r-
T. MAR. 1984
B.R.G.M. A.C.S.A.D
BUREAU DE RECHERCHES THE ARAB CENTER FOR THE STUDIES
GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES OF ARID ZONES A N D DRY LANDS
Rapport du B . R . G . M .
4CSAD
VOLUME 1
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
B.R.G.M. A.C.S.A.D
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - France P.O. Box 2440 - Damas - Syrie
Rapport du B.R.G.M.
PAGES
VOLUME I
1 - INTRODUCTION 1
2. 1 - ACQUISITION 2
a ) Vecteurs ^
b) Capteurs 2
4. 2 - NUMERISEURS D'IMAGES 5
5 - CONCLUSION 12
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 17
ORGANISMES ET INDUSTRIELS 35
PAGES
SIGLES ET ACRONYMES 39
VOLUME II
FICHES TECHNIQUES
SYSTEMES DE TRAITEMENT D'IMAGES
APPLIQUES A LA TELEDETECTION
1 - INTRODUCTION
- océanographie,
- travaux cartographiques,
2.1 - ACQUISITION
Après les Etats-Unis qui ont ouvert la voie dans les domaines de la
télédétection dans les années soixante, la France a décidé d'apporter une
importante contribution à ce nouveau secteur en développant le satellite SPOT
qui sera doté d'instruments originaux et lancé par une fusée ARIANE en 1985.
De plus, la France participe, au sein de l'ASE à l'étude des satellites LASS,
COMSS, et à la réalisation de Spacelab, embarqué à bord de la navette spacia-
le, qui sera équipée d'une caméra métrique et d'un système hyperfréquences
passif (radiomètre) et actif (SIR).
organisé de cette manière peut être assimilé à ime image numérisée (comme des
données radar, infrarouge, rayons X ou Y» mesures géochimiques ou géophysi-
ques , . . . ) et être traité avec quelques adaptations liées à chaque discipline
dans le même système de traitement d'images.
tambour
tournant transparence
d'image
\ encodeur
source lumineuse
détecteur
chariot
Ce procédé de numérisation d'image consiste à convertir une image
enregistrée sur film ou sur tout autre support par transparence ou par
reflection en un tableau ordonné de nombres. Outre ce système d'analyse
automatique ligne à ligne (scanner), il faut signaler la possibilité de
saisir tout ou partie d'image en suivant manuellement des contours suffisam¬
ment contrastés (courbes) à l'aide d'une table à numériser sous forme d'une
suite de vecteurs. Ce second procédé est surtout utilisé en dessin assisté
par ordinateur (DAO) , en cartographie et d'une manière générale en informa¬
tique graphique (permet de caler des images sur des vérités-terrain et de
saisir des fonds de cartes simplifiés). Ce processus de vectorisation (conver¬
sion d'image décrite point à point en image décrite par des vecteurs) peut
cependant être automatisé par des systèmes d'analyse topologique et de
reconnaissance des formes (SYSTEX Intergraph) .
Tambour emulsion-
rotatif photographique
lignes enregistrées
par balayage
encode
source
lumineuse
vis de
déplacement
du chariot^^jjiP
5 - CONCLUSION
On peut classer les divers systèmes "clés en main" proposés par les
industriels ou organismes en deux ensembles :
Scanner
Images 2D
numérisées de numérisation
scène 3D d 'images
Sir
Unité de traitement
±- ^
Traitement d'images (filtrage,
visualisation
Z
Extraction d'informations
Mosaïques
Console et mise en évidence de
phénomènes particuliers
graphique
relatifs aux thèmes étudiés
^
"
Jk
Dossier associé
è la scène initiale
Ecran de
Convertisseur
a
Processeur visualisation
couleur
central D/A
512 X 512
de gestion
HH
Hard copy
écran
Processeur
spécialisé
boule
de traitement
d 'images
tablette
Table à
numériser
Mémoire
d'images
Clavier
Processeur
rapide
oériphérigues
traitement O couleur
images Caméra de
Dérouleur
bandes mag.
hôte
(1M0/S)
disque ou
disguette
Interface Interface
Télécom V24 Ordinateur
Terminaux réseau local
hôte, con.sde
(max 19200 b)
type ETHERNET y'e traitement
d 'image,. .
1 à 4 H^ de mémoite
processeur flottant
Q
ou unités de bandes
CTF
1 2
Pupitre système
magnétiques 1600/6250 bpi
1 à 4 unités de disques
liaison
200 à SOO m
terminaux
asynchrone
H0/S
banalisés de (3/4 fiMe, 1/4 mobile)
4800 à
développement
19200 bauds (option )
tablette
boule
console de traitement
n
d'images couleur
512 X 512
table à
Imprimante numériser
console visualisatioi
alphanumérique
traceur N/B
haute résolut
electro, ou è
1024 X 1024
plume
couleur
t^-^^-C:
2
utre unité
i
centrale
Restitueur photos
(N/P et couleur) pour
imprimante couleur Array
document de' base
à jet d'encre, traceur processor
électrostatique (document
de travail couleur)
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
18
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
MOIK J.G. - Digital processing of remotely sensed images * NASA SP-431, 1980.
ROSENFELD A. & KAK A. - Picture processing by computer " Acadamic Press N.Y. ,
1976.
SABINS F.F. - Remote sensing and interpretation "' WH Freeman & Compagny,
1970.
FORMATION ET STAGES
EN TELEDETECTION
21
L'Enseignement de la Télédétection
Maurice CARBONNELL
Science encore très nouvelle, la télédétection demande télédétection. Les stages de ce type, les séminaires, les
un enseignement nouveau qui se développe actuel¬ brochures et les revues (c'était l'un des objectifs
lement, dans le monde, très rapidement. A vrai dire, principaux des « Cahiers de l'OPIT ») ne manquent
plus que d'une science, il s'agit d'un ensemble de pas. Il n 'est pas certain qu 'ils aient encore bien trouvé
techniques diversifiées, bien que complémentaires, qui leur style, leur clientèle, leur impact ; mais nous ne
nécessitent des formations spécifiques. L 'une de ces nous attarderons pas plus ici sur cet aspect particulier,
techniques, l'interprétation visuelle des images photo¬ et cependant fort important, de l'enseignement de la
graphiques (ou pseudo-photographiques) apparaît télédétection.
comme l'ancêtre de la télédétection : la photo-inter¬ Quant aux deuxième et troisième catégories, c'est
prétation, enseignée depuis plus de trente ans, constitue essentiellement à elles que s'adressent actuellement les
encore une base indispensable et prépondérante de toute multiples actions qui cherchent à former des « télé¬
étude sérieuse de la télédétection.
détecteurs », c'est-à-dire des spécialistes qui conçoivent
Mais il est bien d'autres aspects de ces techniques les projets, qui assurent les traitements des données
nouvelles et la première question qui se pose est de recueillies et qui soient des praticiens de l'utilisation
savoir qui fi}rmer et dans quel but. Quatre catégories des données traitées. Ces télédétecteurs peuvent être de
nous paraissent devoir être distinguées : différents niveaux : ingénieurs-concepteurs, techniciens,
- les réalisateurs de matériel de saisie et de opérateurs. Leurformation peut se faire par des études
traitement des données télédétectées, les concepteurs de universitaires approfondies, par des cycles longs ou
« systèmes » ; courts, par des stages pratiques. Il peut s'agir de
- les producteurs de données traitées :
spécialistes polyvalents, professionnels de la télédé¬
tection qui opèrent pour les besoins de leur entreprise ou
- les utilisateurs-praticiens, qui peuvent également
pour des «clients»; il peut s'agir également de
appartenir à la catégorie précédente, et qui regroupent
géologues, de forestiers, d'agronomes, de pédologues,
tous ceux - ingénieurs et techniciens des services publics
d'aménageurs, d'urbanistes... qui s'efforcent de déve¬
et des entreprises privées, universitaires spécialistes des
lopper les applications de la télédétection dans leur
sciences de la terre, de l'aménagement, du dévelop¬
domaine par une pratique personnelle des techniques de
pement -pour qui la télédétection est devenue l'un des
traitement des données et d'interprétation des « images ».
outils de travail fi)ndamentaux :
C'est dire que ces télédétecteurs sont divers, autant que
- les utilisateurs-décideurs et planificateurs qui les solutions retenues et mises en pour leur
doivent s'initier aux possibilités de la télédétection, en formation. C'est à eux principalement que s'adressent
saisir l'apport réel (aussi bien que les limites) dans les les nombreux traités et manuels parus depuis dix ans et
domaines de leur compétence, engager les actions de les périodiques spécialisés, parmi lesquels on peut citer
recherche et d'expérimentation nécessaires et, s'ils sont les revues des associations nationales de photogram¬
convaincus, faire entrer ces moyens nouveaux, complé¬ métrie et de télédétection, le «Remote Sensing of
mentaires de ceux dont ils disposent déjà, dans la Environment » américain, l' « Intemational Journal of
pratique courante de leurs services. Remote Sensing » anglais et, dans une certaine mesure,
Pour la première catégorie, les enseignements la revue « Photo-Interprétation » française.
appropriés relèvent de la physique, de l'électronique, de
l'informatique, de techniques industrielles bien spéci¬
*
m m
fiques... Certains cours d'été du Centre National
d'Études Spatiales, quelques modules du CETEL (sur
lequel nous reviendrons plus loin), pour ne citer que
ceux-là, répondent au moins en partie à cette catégorie A l'étranger et sur un plan international, les activités
que nous ne traiterons pas davantage dans cet article. deformation à la télédétection se sont considérablement
Plus que de cours et d'uneformation approfondie, les développées. Un rapport daté du 9 mars 1981
utilisateurs de la quatrième catégorie ont surtout besoin (réf A/CONF. lOl/BP/9), préparé pour la seconde
d'une information précise et solide, d'une connaissance conférence des Nations-Unies sur l'exploration et
des programmes et des réalisations concrètes de la l'utilisation pacifique de l'espace et intitulé « Training
télédétection et d'une analyse des résultats obtenus, y and Education of Users of Space Technology » est
compris sur le plan économique. Il s'agit donc consacré, pour les trois quarts, à la télédétection
essentiellement pour eux d'une bonne diffusion de spatiale et présente un tableau sommaire mais impres¬
l'information et de conférences ou de courts stages sionnant des possibilités deformation dans ce domaine.
d'initiation et de présentation objective des principes, L 'enseignement peut être reçu dans des universités,
des mécanismes et surtout des « conquêtes » de la des « écoles » spécialisées, des centres opérationnels de
22
télédétection,des «agences» d'utilisateurs, certains Intéressant et important est le rôle des organisations
laboratoires et entreprises privés, ainsi que dans des internationales dans ce domaine. Il prend différentes
cours et séminaires internationaux. formes et, en particulier, celle de la création de centres
régionaux, totalement ou partiellement destinés à
La plus importante concentration de formation à la
l'enseignement de la télédétection.
télédétection se trouve en Amérique du Nord oii de très
nombreux centres offrent des formations approfondies C'est ainsi que le Conseil Africain de Télédétection,
de haut niveau, des cours, des stages, etc. Pour ne citer créé à l'initiative de la Commission Economique des
que les principaux, il convient de mentionner : Nations-Unies pour l'Afrique, s'efforce de regrouper la
formation dans les centres de Ouagadougou (Haute-
- au Canada : le Canada Centre for Remote
Volta), Nairobi (Kenya), le Caire (Egypte), Ile-Ife
Sensing, l'Alberta Remote Sensing Centre, le Québec
(Nigeria), Kinshasa (Zaïre). Le Caire et Kinshasa ne
Remote Sensing Centre, le Geological Survey, l'Uni¬
versité Laval à Québec.
sont pas encore opérationnels. A Ouagadougou,
l'organisation de la formation est confiée à la France
- aux États-Unis d'Amérique : l'EROS Data Centre
(GDTA).
de Sioux Falls, la North Arizona University, l'Office of
International Geology de l'USGS, le Laboratory for En Amérique latine, l'Instituto Pan-Américano de
Applications ofRemote Sensing (LARS) de l'Université Geografia et Historia, la Commission Economique des
de Purdue, I 'Environmental Research Institute of Nations-Unies pour l'Amérique latine et ¡'Organization
Michigan (ERIM) et le Remote Sensing Institute de of American States s'efforcent de coordonner l'ensei¬
l'Université du Sud-Dakota. gnement de la télédétection. Le Centro Interamericano
de Foto-interpretación de Colombie, l'Inter-American
En Europe de l'Est, les organisations intergouver¬ Geodetic Survey, Cartographie School de la Defense
nementales concernées par la coopération économique Mapping Agency des U.S.A. à Panama, le Centro
(CMEA) et par l'étude et l'utilisation de l'espace Interamericano de Desarrollo Integral de Aguas y
(INTERCOSMOS) participent activement à la promo¬ Tierras du Venezuela ont un rôle inter-états dans cette
tion et à l'enseignement de la télédétection. En Union
partie du Monde.
Soviétique, les universités et instituts qui dispensent cet
On retrouve le même effort d'organisation régionale
enseignement sont nombreux et diversifiés. Signalons
dans l'Asie du Sud-Est avec la Commission Econo¬
seulement l'Université Lomonossov de Moscou, le
MIIGAiK (Institut moscovite d'ingénieurs en géodésie,
mique et Sociale des Nations-Unies pour l'Asie et le
photographie aérienne et cartographie), le NIIGAiK
Pacifique et l'Asian Regional Remote Sensing Training
Centre de Thaïlande.
(institut identique de Novo-Sibirsk) et le Laboratoire
des Aérométhodes de Leningrad qui relève de l'Aca¬ Quant à l'Europe, l'action conjointe du Conseil de
démie des Sciences. l'Europe (Division de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche), de l'Association Européenne des Labora¬
La troisième zone principale d'enseignement de la
toires de Télédétection (EARSEL) et du Centre
télédétection est /"Europe occidentale. // n'est pas
Commun de Recherches de la C.E.E. à Ispra (Italie) a
possible de citer ici toutes les universités, laboratoires,
abouti, avec la collaboration de différents instituts et
instituts et centres spécialisés qui offrent des possibilités
laboratoires européens (dont l'I.T.C.), à l'élaboration
de formation en télédétection. Outre la France, sur
de programmes de formation en télédétection pour les
laquelle nous reviendrons plus longuement à la fin de
pays européens et les pays en voie de développement.
cet article, ces possibilités se trouventprincipalement en
Parmi les cours intensifs organisés dans ce cadre,
République Fédérale d'Allemagne et en Grande-
citons le cours sur la télédétection en météorologie,
Bretagne, ainsi qu'à l'International Institute for Aerial
océanographie et hydrologie, donné du i"" au 20 sep¬
Survey and Earth Sciences (ITC) d'Enschede, aux
tembre 1980 à Dundee (Royaume-Uni) et le cours sur
Pays-Bas.
les applications de la télédétection à l'inventaire
Dans les autres parties du Monde, les centres d'occupation des sols, organisé, aux mêmes dates, à
nationaux d'enseignement de la télédétection sont Ispra. Ce deuxième cours est redonné cette année, du
beaucoup plus rares. Mentionnons cependant les 14 septembre au 2 octobre 1981.
différents instituts des sciences de la terre d'Afrique du
Enfin, des programmes internationaux pour la
Sud ; les cours organisés par la Comisión Nacional de
formation des télédétecteurs sont en cours d'organi¬
Investigaciones Espaciales d'Argentine, par l'Instituto
sation sous l'égide des Nations-Unies. Dés 1981, un
de Pesquisas Espaciáis du Brésil et par le Centro de
centre, faisant partie de la Division des Ressources
Levantamientos Integrados de Recursos Naturales por
Naturelles et de l'Énergie, à New York, et coopérant
Sensores Remotos de l'Equateur; en Inde, des cours
avec la Division des Affaires Spatiales devait com¬
dispensés par certaines universités, la National Remote
mencer un enseignement de la télédétection. Un second
Sensing Agency d'Andhra Pradesh et son centre
centre devrait entreprendre ultérieurement un pro¬
spécialisé d'Utiar Pradesh, I'Indian Photo-Interpre¬
gramme d'enseignement orienté vers la télédétection
tation Institute; l'Université de Beijing en Chine; en
appliquée aux ressources naturelles renouvelables et
Australie, les cours de télédétection organisés par le
fonctionner au sein de la FAO, à Rome.
South Australia Institute of Technology et le Footscray
Institute of Technology; les programmes d'enseigne¬
ment du Remote Sensing Technology Centre du Japon ; * *
Depuis bien des années déjà, un tel enseignement, aux tâches de la recherche et de la production dans ce
consacré d'abord à la photo-interprétation puis, plus domaine. Cette préoccupation n'est pas nouvelle et est
récemment, élargi à la télédétection, s 'est implanté dans apparue dès les premiers travaux de photo-interpré¬
les universités françaises. Sans vouloir en donner une tation de l'Institut.
enumeration exhaustive, nous devons mentionner ici les Outre les cours destinés à la formation initiale des
Universités de Paris I (U.E.R. de Géographie, Service ingénieurs et techniciens de l'Institut Géographique
de Télédétection), Paris VJ (Département de Géogra¬ National, l'École Nationale des Sciences Géogra¬
phie Physique), Paris VII (U.E.R. de Géographie et phiques (ENSG) a organisé, à partir de 1965, un stage
Sciences Sociales, Laboratoire de Géographie Physi¬ annuel sur l'Exploitation des Photographies Aériennes
que), Paris VIII (U.E.R. de Géographie, Laboratoire (SEPA). De moyenne durée (sept semaines), ce SEPA
des Aérométhodes), Aix-Marseille II (Institut de comportait une option photogrammétrie et une option
Géographie), Amiens (U.E.R. de Sciences Historiques photo-interprétation etfut suivi, jusqu'en 1977, par des
et Géographiques), Lille I (U.E.R. de Géographie), ingénieurs, techniciens et universitaires. Constamment
Rennes (U.E.R. de Géographie, Laboratoire de Géo¬ actualisé et évoluant progressivement vers la télédé¬
graphie Humaine et Régionale), Reims (Laboratoire de tection, avec une intervention croissante de spécialistes
Géographie Physique Zonale), Strasbourg - Louis des différents domaines d'application, ce stage a reçu
Pasteur (Groupe de Recherche en Télédétection Radio¬ jusqu'à ce jour, 454 participants représentant 64 pays.
métrique), Toulouse - Paul Sabatier (Centre d'Étude Notons qu 'à partir de 1974, ilfut organisé sous l'égide
Spatiale des Rayonnements). Ce dernier centre relève de TOFET (Organisation Française d'Enseignement de
égalemment du C.N.R.S. qui, par ailleurs, étudie mais la Télédétection) dans laquelle le Bureau pour le
enseigne aussi la télédétection dans son Centre Développement de la Production Agricole, l'Institut
d'Etudes et de Réalisations Cartographiques Géogra¬ Français du Pétrole et l'Institut Géographique National
phiques de Paris, son Centre de Géomorphologie de avaient regroupé leurs moyens d'enseignement en
Caen, son Service de la Carte de la Végétation à télédétection.
Toulouse, son Centre d'Études de Géographie Tropi¬ Une formation plus courte de deux semaines,
cale de Bordeaux, son Centre de Géographie Appliquée
destinée principalement à des universitaires français et
de Strasbourg. De plus, l'A.T.P. « Télédétection » du
étrangers, a fonctionné à partir de 1967 sous le nom de
C.N.R.S., lancée en 1980, poursuivie en 1981, à
Stage d'Information sur la Photographie Aérienne
laquelle participent vingt-cinq laboratoires et dont le
(SIPA). Elle a touché un total de 301 stagiaires venant
programme pluridisciplinaire est financé en commun
de 30 pays, l'extension de ses cours et travaux pratiques
par le CNRS et le CNES, bien qu'ayant pour objectif
à la télédétection étant officialisée à partir de 1978 par
essentiel de rassembler les recherches des laboratoires
l'adjonction d'un Ta son sigle (SIPAT).
susceptibles d'interpréter et de traiter numériquement
Cependant, la nécessité d'un enseignement plus
les images de télédétection, apporte sa contribution à la
approfondi dans les domaines de la saisie, du
formation de spécialistes de haut niveau.
traitement et de l'interprétation des « images » aérien¬
Quelques grandes écoles participent aussi à l'ensei¬ nes et spatiales était ressenti par l'IGN, tant pour la
gnement de la télédétection ; l'École Pratique des formation de son personnel que pour répondre aux
Hautes Études (Laboratoires de Géomorphologie de demandes de services extérieurs et de pays étrangers.
Dinard), l'École Normale Supérieure de Montrouge C'est à cette fin qu'a été créé par l'ENSG, en 1975, un
(Laboratoire de Géographie), l'École Nationale Supé¬ enseignement long d'une année universitaire, sous le
rieure des Mines de Paris par son Centre de nom de Cycle d'Enseignement Approfondi en Télédé¬
Télédétection et Analyse des Milieux Naturels implanté tection (CEAT) qui s'est poursuivi (en changeant deux
à Sophia Antipolis, enfin, dans une certaine mesure, le
fois de nom...) jusqu'en 1979-1980. Placé sous l'égide
Conservatoire National des Arts et Métiers par sa de l'OFET, ce cycle bénéficiait du concours de deux
chaire de Technique et Programmes Spatiaux. universités parisiennes et de plusieurs autres orga¬
Les Écoles d'Été du Centre National d'Études nismes scientifiques et techniques. Se plaçant à un
Spatiales, certains cours du Centre d'Études Supé¬ niveau élevé, il pouvait aboutir à la délivrance d'un
rieures de Prospection Géologique et Géophysique de Certificat d'Etudes Supérieures et, pour les étudiants
l'École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs, titulaires d'une maîtrise ou d'un titre d'ingénieur, d'un
les stages de sensibilisation, d'initiation ou deforma¬ Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées délivré par
tion de l'Office de Recherche Scientifique et Technique l'Université Pierre et Marie Curie (Paris VI). A partir
d'Outre-Mer (destinés essentiellement à son personnel) de l'année universitaire 1980-1981, ce cycle qui, de
contribuent également à faire passer le message de la 1975 à 1980, a été suivi par 56 étudiants (14 pays) est
télédétection. devenu le CETEL, sur lequel nous reviendrons plus
loin, et a été transféré à Toulouse.
Actuellement, à Saint-Mandé, l'ENSG enseigne la
télédétection sous trois formes différentes :
- dans les cycles deformation initiale de ses élèves et
L'Institut Géographique National dont le Départe¬ de ses techniciens : la télédétection y constitue une
ment de télédétection et de Cartographie Spatiale « unité de valeur » d'une durée de sept ou huit semaines
connaît une activité croissante et qui participe pour ses ingénieurs et, ultérieurement, de sept semaines
activement à la préparation du programme SPOT, se pour ses géomètres, y compris les travaux pratiques sur
préoccupe beaucoup de Iaformation des télédétecteurs, le terrain auxquels est consacrée la moitié du temps de
praticiens et usagers, ne serait-ce que pour la prépa¬ l'unité de valeur. Les cours portent sur les bases
ration scientifique et technique de son propre personnel physiques de la télédétection, l'acquisition des données.
