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4CSAD

SYSTÈMES DE TRAITEMENT D'IMAGES


APPLIQUÉS A LA TÉLÉDÉTECTION
VOLUME I
PRÉSENTATION GÉNÉRALE

r-

T. MAR. 1984

B.R.G.M. A.C.S.A.D
BUREAU DE RECHERCHES THE ARAB CENTER FOR THE STUDIES
GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES OF ARID ZONES A N D DRY LANDS

Rapport du B . R . G . M .

84 SGT 001 DTI


*'SfeL*.

4CSAD

SYSTÈMES DE TRAITEMENT D'IMAGES


APPLIQUÉS A LA TÉLÉDÉTECTION

VOLUME 1

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

B.R.G.M. A.C.S.A.D

BUREAU DE RECHERCHES THE ARAB CENTER FOR THE STUDIES


GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES OF ARID ZONES AND DRY LANDS

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - France P.O. Box 2440 - Damas - Syrie

Rapport du B.R.G.M.

84 SGT 001 DTI

Réalisation : Département Applications Graphiques


RESUME

Ce rapport présente, à la demande de l'ACSAD (the Arab Center for


the Studies of Arid Zones and Dry Lands), l"'ét;at de l'art" en France dans le
domaine des systèmes informatiques et des prestations en traitement d'images
appliqués à la télédétection.

Une présentation des techniques et méthodes employées en télédétec¬


tion et en traitement d'images informatique est faite dans le volume I ; les
possibilités de formation pour utiliser le traitement d'images en télédétec¬
tion sont également mentionnées.

Le volume 11 détaille, par organisme ou société industrielle, les


t37pes de prestations ou de fournitures de matériels et logiciels . En France ,
les systèmes "clés en mains" proposés peuvent se classer en deux tj/pes :

- syst^e intégrant un mini-ordinateur 16 ou 32 bits avec de


grandes possibilités d'extension (disque, liaison, "array processor"), divers
périphériques spécifiques au traitement d'images ("scanner", restituteur,
console de traitement et de visualisation,...) et une bibliothèque d'utili¬
taires, de logiciels généraux et d'applications en traitement d'images et
informatique graphique,
- stations autonomes bâties autour d'une console de traitement et

de visualisation, offrant les principales fonctions requises pour effectuer


des traitements sur les images. Grâce aux possibilités de programmation
locales existantes, des périphériques peuvent s'y raccorder (table à numéri¬
ser, istprimante couleur, dérouleur de bandes, disques et disquettes, ...) et
une liaison peut être établie avec un ordinateur .
SOMMAIRE

PAGES

VOLUME I

1 - INTRODUCTION 1

2 - CHAINE DES INFORMATIONS EN TELEDECTECTION 2

2. 1 - ACQUISITION 2
a ) Vecteurs ^
b) Capteurs 2

2. 2 - TRANSMISSION, MISE EN FORME ET DIFFUSION 3

3 - CADRE DE LA TELEDETECTION EN FRANCE 3

4 - COMPOSANTS DES SYSTEMES DE TRAITEMENT D'IMAGES . 4

4.1 - STRUCTURE DE L'IMAGE ^

4. 2 - NUMERISEURS D'IMAGES 5

4.3' RESTITUTEURS D'IMAGES 6


a) Imprimante 6
b) Traceurs à plume et terminaux graphi-
phiques 6
c) Traceurs "raster" 7
d) Restituteur film 7
e) Consoles de visualisation 8

4.4 - CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES SYSTEMES


DE TRAITEMENT D'IMAGES 8
a) Calculateur 8
b) Mémoire de masse 9
c) Accessoires de la chaîne de traitement 10

4.5 - LOGICIELS ET METHODES DE TRAITEMENTS


D'IMAGES EN TELEDETECTION 11

5 - CONCLUSION 12

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 17

FORMATION ET STAGES EN TELEDETECTION 20

ORGANISMES ET INDUSTRIELS 35
PAGES

SIGLES ET ACRONYMES 39

VOLUME II

FICHES TECHNIQUES
SYSTEMES DE TRAITEMENT D'IMAGES

APPLIQUES A LA TELEDETECTION

1 - INTRODUCTION

La télédétection concerne l'ensemble des techniques et des méthodes


dont la vocation est la connaissance des innombrables facteurs qui décrivent
et déterminent notre environnement.

Ces méthodes utilisent l'énergie électromagnétique comme vecteur


d'information pour détecter et mesurer à distance les ressources et caractè¬
res de notre planète.

Pendant longtemps ces applications n'ont utilisé que la portion


visible du spectre électromagnétique (0,4-0,8 pm) puis l'utilisation s'est
étendue à 1' infra-rouge (jusqu'à 15 pm de longueur d'onde) et aux micro-ondes
(1 cm à 1 m) avec l'arrivée de nouveaux types de capteurs. Ces différentes
fenêtres assurent, dans des conditions climatiques variées, l'apport d'infor¬
mations complémentaires entre elles.

Les photographies aériennes à partir d'avions ou de ballons sont la


première forme de télédétection. Ils restent utilisés en cartographie, pour
les études d'environnement et de constructions d'ouvrages, en recherche
pétrolière et minière avec une grande échelle (supérieure au 25 000e) .

Enfin les satellites artificiels, par l'éloignement et la régula¬


rité du mouvement orbital, bouleversent les méthodes antérieures d'observa¬
tion de la Terre, aussi bien par le volume et la qualité des données, leur
rapidité d'acquisition pour des zones difficilement accessibles, leur couver¬
ture mondiale, que par leur nature qui impose de nouveaux modes de traitement
et d'interprétation de ces données.

D'abord limitée au domaine militaire, l'observation spatiale de la


Terre devait voir rapidement une première application au bénéfice de tous en
météorologie où le satellite permettait de saisir des phénomènes atmosphéri¬
ques de grande ampleur et de suivre leur évolution dans le temps.

Divers satellites d'observation de la Terre (SEASAT, METEOR,


ITOS/NOAA, HCMM) parmi lesquels les modèles successifs de LANDSAT ainsi que
certaines missions spatiales habitées (GEMINI, APPOLO, SOYOUZ, SKYLAB,
SALIOUT) , ont permis non seulement de juger de l'intérêt de la télédétection
par satellites, mais également d'obtenir les premiers résultats concrets sur
des thèmes précis.

En France, parallèlement au développement du satellite SPOT placé


sur orbite par une fusée ARIANE, se met en place l'infrastructure qui doit
permettre une utilisation optimale des données acquises par les satellites.
Ainsi des outils de traitements des informations recueillies par ces satelli¬
tes essentiellement sous forme d'images numérisées, sont développés et
industrialisés. Ces systèmes de traitement d'images sont bâtis autour d'une
configuration matérielle composée d'im ordinateur et de périphériques spécifi¬
ques au traitement d'images, et ces systèmes sont exploités grâce à un
ensemble de logiciels particuliers. Parallèlement, les réflexions se poursui¬
vent en méthodologie dans le but d'obtenir rapidement et avec précision les
informations recherchées et de croiser ces informations avec des données
provenant des méthodes différentes (géophysique, géochimie, géobotanique,
...). Les objectifs retenus dans le cadre de la promotion de la télédétection
en France contribueront notamment à l'amélioration des connaissances dans les
domaines suivants :

- océanographie,

- utilisation des sols et évolution de l'environnement,

- évaluation et gestion des ressources naturelles,

- contribution à l'exploration minérale,

- travaux cartographiques,

- risques naturels et protection civile.

2 - CHAINE DES INFORMATIONS EN TELEDETECTION

2.1 - ACQUISITION

a) les YSSiÊUiS sont les véhicules dont le mouvement permettra


l'observation de la zone de travail dans une large gamme d'alti¬
tudes :

- avions (< 20 km) ;

- ballons (AO à 45 km) ;

- satellites habités (250 à 500 km) ;

- satellites automatiques à défilement (500 à 900 km) parmi lesquels


se trouvent les satellites héliosynchrones dont la particularité
importante est de survoler une région quelconque à la même heure
solaire ne dépendant que de la latitude du lieu. De plus, ils
repassent exactement sur la même trace au bout d'une période de
temps fixe (entre 16 et 26 jours) ;

- satellites automatiques géostationnaires (36 000 km) .

Les intérêts techniques pour la télédétection des plateformes


spatiales résident dans leur stabilité, la régularité cyclique des observa¬
tions et l'aire apparente importante.

^) iê5_£2EtÊHE5 caractérisés par le champ global, la bande passante,


la résolution spatiale, la résolution spectrale, le nombre de
canaux :

- caméra et emulsions photographiques ;

- capteur électro-optiques où il y a transformation de l'énergie


lumineuse reçue en signal électrique :

. caméra à tube image comme le VIDICON,


. radiomètres : il existe actuellement des radiomètres à bala¬

yage mécanique de résolution entre 30 et 80 m et des capteurs


en peigne ("push broom sensor") de résolution entre 10 et
20 m. Le nombre de canaux (bandes spectrales) enregistrés est
de 3 à 4 ;

- radar : type de capteur actif par opposition aux capteurs précé¬


dents qui reçoivent sans émettre. Leur intérêt réside dans leur
aptitude à fonctionner par temps nuageux ;

. radar latéral, de quelques dizaines de mètres de résolution au


sol ;

. radar à ouverture synthétique à chaque émission, une bande


étroite transversale à la trace du satellite est éclairée (la
plus grande dimension de l'anteime étant orientée dans le sens
du déplacement du satellite) . La résolution atteint 25 m au
sol pour le radar J.P.L. , travaillant dans la bande L autour
du G.H.Z. (longueur d'onde de 27 cm) et embarqué à bord de la
navette spatiale.

2.2 - TRANSMISSION, MISE EN FORME ET DIFFUSION DES DONNEES

Un système opérationnel de télédétection produit à bord du satel¬


lite des données radiométriques sous forme d'enregistrements photographiques
ou magnétiques. La transmission de ces données vers le sol est actuellement
fonction du nombre de stations réceptrices et des capacités d'enregistrement
qui existent à bord du satellite. A l'avenir un nouveau système de communi¬
cations par satellite géostationnaire type TDRSS) relayera les données
recueillies par les satellites de télédétection vers une station unique au
sol. La mise en forme des données permet de mettre à la disposition des
utilisateurs des produits standards après contrôle de la qualité d'enregis¬
trement de la scène et ajout d'infonnations supplémentaires (date, heure,
coordonnées géographiques, azimuth et élévation du soleil,...). Ces produits
sont des bandes magnétiques compatibles , des restitutions photographiques à
très petite échelle (1/4 000 000) ou épreuve minute ("quick look"), et des
films à échelle plus grande 1/250 000 et 1/500 000 qui tiennent compte de
certaines corrections géométriques. La diffusion des données, ainsi que la
prise en compte de besoins spécifiques des utilisateurs pour organiser et
programmer des missions particulières, doit être la plus brève possible.

3 - CADRE DE LA TELEDETECTION EN FRANCE

Après les Etats-Unis qui ont ouvert la voie dans les domaines de la
télédétection dans les années soixante, la France a décidé d'apporter une
importante contribution à ce nouveau secteur en développant le satellite SPOT
qui sera doté d'instruments originaux et lancé par une fusée ARIANE en 1985.
De plus, la France participe, au sein de l'ASE à l'étude des satellites LASS,
COMSS, et à la réalisation de Spacelab, embarqué à bord de la navette spacia-
le, qui sera équipée d'une caméra métrique et d'un système hyperfréquences
passif (radiomètre) et actif (SIR).

Le CNES est en France l'organisme chargé d'élaborer les programmes


spatiaux et de promouvoir les utilisations de l'espace.
De nombreux partenaires industriels sont associés à l'effort de
recherche et de développement en ce domaine (SNIAS, Thomson-CSF, Matra, SEP,
SExMS-Bull, Sintra-Alcatel, . . .).

Dans le but de coordonner les actions menées en télédétection et de

développer les moyens d'acquisition et de traitement de données, a été créé


le GDTA auquel participe le CNES, l'IGN, l'IFP, le BDPA et le BRGM.

Dans la phase opérationnelle du programme SPOT, la société SPOT


IMAGE assurera, sur une base commerciale, la distribution des données reçues
et des produits standards fabriqués par le CRIS, dépendant du CNES. Les
demandes des utilisateurs seront satisfaites en faisant appel aux archives
chaque fois que ce sera possible, sinon il sera nécessaire de prévoir une
programmation du satellite par le centre de mission SPOT, afin de réaliser
les observations demandées.

La recherche en traitement d'images appliqué à la télédétection est


aussi poursuivie dans de nombreux laboratoires d'universités et de grandes
écoles (ENST, Ecole des Mines, Paris VI, Strasbourg, Toulouse) des organismes
(ORSTOM, IGN, BRGM, INRA, CNEXO/COB, SHOM) et dans l'industrie (CFP, SNEA,
IFP, FRANLAB).

En ce qui concerne la formation et l'enseignement des techniques en


télédétection, les possibilités sont les suivantes :

. SI TEL : stage d'initiation à la télédétection organisé par le GDTA


à Toulouse d'une durée d'un mois (prochaines cessions : du 03.10.83
au 28.10.83, du 20.02.84 au 16.03.84 et du 14.05.84 au 06.06.84.

. CETEL : cycle d'enseignement de la télédétection sous l'égide de


l'ENSG de septembre à juin. Plusieurs types de diplômes sont
attribués selon le nombre de modules composants le CETEL, suivis
par l'étudiant.

Le GDTA, l'INRA, l'ORSTOM, le CTAMN, le BRGM peuvent répondre à des


besoisn ponctuels de formations en télédétection.

Par ailleurs, des modules de télédétection existent dans l'ensei¬


gnement universitaire, en particulier dans le DEA de géotectonique de Paris
VI.

4 - COMPOSANTS DES SYSTEMES DE TRAITEMENT D'IMAGES


EN TELEDETECTION

4.1 ' STRUCTURE DE L'IMAGE

Une scène réelle en 3 dimensions pour être traitée par un ordina¬


teur, doit être saisie par un capteur, convertie en image 2 dimensions puis
échantillonnée et numérisée.

Ces échantillons discrets constituant l'image et dont la valeur


correspond à une intensité lumineuse sont organisés en tableau d'éléments
("pixel" = "picture element") caractérisés par leurs coordonnées (X, Y),
leurs dimensions qui correspondent aux pas d'échantillonnage selon les
abcisses et les ordonnées, et éventuellement pour les images en couleur, la
longueur d'onde du canal. Cette intensité est une valeur numérique comprise
entre O affectée à ime couleur d'intensité nulle et un nombre plus grand
affecté à la même couleur mais d'intensité maximale. Tout ensemble de données

organisé de cette manière peut être assimilé à ime image numérisée (comme des
données radar, infrarouge, rayons X ou Y» mesures géochimiques ou géophysi-
ques , . . . ) et être traité avec quelques adaptations liées à chaque discipline
dans le même système de traitement d'images.

La transformée de Fourier discrète d'une image permet aussi d'avoir


une autre représentation de la même réalité avec une information non plus
dans l'intensité (et donc l'énergie) mais dans la phase.

Par rapport aux représentations en niveaux de gris, la couleur


offre un confort de lecture dans l'amélioration des contrastes et des nuan¬

ces . On affecte alors arbitrairement une couleur à une image correspondant à


un canal selon une table des couleurs, et en juxtaposant ainsi plusieurs
images (2, 3 ou 4) de la même scène, on obtient une image dite en "fausses
couleurs", n'ayant rien à voir avec les couleurs réelles de la scène initiale
ni la table des couleurs a été choisie arbitrairement, ou en "vraies cou¬
leurs" si les valeurs des tables sont judicieusement choisis et si les canaux
différents sont en nombre suffisant (au moins 3 dans le visible).

Une image peut être enregistrée à l'origine sour forme numérique


(comme dans le cas des images LANDSAT). Une image impressionnée initialement
sur un film photographique peut être convertie sous forme numérique par un
processus de numérisation puis être insérée dans la chaîne du système de
traitement d ' images .

4.2 ' LES NUMERISEURS D'IMAGES :

Le schéma de principe d'analyse ligne à ligne d'un micro-densito-


mètre ou d'un micro-photomètre est le suivant :

tambour
tournant transparence
d'image
\ encodeur

source lumineuse

détecteur

chariot
Ce procédé de numérisation d'image consiste à convertir une image
enregistrée sur film ou sur tout autre support par transparence ou par
reflection en un tableau ordonné de nombres. Outre ce système d'analyse
automatique ligne à ligne (scanner), il faut signaler la possibilité de
saisir tout ou partie d'image en suivant manuellement des contours suffisam¬
ment contrastés (courbes) à l'aide d'une table à numériser sous forme d'une
suite de vecteurs. Ce second procédé est surtout utilisé en dessin assisté
par ordinateur (DAO) , en cartographie et d'une manière générale en informa¬
tique graphique (permet de caler des images sur des vérités-terrain et de
saisir des fonds de cartes simplifiés). Ce processus de vectorisation (conver¬
sion d'image décrite point à point en image décrite par des vecteurs) peut
cependant être automatisé par des systèmes d'analyse topologique et de
reconnaissance des formes (SYSTEX Intergraph) .

Le problème à résoudre concerne la compensation de la dérive de la


source liunineuse. De grands débits sont obtenus avec des micro-photomètres
pilotés par ordinateurs avec mise au point automatique. Les machines comme le
P. D.S. de Perking Elmer ou les 53 000 d'Optronics offre une précision de 1 %
en densité, une cadense de 30 000 mesures par seconde avec une vitesse de
21 cm/s, la position étant déterminée au pm près, la résolution est comprise
entre 25 pm et 100 pm. D'autres systèmes sont proprosés par SCYTEX et
KONSBERG.

Pour obtenir des vitesses d'acquisition plus élevées, des machines


sont en cours d'étude (100 000 à 1 million de mesures par seconde. La trans¬
parence du document à analyser est un facteur important, et pour des docu¬
ments couleurs, il est préférable d'analyser ces documents selon 3 couleurs
de base - rouge, bleu, vert - à travers des filtres). Un chaîne de mesure
doit être contrôlée périodiquement pour corriger les dérives instrumentales
(défauts optiques, mécaniques...), par contre certains
non linéaires effets
(effet CALLIER) ont conduit au développement de machines à laser où l'éclai¬
rage cohérent est plus favorable que l'éclairage incohérent.

4.3- RESTITUEURS D'IMAGES :

a) imprimante : on utilise le fait que les différents caractères ne


possèdent pas la même densité de point dans la matrice de défini¬
tion de caractères pour les nuances de gris. Les principales
caractéristiques de ces appareils sont la vitesse et le mode (ruban
encreur, jet d'encre) d'impression, la largeur (80 ou 132 colonnes)
et maintenant la possibilité de couleurs (3 ou 4 couleurs de base :
jaime , rose, bleu, noir) avec les imprimantes FACIT, PRISM, TRILOG
avec ruban, ACT 1 de Advanced Color Technology, PRINTACOLOR,
TEKTRONIC 4695 à jet d'encre. Le problème de la fidélité de resti¬
tution couleur avec les rubans encreurs est résolu avec la nouvelle

technologie à jet d'encre qui, de plus, est peu bruyante.

b) traceurs à plumes et terminaux graphiques : très utilisés dans les


tracés de courbes, ils le sont beaucoup moins en restitutions
d'images complexes à cause de temps rédhibitoire de réalisation du
document. Ils sont beaucoup plus adaptés au tracé graphique par la
nature même des courbes définies comme un ensemble de vecteurs, par
opposition aux traceurs "raster" où l'image est décrite par balaya¬
ge séquentiel point à point. Les traceurs à plumes BENSON, CALCOMP,
HEWLETT - PACKARD, TEKTRONIX, GOULD, permettent aussi le choix de
la couleur des courbes (5 à 8 couleurs , la combinaison étant
rarement utilisée), donnent des documents synthétiques avec mis en
forme graphique de l'interprétation. Les terminaux graphiques
offrent des possibilités de tracés rapides (pas de mécanique), la
couleur et surtout l'interactivité, et des documents de travail
(hard copy, POLAROID) : TEKTRONIX 401 X, 410 X, 411 X, PERI COLOR
5000 de NUMELEC. Les écrans cathodiques sont soit à mémoire, soit à
rafraîchissement. Pour certains terminaux, il existe des fonctions
locales et intégrées de présentation (zoom), de désignation (cur¬
seur, tablette graphique, souris, "light pen"). Ils sont utilisés
en tracé de courbes (histogramme, ...), de fonds topographiques
pour habillage de l'interprétation.

c) traceurs "raster" (balayage) : ils permettent d'obtenir assez


rapidement (3 à 10 mn) , par cette technique, des restitutions noir
et blanc, et maintenant couleur, avec une résolution de 100 à
300 points par "inches" avec une gaimne assez large de niveaux et de
couleurs. Le mode d'impression est soit électrostatique, soit à jet
d'encre, la largeur A4 à AO : VERSATEC, APPLICON. Ces restitutions
noir et blanc et couleur constituent des documents de travail de

qualité, cependant le prix d'achat du restituteur couleur reste


assez élevé et doit être justifié par un volume de production.

d) restitueur film : le principe est le suivant :

Tambour emulsion-

rotatif photographique
lignes enregistrées
par balayage

encode

source

lumineuse

vis de
déplacement
du chariot^^jjiP

Un document photographique noir et blanc ou couleur de haute


qualité est obtenu avec ce type d'appareil mais le coût de produc¬
tion, assez élevé, le réserve pour des documents finals servant de
base, par exemple, à l'interprétation. Les précautions à suivre
sont du même genre que ceux concernant les analyseurs d'images. En
particulier avec des documents couleurs, il peut être préférable
d'impressionner successivement 3 films noir et blanc, plutôt qu'un
film couleur pour s'affranchir des problèmes de traitement de films
couleurs . Les nouveaux restituants à laser apparaissant sur le
marché (VIZIR, VIZIR COLOR) permettent de s'affranchir des modifica¬
tions, dans le temps, de la lampe d'éclairage, et surtout par la
cohérence de l'éclairage apportant une meilleure résolution. Les
appareils rencontrés sont les systèmes d' OPTRONICS (C 4300,...), de
la SEP (VIZIR, VIZICOLOR), en bas de gamme de restituteur SORO à
défilement continu sur film 79 mm et SORO type VISOR M au format
216 mm (noir et blanc).

e) consoles de visualisation : ce sont des consoles utilisant des


tubes cathodiques monochromes et plus intéressant en télédétection,
couleurs, à haute définition (512 x 512 à 1024 à 1024). Les données
sont mises en mémoire et lues à haute cadence. Une representation
sur 3 à 8 bits permet de définir 8 à 256 niveaux de gris (le
premier type de codage étant insuffisant en télédétection) . Avec
ime tube couleur, on obtient des images en vraies ou en fausses
couleurs, la couleur étant liée à un niveau d'intensité pour un
canal donné, et permet d'accroître sensiblement le contraste. Les
données sont stockées sur 8 bits par "couleur", avec 3 plans
mémoire par image (image couleur 512 x 512 nécessite un volume de
768 k octets de mémoire), des plans de travail doivent également
être prévus ainsi que des plans graphiques pour mémoriser des
graphiques (histogrammes, caractères, marqueurs,...). De plus ces
systèmes donnent des possibilités de traitements locaux avec des
processeurs spécialisés rapides (filtrage, lissage, histogramme,
combinaison d'images,...), et un haut degré d'interaction en
disposant de moyens de dialogue (clavier) et de moyens d'entrée
(boule, manche de balai, tablette,...) qui en font des sytèmes de
traitement d'images à part entière. Cette interactivité joue un
rôle considérable en traitement d'image. Les traitements réalisés
se limitent à la portion visible de l'image i.e. 512 x 512 ou
1024 X 1024. Il est cependant possible de disposer d'une fenêtre de
visualisation 512 x 512 en général monochrome, avec 4 plans mémoire
par exemple, sur une image plus grande 1024 x 1024 par exemple. Il
peut être intéressant de disposer d'une console de traitement
d'images avec processeur, à définition moyenne (512 x 512), asso¬
ciée à une console de visualisation (donc sans processeur) à haute
définition (1024 x 1024), ou à mémoire d'image virtuelle (PICTRAL
2000 de MATRA) ceci dans le but de contrôler rapidement le résultat
d'un traitement sur le calculateur hôte. Les systèmes rencontrées
sont fabriqués par COMTAL pour la VISION 1/20, par NUMELEC pour la
PERI COLOR 1000 et la PERICOLOR 2000, et par TIGRE. Ces consoles se
connectent en général à un calculateur hôte mais elles peuvent
également constituer des systèmes indépendants avec dérouleur de
bande magnétique , disque , . . .

