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La cartographie doit donner une image fidèle de l’état du processus afin que celui-ci puisse
être compris dans son intégralité et analysé à des fins d’amélioration.
Nous définissons 11 étapes permettant, pas à pas, de réaliser précisément une cartographie
des processus métiers. Il est en effet nécessaire de respecter un ordre logique pour réaliser
une cartographie.
À ce stade, il est nécessaire de comprendre le rôle de ce processus analysé dans les limites
d’une activité précise de l’ organisation :
Les sorties ou “outputs” sont les résultats qui se produisent à la fin de chaque processus. Ces
éléments de sorties agrègent de la valeur tout au long de la chaîne de production jusqu’à ce
que cette valeur se retrouve dans le produit final ou le service de l’entreprise.
Beaucoup ne peuvent concevoir les éléments de sorties que comme un élément physique et
palpable tel une pièce ou un produit. En réalité, les résultats peuvent être de diverses natures
comme par exemple des graphiques, des données, une prise de décision, des approbations et
encore bien d’autres.
De la même manière que les processus produisent des éléments de sorties, ils intègrent des
éléments d’entrée, comme nous le verrons plus loin.
Étape 3 : Identification des clients du processus
Les entrées ou “inputs” sont des éléments qui sont modifiés au cours du processus pour
ajouter de la valeur à la chaîne de production. Les entrées ne sont pas obligatoirement des
éléments physiques, palpables.
Le client : l’étudiant
S’il y a des entrées, une personne sera responsable de les renseigner au début du processus.
A partir de là, les entrées pourront commencer à être transformées en sorties. La démarche
d’identification des clients s’applique également aux fournisseurs. Il existe deux types de
fournisseurs :
Les limites sont les points extrêmes d’un processus : quand ils commencent et quand ils se
terminent. Le début du processus est caractérisé par la réception des entrées et la fin se
produit avec la livraison des sorties.
Notez que les personnes impliquées dans le processus n’auront le contrôle sur lui qu’à la
réception des entrées et, de même, n’auront plus de contrôle au moment où les éléments de
sortie auront été livrés.
Les règles opérationnelles sont des contraintes qui guident les décisions au sein même
d’une entreprise.
Par exemple, dans un processus d’achat, une règle opérationnelle pourra fixer que en dessus
d’une valeur de 10 000 euros, l’achat peut être approuvé par un gestionnaire et qu’au delà
d’une telle valeur, il devra être approuvé par un directeur.
À ce stade, il est important de comprendre pourquoi et quand les règles opérationnelles ont
été créées.
L’un des moyens les plus utilisés pour documenter les processus consiste à utiliser un
diagramme des flux, mais il est également possible de faire de la documentation textuelle
structurée avec des listes.
Il est important que toutes les informations recueillies à ce jour (dans les étapes précédentes)
soient documentées et analysées par toutes les parties concernées. Celles-ci doivent
également rester conforme à ce qui a été déterminé par le groupe de travail en amont.
Les documents les plus couramment utilisés pour documenter un processus sont les suivants
:
Il est temps de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans votre processus. Les
absence de conformité, les retards et les goulots d’étranglement doivent être soulignés. De la
même manière, les activités critiques et celles qui ajoutent de la valeur doivent être
identifiées.
Il faut faire très attention aux activités dans lesquelles vous êtes en contact direct avec le
client et vous assurez qu’il en retira la meilleure expérience possible.
Vous devez également garder en mémoire que les personnes qui travaillent dans
l’exploitation quotidiennement sont celles qui enverront les meilleures suggestions pour des
futures améliorations du processus.
Les outils d’amélioration des processus devraient être utilisés pour trouver des solutions en
s’attaquant à des problèmes spécifiques.
Une fois les améliorations convenues, elles doivent être revues avant leur application
respective dans le processus. Lors de la mise en oeuvre du processus, il faudra penser à
effectuer un contrôle de ces améliorations.
Encore une fois, la documentation est essentielle pour que les améliorations puissent être
normalisées et intensifiées dans le futur. BPMN et d’autres outils parfois plus appropriés
peuvent être utilisés pour retirer le meilleur résultat possible de la documentation du
processus.