
- Fonction de présidence de l'Assemblé, c'est à ce titre qu'il convoque les réunions, et qu'il
réparti les temps de paroles.
- Le Président assure le maintient de l'ordre, il a un pouvoir de police. Avec ce pouvoir il
peut surprendre ou lever une séance.
- Le Président de l'Assemblé exerce des fonctions disciplinaires, c'est lui qui donne les
sanctions
- Le Président dirige les débats, mais ils ne prennent pas part au vote.
Chaque assemblée est dirigée par un bureau. Le bureau du Sénat est composé de 26
membres, élu pour 3 ans. Le bureau de l’Assemblée Nationale est composé de 22 membres
qui lui est renouvelé tous les ans. C’est aussi le bureau du Congrès.
Le bureau des 2 assemblées sont composés : du président de l’assemblée, 6 vices présidents
au Sénat, 3 questeurs chargés de l’administration intérieure de l’Assemblée c’est eux qui
gère les finance, les services et recrute le personnel, 12 secrétaires à l’Assemblée Nationale
et 14 secrétaires au Sénat.
Le bureau est un organe de direction de l’Assemblée nationale ou sénat. Il interprète et
applique le règlement intérieur, qui reçoit les projet de loi (gouvernement), il créé des
missions d’informations, il détermine le statut du personnel de l’Assemblée, statut sur les
immunités parlementaire…
Alors que le bureau est un organe permanent, la conférence des présidents n’est pas un
organe permanent. Elle se réunit chaque semaine en dehors des sessions. Elle est composée
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du Président du vice-président, les présidents des commissions permanentes, président des
groupes politiques parlementaires, du ministre chargé des relations avec le Parlement.
La conférence du Président a des attributions importantes car c’est elle qui contrôle le
respect des conditions de dépôt des projets de loi. Elle détermine l’ordre du jour de la moitié
des séances de l’Assemblée (l’autre moitié gouvernement).
Elle peut aussi s’opposer à la décision du gouvernement de recourir à la procédure
accélérée.
Elle assure la liaison entre les Assemblées et le gouvernement, cette liaison est facilitée avec
le ministre chargé des relations.
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