24
les procédés de traitement de ces données, les (organisation pratique d'une mission de télédétection,
applications à la géologie, la géomorphologie, au applications d'inventaire statistique, applications aux
milieu végétal, la cartographie spatiale; les travaux phénomènes dynamiques, méthode de recherche par
pratiques comportent des séances d'informatique appli¬ télédétection).
quée à la télédétection. - un enseignement optionnel (7 semaines) relatifsoit
- le stage de sept semaines est devenu le Stage à la pratique de l'interprétation (étude approfondie sur
d'Enseignement de la Télédétection (SET), l'expression le terrain d'un thème particulier choisi par chaque
« Télé-interprétation » n 'ayant été retenue que tempo¬ stagiaire), soit au traitement numérique des images
rairement. L 'enseignement modulaire est divisé en cinq (technologie des traitements numériques tout au long de
parties : exploitation des photographies aériennes la chaine de saisie, de transformation et d'exploitation
(2 semaines), interprétation des images (2 semaines), des données de télédétection).
technologie de la télédétection (1 semaine), spéciali¬ - un stage d'application (6 semaines) consistant en
sation (1 semaine) orientée soit vers les techniques de la un travail personnel dirigé dans le cadre d'une activité
géomatique et de l'orthophotographie, soit vers l'amé¬ de recherche ou de production, chez un membre du
nagement et la géographie des paysages, enfin GDTA ou tout autre organisme compétent.
cartographie considérée comme moyen d'expression des
En 1980-1981, le CETEL a été suivi complètement
résultats de la télédétection (1 semaine). Le SET, qui
par huit stagiaires : quatre d'entre eux ont obtenu un
comporte des travaux pratiques en salle et sur le
certificat de spécialité, trois un diplôme d'études
terrain, s 'adresse à des stagiaires, français et étrangers,
supérieures spécialisées. De nombreux stagiaires (57)
n'appartenant pas à l'IGN.
ont suivi certains modules du cycle, correspondant à un
- deux modules courts de quelques jours O^s total de 377 semaines/stagiaire. Le cycle 1981-1982
satellites d'observation de la terre, sensibilisation aux
est programmé du 16 novembre au 6 août.
photographies aériennes) sont organisés dans le cadre
Un deuxième type d'enseignement est dispensé par le
de Iaformation continue. Ils sont destinés avant tout au
GDTA. Il s'agit du Stage d'Initiation à la Télédétection
personnel de l'IGN, de toutes catégories, mais peuvent
(SITEL), cycle modulaire de quatre semaines qui se
être suivis également par des auditeurs, français ou
propose d'habituer les photo-interprètes à utiliser des
étrangers, n'appartenant pas à l'IGN.
documents autres que les photographies aériennes, de
conduire les ingénieurs physiciens ou informaticiens
concepteurs d'instruments de télédétection à mieux
connaître les domaines d'utilisation des produits qu'ils
élaborent, enfin de présenter aux utilisateurs, et surtout
Le CETEL mentionné ci-dessus (Cycle d'Ensei¬
aux utilisateurs-décideurs, un survol des principes
gnement de la Télédétection) fonctionne à Toulouse
technologiques et des applications de la télédétection.
depuis l'automne 1980, au double titre d'un des cycles
Ce SITEL est organisé à Toulouse et comporte quatre
longs de spécialisation de l'ENSG et d'une des actions
modules d'une semaine chacun : généralités sur la
d'enseignement du Groupement pour le Développement
télédétection, méthodologie de l'interprétation, pano¬
de la Télédétection Aérospatiale (GDTA), GIE cons¬
rama des applications, traitement des images. La plus
titué par le CNES. l'IGN, le BRGM, l'IFP et le BDPA
récente session du SITEL a été programmée en octobre-
et qui, dans le domaine de Iaformation, a pris la relève novembre 1981.
de l'OFET.
L'EKSEEGKERÍEKT
Le G.D.T.A- offre un cfioix de stages, qui doit permettre de répondre à tous les besoins des tecftniciens
susceptibles d'utiliser ou de traiter les enregistrements de télédétection : photographies aériennes, enregistrements
numériques, thermographies, images de satellites, etc..
Certains de ces stages se déroulent chaque année è date fixe, d'autres peuvent être organisés
occasionnellement au profit de groupes de stagiaires ou même de personnes isolées après étude du dossier de
candidature. Les cours des cycles réguliers ont lieu en langue française, è l'exception d'un stage d'initiation annuel en
langue anglaise.
dinitiation
a Lédétection
B.R.G.M. - LF.P.
de la TÉLÉDÉTECnON AÉROSPATIALE
B.D.P.A.
(Groupement d'initrét économique régi par l'ordonnance du 23 septembre 1967) Tél. 27.42.90 et 27.42.87 - Télex : 531.081 F
le Bureau pour le Développement de la Production Cet enseignement est dispensé sous forrr>e de stages modulaires,
principalement à Paris et à Toulouse.
Agricole
27. rue Vicat 75015 Paris
Cycle d'Enseignement de la TELédétection
BUL 3, PTION
(à retourner au GDTA 18, avenue Edouard-Belin - 31055 Toulouse Cedex)
SOCIETE OU ORGANISME :
ADRESSE:
Le développement des nouveaux moyens de télédétection, des images de Les INSCRIPTIONS devront être adressées en utilisant la formule ci-
3ème Semaine : Les stagiaires devront se présenter au GDTA le premier jour du stage è 9
heures.
Interprétation des images en télédétection.
Interprétation des images multibandes Il est particulièrement conseillé aux stagiaires venant de l'étranger, d'arri¬
Thermographie ver à Toulouse, au moins deux jours avant le début du stage pour assurer
Radar leur logenrient.
4éme Semaine : FRAIS DE PARTICIPATION : Ensemble du stage : 9900 F HT
Applications diverses de la télédétection : AUTRES SITEL PROGRAMMÉS
exercices et méthodologies
Cartographie 20 février 16 mars 84 - 1er - 26 octobre 84 - 14 mai - 8 juin 84
GROUPEMENT pour le DÉVELOPPEMENT C.N.E.S. - I.G.N.
(Groupement d'intérêt économique régi par l'ordonnance du 23 septembre 1967) Tél. 53.11.12 - TélSX : 531.081 F
BUT DU CYCLE
La Formation dispensée dans le cycle CETEL a pour objectif de spécialiser des professionnels pour la maîtrise de l'outil Télédétection dans l'exercice de
leur activité de vocation. Elle est donc particulièrement destinée aux thématiciens des domaines : végétal (agro, forestiers, etc.), minéral (géologues, hydro¬
logues, etc.), humain (cartographes, urbanistes, etc.). Elle s'adresse également aux physiciens et techniciens concernés spécialement par l'aspect saisie et
traitement numérique des Images.
Adapté chaque année à l'évolution de la technique, le programme des enseignements transfère le savoir des Sociétés membres du G.D.T.A. et de ta
plupart des Laboratoires Français associés au même type d'activité.
Les cours sont assurés par les Ingénieurs de la profession, les professeurs d'Universités et chercheurs.
Le cycle d'enseignement de la télédétection pris dans son ensemble est ouvert aux postulants français et étrangers titulaires :
soit d'une maîtrise
3) Le CST : Certificat de Spécialité de Télédétection, (option interprétation ou traitement numérique), sera délivré par l'E. N.S. G. aux stagiaires titulai¬
res d'un titre ou niveau de technicien supérieur. Le mémoire est, comme pour le CEST, soutenu devant un Jury de l'E. N.S. G.
Des attestations précisant la nature des modules suivis seront attribuées aux étudiants pour certains modules ou groupes de modules.
DOSSIERS DE CANDIDATURE
Les dossiers de candidature seront constitués en 2 exemplaires :
l'original sera soumis è la filière officielle afin de parvenir au GDTA avant le 1er juillet 1982,
la copie sera adressée directement au GDTA, 18. avenue Edouard Belin 31055 Toulouse Cedex.
Chaque dossier devra être constitué de :
la formule ci-jointe indiquant les modules choisis,
une lettre précisant :
liste des titres universitaires, exposé des niotivations vis-à-vis de cet enseignement.
curriculum vitae, mention de l'orientation future.
la photocopie des titres universitaires exigés,
un certificat médical attestant que le candidat n'est aneint d'aucune maladie incompatible avec le déroulement de ses études et notamment maladie
contagieuse.
un certificat médical établi par un médecin ophtalmologiste attestant que le candidat possède une bonne acuité stéréoscopique et une vision nor¬
male des couleurs.
Afin d'assurer les meilleurs conditions d'enseignement, le nombre de participants est limité.
L'admission des candidats sera prononcée par une Commission après examen des dossiers. Les stagiaires seront avisés au courant du mois d'août de
la suite donnée à leur candidature.
FRAIS DE PARTICIPATION
Ces frais de participation comprennent les droits de scolarité et les fournitures techniques.
Le règlement est effectué soit à l'inscription pour les enseignements de courte durée, soit à trimestre échu pour les participations de longue durée.
Dans tous les cas, une convention de formation pourra être conclue entre l'organisme payeur et le G.D.T.A., en application de l'article 4 de la loi n° 71575 du
16 Juillet 1971.
Sous réserve d'avoir connaissance très tôt des dossiers, nous pouvons faciliter l'attribution d'une bourse ou étudier des modalités particulières de sub¬
vention.
Les frais de séjour sont à la charge des étudiants. Notre service d'accueil peut cependant proposer des solutions d'hébergement.
ORGANISATION DU CETEL POUR LA SCOLARITE 83-84
Ce cycle est placé sous la tutelle pédagogique de l'Ecole Nationale 33 ographiques et bénéficie du concours de l'Université Pierre et Marie
Curie (PARIS VI) et de l'Université Paul Sabatier (TOULOUSE).
Le programipe a été structuré par modules afin de permettre de traiter tous les aspects selon une progression logique de connaissances acquises et de
permettre aux stagiaires de l'utiliser soit en entier, soit pour un groupe continu ou non de modules, soit pour un seul module.
L'ensemble du cycle est scindé en deux parties :
- La première partie, d'une durée de 5 semaines, du 26 septembre au 27 octobre 1983, constitue l'ensemble des rappels de connaissances préalables
indispensables à la bonne compréhension des enseignements techniques. Ces modules sont facultatifs.
- La deuxième partie, début de l'enseignement proprement dit, porte sur les bases et la technologie, du 7 novembre au 23 décembre (7 semaines).
- la troisième partie regroupe les méthodes et démarches d'Interprétation des images dans les différentes parties du spectre du 9 janvier au 24 février (6
semaines).
- Un panorama des applications et pratiques constitue la 4ème partie, du 27 février au 23 mars.
La dernière partie dure 13 semaines (du 26 mars au 22 juin). Il s'agit d'un stage pratique optionnel par lequel chaque stagiaire réalise un travail
personnel.
Nous conseillons les filières suivantes :
a) Cycle complet : il s'adresse à tous ceux qui, outre le niveau requis, n'ont que des notions succinctes de l'utilisation des images de la terre.
b) Cycle Techniciens avertis : commence au module 1 de la deuxième partie et sera choisi par les stagiaires ayant déjà une bonne formation dans la pra¬
tique d'utilisation des images et les sciences de la terre. (Ingénieurs topographes ou photogrammètres, géologues ou botanistes confirmés et familiers de la
photo identification). Ce cycle permet d'obtenir les mêmes diplômes que le cycle complet.
cl Cycles techniciens confirmés : ces cycles courts seront composés selon le profil et les objectifs de chaque stagiaire par un choix de modules complé¬
mentaires. Cette formule s'adresse aux professionnels de la télédétection désireux d'étendre Iç champ de leurs connaissances.
d) Modules suivis isolément : cette pratique peut se concevoir pour des professionnels de la télédétection qui cherchent à approfondir leurs connais¬
sances dans un domaine bien particulier.
PROGRAMME
CYCLE D'ENSEIGNEMENT A STRUCTURE MODULAIRE POUR LA FORMATION PERMANENTE
DUREE DU CYCLE COMPLET : 35 SEMAINES (26 SEPTEMBRE 63 AU 22 JUIN 84)
I). - GENERAUTES
- Divers procédés de compositions colorées. Courantologie des eaux côtières et sédimentologie. Problèmes
- CARTOGRAPHIE ET LANGAGE GRAPHIQUE 12.12 au 16.12
phytosanitaires. Phénologie de la végétation. Implication tem¬
porelle en télédétection.
- Les moyens d'expression graphique.
Agrostologie et dyrtamique des zor>es de pâturage.
- Chaîne de fabrication cartographique.
- Recherche et étude des pollutions
- La génération des canes dans les différentes disciplines
- Météorologie
(I.G.N., B.R.G.M., I.F.P., B.D.P.A., etc.). Les canogra-
Approche de l'évaporation et de l'évapotranspiration
phies thématiques.
Les inventaires : méthodologie
- La cartographie automatique.
- Etablissement d'une maquette en vue d'action. Canographie de base, régulière et expédiée par photogram¬
métrie et d'après les images Landsat.
- BASES STATISTIQUES ET PHYSIQUES DES TRAITE¬
19.12 au 23.12
Cartographie géologique, géomorphologique et pédologique.
MENTS 1
Canes d'urbanisme. Canes figuratives des structures agraires,
- Probabilités et éléments de statistiques.
d'archéologie, etc.
- Méthode d'agrégation et notion de sigr\ature
- Signature et condition de saisie
- Modélisation physique
IV. - OPTIONS PRATIQUES sernairMs
- Formes - contr&le de validité
Les options permettent de regrouper les stagiaires par disci¬ 26.03. au 22.06
pline de vocation d'origine ou de choix. Quatre grands grou¬
pes sont proposés :
m. - INTERPRETATION DES IMAGES semaines
Stages de sensibilisation
Stages d'initiation Cycles de formation
et d'information
ORGANISMES ET INDUSTRIELS
36
ORGANISMES ET INDUSTRIELS
PARIS LA DEFENSE
(1) 778.15.15
ORSTOM M. PARROT
(1) 847.31.95
IGN M. POULAIN
94160 ST MANDE
(1) 374.12.15
31055 TOULOUSE
(61) 27.31.31
CTAMN M. MONGET
Sophia-Antopolis
06565 VALBONNE CEDEX
(93) 33.05.58
CNEXO/COB M. BELBEOCH
B.P. 337
(1) 790.62.60
NUMELEC-SEIN M. HELIOT
1 place de la gare
78320 LE MESNIL ST DENIS
(3) 062.43.20
37
GDTA M. NADAL
31055 TOULOUSE
(61) 27.31.31
31055 TOULOUSE
(61) 27.31.31
(1) 533.74.44
(3) 021.74.22
(3) 460.61.16
BDPA M. REVILLON
(1) 638.34.75
COPERNIQUE M. YON
(3) 969.83.45
(38) 63.80.01
(1) 732.02.73
38
METROLOGIE M. PELÓN
La Tour d'Asnières
FPS M. METIVIER
SILIC 243
94568 RUNGIS
(1) 687.25.22
CE 1430
(6) 077.52.49
APPLICON M. FENZL
45 rue de Villeneuve
SILIC 469
94613 RUNGIS CEDEX
(1) 687.34.43
VERSATEC M. COZE
Immeuble Le Baltique
Z.A. Courtaboeuf
B.P. 137
91944 LES ULIS CEDEX
(6) 446.14.14
SECAPA M. DRAMAN
(7) 875.71.45
TIGRE M. RAGOT
(3) 062.29.12
39
SIGLES ET ACRONYMES
40
SIGLES ET ACRONYMES
Go Giga-octets .
B.R.G.M. A.C.S.A.D
BUREAU DE RECHERCHES THE ARAB CENTER FOR THE STUDIES
GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES OF ARID ZONES A N D DRY LANDS
Rapport du B.R.G.M.
VOLUME II
FICHES TECHNIQUES
B.R.G.M. A.C.S.A.D
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - France P.O. Box 2440 - Dannas - Syrie
Rapport du B.R.G.M.
- MATRA
- SEP
- CNES
- CNEXO/COB
- CTAMN
- FRANLAB
- GDTA
- IFP
- IGN
- INRA
- ORSTOM
- SHOM
- SPOT
- APPLICON
- COPERNIQUE
- FPS
- SECAPA
- SINTRA - Alcatel
- STAR Technology
- THOMSON
- TIGRE
- VERSATEC
- VICOM
MATRA
I. PICTRAL FAMILY
- PICTRAL 1000 :
- PICTRAL SOFT :
- PICTRAL NET :
(r)
local netv/ork Ethernet^ ' standard based.
- PICTRAL PAN :
V
1 1 . 1 . - _Gejiejra_T_ ^e£cri£t20ji -
1 - ^àtà_process2P2. £ub^a¿sem^ly :
2 - Add[i^i£n£l_p£r2ph^ej2al^s_sjubas£embjy :
. man-machine dialogue
. storage capacity.
. track ball
. graphic tablet
. 16-key function keyboard
. alphanumeric console.
1 - Jniag£ memo£Í£S :
2 - Di£pl_ay £ilic£i_t :
MATRA
Notes
-qraphic)
image
10 bits
L L L L
E E E E
C C C C
V 1 V 8 B 1 B 8
8 bits 8 bits
F F
T T
S S
10] Ib3 0 0 0 0
Mane Frame DMA Interface
S
Dialogue
Functions Keys
MC 60000 Proces¬
Mane Frame Inter¬
face & I
sor Oiskri Controller
nx + 128 Kbytes Me¬
Operator Control
mo ry
Video Pipeline
Array
Processor
Control
I i * ,
I
Image Re¬
Image Re Image. Re Image Re¬
fresh
fresh fresh fresh
Memory Ho ^
Memory llo 1 Memory No 2 \\emryJjoJ_
s^^^s^¡^;^(¿^^^,u¿¿^^
Video
Video Video
Pipeline
Pipeline Pipeline Blue
Red Green
STRUCTURE OF
-PICTRAL UJZ
Image
Display
ir
LIST OF MAIN DISPLAY FUNCTIONS RUNNING IN A STAND ALONE MODE WITH PICTRAL
l2$l§§
. Cursor
. Graphic annotation
. Polygon plot
. Points file
. Spectral signature
. Time animation
. Weighted combination
. Division
. Multiplication
. Ratio
. Histogram
. Histogram equalization
. Logarithm
. Exponential
. Colour level
. Linear scale in portions
. Palette
.' Pseudo-colour
. Catalogue
. Locking
. Unlocking
. Convolution
. Drawing
. Dynamic
. Grey scale
. Colour rotation
. Interpolated zoom
. Image deletion
. Lens
. Mosaic
. Intensity profile
. Transfer function display
. Transfer function programming
. Incrustation
. Alternate display
. Transfer function on image fraction
. Logic management of disks images
. Image catalogue management
. Window effect mono/multichannel , image/graphic
ypiü
: :«: s:: s::
sïdïr £H s:: 1 2 HS: s::...:::: n::.
..RI:
! Dialogue C R T
120 120 10
Mbytes Mbytes Mbytes
Functions Keys
Main Frame Interface & qceeooo Processor
Operator Control + 12B Kbytes Memory Disk & Controller
^k
Versabus
A
t
^
A
t
A
Array Video •ipeline
T f
Processor Co
Image Refresh Image Refresh image Refresh Image Refresh
Memory N o 1 Memory No 2 Memory N o
10 bits Memory N o
10 bits '
1
vtenlory Video B us
Video
4-
Video
1
Video
•
Pipeline Pipeline Pipeline
Red Green Blue
I
~lr ir 1
image
Display
14
• P I C T R A L N E T : protocole en cours
d'homologation par Xerox
gjj" g | "iHf \ï£ "!ü: ai"Í5||"ia 1|||"":ÏU jjjj*"ÍJjj "Ejí"
Bfîsuins Carar.i erisi iqui^s PICTR AL System's needs Main PICTRAL features
Développement d'applications La console PICTRAL New thematic application PICTRAL aiiLSdlr with
thématiques avec 4 mémoires. development memories, ii griiphi( planes and
8 plans graphiques et 3 plans 3 independent gnipiiit planes
graphiques indépendants
- Gposcientists usrrs' orienleri PICTRAL SO>T mon
Telephoto
Digitaiizer : Image S3
Storage
mi
Software V^^^_A
Files
Tape
P1CTRAL 500
PICTRAL.NET
PICTRAL 500
PICTRAL 500
Processor
Mil
Digital Optical
Disk Storage
Ml
PICTRAL 1000
l'esprit de iamiüe / íamily minded
options / options
Extension mémoire 512 K octets Microprocessor m e m o r y extension 512 K B
Extension disque image Image storage disk extension
Extension digitalisateur vidéo Video digitizer extension
Extension coupleur E T H E R N E T * E T H E R N E T - 1 coupler extension
Extension processeur sur tableau Array processor extension
Extension poste de travail ergonomique Ergonomics! workstation extension
Ecran moniteur 66 can 66 c m monitor screen
• Hardcopy noir et blanc ou couleur • Black and white or color hardcopy
r
• Imprimante alpha numérique « Alphanumerica] printer "
• Imprimante couleur • Color printer
• Restituteur film • D r u m plotter
logiciels / software
SQFToper i
Logiciel de base Operating software
SDFTdiag I
SDFTdma .
Logiciel d'échanges NET I Exchange software
Logiciel de manipulation SOFT m a n Image manipulation and enhancement software
Logiciel de traitement SOFT fast Processing software
Logiciel de chaînage SOFTtnacrD Files management software
Logiciel hôle SOFT host Host software
Logiciel d'applications SnFTappï Thematic software
Logiciel de développement SOFT prog Development software
19
(SEP)
21
1.1- Activités.
- DIPS
- VIPS 16
VIPS 32
- either around a SOLAR 16/65 computer with 700ns 512 Kbytes memory
The basic hardware configuration comprises one single work station for
present time by the structure of the multi -task and multi -user MPES
operating system.
24
- floppy disks.
Note the double line between the interactive console and the host
computer :
BENSON 6204
VIZIR OR
SCANDIG 3
VIZIRCOLOR
MICRO
LBR DENSITOMETER!
512 KB
P
b
ALPHANUMERIC DISPLAY
1600 BR (15 + 5) MB SYSTEM
80 OR
TTY PRINTER
75 IPS
300 MB
A - Hardware
SOLAR 16/65 and SOLAR 16/85 are the high level computers of the SOLAR
family.
. 420 ns 1024 Kbytes and 700 ns 1024 Kbytes of memory for SOLAR 16/85
to that of the SOLAR CPU it self, and operate in Direct Memory Access
- 128 Kbytes for MPES operating system with the drivers and the MGO
monitor
If very high speed exchanges are required between disks and SOLAR
memory or tapes and SOLAR memory (for instance, 1.2 Mbytes peak rate
for 3600 RPM 300 Mbytes disk), 16/85 CPU and fast I/O processors must
be chosen.
» *
recommended)
B - Base software
1) Operating system
. Time sharing
. Local batch
. Remote batch
computer centre.
executed locally
- permits the use of peripherals which are remotely sited from the
host computer
- system and programs being run are protected from programs being
access operations.
I0P16 hardware modules relieve the central processor unit of the need
MPES is upwards compatible with other systems from the basic software
operators, ... All real time services of the RTES series are usable
under MPES.
- FORTRAN compiler
- LKLOAD linker-loader
This comprises a 16-bit word CPU, with an MOS core storage capacity of
Logic processor giving the I/O modules direct access central memory
compresssion processing.
Mbytes .
Mbytes.
- Magnetic tape I/O controller (UEM), for operation with 800/1600 bpi
This comprises :
for auxiliary data correlated with the image data). The auxiliary data
use.
(4 bits)
function giving any X and/or Y factor between 1 and 16. Storage read
display. Among other functions, this provides for high speed animation
- A group of real time processors for handling data read from storage
- image add/substract)
- image product/quotient
- D/A conversion for data from the real time processors, and
graphic tablette)
As an option, a real time image digitizer module (40 ms) for 625 line
Operator station
can be grouped with the mass storage is one more 19" standard
cabinets.
Software
management, etc.
manipulations.
- Modules MMTD 80, MLD 80 and COMD 80, including the basic functions
are constituting the standard working space, with the translator and
the SILEX utilities), the FORTRAN primitives and the permanent data
1) Exchange functions
tape
* VIPS is an internal CCT format which has been designed like present
concept).
35
2) Preprocessing functions
neighbour)
bicubic law)
3) Segmentation functions
display
RATIO
A^.X^ (I,J)/A2Y^I,J)
NORDIF
A^.X^(I,J) - A2.X2(I,J) (g^ . vegetation index)
A^.X^d.J) + A2.X2(I,J)
RMS
A^.X (I,J) + B^.X (I,J) (g^ . brightness index)
1 2
spectra/channels array
derived image)
designated mem.ory
designated memory
designated memory
BW/COL Sets the TRIADE into black and white/colour mode (video
effect).