4.4 - CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES SYSTEMES


DE TRAITEMENTS D'IMAGES

a) calculateur : le rôle dévolu au calculateur est d'être un outil


adaptable et puissant, chargé de gérer les échanges d'informations
thématiques et de traiter en automatique de très grands volumes de
données qu'il est matériellement impossible de traiter sur les
postes de travail individuels (scène complète SPOT 3000 x 3000 à
5200 X 4900, ou LANDSAT 2340 x 3240). Une nette évolution de
l'utilisation de gros calculateurs (CDC, IBM,...) vers des moyens
plus légers (mini ordinateurs 32 bits : VAX 750 et 780, MINI 6/96,
GOULD-SEL 32/67 et 87) s'est réalisée progressivement. La mémoire
virtuelle (VAX) offre un confort d'utilisation mais réduit les
vitesses de traitements (1 Mips pour le VAX 11/780 de DIGITAL
EQUIPMENT à mémoire virtuelle et 6,6 Mips pour le CONCEPT 32/87 de
GOULD à mémoire segmentée) ce qui peut être un handicap en trai¬
tement d'images où le volume d'informations à traiter est important
(en télédétection, une scène multicanaux -3- SPOT de 60 km x 60 km,
correspond à un volume de 26 M0).

La limitation à 32 kmots de la taille des programmes de traitement


est parfois gênante avec les calculateurs 16 bits, bien que les
données soient traitées par paquets et stockées sur fichiers sans
qu'il soit nécessaire de les avoir toutes en mémoire à im instant
donné. Mais ce mode de traitement augmentera la durée des entrées/
sorties sur mémoire de masse et donc la durée globale du traitement
au bout duquel on obtiendra le résultat cherché. Il est donc
nécessaire de trouver un compromis entre la taille mémoire centrale
et le débit des entrées/sorties : elle se situe en traitement
d'images (y compris le systèmes d'exploitation) entre 0,5 M0 et
3 Mfl selon le nombre de postes de travail et le type de calculateur
(16 ou 32 bits). Cependant, un sous-dimensionnement en mémoire
centrale pouvant entraîner une nette dégradation des performances,
il est préférable de disposer d'une capacité un peu surévaluée.

Le calculateur sera doté d'un système d'exploitation simple,


souple, efficace et sûr. En la matière, le système UNIX a fait
l'objet d'une grande diffusion et l'on commence à trouver des
systèmes "UNIX like" compatibles ou des systèmes qui s'en inspirent
ce qui facilite le développement et la portabilité des applica¬
tions.

La programmation des applications en langages évolués est la règle


(FORTRAN essentiellement norme 66 et norme 77) sauf pour la gestion
des périphériques où les programmes sont écrits en langage machine,
pour optimiser les transferts ou s'adapter à l'interface, ce qui
réduit considérablement la portabilité des systèmes de traitement
d'images "clé en main".

b) mémoire de masse : les disques magnétiques sont les supports les


plus couramment utilisés en traitement d'images à cause de leur
capacité croissante (50 à 500 M0) , leur débit important (80 k 0/s à
2 M0/s), leur temps d'accès moyen faible (entre 30 à 60 ms). Une
attention particulière doit être portée au débit global de ces
entrées/sorties disques, qui réduit les performances des programmes
de traitement images, aussi bien pour im calculateur à mémoire
segmentée (où l'image est alors nécessairement découpée en "imaget-
tes") que pour un calculateur à mémoire virtuelle (où c'est le
mécanisme de pagination qui intervient) . Les supports amovibles
présentent l'intérêt de permettre un chargement rapide mais les
unités sont plus coûteuses que celle à supports fixes et requièrent
plus de précaution dans la manipulation et le stockage.

Les bandes magnétiques sont les supports privilégiés pour la


sauvegarde des doimées sur disque et pour le transfert d'informa¬
tions d'un site à l'autre grâce aux structures physiques et logi¬
ques d'enregistrements quasi-universelles (CCT) . Les densités
d'enregistrement sont de 800 bpi (de moins en moins répandues), de
10

1600 bpi, et de 6250 bpi (avec possibilité d'unités bi ou tri-


densité). Cette dernière densité est très intéressante pour archi¬
ver des images en général très volumineuses (une bande 2400 pieds
de long contient au maximum 22 M0 à 800 bpi et 170 M0 à 6250 bpi).
La vitesse de déroulement de l'unité de bande est aussi un paramè¬
tre important (45 ips, 75 ips et 125 ips sont des valeurs couran¬
tes) car cela conditionne la durée du transfert bande-disque.

Le disque optique numérique apportera à l'avenir (fin 84), le moyen


d'archivage idéal en traitement d'image grâce à sa capacité (1 G0),
à son faible encombrement et à fiabilité.

Un système efficace et sûr de gestion de fichiers doit permettre de


sauvegarder régulièrement les données par des mesures d'exploi¬
tation, d'effectuer des transferts d'images entre les unités
disques/bandes et les unités de traitement (consoles interactives
de visualisation, calculateur), de conserver et de gérer simplement
tout un historique de l'image traitée (dormées satellitaires,
traitements réalisés, dates, commentaires,...). Une gestion de
volumes (bandes et disques) assurera la protection physique de ces
archives et la recherche rapide d'images.

c) accessoires de la chaîne de traitement : ils s'ajoutent au système


de traitement d'images pour optimiser les temps de réponse et
faciliter le travail des utilisateurs.

* opérateurs mathématiques : réalisés en logiques câblées pour des


opérations simples (addition, multiplication en représentation
flottante) ou micro-programmées (transformation de Fourrier,
traitements de matrices, représentation flottante étendue). Ils
permettent un gain de temps en traitement important (rapport de 5 à
10) . Leur utilisation est implicite dès leur installation sur la
configuration, comme le FPA (Floating Point Accelerator) sur VAX ou
le SIP (Scientific Intruction Processor) sur MINI 6.

'" "Array Processor" : ce sont des unités de traitements program¬


mables très rapides de 10 à 100 M flops. Certains "Array
Processor", ayant ime architecture parallèle, constituent des
outils intéressants en traitement d'images : MAP 300, MINI MAP,
MAP-600 de CSPI, AP 120, FPS-164, FPS-5000 de Floating Point System
(FPS), STAR-100 de Star Technology.

" accélérateurs disques : en traitement d'images le volume des


données étant important, le stockage sur disque offre le meilleur
compromis coût-volume-temps d'accès. Cependant en cession inter¬
active, dans un contexte multi-utilisateurs, le temps d'accès aux
fichiers images peut être important et l'installation d'un accélé¬
rateur disque entre l'unité disque et le calculateur permet d'amé¬
liorer les performances en réduisant les temps d'accès. Le fonction¬
nement repose sur l'utilisation d'une anté-mémoire (de 1 à 10 M0)
et sur des algorithmes de gestion optimale des accès diques. Le
DIRAM 32 (Disque avec Recherche Associative et anté-Mémoire) de
COPERNIQUE est le système le plus répandu pour ces fonctions. Il
permet de gérer les problèmes de reprises en cas d'incident, les
accès parallèles (disques miroirs). Associé au DORSAL 32 de
COPERNIQUE, l'ensemble peut servir de moyen à l'implantation d'une
11

base de données images (projet de la Direction Générale des Télé¬


communications) .

* réseau local : la recherche d'un système de transmission haut


débit (supérieur à 1 Méga bits) pour répondre aux besoins dans la
transmission d'images numériques, et souple dans son extension, a
conduit au concept de réseau local ou bus . Ce type de système
permet la connexion de matériels divers (système ouvert) respectant
un minimum de normes d'interface. Il permet au calculateur de
traitement de servir efficacement les aboimés coimectés sur ce bus,
parmi lesquels les consoles de traitement d'images. Le réseau
ETHERNET (10 Méga bits) est actuellement le réseau local dont la
diffusion est la plus grande (plus de 200 constructeurs l'ont
adopté) et celui qui offre les procédures de coimex'ion les plus
souples. XEROX, INTEL et DIGITAL EQUIPMENT sont associés pour la
promotion de ce réseau local.

4.5 -LOGICIEL ET METHODES DE TRAITEMENT D'IMAGES EN


TELEDETECTION

Les applications thématiques du traitement d'images commencent à


être nombreuses car les différents algorithmes et techniques de traitement
d'images sont maintenant répandus et bien coimus. Mais les difficultés
surviennent dans l'utilisation de ces techniques lorsque auparavant les buts
et les objectifs n'ont pas été suffisamment précisés pour définir une méthode
qui s'applique au thème étudié. En effet, les traitements d'images s 'enchaî¬
nant très simplement, on risque d'obtenir une série d'images qui aura peu de
rapport avec la réalité. Il est nécessaire de distinguer les fonctions de
visualisation qui n'altèrent pas le contenu de l'image, mais en dorme des
présentations différentes, du traitement d'images qui en modifie le contenu
(et donc la présentation) .

Les fonctions de visualisation les plus courantes sont : zoom (de


rapport en puissance de 2, ou fractioimaire) , compression d'images, change¬
ment d'échelle, excentrement (ou décadrage), pseudo-couleur.

Classiquement, en télédétection, il existe trois étapes successives


pour le traitement proprement dit d'images :

- restauration d'image : détecter et compenser les doimées erronées.


Le but est de rendre l'image semblable à la scène d'origine, en
éliminant le bruit et les déformations, ce qui fait nommer cette
étape "traitement cosmétique" (lignage par ligne manquante ou
mauvais étalonnage du capteur, déplacement de début de ligne
balayée par désynchronisation, corrections atmosphériques, correc¬
tions géométriques, rotation de la terre, déformations de la prise
de vues , images stéréo synthétiques en utilisant ou non le recou¬
vrement d ' image) .

- amélioration d'image : modifier et améliorer les caractéristiques


d'une image pour changer son impact sur l'utilisateur. Cela altère
naturellement les données d'origine et, comme pour l'étape précé¬
dente, ces procédés sont appliqués séparément sur chacune des
images correspondant à un canal de la scène multispectrale (augmen¬
tation de contraste, amélioration de contours, lissage, filtrage
directionnel, composition colorée simulée-manque la bande bleue
12

très sensible à la diffusion atmosphérique-en vraies ou fausses


couleurs, création de mosaïque de scènes, étalement de dynamique).

- extraction d'informations : interpréter les données pour obtenir


des résultats thématiques en utilisant l'aide à la décision appor¬
tée par le calculateur. Le travail est réalisé sur plusieurs images
de la même scène (rapport et combinaison de canaux, analyse statis¬
tique en composantes principales, classification multispectrale en
mode supervisé où l'on dispose de vérités terrain, et en mode non
supervisé où l'on utilise les propriétés statistiques de l'image,
détection des évolutions dans le temps).

La figure 1 présente le schéma général de déroulement d'une appli¬


cation thématique en télédétection en utilisant l'outil de traitement d'ima¬
ges.

5 - CONCLUSION

Après les représentations graphiques qui modélisent la réalité, les


images en informatique approchent la réalité dans sa complexité, permettent
d'exploiter complètement les facultés considérables d'acquisition de l'oeil
humain et constituent des documents de synthèse pertinents. Ainsi les systè¬
mes de traitement d'images, avec l'évolution de la visualisation interactive
monochrome vers la richesse de la couleur, sont utilisés dans des secteurs
d'activité aussi divers que la médecine, les sciences de la Terre, l'agricul¬
ture, l'astronomie, la météorologie, etc, ... En géologie et recherche
minière, ces systèmes offrent aussi des outils d'analyse et de visualisation
d'échantillon (minéralogie) et de potentiel gravimétrique ou magnétique
(géophysique), de traitement et de visualisation de photo satellites (télé¬
détection, cartographie, ...).

Les techniques dans le traitement de l'image en télédétection ont


considérablement évoluées ces dernières années. Les matériels se sont perfec¬
tionnés en utilisant les derniers progrès de l'industrie de l'électronique.
Une réflexion de base a été menée au niveau des langages de traitement et de
manipulation d'images dans le but d'une meilleure utilisation des outils de
traitement. Le CNES et la SEP apporte sur ce d ernier point ime importante
contribution dans le système MADIRAN avec le langage SYLEX.

En exploitation courante, les traitements interactifs et différés


coexisteront tant qu'il n'existera pas de processeur suffisamment puissant
capable de traiter des scènes complètes en interactif. Les traitements en
différés (BATCH PROCESSING) sont réservés aux traitements de scènes complètes
volumineuses, mis au point auparavant sur matériel interactif (PERICOLOR
2000, COMTAL VISION 1/20, TRIADE 80, TIGRE) mais seulement sur une portion de
la scène (512 x 512 ou 1024 x 1024).

On peut classer les divers systèmes "clés en main" proposés par les
industriels ou organismes en deux ensembles :

- systèmes informatiques complets avec mini-ordinateur hôte à mot,


de 16 ou 32 bits avec de grandes capacités de traitement, de stockage, de
connexion de périphériques spécifiques au traitement d'images et qui intè¬
grent tout un ensemble d'utilitaires, de logiciels généraux et d'application
en traitement d'images (figure 2),
images brutes âocumenzs bruts
13

Scanner

Images 2D

numérisées de numérisation

scène 3D d 'images

Recherche des valeurs de Console de


inf^eractivitt
paramètres pour le traitement
^ iH
pré-traitement 512 X 512

pré-traitement (amélioration, Visualisation en


Bibliothèque
correction géométrique , 512 X 512 ou
£,
d 'images traitement du signal ^ 1024 X 1024 de

bidimensionnel ,... ) portion d'image ou


image complète.

Sir
Unité de traitement
±- ^
Traitement d'images (filtrage,

combinaison , . . . ) contrôle Console de

visualisation

Z
Extraction d'informations
Mosaïques
Console et mise en évidence de

phénomènes particuliers
graphique
relatifs aux thèmes étudiés

^
"

Restitution (labo, photo, contrôle


de qualité, . . . )

Consultation Interprétation thématique

labillage et mise en forme graphique Traceur graphique


Compléter

Jk

Dossier associé

è la scène initiale

Fig \ : Schéma général d'une application de


traitement d'images en télédétection.
14

Ecran de
Convertisseur

a
Processeur visualisation

couleur
central D/A
512 X 512

de gestion

HH
Hard copy
écran

Processeur

spécialisé
boule
de traitement

d 'images

tablette

Table à

numériser

Mémoire

d'images
Clavier

Gestion des Restitution

Processeur

rapide
oériphérigues
traitement O couleur

images Caméra de

(Array Processor ) numérisation


monochrone

Dérouleur

bandes mag.

Interface Gestion des


parallèle
Ordinateur
haute vitesse
périphériques Imprimante

hôte
(1M0/S)

disque ou
disguette

Interface Interface
Télécom V24 Ordinateur
Terminaux réseau local
hôte, con.sde
(max 19200 b)
type ETHERNET y'e traitement

d 'image,. .

Fig, 3 ; Système de traitement d'image autonome


autour d'une console interactive.
15

- stations autonomes bâties autour d'une console de traitement et

de visualisation 512 x 512 et offrant les fonctions principales requises en


traitement d'images. Les possibilités d'extension sont réduites mais ultérieu¬
rement ces limitations peuvent disparaître avec une connexion sur ordinateur
hôte. Leur avantage réside dans l'investissement nécessaire plus faible
qu'avec le système précédent (figure 3).

Nous avons analysé dans les paragraphes précédents un ensemble


d'éléments matériels et logiciels nécessaires pour le traitement et l'étude
d'images appliqués à la télédétection. Un utilisateur de ces techniques peut
par programmation résoudre son problème mais cela nécessitera du temps
d'analyse, de programmation et de mise au point.

Cette constatation a été à l'origine du développement de systèmes


de traitements d'images intégrant matériels-logiciels, communs à plusieurs
types d'applications (télédétection, étude structural, sismique,...) par des
ensembliers : BIPS, VIP 16, VIP 32 (MADIRAN) de la SEP, système intégré par
l'ORSTOM, plateforme Télédétection du BRGM.

Ces systèmes adaptés au traitement d'images sont liés à un type de


configuration informatique et il est très difficile et coûteux (interfaces
logiques entre matériels de constructeurs différents, programmation spécifi¬
que,...) de transporter ces systèmes sur une autre configuration.
16

Unité centrale 16 ou 32 bits

1 à 4 H^ de mémoite

processeur flottant

Q
ou unités de bandes

CTF
1 2

Pupitre système
magnétiques 1600/6250 bpi

1 à 4 unités de disques
liaison

200 à SOO m
terminaux
asynchrone
H0/S
banalisés de (3/4 fiMe, 1/4 mobile)
4800 à

développement
19200 bauds (option )

tablette

graphique (option ) (option) (option)

boule

console de traitement

n
d'images couleur

512 X 512

table à

Imprimante numériser

console visualisatioi
alphanumérique
traceur N/B
haute résolut
electro, ou è
1024 X 1024
plume
couleur

t^-^^-C:
2
utre unité
i
centrale

Restitueur photos
(N/P et couleur) pour
imprimante couleur Array
document de' base
à jet d'encre, traceur processor
électrostatique (document
de travail couleur)

> Autres applications


1
Laboratoire photo

Fig. 2 - Arcb'itecture générale d'un système de traitement d'images en

télédétection autour d'un mini-ordinateur.


