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INTRODUCTION :
- Né 1940 Egypte
- Ministre des finances au Liban : 1998 à 2000 (Salim el-Hoss)
- Expert en questions monétaires et finances : Commissariat de Gouvernement auprès
de la Banque Centrale
- Le replacer dans le contexte du Liban!
- Livre qui invite à réfléchir
- Aussi un outil de guide dans la vie de tous les jours pour ceux qui sont en recherche
d’emploi, personnes qui sont “perdues dans le labyrinthe des mécanismes de la
globalisation du monde.”
- Réveiller une société anesthésié en majorité par le processus de globalisation
néolibérale.
Par quel moyen Georges Corm nous guide-t-il, dans une logique pédagogique, dans
la compréhension, de ce qu’a engendré une absorption globalisée du néolibéralisme par
toutes les couches de la société ?
Ethique / Morale : non intéressantes lorsque l’on parle de sciences dures, exactes,
rationnelles. Comprennent-elles les sciences économiques ?
Faire état des 8 axiomes. Référence FRIEDMAN, Capitalisme et liberté : Bible néolibérale
(capitalisme - liberté économique - liberté politique).
- Montre et démontre leurs limites : intérêt économique
- Routinisé par la communauté internationale : grandes institutions de régulation,
milieu financier / bancaire et grandes entreprises.
Exemple : 1 axiome. Rationalité des acteurs mais quelle rationalité exacte et parfaite du
consommateur ?? => comme si le marché lui aussi était parfait.
=> Pour l’auteur le néolibéralisme est comparable à une religion : qu’il relève du sacré
“repose sur des postulats métaphysiques, fonctionnels et utopiques” p.26
Tend à l’analyse que les Etats ne doivent pas interférer dans le domaine économique (car
système parfait qui d’auto-régule) mais d’un autre côté traité comme une entreprise :
➢ Forum de DAVOS : rapport sur la compétitivité (12 critères)
○ “Comme tous les systèmes analogues, les résultats de ce rapport sur la
compétitivité sont souvent bizarres »
○ Ne prend pas en compte des critères de dépendance des économies (ex : les
hydrocarbures pour l’Arabie Saoudite).
○ Classement des “bonnes performances” : voilà à quoi sont réduit les États.
➢ 2ème exemple : Manuel des indicateurs de globalisation économique => indique un
degré de globalisation. WTF ?? Comme si on pouvait le quantifier : non sens.
Comme les entreprises pratiquent le dumping social (Quentin et Marie) les Etats eux
s’emploient à un dumping économique comme c’est le cas de l’Irlande.
➔ Là que l’auteur pose la question des déviances morales et éthiques : de l’Etat, des
grandes entreprises, des grandes institutions de régulation économiques mondiales
ainsi que des nouveaux riches.
II. L’éducation des masses comme réponse au néolibéralisme globalisé
Diapo : description des manuels => choix des images est parlant.
Ces élites formées dans ces universités néolibérales, gratifiées d’un prix aussi prestigieux que
le prix Nobel se retrouvent plus tard à diriger les plus grands organismes de régulation
économiques au monde, il est question : FMI, BM, Union Européenne…
➔ Formation uniforme -> réponse uniforme.
➔ Là qu’apparaissent des scandales => exposés sur Stiglitz.
TRANSITION : une grande partie de ses élites se retrouvent sur les marchés de spéculation
=> pb de l’éthique (aléa de la nature de la spéculation). Référence à l’axiome qui dit que ce
n’est pas une tare.
Chapitre 8 :
- “Complicité de la haute bureaucratie des banques avec celle des sociétés
multinationales devenue totales.”
- Hégémonie néolibérale des grandes banques = > fortes prérogatives, notamment en
matière d’ingérence économique.
- Le milieu bancaire aujourd’hui est out of control des Etats :
○ EX 1 : ENRON (opérations frauduleuses) p57
○ EX 2 : WorldCon
● De multiples chefs d’accusation pour ceux qui ont commis 1000 et une fraude.