38
(R)
KROCOL displays two memories with ^ 'KROSSCOLOR table
table
memory
memory
categories :
- histograms (option)
- mean spectra
- covariance matrices
confusion matrices
channels
multispectral data
of a previous classification :
8) Service functions
WRILAB SSC
WRILABCHAN
operation)
space
2.2. Options
2.2.1.1. Hardware
2.2.1.2. Software
TAPVIZ (Disk-^tape>VIZIR)
(Disk ^VIZIR)
PROVIZ and OFFVIZ functions are very interesting for the production of
system.
VIZIRCOLOR.
PROVIZ-OFFVIZ produces only B/W films (but a B/W film can be obtained
on a VIZIRCOLOR !)
45
2.2.2.1. Hardware
to 230 X 3.50 mm, with scanning apertures of 12.5, 25, 50, 100 and
dimensions.
Technical summary
Reflexion as option
2.2.2.2. Software
2.2.3.1. Hardware
Drawing support
An electrostatic plotter at any width (11, 22, 24, 36, 42 inches) can
use
Functions
. printing
. plotting
. harcopy (optional)
48
Speed
Printer/plotter range
PLOTTING SPECIFIC.'\TIONS
i
RcMluiion. mos/incn (mbs/c/nl
Hori2ontJl »na vsriical 200(78 7)
PKINT.'xNG SPECIFICATIONS
i
Maiimum onnt ic*i."d. Iines/mmuie ICOO
Factory Jetting Ó4
Ma.<>mum 77
1
50
2.2.3.2. Software
models)
2.2.4.1. Hardware
Detection Device
Technical features
Technical summary
- Numeric displaying of X, Y
- Data transmission
2.2.4.2. Software
points)
aerial photographs.
52
2.2.5.1. Hardware
2.2.5.2. Software
mini computer :
RECTIF - ZOOM
CLSTAT
NUMELEC SEIN has been marketing image consoles for several years
lookup, zoom).
54
The proposed consoles aré the VT 125 type console from DEC.
The main characteristics are :
. surface filling
- 120 cps
- high resolution :
72 points/inch horizontal
70 points/inch vertical
- autotest
B) Magnetic disks
1. Types of disks
Three types are proposed, all of them from CDC, with SMD interface :
- LARK 8-inch drives, models 9455 et 9457. The Control Data 9455 et
9457 LARK disk drives are low cost, compact, high performance and high
The 9455 provides 8.35 Mbytes on a removable cartridge and 8.35 Mbytes
on fixed disk.
from the front of the drive, and is automatically top-loaded into the
- Fixed storage drive (FSD), model 9715 : the Control Data 9715 FSD is
- Removable Storage Drive (RSD), model 9710 : the Control Data 9710
RSD is a 230 millimeter rigid disk drive that uses a front load
- text editor
- linker-loader
- libraries manager
- debugger
57
- interpreter
procedures)
(visualization of a function)
. Binary mode P = 1 if P = Q
. Deleting an image
. Rotating in 8 or 16 bit
. Multiplying by a power of 2
. Dividing by a power of 2
. Change of marks
. Moving cursor
. Drawing of grids
system follows.
Nucleus
semaphore, region, job, and extension. One of these objects, the task,
also serves as the subject in the sense that tasks are the active
Terminal Handler
Debugger
The iRMX 86 Basic I/O System provides facilities for accessing devices
Application Loader
The Application Loader uses the I/O System that to load object files
into memory. With the loader, one can store some of its code on disk
and load it into memory only when one actually need it.
60
Human Interface
called the Human Interface. This layer makes it particularly easy for
activated by menus.
under SILEX and the SILEX work space are loaded (without operator
knows that).
menu mode : the main page of Numelec menu is displayed and user can
call his chosen submenu.
PERICOLOR 2000.
keyboard.
62
the 8086 puts in this table (mailbox) the PRR primitive number and its
parameters.
tape
PERICOLOR
* VIPS is an internal CCT format which has been designed like present
concept).
64
interpolation
display '
1) Display functions
. linear by segment
- On colour choice
. from a palette
. On colours choice
. linear by segment
. equipopulation
. from palette
. by combination (R, G, B)
(g) display of an image array 512 x 512 x N bit (8 < N < 16) in colour
with manual or automatic choice of the scale and linear or cyclic law.
by trackball .
cursor
- change of origin
image)
67
Remark
Filtering functions
- Smoothing by means
- Smoothing by median
- Gradient
- Laplace operator
WRILABSSC )
Writing/reading on disk the title of a subscene
REALABSSC
WRILABCHAN
Writing/reading on disk the title of a channel
REALABCHAN
space
3.2. Options
SKY MICRO NUMBER KRUNCHERS (SKYMNKs) are full 32-bit floating point
array processors designed for use with today's most popular 16-bit
microcomputer systems. These fully compatible array processors each
FORTRAN calls to transfer data to and from the array processor are not
necessary. Also, the special DMA architecture eliminates the need for
SKYMNK-M
For an 512 x 512 image stored in a PERICOLOR 2000 image memory, a FFT
image borders.
frequencies
by means of which commands and data can be easily exchanged with high
the host system by the External Data Link (EDL) layer. This software
. serialization/deserialization
SEP has selected "Smart graphics" hard copy system from MODGRAPH
company.
crisp clear color hard copy from raster scan display systems. The hard
(R)
The system uses a Tektronix^ ' model 634 High Resolution flat face
3.2.5.1. Hardware
Detection Device
piece.
Technical features
Technical summary
- Resolution * 0,02 mm
- Floating origin
- Numeric displaying of X, Y
- Data transmission
3.2.5.2. Software
control points).
For instance :
- colour inkjet plotter ACT-1 enabling to produce colour maps with the
following characteristics :
copy.
VAX computer, so giving rise to a VIPS 32 system (see chapter 4). This
extension offers great advantages, among them :
fast processor
Time required for loading a 512 x 512 image from VAX computer is
lesser than 1 second.
VAX 11/782.
company.
The computers of the Vax range have the same hardware and software
architecture.
The architecture used in the proposed systems is defined for the four
following computers :
a) Vax 11/780
associative cache memory of 8 Kbytes and from null to four I/O Mass
bus adaptors.
b) Vax 11/782
identical processor.
The first processor enables the working of operating system and the
c) Vax 11/750
microwords, a 4KB cache memory onç or two I/O unibus adaptors and from
power.
d) Vax 11/730
(FPA),
The operating system, called VAX/VMS, lies in virtual memory. From the
processors.
facilities
lookup, zoom).
Memory Size
Max 4MB
Interface |
Interface Central Unit Processor
integrated J
Memory
Vax 730
Disk 1
Magnetic tape
PERICOLOR 2000
Alphanumeric
Console
Gra 3hic
Scanner a 1 to 3 X io MB
or fast printing device
or Digitizer
or Restitutor
81
Cent
r&l prrjcessioû
Main Floating Point
Unit
Memory accelerator
VAX 750
Alphanumeric Magnetic
or graphie "" tape
Consoles
Image
Printer System
Processing
disic
Console
PERICOLOR
2000
Network Data
Image Disk
Scanner
124 MB
or fast prinr:
Alphanumeric 256 MB
cr restitutor
or graphie
Console
Central Processing Floating
Point
Unit
Accelerator
:
Image Processing Mague ti c
Alplianiimeric
or graphic
Console Tape
TO
M M N3
w Oí disl<
Network
a G
Array Processor
Alplianiimeric 01
X
Connexion
or graphic Console AP 120
CD
Data
Disk
Image Processing
Console
MD
printing device 256
Alphanumeric
or graphic console
Central Processor Specific Optional
Floating Point
Unit Memory
accelerator
SDI Processor
o
c:
Optional
Floating Shared
Speci f Ic Point CO
Central Unit Memory -<
Memory Accelerator Ul
00
2 X 2 MB OJ
>
X
Magnetic
Alphanumeric
_ tape
graphic .«_»«_
Pericolor 2000
consoles 1600/6250 BP]
System
Disk
Network Array
Connexion Pericolor 2000 Processor
Data
'Disk
Scanner
Image
or fast
Pericolor 2000 Disk
printing
device
or restitutor
84
peripherals units
A. Description
The set of 248 instructions works or data in integer format (8, 15,
32, 54 or 128), floating point (32, 64 or 128 bits)" character (from
0 to 65535 8 bit bytes), compressed decimal (0 to 31 digits) or bit
operator, even after a long power supply outage. The MOS memory
failure.
1!1 111
^710 UCS
Mu-ii/7ie
CONSOlf
«EMO<T wEMOrr «ajaiporr ««ATl^Oft
SUtSTSTEM
MfMOn MEMOIR
51] U MM 23» (I MIN
15* (I MM }S» tl MM
«at auu
CACHC lau MAI ]MI HUU
j/o «oAriEts
\7
1 orr ION Al.
J OPTION*!.
CSMtOlt
I/O M>A>T(U
1=
v^ O
I STAMOMIO
lOniOMM
The processing unit for the VAX/VMS is the "process" that can be
If all the working set can not simultaneously reside in the memory,
Further, the VMS in combination with the VAX hardware, gives the
The DCL (digital command language) used on the VAX is the same in
the interactive as in the batch mode. It uses key words in plain
The file management system used on the VAX computer is unique and
defining which users are entitled to read or write it. The system
languages.
"password" sytem.
90
B. Operation
mode, from a display console. The user normally carries out most of
his work directly at the terminal making use of the "time shared"
user). The quotas are the extents to which the user will be
Processor type :
CPU clocks
Time of year clock : includes recharging battery back up for over 100
hours.
. 16 32 bit registers
. Addressing modes : 9
Main Memory
. Physical expansion : 8 MB
As every computer of the VAX range, the Vax 11/750 is a multi program
system, the languages and the peripherals. We will describe now the
. the main memory (and main memory controllers) with its Cache memory
. clocks and console
a) Registers
The processor provides sixteen 32 bit registers that can be used for
. Bytes (8 bits)
c) Main memory
d) Memory cache
The memory cache (typically 90 % hit rate). ' provides the central
f ) Processor clocks
The Vax 11/750 processor contains a programmable real time clock (one
microsecond) and a time of year and date clock equiped with a battery
operator intervention.
Ff750 UC5
VAJI-1 1/750
C0M5OIÍ
CWJ
5UlSrSTEM MlMOtT
I Ml MIN
IMI MAX
CACHE
I/O AOArTfl
V v^
I STANOAtO 3 OTTIOMAI.
I WTIOMAl lOa } OniONAl
WITH 5ECON0 UNIKISI
Maximum system
CPU clocks
100 hours.
16 32 bit registers
string, queues.
Addressing modes : 9.
98
Main memory
Physical expansion : 8 MB
I/O rate
Three standard HEX modules make up the CPU : the DAP (data path)
module, the WCS (writable control store) module, and the MCT (memory,
controller) module. Additionally, the integrated disk controller and
The CPU performs the logic and arthmetic operation requested by the
The processor provides sixteen 32 bit registers that can be used for
registers.
100
f»730 IOC
VAI-IV710
coNsoa CTV
suinsTEM MtMOrr
I Ml MIN
5 Ml MAX
I/O AOAnti
\7
FEATURES BENEFITS
processor implementation
(PAL) technology
is executing
Integrated disk controller Allows up toone R80 and three RL02 disk
cabinet packaging
standard cabinets
A. Hardware
computer ; so users can work on the same keyboard, wherever they are
From this keyboard, users can work either in stand alone mode or in
peripheral mode.
«
Neverthelers, 'SEP recommends the LARK 9455 or 9457 model for ease of
- a B/W matrix printer for text listing and B/W hard copy. The
B. Base software
processor of the concerned level (VAX for host computer level, INTEL
access to the whole set of functions implemented on VIPS 32, and not
tape
matrix printer.
* VIPS is an internal CCT format which has been designed like present
concept).
105
different subscenes
by iterative filtering.
geometrical rectification.
satellite) with :
overlap area)
deformation
display
108
vegetation index)
index)
multispectral subscene
activated by menus
under SILEX and the SILEX work space are loaded (without operator
knows that).
menu mode : the main page of Numelec menu is displayed and user can
call his chosen submenu.
command mode.
Ill
operating system.
The 8086 puts in this table (mailbox) the PRR primitive number and its
parameters.
paragraph 3.1.2.2.4.
112
supervised classification.
- maximum likelyhood
- Mahalanobis distaace
- Sebestyen distance
- coding of channels
spectra/coding classes
clustering process
. mean spectra
. covariance matrices
. Histograms
WRILABSCHAN )
X Writing/reading on disk the title of a channel
REALABCHAN
space
IMARCP )
p.-_^_ » without host computer intervention
- ETHERNET connection
LANDSAT/MSS (NASA)
LANDSAT/MSS (EARTHNET)
LANDSAT/TM (NASA)
4.2.5.1. Hardware
ACT-1 inkjet plotter is able to print sharp and clear images with a
4.2.5,2. Software
paragraph 4,2.1
2.2.4.
118
With this option, SEP provides the customer with fast processing
1) Preprocessing functions
ZOOM - RECTIF - LOWTRAN
FFT - HADAM
RELAX
3) Classification functions
SEP accepts to study any user requirement not met by the present
complete.
Architecture (DNA) which is similar to the ISO Model for Open Systems
2000 console (see 3,2.2 and 4.2.1) or from a standard VAX console,
performance
digitizer, AP120B, large storage disks (256 or 500 MB) and fast tape
image, ..,) but no tool for the management of these "geocoded" data.
reading/writing
- connection to DECNET network
different angles.
123
-ANNEXES-
- SRIS et CRIS
-VIZIR et VIZIRCOLOR
- réseau ETHERNET
r 124
MISSIONS MISSIONS
Le domaine d'activité de la Division Traitement d'Images The scope of operations of the Image Processing Division
est constitué par tout ce qui concerne le recueil covers all activities related to the acquisition and
et le traitement de données images avec utilisation processing of image data making use of computer based
de systèmes informatiques. systems.
Le dialogue entre l'homme et l'ordinateur au moyen Man-mach/ne dialogue through interactive display console
de console interactive de visualisation est un des moyens is one of the most usual means of corrections or interpretation
les plus usuels pour corriger ou interpréter une image, avant_ resolution recorder.
de la restituer sur un enregistreur de haute précision. Earth obsen/ation by land resources and space
L'observation de la Terre par les satellites de ressources meteorological satellites accounts for a major pan of that
terrestres et les satellites de météorologie spatiale activity, but the new applications of ¡mage processing
représente une part importante de cette activité, mais les to medicine and industry are expanding very rapidly.
nouvelles applications du traitement d'images
à la médecine et à l'industrie se développent de manière
très rapide.
Références
EURATOM (Italie)
Télédétection SEP, de plus grandes possibilités SEP remote sensing, greater capabilities of image
de production et de traitement d'images. production and processing.
SRIS, La station de réception d'images spatiales. SRIS, the space image receiving station.
L'ensemble des installations de repérage, de réception The whole of the acquisition, reception, amplification and
d'amplification et d'enregistrement du signal image est recording facilities of the image signal are gathered within the
regroupé au sein de la Station de Réception des Images Space Image Receiving Station.
Spatiales. This station receives ttie image signal transmitted from the
Cette station reçoit le signal image du satellite, l'amplifie et satellite, amplifies it, and converts it in a form suitable for
le transforme de façon à pouvoir l'enregistrer sur une bande recording on a high density magnetic tape.
haute densité. The basic equipment is made of five functional modules:
L'équipement de base comprend cinq modules de fonction : module 1: Cassegrain parabolic type antenna
module 1 : l'antenne type parabolique Cassegrain module 2: Reception in the 802S-8400 MHz band
module 2 : la réception dans la bande 8025 8400 MHz module 3: 28 track type recording
module 3: l'enregistrement de type 28 pistes m module 4: Monitoring of the station's circuits
module 4 : le contrôle des circuits de la station module 5: Test equipments
module 5: les équipements de test. A truly autonomus subsystem, the SRIS draws advantage of
Véritable sous-ensemble autonome, la SRIS bénéficie, des advanced technologies in the fields of transmissions and data
technologies de pointe dans les domaines des transmis¬ processing.
sions et de l'informatique.
CRIS, the space image rectification center.
CRIS, Le centre de rectification d'images spatiales. The Space Image Rectification Center is the facility where the
Le Centre de rectification des images spatiales est le lieu où raw data, received from the satellites at the SRIS (Space Image
sont évaluées, inventoriées, classées et archivées les don¬ Receiving Station), are evaluated, inventorized, classified and
nées brutes reçues à la SRIS (Station de Réception des archived. It is also the place where, on request of a user, these
Images Spatiales) en provenance des satellites. C'est éga¬ data are preprocessed, corrected, and set in a format exploit¬
lement le lieu où ces données, lorsqu'elles font l'objet d'une able by such user: photographic film orthe so called "computer
demande d'un utilisateur, sont prétraitées, corrigées et compatible" tape (CCT).
mises sous forme exploitable par cet utilisateur : film photo¬ These raw data are in fact impaired by a number ot radiometric
graphique ou bande magnétique dite 'compatible ordina¬ (errors proper to the sensing instruments, for instance) or geo¬
teur" (CCT). metrical errors (effect of earth's rotation, 'slip" effect due to
En effetces données som entachées d'un certain nombre satellite's speed). These errors should therefore be rectified
d'erreurs radiométriques (erreurs propres des instruments prior to exploitation of the data.
de mesure, par exemple) ou géométriques (effet de la rota¬ All the data received in one day by the station arrive at the
tion de la terre, effet de " filé' dû à la vitesse du satellite). Il CRIS in the form of high density magnetic tapes.
importe donc de les corriger avant exploitation. These tapes are checked through a first readout in order to
L'ensemble des données reçues en un jour par la station evaluate the quality of the image scanning, acquisition and
arrive au CRIS sous la forme de bandes magnétiques haute recording. A 70 mm wide film of the scenes recorded on the
densité. tapes is reproduced.
Ces bandes sont contrôlées grâce à une première lecture, These tapes are then archived together vrith the related films
de manière à estimer la qualité de la prise de vue, de l'acqui¬ and a catalogue thereof is maintained up to date.
sition et de l'enregistrement. Un film qe largeur 70 mm, cor¬ All these evaluation, archiving, and basic radiometric or
respondant aux scènes figurant sur la bande, est produit. geometrical correction tasks are carried out in a section of the
Ces bandes, avec le film correspondant, sont ensuite archi¬ CRIS which was given the name of TRAITIMAGE. From the TRAI¬
vées, et un catalogue est tenu à jour. TIMAGE output, the data are routed to another sut)system,
L'ensemble de ces tâches d'évaluation, d'archivage, et de whose function is to put these data in the standard form defined
correction radiométrique ou géométrique de base, est fonhe products to be delivered to the requesting user.
effectué dans une partie du CRIS à laquelle a été donné le If the request applies to a more elaborate product (image
nom de TRAITIMAGE. correction with respect to identified triangulation points), the
A la sortie de TRAITIMAGE, les données sont dirigées vers data from TRAITIMAGE to PRODIMAGE are relayed through an
un autre sous-système, qui a pour fonction de mettre ces intermediary specialized subsystem, MESAMERS.
données sous ia forme standard définie pour les produits â The overall management of the CRIS is provided by the CON¬
livrer au demandeur. TREX subsystem.ln particular it is through the latter subsystem
Lorsque la demande concerne un produit plus élaboré, that are set up:
(recalage des images par rapport à des points géodésiques the catalogue of the acquired scenes,
identifiés), les données entre TRAITIMAGE et PRODIMAGE, synthesis ot the work request and programming schedules,
transitent par un sous-système spécialisé, MESAMERS. the working schedules of the various CRIS sutxystems.
La gestion d'ensemble du CRIS est assurée par ie sous-sys¬ It is also through the'COt'JTREX subsystem that files of control
tème CONTREX. C'est en particulier au niveau de ce dernier points and ground digital models required forelattorate proces¬
que s'élaborent : sing tasks, are maintained.
le catalogue des scènes acquises,
la synthèse des demandes de travail et des plans de
programmation,
les plans de travail des divers sous-systèmes du CRIS.
C'est également au niveau de CONTREX que sont tenus les
fichiers de points d'appuis, et les modèles numériques de
terrains, nécessaires aux traitements élaborés.
129
Télédétection SEP, un type de station étudiée pour SEP remote sensing, a type of station designed
le CNES et qui intéresse le monde entier. for CNES, and of value to the whole world.
Un ensemble SRIS d'une mise en iuvre simple et A SRIS system simply and effiaentiy operated.
efficace. The SRIS system may be operated by a single operator. At tiest.
La SRIS peut être mis en Iuvre par un seul opérateur; au three transits ol each satellite can be acquired by the station in
mieux trois passages de c< taque satellite peuvent être saisis one day, at intervals of atjout 100 minutes.
par la station en une journée, à intervalles de l'ordre de A typical operating procedure may be as follows:
100 minutes. At least one hour prior to the first transit, the operator starts up
Comment se présente une procédure type de mise en ttte equipments units and checks the proper conditions of the
station by means of the appropriate test sets. After completion
Au moins une heure avant le premier passage, l'opérateur of ttiis check, he directs the antenna towards the satellite's
met en route les équipements et vérifie le bon état de la meeting point
station à l'aide de l'ensemble de test approprié. Rom the control desk, he sets all the equipment units in the cor¬
Cette vérification faite, il pointe l'antenne sur le point d'ap¬ rect configuration (LANDSAT or SPOT satelUte, demodulation).
parition du satellite. A few minutes prior to the transit, all the equipment should
A partir du pupitre de commande. Il place tous les équipe¬ be operative.
ments dans la configuration correcte (satellite LANDSAT ou A few seconds before transit, the operator starts up the motorof
SPOT, démodulation). the recorder.
Quelques minutes avant le passage, tous les équipements When the satellite comes into view, the tracking circuit is auto¬
doivent être en condition de marche. matically switched on, and automatic tracking is earned on until
Quelques secondes avant le passage, Popérateur met en the satellite disappears.
route le moteur de l'enregistreur. At the end of the satellite transit, the antenna is automatically
Quand le satellite apparait, le circuit de poursuite est auto¬ brought t>ack to its survival position. All the equipment units are
matiquement mis en route, et la poursuite automatique s'ef¬ set back to their standby configuration by the operator. The
fectue jusqu'à sa disparition. tape is removed from the recorder, enclosed in its casing,
A la fin du passage du satellite, l'antenne revient d'elle- /abe//ed with all required references.
même dans sa position de sécurité. Tous les équipements
sont placés en configuration d'attente par l'opérateur.
La bande est retirée de l'enregistreur, enfermée dans son
boîtier avec toutes les références nécessaires.
Une grande qualité d'image pour des utilisations High image quality for a lot of applications.
multiples. The images taken by the sensors enable to complement the
Les images obtenues par télédétection permettent de knowledge of a territory or a region (mapping, cadastral sur¬
compléter la connaissance d'un territoire ou d'une région veys, geology). They are a means of permanent follow up of the
(cartographie, relevés cadastraux, géologie). evolution of the phenomena related to seasons or climates
Elle sont un moyen de suivi en permanence de l'évolution (agriculture resources, forestry), man action upon his environ¬
des phénomènes liés aux saisons ou aux climats (ressour¬ ment (town planning, pollution) or natural disasters (floods,
ces agricoles, forêts), à l'action de l'homme sur son milieu earthquakes).
(urbanisme, pollution) ou aux catastrophes naturelles (inon¬ Remote sensing is a means of inventory and evaluation at the
dations, tremblement de terre). service of the economic management of a country or territory.
La télédétection est un moyen de recensement et d'évalua¬
tion au service de la gestion économique d'un pays ou d'un
territoire.