17

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
18

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

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19

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WEBER C. - Télédétection et risques naturels ' Rapport du BRGM 83 SGN 764,


1983.
20

FORMATION ET STAGES

EN TELEDETECTION
21

L'Enseignement de la Télédétection
Maurice CARBONNELL

Ingénieur en Chef Géographe,


Directeur de l'Ecole Nationale des Sciences Géographiques

Science encore très nouvelle, la télédétection demande télédétection. Les stages de ce type, les séminaires, les
un enseignement nouveau qui se développe actuel¬ brochures et les revues (c'était l'un des objectifs
lement, dans le monde, très rapidement. A vrai dire, principaux des « Cahiers de l'OPIT ») ne manquent
plus que d'une science, il s'agit d'un ensemble de pas. Il n 'est pas certain qu 'ils aient encore bien trouvé
techniques diversifiées, bien que complémentaires, qui leur style, leur clientèle, leur impact ; mais nous ne
nécessitent des formations spécifiques. L 'une de ces nous attarderons pas plus ici sur cet aspect particulier,
techniques, l'interprétation visuelle des images photo¬ et cependant fort important, de l'enseignement de la
graphiques (ou pseudo-photographiques) apparaît télédétection.

comme l'ancêtre de la télédétection : la photo-inter¬ Quant aux deuxième et troisième catégories, c'est
prétation, enseignée depuis plus de trente ans, constitue essentiellement à elles que s'adressent actuellement les
encore une base indispensable et prépondérante de toute multiples actions qui cherchent à former des « télé¬
étude sérieuse de la télédétection.
détecteurs », c'est-à-dire des spécialistes qui conçoivent
Mais il est bien d'autres aspects de ces techniques les projets, qui assurent les traitements des données
nouvelles et la première question qui se pose est de recueillies et qui soient des praticiens de l'utilisation
savoir qui fi}rmer et dans quel but. Quatre catégories des données traitées. Ces télédétecteurs peuvent être de
nous paraissent devoir être distinguées : différents niveaux : ingénieurs-concepteurs, techniciens,
- les réalisateurs de matériel de saisie et de opérateurs. Leurformation peut se faire par des études
traitement des données télédétectées, les concepteurs de universitaires approfondies, par des cycles longs ou
« systèmes » ; courts, par des stages pratiques. Il peut s'agir de
- les producteurs de données traitées :
spécialistes polyvalents, professionnels de la télédé¬
tection qui opèrent pour les besoins de leur entreprise ou
- les utilisateurs-praticiens, qui peuvent également
pour des «clients»; il peut s'agir également de
appartenir à la catégorie précédente, et qui regroupent
géologues, de forestiers, d'agronomes, de pédologues,
tous ceux - ingénieurs et techniciens des services publics
d'aménageurs, d'urbanistes... qui s'efforcent de déve¬
et des entreprises privées, universitaires spécialistes des
lopper les applications de la télédétection dans leur
sciences de la terre, de l'aménagement, du dévelop¬
domaine par une pratique personnelle des techniques de
pement -pour qui la télédétection est devenue l'un des
traitement des données et d'interprétation des « images ».
outils de travail fi)ndamentaux :
C'est dire que ces télédétecteurs sont divers, autant que
- les utilisateurs-décideurs et planificateurs qui les solutions retenues et mises en pour leur
doivent s'initier aux possibilités de la télédétection, en formation. C'est à eux principalement que s'adressent
saisir l'apport réel (aussi bien que les limites) dans les les nombreux traités et manuels parus depuis dix ans et
domaines de leur compétence, engager les actions de les périodiques spécialisés, parmi lesquels on peut citer
recherche et d'expérimentation nécessaires et, s'ils sont les revues des associations nationales de photogram¬
convaincus, faire entrer ces moyens nouveaux, complé¬ métrie et de télédétection, le «Remote Sensing of
mentaires de ceux dont ils disposent déjà, dans la Environment » américain, l' « Intemational Journal of
pratique courante de leurs services. Remote Sensing » anglais et, dans une certaine mesure,
Pour la première catégorie, les enseignements la revue « Photo-Interprétation » française.
appropriés relèvent de la physique, de l'électronique, de
l'informatique, de techniques industrielles bien spéci¬
*

m m
fiques... Certains cours d'été du Centre National
d'Études Spatiales, quelques modules du CETEL (sur
lequel nous reviendrons plus loin), pour ne citer que
ceux-là, répondent au moins en partie à cette catégorie A l'étranger et sur un plan international, les activités
que nous ne traiterons pas davantage dans cet article. deformation à la télédétection se sont considérablement

Plus que de cours et d'uneformation approfondie, les développées. Un rapport daté du 9 mars 1981

utilisateurs de la quatrième catégorie ont surtout besoin (réf A/CONF. lOl/BP/9), préparé pour la seconde
d'une information précise et solide, d'une connaissance conférence des Nations-Unies sur l'exploration et
des programmes et des réalisations concrètes de la l'utilisation pacifique de l'espace et intitulé « Training
télédétection et d'une analyse des résultats obtenus, y and Education of Users of Space Technology » est
compris sur le plan économique. Il s'agit donc consacré, pour les trois quarts, à la télédétection
essentiellement pour eux d'une bonne diffusion de spatiale et présente un tableau sommaire mais impres¬
l'information et de conférences ou de courts stages sionnant des possibilités deformation dans ce domaine.
d'initiation et de présentation objective des principes, L 'enseignement peut être reçu dans des universités,
des mécanismes et surtout des « conquêtes » de la des « écoles » spécialisées, des centres opérationnels de
22

télédétection,des «agences» d'utilisateurs, certains Intéressant et important est le rôle des organisations
laboratoires et entreprises privés, ainsi que dans des internationales dans ce domaine. Il prend différentes
cours et séminaires internationaux. formes et, en particulier, celle de la création de centres
régionaux, totalement ou partiellement destinés à
La plus importante concentration de formation à la
l'enseignement de la télédétection.
télédétection se trouve en Amérique du Nord oii de très
nombreux centres offrent des formations approfondies C'est ainsi que le Conseil Africain de Télédétection,
de haut niveau, des cours, des stages, etc. Pour ne citer créé à l'initiative de la Commission Economique des
que les principaux, il convient de mentionner : Nations-Unies pour l'Afrique, s'efforce de regrouper la
formation dans les centres de Ouagadougou (Haute-
- au Canada : le Canada Centre for Remote
Volta), Nairobi (Kenya), le Caire (Egypte), Ile-Ife
Sensing, l'Alberta Remote Sensing Centre, le Québec
(Nigeria), Kinshasa (Zaïre). Le Caire et Kinshasa ne
Remote Sensing Centre, le Geological Survey, l'Uni¬
versité Laval à Québec.
sont pas encore opérationnels. A Ouagadougou,
l'organisation de la formation est confiée à la France
- aux États-Unis d'Amérique : l'EROS Data Centre
(GDTA).
de Sioux Falls, la North Arizona University, l'Office of
International Geology de l'USGS, le Laboratory for En Amérique latine, l'Instituto Pan-Américano de
Applications ofRemote Sensing (LARS) de l'Université Geografia et Historia, la Commission Economique des
de Purdue, I 'Environmental Research Institute of Nations-Unies pour l'Amérique latine et ¡'Organization
Michigan (ERIM) et le Remote Sensing Institute de of American States s'efforcent de coordonner l'ensei¬
l'Université du Sud-Dakota. gnement de la télédétection. Le Centro Interamericano
de Foto-interpretación de Colombie, l'Inter-American
En Europe de l'Est, les organisations intergouver¬ Geodetic Survey, Cartographie School de la Defense
nementales concernées par la coopération économique Mapping Agency des U.S.A. à Panama, le Centro
(CMEA) et par l'étude et l'utilisation de l'espace Interamericano de Desarrollo Integral de Aguas y
(INTERCOSMOS) participent activement à la promo¬ Tierras du Venezuela ont un rôle inter-états dans cette
tion et à l'enseignement de la télédétection. En Union
partie du Monde.
Soviétique, les universités et instituts qui dispensent cet
On retrouve le même effort d'organisation régionale
enseignement sont nombreux et diversifiés. Signalons
dans l'Asie du Sud-Est avec la Commission Econo¬
seulement l'Université Lomonossov de Moscou, le
MIIGAiK (Institut moscovite d'ingénieurs en géodésie,
mique et Sociale des Nations-Unies pour l'Asie et le
photographie aérienne et cartographie), le NIIGAiK
Pacifique et l'Asian Regional Remote Sensing Training
Centre de Thaïlande.
(institut identique de Novo-Sibirsk) et le Laboratoire
des Aérométhodes de Leningrad qui relève de l'Aca¬ Quant à l'Europe, l'action conjointe du Conseil de
démie des Sciences. l'Europe (Division de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche), de l'Association Européenne des Labora¬
La troisième zone principale d'enseignement de la
toires de Télédétection (EARSEL) et du Centre
télédétection est /"Europe occidentale. // n'est pas
Commun de Recherches de la C.E.E. à Ispra (Italie) a
possible de citer ici toutes les universités, laboratoires,
abouti, avec la collaboration de différents instituts et
instituts et centres spécialisés qui offrent des possibilités
laboratoires européens (dont l'I.T.C.), à l'élaboration
de formation en télédétection. Outre la France, sur
de programmes de formation en télédétection pour les
laquelle nous reviendrons plus longuement à la fin de
pays européens et les pays en voie de développement.
cet article, ces possibilités se trouventprincipalement en
Parmi les cours intensifs organisés dans ce cadre,
République Fédérale d'Allemagne et en Grande-
citons le cours sur la télédétection en météorologie,
Bretagne, ainsi qu'à l'International Institute for Aerial
océanographie et hydrologie, donné du i"" au 20 sep¬
Survey and Earth Sciences (ITC) d'Enschede, aux
tembre 1980 à Dundee (Royaume-Uni) et le cours sur
Pays-Bas.
les applications de la télédétection à l'inventaire
Dans les autres parties du Monde, les centres d'occupation des sols, organisé, aux mêmes dates, à
nationaux d'enseignement de la télédétection sont Ispra. Ce deuxième cours est redonné cette année, du
beaucoup plus rares. Mentionnons cependant les 14 septembre au 2 octobre 1981.
différents instituts des sciences de la terre d'Afrique du
Enfin, des programmes internationaux pour la
Sud ; les cours organisés par la Comisión Nacional de
formation des télédétecteurs sont en cours d'organi¬
Investigaciones Espaciales d'Argentine, par l'Instituto
sation sous l'égide des Nations-Unies. Dés 1981, un
de Pesquisas Espaciáis du Brésil et par le Centro de
centre, faisant partie de la Division des Ressources
Levantamientos Integrados de Recursos Naturales por
Naturelles et de l'Énergie, à New York, et coopérant
Sensores Remotos de l'Equateur; en Inde, des cours
avec la Division des Affaires Spatiales devait com¬
dispensés par certaines universités, la National Remote
mencer un enseignement de la télédétection. Un second
Sensing Agency d'Andhra Pradesh et son centre
centre devrait entreprendre ultérieurement un pro¬
spécialisé d'Utiar Pradesh, I'Indian Photo-Interpre¬
gramme d'enseignement orienté vers la télédétection
tation Institute; l'Université de Beijing en Chine; en
appliquée aux ressources naturelles renouvelables et
Australie, les cours de télédétection organisés par le
fonctionner au sein de la FAO, à Rome.
South Australia Institute of Technology et le Footscray
Institute of Technology; les programmes d'enseigne¬
ment du Remote Sensing Technology Centre du Japon ; * *

différents cours ou séminaires au Bengladesh, en


Indonésie, au Pakistan, etc. Cette brève enumeration ne Dans cette activité mondiale pour l'enseignement de
préjuge évidemment pas de l'importance et de la qualité la télédétection, quelle est la part de la France, quel est
des formations assurées par ces centres. le rôle de l'Institut Géographique National ?
23

Depuis bien des années déjà, un tel enseignement, aux tâches de la recherche et de la production dans ce
consacré d'abord à la photo-interprétation puis, plus domaine. Cette préoccupation n'est pas nouvelle et est
récemment, élargi à la télédétection, s 'est implanté dans apparue dès les premiers travaux de photo-interpré¬
les universités françaises. Sans vouloir en donner une tation de l'Institut.

enumeration exhaustive, nous devons mentionner ici les Outre les cours destinés à la formation initiale des
Universités de Paris I (U.E.R. de Géographie, Service ingénieurs et techniciens de l'Institut Géographique
de Télédétection), Paris VJ (Département de Géogra¬ National, l'École Nationale des Sciences Géogra¬
phie Physique), Paris VII (U.E.R. de Géographie et phiques (ENSG) a organisé, à partir de 1965, un stage
Sciences Sociales, Laboratoire de Géographie Physi¬ annuel sur l'Exploitation des Photographies Aériennes
que), Paris VIII (U.E.R. de Géographie, Laboratoire (SEPA). De moyenne durée (sept semaines), ce SEPA
des Aérométhodes), Aix-Marseille II (Institut de comportait une option photogrammétrie et une option
Géographie), Amiens (U.E.R. de Sciences Historiques photo-interprétation etfut suivi, jusqu'en 1977, par des
et Géographiques), Lille I (U.E.R. de Géographie), ingénieurs, techniciens et universitaires. Constamment
Rennes (U.E.R. de Géographie, Laboratoire de Géo¬ actualisé et évoluant progressivement vers la télédé¬
graphie Humaine et Régionale), Reims (Laboratoire de tection, avec une intervention croissante de spécialistes
Géographie Physique Zonale), Strasbourg - Louis des différents domaines d'application, ce stage a reçu
Pasteur (Groupe de Recherche en Télédétection Radio¬ jusqu'à ce jour, 454 participants représentant 64 pays.
métrique), Toulouse - Paul Sabatier (Centre d'Étude Notons qu 'à partir de 1974, ilfut organisé sous l'égide
Spatiale des Rayonnements). Ce dernier centre relève de TOFET (Organisation Française d'Enseignement de
égalemment du C.N.R.S. qui, par ailleurs, étudie mais la Télédétection) dans laquelle le Bureau pour le
enseigne aussi la télédétection dans son Centre Développement de la Production Agricole, l'Institut
d'Etudes et de Réalisations Cartographiques Géogra¬ Français du Pétrole et l'Institut Géographique National
phiques de Paris, son Centre de Géomorphologie de avaient regroupé leurs moyens d'enseignement en
Caen, son Service de la Carte de la Végétation à télédétection.
Toulouse, son Centre d'Études de Géographie Tropi¬ Une formation plus courte de deux semaines,
cale de Bordeaux, son Centre de Géographie Appliquée
destinée principalement à des universitaires français et
de Strasbourg. De plus, l'A.T.P. « Télédétection » du
étrangers, a fonctionné à partir de 1967 sous le nom de
C.N.R.S., lancée en 1980, poursuivie en 1981, à
Stage d'Information sur la Photographie Aérienne
laquelle participent vingt-cinq laboratoires et dont le
(SIPA). Elle a touché un total de 301 stagiaires venant
programme pluridisciplinaire est financé en commun
de 30 pays, l'extension de ses cours et travaux pratiques
par le CNRS et le CNES, bien qu'ayant pour objectif
à la télédétection étant officialisée à partir de 1978 par
essentiel de rassembler les recherches des laboratoires
l'adjonction d'un Ta son sigle (SIPAT).
susceptibles d'interpréter et de traiter numériquement
Cependant, la nécessité d'un enseignement plus
les images de télédétection, apporte sa contribution à la
approfondi dans les domaines de la saisie, du
formation de spécialistes de haut niveau.
traitement et de l'interprétation des « images » aérien¬
Quelques grandes écoles participent aussi à l'ensei¬ nes et spatiales était ressenti par l'IGN, tant pour la
gnement de la télédétection ; l'École Pratique des formation de son personnel que pour répondre aux
Hautes Études (Laboratoires de Géomorphologie de demandes de services extérieurs et de pays étrangers.
Dinard), l'École Normale Supérieure de Montrouge C'est à cette fin qu'a été créé par l'ENSG, en 1975, un
(Laboratoire de Géographie), l'École Nationale Supé¬ enseignement long d'une année universitaire, sous le
rieure des Mines de Paris par son Centre de nom de Cycle d'Enseignement Approfondi en Télédé¬
Télédétection et Analyse des Milieux Naturels implanté tection (CEAT) qui s'est poursuivi (en changeant deux
à Sophia Antipolis, enfin, dans une certaine mesure, le
fois de nom...) jusqu'en 1979-1980. Placé sous l'égide
Conservatoire National des Arts et Métiers par sa de l'OFET, ce cycle bénéficiait du concours de deux
chaire de Technique et Programmes Spatiaux. universités parisiennes et de plusieurs autres orga¬
Les Écoles d'Été du Centre National d'Études nismes scientifiques et techniques. Se plaçant à un
Spatiales, certains cours du Centre d'Études Supé¬ niveau élevé, il pouvait aboutir à la délivrance d'un
rieures de Prospection Géologique et Géophysique de Certificat d'Etudes Supérieures et, pour les étudiants
l'École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs, titulaires d'une maîtrise ou d'un titre d'ingénieur, d'un
les stages de sensibilisation, d'initiation ou deforma¬ Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées délivré par
tion de l'Office de Recherche Scientifique et Technique l'Université Pierre et Marie Curie (Paris VI). A partir
d'Outre-Mer (destinés essentiellement à son personnel) de l'année universitaire 1980-1981, ce cycle qui, de
contribuent également à faire passer le message de la 1975 à 1980, a été suivi par 56 étudiants (14 pays) est
télédétection. devenu le CETEL, sur lequel nous reviendrons plus
loin, et a été transféré à Toulouse.
Actuellement, à Saint-Mandé, l'ENSG enseigne la
télédétection sous trois formes différentes :
- dans les cycles deformation initiale de ses élèves et
L'Institut Géographique National dont le Départe¬ de ses techniciens : la télédétection y constitue une
ment de télédétection et de Cartographie Spatiale « unité de valeur » d'une durée de sept ou huit semaines
connaît une activité croissante et qui participe pour ses ingénieurs et, ultérieurement, de sept semaines
activement à la préparation du programme SPOT, se pour ses géomètres, y compris les travaux pratiques sur
préoccupe beaucoup de Iaformation des télédétecteurs, le terrain auxquels est consacrée la moitié du temps de
praticiens et usagers, ne serait-ce que pour la prépa¬ l'unité de valeur. Les cours portent sur les bases
ration scientifique et technique de son propre personnel physiques de la télédétection, l'acquisition des données.
24

les procédés de traitement de ces données, les (organisation pratique d'une mission de télédétection,
applications à la géologie, la géomorphologie, au applications d'inventaire statistique, applications aux
milieu végétal, la cartographie spatiale; les travaux phénomènes dynamiques, méthode de recherche par
pratiques comportent des séances d'informatique appli¬ télédétection).
quée à la télédétection. - un enseignement optionnel (7 semaines) relatifsoit
- le stage de sept semaines est devenu le Stage à la pratique de l'interprétation (étude approfondie sur
d'Enseignement de la Télédétection (SET), l'expression le terrain d'un thème particulier choisi par chaque
« Télé-interprétation » n 'ayant été retenue que tempo¬ stagiaire), soit au traitement numérique des images
rairement. L 'enseignement modulaire est divisé en cinq (technologie des traitements numériques tout au long de
parties : exploitation des photographies aériennes la chaine de saisie, de transformation et d'exploitation
(2 semaines), interprétation des images (2 semaines), des données de télédétection).
technologie de la télédétection (1 semaine), spéciali¬ - un stage d'application (6 semaines) consistant en
sation (1 semaine) orientée soit vers les techniques de la un travail personnel dirigé dans le cadre d'une activité
géomatique et de l'orthophotographie, soit vers l'amé¬ de recherche ou de production, chez un membre du
nagement et la géographie des paysages, enfin GDTA ou tout autre organisme compétent.
cartographie considérée comme moyen d'expression des
En 1980-1981, le CETEL a été suivi complètement
résultats de la télédétection (1 semaine). Le SET, qui
par huit stagiaires : quatre d'entre eux ont obtenu un
comporte des travaux pratiques en salle et sur le
certificat de spécialité, trois un diplôme d'études
terrain, s 'adresse à des stagiaires, français et étrangers,
supérieures spécialisées. De nombreux stagiaires (57)
n'appartenant pas à l'IGN.
ont suivi certains modules du cycle, correspondant à un
- deux modules courts de quelques jours O^s total de 377 semaines/stagiaire. Le cycle 1981-1982
satellites d'observation de la terre, sensibilisation aux
est programmé du 16 novembre au 6 août.
photographies aériennes) sont organisés dans le cadre
Un deuxième type d'enseignement est dispensé par le
de Iaformation continue. Ils sont destinés avant tout au
GDTA. Il s'agit du Stage d'Initiation à la Télédétection
personnel de l'IGN, de toutes catégories, mais peuvent
(SITEL), cycle modulaire de quatre semaines qui se
être suivis également par des auditeurs, français ou
propose d'habituer les photo-interprètes à utiliser des
étrangers, n'appartenant pas à l'IGN.
documents autres que les photographies aériennes, de
conduire les ingénieurs physiciens ou informaticiens
concepteurs d'instruments de télédétection à mieux
connaître les domaines d'utilisation des produits qu'ils
élaborent, enfin de présenter aux utilisateurs, et surtout
Le CETEL mentionné ci-dessus (Cycle d'Ensei¬
aux utilisateurs-décideurs, un survol des principes
gnement de la Télédétection) fonctionne à Toulouse
technologiques et des applications de la télédétection.
depuis l'automne 1980, au double titre d'un des cycles
Ce SITEL est organisé à Toulouse et comporte quatre
longs de spécialisation de l'ENSG et d'une des actions
modules d'une semaine chacun : généralités sur la
d'enseignement du Groupement pour le Développement
télédétection, méthodologie de l'interprétation, pano¬
de la Télédétection Aérospatiale (GDTA), GIE cons¬
rama des applications, traitement des images. La plus
titué par le CNES. l'IGN, le BRGM, l'IFP et le BDPA
récente session du SITEL a été programmée en octobre-
et qui, dans le domaine de Iaformation, a pris la relève novembre 1981.
de l'OFET.

Ce cycle a pour objet de donner à ceux qui le suivent


une pratique professionnelle de la télédétection aux
différents stades de la saisie et du traitement des
« images », ainsi que de leur interprétation dans les
Le trait majeur de l'enseignement de la télédétection
divers thèmes d'application. Il se place à un niveau
à l'IGN et au GDTA au cours des dix dernières années
post-universitaire mais admet cependant des candidats,
est sans doute sa constante évolution, ses ajustements
français ou étrangers, n 'ayant pas les diplômes ou titres
successifs, qui n'ont eu d'autres raisons que d'essayer
requis, mais jugés aptes par une commission de
de suivre les progrès technologiques et de répondre aux
sélection. Il est modulaire et peut être suivi dans son
besoins réels deformation des praticiens et utilisateurs
intégralité ou partiellement.
de la télédétection. Il est certain que cette évolution va
Le CETEL comporte trois parties : se poursuivre encore et l'on peut penser également que
- un tronc commun (21 semaines) divisé en l'enseignement va se diversifier davantage afin de
généralités (notamment bases physiques de la télédé¬ mieux s 'adapter aux différentes catégories de personnes
tection, vecteurs et capteurs, représentation et resti¬ concernées. C'est en tout cas le souci des principaux
tution des images, cartographie et langage graphique), organismes qui ont la responsabilité de cet ensei¬
interprétation des images (méthodologie, visible, proche gnement alors qu'approche l'ère de la seconde géné¬
ÍT\fra-rouge, ÍT\fra-rouge thermique, images radar, ration des satellites d'observation de la terre et
données de terrain) et panorama des applications particulièrement de SPOT.
GDTA
FORMATION
26

L'EKSEEGKERÍEKT

Les images aérospatiales intéressent de n o m -


breuses disciplines et fournissent aux thémaîiciens
(géologues, hydrologues, urbanistes, agronomes,
forestiers, aménageurs etc..) des conseils parti-
culièrement efficaces pour la réalisation des
études qu'ils ont à mener.
La complexité des méthodes de traitement,
qu'elles soient analogiques, c o m m e la photo-
interprétation traditionnelle, ou numériques,
dans le cas de traitement par ordinateur, exige
des télédétecteurs une formation spécialisée
approfondie.
L'émulsion panchromatique est la plus couramment utilisée. S a lecture est
Certains organismes français se sont intéressés lacililée par le lait que son emploi s permis eux phato-interprétateurs de se
créer une mémoire visuelle très étendue. Elle convient m a ! s l'en reg istremefil
au problème depuis plusieurs années et ont d'un réseau hydrographique complexe (cliché C N E S ) .
décidé en 1 9 7 4 de mettre en c o m m u n leurs
moyens de formation en créant l'Organisation
Française d'Enseignement de la Télédétection
(OFET), regroupant le B D P A , l'IFP et l'IGN.
L'adhésion au 1er Janvier 1 9 7 9 du B D P A au
Groupement pour le Développement de la Télé-
détection Aérospatiale où figuraient déjà l'IFP
et l'IGN en compagnie du B R G M et du C N E S , L'émulsion infra-rouge offre un apport complémentaire d'information a
a permis la dissolution de l'OFET et le regroupe- l'émulsion panchromatique. L'absorption d u rayonnement infra-rouge par l'eau
libre favorise l'interprétation des lacs, des étangs, des marais, des cours d eeu,
ment dans le cadre du G D T A des enseignements etc.. (cliché C N E S ) .
de télédétection des cinq m e m b r e s .
Le G D T A réalise ainsi l'une de ses missions qui
consiste à diffuser les connaissances concourant
au développement et aux applications de la télé-
détection.
U n Conseil d'enseignement fonctionne au sein
du groupement, chargé d'assurer la coordination
des structures de formation existant chez les
m e m b r e s de manière à pouvoir augmenter l'effi-
cacité et la diffusion de leur enseignement. D e
plus il a décidé la création sous l'égide de l'Ecole
Nationale des Sciences Géographiques et de
l'Ecole Nationale Supérieure des Pétroles et
Moteurs, établissements d'enseignement supé-
rieur affiliés respectivement à l'IGN et à l'IFP,
de nouveaux cycles d'enseignement complétant
ceux déjà existant afin de couvrir les besoins en
formation de toutes les catégories d'usagers,
français et étrangers.
Enfin, le G D T A peut mettre en place à la
d e m a n d e , des structures de formation locales,
adaptées à des besoins et à des objectifs parti-
culiers.
A titre d'exemple, le G D T A dirige actuellement
la formation au Centre Régional de Télédétection
de Ouagadougou (Haute-Volta).
F0RMATI0N27 PERMANENTE

Le G.D.T.A- offre un cfioix de stages, qui doit permettre de répondre à tous les besoins des tecftniciens
susceptibles d'utiliser ou de traiter les enregistrements de télédétection : photographies aériennes, enregistrements
numériques, thermographies, images de satellites, etc..
Certains de ces stages se déroulent chaque année è date fixe, d'autres peuvent être organisés
occasionnellement au profit de groupes de stagiaires ou même de personnes isolées après étude du dossier de
candidature. Les cours des cycles réguliers ont lieu en langue française, è l'exception d'un stage d'initiation annuel en
langue anglaise.