Impressionnant le nombre d'accusations : blanchiment d’argent (petit joueur) à des
personnes qui provoque des crises énergétiques (black out électrique en Californie)
pour se faire payer et réparer, ou encore de la spéculation sur les températures du
lendemain.
● Pyramide de Ponzi : Utiliser l’argent des personnes qu’on a persuadé d’investir dans
quelque chose pour attirer les financements d’autres. Mais si une des personnes arrête
d’investir c’est toute la pyramide qui s’effondre.
○ ENRON : certes il y a eu condamnation, mais la plupart sont sorti avant terme,
et aujourd’hui le Kenny Boy est de retour sur les marchés. Puni / banni des
marchés publics, il peut s’amuser autant qu’il le veut, de nouveaux sur les
marchés privés.
● Pourquoi ces cas sont-ils intéressants ? => en partie épargné car grand copain de
Georges W Bush avant qu’il soit président, et au moment de la crise guess who was
president ? Prône une non ingérence économique de la part de l’Etat car pas de son
ressort.
=> Ces exemples illustrent le caractère religieux du néolibéralisme : “il s’agit du principe
‘sacro-saint’ de l’indépendance des banques centrales de tout pouvoir politique.”
- Banques : orthodoxie du néolibéralisme.
TRANSITION :
=> Déconstruction du principe : les marchés économiques se régulent tout seul. Peut-être
parfois, mais à quel prix ?
- Critique de l’auteur : cet axiome relève de croyances. Qu’il relève de postulats
métaphysiques => pour reprendre sa définition du néolibéralisme.
- A ce point sacré que le néolibéralisme est présupposé à fonder et donner la voix à des
institutions de la taille du prix Nobel, mais aussi universitaire, organisations
internationales… Tout ce qui gravite autour de ces élites : de leur formation à leur
emploi dans le système macroéconomique.
PARETO :
- Professeur : café - banane
- Si on transpose à la société (cas des impôts) : Si on augmente les impôts des plus
riches (ex : ISF) pour une meilleure redistribution (équitable) on ne rend compte que
leur bien-être diminue.
- Crise des Subprimes : n’ont pas donné lieu à une révolution idéologique. Mais surtout
de pointer du doigt les Etats-Unis.
- En perte de vitesse : plus autant hégémonique qu’avant (casseroles au cul +
augmentation exponentielle de sa dette publique extérieure).
○ Pb de l’ingérence : cas de l’Irak -> manipulation de la communauté
internationale (interventionnisme basé sur mensonge).
○ Détour : question de la mondialisation / globalisation de la démocratie, mais
quelle démocratie ?
○ Faire payer sa dette extérieure aux pays qui bénéficient de l’aide militaire des
Etats-Unis (gendarme du monde). Exposé de la semaine dernière.
= > Omniprésence américaine dans le monde : financier, politique, militaire => construction
d’un empire symbolique.
On aurait pu penser que la crise économique de 2008-2009 aurait grandement remis en
question l’hégémonie économique des Etats-Unis (notamment en déplaçant les sièges de
certaines institutions économiques). De même avec la crise humanitaire en Irak : ingérence.
=> Aujourd’hui, la seule qui semble questionner l’hégémonie américaine est la Chine : mais à
quel prix ?
=> Pk encore aussi grande hégémonie => sont très pragmatiques, peuvent avoir des politique
d’Etat providence du moment que ça leur permette de s’en sortir. Finalement pour eux, en ce
qui les concernent sont capable d’être caméléon, mais pas en ce qui concerne les pq de
redressement économique ext (cf. Crise amérique du sud).
CONCLUSION :
Cf. Jean-Christophe RUFFIN, Globalia, confusion entre pouvoir politique et économique.
⇨ Temps que le monde ait de tels besoins de consommations elle continuera de faire
perdurer des entreprises qui bases leur survie à des logiques de production excessives
(fournir le monde).
⇨ Tant que la « grande » échelle n’aura pas changé : les logiques de microéconomie
alors la « petite » échelle celles qui appartient aux grandes firmes transnationales
n’évolueront pas. Car elles n’ont pas besoin de s’adapter à de nouvelles logiques pour
survivre.