En exploitation: 12 stations En construction : 5 stations In operations/ service.- 13 stations In the production process: 5 stai ons
Argentine Mar Chiquita Atrique du Sud Johannesburg Argentina Mar Chiquita South Atrica Johannesburg
AustraUe Alice Spnngs Chine Pékin Australia Alice Springs China Pékin
Brésil Cuiaba France Toulouse Brasil Cuiaba France Toulouse
Canada Shoe-Cove Thaïlande Bangkok Canada Shoe-Cove Thailand Bangkok
Prince Albert Bangladesh Dacca Canada Prince Albert Bangladesh Dacca
Italie Fucino Italy Fucino
Un ensemble CRIS répondant à toutes les demandes. A CRIS system answering every requirements.
Les données images reçues par le CRIS sont découpées en The ¡mage data received by the CRIS are cut into slices forming
tranches constituant d e s "scènes" de 6 0 k m de longueur (et scenes of 60 k m in length (and 60 to 80 km in width depending
60 à 8 0 k m de largeur selon l'angle de visée) conformément on viewing angle) according to a preestablished grid applied to
à u n e grille prédéterminée appliquée sur la surface the surface of the earth.
terrestre. These data have to undergo a number of processing operations
C e s données doivent subir un certain n o m b r e de traite- making them more directly usable.
ments qui les rendent plus directement utilisables.
Traitement d e niveau 3 :
• Corrections nécessitant un modèle numérique de terrain
pour éliminer des effets de parallaxe. Elles s'appliquent à
des prises ae vues effectuées avec un angle de visée quel-
conque et fournissent des produits du type orthophotogra-
phique.
Station LANDSAT D
• LANDSAT D Station
Depuis sa création en 1969, S E P se consacre à la réalisation de Since it was formed in 1969, SEP has been primarily producing
moteurs pour missiles et pour lanceurs d e satellites. motors for missiles and lor satellite launch vehicles.
Ces activités lui assurent la première place en Europe. Elle joue In these areas, it is the leading European company. It plays in
notamment un rôle essentiel dans le programme Ariane et s'est particular an essential part in the Ariane programme. And has
forgé une réputation technologique enviable sur le marché made for itself a technological reputation that is enviable on
mondial. the world market. Its general expertise in the propulsion and
Sa compétence générale dans la propulsion et dans l'espace a space areas has led SEP to enter other advanced technology
conduit S E P à s'ouvrir à d'autres domaines de technologie fields. It has thus developed the Ground Segment activity for
avancées C'est ainsi qu'elle a développé pour la réception et le the reception and processing of data transmitted by earth
traitement des données en provenance d e satellites d'obser- observation satellites.
vation de la Terre l'activité Segment Sol.
Ground Segment
Segment Sol
Attached to the SEP Space branch, the Ground Segment com-
Rattaché à la branche S E P Espace, le Segment Sol regroupe bines a "Systems" activity and a "Products" activity,
une activité "Systèmes" et une activité "Produits". the Systems consist of:
Les Systèmes comprennent : The Staris stations for meteorology and the remote sensing of
les stations Staris pour la météorologie et la télédétection des natural resources.
ressources naturelles. The image processing systems Vizir Processing System (VPS).
Les systèmes de traitement d'images Vizir Processing System The products consists of the Vizir image reconstruction system
(VPS). (Vizir-Vizircolor Laser Beam Recorder).
Les produits comprennent les équipements de restitution d'ima-
ges Vizir (Vizir-Vizircolor Laser B e a m Recorders). Vizir system
Système Vizir : des technologies de pointes Designed, developed and patented by S.EP^ the Vizir system,
coupled with a satellite ground receiving station or a data
Mis au point, développé et breveté par S E P , le système Vizir, processing system, supplies faithful earth observation images.
associé à une station de réception des informations en pro- The exceptional quality of their finish and their high resolution
venance d'un satellite ou à un centre de traitement d'images is a direct result from SEP's application of advanced techno-
permet de fournir des images très fidèles de l'observation de la logy. In the Vizir, a modulated laser beam is used to produce the
terre. image on a photographic emulsion.
La qualité exceptionnelle de leur rendu et de leur résolution Also used are active magnetic bearings supporting the film-
résulte de l'utilisation de techniques de pointe mises en œuvre holder drum: servo-loop, with modulator feed-back for non-
dans Vizir : linearity correction plus reduction of laser output variations
Faisceau laser modulé pour impressionner une emulsion pho- due to power drifts;
tographique; And a programmable memory to offset the photographic
Paliers magnétiques actifs pour supporter le tambour porte- base's non-linearity response.
film;
Boucle d'asservissement montée en contre-réaction sur un
modulateur pour en corriger la non-linéarité et limiter les déri-
vps de puissance lumineuse du laser;
Mémoire programmable pour compenser la non-linéarité de
réponse du support photographique.
Le système Vizir, noir et blanc ou couleur comprend une élec- The Vizir monochrome or colour system comprises an electric
tronique de c o m m a n d e et une platine électro-optique d'impres- control unit and an electro-optical film impression deck.
sion de films. The whole assembly is connected to a data processing system
L'ensemble est relié à un système informatique formé d'un consisting of a rrfinicomputer, a magnetic tape unit and a
minicalculateur, d u n dérouleur de bande magnétique et d'un teleprinter.
téléimprimeur Due to utilization of active magnetic bearings to support the
Avec les paliers magnétiques actifs supportant le tambour film holder drum, high rotational speeds (20 BRPS) can be
porte-film, il est possible d'atteindre des vitesses de rotation obtained. The total absence of vibrations, even at high speed,
élevées (20 t/s) et donc d'effectuer la restitution d'images en assures the geometrical accuracy of the points forming the
temps réel. L'absence totale de vibrations m ê m e à vitesse image. These can be as much as 38.000 per line by a maximum
élevée, garantit les qualités géométriques des images qui peu- of 38.000 lines.
vent comporter jusqu'à 38.000 lignes de 38.000 points maxi- With their high resolution and full definition of the 64 gray levels
mum. visible on the film providing the contrast necessary for the most
L'image exceptionnelle ainsi obtenue grâce à la modulation du demanding interpretation, VIZIR produces an exceptional
laser, son format : 480 x 4 8 0 m m , les 64 niveaux de gris visibles image and guarantees incomparable photometric reproduci-
sur le film, apportent les contrastes nécessaires aux interpré- bility. The user, with Vizir, can further enhance or modify the
tations les plus fines et autorisent une reproductibilité photo- image to provide degrees of interpretation as required: sec-
métrique incomparable. torization, enlargement, increased contrast, colored composi-
L'utilisateur peut encore améliorer l'image suivant ses besoins tions, etc. The Vizir system - compatible with all types of
par l'intermédiaire du minicalculateur pilotant Vizir: sectorisa- satellites - is designed for space meteorology and remote
tion, agrandissement, augmentation des contrastes, composi- sensing. Currently, monochrome Vizir is widely used in space
tions colorées... meteorological stations for real-time reconstruction of ima-
Le système Vizir qui s'adapte à tous les types de satellites est gery from SMS, GOES, METEOSAT, GMS, TIROSN.
destiné à la météorologie spatiale et à la télédétection In remote sensing, from images recorded on magnetic tape,
Actuellement, en météorologie spatiale, Vizir noir et blanc est Vizir produces monochrome images offline and produces colo-
largement utilisé pour la restitution en temps réel des images red compositions from well defined grey levels. In order to meet
provenant de S M S / G O E S , M E T E O S A T , G M S , TIROS'N. the increasing needs of this discipline, such as color direct
En télédétection, à partir d'images L A N D S A T enregistrées sur reconstruction, enlargement of the reconstructed format, conti-
bande magnétique Vizir fournit en temps différé une production nuous film and others. SEP. has developed Vizir color from the
intensive d'images noir et blanc et permet des compositions Vizir monochrome system.
colorées de très grande qualité. Vizir color produces higfh resolution color images directly. It is
Les réserves technologiques de Vizir permettent à S E P de an essential component of LANDSAT and SPOT-type receiving
répondre aux besoins croissants de cette discipline : restitution stations and of remote sensing processing centers.
couleur, agrandissement des formats restitués, film continu...
SEP a ainsi développé le système Vizircolor qui produit direc-
tement des images couleur de haute résolution.
C'est l'auxiliaire indispensable des stations de réception type
L A N D S A T et S P O T et des centres de traitement d'images.
*3
Système informatique, électronique d e c o m m a n d e Vizir, Computer unit system, electronic control unit.
platine électro-optique Vizir Vizir electro optical deck
Vizir 1 35 Vizir:
Description du Système Vizir noir et blanc. The Vizir monochrome system consists of three modules:
Module 1 : Module 1:
Le minicalculateur The minicomputer
Relié au dérouleur de bande magnétique et à son formateur Connected to the magnetic tape unit and to the information
(CCT ou HDDT) il en reçoit les "données images", en assure la base (CCT or HDDT), it receives its "image data" and ensures its
gestion et le transfert vers l'électronique de commande Vizir. management and transfer to the Vizir electronic control unit
Sa capacité mémoire minimum de 1 6 K mots peut Eteindre 64 K It has a 16 to 64 K-word memory capacity.
mots pour des traitements spécifiques. It is capable of improving the reconstructed image, combines
Il permet d'améliorer l'image restituée, de combiner sur un seul several images on one Him, (for example, four 240 x 240 mm
film plusieurs images, (par exemple quatre images 240 x 240 mm corresponding to different wavelengths), overprints geographi¬
correspondant à différentes longueurs d'ondes), de surim¬ cal contours or latitude-longitude grids, processes digitally -
primer des contours géographiques ou des grilles de latitude - from analysis methods - data permitting an interpretation adap¬
longitude, d'effectuer le traitement numérique à partir de métho¬ ted to each user.
une cellule au silicium pour contrôler le signal photométrique The image is obtained by successive lines:
après le système optique, juste avant la focalisation; line scanning is executed by rotation of the drum, and frame
une roue à filtres neutres qui permet d'ajuster la sensiblité lumi¬ scanning by the step by step displacement of the motorised
neuse selon les besoins de l'utilisateur; table along the drum axis.
L'image est obtenue par lignes successives : The rotating drum and the motorised table are installed in a
le balayage ligne est effectué par la rotation du tambour, le lightproof enclosure provided with an access cover. A shutter
balayage trame par le déplacement pas à pas de la table cuts the laser beam with the image.
motorisée suivant l'axe du tambour. Each component of the optical system is very accesible and
Le tambour tournant et la table motorisée sont Installés dans easily adjustable.
une enceinte étanche à la lumière pourvue d'un capot d'accès.
Un obturateur coupe le faisceau laser avec l'Image.
Chaque élément de la chaîne optique est très accessible et
facilement réglable.
136
Formal : Format:
standard : 1 image 405 x 405 m m ou 4 images 202,5 x 202.5 m m One 405 x 405 mm image or four 202.2 x 202.5 mm images
optionel : 1 image 480 x 480 m m ou 4 images 240 x 240 m m option: one 480 x 480 mm image or four 240 x 240 mm images.
Nombre de points/ligne : 38.000 points m a x i m u m Number of points/line: 38,000 points maximum
Nombre de lignes/image : 38.000 lignes m a x i m u m Number of lines/images: 38,000 points maximum
Diamètre de spot :
Spot diameters:
13.5, 27, 40.5, etc. microns ou 12.5, 25, 50, etc.. microns
13.5, 27. 40.5 etc.. microns or 12.5. 25, 50 etc... microns
Vitesse du tambour : réglable de 2 à 35 tours/seconde
Drum speed: adjustable from 2 to 35 rps
Vitesse d'inscription : 120 à 2000 lignes/minute
inscription speed: 120 to 2000 lines/minute
Bande passante du modulateur :
200 kilo pixels/seconde (acousto-optique) Modulator passband:
300 kilo pixels/seconde (électro-optique) 200 kilo pixels/second (acousto-optical)
Production d'images : 300 kilo
Image pixels/second (electro-optical)
production:
jusqu'à 3 0 scènes Landsat 1/1.000.000 par heure up to 30 Landsat scenes 1/1000,000 per hour
(format 185 x 185 mm)
Densité optique : réglable de 0,1 à 2
Optical density: adjustable from 0.1 to 2
Nombre de niveau de densité optique :
64 niveaux visibles sur le film Number of optical density levels:
(256 niveaux de modulation électronique) 64 levels visible on the film
Précision d'inscription : (256 electronic modulation levels)
1/5 de pixel pour un spot de 27 microns Inscription precision: 1/5 pixel for a 27-micron spot
Valeur de la non-linéarité en densité : ±0,03 Value of the non-linearity in density: ± 0.03
Valeur du Jitter : 0,2 pixel Jitter value: 0.2 pixel
Precision géométrique sur l'image : ± 5 microns sur 405 m m Geometrical precision on the image: ± 5 microns on 405 mm
•tff
L expérience des utilisateurs a montré que la couleur apportait The evolution of earth observation techniques, the increase in
ie précieux renseignements à l'interprétation des images. needs and their sophistication led SEP to develop Vizircolor.
Vizir noir et blanc permettait d'obtenir des compositions par From the monochrome Vizir with its red light source, two
superpositions d'images restituées en noir et blanc composées additional optical channels and the respective lasers are
avec des variations de gris. added, to generate the colours blue and green.
A partir du Vizir noir et blanc qui dispose d'une source lumi¬ Thus, in one reconstruction, Vizircolor produces a coloured
neuse rouge, il est ajouté deux lasers supplémentaires et les composition by simultaneous impression of three coincident
voies optiques correspondant aux couleurs bleu et verL laser beams.
Sa capacité mémoire minimum est portée à 32 K mots. It incorporates three output-modified input-output DIODE cou¬
Il comprend 3 cartes d'accès direct mémoire et 3 cartes plers.
d'entrées-sorties programmées.
Module 2:
The electronic deck control unit
Module 2 :
L'Électronique de commande
In addition to the Vizir monochrome racks, it receives a colour
extension rack of the sequencer, making it possible to route
En plus des tiroirs Vizir noir et blanc, elle reçoit un tiroir exten¬
tivo additional data channels to the electro-optical deck.
sion couleur du séquenceur permettant d'aiguiller deux canaux
d'informations supplémentaires vers la platine électro-optique.
Module 3:
densité optique le film. solt 32768 density film. 256 colour i.e.
256 niveaux combinaisons levels electronic 32768
de modul. modulation levels possibilities
géométrique precision
de l'Image on the image
Tableau comparatif de quelques spécifications Vizir et Vizircolor Companson of dala from Voir and Vizircolor
133
Le film couleur placé sur le tambour comporte 3 couches The colour film placed on the drum has 3 layers sensitive to
sensibles aux longueurs d'ondes X1, X 2 et X3. wavelengths XT, X 2 and X3.
Les "données Images" enregistrées sur la bande magnétique The "Imagedata" recorded on the magnetic tape is multiplexed
sont multiplexées au niveau de la ligne. at the line level.
Le mini-ordinateur appelle les 3 lignes correspondantes à la The minicomputer calls up the 3 respective lines when the
prise de vue par le satellite de la m ê m e scène image de la Terre satellite shoots the same image scene of the earth on wave-
sur 3 longueurs d'ondes X1. X 2 , X3. lengths X7, X 2 and X3.
Les données "Images" numériques corrigées, sont converties The corrected digital "Image" data is converted into analog
en signaux analogiques permettant de commander les m o d u - signals commanding the laser beam modulators.
lateurs des faisceaux laser. The red beam, supplied by the laser He Ne of wavelength X7, is
Le faisceau rouge, fourni par le laser He N e de longueur d"ondes sent to a separator blade LSI. Part of the light energy (20%) is
X1, est envoyé sur une lame séparatrice LS1. Une partie de sent to the photometric servocell, the other part (80%) being
l'énergie lumineuse (20 %) est envoyée sur la cellule d'asser- reflected.
vissement photométrique, l'autre (80 %) est réfléchie. The reflected beam passes successively through dichroic mir-
Le faisceau réfléchi passe successivement dans les miroirs rors MD1 and MD2, then through the collimator optics whence
dichroïques M D 1 et M D 2 puis dans l'optique de collination d'où it emerges in parallel rays; and in turn strikes a mirror M2 and a.
il sort en rayons parallèles et frappe tour à tour un miroir M 2 et mirror M3. This ray is then focussed by lens to from a light spot
un miroir M 3 . C e rayon est alors focalisé par la lentille F pour on the drum.
former un spot lumineux sur le tambour. The green and blue beams, supplied by the Argon modulated
Les faisceaux vert et bleu, fournis par les lasers modulés Argon lasers, wavelengths X 2 and X3 respectively, are sent to sepa-
de longueur d'onde respective X 2 et X3, sont envoyés sur les rating blades LS2 and LS3. Part of the light energy (20%) is sent
lames séparatrices L S 2 et LS3. Une partie de l'énergie lumi- to the photometric servocell, the other part (80%) being sent to
neuse (20 %) est envoyée sur la cellule d'asservissement pho- dichroic mirrors MD1 and MD2 reflecting 90% of the energy.
tométrique, l'autre partie (80 %) est envoyée sur les miroirs On leaving mirror MD2, the 3 laser beams are then combined
dichroïques M D 1 et M D 2 réfléchissant 90 % de l'énergie. and follow the same optical path until the formation of a single
A la sortie du miroir M D 2 les 3 faisceaux lasers sont alors spot on the drum.
confondus et suivent le m ê m e chemin optique jusqu'à la for-
mation d'un spot unique sur le tambour.
Minicalcutateur
Minicomputer 1 lupleur \ Mémoire V Entrées *v Coupleur BISBIS D
DlIOD
nde 1 ferrites 1 sorties j . . n _.,__ _
ignètique j 32 K mots multiplexes 1 i/vviuu^oupi
innptir
Magnetic 32 K WOrdS
32 words I t ^BBaUbÉOËa
rape ; lernte fOP Coupleu' E/S D I O D ^
couplet memory multiplexer} t:
inputs I/O DIOD Coupler
Outputs
h
Correction linéarité Appel point Aiguilleur
-?H^V^l,.^.'n-Tr^T
Appel p o m ! Point call
v
Correction linéarité \ Appel point Aiguilleur
1
Linearity correction Í Point call Sorter
Simulateur
AFi
Conversion N / A
asservissement Laser H e N e Rouge Mod R Cellule R
photométrique \ LS 1
RecJHeNe Laser •fi Cell
NIA conversion \
pilotóme trie
coupling ZTnt^ttxiKiXMn^ Cellule V
G Ce"
AF2
Conversion N / A
asservissement
photométrique
!,
Mod V
G Mod
i
LS2
17 MD1
photometric
coupling
AF3
Conversion NÍA
asservissement Laser Argon Bleu Mod.B
photométtique
N/A conversion
photometric
1
Blue Argon Laser BMod. 7| MD2
coupling Cailule B
Commande \
de spot
SCefr
Spoiß
contra'
Table motorisée
Motorized table
Obturateur général
General shutter
140
network must remain flexible and not impose restrictions that reflect
only a narrow application focus. Ethernet achieved this goal with the
interface exists in all nodes, and the algorithm readily lends itself
the ISO Reference Model for Open System Interconnect. This model is
control , etc.
data structure
characteristics of media.
corresponding to the lowest layers of the ISO Model for Open Systems
CARACTERISTIQUES
PROTOCOLE CONTENTION
COLLISION DETECT
EN LIGNE
TRAME :
TOPOLOGIE
a n
SOO
HD
IHZ
MODE
[>
5 S S
DISPONIBLES CHEZ
XEROX CORPORATION
INTEL CORPORATION
DE LA PRODUCTION AGRICOLE
(BDPA)
What is remote sensing ?
The term remote sensing refers to a whole set of
techniques used to obtain "images" of the Earth's
D Spaceborne rentote
surface from aircraft or spacecraft and then interpret sensing
them to extract data relative to its physical, biological, It consists of analysing the multispectral data
and h u m a n characteristics. obtained from Earth observation satellites
The interpretation of remote sensed imagery must ( L A N D S A T up to now). Space imagery provides an
always be counter-checked by ground truth observations overall picture of vast expanses of land and, due to
and measurements, the density of which depends the cyclic nature of observations, a dynamic approach
on the theme studied. In all cases this type of study to certaintime-varyingphenomena (land utilization,
takes m u c h less time to complete than systematic desert advance, built-up areas...). The next generation
studies based exclusively on field data. of satellites, and particularly the French satellite
S P O T , is expected to lead to a considerable j u m p in
D Airborne remote sensing spaceborne remote sensing facilities.
It covers the well-known techniques of photo-
interpretation from aerial photographs and the more
recent use of other types of aerial imagery such as that
obtained by means of electronic sensors : multispectral,
thermographie, radar imagery...
Airborne remote sensing is used for studying terrestrial
lUmmtmtíom mhmw ¡ moutmtu Omimma mmrnrn from LAND&AT mmflttt*
objects and phenomena when accurate data are mt mm mttítmdm o / I M t * .
required : detailed inventory of vegetation and crops, C M * T .- miam-mMtmmm htfrmrmd ««Hal phoUtgrmmh of tfc« Aim*» mm
study of sites for engineering works, town planning... H M H P r w c « - Fr«*«*.
148
BDPA'S experience
Over the past 20 years B D P A experts in thefieldof
photo-interpretation and remote sensing have worked
for over fifty countries either within thefirm'so w n
project studies (development of natural resources,
land reclamation, environment..) or directly on request
from other organizations (government entities,
international organizations, consultancy firms...).
B D P A has now acquired valuable experience in this
professional field through the increasing range of
problems to be studied and the rapid advance of
technical facilities available, while constantly
improving the firm's own particular methodology :
• analysis of special aerial photographs (small scales
and short focal lengths),
• right from 1973, use of L A N D S A T satellite imagery
for mapping the resources of vast expanses of land
in Africa and Asia,
• development of automatic mapping,
• analysis of French satellite S P O T - simulated data».
Available means
G A team of experienced specialists,
D A computerized data processing and graphic
output suite,
D A mapping and printing office,
D Complementary technical liaison particularly with
the other G . D . T . A . * m e m b e r organizations.
... to advanced
space techniques
S P O T satellite, which is due to be launched
soon by France, will supply high-resolution
imagery (10 m instead of the present 80 m ) .
The high frequency of observations will make
it easier to follow phenomena which vary relatively
rapidly with time (crop growth, flood events».).
B D P A is already preparing to use this new
facility by analysing simulated S P O T data such
as this image of the Corsican coastal belt
Bureou isi
pour le Développement
de la Production Agricole
202,ruedelBCroix-Niverr - 7573B PARIS CEDEX 15
Tél. 554.97.57 - BUDEPRA PARIS - TELEX 250.620
AIX-EN-PROVENCE
CUTI KMITOOUU
tanna uraus
T h e French Agricultural Ddevelopment Act passed in July 1980 provides for the plotting of an Agricultural
Development Map per Département, the main purpose of which is to protect the land n o w devoted to agricultural
activities against conversion to other possible land use : town planning, major development works, quarries and
gravel pits.
This m a p is part of the stock of material available to the authorities and agricultural professionals in view of
^maintaining and developing production while organizing its coexistence with non-agricultural activities» as
specified in the Act.
Several years ago, B D P A started working through the various stages of analysis prior to such a task. T h e first
synoptic work started then. Right from 19797 certain Directors of Agriculture at the Département level and the
Land Management Division of the Ministry of Agriculture entrusted B D P A with a methodological study relative
to the design of these maps. This study covered four regular IGN sheets to the scale of 1 : 5 0 0 0 0 :
LA BEAUCE DE PATAY
(Loiret)
Ëfhilli if1 édition
fctanrli 1: 60 000
A geo-morpho-
pedológica! approach
RE DE PRO-
MOYENNE. AGRO-
DE TRANSITION
BEAUCE VAL OE
Documents used :
PERTUIS
(Vaucluse)
A classificational
approach
i ' i''
Documents used :
— rural management scheme for the Bouches-du-Rhône Département mapped by SCP
— m a p of toils and suitability of land to development for the Vaucluse Département • Vaucluse D D A - 1:50 000 - SCP
— land use maps of the Vaucluse Département 1:50 000 - SCP 1972
— aerial photographie coverage - IGN 1974 - 1:110 000
— IGN backgrounds to the 1:25 000 and 1:50 000
— book of statistics per Département by R G A • 1970
— maps of hydraulic networks by S R A E / D D A - 1976
— inventory of South-Lubéron prior to the Regional Development Plan - 1974
— maps of farm patterns for the Vaucluse Département to the 1:100 000.