A. STAGES DE SENSIBILISATION ET D'INFORMATION grands chapitres : Généralités, Interprétation des images et


Panorama des applications.
1. OBJECTIF
La deuxième partie comporte deux options de 7 semaines :
- Montrer en un nninimurn de temps la richesse d'Informations l'option A, destinée aux thématiciens, est un module pratique
que peuvent fournir les images de télédétection, la diversité de d'interprétation qui se déroule sur le terrain ; l'option B, destinée
leurs champs d'application ainsi que la rentabilité et la fiabilité des aux physiciens, développe en plusieurs modules les différentes
méthodes de télédétection dans la résolution des problèmes. techniques de prétraitement et de traitement numérique.
La troisième partie enfin, d'une durée de six semaines, consiste
2. ORGANISATION - PROGRAMME
en un travail personnel dirigé sur une application pratique chez
- Stage d'information sur la photographie aérienne et la l'un des membres du GDTA ou un autre organisme compétent. Elle
donne lieu è la rédaction d'un mémoire.
télédétection (SIPAT) d'une durée de 9 jours en Juin à l'ENSG
(Paris). Le CETEL est ouvert aux postulants français et étrangers
titulaires d'une maîtrise ou d'un diplôme d'ingénieur.
- Stage d'un à dix jours du BDPA (STASIT) : chaque stage est
Dans la limite des places disponibles des étudiants n'ayant pas
précédé d'une phase pré-stage qui permet de définir les souhaits
les titres requis ci-dessus, mais jugés aptes par la commission de
et les besoins des stagiaires. En fonction de ceux-ci sont mis au
sélection pourront être admis è suivre tout ou partie de
point des programmes et des méthodes pédagogiques appropriés,
l'enseignement du cycle.
le stage pouvant être organisé sur place, en province ou dans le
Les étudiants titulaires d'un des diplômes ci-dessus et qui
pays lui-même.
auront suivi la totalité du cycle (éventuellement sur plusieurs
- Stage d'information sur la télédétection « Télédétection pour
années) pourront se voir attribuer un certificat d'études supé¬
géologues et géophysiciens » d'une durée de deux jours, organisé
rieures de télédétection faisant l'objet d'un arrêté ministériel
par le GOTA sous la tutelle de l'ENSPM.
sur proposition du Directeur de l'ENSG assisté d'un jury compétent.
Les titulaires d'une maîtrise qui s'inscrivent à l'Université PARIS
VI pourront obtenir le DESS de téléinterprétation et de
8. STAGES D'INITIATION
cartographie.
1. OBJECTIF Les étudiants non titulaires d'un des diplômes ci-dessus mais
ayant un niveau de technicien supérieur pourront se voir attribuer
- Donner sous une forme condensée, les éléments théoriques et
par l'ENSG un certificat de spécialité s'ils suivent la totalité du
pratiques indispensables aux utilisateurs actuels ou potentiels de
cycle.
la télédétection.
Pour les étudiants désirant effectuer un doctorat de spécialité, il
2. ORGANISATION - PROGRAMME est possible d'obtenir un DEA de physique spatiale délivré par
l'Université Paul Sabatier de Toulouse en suivant l'enseignement
- SITEL : Stage d'initiation à la télédétection (GDTA-Toulouse).
de cette Université ainsi qu'un certain nombre de modules du
Ce stage est composé de quatre modules d'une semaine qui
CETEL dont le choix est défini conjointement entre l'Université, le
peuvent être suivis isolément et dont l'ensemble constitue les
stagiaire et la commission de sélection du CETEL
bases de la télédétection.

- RSTS : Remote Sensing Training Session (GDTA-Toulouse). Le


programme de ce stage correspond h peu près è celui du SITEL, D. STAGES PARTICULIERS
mais un peu plus développé (7 semaines) et en langue anglaise.
Dans
certaines conditions, le GDTA peut organiser a la
- SET : Stage d'enseignement de la télé-interprétation (ENSG-
demande certains stages spécialisés de plus ou moins longue
Paris) donnant en sept semaines une formation de base dans ses
durée en France ou à l'étranger.
principales applications.
- Stage de photogéologie pour géophysiciens de l'ENSPM : 5 SÉMINAIRES DE FORMATION EN TÉLÉDÉTECTION
demi-journées de travaux pratiques de photo-interprétation
Deux types de séminaires sur places peuvent être organisés :
appliquée à la géologie.
- Stage pratique sur le terrain de photogéologie pour géologues 1. INFORMATION
d'une durée de deux semaines organisé par l'ENSPM dans la
- Durée : 2 à 3 jours. Participants : 20-35.
région de LÉZIGÑAN au mois de Mai.
Objet : Présentation de cas d'application de la télédétection soit
dans une spécialité déterminée (géologie-mines, agronomie,
aménagement, etc..) soit dans un cadre général pour des
C. CYCLES DE FORMATION
« décideurs ».
1. OBJECTIF
2. INITIATION
Former des professionnels de la télédétection possédant une
connaissance approfondie, théorique et pratique, de l'ensemble Durée : 2 è 3 semaines. Participants : 12-16.
du sujet depuis les techniques de saisie et de traitement des Objet : Apprentissage de l'interprétation des documents de
données jusqu'à leur interprétation. télédétection dans le domaine technique et thématique particulier
' défini à l'avance. Ces stages sont destinés à un personnel choisi
2. ORGANISATION - PROGRAMME en fonction d'un besoin déterminé et leur programme est étudié
- Le CETEL (Cycle d'enseignement de la télédétection) est dans chaque cas en fonction du but à atteindre, du type de
organisé i Toulouse par le GDTA sous l'égide de l'ENSG et avec le technique à utiliser et du contexte scientifique et culturel.
concours de l'Université Pierre et Marie Curie (PARIS VI) et de
FORMATION DE LONGUE DURÉE «SUR PROJET»
l'Université Paul Sabatier de Toulouse. Sa durée totale est de 34
semaines soit une année universitaire. Cette formation est destinée aux futurs spécialistes praticiens
Il est découpé en modules d'une ou plusieurs semaines qui de la télédétection. Elle comprend une partie théorique sous
peuvent être suivis séparément. forme de stages et une partie pratique consistant à réaliser un
L'ensemble du cycle est scindé en trois parties. travail réel demandé par l'organisme d'origine des stagiaires.
La première partie, d'une durée de 21 semaines, constitue un C'est en général une équipe de 3 è 5 personnes qui est formée ;
tronc commun regroupant l'ensemble des connaissances néces¬ elle peut être l'embryon d'un service national de télédétection.
saires è tous les spécialistes de la télédétection, qu'ils soient Chaque programme est mis au point au cours d'une mission
physiciens ou thématiciens. Elle se divise elle-même en trois d'évaluation du projet et de sélection de l'équipe.
CYCLE D'ENSEIGNEMENT DE LA TELEDETECTION
28
(C.E.T.E.L)
Novembre à Juillet {34 semaines)

1fc'e PARTIE : T R O N C C O M M U N (21 semaines).


I. - GÉNÉRALITÉS (8 semaines).
1. - Apprentissage de l'observation stéréoscopique{1 semaine).
2. - Photogrammétrie simplifiée pour photo-interprètes
(1 semaine).
3. - Rappels de sciences de la terre et de sciences humaines
(1 semaine).
4. * Bases physiques (2 semaines).
5. - Vecteurs et capteurs (1 semaine).
6. - Représentation et restitution des images (1 semaine).
7. - Cartographie et langage graphique (1 semaine).
Les modules 1 et 2 sont facultatifs. Ils ne sont destinés qu'aux
stagiaires qui n'ont pas l'expérience de la photo-interprétation. Le
cycle complet pouvant permettre d'obtenir l'un des diplômes cités
par ailleurs (DESS, C E S T , CST) c o m m e n c e au module 3.

II. * INTERPRÉTATION D E S I M A G E S (7 semaines).


8. - Méthodologie de l'interprétation (2 semaines).
9. • Interprétation des images dans le visible et M R proche
(2 semaines).
10. • Interprétation des images dans l'IR thermique {1 semaine).
11. - Interprétation des images radar (1 semaine).
12. - Problème des données de terrain (1 semaine).
L'ému) »ion pour tes couleurs naturelles permet l'enregistrement du spectre III. - P A N O R A M A D E S APPLICATIONS (6 semaines).
visible sur trois couches colorées (jaune-m agenta-cyan). Cette emulsion
apporte des compléments indispensables dans la lecture des fails géologiques. 13. - Organisation et pratique de la mission de télédétection
pédologiques et botaniques (cliché C N E S ) .
{1 semaine).
14. - Applications d'inventaire statique (2 semaines).
15. - Applications aux phénomènes dynamiques (2 semaines).
16. - Méthodes de recherche par télédétection (1 semaine).

2*"" PARTIE : ENSEIGNEMENT OPTIONNEL(7 semaines).


OPTION A : Pratique de l'interprétation (7 semaines).
Les emulsions en faussas-couleurs allient sur un m ê m e support les qualités de Étude approfondie sur le terrain d'un thème choisi par chaque
l'émulsion couleur a celle de I'emulsion infra-rouge. Elles nécessitent stagiaire. Utilisation de différents types d'images en collaboration
l'acquisition d'une nouvelle mémoire des couleurs. Il faut les réserver aux avec un encadrement pluridisciplinaire. Rédaction d'un mémoire
études des sciences de la terre {cliché C N E S ) . de synthèse.
OPTION B : Traitement numérique des images (7 semaines).
B1. -Informatique (2 semaines).
B2. - Vecteurs et Capteurs (compléments) (1 semaine).
B3, - Acquisition et correction des images (1 semaine).
B4, - Bases statistiques et physiques des traitements (1 semaine).
B5. - Traitement pseudocartographique préliminaire (1 semaine).
B6. - Utilisation d'un système de traitement (1 semaine).

3 imB PARTIE : STAGE D'APPLICATION {6 semaines).


Ce stage consiste en un travail personnel dirigé dans le cadre
d'une activité de recherche ou de production chez un membre du
G D T A ou tout autre organisme compétent. Il donne lieu à la
rédaction d'un mémoire.

REMOTE SENSING TRAINING SESSION


(R.S.T.S.)
7 weeks

Fundamentals of remote sensing.


Earth observation satellite systems.
Remote sensing image data processing.
Application programms.
Methodology of interpretation (2 weeks).
Application in the field of quasi-static phenomena.
Applications in the field of dynamic phenomena.
STAGE D'INITIATION A LA TELEDETECTION STAGE D'ENSEIGNEMENT
(S.I.T.E.L.) 29 DE LA TÉLÉ-INTERPRÉTATION (S.E.T.)
(4 semaines) Mai-Juin

1. - GENERALITES. 1. - EXPLOITATION D E S P H O T O G R A P H I E S AÉRIENNES


- Bases physiques. (2 semaines).
- Vecieurs et Capteurs. - Qualité des images • Etude des propriétés géométriques.
• Initiation aux satellites d'observation de la terre. - Photo-identification - Analyse des images - Reconnaissance
- Les systèmes Landsat et S P O T . des détails.
- Problèmes de prise de vues aériennes.
2. M É T H O D E S D'INTERPRÉTATION. - Établissement de fonds planimétriques.
- Principes de la photo-interprétation. 2. - TÉ LÉ-INTERPRÉTATION (2 semaines).
- Interprétation des images multibandes.
- Interprétation des thermographies. - Principe de la télé-interprétation.
- Interprétation des radargraphîes. - Exemples d'application.
- Études et travaux sur le terrain.
3. - P A N O R A M A D E S APPLICATIONS.
3. - TÉLÉDÉTECTION (1 semaine).
- Applications d'inventaire.
- Applications hydrogéologiques. - Principes - Bases physiques - Vecteurs - Capteurs - Acquisition
- Applications a la végétation. et traitement de données.
- Applications cartographiques. 4 . - SPÉCIALISATION (1 semaine).
- Applications de la thermographie.
Deux options :
4. - TRAITEMENTS D'IMAGES. - Géométrie - Orthophotographie.
- Traitements photographiques. - A m é n a g e m e n t et Géographie des Paysages.
- Généralités sur les traitements numériques.
5. - C A R T O G R A P H I E (1 semaine).
• Classifications.
- Cartographie automatique. - Techniques de rédaction.
- Le traitement interactif. • Notions de cartographie thématique.

Mosaïque LANDSAT(G.D. T.A.J


30 TOULOUSE
3 AU 28
OCTOBRE 1983

dinitiation

a Lédétection

GROUPEMENT pour le DÉVELOPPEMENT C.N.E.S. - I.G.N.

B.R.G.M. - LF.P.
de la TÉLÉDÉTECnON AÉROSPATIALE
B.D.P.A.

18. avenue Edouard-Belin - 31055 TOULOUSE Cedex

(Groupement d'initrét économique régi par l'ordonnance du 23 septembre 1967) Tél. 27.42.90 et 27.42.87 - Télex : 531.081 F

le Centre National d'Etudes Spatiales


12S, rue de l'Université - 75007 Paris

l'Institut Géographique National


136 bis. rue de Grenelle - 75700 Paris

le Bureau de Recherches Géologiques et Minières


191. rue de Vaugirard 75737 Paris Cedex 15

l'Institut Français du Pétrole


1-4 avenue du Bois-Préau - 92S00 Rueil-Malmaison mettent en commun leurs moyens pour l'enseignement de ia
télédétection qui est organisé au GDTA.

le Bureau pour le Développement de la Production Cet enseignement est dispensé sous forrr>e de stages modulaires,
principalement à Paris et à Toulouse.
Agricole
27. rue Vicat 75015 Paris
Cycle d'Enseignement de la TELédétection

Stages d'Initiation i la TELédétection.

Remote Sensing Training Session.

Stage d'Enseignement de la Télédétection.

et divers stages spécialisés non périodiques.


STAGE D'INr"^'^"^'^' ^ ' '' "TELEDETECTION

BUL 3, PTION
(à retourner au GDTA 18, avenue Edouard-Belin - 31055 Toulouse Cedex)

NOM : PRENOMS : DATE DE NAISSANCE :

SOCIETE OU ORGANISME :

ADRESSE:

FONCTION, QUALITÉ : DIPLOMES :


Date et signature :

Participera à l'ensemble du stage du 3 octobre au 28 octobre 1983* D

3 - .7 octobre : Généralités sur la télédétection. Initiation aux satellites de ressources terrestres.


10-14 octobre - Traitement des images
17 - 21 octobre - Interprétation des images
24 - 28 octobre - Exemples d'application

Frais de participation : (à verser à l'inscription)

Ensemble du stage : 9.900 F H.T.

A qui le GDTA doit-il adresser la facture 7

Souhaitez-vous que le GDTA s'occupe de votre hébergement 7 oui D non D

Nous désirons recevoir les programmes des autres stages du GDTA* D

'Cocher les cases

Découper suivant le pointillé el retourner i l'adresse indiquée d-dessus.

STAGE D'INITIATION A LA TELEDETECTION

TOULOUSE - 3 OCTOBRE - 28 OCTOBRE 1983

BUT DU STAGE RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

Le développement des nouveaux moyens de télédétection, des images de Les INSCRIPTIONS devront être adressées en utilisant la formule ci-

satellites en particulier; conduit les photo-interprètes à utiliser des docu¬ dessus, au :


ments très différents des photographies aériennes auxquelles ils étaient
habitués.
GROUPEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT
Par ailleurs, il amène des ingénieurs, physiciens ou informaticiens à se DE LA TELEDETECTION AEROSPATIALE
préoccuper de l'utilisation possible des produits qu'ils élaborent, par des Service Formation
spécialistes de disciplines très variées. Enfin, l'extension des possibilités de
18, avenue Edouard-Belin
la télédétection suscite l'intérêt de personnes de formations très diverses
31055 TOULOUSE Cedex
qui veulent être initiées par un survol des techniques et des applications,
afin d'être en mesure de faire appel à bon escient à une équipe de télédé¬
Le stage fait normalement un tout, mais des circonstances particulières
tection, d'adapter leurs problèmes è l'utilisation de la télédétection, et
peuvent conduire è n'assister qu'à une ou plusieurs semaines.
d'expliquer aux spécialistes auxquels ils ont recours ce qu'ils en attendent.
Le nombre de participants est limité. Ce stage est renouvelé trois fois par
L'enseignement qui comprend des conférences et des exercices ou travaux
an.
pratiques a lieu à Toulouse à plein temps, chaque jour de 9 h i 17 h.
Les frais de participation mentionnés sur la demande d'inscription com¬
1ère Semaine :
prennent les droits de stage et les fournitures techniques. Le règlement de
Bases physiques de la télédétection ces frais est accompli è l'inscription.
Vecteurs : Avions - Satellites
Le GDTA n'assure ni le logement des stagiaires ni les frais de repas.
Capteurs : Instruments
Les candidats étrangers pourront demander è l'attaché culturel, commer¬
Restitution des images Couleur
cial ou scientifique auprès de l'Ambassade de France, tous renseignements
2ème Semaine :
concernant l'attribution éventuelle d'une bourse du gouvernement fran¬
Techniques et matériels photographiques
çais.
Traitement numérique des images :
prétraitements géométriques et radiométriques En vue du règlement des droits de stage, tout organisme peut conclure
traitements thématiques : nature et caractéristiques avec le GDTA une convention de formation professionnelle en application
traitement interactif de l'article 4 de la loi n° 71 757 du 16 juillet 1971.

3ème Semaine : Les stagiaires devront se présenter au GDTA le premier jour du stage è 9
heures.
Interprétation des images en télédétection.
Interprétation des images multibandes Il est particulièrement conseillé aux stagiaires venant de l'étranger, d'arri¬
Thermographie ver à Toulouse, au moins deux jours avant le début du stage pour assurer
Radar leur logenrient.
4éme Semaine : FRAIS DE PARTICIPATION : Ensemble du stage : 9900 F HT
Applications diverses de la télédétection : AUTRES SITEL PROGRAMMÉS
exercices et méthodologies
Cartographie 20 février 16 mars 84 - 1er - 26 octobre 84 - 14 mai - 8 juin 84
GROUPEMENT pour le DÉVELOPPEMENT C.N.E.S. - I.G.N.

de la TÉLÉDÉl 32 AÉROSPATIALE b'd.P.a'' ' '''''''


18, avenue Edouard-Belin - 31055 TOULOUSE Cedex

(Groupement d'intérêt économique régi par l'ordonnance du 23 septembre 1967) Tél. 53.11.12 - TélSX : 531.081 F

ECOLE NATIONALE DES SCIENCES GEOGRAPHIQUES

CYCLE D'ENSEIGNEMENT DE LA TELEDETECTION

BUT DU CYCLE
La Formation dispensée dans le cycle CETEL a pour objectif de spécialiser des professionnels pour la maîtrise de l'outil Télédétection dans l'exercice de
leur activité de vocation. Elle est donc particulièrement destinée aux thématiciens des domaines : végétal (agro, forestiers, etc.), minéral (géologues, hydro¬
logues, etc.), humain (cartographes, urbanistes, etc.). Elle s'adresse également aux physiciens et techniciens concernés spécialement par l'aspect saisie et
traitement numérique des Images.
Adapté chaque année à l'évolution de la technique, le programme des enseignements transfère le savoir des Sociétés membres du G.D.T.A. et de ta
plupart des Laboratoires Français associés au même type d'activité.
Les cours sont assurés par les Ingénieurs de la profession, les professeurs d'Universités et chercheurs.

CONDITIONS A REMPLIR PAR LES CANDIDATS

Le cycle d'enseignement de la télédétection pris dans son ensemble est ouvert aux postulants français et étrangers titulaires :
soit d'une maîtrise

soit d'un diplôme ou titre d'ingénieur.


Dans la limite des places disponibles, des étudiants n'ayant pas les titres requis ci-dessus, mais jugés aptes par la commission de sélection pourront
être admis à suivre tout ou partie de l'enseignement du cycle qui est composé de modules d'une ou plusieurs semaines.

SANCTION DES ETUDES DU CYCLE COMPLET


3 types de diplômes pourront être attribués aux étudiants qui auront suivi la totalité du cycle et qui auront satisfait aux contrôles de connaissance, les¬
quels tiennent lieu "d'unités de valeur". La structure modulaire du cycle permet d'échelonner éventuellement les études sur plusieurs années.
1 ) Le DESS : Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées de télé-interprétation et de cartographie délivré par l'Université Pierre et Marie CURIE (PARIS
VI). L'attribution de ce diplôme implique :
a) d'être titulaire d'une maîtrise, diplôme ou titre d'Ingénieur ou équivalence reconnue,
b) la rédaction et soutenance d'un mémoire devant un Jury constitué par l'Université.
2) Le CEST : Certificat d'Etudes Supérieures de Télédétection (spécialités : interprétation ou traitement numérique), pourra être délivré aux postulants
satisfaisants aux mêmes exigences que pour l'octroi du DESS. Le mémoire est soutenu devant un Jury de l'E. N.S. G., le diplôme étant attribué par le Ministre
de l'Environnement et du Cadre de Vie.

3) Le CST : Certificat de Spécialité de Télédétection, (option interprétation ou traitement numérique), sera délivré par l'E. N.S. G. aux stagiaires titulai¬
res d'un titre ou niveau de technicien supérieur. Le mémoire est, comme pour le CEST, soutenu devant un Jury de l'E. N.S. G.