AN AREA OF HEDGED GRASSLAND
SA-
QUINTIN
(Côte-du-Nord)
Excellent land :
— Class 3 : land suitable for all crops ; medium yields — a morpho-pedological version similar to that of
or limited choice of crops. A few development Patay (North-East half).
works are advisable.
— a standard version similar to that of Aix-Pertuts
— Class 4 : land suitable for a limited number of (South-West half).
crops ; low yields (except certain special crops) ;
land development works are usually required (irri- A detailed double legend appended which gives a
gation, drainage). correspondance between the two approaches.
Poor land :
Documents used :
— Class 5 : land with very inhibiting cropping factors
and very limited development potential except for - geological m a p to the 1:50 000
special crops. - IGN photographic coverage to the 1:20 000
- IGN background 1 ;25 000 and 1 5 0 000
— Class 6 : very slight agricultural potential, difficult - book of statistics per Département by R G A
to improve, possible conversion (rangeland, forest - photo-interpretation, ground truth work and maps
production). by B D P A .
155
fiche OS 1 sheet OS 1
%Ú
Cette première analyse des images .This first analysis of the simulated
simulées a été effectuée uniquement images of Porto- Vecchio was performed solely
par photo-interprétation sur des images by photo-interpretation using images that
volontairement peu améliorées (compositions were deliberately only slightly enhanced (color
colorées obtenues avec seuillage composites enhanced by histogram thresholding).
sur histogrammes). Il s'agit en effet
pour cette première approche de juger l'apport The aim, of course, was to evaluate
de l'imagerie brute de SPOT. L'interprétation the qualities of raw SPOT imagery. However,
des images a été vérifiée par des contrôles completeground truth data was obtained.
sur le terrain.
Natural terrain
Espaces naturels
Detailed observation of the plant
L'observation détaillée formations present permits the ready
des formations végétales permet de bien distinction between cork-oak forests (1) and
distinguer la forêt de chêne-liège (1 ) du maquis (2) maquis (2), or Mediterranean underbrush,
en appréciant leurs densités respectives. thanks to their different densities. Rock outcrops
Les zones d'affleurement rocheux (3) sont (3) are also readily identified, as are
également bien visibles ainsi que les zones recently burnt-out areas (4). Note furthermore
récemment incendiées (4). Notons d'ailleurs the plume of smoke (12) from a scrub fire that
le panache de fumée (1 2) d'un incendie de was burning when the image was recorded.
maquis en cours au moment de la prise de vue. Coastal lagoons (5), salt works (6) and flooded
Les étangs littoraux (5), les salines (6) et gravel pits (7) are quite apparent and the limits
les gravières inondées (7) apparaissent bien et of other expanses of water are clearly visible.
les limites des plans d'eau sont nettes. A pondpartly covered by aquatic vegetation (8)
Un étang recouvert partiellement de végétation is easily located. The entire foreshore-to-shallows
aquatique (8) est facilement identifié. area can be studied in detail :
La frange littorale peut être étudiée land-sea limits, sandy beaches (9),
avec finesse : limite terre-mer, plage sableuse (9), rocky jagged portions of coast (10),
côte rocheuse découpée (10), fonds marins and shallow water over a sandy bottom (1 1 ).
sableux. en eaux peu profondes (11).
L'image panchromatique
Buildings and roads, and particularly
de résolution 10 m. permet
detached houses whether grouped together (16)
une bonne détection du domaine bâti
or widely separated (17) can be readily
et de la voirie, noiamment
detected in the 10 m resolution panchromatic
de l'habitat pavillonnaire groupé (16)
image. Repetitive SPOT data should prove quite
ou dispersé (1 7). Les données répétitives de
t
(' 8 i
2 ,
S»?
SIMULATION D'IMAGES SPOT
o; SPOT IMAGERY SIMULATION
Echelle 1 : 6 2 . 5 0 0 1 km
Fig. 1 Scafe : 62,500 Fig. 2
COMMENTAIRES COMMENTS
Cela signifie que du point de vue From the operational viewpoint for
opérationnel il sera souhaitable de disposer such applications, this means that it is desirable
simultanément des deux types d'images to have, at one and the same time, data
pour la cartographie thématique des espaces obtained in the two modes.
à structure fine.
:1 SIMULATION D'IMAGES SPOT
SPOT IMAGERY SIMULATION
Echelle 1 : 6 2 . 5 0 0
Fig. 1 Scale : 62,500 Fig. 2
1 km
Echelle 1 : 6 2 . 5 0 0
Sca/e 1 : 62,500 Fig. 3
de tester les traitements numériques - test existing digital processing and develop
existants et de développer des traitements new processing techniques that will facilitate
spécifiques en vue de faciliter image interpretation and in certain cases, for
l'exploitation des images et de permettre, will allow automatic mapping.
dans certains cas, la cartographie automatique.
fiche FO 1 sheet FO 1
SYLVICULTURE FORESTRY
ETUDE DES SIMULATIONS SPOT SUR USE OF SIMULA TED SPO T IMA GER Y
UN PROBLEME DE MORTALITE DES CHENES FOR THE STUDY OF OAK MORTALITY
DANS LA FORET DE TRONCÁIS (FRANCE) IN TRONCÁIS FOREST (FRANCE)
INTRODUCTION INTRODUCTION
La forêt de Troncáis est située près Troncáis forest is located in the center
du centre de la France à l'Ouest de la ville of France, west of the town of Moulins. It covers
de MOULINS. Elle occupe une surface an area of 10,520 hectares. This forest, with
de 10 520 hectares. Cette forêt otj dominent a predominance of deciduous hardwood species,
les feuillus est composée essentiellement consists essentially of oaks (common and
de chênes (Chêne rouvre et pédoncule) et à pedunculate oak) interspersed with smaller
un degré moindre de charmes, de hêtres, numbers of hornbeam, beech, birch and Norway
de bouleaux, et de pins sylvestres. Elle produit pine. The oak timber produced by this forest
des gros bois de chêne réputés pour leur qualité is highly regarded both for its quality and its very
et de très haute valeur marchande. Cette qualité high commercial value. The quality is due largely to
est liée notamment à l'âge avancé qu'atteignent the advanced age (250 years) that the trees are
les arbres avant exploitation (250 ans). Cette forêt allowed to reach before felling. For the last
fait l'objet depuis deux siècles et demi two-and-a-half centuries this forest has been under
d'une gestion rigoureuse par l'Etat (Office National strict government control (Office National
'^z^-.^or.cts). des Forêts).
Depuis 1976, une mortalité affecte Since 1 976 the oaks over an area of
les chênes sur plusieurs dizaines d'hectares. several tens of hectares of Troncáis forest have
been dying off at an alarming rate.
Une étude réalisée en 1979 avec l'aide
étroite entre la mortalité et certaines conditions Aerial stereopairs in particular soon revealed a
de relief déterminant une mauvaise alimentation close correlation between oak mortality and certain
en eau des arbres. relief features. On this basis, one cause of
the problem was determined to be insufficient
Il était intéressant de comparer water supply.
sur ce thème les résultats obtenus à partir
des images de simulation SPOT et ceux obtenus It seemed worthwhile to compare
avec la photographie aérienne ; ces derniers étaient the results obtained for this theme by aerial
excellents et ont démontré l'intérêt photography with those that could be obtained
de la surveillance aérienne comme aide à la gestion from simulated SPOT imagery.
des forêts. The aerial photographs concerned were, it should
be noted, of excellent quality and clearly
demonstrated the usefulness of aerial surveillance
1 62
1 / Contrôle terrain : Un contrôle terrain très détaillé 1/ Ground control : A very detailed ground control
a été réalisé sur près de 3 000 ha grâce study, based largely on documents supplied by the
notamment aux documents d'aménagement O.N.F. was carried out over an area of almost
de rO.N.F. ; la vérité terrain a été complétée 3000 ha. The ground truth data thus obtained was
par l'interprétation de deux couvertures aériennes complemented by a photo-interpretation study of
photographiques à grande échelle : two large-scale aerial photographic coverages :
- une prise de vue IRC au 1:14 500 réalisée - one IRC co verage at 1:1 4, 500 produced at
simultanément avec le vol de simulation SPOT the same time as the simulated SPOT images, i.e.
le 27 septembre 1980; on September 27, 1 980;
- une prise de vue en couleur au 1 :7 000 - one color coverage at 1:7000 recorded
en août 1980.
in August 1980.
Les données numériques ont été The digital simulated SPOT data were
visualisées et pré-traitées sur le système interactif displayed and pre-processed on the TRIM
TRIM au CNES à TOULOUSE, puis interprétées interactive system at the CNES Toulouse Space
visuellement. Les pré-traitements ont porté Center then interpreted visually.
essentiellement sur les valeurs radiométriques. The pre-processing concentrated on radiometric
Une série de seuillages a été effectuée à partir corrections. Histogram thresholding was
des histogrammes sur chacun des trois canaux performed on each of the three channels
et des images sensiblement améliorées ont été to produce significantly enhanced images.
obtenues.
Les images ont été interprétées soit The enhanced images were either
interpreted directly on the screen or after printing
directement à l'écran soit après restitution sur film
photographique. on photographic film.
Les résultats ont ensuite été comparés The results were then compared with
aux données de terrain. the ground truth data.
lorsque le toit de la végétation se referme. The resolution of the 20-m ¡mages (Fig. 2)
La résolution des images 20 mètres (Fig. 2 et 3) appears satisfactory for the reconnai'ssance
reste satisfaisante pour la reconnaissance of major compartments (defined by roads and
du parcellaire principal (routes et pistes) ; logging tracks). However, it is ¡nadequate for
par contre ce type de résolution ne permet the ¡dent¡f¡cat¡on of even recent serv¡ce tracks.
- Les traitements d'images effectués permettent - Image processing can be used to produce a map
soit d'obtenir la carte du chêne par rapport bn'ngi'ng out the differences between oaks and
aux autres espèces ou types d'occupation du sol other species, to discn'minate between oak
(Fig. 2), soit de faire apparaître dans stands and other land uses (Fig. 1) or,
le peuplement de chênes les hétérogénéités alternatively, to bring out the heterogeneities in
correspondant aux différentes classes d'âges, the oak population corresponding to the different
aux modes de gestion et à certaines anomalies age classes, to the modes of oak stand
d'éclairement dues à la topographie. management, and to certain irradiance
anomalies due to the topography.
Les zones de mortalité importante
sont révélées par des couleurs jaunes orangées High-mortality zones show up as
sur la fig. 3. D'autres traitements non présentés yellow-orange in figure 2. Other types of image
montrent divers degrés de dépérissement. processing not illustrated here were used
to highlight the different stages of the dying off
process.
CONCLUSIONS CONCLUSIONS
Les images simulées montrent sans The simulated images show beyond all
ambiguïté que la détection de la mortalité doubt that SPOT-type imagery can be used to
des chênes (et vraisemblablement d'un certain detect oak mortality (and probably mortality among
nombre d'autres espèces d'arbres) est possible certain other species as well).
avec des images du type SPOT.
The detailed observations show that
the threshold of detectability is a cluster of about
Les observations détaillées montrent que ten dead or dying trees. Isolated individuals that
le seuil de détectabilité de la mortalité se situe à are dead or dying would not seem to be detectable
partir d'une dizaine d'arbres atteints (lorsqu'ils sont with the simple processing that has been
groupés en bouquet). Les individus isolés performed to date on these images. The mortality
ne semblent pas être détectés avec les traitements being highest among pedunculate oaks between
simples effectués jusqu'à présent sur ces images. 100 and 150 years old, the threshold of detection
La mortalité affectant essentiellement le chêne thus corresponds to the area occupied by ten or so
pédoncule entre 100 et 1 50 ans d'âge, le seuil adjacent trees the dead or dying crowns of which,
de détection correspond donc à la surface occupée in view of their age, would generally be 5-8 m in
par une dizaine d'arbres jointifs dont la couronne diameter.
-I- une meilleure signification des valeurs + a better appreciation of the spectral
radiométriques par « élimination des effets responses of the trees through
de bordure » entre parcelles de contenu the elimination of " edge effects " between
différent (espèces, âge, coupes, cultures, compartments that are different in one
etc.). respect or another (species present, age,
thinning, felling or cultivation performed,
etc.):
-i- La détection rapide du phénomène dès the rapid detection of the phenomenon from
qu'une dizaine d'individus est affectée. the stage when ten or so individual trees are
164
affected;
-I- une localisation très satisfaisante
des individus ou groupes d'individus atteints + the highly satisfactory location of dead or
à l'intérieur des parcelles ; cette performance dying trees, whether dispersed or in clusters,
entraîne elle-même deux conséquences : within forest compartments.
. une bonne aptitude à l'étude des causes Two key consequences of this excellent
de mortalité lorsque celles-ci comme c'est " performance " of SPOT imagery are :
le cas dans l'exemple présenté sont liées
à des conditions très locales (topographie).. . the suitability of this type of data for
the study of the causes of tree mortality,
. une possibilité pour le forestier chargé especially where, as is the case in
de la gestion d'utiliser quasi directement the present example, these are related to
l'image de satellite pour les interventions highly localized conditions (topography);
curatives, l'exploitation immédiate, and
le traitement des causes...
- le suivi sanitaire régulier et suffisamment - the detection of dead and dying trees and the
fréquent des forêts (une à deux observations evaluation of the mortality using relatively simple
par an). and economical processing;
Ces performances semblent indiquer que - the rapid detection of disease or death among
l'imagerie SPOT devrait constituer dans un proche tree populations and;
avenir un outil efficace de suivi sanitaire
Echelle 1 : 5 0 . 0 0 0
Sca/e 1:50,000
-ALGERIA
. Land use maps, maps for the development and rehabilitation of the Kabylian olive groves :
750 000 ha, mapping to the scale of 1 :50 000 (CCCE financing).
.joint study with'SATEC of sn integrated development project for Saïda daïra ; project area :
500 000 ha, crop suitability map to the 1 :100 000.
. Project for the creation of a bank of agricultural, rangeland and forestry data for the whole of
Northern Algeria (300 000 sq.km.) based on the use of remote sensing : satellite imagery and
aerial photographs (FAO, French and Algerian financing).
. Plotting of the photo-map of Northern Algeria according to satellite imager)' (joint project
with the Ministry of A.griculture and Land Reforni/DEP).
BENIN
. Study of a hydro-agricultural development project for rice cropping on both banks of the
Oucnic river (pedology, hydrology, vegetation, service roads, etc..) : mapping to the 1:10 000
of the flood zones and zones to be drained - design drawings of the development works to the
1 :5 000 (FAO financing).
CAMEROON
. Regional study
stu of the morphological features and constraints on cocoa cropping (1 6 000 sq.km.
to the scale of 1:200
.lie oil :2C 000)
B.D.P.A. 4nim6jWc Lf B-.-rn 27. n.r Louii Vicai 7b73S PARIS CE DEX 16 TEL 63E 3^75- BUDETRû. PARIS TELEX Ï50 620
168
CHAD ^
. Study of the tid.ll range of Lake Chad on its South Bank by means of satellite imagery.
ETHIOPIA
. Drav.ing up of the Awash Valley soil map : 12 000 ha covered to the scale of 1 :20 000 (IBRD).
HAITI
. Detcimination of the major physiographic entities particularly with respect to their hydro-
logical features in Cape Haïti plain and bluffs (150 000 ha to the 1:40 000 based on the 1978
colour infrared campaign).
IVORY COAST . .
. Joint studv with ORSTOM and CTFT of the forestry resources of the whole country :
52 000 000 ha plotted to the scale of 1 :50 000 (FAO).
. Inventory of low ground suitable for rice cropping in Northwestern Ivory Coast, covering
3 600 000 ha : mapping to the 1 :50 000 (FAC financing).
LIBYA
. Mapping of rangeland resources around Syrte covering 300 000 ha to the scale of 1 :50 000
(join: venture with SEDES and 1E^/IVT).
. Appraisal of rangeland resources around Mizda by means of colour infrared photographs and
Landsat satellite imagery : 400 000 ha.
-MALI . . _
. Map of the floristic zones of the inland delta of the Niger River (locust control) : 47 sheets to
the 1 :50 000 covering 3 500 000 ha (FAO financing). ' ;
. Satellite survey of the flood behaviour of the Niger inland delta jointly with ORSTOM and the
Mali Department of Hydraulics (FAC).
- SENEGAL
. Soil inr.ps and crop suitability maps of the Senegal River Valley (jointly with IR.AT) : plotting
of 70 map sheets in 4 and 5 colours to the 1:50 000 (FAO).
. Cropkmd invcntorv for the East Sc::cgal development schcriic by incans of remote s'jnsing
(sntcllitc ini;igcry and aerial photogrp.phy) : mapping to tlic 1 :500 000 and 1 :1 00 000 (IBRD).
169
REMOTE SENSING AND l'HOTO-lNTERPRlITATlON - 2
. Thematic mapping to the 1:1 000000 of the whole of the Lower Mekong Basin (600 000 sq.lim).
Interpretation of Landsat I and Landsat II imagery : land use, pedo-geomorphology, rainfcd
and irrigated crop suitability (for the Mekong; Committee - United Nations) (French financing).
TOGO.
.Land use and development maps of the Savanna region (jointly with lEMVT) : 800 000 ha
mapped to the scale of 1:50 000 (FAC financing).
- UPPER VOLTA
. Management of the Remote Sensing Training Section of the African Regional Remote Sensing
Centre in Ouagadougou.
-ZAIRE
. Evolution of the meanders of the N'DjiJi River : flood zones mapped to the scale of 1 :10 000
(FAC financing). ...
hUSCELLANEOUS COUNTRIES
. Remote sensing training courses in France. Algeria and Upper Volta within OFET (French
Organization for Remote Sensing Training, founded by Institut Géographique National, Institut
Français des Pétroles and BDPA in 1973), and later within GDTA.
- FRANCE
. Master schemes for town planning and development of Castres - Mazamet (Albi) : land use map
to the scale of 1 :25 000 (DDA financing).
.Testing of a three -dimensional numerical mapping device (INDIA system, jointly with SGPT)
on Pont-de-Buis, Finistère (Application of INDIA system to a surface-area of 4 500 ha by
automatic numerical mapping including the elaboration of a data bank).
. Appraisal of the development potential of the Vaux-du-Loir region : 150 000 ha land use map
to the 1:50 000 and landscape study maps to the 1:100 000 (Sarthe DDA).
.Methodological study prior to land utilization plans : communal monographs (AREAR for
Central France).
. Land consumption map for Corsica and Haute-Provencc Alps covering 210 000 000 ha, land
utilization maps to the 1 :100 000 (Interministerial Mission).
. Review of the per annum forest potential of the major forest ecosystems in Corsica (1:100 000)
(Interministerial Mission).
170
. Report on the condition of the vegetation prior to the layout of petrochemical complex in
the East of France.: study of the site and its environment.
. Vegetation map prior to rangeland zoning studies in Corsica : 4 000 sq.km. covered to the scale
of 1 :25 000 (Interministerial Mission).
. Rangeland and forest reclamation for several communes of the Haute-Provencc Alps.
. Study of forest fire chronology in Corsica : mapping to the 1:100 000, scale model of the
different plant strata and chronological map of past forest fires (Interministerial Mission).
. Methodological study of how to use the aerial photographic coverage of Sologne to the scale of
1:100 000 (AREAR).
. Study of the possibility of using photo-interpretation techniques for the design of an overall
hydro-agricultural programme (drainage and irrigation) on the basis of an aerial photographic
coverage to the scale of 1 :100 000 (Sologne region) :
.. at the communal level : 5 000 ha covered to the scale of 1:10 000
Appraisal of the natural sensitivity of the Corsican coastal belt : 300 km of coastline studied
from photographs to the 1 :100 000 (DDE financing).
Plotting of the Loir Valley irrigation systems from a special oblique photographic coverage.
171
(BRGM)
173
La télédétection au B.R.G.M.
1 . Cadre général
* ?E˧ISii2D£_ËÎ_ÎEËYËy2_E2"'^ tiers
A.2. Recherches
Systèae Comtal
Tiblc i digitaliser disques Vision 1/20
o. rt
console de t B
W cr
visualisation
console
calcula¬ calculateur r
de
1»
«»
teur 4 mémoires Û*r
, Icoauoande
»
d* images
([[T^o^ qTms^
no¿/L eX biani
disques clavier
console
photolab classique
de
couleur en crooalin
de comniande
isa¬
tion
restituteur développeuse
d'images films. automatique
console
Optronics C<>300 Colenta 30 AT
graphique
isprimance
Lechtronics
êlecirosta-
cique
Benson
console de
commande de couieuA.
transfert des sous traitance
donnëes (en projet photolab
couleur)
179
(CNES)
181
CNES
Ces besoins ont été étudiés lors d'une opération "Analyse de la Valeur'l
autonome ,
à caractère industriel,
services, etc.. posent des problèmes assez mal résolus car non pris en compte
par l'informatique jusqu'alors. On pressent maintenant que des solutions nou¬
velles vont apparaître, en particulier avec la mise en place des réseaux lo¬
caux.
I'j'i
tème des données géocodêes que l'on a déjà défini par ailleurs et qui mainte¬
les contacts que le CNES a pu avoir avec des utilisateurs nationaux, mais auss
Les commentaires que nous avons déjà pu faire sur ce sujet montrent
clairement que l'élaboration des données dans un système géocodê pose un pro¬
blème double :
normalisées) .
sieurs références seront entreprises de façon manuelles ; mais sur les unités
C'est une justification, mais elle n'est pas la seule, qui incite à
Il est bon d'insister sur ce point parce qu'il a souvent été négligé
n'échappent pas à cette règle, sont de moins en moins destinés à être mis
occupations sont avant tout d'ordre thématique. Il faut leur offrir un outil
Cet outil doit par la suite pouvoir s'adapter aux objets d'études et de recher¬
che des thématiciens ce qui signifie que le système doit avoir des capacités
propres d'évolution.
en simplifiant les formes d'appel pour les travaux qu'il a l'habitude de mettre
PRESENTATigN_GENERALE_Dy_ÇENTRE_DE_REÇTIFIÇAT
- TOULOUSE -
I - INTRODUCTION
de données de télédétection.
géographiquement éloignés :
(CCT).
187
Les échanges entre la SRIS et le CRIS sont limités aux bandes HDDT :
comme son seul "client". Les originaux des films 70 mm sont également
tel film n'est pas demandé par l'utilisateur, la bande CCT est
de prétraitement appliqué :
détecteurs ,
Comme tous les constituants du système SPOT, le CRIS est sous contrôle
et auquel il fournit :
IV. IMPLICATIONS DES MOYENS MATERIELS DANS L'EXECUTION DES FONCTIONS DU CRIS
. Prévisions à Plans de
LPi-evisior»s ci |
moyen 1 ei -rne moyen terme prise de vue
LC.ornpIe f encliis . Derocindes de
I ravail
d exploïkil ion
_Procircimmalit
STATION DI:. .Paromèl r es
bore]
Ri: CEP TION ratliomel ric|v.ies
-Epliemendes
.Données
techniques
CENTRE DE RECTIFICATION
SPOT IMAGE
TRAITIMAGL 1
CONTREX
C^.R.I.S.
OF TOULOUSE
196
S. S, CM.
PLANNED PAYLOAD
PRCX5RAmAT10N
PREPROCESSING ORDERS
REPORTS
Cl Rl II Si
Commercial products
Spot Image
CRIS ENVIRONMENT
197
C.R.I.S.
Contrex
-y.-
r"
Í
S.S.C.M.
PRODUCTS
CHARACTERISTIC
INTERNAL PRODUCT
.COMERCIAL PRODUCTS
ARCHIVING OUTPUTS
computer FILE
e Quick - look
1 LINE EVERY 3
CORRECTIONSi
detectors
-- Lambert conformal
~ Transverse mercator
Polar stereographic
~ Equatorial mercator
~ Oblique mercator
~ Oblique stereographic
~ Polygon I CAL
XS Mode P Mode
Pixel size 20 M 10 M
Spectral bands 3
(CNEXO)
(COB)
203
CNEXO/COB
- logiciel GIPSY
Til
: 1 AlvineUa Pompejana.
OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 2 Bouée métèo-océanique dénvante.
, ET TECHNIQUE OUTRE-MER (O.R.S.T.O.M.)
L'antenne O . R . S . T . O . M . du C . O . B . est une structure CENTRE DE METEOROLOGIE MARITIME
d'accueil où les chercheurs de 1'O.R.S.T.O.M. viennent CENTRE NATIONAL DE TRI Depuis 1971. se trouve implanté au G O B. le Centre de
achever certains programmes ou réaliser la synthèse Météorologie Maritime ( C . M . M . ) Cette antenne de la
de travaux entrepris Outre-Mer. Toutefois deux D'OCEANOGRAPHIE BIOLOGIQUE (C.E.N.T.O.B.) , Météorologie Nationale est impliquée dans des tra-
équipes permanentes ont des activités continues . le Lé C . E Ü T . O , B , . a été créé en 1974, à la suite d'un pro- vaux de modélisation des ondes de gravité, de l'état
Bureau de Calcul assiste les chercheurs O R S . T . O . M . . tocdlé d'accord entre leC.N.E.X.0. et le M u s e u m Natio- de la mer, et des champs thermiques superficiels Elle
et exploite des travaux pour les centres d'Outre-Mer-, •, nal d'Histoire Naturelle. 11 est chargé de centraliser; étudie également les résultats de mesure des bouées
l'équipe d'Echo-Intégration, à partir de Brest, intervient trier et distribuer aux spécialistes le matériel biolo- dérivantes. Une équipe du C M . M . participe aux opé-
dans divers pays (Guinée, Mauritanie, Sénégal, Nou- gique provenant de campagnes a la mer réalisées par rations d e mouillage et surveillance des bouées M A -
velle-Calédonie, Seychelles. Venezuela). les laboratoires océanographiques français. • R1SONDES.
environnement littoral Trois équipes constituent le département :
gestion et aménagement
Gestion et aménagement : ceci recouvre les études sur la
CENTRE DE DOCUMENTATION,
DE RECHERCHES ET D'EXPERIMENTATION
SUR LÉS POLLUTIONS ACCIDENTELLES
DES EAUX (C.E.D.R.E.)
Le C.E.D.R.E., créé en 1979, est placé sous la tutelle du
: Ministère de l'Environnement. Il a pour mission de pro-
'•••'£X
1'!V: : ', Déversement du Rhône en Méditerranée.
térisliques et localisation. Pour l'essentiel, les travaux sont
et géochimie marines
Les programmes de recherche du département "Géologie, lières Marines. Les études des marges actives, associées à la
définition des zones les plus favorables pour une exploita-
tion éventuelle.
Une évaluation des réserves d e sables et graviers (granu-
láis) du plateau continental métropolitain a été effectuée.
Géophysique et Géochimie Marines" sont réalisés dans le destruction des fonds océaniques dans les grands fossés, Enfin des études sur la localisation des placers d e minéraux
cadre d'un groupemen! d'intérêt scientifique (G.I.S.) "Struc- débutent. Le programme de recherche principal concerne exploitables débutent dans certaines régions.
ture e! évolution géodynamique des océans", associant le les marges passives (marges "stables").
C . N . E . X . O . , l'Université de Bretagne Occidentale et le Les principaux thèmes abordés concernent : BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES
C . N . R . S . Ces programmes s'intéressent aux processus res- - la structure profonde : modélisation d e la formation et d e ET MINIERES (B.R.G.M.)
ponsables de l'évolution des océans au cours du temps. Ils l'évolution des marges en extension.
sont orientés vers deux thèmes principaux : la croûte océa- L'antenne du Département Géologie Marine du
- la stratigraphie : âge et nature géologique de la couverture
nique et les marges continentales. B . R . G . M . au C O . B . est chargée de gérer la banque de
sédimentaire ancienne, évolution structurale, subsidence;
données de géologie marine, la lithotèque nationale
Ces travaux de recherche et la mise au point d'une instru- - la constitution et le comportement d e la couverture sédi-
d'échantillons marins et la photothèque sous-marine.
mentation adaptée servent de base à des activités appliquées mentaire meuble récente ; mouvements gravitaires, zones
Son objectif est d e rassembler et d e conserver des
à des fins économiques: hydrocarbures du domaine profond, d'érosions et d'accumulation, deltas sous-marins, canyons
échantillons, des données et des photos du sol et du
nodules polymétalliques, sulfures des dorsales océaniques, sous-marins.
sous-sol marins, d e toute provenance géographique
ressources du plateau continental, études de la stabilité des ressources minérales afin de les tenir a la disposition des personnes et
environnements géologiques (enfouissement des déchets, organismes intéressés par leur étude.
Le thème principal d e recherche concerne les nodules poly-
pose d'oléoducs sous-marins...).
métalliques (manganèse, fer, cuivre, cobalt, nickel...) : carac-
Les travaux en mer sont réalisés à partir de navires et de
submersibles habités, équipés des instruments de mesure les
plus modernes. O n peut citer en particulier le sondeur multi-
faisceaux^Seabeam',1 les caméras de grands fonds, les pois-
sons instrumentés remorqués...
croûte océanique
Les études se concentrent sur la dorsale médio-océanique à
l'axe de laquelle la nouvelle croûte est mise en place de fa-
çon continue. Une attention particulière est portée aux phé-
nomènes d'hydrothermalisme et aux dépôts de sulfures asso-
ciés. Une partie des activités est consacrée à l'étude de la
croûte plus ancienne, notamment dans le cadre du pro-
g r a m m e international de forages profonds (I.P.O.D.)
développement industriel
Le Département'Technologie et Développement Industriel"
Energie des mers.énergie thermique, énergie d e la houle
et énergie micromarémotrice.
Lutte contre la pollution:études et améliorations de m o y e n s
d e ramassage d'hydrocarbures à la côte et en mer.
a une double vocation : Technologie des pèches : mise au point d e techniques d e
visualisation directe en recherche halieutique. Les actions
•Conduire des études technologiques dans le cadie d e pro- entreprises concernent la gestion des stocks, la visualisation
jets diversifiés en relation avec l'exploration et l'exploitation des engins en action d e pêche et le marquage acoustique.
des océans. C e s projets recouvrent les thèmes : »Gérer un ensemble d e moyens d'essais et d e qualification
Tenue des structures en m e r : dépouillement et interpré- spécifiques au bénéfice d e la collectivité nationale : univer-
tation de données recueillies sur les structures en mer. pro- sités, centres de recherches, entreprises.
tection contre la corrosion des structures et notamment des - Bassin d'essais en eau de mer.
armatures des structures e n béton, mécanique des sols : - Canal d'essais hydrodynamique.
étude des ancrages et optimisation d u battage des pieux. - Station d'essais en milieu marin.
- Laboratoire d e métrologie et d'étalonnage.
• Enceintes d e pression (1000 bars et 50 bars).
- Autres moyens d'essais d e simulation d e l'environnement
marin.
K3
o
Laboratoire d'étalonnage.
Essai du robot télémanipulateur T.I.M. dansle bassin d'essais. GROUPEMENT POUR LA GESTION
DES NAVIRES OCEANOLOGIQUES
Instrumentation : mise à la disposition des scientifiques des (GENAVIR)
•équipements d e mesure correspondant à leurs besoins et G E N A V 1 R est chargé d e la gestion et mise en œ u v r e
aide aux industriels pour créer et développer de nouveaux des navires et équipements lourds à la mer. Plusieurs
matériels basés sur des techniques nouvelles. services d e G . E. N . A . V. I. R. sont localisés au C . O . B., dont
les services techniques d'armement des navires, les
services d e maintenance et d e mise en œ u v r e des
Représentation graphique d'une structure offshore (système MARINAj, équipements embarqués et le service administratif et
financier,
bureau national DOCOCEAN
Grâce à sa base de données bibliographiques
D O C O C E A N , gérée par le logiciel MISTRAL, le
™
: COMMENT INTERROGER LE B.N.D.Ó.
\';f par lettre; ' " % |
U.'
* par téléphoné ou télex; •„ ! ' - '
,-* en'ligne à partir de terminaux,'pour la'France ;via'l'-i
, T R A N S P A C , pour l'Europe via E U R O N Ë t ; \vv</'-/"
;Le B . N . D . O . répond en utilisant nortséulèiriènttsés \
r
. propresfichiers,mais aussi les grandes bâsêâ de don J .'
nées mondiales avec lesquelles il â des accorda." v •
Reparution des {orages ¡PO D- (International Phase of Ocean Drilling). Bloc diagramme tracé à partir des données Sea Beam acquises
au niveau de la dorsale EstPacHique.
service département administratif
d'exploitation et financier
des Le Département Administratif et Financier (D.A.F.) est
chargé de l'ensemble de l'administration générale du C . O . B .
Les activités de ce département recouvrent trois secteurs
LE BATIMENT D'ACCUEIL
- U n restaurant d'entreprise en libre-service ouvert
ordinateurs
Les principales tâches du S.E.O. sont :
essentiels ;
personnel
- Recrutement.
au personnel et aux visiteurs du centre.
- Une maison d'hôtes d e 25 chambres.
- Des locaux d e réception et des salles de réunioa
G.I.?. S. Y.
G. BELBEOCH
BREST - FRANCE
xxxxxxxxxxxx
RESUME
Lecture/écriture image
Lecture/écriture graphique
- Lecture/écriture curseur
Chargement de tables de pseudo-couleurs,...
- transferts disque
- transferts bande magnétique
opérations arithmétiques
opérations statistiques
- opérations géométriques
- opérations logiques
- opérations sur points
- opérations sur voisinage de points
opérations graphiques
- visualisations diverses
opérations de Fourier
- opérations vidéo
215
Ces modules feront appel chaque fois qu'il le sera nécessaire à une
bibliothèque générale permettant le dialogue avec la console de
visualisation : visualisation des données (image monochrome, image
couleur, table de pseudo-couleur, fonction mémoire, graphique
monochrome, graphique polychrome), lecture ou écriture de données
(coordonnées curseur, ligne image ),..
. Satellite LANDSAT
. Satellite METEOSAT
Addition
Soustraction
Multiplication
Division
Translation
Homothétie
- Inverse vidéo
Fonction linéaire
- Egalisation d'histogrammes
2.10 Editions
4. CONCLUSION
5. REFERENCES
(1) Pratt, W.K. (1978), Digital Image Processing, J. Wiley & sons, 750
pages
f mis v. »«00fi.
fíoam loader (cassettes, disque, BM)
2400B
Processeur Fortran rapide (FFP) SOOOOB
Processeur virgule llotlante (FP)
UNITÉ CENTRALE
Inltrlêet
OS 1000
VERSATEC MMrfM* HP 2648 HP 2635
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0 1200 A
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MÉMOIRE CENTRALE
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LABORATOIRE DE TRAITEMENT D'IMAGES NUMÉRIQUES TEKTRONIK 4632
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CONFIGURATION HP 21 MX/F
225
»«««« W»» WU
C.I.P.S.Y.
Analysa en composantes
principales
TRANSFERTS
BANDE MACNETIQUE; Ana lys* par min ou
clasÉlf IcKtIon a. partir
d* masqu*a
S«uv*gsrd« dss donnsss
sur bsnds
OPERATIONS
Rsst.au r a t:1 on d*Si doiiiisss eEONETRIOUES
bande magnet. 1 qus-...
OPtRATIONS SUR
VOISINAGE DE POINTS
OPERATIONS
ARITHMETIQUES
Moyenne locale
Detection de lignes
et de pollita
Differences statistiques
226
OPERATIONS OPERATIONS
Fonction sinus
Fonction tangente
Cadre
Fonction cotangent»
Grille (Mercator,
Ponct.1on peigne ^
Lambert. ... . )
Egalisation
Inversion du fond
d'histogramme
Fonction Gaussienne
MODULE DE
Gauss 1 enne
Y - 255-ftX>
Tektronix t (graphtqaes)
Y - 255-R255^X> console Noir et Blanc ou
couleur
Operations sur
fonction mémoire- Imprimante : ( Imag».
graph ique, courbes )
Opération sur
pseudocou leu r 9
OPERATIONS
DE FOURIER
OPERATIONS
VIDEO Transformée direct»
a 2 d i mens i ons
Transformée invers»
Demarrage/arret
video a 2 dimensions
Functions fenêtre
Sauvegarde de la vidao
en memo ir»- ( 1 . Z trames )
Filtres
Suppress'ton du
se lnt.1 1 lement, du ha.lo,...
Egal Isation
BIBLIOGRAPHIE
DIGITAL IMAGE PROCESSING (W.K. PRATT), JOHN WILEY & SONS, 1978,
CENTRE DE TELEDETECTION ET
(CTAMN)
231
Introduction
Founded in 1783, Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris (EMP) settled in
1816 in Paris, 60, bd Saint-Michel. Originally dedicated to training engineers for
heavy industries (mining, steel-making, chemistry), it has extended its interests to
wider fields and has become one of the prominent "Grandes Ecoles" in France.
Degrees can be obtained at the undergraduate (diplôme d'Ingénieur Civil des Mines)
and graduate (diplôme de Docteur-Ingénieur) levels. Most of students become
members of the scientific and technical staff of industrial firms.
EMP also trains Civil Servants who belong in majority to the "Corps des Mines" but
also to other "Corps Techniques de l'Etat" : they are supposed to get important
positions in the Administration Offices or Agencies in charge with problems connec¬
ted to energy, natural resources, industry management and development.
EMP operates in the field of continuing education through various extension courses
and seminars for professionals.
Finally, EMP has a special interest in training foreign students as participants to its
various activities or eventually to specific courses.
Research
Research was developed only lately at EMP like in many other Grandes Ecoles. There
was a general need in France for building a strong research activity in connection with
teaching engineers in the technological field in connection with industry : EMP decided
to meet the challenge.
Rrst, space was limited in Paris; local extension was impossible and it was found ina¬
dequate to move outside Paris. It was thus decided to build research laboratories outside
Paris, namely in Fontainebleau, Evry (Corbeil) and Valbonne (Sophia-Antipolis near
Nice).
Secondly, the structure of EMP was not flexible enough to handle research contracts
with various industrial firms or government agencies. A foundation-like organization
cailed ARMINES was thus founded in that purpose in 1 967.
Thirdly, it was assessed that expansion could not operate indefinitely and that EMP
could get in trouble if mobility was not stimulated for research students as well as for
senior scientists : although this could be achieved only with difficulty, especially in
France, some satisfactory results have been obtained.
in connection with its traditional fields of interest, EMP developed research in earth
science and mining engineering : but besides classical approach like geology, EMP
has stimulated unconventionnal disciplines e.g. geostatistics applied to prospection,
hydrology, tele-detection, geological data processing methods, geological approach
for civil engineers.
Energy and raw materials problems, especially difficult for France, has led EMP to
promote research in chemical engineering for physico-chemistry and phase equilibria
in extractive processes and for design of energy saving systems.
EMP also developed a relatively small metallurgy group into a strong materials science
department, dealing not only with metals, but also with ceramics, composite materials,
polymers, with a metallurgical as well as mechanical approach; special interest is
focused on forming processes.
Due to the mathematics oriented preparation of its students and most of its faculty
members, EMP developed activities in applied mathematics, image analysis, control
and systems theory and computing science.
Finally, because of the economical importance of mining and industry, EMP has
always been involved in studies on economy, sociology and management science :
this approach of social sciences by engineers is rather original.
^
233
Academic Affairs
UNDERGRADUATE STUDIES
Admission
The general procedure for entering EMP at the undergraduate level consists of passing
an examination two (or three) years after the "baccalauréat" (the end of high school in
the french system). During these two years, the candidates undergo heavy training
mainly in mathematics, physics and chemistry : 64 students, out of 4.000 candidates,
were selected in 1 980.
It is also possible to apply to EMP by presenting other types of preliminary training like
a university or another engineering school diploma or a professional activity : about
twenty students enter EMP, directly in 2nd year.
General Scheme
The aim of the system is quite different from that observed in other countries, and thus
difficult to explain to foreign visitors. It is not to provide industry with young highly compe¬
tent, specialists in various techniques connected with mining activities (as would
suggest the name of EMP) : it is to give to students with a solid background in basic fun¬
damental sciences, a general scope of what technology, innovation, and industry are,
in order to be able to cope with a very rapidly changing world. ,
The courses extend over a period of three years. They include lectures, practicáis, and
work in industry. The curriculum is divided into three parts (roughly equivalent in time
and spread over three years) :
basic courses in pure and applied science (including economics and sociology);
credits which the student can choose among a list of more advanced courses;
in the last part starting in 2nd year, the student is involved in a more specific program,
generally in connection with a research group : this program ends up with a small
research project dealing with an industrial problem.
The various disciplines among which each student can choose for his research project
appear in table 1 . (together with the number of students involved.)
GRADUATE STUDIES
EMP is officially allowed to deliver national graduate degrees like "Diplome d'études
approfondies (DEA)" (equivalent to M.Sc.) and "Diplome de docteur-ingénieur (DI)"
(equivalent to Ph.D), alone or in formal connection with other institutions like Universities
or other Grandes Ecoles d'Ingénieurs. Quite often, graduate students can work in
EMP's research labs, but get a degree from another institution : this is the case when
they want to get a "Doctorat d'Etat", which can be granted only by Universities.
Applying candidates must generally exhibit engineering degrees. Financial support is
provided by EMP, but also by various agencies or firms. The fields covered by research
activities are extensively described further on. The "DEA" degree is delivered after one
year, the "DI", after three years. The total number of graduate students at EMP was in
1 978, 1 82 among which 33 students from foreign countries.
234
Academic year
1980-1981
Earth Science 10 9
Mining engineering 8 14
Thermodynamics 3 2
Chemical engineering 8 10
Mechanical engineering 10 9
Nuclear engineering 2 2
Materials Science 14 11
Biotechnology 3
Applied Statistics 5 3
Automatics 8 5
Computer Science 7 2
Mining economics 4 4
Scientific management 7 10
Sociology 1
TOTAL 90 81
EMP has been appointed as the teaching institution for the "Ingénieurs du Corps National
des Mines". These civil servants are closely associated to the industrial development
of the country, since they elaborate the Government's industrial policy from the econo¬
mical as well as technical aspects (in particular safety regulations).
They are chosen by the Ministry of Industry among students who graduated from Ecole
Polytechnique, Ecoles Normales Supérieures and EMP (15 students per year). They
are then trained at EMP for three years. Roughly two years are devoted to work in indus¬
trial firms (1 2 months) and in research labs (1 0 months) : during the third year, they are
mainly concerned with administrative and economical problems in industry. This curri¬
culum is also opened to other "Corps techniques".
CONTINUING EDUCATION
Centre de Télédétection
12 people belong to this group, headed by J.-M. MONGET and located in Sophia-
Antipolis.
Most of them are specialized in data processing and work in connection with other
groups inside as well as outside Ecole des Mines de Paris. They attempt to use
information from satellites for geological purposes, but also for more general know¬
ledge of natural surface phenomena : repartition of natural resources, thermal and
/IS chemical pollution, cartography.
EMI»
236
Chemical Engineering
Two groups are involved in Chemical Engineering studies and one in fundamental
thermodynamics.
Research activities are related to three scientific fields : applied chemical thermo¬
dynamics, mass transfer and kinetics for design of multiphase reactors and applied
mathematics for process design. In 1980, research was initiated in the field of fluid
mechanics.
Centre d'Energétique
28 people belong to this group, headed by P. REBOUX. They analyse the possible
improvements for the use of low-temperature energy systems.
They include applied mathematicians who develop models and data analysis,
mechanical and chemical engineers who design new systems.
F. FER and D. FARGUE are involved in fundamental thinking about the difficult
problem of taking into account irreversible processes in the analysis of the thermo-
dynamical behaviour of physical systems.
/iS
238
Materials Sciences
Two important laboratories are working in this ffeld and belong to the structure of
Ecole des Mines de Paris : these are the Centre des Matériaux and Centre de Mise
en Forme. Another group, located at Ecole Polytechnique, le Centre de Mécanique
des Solides, is strongly connected to Ecole des Mines de Paris and in common to
both institutions.
93 people work with this group headed by G. POMEY. They are concerned with
fundamental .and applied research on the behaviour of metals, ceramics and
composits in service.
The interest is focussed on the study of the interaction of these materials with their
environment. The link with industry is very close, since the laboratory lies inside
the SNECMA plant in EVRY : but the group is not specialized in the aeronautical field
and works in connection with all types of mechanical as well as steel and non ferrous
metals industries.
Ductile and brittle fracture mechanisms are examined from a macroscopic (crack
propagation, fracture mechanics) as well as microscopic point of view (embrittle-
ment due to grain-boundary segregation, stress corrosion cracking);
Ceramics are studied under three aspects : preparation, forming and lifetime
for ceramic engine components (silicon nitrides). Forming includes powder, reac¬
tion bond, preparation and machining (Rehbinder effects);
The same approach is used for fiber reinforced composite materials, mainly
carbon and glass ffbers reinforced resins, Kevlar fiber cables, boron ffber alumi¬
nium tubes.
They have a special interest in the materials forming processes and look at them
from three different points of view.
Mechanics and plasticity describe the behaviour of the tools and the samples in
rolling, forging, extruding, etc. experiments. But this is not sufficient and surface
interactions between the tools and the samples must also be analysed, like friction,
wear, lubrication. Finally, forming induces very important structural transformations
which are essential for the properties of the samples.
EMP
239
Applied Mathematics
In connection with mining activities, difficult mathematical problems m a y arise in
geostatistics and data processing : this w a s the origin of the development oí three
research groups in applied mathematics w h o have extended their fields of investi-
gation to other problems.
Centre d'Automatique-Informatique
28 people belong to this group headed by G . C O H E N . It has been found interesting
to link togethe, the research groups involved respectively in computing science
and automatic control, because the tools, the way of thinking and the basic problems
of both field b e c o m e more and more similar. Their main interest in computing science
lies in data processing (file structures, storage problems, accessibility) in connection
with the very fast change in hardware technology (mini-computers). Control theory
is developed in two directions : differential g a m e s and large scale systems control. It
has been applied to very practical problems like optimal control of water distribution
networks, simulation of the thermal behaviour of a solar house, etc.
Social Science
15 people belong to this group, headed by J.-C. MOISDON. Its interest is focussed
on understanding the basic processes of management techniques of industrial firms
and organizations. Speciffcally, it has been proved through very concrete "ciinical'-'
studies that the use of quantified informations as control factors can induce quite
unexpected effects, generally interpreted in terms of psychological problems, lack
of communication, etc. The success encountered by the various publications of
the group suggest that this approach is being favourably received by an increasing
audience in industry and administration as well as in academic institutions.
4^
EMP
242
1. STAFF
693 persons (34 part-time collaborators) among which 443 scientists (including
graduate students) and 250 clerks and technicians.
They are located at Paris (335), Fontainebleau (153), Evry (Corbeil, 105), Val¬
bonne (Sophia-Antipolis, 86), other places (14).
2. BUDGET
"Funding from other sources" means mainly research contracts with Government
agencies (50 %) and private firms (50 %).
Quartier des Clausonnes, Sophia Antipolis, 06560 Valbonne tél. (93) 33.05.58
. Centres de - Télédétection et d'Analyse
des milieux naturels (J.-M. MONGET)
- Mise en forme des matériaux
- Mathématiques appliquées
(J.-L. CHENOT)
(Y. ROUCHALEAU)
4^
EMP
DIM, L \ H M tiEM-RE- SL R \ IZIK-StP TIROS- N-ORBITE du 16/9/79 à 14 h 33 TL.