SANCTIONS DES ETUDES D'UN ENSEIGNEMENT PARTIEL


Le DEA, Diplôme d'Etudes Approfondies en physique spatiale (nécessaire pour présenter un Doctorat de Spécialité) est délivré par l'Université Scienti¬
fique Paul Sabatier de TOULOUSE sous les conditions suivantes :
être titulaire d'une maîtrise ou titre d'Ingénieur,
être inscrit è cette Université et en suivre l'enseignement.
suivre un certain nombre de modules du CETEL, dont le choix est défini conjointement entre l'Université, le stagiaire et la commission de sélection
du CETEL.

Des attestations précisant la nature des modules suivis seront attribuées aux étudiants pour certains modules ou groupes de modules.
DOSSIERS DE CANDIDATURE
Les dossiers de candidature seront constitués en 2 exemplaires :
l'original sera soumis è la filière officielle afin de parvenir au GDTA avant le 1er juillet 1982,
la copie sera adressée directement au GDTA, 18. avenue Edouard Belin 31055 Toulouse Cedex.
Chaque dossier devra être constitué de :
la formule ci-jointe indiquant les modules choisis,
une lettre précisant :
liste des titres universitaires, exposé des niotivations vis-à-vis de cet enseignement.
curriculum vitae, mention de l'orientation future.
la photocopie des titres universitaires exigés,
un certificat médical attestant que le candidat n'est aneint d'aucune maladie incompatible avec le déroulement de ses études et notamment maladie
contagieuse.
un certificat médical établi par un médecin ophtalmologiste attestant que le candidat possède une bonne acuité stéréoscopique et une vision nor¬
male des couleurs.

Afin d'assurer les meilleurs conditions d'enseignement, le nombre de participants est limité.
L'admission des candidats sera prononcée par une Commission après examen des dossiers. Les stagiaires seront avisés au courant du mois d'août de
la suite donnée à leur candidature.

FRAIS DE PARTICIPATION
Ces frais de participation comprennent les droits de scolarité et les fournitures techniques.
Le règlement est effectué soit à l'inscription pour les enseignements de courte durée, soit à trimestre échu pour les participations de longue durée.
Dans tous les cas, une convention de formation pourra être conclue entre l'organisme payeur et le G.D.T.A., en application de l'article 4 de la loi n° 71575 du
16 Juillet 1971.

Barème (Prix hors taxes)

1 semaine : 2900 F Chaque semaine supplémentaire à partir de la 3ème : 20CX) F


2 semaines : 5800 F Cycle complet 35 semaines : 68.000 F
Option complète 13 semaines : 25. 000 F

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES - ACCUEIL


Le centre de formation est installé sur le site du Centre National d'Etudes Spatiales de TOULOUSE, situation privilégiée notamment en ce qui concerne
l'accès aux systèmes de traitement spécialisés et la proximité des unités de recherche et de développement de la télédétection aérospatiale.
Les cours sont organisés chaque jour de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, à l'exception des mercredis après-midi, laissés libres, des samedis, dimanches et
jours fériés.
Il est recommandé pour les stagiaires étrangers de se présenter 3 jours ouvrables avant le début du stage, afin de régler toutes les formalités pratiques
et administratives relatives è leur séjour.
Les candidats étrangers pourront demander tous renseignements concernant l'attribution éventuelle d'une bourse du gouvernement français, auprès
du conseiller culturel, commercial ou scientifique de l'ambassade de France. D'autres organismes de coopération bilatérale ou multilatérale peuvent attribuer
les bourses (F.E.D., P.N.U.D., F. A.O. Banque Mondiale, UNESCO, etc.). Bourses et frais de scolarité peuvent être pris en charge par des bailleurs de fonds
différents.

Sous réserve d'avoir connaissance très tôt des dossiers, nous pouvons faciliter l'attribution d'une bourse ou étudier des modalités particulières de sub¬
vention.

Les frais de séjour sont à la charge des étudiants. Notre service d'accueil peut cependant proposer des solutions d'hébergement.
ORGANISATION DU CETEL POUR LA SCOLARITE 83-84

26 SEPTEMB°'= °' *" ?2 JUIN 84

Ce cycle est placé sous la tutelle pédagogique de l'Ecole Nationale 33 ographiques et bénéficie du concours de l'Université Pierre et Marie
Curie (PARIS VI) et de l'Université Paul Sabatier (TOULOUSE).
Le programipe a été structuré par modules afin de permettre de traiter tous les aspects selon une progression logique de connaissances acquises et de
permettre aux stagiaires de l'utiliser soit en entier, soit pour un groupe continu ou non de modules, soit pour un seul module.
L'ensemble du cycle est scindé en deux parties :
- La première partie, d'une durée de 5 semaines, du 26 septembre au 27 octobre 1983, constitue l'ensemble des rappels de connaissances préalables
indispensables à la bonne compréhension des enseignements techniques. Ces modules sont facultatifs.
- La deuxième partie, début de l'enseignement proprement dit, porte sur les bases et la technologie, du 7 novembre au 23 décembre (7 semaines).
- la troisième partie regroupe les méthodes et démarches d'Interprétation des images dans les différentes parties du spectre du 9 janvier au 24 février (6
semaines).
- Un panorama des applications et pratiques constitue la 4ème partie, du 27 février au 23 mars.
La dernière partie dure 13 semaines (du 26 mars au 22 juin). Il s'agit d'un stage pratique optionnel par lequel chaque stagiaire réalise un travail
personnel.
Nous conseillons les filières suivantes :

a) Cycle complet : il s'adresse à tous ceux qui, outre le niveau requis, n'ont que des notions succinctes de l'utilisation des images de la terre.
b) Cycle Techniciens avertis : commence au module 1 de la deuxième partie et sera choisi par les stagiaires ayant déjà une bonne formation dans la pra¬
tique d'utilisation des images et les sciences de la terre. (Ingénieurs topographes ou photogrammètres, géologues ou botanistes confirmés et familiers de la
photo identification). Ce cycle permet d'obtenir les mêmes diplômes que le cycle complet.
cl Cycles techniciens confirmés : ces cycles courts seront composés selon le profil et les objectifs de chaque stagiaire par un choix de modules complé¬
mentaires. Cette formule s'adresse aux professionnels de la télédétection désireux d'étendre Iç champ de leurs connaissances.
d) Modules suivis isolément : cette pratique peut se concevoir pour des professionnels de la télédétection qui cherchent à approfondir leurs connais¬
sances dans un domaine bien particulier.

PROGRAMME
CYCLE D'ENSEIGNEMENT A STRUCTURE MODULAIRE POUR LA FORMATION PERMANENTE
DUREE DU CYCLE COMPLET : 35 SEMAINES (26 SEPTEMBRE 63 AU 22 JUIN 84)

I. - RAPPELS S »emain«t - INTERPRETATION DES IMAGES DANS L'I.R. THERMI¬


QUE. 06. OS au 10.02
RI. - APPRENTISSAGE DE L'OBSERVATION STEREOSCOPI¬
Modèle d'ensoleillement, albedo, bilan radiatif, rayonnerrwnt,
QUE 1 26.09 au 30.09
température, émissivité.
Principe de la stéréoscpie. Mise en place d'un couple.
Signification des températures.
PhotO'Identificaton simple.
Propriétés des objets : irwrtie thermique, diffusivité : cas des
R2. - PHOTOGRAMMETRIE SIMPLIFIEE POUR PHOTO-
fluides, des solides poreux, des végétaux. Etude des imeget
INTERPRETES. 1 03.10 au 07.10
produites par modélisation. Applications : formatior\s végéta¬
Principe de ta photogrammétrie. Mosaïques. Photo-plans et
les, détections des pollutions et anorrulies dans l'eau, détec¬
onhophotos. Triangulaiion par fentes radiales.
tion des pertes thermiques, etc..
R3. - RAPPELS DES SCIENCES DE LA TERRE ET DES SCIEN¬
INTERPRETATION DES IMAGES RADAR 20.02 au 24.02
CES HUMAINES 1 10.10 au 14.10
Physique de la meaure : description des procédés de saisie.
Analyse globale du paysage, utilisation du sol, etc. Géologie
Influence du relief : géon>étñe, macro-relief, rugosité, orienta-
et botanique, étude de cas concrets sur le terrain. tiortt. Influences des paramètres du radar ( A , potarisa-
R4. ^ INITIATION A L'INFORMATIQUE. 2 17.10 au 28.10
tion) et des propriétés physiques de l'objet : cornluctivité et
- Connaissartce du langage basique. teneur en eau. Applications aux études : océanographie,
Programmation, etc. rrwsure des vents, agriculture, géologie, neige et glace. Tra¬
vaux pratiques sur exemples.

I). - GENERAUTES

- BASE PHYSIQUES DE LA TELEDETECTION 07.11 au 18.11 IV. - APPLICATIONS «


Rayonnement éleciromagnétique : Sources naturelles et artifî- , - TRAITEMENT PSEUDO CARTOGRAPHIQUE PRELIMI¬
cielles. R6le de l'atmosphère et de la végétation. Interaction NAIRE 27.02 au 02.02
du rayonnement et des objets. Principes : diffusion, réflexion..
- Classifications
- VECTEURS ET CAPTEURS 21.11 au 02.12
- Arrtélioration d'images et analyses
- ¿e^ tvions : différents types et problèmes de mise en ceuvre. - Textures et structures
- ¿es sateSites : types de missions, orbites, périodicités, mou¬ - Mise en des classifications
vements du véhicule spatial. Les satellites de ressources ter¬ - Utilisation des données annexes
restres actuels. Présentation de SPOT.
, - ORGANISATION PRATIQUE DE LA MISSION DE TELE¬
- L»s mutres vecteurs : hélicoptères, ballons, bateaux, etc.
DETECTION 0S.Q3 au 09.03
- Les capteurs optiques et photographiques.
- Mise en ceuvre d'un projet de télédétection : cas cor>crei pro¬
- Les balayeurs multibandes et infra-rouge.
posé par les ntembres du G.D.T.A.
- Les radiomètres hyperfréquence et le radar.
- Utilisation de tous les moyeru mis i disposition par les mem¬
- Le Sonar latéral. Autres capteurs.
bres du G.D.T.A. Photothèque et carthothèque IGN. Docu¬
- Géométrie des images des différents capteurs.
mentation et services de production en télédétection IGN,
- REPRESENTATION ET RESTITUTION DES IMAGES 05.12 au 09.12
BRGM. IFP, BDPA. CNES.
- Description des restituteurs. Problèmes pratiques.
- Rédaction d'un document de projet tenant compte des con¬
- Les techniques de restitution graphique adaptées è la télédé¬
traintes (techniques, géographiques et finaricières).
tection.
- APPLICATIONS AUX PHENOMENES DYNAMIQUES ET
- Les techniques photographiques utilisées pour l'imagerie
AUX INVENTAIRES 12.03 au 23.03
spatiale.
- Les supports et émulstons. Cinétique des phénomènes naturels et télédétection.

- Divers procédés de compositions colorées. Courantologie des eaux côtières et sédimentologie. Problèmes
- CARTOGRAPHIE ET LANGAGE GRAPHIQUE 12.12 au 16.12
phytosanitaires. Phénologie de la végétation. Implication tem¬
porelle en télédétection.
- Les moyens d'expression graphique.
Agrostologie et dyrtamique des zor>es de pâturage.
- Chaîne de fabrication cartographique.
- Recherche et étude des pollutions
- La génération des canes dans les différentes disciplines
- Météorologie
(I.G.N., B.R.G.M., I.F.P., B.D.P.A., etc.). Les canogra-
Approche de l'évaporation et de l'évapotranspiration
phies thématiques.
Les inventaires : méthodologie
- La cartographie automatique.
- Etablissement d'une maquette en vue d'action. Canographie de base, régulière et expédiée par photogram¬
métrie et d'après les images Landsat.
- BASES STATISTIQUES ET PHYSIQUES DES TRAITE¬
19.12 au 23.12
Cartographie géologique, géomorphologique et pédologique.
MENTS 1
Canes d'urbanisme. Canes figuratives des structures agraires,
- Probabilités et éléments de statistiques.
d'archéologie, etc.
- Méthode d'agrégation et notion de sigr\ature
- Signature et condition de saisie
- Modélisation physique
IV. - OPTIONS PRATIQUES sernairMs
- Formes - contr&le de validité
Les options permettent de regrouper les stagiaires par disci¬ 26.03. au 22.06
pline de vocation d'origine ou de choix. Quatre grands grou¬
pes sont proposés :
m. - INTERPRETATION DES IMAGES semaines

- Minéral (géologie, hydrologie)


- METHODOLOGIE DE L'INTERPRETATION 09.01 au 20.01
- Végétal (agronomie, foresterie)
Textures, structures, modèles. Travaux dirigés. - Humain (écologie, aménagenwnt. canographie)
Applications : Etude de frontière et chronologie, classes
- Traitement numérique « stage plus théorique orienté vers la
d'inventaire et relations diverses.
recherche.
- INTERPRETATION DES IMAGES DANS LE VISIBLE ET
Ce stage consiste pour chaque élève è réaliser un travail per¬
n.R. PROCHE. 23.01 au 03. (Q
sonnel d'interprétation sous la direction d'un Professeur ou
- Rappels de bases physiques. Structure des sols. Influence
d'un Organisme spécialisé dar\s le thème chosi.
des différents paramètres : rugo»té porosité, eau, etc... Ce travail donne lieu è la réoaction du mémoire d'examen
Structure de la végétation, i6le des pigments et de l'eau. (DESS ou CST)
- Application sur le terrain : images MSS et photos aérienr>es. En accord avec l'université, uT>e filière utilisant paniellement le
Résolution et précision des images Scanneur. Interprétation CETEL permet ta préparation d'un D.E.A.
des images des satelliies. Classifications et autres iraiterrtents.
34

Stages de formation en télédétection

Stages de sensibilisation
Stages d'initiation Cycles de formation
et d'information

TITRE SIPAT STASIT TD pour SITEL ( I ) RSTS SET CETEL (1)


géologues
et géophy¬
siciens

DUREE 9 j 1 à 10 j 2 j 4 sem. 7 sem. 7 sem. 1 année universitaire

LIEU ENSG GDTA GDTA GDTA GDTA ENSG GDTA

Paris Paris Toulouse Toulouse (ENSG - Paris VI)

E.N.S. G. : Ecole nationale des sciences géographiques

SIPAT : Stage d'information sur la photographie aérienne et la télédétection

STASIT : Stage mettant au point programmes et méthodes pédagogiques en


fonction des besoins du stagiaire

SITEL : Stage d'initiation à la télédétection

RSTS : Remote sensing training session

SET : Stage d'enseignement de la télé-interprétation

CETEL : Cycle d'enseignement de la télédétection

(1) Prochaines cessions:

-SITEL: 3 octobre 1983 au 28 octobre 1983

20 février 1984 au 16 mars 1984

14 mai 1984 au 6 juin 1984

-CETEL : de septembre 1983 à juin 1984(année scolaire)


35

ORGANISMES ET INDUSTRIELS
36

ORGANISMES ET INDUSTRIELS

SEP MM. VIDAL, PESKINE, FASSIN


Tour Roussel Nobel

PARIS LA DEFENSE

(1) 778.15.15

ORSTOM M. PARROT

70-74 route d'Aubray


9A140 BONDY

(1) 847.31.95

IGN M. POULAIN

2 av. Louis Pasteur

94160 ST MANDE

(1) 374.12.15

CNES MM. SANY, PAUC, MANGIN


18 rue Edouard Belin

31055 TOULOUSE

(61) 27.31.31

CTAMN M. MONGET

Sophia-Antopolis
06565 VALBONNE CEDEX

(93) 33.05.58

CNEXO/COB M. BELBEOCH

B.P. 337

29273 BREST CEDEX

(98) 45.80.55 ou 45.96.88

SHOM (Etablissement principal)


M. LEGOUIC

Route de Bar got


29283 BREST CEDEX

(98) 22.10.80 poste 240.23

THOMSON-CSF Département Disque Optique Numérique


La Boursidière

R.N. 186 - Porte J

B.P. 140 - 92350 LE PLESSIS ROBINSON


(1) 630.21.71

SINTRA-ALCATEL M. AULAGNE (Département TELCI)


74 av. Gabriel Péri
92230 GENNEVILLIERS

(1) 790.62.60

NUMELEC-SEIN M. HELIOT

1 place de la gare
78320 LE MESNIL ST DENIS

(3) 062.43.20
37

GDTA M. NADAL

18 av. Edouard Belin

31055 TOULOUSE

(61) 27.31.31

SPOT IMAGE M. LEGORGEU

18 av. Edouard Belin

31055 TOULOUSE

(61) 27.31.31

CSEE (Département informatique)


MM. HANÎHBERT, OGER
17 place Etienne Pernet
75738 PARIS CEDEX 15F

(1) 533.74.44

INRA MM. PERRIER, BOISSARD, ANDRIEU, Mme GIRARD


Route de Saint-Cyr
78000 VERSAILLES

(3) 021.74.22

MATRA MM. DE COSMADEUX, SELIGMANN


Rue Jean Pierre Timbaud
B.P. 66
78390 BOIS D'ARCY

(3) 460.61.16

BDPA M. REVILLON

27 rue Louis Vicat

75738 PARIS CEDEX 15

(1) 638.34.75

IFP Mile LALLEMAND


1 à 4 av. du Bois Préau
92506 RUEIL-MALMAISON

(1) 749.02.14 poste 2483

COPERNIQUE M. YON

108 av. Jean Moulin

78170 LA CELLE ST CLOUD

(3) 969.83.45

BRGM MM. ROUSSELOT, JOUHAUD


Av. de Concyr
B.P. 6009
45060 ORLEANS

(38) 63.80.01

FRANLAB Mme GARIC

232 av. Napoléon Bonaparte


92500 RUEIL-MALMAISON

(1) 732.02.73
38

METROLOGIE M. PELÓN

La Tour d'Asnières

4 av. Laurent Cely


92606 ASNIERES CEDEX
(1) 790.62.40 et 791.44.44

FPS M. METIVIER

3 bis rue le Corbusier

SILIC 243
94568 RUNGIS

(1) 687.25.22

STAR TECHNOLOGY MM. MEZELLE, CALDERRARO


7 allée du Luberon

CE 1430

Z.I. Petite Montagne Nord


91019 EVRY

(6) 077.52.49

APPLICON M. FENZL

45 rue de Villeneuve
SILIC 469
94613 RUNGIS CEDEX
(1) 687.34.43

VERSATEC M. COZE

Immeuble Le Baltique
Z.A. Courtaboeuf

B.P. 137
91944 LES ULIS CEDEX

(6) 446.14.14

SECAPA M. DRAMAN

Parc d'Affaires Régionales


69570 DARDILLY

(7) 875.71.45

TIGRE M. RAGOT

2 Centre Administratif des 7 Mares


78310 ELANCOURT

(3) 062.29.12
39

SIGLES ET ACRONYMES
40

SIGLES ET ACRONYMES

ASE Agence Spatiale Européenne.

BDPA Bureau pour le Développement de la Production Agricole.

BRGM Bureau de Recherciies Géologiques et Minières .

CCT Computer Compatible Tape.

CETEL Cycle d'Enseignement de la Télédétection.

CFP Compagnie Française des Pétroles.

CNES Centre National d'Etudes Spatiales.

CNEXO/COB Centre Océanographique de Bretagne.

CNEXO/COB Centre National d'Exploitation des Océans / COB.

COMSE Coastal Ocean Monitoring Satellite System.

CRIS Centre de Rectification d'Images Spatiales.

CTAMN Centre de Télédétection et d'Analyses des Milieux Naturels,

DEA Diplôme d'Etudes Approfondies.

DIPS Displays Image Processing System.

GDTA Groupement pour le Développement de la Télédétection Aérospa¬


tiale.

Ghz Giga-tiertz (1 Ghz = 10**9 hz) .

Go Giga-octets .

HCMM Heat Capacity Mapping Mission.

IFP Institut Français du Pétrole.

IGN Institut Géographique National.

INRA Institut National de la Recherche Agronomique.

JPL Jet Propulsion Laboratory.

Kmot Kilo-mots (1024 mots de 16 ou 32 bits).

Ko Kilo-octets (1 Ko = 1024 octets).

LASS Land Application Satellite System.

Mflops Million d'instructions flottantes par seconde.

Mips Million d'instructions par seconde.


41

Mo Mega-octets (1 Mo = 1024 Ko).

ORSTOM Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer.

PIXEL Picture Element.

SAR Synthetic Aperture Radar.

SEMS-Bull Société Européenne de Mini -informatique et de Systèmes.

SEP Société Européenne de Propulsion.

SHOM Servie Hydrographique et Océanographique de la Marine.

SITEL Stage d'Initiation à la Télédétection.

SNEAS Société Nationale Elf-Aquitaine.

SNIAS Société Nationale des Industries Aéronautiques et Spatiales.

TDRSS Tracking and Data Relay Satellite System.

SPOT Satellite Probatoire d'Observation de la Terre.

VIPS Vizir Image Processing System.

bpi byte per inch (densité des bandes magnétiques).

ips inch per second (vitesse d'enregistrement d'une bande magné¬


tique) .
ACS®

SYSTÈMES DE TRAITEMENT D'IMAGES


APPLIQUÉS A LA TÉLÉDÉTECTION
VOLUME II
FICHES TECHNIQUES

B.R.G.M. A.C.S.A.D
BUREAU DE RECHERCHES THE ARAB CENTER FOR THE STUDIES
GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES OF ARID ZONES A N D DRY LANDS

Rapport du B.R.G.M.

84 SGT 001 DTI


4CSAD

SYSTÈMES DE TRAITEMENT D'IMAGES


APPLIQUÉS A LA TÉLÉDÉTECTION

VOLUME II

FICHES TECHNIQUES

B.R.G.M. A.C.S.A.D

BUREAU DE RECHERCHES THE ARAB CENTER FOR THE STUDIES


GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES OF ARID ZONES AND DRY LANDS

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - France P.O. Box 2440 - Dannas - Syrie

Rapport du B.R.G.M.