CENTRE
DE TÉLÉDÉTECTION
ET ANALYSE DES MILIEUX NATURELS
SOPHIA ANTIPOLIS
06560 V A L B O N N E
TÉL. (93) 33.05.58
Ces activités font un appel important aux méthodes de la statistique et de la Théorie des Probabilités, tout en exigeant au
niveau de la pratique l'emploi de techniques informatiques appropriées. Le Centre de Télédétection et d'Analyse des Milieux
Naturels ( C T A M N ) a conçu un ensemble autonome de traitement informatique et réalisé le logiciel nécessaire à son emploi.
Basé sur une architecture de miniordinateurs, le système de traitement du C T A M N comprend un certain nombre de périphéri-
ques spécialisés :
— une imprimante-traceur V E R S A T E C qui, grâce à un logiciel de visualisation développé par le C T A M N , permet l'affichage
des images en niveaux de gris ou la cartographie noir et blanc à toutes échelles.
— un traceur polychrome B E N S O N pour ta cartographie en couleur, associé à un logiciel interactif de choix du graphisme et
du système de projection adopté.
— une table coordinatographe T E K T R O N I X et son écran graphique ont fait l'objet de la création d'un logiciel spécifique per-
mettant l'intercomparaison des documents de télédétection et la saisie des données de vérité-terrain.
Le C T A M N est équipé d'un ensemble interactif de visualisation d'image T R I M - C I T - A L C A T E L . Cet appareil particulièrement
versatile est un maillon essentiel du système. Par ses capacités de visualisation et de manipulation des images, il assure l'effica-
cité de la chaîne de traitement. La sortie des images de haute résolution sur support photographique se fait sur VIZIR - S E P . C e
graveur photographique à laser de technologie avancée permet une résolution élémentaire de 40 microns à 13,5 microns. La
génération d'une image compíete de 40 * 40 c m comportant 64 niveaux de gris s'effectue en moins de 20 minutes.
L'équipement du C T A M N sera complété en 1980-81 par :
— un calculateur périphérique rapide du type array-processor FPS • A P 120 B .
— une station de réception de Satellite C I T - A L C A T E L permettant de recevoir les données de faible résolution transmises par
les satellites M E T E O S A T et T I R O S - N .
Ensemble de traitement du C T A M N
Avec le concours du Centre National d'Etudes Spatiales (ONES) et celui du Centre National de la Recherche Scientifique
(CNRS), le CTAMN participe à divers programmes scientifiques dont les principaux sont :
- le projet FRALIT en collaboration avec le Laboratoire de géographie de l'Ecole Normale Supérieure (Pr. F. Verger).
- le projet LANCHAD de cartographie régionale du TCHAD, en collaboration avec l'Université de Paris 1.
- l'ATP - Télédétection du CNRS sur des recherches d'océanographie, de géologie et d'aménagement du territoire.
Les conventions
D'autre part, le CTAMN passe avec ses partenaires des conventions de recherche sur les applications de la télédétection et le
développement de méthodes appropriées à son utilisation ;
Commission des Communautés Européennes (avec la collaboration du Centre d'Etudes pour la Gestion des Ressources
Naturelles!
en océanographie spatiale
En climatologie.
Commissariat à l'Energie Solaire (COMES) et Commission des Communautés Européennes.
Détermination de la durée d'insolation sur l'ensemble de l'Europe d'après les données du satellite METEOSAT.
inventaire de la pollution par les hydrocarbures en Méditerranée d'après LANDSAT (en collaboration avec le Pacific Marine
Environmental Laboratory NOAA - Seattle).
Par l'observation directe de la signature spectrale des objets, la télédétection permet une cartographie thématique précise qui
s'appuie sur des méthodes de classification telles que celles développées au C T A M N ( C L A M S - F R A C A M ) . Ainsi un traitement
approprié des données L A N D S A T a permis de cartographier les essences forestières de l'ensemble de la région Vosges-Alsace.
La répétitivité des observations dans le temps permet aussi de cartographier l'évolution diaohronique des paysages. Cette
méthode a été appliquée à l'étude du Marais Poitevin dans le cadre du projet FRALIT.
Pour déboucher sur un faisceau de documents directement exploitables dans les problèmes d'aménagement, il est nécessaire
de se conformer aux systèmes de projection déjà utilisés dans la cartographie classique (projection Lambert, par exemple).
Le C T A M N a développé un logiciel de rectification permettant le choix du type de projection et de l'échelle dans la cartographie
des résultats d'une classification. Basé sur la méthode des points caractéristiques (amers), il utilise une table coordinatographe.
La conformité au type de projection est assurée pour l'ensemble des m o y e n s de visualisation disponibles : traceur polychrome,
imprimante - traceur, organe de visualisation interactive.
Ce logiciel est également utilisé dans les études diachroniques ou multicapteurs. Il permet en effet d'amener en superposition
des données dont les caractéristiques géométriques sont différentes.
La cartographie par télédétection exige un dialogue permanent entre l'utilisateur et le spécialiste des méthodes de traitement.
Cette approche multidisciplinaire aboutit à un équilibre entre l'interprétation de résultats et (ajustement des paramètres de trai-
tement.
La critique des résultats s'organise de façon objective et quantitative autour de l'ensemble des documents de vérité-terrain. Le
C T A M N a développé un logiciel de gestion de ces documents qui peuvent être des enquêtes statistiques, des relevés par point
ou par parcelle. Ils peuvent se présenter sous forme de listes, être reportés sur photo aérienne verticale ou oblique, être placés
sur un fond cartographique existant.
Prenons l'exemple de la cartographie diachronique de la région N'Djamena-1 chad (projet L A N C H A D ) réalisée en collaboration
avec C . Bardinet, du Laboratoire de géographie - E N S J F - Les documents de vérité - terrain relevés par celui-ci ont été :
— des vues aériennes verticales réalisées par l'I.G.N.
— des vues aériennes obliques d'aéro-club en infra-rouge couleur
— des photographies au sol de parcelles d e vérité-terrain
— des relevés cartographiques à des échelles variables : 1 : 25 000 pour la ville de N'Djamena et 1 : 100 000 pour ses environs
— des relevés statistiques correspondant au découpage administratif de la ville de N'Djamena
U n logiciel d'aide à l'interprétation permet après numérisation de ces informations de les utiliser en comparaison visuelle inte-
ractive ou de créer des fiches statistiques croisant la vérité-terra in avec les résultats d e classification.
L'OCEANOGRAPHIE SPATIALE
Les applications océanographiques sont un des domaines principaux d'activité du Centre de Télédétection et Analyse des
Milieux Naturels.
Pour le compte du Centre National d'Exploitation des Océans et grâce à la coopération de la Météorologie Nationale ( C E M S -
Lannion), le C T A M N réalise des cartes de températures de surface de la mer à partir des données recueillies par les satellites de
la série N O A A . Les mesures sont d'une résolution thermique de O , 5 ° C ; elles donnent lieu après traitement (logiciel TSS) à une
cartographie en couleur ou en noir et blanc. Les échelles de ces documents varient de 1 : 2 000 000 à 1 : 500 000.
Ces résultats sont utilisés par de nombreux laboratoires pour des applications liées à l'océanographie physique et biologique,
aux circulations et sédimentations côtières, à la pêche et aux bilans thermiques des échanges entre les domaines terrestres et
marins. Parmi les expériences les plus marquantes, on retiendra :
— l'étude du régime des courants dans le Golfe de Gênes en collaboration avec la Station Marine de Villefranche-sur-Mer
(Laboratoire de Physique et Chimie Marines)
— un suivi à long terme des interactions mer-atmosphère dans le Golfe du Lion en collaboration avec le Museum d'Histoire
Naturelle (Laboratoire d'Océanographie Physique)
— l'étude de l'environnement littoral atlantique de la France dans le cadre du programme FRALIT
Ces études sont aussi l'occasion d'utiliser pour des applications océanographiques les données d'autres satellites ( L A N D S A T ,
H C M M . M E T E O S A T , N I M B U S - G , TIROS-N).
PUBLICATIONS
J.M. Monget (1974) - Colour composites of ERTS multispectral imagery for application in hydrology and oceanography.
Proceedings of the ESRO Symposium on ERTS 1 Results - Frascati - p. 151-153.
B. Lacaze - J.M. Monget - J. Dulac 11974) - Correspondence Analysis of multiscanner data for vegetation classification.
Proceedings of the Third Annual Remote Sensing of the Earth - Resources Conference - Tullahoma - Vol. 3 -p. 775-782.
J.M. Monget 119741 - Contribution to the active microwave sensing of the ocean environment.
Active Microwave Workshop Report N.A. S.A. - Houston - p. 192-196.
M. Albuisson J. M. Monget - J. P. Bordet 1 1974) - Pattern recognition of structure functions as an aid for understanding the
morphology of two dimensional field data.
Proceedings of the Second International Joint Conference on Pattern Recognition - Copenhagen - p. 460-464.
0. Guérin - J.M. Monget (19751 - L'intérêt de la télédétection pour la reconnaissance du milieu estuarien : exemple de
l'estuaire de la Loire.
J. M. Monget - P. Roux ( 1975) - An unsupervised classification of multispectral scanner data using correspondence analysis
(CLAMS).
Proceedings of the N.A. S.A. Earth Resources Survey Symposium - Houston - Vol. 1 B - p. 1237-1244.
M. Viollier - J. M. Monget ( 19751 - Contribution è l'étude statistique des phénomènes liés à la télédétection de la chlorophylle.
International Union of Geodesy and Geophysics - XVI General Assembly - Grenoble - p. 282.
J.M. Monget (19761 - Classification automatique des données multispectrales utilisant l'analyse des correspondances - Le
système CLAMS - Bulletin de la Société Française de Photogrammétrie - N° 62 - p. 15-24.
J. M. Monget - D. Sarrat ( 1976) - Une méthode de classification automatique des données de la télédétection.
Automatisme - Vol. 21 - N° 3-4 p. 76-82.
J.M. Monget (19761 - Coastal zone management applications from the FRALIT project.
Practical application of the Remote Sensing - Austrian Solar and Space Agency p. 38-46.
J.M. Monget - F. Verger (1976) - Une exemple d'assistance au traitement automatique des données de télédétection.
Photo-Interprétation - N° 5 - Fasc. la- 1 d - p. 1-13.
M. Albuisson - J.M. Monget (19761 - Température de surface de la mer d'après les données de NOAA 4.
Photo-Interprétation N° 5 - Fasc. 4 a 4 b - p. 25-31.
' M. Poisson (19761 Une classification automatique des données LANDSAT diachroniques : les estrans de l'île de Jersey.
Photo-Interprétation n° 5 - Fasc. 2 - p. 14-17.
' M. Albuisson - J. Dambrincourt A. Millau - J.M. Monget- Y. Thomas - F. Verger (1976) - Télédétection multispectrale du
littoral de la Baie du Mont Saint-Michel.
Journées de Télédétection du GDTA Toulouse - Vol. 2 p. 649-662.
< Equipe FRALIT (1977) - Télédétection du littoral océanique de la France.
Collection de l'Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles N° 11 - 310 p.
< J.M. Monget D. Sarrat - F. Verget (1977) - Environmental mapping of the French coastal zone by remote sensing.
Cospar Space Research - Vol. 17 B - p. 13-18.
> C. Bardinet - J.M. Monget (19771 Télédétection de la zone de N'Djamena et du confluent Chari-Logone
( Tchad- Cameroun).
Monitoring Environmental Change by Remote Sensing - The Remote Sensing Society -p. 41 à 46.
» M. Albuisson - J.M. Monget - M. Crépon - C. Millot (1977) - Observation of transient upwellings in the Mediterranean Sea
with NOAA- VHRR imagery.
Journées de Télédétection du GDTA - Saint-Mandé - p. 85-95.
J.M. Monget - D. Sarrat - F. Verger M. Traizet (19771 - Cartographie régionale du Marais Poitevin par télédétection.
Journées de Télédétection du GDTA - Saint-Mandé - p. 203-212.
J.M. Monget - F. Verger (1977) - La Télédétection outil d'aménagement du territoire.
Aménagement du Territoire et télédétection - Conseil de l'Europe - Toulouse - p. 28-31.
M. Albuisson - J. M. Monget ( 19781 Méthodes et moyens utilisés pour la mise en forme de données de satellite de télédétec¬
tion : application à la cartographie thermique.
Utilisation pour l'Océanologie des satellites d'observation de la Terre - Brest - Publi-Sci. Tech. CNEXO : Actes Colloq. n° 5
p. 181-202
EDITIONS CARTOGRAPHIQUES
1977 Carte thermographique de la France du Sud-Est à partir des données recueillies par le satellite NOAA 4 à l'altitude de
1.500 km.
1977 - Carte thermographique de la Corse à partir des données recueillies par le satellite NOAA 4 è l'altitude de 1.500 km.
1977 - Taxonomía géographique de la zone de N'Djamena-Kousseri (République du Tchad - République Unie du Cameroun)
à partir des données LANSAT 1 EROS DATA CENTER.
1978 - Taxonomie géographique du Delta du Nil (République Arabe d'Egypte) réalisée à partir des données LANDSAT 1
EROS DATA CENTER.
7575 - Cartographie des essences forestières de la région Vosges-Alsace réalisée à partir des données LANDSAT 2
EARTHNET.
Il est possible de se procurer ces cartes aux éditions Rouland Central Buro Av. du Campon - 06110 LE CANNET.
250
'¿.Vf, • «.
FEÜXDE'FORE*
feRAR SyVTELLUE
^ CENTRE DE TÉLÉDÉTECTION ET :
D'ANALYSE DES MILIEUX NATURELS
251
Chaque année, lorsque cessent les feux en Corse, Provence, Cévennes, Languedoc et Pyrénées, vient 4e
temps des bilans. Cependant, la fiabilité du recensement des superficies parcourues par le feu est de qualité
très variable, à cause de la variabilité des conditions de recueil de ces informations.
Il était donc intéressant de pouvoir disposer d'une statistique et d'une cartographie homogènes .pour
les 14 départements de la zone méditerranéenne. La Mission Interministérielle pour la Protection de l'Espa¬
ce Méditerranéen a chargé l'Ecole des Mines de réaliser une carte-bilan des zones brûlées sur 30 millions
d'hectares, couvrant la période 1972 - 1980.
Seule la télédétection spatiale peut permettre d'effectuer ce travail, en utilisant les données du satellite
LANDSAT placé sur orbite à 920 km d'altitude. Il produit des images dans 4 domaines de longueurs d'onde
(visible et proche infra-rouge), pour lesquelles chaque point élémentaire de mesure couvre un rectangle de
79 m X 57 m.
Une chaîne de traitements numériques interactifs, permet de cartographier individuellement tous les
incendies ayant détruit plus de 10 ha, avec une erreur de localisation inférieure à 200 m. A titre de compa¬
raison, les statistiques classiques ne localisent l'éclosion des feux que dans un carré de 4 km^.
La cartographie par télédétection permet de mieux apprécier les risques réels d'incendie, de contribuer
à l'évaluation de l'efficacité des équipements de lutte, de rendre possible l'évaluation des dégradations éco¬
logiques, tout en. mesurant la vitesse de cicatrisation spontanée de la végétation.
Each year, the South of France experiences devastating forest fires in Corsica, Provence, Cévennes,
Languedoc and the Pyrénées. However, the reliability of the estimations of burnt areas vary widely with the
local technical capacities for collecting the necessary data.
Therefore it is interesting to produce homogeneous statistics and maps for the 14 departments of Sou¬
thern France. The Ecole des Mines has been asked by the Mission Interministérielle pour la Protection de
l'Espace Méditerranéen to produce an inventory map of burnt scars for 30 millions hectares during the pe¬
riod 1972-1980.
This work has been made possible by remote sensing using the data transmitted by the LANDSAT sa¬
tellites orbiting at an altitude of 920 km. They are equipped with a scanning radiometer observing in four
spectral bands (visible and near infra-red) on a regular grid of 79 m x 57 m contiguous pixels.
Interactive image data processing makes it possible to individually map all the forest fires extending
over more than 10 ha with a 200 m positioning accuracy. As a comparison, traditional statistics cannot lo¬
cate the beginning of a fire more precisely than in an area of 4 km^.
Remote sensing cartography helps to gain a better understanding of the actual dangers of forest iires
and it can be used for planning fire fighting strategies, evaluating environmental impact and measuring the
growth rate of new vegetation in burnt areas.
252
PECHE
THERMOGRAPHIE DES EAUX COHERES
^ C E N T R E DE TÉLÉDÉTECTION ET;
&D'ANALYSE DES MILIEUX NAIUREüS
•&Fçzz*---zr^z?r£'&;*•- .••" "-^7-
253
TELEDETEaiON ET PECHE
Depuis une vingtaine d'années, notre globe est observé de façon systématique par un réseau de satelli¬
tes météorologiques. L'analyse des images qu'ils fournissent sur les océans et sur les zones côtières, a donné
naissance è une discipline scientifique nouvelle : l'Océanographie Spatiale.
L'Ecole des Mines participe à ses développements depuis 1975, en effectuant un dépouillement systé¬
matique des données concernant l'environnement côtier de la France. Les observations sont reçues à la
Météorologie Nationale (Lannion) en provenance des satellites à défilement de la série NOAA.
Après traitement à SOPHIA-ANTIPOLIS, les données de base sont transformées en cartes thermogra¬
phiques de surface fournissant une mesure de température par km2, avec une sensibilité de deux dixièmes
de degrés Celsius.
Ces docunnents concernent la zone Atlantique et la zone Méditerranéenne. Produits de façon régulière,
ils permettent d'apprécier les influences saisonnières sur le régime des courants océaniques. Sur ces cartes,
produites en couleurs, les masses d'eau froide apparaissent dans des couleurs bleu et vert.
L'observation systématique par satellite de ces phénomènes a permis de mettre en évidence leur régu¬
larité saisonnière et l'influence considérable du régime des vents dans leur apparition. Ces zones correspon¬
dent à des remontées d'eau profonde chargée de sels minéraux ; ce phénomène s'accompagne d'un dévelop¬
pement planctonique propice à la présence de bancs de poissons.
L'aide à la pêche est une application de l'Océanographie Spatiale, permettant une meilleure gestion des
flottes de pêche, surtout dans les zones où les parcours improductifs sont importants.
For about twenty years, the Earth has been regularly observed from a network of meteorological satel¬
lites. They produce documents which add to our knowledge of the oceans and coastal areas. The analysis of
these documents has given rise to a new scientific discipline : Space Oceanography.
The ECOLE DES MINES has participated in the development of Space Oceanography since 1975, by
undertaking a systematic analysis of satellite data from French coastal areas. These observations are mostly
provided by the Lannion receiving station of the National Meteorological Service and come from the NOAA
polar-orbiting satellites.
After data processing in SOPHIA-ANTIPOLIS, this information is turned into surface temperature
maps with a 1 km square regular grid and a temperature sensitivity of two tenths of a Celsius degree.
The documents concern the Atlantic and Mediterranean coastal areas. Regular time series of these data
permit assessments of seasonal variations of oceanic currents. On the color enhanced maps, the cold water
masses are represented in blue and green.
Systematic observation fo these maps has revealed that these phenomena appear regularly at the same
seasons, and that they are strongly influenced by the regime of coastal winds. In these areas, deep-sea water
wells up and, as it is rich in minerals, it is generally associated with the development of phytoplancton
blooming which creates conditions favorable to fishing by attracting large schools of fish.
Fisheries satellite planning is a direct application of Space Oceanography providing an aid to better
management of fishing vessels, particularly in areas where non-productive cruising time is long.
254
AUTOMATISEE
• " M ••;•- •-•--•'- -\rvs-V;
r ifCarte de radioactivité \ ?¿ * Carte efe résistivité Carte topographique >-:¿,/
v ¿ A == ïrarf/oacífwléforte Í B—1 résistivité forte C = í zone haute ; ^ . ^ Vri: -
- ^ J I Ä = 0 radioactivité faible **; ^ B = Orcsisí/Wíé fa/b/e C = Ozonebasse ^ •*'-^ .-:
Points roses : A = 1 , B == 7, C = O
V -Zones favorables à la prospection
•.-Xi*..-.
Stil •»Vr-» • «••
¿CENTRE DE TELEDETECTION ET
D'ANALYSESophia
DES MILIEUX NATURELS
Antipolis 06560 V A I B D N N E
255
SYNTHESE CARTOGRAPHIQUE
AUTOMATISEE
Dans un grand nombre de cas, l'homme agit sur son environnement en prenant des décisions localisées
en relation précise avec une représentation cartographique déterminée.
Ces décisions sont basées sur la synthèse d'un grand nombre de paramètres faisant tous l'objet d'une
carte séparée. C'est le rôle de l'aménageur d'espaces naturels, c'est aussi le rôle du prospecteur minier.
Dans ce dernier cas, la localisation de zones favorables à la présence d'une minéralisation particulière,
demande l'intégration de données très diverses : Géologie, Géomorphologie, Géophysique, Géochimie, Télé¬
détection, etc.. Les méthodes de cartographie classique sont vite dépassées par une telle accumulation d'in¬
formation.
La synthèse cartographique assistée par ordinateur permet au Géologue de simplifier cette information
multivariée en utilisant toute la puissance des méthodes numériques de traitement d'image. En le libérant
des contingences de la cartographie manuelle, la visualisation interactive lui permet de tester un grand
nombre de combinaisons entre variables, de façon à construire un modèle de favorabilité basé sur les con¬
naissances acquises sur le terrain qu'il a reconnu.
Partant de zones connues pour leur minéralisation, l'ordinateur fournit pour un périmètre géographi¬
que inconnu, une carte donnant la localisation probable des gisements à découvrir. Ces documents permet¬
tent une planification rationnelle des campagnes de prospection.
In most cases, man has to make decisions concerning his environment by reference to a precise loca¬
tion on a map at a given cartographic projection.
These decisions are made on the basis of a large number of different parameters which are all available
on separate maps. The synthesis of those parameters has to be made by the natural resources planner or the
mining prospector.
In the latter case, the determination of areas likely to contain mineral deposits results from the inte¬
gration of various data : Geology, Geomorohology, Geophysics, Geochemistry, Remote Sensing... Traditio¬
nal cartographic methods are quickly overwhelmed by such a wealth of data.
Computer aided cartographic synthesis helps the Geologist to analyse this multivariate information by
using powerful numerical image processing methods. Freedom from the traditional constraints of manual
cartography permits the evaluation of a large number of synthesis strategies in interaction with the image
console. The prospector interactively builds a model of mineral favorability based on the knowledge he has
acquired during his field work.
The computer is trained on known mineralized areas. It isthencapableof producing a map of the proba¬
bility of location of mineral deposits for any unsurveyed geographic area. These documents are used for
planning future field prospection works.
257
FRANLAB
259
FRANLAB
^t.
frs/iM.
Le It février 1983
TRAITEMENT D'IMAGES
I . PRE TRAITEMENT
BILREAD Idem
LE PRODUIT INTERACTIF
I. LE LAKGAGE PHAINO
les opérations que l'on veut effectuer sur les données. L'exécution
d'un programme sur les données peut être représentée par le triplet
exemple: CCT,NASA=004765
L4,L5,L6,L7 STATIS S
1.1. Le vocabulaire
- des séparateurs + = , b
programme.
travail.
1.2. La grammaire
qui ne sont connus de l'utilisateur que par les noms libres qui
définissent les fichiers simples ou les groupements de fichiers
de données.
informatif
L'utilisateur ne connait ses fichiers que par les noms libres utili¬
sés lors de 1 ' écriture de son texte .
DE LA TELEDETECTION AEROSPATIALE
(GDTA)
267
Le GDTA, c'est :
C'est aussi
- Le point de contact national de !Agence Spatiale
Européenne dans le cadre du Programme de recueil
de d des satellites des ressources terrestres
(programme Earthnet).
- La formatir de spécialistes dans tes disciplines de
la télédétection pouvant être adaptée aux besoins des
demandeurs.
- Un centre de documentation spécifique aux besc^ns
dé la télédétection.
Le GDTA a organisé des réunions scientifiques
et se propose de poursuivre la tenue de tels colltxjues
annuellement successivement chez chacun des
organismes merrtres. Les réunions font ¡objeit de
communications et de discussions dont tes actes
sont publiés.
268
La télédétection (jésigne l'ensemble des tech¬ rayonnée pas les corps terrestres, qui est fonction
niques mises en iuvre pour acquérir à distance et de leur température, de leur émissivité et de leur état
traiter des informations relatives aux objets terrestres, de surface. Dans ces deux bandes, il est nécessaire
en utilisant les propriétés des ondes électromagné¬ de recourir aux appareils à balayage équipés de cel¬
tiques émises ou réfléchies par ces objets. lules détectrices sensibles à finfra-rouge thermique:
il n'existe pas démulsions photographiques uf;7;saPtes
En principe le spectre électromagnétique (de pour ces longueurs dondes.
(ultra-violet aux ondes radio) pourrait être utilisé pour
(exploration à distance. tVlais en (état actuel de la Les microondes (de 1 millirrétre à quelques mè¬
technique, il n'existe de défecfeurs que pour certaines tres), utilisables soit avec des capteurs actifs possé¬
régions du spectre. dant leur propre source dillumination, les radars soit,
De plus, (atmosphère terrestre joue un rôle avec les radiomètres passifs recueillant (énergie
perturbateur dans la propagation des rayonnements -très faible- émise par les corps terrestres dans ces
et seules quelques "fenêtres", peu affectées par fab- longueurs d'ondes.
100
Une chaîne complète de télédétection doit per¬ Dans des conditions bien définies on appelle
mettre de traiter (ensemble des opérations depuis signature spiectrale dun objet la courbe de répartition
la saisie des données jusqu'aux résultats thématiques. de (énergie émise par celui-ci en fonction de la lon¬
L'acquisition des données se fait à (aide de gueur donde. Quelques exemples sont donnés ci-
capteurs : ce terme général désigne (ensemble des dessous sur le graphique .
dispositifs (Dernneîtant de recueillir et denregistrer des Si les conditions étáent parfaites une telle
informations sur les objets terrestres : chambres de signature serait caractéristique dun objet dans un
prise de vues appareils à balayage, radar selon la état donné et permettrait ainsi de (identifier
bande spectrale utilisée.
Le traitement a pour but d'extraire de (image
Les capteurs sont portés par des vecteurs qui les informations relatives à un thème donné et de
peuvent être des avions des ballons ou des satellites les présenter sous une forme utilisable.
artificiels.
Pour qu'une étude de télédétection puisse
Cette première phase se traduit par (élaboration donner de bons résultats il faut choisir les conditions
d'une "image" sur laquelle (information se trouve denregistrennent (échelle, résolution spatiale, capteur
"fixée" : cette "image" peut être une photographie. date et heure, répétitivité, etc.) de façon à obtenir
80
saule (salix)
60
saule jaune
0)
o
Réflectance
/^
c
chêne (quercus)
(0 /^^
des feuillus
t) 40 hêtre (fagus)
//
ce
''n / 1 / ..
¡f/.-' PIN
^
/^ ^ >v >¿^
r
^ -^ k^s^
X nm
1 1 1 1
Spectre woie/ Weu ven /. or rouge infra-rouge
une bande magnétique, etc. un contraste maxinrBl pour le thème étudié. D'autre
part, il est indispensable deffectuer certaines mesures
L 'information ainsi enregistrée et liée à fénergie
et de rechercher certaines clés sur le terrain pour
électromagnétique reçue par le capteur constitue
interpréter correctement les informations contenues
l'image. Celle-ci dépend de la propagation des ondes
dans les images.
électromagnétiques à travers les milieux traversés
(d'où perturbations) ainsi que de la nature et de iétat
de l'objet émettant ces ondes dont l'énergie et la
fréquence peuvent dépendre de plusieurs phénomè¬
nes : réflexion, énergie reçue, absorption, émission,
diffraction...
270
Composition colorée
h dune image
v satellite Lanosa:
i (Bouches Ou Rhone1!
¿ranee
Résultat
a'un traitemen;
numériaue
dune image
satellite
œ ¡a même
région.
271
Les applications
Les vecteurs
L'Institut Géographique National possède une
escadrille spécialisée : te Service des Activités Aérien-
nes (SAA.), basé à Creil (Oise). Il dispose en 1977
d'une douzaine d'appareils (bimoteurs Hurel-Dubois
et Aêro Commander, quadrimoteurs B 17, biréac-
teurs Mystère 20. Superking air. Alouette III).
Les attitudes de vol peuvent aller jusqu'à
72.500 m (Mystère 20).
Un B 17 est plus spécialement consacré à la
télédétection et à la recherche en ce domaine. Il C t.
peut emporter simultanément jusqu'à 6 capteurs.
mrnr tournant
enregistreur
cfiampmsoraané —/— -i
L'acquisition des données
Cela correspond à une sensation visuelle nor- ira/es, so/r de visualisations d'enregistrements radio-
male des couleurs pour la photographie couleurs métriques) auxquelles on affecte une des trois couleurs
classique, dans l'IRC (infra-rouge couleurs) par contre, primaires du spectre visible. C'est ce qu'on appelle
¡a première bande ayant l'aspect bleu représentera des compositions colorées- Nous en parierons lors
un canal correspondant en fait au vert, la deuxième de [exploitation des données.
(aspect vert) représentera le rouge et la troisième En fin de "vol", le document de base sera donc,
(aspect rouge) représentera finfra-rouge proche, de soit une photographie et la "résolution" (dimension
manière à pouvoir le visualiser. Pour cette raison un du plus petit élément pouvant être distingué) dépendra
tel film est souvent appelé film "fausses-couleurs". du grain du film, soit une bande enregistrée en mode
Or, des documents de couleurs semblables analogique ou numérique et dans ce cas le terrain
(ou d'autres plus spécifiques) peuvent être réalisés aura été analysé ligne par ligne. L'angle de balayage
par combinaisons d'images prises dans des bandes et le nombre d'échantillons pris dans la ligne de
différentes (résultant soit de photographies multispec- balayage fixeront la résolution de l'instrument.
Les A canaux
öu satellite Landsat.
C) Radar ¡aférai
Un radar latéral dirige un faisceau de micro-
onöes perpendiculairement à ¡a trajectoiœ de vol du
vecteur qui le porte. Une impulsion d'énergie en
micro-ondes est émise à travers une antenne direc-
tionnelle de manière à fournir un faisceau vertical
en éventail (d'un côté de f appareil d'où le nom).
Les ondes arrivant au sol sont diffusées en
parue et l'antenne fonctionnant en antenne réceptrice
reçoit une partie de cette énergie diffusée. Les points
BÙDE du graphique reçoivent cette énergie en des
temps dépendant de leur distance à f antenne ce qui
fait que fénergie enregistrée (sur bande magnétique
ou sur film photographique) correspondra, comme
pour les radiométres précédents à un balayage du
terrain puisque le faisceau vertical balaie de nouveaux
points du sol au fur et à mesure que se déplace
le vecteur (avion ou satellite).
antenne
A B C D E
Photo raOar.
Visualisationtfunenregistrementradarlatéral
Photo ballon JRC fattude 35.000 m). pasparleJPl. (PasaOenaUSA)-RègtonMontélimarlesBaronnies.
277
-rií?í^'ií?íV
à plusieurs bandes spectrales ou/et à des périodes Les traitements peuvent être de différents types, soit
différentes avec interposition de filtres colorés, addi-analyse de la signature spectrale "reconstituée" de
tion d'équidensitës colorées, faites sur une ou plu- chaque élément de terrain, soit analyse topologique
sieurs bandes spectrales. L'intérêt de ces procédés de la structure même du paysage, soit encore et mieux
est de visualiser des zones homogènes ayant une combinaison des deux pour tendre à simuler au maxi-
certaine signature spectrale : cela donne d'excellents m u m l'analyse du photo-interprète entraîné qui, à la
résultats pour l'étude de ¡a végétation, de [occupation lecture d'une photographie, a la capacité à la fois
des sois, du milieu marin, etc. d'examiner la couleur et la densité d'un élément ef
Par ailleurs des procédés analogiques optiques ou d'analyser en même temps ses contours et peut ainsi
électroniques permettent des analyses de la structure décider instantanément quelle est sa nature.
de l'image (par exemple, sélection de directions, très Le traitement numérique autorise une analyse
utilisée en géologie). plus fine de la signature spectrale que fceil humain.
Les traitements numériques multispectraux Cette analyse permet un classement en plusieurs
dont le but est de fournir des résultats plus précis catégories d'objets, possédant une répartition d'éner-
que les précédents permettent d'obtenir directement gie dans le spectre plus ou moins semblable. Les
des documents à destination thématique. programmes numériques utilisent des algorithmes
différents et s'appuient sur des classifications basées
Résultat cfune classification d'un enregistrement sur l'analyse statistique (composantes principales,
aéroporté Daeöalus (visible). nuées dynamiques, etc.). Ces classifications pour
avoir quelque intérêt doivent correspondre à des
catégories réelles d'objet, ce qu'on cherche à faire
dans la réalité, soit en ¡es affectant, calcul fait, à telle
catégorie connue sur le terrain, soit en utilisant des
catégories d'objets connus sur le terrain c o m m e
éléments de choix en début de classification.
Ces djvers traitements, lorsqu'ils sont effectués
sur une même région à partir de données prises
à des époques différentes apportent une dimension
supplementäre "muttitemporelle " lors de [analyse des
informations numériques en permettant de mieux sé-
oarer les classes d'objet ou de suivre un phénomène
évolutif.
[^exploitation des données
G.D.T.A.
Groupement pour le développement
de h télédétection aérospatiale
Créé en 1973, par le Centre National d'Etudes Spa- tecîion : supports aériens et spatiaux, équipements
tiales (C.NE.S.) et l'Institut Géographique National de détection proprement dits, traitement et interpré-
(I.G.N), le Groupement pour le Développement de tation des données, application des résultats à la
ta Télédétection Aéroportée (GDTA), comprend connaissance et à l'évaluation des ressources terres-
quatre membres, depuis l'entrée en son sein, en tres, etc.
novembre 1975, du Bureau de Recherches Géologi-
ques et Minières (BRG.M) et de l'Institut Français du
Pétrole (IFP.), tous organismes publics français.
Exècutif
du GDTA C-NE.S.
B.R.G.M. I.F.P.
281
Tél. : (1) 783-94-00 - Télex : 270-844 F. développement des pays ou de former des spécialistes.
Tél. : (1) 550-34-95 - Télex : 204-989 F. De par ses moyens en hommes et en matériel, parti¬
culièrement dans ie domaine de la prise de vue aérienne,
Services Techniques et E.N.S. G.
de la photo-interprétation et, plus récemment, du trai¬
2, avenue Pasteur 94160 SAINT-MANDÉ
tement d'images, l'I.G.N. a toujours été à la pointe de
Tél. : (1) 374-12-15 - Télex : 210-551 F. la télédétection. L'E.N.S.G. organise dans ce domaine
des enseignements généraux ou spécialisés largement
ouverts aux élèves et stagiaires étrangers.
L'acquisition
Vecteurs
Caractéristiques des appareils utilisés pour les opérations aéroportées Escadrille de ÍI.G.N: (S A A . -iCreil)
HUREL AERO- SUPER
B-17 HELICOPTERE
DUBOIS COMMANDER MYSTERE - 20 KING-AIR
HD-34 200 T Alouette J
680 FL
Envergure (métresi 31 45 15 76.3 16,24 1Í.02 (rotor!
Charge utile avec plein Oe carbur et équipage de conduite (1.) 3.5 7.5 0.3 0.4 0,45 0.45
Consommation horaire moyenne (litres) 9QO 450 170 900 400 160
Distance maximale franchissable (kilomètres) 4000 3600 2100/2400 4250 !+600r 3100 630
Vitesse de croisière tkm/hi 250 à 380 200 à 280 250 à 380 800 460 0 3 795
L ongueur c'anernssaçe au poids rrâximal utilisé (mètres) 7 400 700 600 1400 600 0
Quantité d'appareils 2 3 3 2 2 7
Capteurs
CLASSE TYPE DE CAPTEUR CARACTERISTIQUES
HasselbladEL 500/70 Une batterie de Quatre Hasselblad permet d'effectuer des prise de vues muttispecirales.
Cyclope - Sat (I G.N ) Une bande entre 3 et 5 ym .résolution 3.5 mrö soit 3,5 m à 1.000 m d'altitude
MSSDaeaalusd.GN.) Deux bandes 3-5 et 8-14 um. résolution 2.5 mrdsoit 2,5 m à i.OOOmdaftrtude
RADIOMETRE
A M$SDaedabs<CN£.S) Dix bandes entre 0,38 et 1.10 um (1; résolution 2.5 mrü soit 2.5mà1.000 m daltrtude
BALAYAGE
! MSSSAT(CN£.S.) Quatre bandes dans le thermique (2/. résolution 7,7 mrd soit 1.7 m a 1.000 m d'attitude
Détecteur à barrerte ' Radiométre à balayage électronique 4 canaux, résolution variable et supérieure à 0,5 mrd
(push-broom) (C N.E S ) son0,5mal 000rnifannuae(3i
RADIOMETRIE ' Barnes PRT 5(1 G.N.) Profil thermique .8-14pm
7 2 3 4 5 . 6 7 j 8 9 10
0.38 0.42 0.45 0.50 0.55 0.60 065 0.70 0.80 0.90 7.70 p m
(2) Quatre bandes M S S SAT
7 I ¡ 2 [ 1 3 j
3-5 u 7-B»m 8.5-IOym
13' 4 tittres au choix entre 0,45 ef 7.05 \im
' prototype ûu radiométre devant être embarque sur le satellite CNES 'SPOT en 1983
283
[exploitation
Recherche
Moyens actions thématiques
de traitement et applications
LeGDTA, s'appuyant sur ¡es moyens et compé- Le GDTA, de par la compétence des organis-
tences des membres dispose de matériel de haute mes qui le composent et la complémentarité qui
performance et de logiciels adaptés. permet des actions associées, à un programme de
• des calculateurs de haute capacité, notamment recherche important associant des actions d'études
2 CDC 7600 (CNES et IFP) technologiques à d'autres actions thématiques :
• des moyens de traitement photographique impor- m traitement multispectral visible, associé aux recher-
tants (en particulier à l'IGN) ches géochimiques.
• deux consoles interactives TRIM et 101 (CNES et • traitement multispectral et multitemporel thermique
IGN) permettant des traitements conversationnels associé aux recherches de bilan radiatif.
• un appareil QTM spécialisé pour les études de m traitement multitemporei, tenant compte des correc-
structures (BRGM) tions géométriques, de la photogrammétrie des radio-
m des matériels de visualisation graphique mètres.
m deux appareils de visualisation sur film à partir• études radar, acquisition, traitement, photogram-
de bandes CCI VISUMAT et VIZIR (CNES et IFP). métrie du radar, interprétation thématique.
Les possibilités dans le domaine du traitement,
appuyées sur ce matériel, sont, en ce qui concerne
les données enregistrées avion et satellite :
• numérisation des données enregistrées analogi-
quement
• corrections radiométriques
• corrections géométriques
• traitement interactif sur console
• logiciels de traitement des données multispectraies
• sorties graphiques
• sorties de documents photographiques en noir et
blanc et couleur
m mise au point de nouveaux logiciels dans le cadre
de l'avancement des études du GDTA et des futurs
satellites, etc.
Le GDTA reçoit, traite et commercialise les La France vient de décider la réalisation d'un
produits obtenus à partir des enregistrements des don- satellite d'observation de la Terre appelé SPOT (sys-
nées satellites LANDSAT reçues à ¡a station de FUCI- tème probatoire d'observation de la terre) réalisation
NO (Italie) dans le cadre du réseau Earthnet (ASE) qui a été confiée au ONES.
dont il est point de contact national. Les caractéristi- Il s'agit d'un satellite qui sera placé fin 1983 par la
ques des satellites Landsat 1 ei 2 sont les suivantes : fusée Ariane sur une orbite basse de 800 kms d'al-
- Altitude 900 km titude.
- Inclinaison 9SP La charge utile comportera deux instruments
- Période 709 minutes identiques à haute résolution (20 m sur plusieurs
-Heure de passage sur la France 10 h TU environ canaux et 10 m en panchromatique) couvrant chacun
- Décalage d'une trace (passage du satellite) d'environ un champ de 60 km de large.
110 km pour la France vers l'OUEST tous les jours, En mode multispectrale, ces instruments observeront
d'où : Durée du cycle répétitif (passage au m ê m e dans 3 ou 4 bandes spectrales du visible et proche
endroit): 18 jours pour chaque satellite. infrarouge. Des miroirs de renvoi orientables permet-
- Matériel de prise de vues : caméra mulstispectrale à tront de viser à la demande dans une limite de±25°
balayage (par miroir) MSS comportant 4 canaux : et pourront par ¡a m ê m e réaliser des recoupements
canal A : 0,5 à 0,6 u m canal 6:0,7 à 0,8 u m stéréoscopiques. Les caractéristiques sont résumées
canal 5:0,6 à 0,7 u m canal7:0,8à 1,1 u m ci-dessous :
Le lancement d'un satellite Landsat C (avec orbite circulaire et héliosynchrone
canal thermique supplémentaire) est prévu début 78. attitude vers 800 kms
Le GDTA traitera de la même manière ces heure de passage à 45° de latitude vers 10 h 30
données dès réception. Les données reçues auGDTA
sous forme de bandes compatibles calculateur sont inclinaison 9tP
mode a modeb
corrigées des erreurs géométriques (ramenant Fima-
ge en projection UTM) et radiométnques. résolution,
LeGDTA peut distribuer les produits sous forme de : champ 60 km 60 km
PRODUITS STANDARDS
longueurs 0,5-0,6 u m
-tirages noir et blanc sur papier au 1/1.000.000. d'onde • 0,6-0,7 — 0,5-0,9
1/500.000 & 1/250.000 0,8-0,9
- films noir et blanc au 1/1.000.000
- bandes magnétiques O C T . orientation
PRODUITS SPECIAUX du miroir
- films noir et blanc àéchelles diverses, compositions
colorées, équidensités colorées, amélioration des
images, traitements numériques des données, etc.
Le GDTA traite également les données reçues d'autres
satellites (HCMM. Nimbus G , SEA SAT,...)
APPLICATIO
LA TERRE
LA MINE - LE PETROLE
L'AGRICULTURE
Le problème des réserves d'eau potable se pose aujour¬ En outre, la comparaison de missions successives per¬
d'hui avec acuité ; la télédétection est à même d'apporter met de suivre l'évolution des cultures dans le temps
une importante contribution â sa résolution. Les plus (évaluation des durées de rotation, avancées ou abandons
petites. traces d'eau, les moindres différences d'humidité de terres cultivées,, déplacement des cultures itinérantes
sont perceptibles sur les clichés en emulsion infra-rouge. sur brûlis).
La découverte de nouveaux points d'eau, la discrimination
en bord de mer entre des sources, d'eau douce et des
I.ËS G^APi^S
LA SYLVICULTURE L'URBANISME
L^ télédétection est à même de procéder â l'identif.ca-
I ~^AHor à
La photographie aérienne permet de suivre l'histoire et
.
L'HOMME
La télédétection conduit à l'étude des civilisations c'est-
^re de l'homme dans son milieu, car une civilisation
se définit d'abord par son implantation : groupemen
de îhabi at. structure des voies de commun.catmn et
SL parcellaires: on sait combien ¡-archéologie est I un
LE GENIE CIVIL des domaines d'application P";!''*9'*Jf P"*" ?,
vues aériennes, faites en particulier à des moments et
la télédétection est particulièrement adaptée à la recher- dans des conditions d'éclairage favorables.
i^e des sSs d'împlantation (usines, barrages, aéro- En sociologie, le dénombrement de groupements humains
SromSponts maritimes et fluviaux), au yaçé des vo.e dlfffd'ement accessibles ou ^étii^f^^'^r'^^rld^^me
r communication (routes, chemins ^^l^J^^J'^Xr- des mouvements dc population (migration, nomadisme,
contre les risques de cataclysmes (glissements de ter transhumance) deviennent possibles.
rain, inondations, avalanches), etc..
287
(IFP)
239
TELEDETECTION
REMOTE SENSING
Système interactif
Interactive System
Restituteur Vizir
Vizir device
Films
2Q1
EmDOLJcnure oe la
Moutn Of CironOe River
& Y'.
Ï ,
Avani etaiemem ae la dynamique ALGERIE SAHARA 214-35 A 5 MSS LanOsai Apres Oynamique
Betöre stretching « ^ £• ¡ ' Alter stretching
TECHNIQUES UTILISEES
POUR L'AMELIORATION DES IMAGES
TECHNIQUES USED
FOR IMPROVING IMAGERY
Fp
Sans amelioration öes contours Avec amelioraiion oes coniours
oui eüge ennancement Edge enhancement
MSS
mmmm
TECHNIQUES UTILISEES
POUR L'AMELIORATION DES IMAGES
TECHNIQUES USED
FOR IMPROVING IMAGERY
Pp
C o m p o s m o n color RaDDon ae longueurs d'ondes * «/* 5. A 5/A 6. A 6/A 7
Co/or composne Aï»''5ftl 7 »i., 1 Ratiomg A 4 A 5 . A 5 ' A 6 . A 6 / A 7
ftp
TECHNIQUES UTILISEES POUR L'AIDE
A L'INTERPRETATION THEMATIQUE
TECHNIQUES USED TO ASSIST
THEMATIC INTERPRETATION
Mise en relief de I anomalie de Bouguer sur imaoe M S S y f P o u ' voir le feliel uliitser u n sier«iscop€
i Stereoscopic view ol Bouguer anomaly on MSS imagery Use s sipreo pair 10 see the relief
-^99-
APPLICATIONS DE LA RECHERCHE
RESEARCH APPLICATIONS
Après avoir testé les méthodes sur AH these methods have been tested
des exemples concrets et compte on real cases; three axes of
tenu de l'expérience acqü¡se, trois application are proposed:
axes d'applications sont proposés:
Mosaicking of images
Compositions de mosaïques
After the images have been enhanced
A l'aide d'¡mages améliorées grâce- with the techniques described above,
aux techniques décrites, plusieurs several scenes are, according to the
scènes sont assemblées format, digitally or photographically
numériquement et/ou assembled for thematic (Sinai
photographiquement (suivant le peninsula) or commercial purposes
format) à des fins thématiques (France on 1:1.000.000 scale, SE
(Péninsule du Sinaï) ou commerciales France, SW France, Brittany on
(la France au 1/1.000.000, le Sud-Est 1:500.000 scale). i^qs ¿siu.lün.
de la France au 1/500.000, le Sud-
Ouest de la France au 1/500.000, la '' Geological synf/res/V'^^ '-'"'"'' ^-'
' ;no.^ ?".'r.
Bretagne au 1/500.000). For commercial purpose^;¡^i^cf]-:
multiclient studies (Africasap,-\East
Synthèses géologiques
Greenland, Phenisat, Chinasat,
A but commercial, elles donnent lieu Antarctic, Norgesat, etc.) or specific
soit à des études multiclients studies can be done. These studies
(Africasat, Est Groenland, Phénisat, are performed by BEICIP (Bureau
Chinesat, Antarctic, Norgesat, etc.), dEtude et de Coopération de l'Institut
soit à des études ponctuelles. Ces Français du Pétrole), a subsidiary of
études sont réalisées par le BEICIP IFP.
ftp . M
300
société CISI, en particulier le Control Data 7600, implanté dans les locaux
de l'I.F.P. ou le Cray One, implanté à Saclay.
- 1 imprimante.
de priorité différente).
de nouveaux programmes.