84 SGT 001 DTI

Réalisation : Département Applications Graphiques


FICHES TECHNIQUES
FICHES TECHNIQUES

Les fiches suivantes, sans prétendre être exhaustives, présentent


les organismes et industriels effectuant de la recherche et du développement
sur les systèmes informatiques de traitement d'images appliqués à la télédé¬
tection. Ils ont été classés en trois rubriques :

1. ensembliers réalisant des systèmes de traitement d'images clés en


main appliqués à la télédétection :

- MATRA

- SEP

2. organismes offrant des prestations (organisation, études thémati¬


ques, conseils, service bureau, assistance technique) dans leur
propre domaine d'activités :
- BDPA
- BRGM

- CNES

- CNEXO/COB
- CTAMN

- FRANLAB

- GDTA

- IFP

- IGN

- INRA

- ORSTOM

- SHOM

- SPOT

3. industriels concevant ou distribuant des sous-ensembles intéres¬

sants en télédétection et en technique de traitements numériques


d'images d'une manière générale :

- APPLICON

- COPERNIQUE
- FPS

- Métrologie (CSPI et COMTAL)


- NUMELEC - SEIN

- SECAPA

- SINTRA - Alcatel

- STAR Technology
- THOMSON

- TIGRE

- VERSATEC

- VICOM
MATRA
I. PICTRAL FAMILY

Pictral family is an extended range of image processing systems.

Main configurations are :

- PICTRAL 500 ':

one to 8 memory planes 512 x 512 x 10 bits.

- PICTRAL 1000 :

one to 4 menory planes '1024 x 1024 x 10 bits.

- PICTRAL 1000 dual screen :

. one to 4 memory planes in the main display processor.

. one memory plane in the second display processor.

- PICTRAL SOFT :

large range of softv/are packages :


MAN "1
. ^p'pn \ = image manipulation and enhancement

. MACRO = function files monitoring

. D.M. A. = connection with -VAX computer

. PROG = software development package

- PICTRAL NET :
(r)
local netv/ork Ethernet^ ' standard based.

- PICTRAL PAN :
V

large roam function up to 9000 x 9000 pixels.


MATRA

II. - STRUCTURE OF THE CONSOLE -

1 1 . 1 . - _Gejiejra_T_ ^e£cri£t20ji -

The console hinges around three subassemblies :

. data processing subassembly


. additional peripherals subassembly
. display subassembly

1 - ^àtà_process2P2. £ub^a¿sem^ly :

This is based on the use if a Motorola 68000


microprocessor and a Versabus standard bus.

In the standard version the memory capacity is 128 K


RAM and 64 K PROM.

2 - Add[i^i£n£l_p£r2ph^ej2al^s_sjubas£embjy :

A number of peripherals can be added to the console


to increase its potential in the following fields :

. man-machine dialogue
. storage capacity.

2.1 - Maji-ma£hj^ne ^i¿l£gue :

The console can be provided with the following


aids :

. track ball

. graphic tablet
. 16-key function keyboard
. alphanumeric console.

2.2- Stor£g£ £a£a£i ty

Up to 3 disk units can be connected simultaneously


these being :

. either fixed disks (Winchester technology),


capacity 120 MB,
. or exchangeable cartridge disks, capacity 10
MB.
MATRA

3 - £i£pj_ay £h£Í£ ¿u^a£S£mMy

The console contains one to eight 10-bit memory planes.

Per memory, there are eight image bits + two graphic


bits.

The data from the memories pass through two transcoding


table stages (Luminance and Coloured Equidensity (LEG),
Output Transfer Function (FTS), separated by an
arithmetical and logic operator stage (Arithmetical
and Logic Unit (UAL)). These three stages are to be
found on each of the video chains (red, green and blue).

On output from the FTS tables, the data can be sent


to memory via the return loops specific to each video
chain.

Before assessing the trichrome monitor, the graphic


data can be encrusted in the image data :

- the cursor (16 x 16 programmable matrix)

- the designation rectangle

- the alphanumeric planes.

A detailed description of the display chain is given


in the next paragraph.
MATRA

1 1. 2 - Die_taj^l£d_st^r£C^U£e_o_f t^h£ d^i£pl_ay £h£Í£ -

The display subassembly consists firstly of memories and


secondly of a display (or video chain) circuit. See block
diagram.

1 - Jniag£ memo£Í£S :

These are 512 x 512 x 10 bit memories.

2 bit graphic and 8 bit for the image information.

Some of the bit can be masked using special PICTRAL


means (see 1.7.).

2 - Di£pl_ay £ilic£i_t :

The display circuit contains several devices tranforming


the raw image from the image memories into a displayed
image having been processed as demanded by the result
required.

These devices are notably :

. Image relocation : this defines the memory coordinates


of the first pixel to be displayed.

. The display mask : this enables certain bits amongst


the ten composing a pixel not to be retrieved.

The luminance and coloured equidensity (LEC) table :


it transcodes the 10-bit pixels into 8 bits thus
superposing graphic channels or modifying the transfer
function.

. The memory selection registers : they select the active


memories (whose pixels transit via the display
circuit).
T

MATRA

The output transfer function table (FTS) : transcoding


of the 11-bit pixels into 8 bits, on output from each
colour channel.

The designation rectangle : this defines a rectangle


displayed on the screen (positioning and graphic
content of this rectangle).

The incrustation window : it introduces the possibility


of a different image composition inside the designation
rectangle by changing the configuration of the UAL
and memory selection registers.

The alternating display per raster : it switches the


configuration of the UAL and memory selection registers
to the ry thm of 2" rasters.

Cursor: its position can be displaced over the


whole surface of the screen; its content and colour
are predefinable. Max. size 16 x 16.

The zoom : it is differentiated in line and column

to the nearest pixel. The expansion factor is 2, 4


or 8.

The screen margins : margins are programmable on the


LH and lower edge of the screen. They define a field
reserved for the alphanumeric plane.

The alphanumeric planes (one 512 x 512 x 1 bit plane


per video chain).

These planes defined two spaces on the image displayed:

Graphic area of the A.M.


plane (encrusted on the
image data).

Dialogue margins (these margins mask the image data).


MATRA

The window effect : this displaces inside an image


of any size whatsoever (limited by the disk size) a
displayed window of size 488 x 488 points. Displacement
is continuous, in all directions. The screen crossing
speed for a point is 3 seconds along a horizontal or
vertical direction and 6 seconds along an oblique
direction (for data on 8 bits maximum).

Notes

1 - With the 230-megabyte disks, the size of the image is limited


to 9000 x 9000.

2 - The window effect requires the presence of two disks on the


console.

3 - The function performed by the data in the display chain can


be expressed by the relation :

Ic (X. y) = He u (i). g,- r ^i (x, y)


i=l

c being one of the three colour channels


i being one of the eight memory planes according to
the configuration
X. y designation of the coordinates of an image point
fi{x,y) being the image memory data corresponding to a
pixel
9 encoding of the LEC table (10 - 8)
u validation or not of an image plane
arithmetic and logic unit functions (addition,
subtraction, AND, OR, OR exclusive)
encoding of the FTS table (11-8)
BLOCK DIAGRAM OF VIDEO CHAINS

-qraphic)
image

10 bits

L L L L
E E E E
C C C C

V 1 V 8 B 1 B 8

8 bits 8 bits

11 bits 11 bits 11 bits

F F

T T

S S

8 bits 8 bits 8 bits

10] Ib3 0 0 0 0
Mane Frame DMA Interface

'Image Disks System Disk '.


/ \ (Option)

S
Dialogue

CRT 120 120


10 j
Mbytes Mbyte; Mbyte j
\ /

Functions Keys
MC 60000 Proces¬
Mane Frame Inter¬
face & I
sor Oiskri Controller
nx + 128 Kbytes Me¬
Operator Control
mo ry

Track Oall Versabus


I 13

Video Memory Image Feed Back Loop


Control

Video Pipeline
Array
Processor
Control
I i * ,
I
Image Re¬
Image Re Image. Re Image Re¬
fresh
fresh fresh fresh
Memory Ho ^
Memory llo 1 Memory No 2 \\emryJjoJ_

s^^^s^¡^;^(¿^^^,u¿¿^^
Video
Video Video
Pipeline
Pipeline Pipeline Blue
Red Green

STRUCTURE OF

-PICTRAL UJZ
Image
Display
ir

III. PICTRAL SOFT

LIST OF MAIN DISPLAY FUNCTIONS RUNNING IN A STAND ALONE MODE WITH PICTRAL

l2$l§§

. Cursor

. Current graphic plan


. Graphic colour
. Alphanumeric plane erasure
. Graphic erasure
. Image display
. Image zoom
- Resident image creation
. Camera input
. Graphic display
. Grid

. Graphic annotation
. Polygon plot
. Points file
. Spectral signature
. Time animation

. Weighted combination
. Division
. Multiplication
. Ratio

. Histogram
. Histogram equalization
. Logarithm
. Exponential
. Colour level
. Linear scale in portions
. Palette
.' Pseudo-colour
. Catalogue
. Locking
. Unlocking
. Convolution

. Drawing
. Dynamic
. Grey scale
. Colour rotation

. Interpolated zoom
. Image deletion
. Lens
. Mosaic
. Intensity profile
. Transfer function display
. Transfer function programming
. Incrustation
. Alternate display
. Transfer function on image fraction
. Logic management of disks images
. Image catalogue management
. Window effect mono/multichannel , image/graphic
ypiü
: :«: s:: s::
sïdïr £H s:: 1 2 HS: s::...:::: n::.
..RI:

. JO. W....S& ifp. M\ H!!::!!!!


image par image / image by image

Le développement des systèmes The development of digital image


de traitement numérique d'image a suivi processing systems has progressed as
l'essor des Imageries médicale et satellite. much as the medical and satellite
imageries.
La taille des images observées devient
de plus en plus grande, pour atteindre The size of the images observed has
jusqu'à 9000 x 9000 points, ce qui increased and reaches 9000 x 9000
dépasse largement les tailles d'écrans points, thus largely exceeding the size
technologiquement réalisables. of today's display.
E n conjuguant mémoire virtuelle et PICTRAL consoles : virtual m e m o r y and
haute définition, les consoles P I C T R A L high resolution display, an achievement
apportent une réponse cohérente for many applications.
à de multiples applications de traitement
d'images.
SS—S 3SS S S aus —— **"""**

votre future console / your image processing system

Un. dialogue direct optimisé User oriented dialogue


P I C T R A L facilite le dialogue P I C T R A L makes the interactive dialogue
homme-machine permettant de confier easier. Step by step guidance enables
la conduite de la console non computer specialists to operate with
à des opérateurs non informaticiens. a direct access to P I C T R A L S O F T m a n
L'accès aux fonctions functions and PICTRAL S O F T macro
de P I C T R A L S O F T m o n est direct. files management software.
P I C T R A L S O F T macro permet N e w functions
le chaînage automatique des fonctions.
With PICTRAL. the field of image
D e nouvelles fonctions processing is widened at the highest
P I C T R A L élargit le champ d'exploitation performance level:
des images, au plus haut niveau - large roam
des performances accessibles : - stereoscopy
- effet fenêtre - more graphic capabilities:
- stéréoscopie color graphics connected to the image
- plus de possibilités graphiques : and following it (zooming, translations,
marquages liés à l'image et suivant etc.) as well as indépendant graphics
celle-ci (zoom, translations etc.) (texts, charts for instance).
et indépendants de la zone visualisée
(textes ou courbes par exemple). Powerful local processing capability
PICTRAL is controlled by a high speed
U n e intelligence locale puissante Motorola 68000 microprocessor.
P I C T R A L est c o m m a n d é par Its memory m a y be extended by disk.
un microprocesseur Motorola 68000. This enables users to work on a stand
La capacité de sa mémoire est extensible alone m o d e and to implement n e w
par disque permettant l'adjonction functions using a high level language.
par l'utilisateur de nouvelles fonctions Image Disks System Disk
programmées en langage évolué. (Option)
Main Frame D M A Interface 1 2 S

! Dialogue C R T
120 120 10
Mbytes Mbytes Mbytes
Functions Keys
Main Frame Interface & qceeooo Processor
Operator Control + 12B Kbytes Memory Disk & Controller

^k

Versabus

A
t
^

mage Feed Back Loop


Video Memory
Control

A
t
A
Array Video •ipeline
T f
Processor Co
Image Refresh Image Refresh image Refresh Image Refresh
Memory N o 1 Memory No 2 Memory N o
10 bits Memory N o
10 bits '
1
vtenlory Video B us
Video
4-
Video
1
Video

Pipeline Pipeline Pipeline
Red Green Blue
I
~lr ir 1
image
Display
14

PICTRAJL SOFT pan PICTRAL S O F T pan Large graphic capabilities


Visualisation panoramique d'images Panning view of 9000 x 9000 images. 4 graphic planes independent
9000 x 9000. In addition to the classic roam function of Ihe image display and processing.
En plus de la fonction classique using 4 refresh memories to view parts 2 graphic planes combined with each
de vision panoramique utilisant of a double size image (1024' for the 512 image memory plane: their color
4 mémoires pour visualiser des parties standard. 2048 : for the 1024 standard), may be chosen among 256' colors.
d'image de dimensions doubles de PICTRAL S O F T pan does more with 4 different video processings can be
l'écran (10242 en standard 512 ou 2048 2 access to 9000' images and to performed at once in one image using
en 1024), PICTRAL S O F T pan permet multispectral images as well. those 2 graphic planes.
l'observation d'images 9000 : et d'images PICTRAL S O F T pan works with This can be used, for instance, to make
couleur. 81000 K B image memory stored on disks. different processings in shadowed and
P I C T R A L S O F T pan utilise 81000 koctets sunny areas.
mémoire image stockée sur disques. PICTRAL N E T
Connected to an ETHERNET*- standard Dual screen extension
PICTRAL N E T network. P I C T R A L will exchange data PICTRAL 1000 dual screen can display
La connexion des consoles PICTRAL sur with any équipement on the network al on one screen [he full original under-
réseau local au standard E T H E R N E T * a very high rate, thanks to the image sampled view (in a size of up to 9000 x
permet l'échange de grands débits oriented transfer protocol: 9000 pixels) and on the other a full
d'information grâce à un protocole adapté PICTRAL N E T . * a M A T R A product. definition 1000 x 1000 pixels window
au transfert d'images : PICTRAL N E T " taken out of the original view.
une spécialité M A T R A . • High resolution
At first requested for military and m e - Programmed array processor
Haute definition dical applications, the 1024 standard is Additional boards on the bus speed up
D'abord utilisé dans le domaine militaire chosen in n e w fields for its sharp inter- specific complex functions generally pro-
et dans le secteur médical, le standard pretation capability and better comfort. cessed by the host computer (FFT.
1024 s'impose progressivement dans convolution, geometric transformation ...].
beaucoup d'applications du traitement N e w functions may be implemented by
d'images par sa finesse d'interprétation specific programmina.
et le confort qu'il apporte. With PICTRAL. it is possible lo simulate
" PICTRAL NET: tins communl suilware is a whole processing file in a stand alone
Possibilités graphiques étendues bf ire rveistered by Xerox. mode.
4 plans graphiques liés à l'écran.
2 plans graphiques liés à chaque mémoire
d'image, coloriables au choix avec
256 3 couleurs.
Ces 2 plans graphiques permettent
notamment d'effectuer simultanément
4 traitements vidéo différents
sur 4 types de zones de chaque image *
(par exempie traitement différencié ETHERNET*
zones d'ombre, zones éclairées).
Extension bi-écran
La console PICTRAL 1000 bi-écran
permet de visualiser sur un écran la scène
originale complète sous échantillonnée
(d'une taille pouvant aller jusqu'à 9000 x
9000 pixels) et sur l'autre une fenêtre
1000 x 1000 pixels pleine définition
extraite de cette scène.
Processeur sur tableau, programmé ETHERNET*
PICTRAL N E T
L'adjonction de cartes sur le bus permet
d'accélérer des fonctions complexes
nécessitant en général un calculateur
hôte (FFT, convolution, transformation
géométrique»).
Programmé, ce processeur pourra être
implé menté avec de nouvelles fonctions.
P I C T R A L permet ainsi de simuler des
chaînes complètes de traitement tout en
étant entièrement autonome.

• P I C T R A L N E T : protocole en cours
d'homologation par Xerox
gjj" g | "iHf \ï£ "!ü: ai"Í5||"ia 1|||"":ÏU jjjj*"ÍJjj "Ejí"

l'avantage point par point / íeatures


16

Télédétection des ressources terrestres Remote sensing of earth resources

Bfîsuins Carar.i erisi iqui^s PICTR AL System's needs Main PICTRAL features

Développement d'applications La console PICTRAL New thematic application PICTRAL aiiLSdlr with
thématiques avec 4 mémoires. development memories, ii griiphi( planes and
8 plans graphiques et 3 plans 3 independent gnipiiit planes
graphiques indépendants
- Gposcientists usrrs' orienleri PICTRAL SO>T mon

- Dialogue interactif adapté PICTRAL SOFT mon inlorf)di^ dialupue


è l'usage des géosaentifiques
- Spccifilizpri remote scnsint: I'lCTR.U SOFT rs

- Logidel spécialisé PJCTRALSOFTrs Hoilwarp packape


télédétection
- Fcnriicm.'i lilinç a!pübiiit\ PICTRAL SOFT moiT,,

Chaînage automatique PICTRAL SOFT mocro


- Larpt images roaminj; PiCTRAL .son- pun
des fonctions

- Local storagp 2 X 120 MB disks


' Effet fenêtre élargi PICTRAL SOFT pan
- New functions implemontalion PICTKAL SOFT prop
Stockage local ' 2 disques 120MO
cap<il)ility
' Implantation de nouvelles PICTRAL SOFT prog
- liosi Lompulc'i amnerlion Conneaion tu a 751' '\".AX
fonctions
computer witli niai;neiii. tapes
Liaisons ordinateur Liaison à un ordinateur VAX 750 and (iisks units
avec unités de bandes
magnétiques et disques Operalitmal phase

- F-j.st prori-ssinc PICTR U. son' losi


Phase opérationelle
- H:çh It^vc'l funnicms PiCTR.-\L SUrr miir.
- Traitement rapide PICTRAL SOFT fost
- InttTii'iivi- piias'.'s linüicd PlCTRAl. son mnrro
- Fonctions de haut niveau PICTRAL SOFT mon
1(1 pnrüiiif'ters siMtini;
- Phases interactives PICTRAL SOFT mocro and LTOunri truth input
limitées au choix des valeurs
- Inlerconneclion «no diuiocuc PICTRAL NiCT
des paramètres et
between equipments
à l'apprentissage par zone
de test Disks c;uniierted Id the \ .-'.X
- Lorac data base storapf

PICTRAL NET and manaticmcnt capability ojmputer. Data base


- Liaison et dialogue
and archiving manaaement soltware
entre équipements
PiCTRAL SOFT rinn

- Grande capacité de stockage Disques reliés à l'ordinateur optical dicilal disk


et de gestion de données, VAX. logidel de gestion
- Output Color harduipv. drum plotter
archivage de banque de données
PICTRAL SOFT don
disque optique numérique
relié è PICTRAL

Sortie Hardoopy couleur, restituteur


de films 8 cylindre
SUS tSSî *ÎUSΣ5 îniâ día sîîî ¡ÎK! ;KÎI

le sens des missions / irom the needs to. the system

TELEDETECTION DES RESSOURCES TERRESTRES/ REMOTE SENSING OF EARTH RESOURCES

Main Computing Unit


Geographical
DataBase
Computer

Telephoto
Digitaiizer : Image S3
Storage
mi
Software V^^^_A
Files

Tape
P1CTRAL 500

PICTRAL.NET

PICTRAL 500

PICTRAL 500

Processor

Mil

Digital Optical
Disk Storage
Ml

PICTRAL 1000
l'esprit de iamiüe / íamily minded

Elle parlent toutes le m ê m e langage Only one P I C T R A L dialogue


Adaptez P I C T R A L à vos besoins : Choose the P I C T R A L you need:
P I C T R A L 500, PJCTRAL1000. P I C T R A L 500. P I C T R A L 3000, interactive
le dialogue opérateur et les fonctions dialogue and functions are the same.
disponibles sont les m ê m e s .
L o w cost basic configuration
U n e configuration de base économique Starting up with an image m e m o r y
E n commençant par une simple terminal, slave of the host computer, the
mémoire d'image, esclave du calculateur, user can upgrade the system to a stand
l'utilisateur peut compléter alone terminal processing multispectraJ
son équipement jusqu'au terminal images. Thanks to Versabus* concept, 11nformatique Motorola 66000
autonome traitant des images extensions are easier. 2 Mémoires de rafraîchissement
mulüspectrales. L'usage du Versabus* 3 Processeur de trailemenl
permet une très grande modularité Customerized systems -i Processeur vidéo et écran
des équipements par simple adjonction From the supply of consoles 5 Liaison calculateur hôte
to the design of systems, from basic G Interface dialogue
de cartes. ' Organes dialogue
software to the most complex applications.
U n e réponse d'ensemble, 8 Extension disques
M A T R A offers its expertise in image 9 Extension traitement video intermémoires
une meilleure flexibilité processing to build your specific system.
D e la fourniture de consoles The design of each configuration is made, 1 Motorola 68000 microprocessor
à la conception de systèmes, des logiciels using the range of P I C T R A L 2 Refresh memories
de base aux applications les plus sub-assemblies and software. 3 Prní.-essor
A Video professor und display
complexes. M A T R A apporte à chacun 5 Host computer connection
de ses clients son expérience 6 D:a)oçuf inlertact-
en traitement d'images. 7 Dialopuf mpans.
Les configurations spécifiques sont 8 Disks extension
élaborées à partir des sous-ensembles 9 InlPi memories vidt'i» processing extensión
et logiciels PICTRAL.

FTCTRALSDO PICTRAL 1000 PICTRAL 100D


bi-écran
j dual screen

options / options
Extension mémoire 512 K octets Microprocessor m e m o r y extension 512 K B
Extension disque image Image storage disk extension
Extension digitalisateur vidéo Video digitizer extension
Extension coupleur E T H E R N E T * E T H E R N E T - 1 coupler extension
Extension processeur sur tableau Array processor extension
Extension poste de travail ergonomique Ergonomics! workstation extension
Ecran moniteur 66 can 66 c m monitor screen
• Hardcopy noir et blanc ou couleur • Black and white or color hardcopy
r
• Imprimante alpha numérique « Alphanumerica] printer "
• Imprimante couleur • Color printer
• Restituteur film • D r u m plotter

logiciels / software
SQFToper i
Logiciel de base Operating software
SDFTdiag I
SDFTdma .
Logiciel d'échanges NET I Exchange software
Logiciel de manipulation SOFT m a n Image manipulation and enhancement software
Logiciel de traitement SOFT fast Processing software
Logiciel de chaînage SOFTtnacrD Files management software
Logiciel hôle SOFT host Host software
Logiciel d'applications SnFTappï Thematic software
Logiciel de développement SOFT prog Development software
19

SOCIETE EUROPEENNE DE PROPULSION

(SEP)
21

1 - PRESENTATION DE LA B.E.P. ET DE SES PRODUITS EN TELEDETECTION.

1.1- Activités.

Propulsion à poudre pour missiles et satellites, composites pour


des applications aéronautiques , spatiales et industrielles.

Propulsion à liquides pour le lanceur ARIANE, micropropulsion et


mécanismes embarqués â bord de satellite.

Stations de réception et de traitement d'images pour LANDSAT et SPOT.

1.2 - Systèmes de traitement d'images appliqués à la télédétection.

- DIPS

(Display Image Processing System ) bâti autour d'une station


de traitement et de visualisation PERICOLOR 2000 avec bandes
et disques magnétiques de capacités moyennes (entre 16 Mfi et
160 Mi5).

- VIPS 16

(Vizir Image Processing System) sur mini-ordinateur SOLAR


16/75 de 512 M de mémoire avec périphériques (bandes,
disques, restituteurs, table à numériser,...) et console
TRIADE 80.

VIPS 32

Sur mini-ordinateur VAX (du 11/730 au 11/782) avec mémoire


de masse (bandes, disques, ...) et autres périphériques
(restituteur, PERICOLOR 2000, numériseur, "Array Processor",.
22

1.3 Autres systèmes.

La SEP a conçu deux types de restituteurs d'images haute résolu¬


tion en noir/blanc et couleur : VIZIR et VIZIR COLOR.

Enfin la SEP a réalisé le SRIS (Station de Réception d'Images


Satellites) ainsi que le CRIS (Centre de Rectification d'Images
Spatiales), ce dernier est situé au CNES à Toulouse et sa mission est
de réaliser les pré-trai tement s sur les images de SPOT, afin d'obtenir
des produits commerciables par SPOT-IMAGE.
23

2. SOLAR BASED RANGE OF SYSTEMS : VIPS 16

2.1. Basic configuration

2.1.1. Hardware and base software

2.1.1.1. General description

The hardware configuration is structured :

- either around a SOLAR 16/65 computer with 700ns 512 Kbytes memory

- or around a SOLAR 16/85 computer with 420ns 512 Kbytes memory

In the basic configuration, the computer performs both the management

of all the interchanges by means of dedicated I/O processors and the

processing operations, using a floating operator working on 32 or 64


bits.

The basic hardware configuration comprises one single work station for

image manipulation, consisting of a TRIADE 80 interactive console

associated with its usual dialogue equipment : keyboard, track ball

and alphanumeric console.

However, on this basic configuration, the users are availed in

addition, of dialogue facilities with the computer (alphanumeric

consoles) enabling to perform program development tasks, and to

execute commands not requiring intervention from the TRIADE 80


console.

The simultaneousness of these tasks, which will be a capital point

when this basic configuration will be expanded both as regards

computing power and in the number of work stations, is ensured at the

present time by the structure of the multi -task and multi -user MPES

operating system.
24

The mass memory mainly includes :

- a 80/300 Mbytes disk, enabling to store large images (up to 4 drives

on the same controller)

- a 1600 bpi tape drive (up to 4 drives on the same controller).

Other magnetic peripherals are available such as :

- other hard disk drives :

20 Mbytes (3x5 Mbytes fixed, 5Mbytes removable)

55 Mbytes (3 x 13.8 Mbytes fixed, 13.8 Mbytes removable)

83 Mbytes (5 x 13.8 Mbytes fixed, 13.8 Mbytes removable).

- other tape drives :

800 bpi 25 ips

800/1600 bpi 75 Ips

1600/6250 bpi 75/125 ips

- floppy disks.

An example of SOLAR based configuration is shown on the next figure.

Note the double line between the interactive console and the host

computer :

- a parallel line (connected to GPI32) for data exchanges

- an asynchronous line (connected to MXP04) for time-sharing dialogues

between the user and the SOLAR computer.


DIGITIZER

BENSON 6204

VIZIR OR
SCANDIG 3
VIZIRCOLOR
MICRO

LBR DENSITOMETER!

iGPi 32 1 lASMoll \G9\n

512 KB

P
b
ALPHANUMERIC DISPLAY
1600 BR (15 + 5) MB SYSTEM
80 OR
TTY PRINTER
75 IPS
300 MB

VIPS HARDWARE ARCHITECTURE


26

2.1.1.2. Presentation of SOLAR computer and associated standard peripheral


units

A - Hardware

SOLAR 16/65 and SOLAR 16/85 are the high level computers of the SOLAR

family.

These 16 bit computers can support up to :

. 700 ns 2048 Kbytes of memory for SOLAR 15/65

. 420 ns 1024 Kbytes and 700 ns 1024 Kbytes of memory for SOLAR 16/85

SOLAR computers are structured around two b.uses :

- memory bus (16 Mbytes/ sec.)

- I/O bus (5.2 Mbytes/sec.)

SOLAR computers provide large I/O facilities due to dedicated

Input/Output processors (lOP) connected both to I/O bus and memory


bus.

lOP's are microprogrammed processing units with a similar .organization

to that of the SOLAR CPU it self, and operate in Direct Memory Access

(DMA) mode ; I/O rates are 530 Kwords/s in HDC mode.

Instead of standard lOP processors, it is possible to get fast I/O

processors (lOPS) the transfer rate of which is 870 Kwords/s in HDC


mode".

A 16/65 or 16/85 computer can support as much as :

- 3 lOP (or lOPS)

- the CPU it self with 870 Kwords/s transfer rate capability.

The basic configuration includes a floating point accelerator (FAO).


27

The size of the memory is depending on the number of user consoles ;

the minimum size is 512 Kbytes including :

- 128 Kbytes for MPES operating system with the drivers and the MGO

monitor

- 128 Kbytes for batch jobs

- 4 X 64 Kbytes for time-sharing users.

If very high speed exchanges are required between disks and SOLAR

memory or tapes and SOLAR memory (for instance, 1.2 Mbytes peak rate

for 3600 RPM 300 Mbytes disk), 16/85 CPU and fast I/O processors must
be chosen.
» *

Other basic peripherals are :

- a 20 Mbytes disk drive for operating system and programs

- an operator console, (table top printer with key board is

recommended)

- a line printer (in standard : 200 1/mn or 300 1/mn)

- up to 4 time-sharing consoles (alphanumeric or graphic)

B - Base software

1) Operating system

The whole configuration is managed by a multifunction multi-user

multi-task operating system : MPES.

The Multi Programming Executive System (MPES) is designed for

multiprogramming the following functions in a real time context :

. Time sharing

. Local batch

. Remote batch

. User real time.

These functions are executed interactively so that MPES constitutes a

complete operating system suitable for use as the software of an

intelligent terminal or computer centre.


28

Four main services are offered to users :

- an interactive multiconsole service providing users in a time

sharing context with non-dedicated access to generation, operation and

printout of multi-language applications (Time sharing function).

- access to powerful host computer systems for processing very large

scale scientific and management tasks (Remote batch function).

- local processing of routine work for scientific and management

computing and data preparation (Local batch function).

- an on-line control service covering the use of dedicated peripherals

and instrumentation (User real time function).

MPES confers upon SOLAR systems the capabilities of a decentralized

computer centre.

The resulting powerful distributing processing capability :

- avoids saturation of the host computer by small tasks which could be

executed locally

- extends the range of peripherals connectable to the host computer

- permits the use of peripherals which are remotely sited from the

host computer

- provides for local data capture and preparation (preliminary

processing) prior to transmission to host computer.

A system at this level must meet several criteria with regard to

protection, response time and operational flexibility.

Protection provided at two levels :

- system and programs being run are protected from programs being

debugged (computer-managed protection)

- system requests and input-output requests from the system and

programs (software-managed protection).


29

The response timé for provision of MPES services is directly related

to the speed of SOLAR microprogrammed system functions. I/O time is

optimized by the use of spooling and buffering in the case of disk

access operations.

I0P16 hardware modules relieve the central processor unit of the need

to process Input-outputs. The CPU is thus used to the maximum possible


extent for executive functions and user tasks.

Operational flexibility is ensured by the sophistication of the

operator dialogue, which provides an immediate indication of the

various system workloads : utilisation of spool disk, number of jobs

waiting, peripheral status, ...

Various stable states of the active system functions are written to

disk at predetermined times, so that the system can be restarted from

a stable state following a mains power down.

MPES is upwards compatible with other systems from the basic software

(BOS series, RTES series), at the level of utilisation of fundamental

aids such as input-output control system IOCS, file management system

FMS, single and double accuracy hardwired floating point arithmetic

operators, ... All real time services of the RTES series are usable
under MPES.

2) Languages and program development tools

With MPES system are provided :

- assembler and PL16 compiler (PL16 is a system structured language)

- FORTRAN compiler

- optionally, PASCAL compiler

- FUP utilities (File Utility Programs)


- EDIT16 text editor

- LKLOAD linker-loader

- SILEX translator and SILEX interpreter


30

2.1.1.3. Presentation of TRIADE 80 console

The TRIADE 80 image processing unit is architectured round high speed

multiprocessor buses, and provides for definition of a dedicaded

configuration for each application.

Functional composition of a TRIADE 80 unit is as follows :

. mini computer for supervision and management of I/O operations

. one to four storage and processing modes

. one to four operator stations

The TRIADE 80 can also take :

- one or more microprogrammable computation processors.

System supervision and management mini-computer

This comprises a 16-bit word CPU, with an MOS core storage capacity of

32 Kwords, extendable to 128 Kwords.

Control storage capacity is 2 Kwords of 48 bits, and the processors

use "4 bit slice" technology. Interrupt processing is microprogrammed.

A REPROM is used initial load on start-up.

The following resources are associated with the CPU :

. 300 baud asynchronous series link for maintenance options

. one to four asynchronous or synchronous series lines (up to 9500


baud)

. bus management circuits.

Logic processor giving the I/O modules direct access central memory

- CPU bus control circuits, providing an interface with the storage

and processing modules, and the microprogrammed downstream processors

The CPU bus is a multiprocessor bus, operating in the asynchronous

mode at 80 Mbps. It can address 1.7 x 10 words of 16 bits (34

address bits, 16 data bits).

The following extensions can be used :

- One or two parallel bilateral I/O controllers (16 bits + service

signals), giving transfer rates with the driver computer up to 600

Kbytes/s in the DMA mode.


31

- One or two 8-bit microprocessor I/O controllers, (UED) capable of

managing two series links without protocol, or with image data

compresssion processing.

- Disk I/O controller (UEM) capable of driving 1 to 4 fixed disks

(Winchester technology), with a formatted unit capacity of 24 or 58

Mbytes .

- Floppy disk I/O controller (UED), capable of driving 1 to 4

double-density, double face floppy disks, with a unit capacity of 1.2

Mbytes.

- Magnetic tape I/O controller (UEM), for operation with 800/1600 bpi

bi-density tape units, running at 75 ips.

Storage and processing module

This comprises :

- Image storage with a unit capacity of 512x512 dots (8 bits + 2 bits

for auxiliary data correlated with the image data). The auxiliary data

can be additional graphic information medium, or the logic njask in

use.

- Independent graphic storage, with a global capacity of 512x1024 dots

(4 bits)

- The storages are managed by a controller, capable of handling 4

storages and providing the following funcitons : 635 line standard

clock generation, X and Y registration,- management of the zoom

function giving any X and/or Y factor between 1 and 16. Storage read

and write can be executed at a rate of 2 Mbytes/s, simultaneously with

display. Among other functions, this provides for high speed animation

using image data stored on disk.

In addition, a real time storage write bus (14 Mbytes/s) allows

interactive processing, and utilization of a real time image digitizer

(acquisition time for one image : 40 ms).

- A group of real time processors for handling data read from storage

(cydle time : 70 ns), providing for all types of true colour,

synthetic colour and black and white processing such as :

- image add/substract)

- linear image combination (up to 12 images)

- image product/quotient

- logic processing by zone


32

A screen management processor associated . with the operator station

provides the following functions :

- D/A conversion for data from the real time processors, and

generation of video signals for the TV monitor (625 lines - 50 Hz)

- management of dialogue devices by an 8 bit microprocessor (dialogue

line functions dictionary alphanumeric screen) ^


- display of preprogrammed cursors (REPROM) or programmable graticules

(RAM) associated with designation devices (tracker ball, joystick, or

graphic tablette)

- processing of 4 graphic data bits (7 colours, flashing function).

As an option, a real time image digitizer module (40 ms) for 625 line

- 25 Hz video signals, interlaces black and white or colour by

sequential sampling of the red-green-blue video signals.

Operator station

The operator station incorporates :

- 625 Line - 50 Hz standard colour TV monitor, also available in high

resolution variant form, and with remanent phosphors.

- black and white monitor for dialogue display

- alphanumeric and function keyboard

- optional designation and plotting devices, such as tracker ball,

joystick or graphic tablette.

The operator station can be supplied with a control taking the

mini-computer racks and storage and processing modules. These racks

can be grouped with the mass storage is one more 19" standard
cabinets.

Software

The TRIADE 80 can be used as the terminal of a central pilot computer,

or as an autonomous processing system. In the latter case, it must be

equipped with mass storage.

For the driver pilot computer, MGT 80 software provides a FORTRAN

interface with the application programs and allows implementation of


all TRIADE 80 functions.
33

The TRIADE 80 terminal version has :

- MMT 80 : Multi-task monitor for task control, I/O management, clock

management, etc.

- ML 80 : Logic monitor managing the storage modules, real time

processors and dialogue devices.

- COM 80 : Control language for simple, local control of image

manipulations.

The TRIADE 80 system version incorporates :

- Modules MMTD 80, MLD 80 and COMD 80, including the basic functions

of the terminal version, and extension resulting from the presence of

disk storage (e.g. management of a library of saved imaes, processed

images or processing tables, image animation, etc)

- FOR 80 FORTRAN compiler

- Development tools (macro-assembler, text editor, etc)


34

2.1.2. Application software

Application software includes the SILEX procedures (these procedures

are constituting the standard working space, with the translator and

the SILEX utilities), the FORTRAN primitives and the permanent data

required by the following functions :

1) Exchange functions

LOABIP MSS image loading (NASA/BIP2 format)


LOABIL MSS image loading (NASA/BIL format)
LOABSQ MSS image loading (NASA/BSQ format)
LOATSP MSS image loading (TELESPAZIO format)
LOACNS CNES format tape loading (any image)
SAVONS CNES format unloading (any image)
LOANOA NOAA/AVHRR image loading (CMS/TRLI format)
LOAMET METEOSAT image loading (ESA format)
LOATM TM image loading (NASA format)
LOAVIPS VIPS format tape loading (any image)
*

SAVIPS VIPS format tape unloading (any image)


LOASSC Loading on disk of a subscene archived on a safeguard

tape

SAVSSC Safe keeping of subscene on tape


LOADIM Loading an image from disk to TRIADE memories
SAVIM Backing up an image from TRIADE memories to disk
LOATAB Loading colour tables or contrast tables from disk to
TRIADE table memories

SAVTAB' Backing tables from TRIADE table memories to disk

SUBSSC Subdivision of a subscene

MRGCHAN Spectral merging of subscenes


MRGLIN Spatial merging of subscenes (in lines direction)
MR6C0L Spatial merging of subscenes (in columnes direction)

* VIPS is an internal CCT format which has been designed like present

LANDSAT/TM CCT format or future SPOT CCT format (superstructure

concept).
35

2) Preprocessing functions

BLKMSS Bulk geometrical corrections of a raw MSS image (aspect

ratio, earth rotation) by line resampling (nearest

neighbour)

IMARCP Acquisition of image/image reference control points and

computation of a polynomial deformation model

RECTIF Geometrical rectification of a subscene by .polynomial

deformation model (nearest neighbour, bilinear or

bicubic law)

BLKNOA Bulk corrections of a NOAA (AVHRR) image :

- earth rotation, ascending orbit and panoramic


deformation

- temperature calibration (channels 3,4,5)

BLKMET Bulk corrections of a METEOSAT image

- turning of the image

- calibration of the infrared data

ZOOM Zoom (max 8) or sampling (max 1/8) with nearest

neighbour, bilinear or bicubic law.

3) Segmentation functions

THRESH Building of the mask by multispectral thresholding

GTRUTH Direct acquisition of ground-truth polygons on colour

display

4) Photo-interpretation processing functions


36

RATIO
A^.X^ (I,J)/A2Y^I,J)

NORDIF
A^.X^(I,J) - A2.X2(I,J) (g^ . vegetation index)

A^.X^d.J) + A2.X2(I,J)

DCOREL Partial decorrelation of two spectral bands with an

user given correlation coefficient (0.6 is recommended)

RMS
A^.X (I,J) + B^.X (I,J) (g^ . brightness index)
1 2

LCOMBI ZI A^.X^ (I,J)

KLOEVE Karhunen - loeve

Tranformation (normalized or not)

CORANA Correspondence analysis (CHI squared metrics) of

spectra/channels array

DI SANA Discriminant analysis of spectra classes/channels array

FILTER Filtering by 3 x 3 kernel defined by user

AVRAGE Smoothing by moving average on 3 x 3 neighbour

MEDIAN Smoothing by moving median on 3 x 3 neighbour

SCHARP Edge enhancement (summation between original image and

derived image)

EDGES Edge extraction (SOBEL or KIRSCH filter)

LOCOPT Local optimization of the dynamic range


37

5) Interactive photo-interpretation functions

REINI Re-initializes system and/or memory parameters and/or

tables and/or operators

CLEAR Clears the designated memory

ON Switches on the designated memory

OFF Switches off the designated memory

SHOW Displays only the designated memory with standard


tables

SET Modifies zoom, offset and roll factors of the

designated mem.ory

RESET Re-initializes zoom, offset and roll factors of the

designated memory

STATUS Displays the tables associated to the designated memory

HISDSP Displays the histograms of the images presently stored


in the memories

STRET Performs an interactive contrast enhancement of the

designated memory

ROLL Performs a circular shifting of the colour tables

associated to the designated memory

ROAM Performs an interactive zooming of the area pointed by


the track-ball

BW/COL Sets the TRIADE into black and white/colour mode (video

effect).
38

TRUCOL displays the three memories in true or false colour

(R)
KROCOL displays two memories with ^ 'KROSSCOLOR table

MANKRO allows to manipulate the ^ -"KROSSCOLOR table

CTBUIL allows to build a new colour table from the current

table

ASK edits zoom, offset and roll parameters

WHERE prints current cursor position

SCALE writes a 256 level scale in the bottom part of an image

memory

DRAW Allows the user to draw any figure in image or graphic

memory

TEXT writes a text in image or graphic memory

ADD/SUB/MULT/ Arithmetic operations between image memories


RATIO

NOT/AND/OR/XOR Logical operations between image memories

PEEK/POKE reads/writes a NxN neighbourhood in an image memory

PROFIL reads and displays the radiometrical profile of any

transect defined by the user

SPECTR Displays the spectrum of a pixel pointed by the cursor


39

6) Classification Processing Functions

LEARN Computation of statistical parameters of ground-thruth

categories :

- histograms (option)

- mean spectra

- covariance matrices

SEPAR Separability analysis of the ground-truth categories or


statistical classes :

- projection of the ellipses onto the planes of the


channels

- computation of divergence matrices and hierarchical

classification of categories or classes

- merging or elimination of categories or classes


- selection of the more discriminant channels

LIKHOD Maximum likelihood classification with computation of

confusion matrices

DATCOD Training (phase 1) of an unsupervised classification

image data coding (determination of the pseudo-


channels)

CODANA Training (phase 2) of an unsupervised classification

coded image data analysis

HAC Training (phase 3) of an unsupervised classification

hierarchical ascending classification of pseudo-

channels

AGREG Training (phase 4) of an unsupervised classification :

aggregation of the training area pixels around movable


centers
40

CLASFY Classes the pixels of a subscene. The classification

result are recorded into a channel :

either within the subscene containing the

multispectral data

- or within a new subscene

CLSTAT Computes and edits the spectral and spatial statistics

of a previous classification :

- population of the classes and covered area

- mean spectra and covariance matrices of the classes

- histograms of the classes (option)


41

7) Interactive classification functions

CONST Supervised training of the classification : visual

analysis of the ground-truth fields and computation of

their normalized cross-histograms

BAYES Simulation of a BAYES classification, by elaborating a


classification colour table from an initial classes

colour table and the normalized cross-histograms.

If required by the user, actual classification with

output onto disk.


42

8) Service functions

TRACE Processings journal initialization

NOTRACE Processings journal inhibition (implicit option)

RELEASE Edition of the processings journal

PARAL Operation in asynchronous mode

NUPARAL Operation in synchronous mode

SEARCH Consultation of the image objects directory

CRESSC Creation of a new subscene

DELSSC Deletion of an existing subscene

OPNSSC Opening an existing subscene

CLOSSC Closing an existing and opened subscene

RENSSC Renaming an existing subscene

WRILAB SSC

Writing/reading on disk the title of a subscene


REALAB SSC

WRILABCHAN

Writing/reading on disk the title of a channel


REALABCHAN

PRHEAD Prints the contents of the header of a subscene


43

PRHIST Prints the histograms of a subscene

TRIBOT Performs the boot straping of the logical processor of


the TRIADE console

COM 80 Activates the COMBO language (set of image manipulation


commands available on TRIADE console in a stand-alone

operation)

LOAD Loading in. virtual memory a particular SILEX working

space

SAVE Saving on disk all the data and procedures created

during the working session

DELTAB Deletion of a TRIADE table stored on disk

LI STAB List of the TRIADE tables archived on disk


44

2.2. Options

2.2.1. VIZIR Laser Beam Recorder

2.2.1.1. Hardware

A full description of the VIZIR Laser Beam Recorder is given in Annex

2.2.1.2. Software

PREVIZ Off-line restitution of a subscene

TAPVIZ (Disk-^tape>VIZIR)

DSKVIZ Direct restitution of a subscene (Disk VIZIR)

PROVIZ Off-line graphic symbols restitution of a- classified


OFFVIZ subscene

(Disk ^VIZIR)

PROVIZ and OFFVIZ functions are very interesting for the production of

colour thematic maps ; as a result, they give BW half tone

restitutions of a classified image on several offset films (one per

printing colour) which, given to a printer, allow to produce a large

number of copies of a thematic map obtained by processing on VIPS

system.

PREVIZ-TAPVIZ and DSKVIZ can be performed on a B/W VIZIR or on a

VIZIRCOLOR.

PROVIZ-OFFVIZ produces only B/W films (but a B/W film can be obtained
on a VIZIRCOLOR !)
45

2.2.2. SCANDIG 3 microdensitometer

2.2.2.1. Hardware

Scandig 3 is a rotating drum scanning system accomodating formats up

to 230 X 3.50 mm, with scanning apertures of 12.5, 25, 50, 100 and

200 pm at a typical data rate of 50 kHz.

The density range (0-3D) may be offset from zero by up to 1.3 D.

The optical density measured at each picture point is converted into

one of 256 gray levels (8 bit binary) and stored.

The "Y" line length is programmable up to 16384 pixels, the number of

scan lines in the "x" direction is limited only by the drum

dimensions.

Flexible software allows any number of discrete scanning windows to be


defined.

Technical summary

Specimen size 2"35 mm (X) 350 mm (Y) maximum


Scanned area 230 irai (X) 350 mm (Y) maximum
Scan increments 25, 50, 100, 200 m

(12.5, 25, 50 and 100 ym option)


Scan mode Transmission

Density range 0-3D

Up to 1.3D zero offset adjustement 0-100 %

Reflexion as option

Density quantization : 256 levels

Data rate : 50 kHz


46

2.2.2.2. Software

SCDDSK Digitization of a B/W or colour photograph, with

recording of the image on disk in subscene format

SCDTAP Digitization of a B/W or colour photograph, with

recording of the image on tape in VIPS format


47

2.2.3. VERSATEC electrostatic printer plotter

2.2.3.1. Hardware

printing principle of an electrostatic VERSATEC Printer/Plotter

Programmed voltage is applied to an array of densely spaced writing

nibs embedded in a stationary writing head.

Upon digital command the nibs selectively create electrostatic dots on


the paper passing over the writing head, the paper is then exposed to

liquid toner, producing permanent text or image.

The printed image is of archival quality, insensitive to light and

reproductible on office copying machines.

Drawing support

An electrostatic plotter at any width (11, 22, 24, 36, 42 inches) can
use

- white paper (fanfold paper or roll paper)

- transparent or mat polyester film

Functions

Any electrostatic Printer/Plotter enables

. printing

. plotting

. harcopy (optional)
48

Speed

With electrostatics, output is a function of paper travel speed ;

Versatec models plot an entire raster scan line of data simultaneously

across the paper width within milliseconds, so electrostatics draw

areas of square feet per minute.

Printer/plotter range

It exists a full range of VERSATEC printers/plotters. The following

tables summarize the main characteristics of the model usually

connected to a VIPS system (V80 series).


49

PLOTTING SPECIFIC.'\TIONS

i
RcMluiion. mos/incn (mbs/c/nl
Hori2ontJl »na vsriical 200(78 7)

Pom» Der sauâ<e mch 40.0CO

Maitimum plültinij ioena: incn«i/s«C Icm/MC) 1.2 13.05)


Sau*re (««t.'minutc 5.5

Plot wiom, inenei Icml


S'A inch unm 7.68 (19.5))
n inch unns ' ^ 10.55 (25.82)

Total Mriting mbs (ormnng ana plotting)


8'/j inch unit! 1636
1 1 inch uni 11 2112

Ni& iiz». 'Incr« (mm) nominal- a.OC5<0.13)

NiO loacinij. Cbnier-:o<<iiter. ¡ncnn (niml nominal 0005(0.13)

Pzofi steo incremitni. incriri lnunl nununjl 0.005 iQ. 13)

Manimum nio-:o-n¡D posiiiün ueviation,


VeriicaJ. incnn (mm) nominal 0.002 10.05)
Homonial. incncs (mini nommai 0.0015 (0.041

Ma^inium accumulated error


Vertical xV/,%
Horizontal fA\

PKINT.'xNG SPECIFICATIONS

i
Maiimum onnt ic*i."d. Iines/mmuie ICOO

Prim columns/line 132

Print c^lumns/'mch 125

Print Imes'inch (i.íCtorv v.-llinol ÚC

Print incs per lan-iulO page


Minimum 1

Factory Jetting Ó4

Ma.<>mum 77

Font Sot matrix IC. 16

Stanoard cnjracter wt 9ÓUS ASCII

Characier size, menés (cm)


Width 0.08 (0.20)
Hciqni O.CS 10.20)

Character 'ont style (standard) Coinic

1
50

2.2.3.2. Software

Application software includes two functions :

GREYPR Grey level restitution of a subscene (10 grey levels,

512 pixels/line for 11" width models)

SYMBPR Graphic symbols restitution of a classified subscene (8


different symbols, 512 pixels/line for U" width

models)

2.2.4. BENSON digitizer

2.2.4.1. Hardware

Benson 6201 digitizer enables to acquire identified pixels coordinates

(X, Y) by manual or automatic detection. In automatic case a function

enables to follow graph.

Detection Device

Device used is a detecting identifying stylet which is either a

magnifying glass or a pencil ; the system is not made up of any moving


piece.

Technical features

- Origine is a floap'ng-point number


- Detection can be manual or automatic. Coordinates transmission is

regulated by detection function in manual mode, or by an internal

clock of variable frequency (from 1 to 50 Hz) or a computer request in


automatic mode.

- X, Y detected coordinates are displayed

- Table is divided into two zones :

. the measurement zone is of dimensions 1200 x 870

. the menu zone is of dimensions 870 x 100.


51

Technical summary

- Measure zone dimension 1200 X 870 mm (AO format)


- Menu zone dimension 870 X 100 mm

- Magnigying glass 0,15 mm measure 1 Menu

- Linearity stylet 0,50 mm measure 1,5 menu

- Resolution "*" 0,02 mm


- Floating origin

- Numeric displaying of X, Y

- Data transmission

. Interface asynchronous range CCIT V24 (RS 232 C) from 50 to 960p


bauds

. parallel interface 8 bits

. interface IEEE 438 (optional)

. interface asynchronous range Xon-Xoff (optional).

2.2.4.2. Software

DGMAP Digitization of a map (digitization of polygons or

lines) and recording of the map on disk in subscene


format

MAPGCP Acquisition of image/map ground control points and

computation of a polynomial deformation model

GTRUTH Option added to the standard GTRUTH function : images

comparison, that is digitization of ground-truth

polygons on a document and geometrical rectification of

these polygons for registration with another document

(this function requires the acquisition ground control

points)

This option can be used for instance for finding in a

topographic map some ground truth fiels delineated on

aerial photographs.
52

2.2.5. AP 120B array processor

2.2.5.1. Hardware

2.2.5.2. Software

The AP120B option enables to increase in large proportions the

performances of the following functions primarily implemented on SOLAR

mini computer :

RECTIF - ZOOM

FILTER - AVRAGE - MEDIAN - EDGES - SHARP - LEARN - LIKHOD - CLASFY -

CLSTAT

So, the connection of an AP120B processor is recommanded each time

users have to face' with processing of a large amount of data in a


short time.

2.2.5. Other options

Any other hardware and/or software option can be studied according to

customer's specification. For instance :

- Fourier or Hadamard transforms

- Colour printer-plotter (TRILOG COLORPLOT, APPLICON, ACTI,...)

- Video camera and large sample viewer connected to the video

digitizer board proposed as an option on TRIADE 80 console.


53

3. STAND-ALONE COLOUR INTERACTIVE CONSOLE : DIPS

3.1. Basic configuration

3.1.1. Hardware and base software

3.1.1.1. General presentation

DIPS (Display Image Processing System) basic configuration includes :


- a PERICOLOR 2000 interactive console manufactured by NUMELEC-SEIN.
«

French company, with its standard dialogue facilities.

- a VT125 alphanumeric-graphic console and a BW matrix printer

- mass memory peripherals for data input/output and storage.

After consultation of the main French manufacturers, SEP selected

NUMELEC SEIN and its PERICOLOR 2000 console.

NUMELEC SEIN has been marketing image consoles for several years

(PERICOLOR 500, PERICOLOR 1000).

The result is a good penetration of the French market in many areas

including remote sensing, and significant successes in the export


field.

NUMELEC has acquired a good reputation on these markets.

The following features of the PC2C00 console are particularly well

adapted to the image processing requirements

- architecture comprised of three processors

. management processor 8086

. microprogrammed array processor with access to image storage units

. wired function generator

- capability of video real time execution of many functions (image


linear combinations, transposition of values through several tables,

lookup, zoom).
54

- the performances of the PRR (high speed microinstruction, 250 ns

instruction time, computation over 20 e.b - wired multiplier - 500 ns

image data access time) and its flexibility of use.

- a management processor, widely spread and used in a standard


configuration allowing many additions (memory, peripherals)
- the management processor operates under the monitor RMX86. Numerous

program development utilities are available (compiler FORTRAN S/77


etc.).

3.1.1.2. PERICOLOR 2000 console

3,1.1.3. Alphanumeric graphic console and line printer

A. Alphanumeric graphic console

The proposed consoles aré the VT 125 type console from DEC.
The main characteristics are :

- perfect compatibility between graphic and alphanumeric

- screen of 240 lines of 768 points

- two memory planes enabling separate storage of two images or in

combination display with several gray density levels

- software integrated in the console enabling execution of

plotting commands originated from the operator or the computer.


The main commands are :

. plotting of lines of different types

. surface filling

. ZOOM, shifting of display window

. automatic plotting of circles and even curves


55

B. B/W matrix printer

We propose a CENTRONICS matrix printer. Different models, among them

the model 154, with the following features :

- 132 columns with 10 cpi

- 120 cps

- Optimized bidirectional printing (10 cpi) or monodi recti onal


printing (5 cpi) and graphic
- 11 X 8 matrix

- high resolution :

72 points/inch horizontal

70 points/inch vertical

- automatic end of paper detection

- autotest

3.1.1.4. Mass memory peripherals

A) Magnetic tape drive

In standard, the magnetic tape drive is a 1600 bpi 75 ips one.

B) Magnetic disks

1. Types of disks

Three types are proposed, all of them from CDC, with SMD interface :

- LARK 8-inch drives, models 9455 et 9457. The Control Data 9455 et

9457 LARK disk drives are low cost, compact, high performance and high

reliability 8-inch disk drives featuring LARK technology, which

combines WINCHESTER technologies with removability.

The 9455 provides 8.35 Mbytes on a removable cartridge and 8.35 Mbytes
on fixed disk.

The 9457 provides 25 Mbytes on a removable cartridge and 25 Mbytes on


fixed disk.

The average access times are :


42 ms for the 9455

35 ms for the 9457


56

The removable LARK cartridge is sealed and self contained.

For ease of use and operator convenience, the cartridge is inserted

from the front of the drive, and is automatically top-loaded into the

spindle for superior media-to-drive registration.

- Fixed storage drive (FSD), model 9715 : the Control Data 9715 FSD is

a 230 millimeter rigid disk drive that provides 165.9 Mbytes

(unformatted) of data storage in a sealed module.

The average access time is 30 ms. Reliability is very high (10.000


hours).

- Removable Storage Drive (RSD), model 9710 : the Control Data 9710

RSD is a 230 millimeter rigid disk drive that uses a front load

removable data pack of 82.9 Mbytes (unformatted) data capacity.

The average access time is 30 ms. "^


The MTBF is 8000 hours.

2) Maximum storage capacity


One controller can support up to four drives of one given type.

3.1.1.5. Base software

A) The provided base software includes :

1. i RM X 86 operating system with :

- system generated according to the user configuration

- text editor

- FORTRAN and, in option, PASCAL


- PLM 86 and ASM86

- linker-loader

- libraries manager

- debugger
57

2. SILEX system including :

- interpreter

- initial working space with standard SILEX procedures and data,

(particularly, SILEX translator enabling the development of new

procedures)

3. Handlers of the various peripheral devices : key board, track ball,

PRR, magnetic tape, magnetic disks, matrix printer...

4. library of image fast processing routines, constituted by a set of

microprogranmed subroutines (primitives), which can be called from


FORTRAN or PLM86 routines.
58

List of microprogrammed primitives

. Loading of look up table (L.U.T)

. Moving of LUT content into a mark plane

(visualization of a function)

. Setting out of horizontal and vertical lines in mark

(image limitation in memory plane)

. Merging of an image into an other image

. Change between two images

. Addition of two images

. Multiplication of two images

. Substraction of two images

. Division of two images

. Binary mode P = 1 if P = Q

. Logical functions AND, OR

. Deleting an image

. Rotating in 8 or 16 bit

. Multiplying by a power of 2

. Dividing by a power of 2

. Image reduction by a factor of 2

. Image magnification by any factor

. Smoothing pixels in lines and columns

. Merging plane J of an image into plane I of .another image

. Addition of planes I an J of an image in another image

. Deleting of image mark into an other image mark

. Change of marks

. Drawing of an isodensity level

. Moving cursor

. Drawing of vectors and graphs in continuous mode

. Following outline with call to subroutine :


. Test of closed zone

. Writing a value in the zone

. Integral in the zone

. Histogram in the zone

. Drawing of grids

. General program of image transfers


.3x3 Convolution
59

B) Major features of the ÍRMX85 operating system

A brief description of the functional capabilities of this operating

system follows.

Nucleus

The iRMX 86 Nucleus provides for multitasking, interrupt control,

timer support, and intertask communication. '

The basic object types supported are task, segment, mailbox,

semaphore, region, job, and extension. One of these objects, the task,

also serves as the subject in the sense that tasks are the active

elements of the system and perform operations on all objects.

Terminal Handler

The Terminal Handler provides a real-time, asynchronous interface

between a terminal and tasks running under the supervision of the


Nucleus.

Debugger

The Debugger is designed specifically for debugging and monitoring

systems running under the supervision of the Nucleus.

Basic I/O System

The iRMX 86 Basic I/O System provides facilities for accessing devices

and files residing on random access devices.

Application Loader

The Application Loader uses the I/O System that to load object files

into memory. With the loader, one can store some of its code on disk

and load it into memory only when one actually need it.
60

Human Interface

The iRMX 86 Operating System provides an additional layer of software

called the Human Interface. This layer makes it particularly easy for

customers to add customer facilities to the system. It is designed to

provide support for interactive commands whose code is usually not

resident in memory. In addition to this goal it provides a standard

set of com?.ands for the manipulation of files.

3.1.2. Application software

A distinction has to be made between two sets of functions :

- fucntions provided by NUMELEC with PERICOLOR console, and which are

activated by menus.

- functions developped by SEP and which are activated by programmed

commands in SILEX language.

Development is often reduced to the SILEX procedure of analysis of,

commands and interfacing with already existing primitive in the image

Processor ("PRR") list.

Sometimes it is a complete development : SILEX procedure and

microprogrammed primitive in the image Processor.

At the begining of the operator's session, he is automatically placed

under SILEX and the SILEX work space are loaded (without operator

knows that).

So the user can

- Load a particular work space on Pericolor (by introducing it on

removable disk or magnetic tape)

- go out of SILEX environment by special command which places it in

menu mode : the main page of Numelec menu is displayed and user can
call his chosen submenu.

- A particular character typed at the keyboard enables to return to


command mode.
61

3.1.2.1 Functions runnable in MENU Mode

They correspond to functions developped by NUMELEC and delivered with

PERICOLOR 2000.

Remark : test functions of refresh memories and work memories of 8086

are available only in MENU Mode.

PERICOLOR 2000 system is provided with a software package. The use of

which is particulary simplified by

- display on a "Menu" of available functions

- presentation in pages grouping useful parameters to execute chosen


functions

- easiness to change the selected parameter (declaration at keyboard

and or continuous variation by means of track ball)

- checking (maximum and minimum) of declared values

- Interactive procedures by questions / answers in case of functions


with several choices

- Possibility of writing sequences of functions and of modification of

parameters or processing them, correcting them and interrupting them

by random or programmed way, in order to introduce a data by the

keyboard.
62

3.1.2.2. Functions runnable in COMMAND MODE

All these functions act on objects (image arrays, or graphic arrays,


colour tables, functions generation tables, adder...) contained in

PERICOLOR 2000, or on magnetic peripheral.

They can be activated by commands written in LUTIM language. These

commands are analyzed by a program written in SILEX (procedure) which


can call :

. existing subroutines in 8086 : a given submenu (CURSOR for

example), management of the track ball, management of disks. The

return adress of the submenus implemented by Numelec is managed in a

dynamic way. Thus it is possible to call a particular branch of the

menu from any program running in 8086.

. programs developped by SEP : for example new interactives modules

. new primitives developed in Image Processor "PRR"

. existing primitives in "PRR"

The communication procedure between SILEX program and 8085

assembler is done through a mailbox technique, as enabled by the

RMX 86 operating system .

In the same way dialogue between 8086 program (Silex program or


assembler- program) and PRR primitive is done by means of a table of

exchange accessible both to PPR and 8086 via the Multibus :

the 8086 puts in this table (mailbox) the PRR primitive number and its

parameters.

The, functions which are proposed in COMMAND mode are :


63

3.1.2.2.1. Exchange functions

LOABIP MSS image loading (NASA/BIP2 format)


LOABIL MSS image loading (NASA/BIL format)
LOABSQ MSS image loading (NASA/BSQ format)
LOATSP MSS image loading (TELESPAZIO format)
LOANOA NOAA/AVHRR image loading (CMS/TRLI format)
LOATM TM image loading (NASA format)
*LOAVIPS VIPS format tape loading (any image)
*SAVIPS VIPS format tape unloading (any image)
LOASSC Loading oii disk of a subscene archived on a back-up

tape

SAVSSC Safe-keeping of a subscene on tape


LOADIM Loading an image from disk to PERICOLOR memories
SAVIM Backing-up an image from PERICOLOR memories to disk
LOATAB Loading colour tables or contrast tables from disk to

PERICOLOR

SAVTAB Backing up tables from PERICOLOR tables to disk


PRINTIM B/W restitution of an image on matrix printer

* VIPS is an internal CCT format which has been designed like present

LANDSAT/TM CCT format or future SPOT CCT format (superstructure

concept).
64

3.1.2.2.2. Preprocessing functions

IMARCP Acquisition of image/image reference control points and

computation of a polynomial deformation model

RECTIF Geometrical rectification of an image (recorded into

PERICOLOR refresh memory) with radiometrical

interpolation

3.1.2.2.3. Segmentation functions

GTRUTH Direct acquisition of ground-truth polygons on colour

display '

3. 1.2. 2-. 4. Interpretation functions

1) Display functions

Ca) Display in BW and/or in pseudo-colour of an image or of an

arithmetical/logical combination between images

The user can act :

- on the coding table of each image.

The available coding functions are :

. linear between two bounds

. linear by segment

. equipopulation (after computing histogram of concerned array or


subarray)

. function defined by operator (by a graph set out by trackball)

- On colour choice

. from a palette

. from a given colour table

- On the types of combination


65

(b) Display in true or false colour of three image arrays or three

logical or arithmetical combinations of image arrays.


User can act :

. On the coding function of e'^ery image array

. On colours choice

. by classical combination (R, G, B)


. by combination (hue, intensity, saturation)

. On eventual combination types

(c) Display of a graphic array stored in mark memory


(d) Interactive improvement of contrast by law :
. linear between two bounds

. linear by segment

. equipopulation

. defined by operator by means of trackball

(e) Creation of a colour table

- for display in pseudo-colour

. from palette

. from an already existing colour table

- for display in false or true colour

. by combination (R, G, B)

. by combination (hue, intensity, saturation)

(f) Display of two channels with KROSSCOLOR table (R)enabling to


simulate KODAK Infra-red film .

Each channel is coded in 16 levels ; CYAN colour is associated to

first channel, and Red colour to second channel ; combination of two

channels provides 256 possible colours.


66

Handling KROSSCOLOR (R) table enables to simulate all arithmetical and

logical operations between both image arrays without changing their


contents.

Using this table in supervised interactive classification is very

interesting (see hereinafter).

(g) display of an image array 512 x 512 x N bit (8 < N < 16) in colour
with manual or automatic choice of the scale and linear or cyclic law.

2) Statistical analysis function

Inside of a zone or subzone limited by an outline which has been drawn

by trackball .

- computation and display of histogram

- computation of mean and standard deviation

- computation of pixels number

- computation and display of profile in any direction

- computation and display of radiometric value of a pixel indicated by

cursor

- computing and display of bidimensionnal histogram.

3) Function of images presentation

- sampling with mean computation .

- zoom by linear interpolation

- zoom by duplication (from 1 to 16) independent in both directions

- change of origin

- display by sampling a 1024 x 1024 x 8 bit stored in four boards


512 X 512

- display in full resolution of a 512 x 512 window on image 1024 x

1024 and moving this window by means of a trackball

This part can be stored in the fifth image memory

- animation of image at variable speed. (1/25 to 5 seconds between each

image)
67

4) alphanumeric graphic functions

- writing text in superposition with image (128 characters available,

7 colours, with or without blinking)

- cursor choice (5 possible kinds, white, black or inversed colour in

relation to image context)

- Reading of cursor coordinates

- drawing of vector (low or high pen)

- manual drawing of an outline (by pixels or by segments) with test of


closed outline

- drawing of histogram (simple or crossed)

- drawing of profiles and graphs

- drawing of isodensity graph.

5) Combination functions between arrays

- deleting an image or graphic array

- moving an image or graphic array in an other array

- exchange between two images or graphic array

- filling an array or subarray limited by a cursor with a given


constant

- addition/substraction of a constant from an image array or subarray

- addition/substraction between two image arrays or subarrays (limited

by the same outline)


68

Remark

Computations are made with saturation at 0 or 255 or with lost of

result lower than 0 or higher than 255, according to user choice.

- multiplying dividing by a .constant

- multiplying dividing between two image arrays or subarrays

- logical combination (AND, OR) between image arrays or subarrays and


constants

- deleting of a graphic or image array

- complementation of an image array

- multiplying or dividing an image array by a 2 power

- computing of the vegetation index


Cl - C2
Cl + C2

- computing of the brillancy index C^. + C^.

- linear combination between image arrays

- principal component analysis

Filtering functions

- Smoothing by means

- Smoothing by median
- Gradient

- Laplace operator

- Local optimization of contrast.


69

3.1.2.2.5. Classification functions

The provided classification functions are described in annex 1

(commands CONST et BAYES).

3.1.2.2.6. Service functions

TRACE Processings journal initialization


NOTRACE Processing journal inhibition (implicit option)
RELEASE Edition of the processings journal

SEARCH Consultation of the image objects directory

CRESSC Creation of a new subscene

DELSSC Deletion of an existing subscene

OPNSSC Opening an existing susbscene


CLOSSC Closing on existing and opened subscene

RENSSC Renaming an existing subscene

WRILABSSC )
Writing/reading on disk the title of a subscene
REALABSSC

WRILABCHAN
Writing/reading on disk the title of a channel
REALABCHAN

PRHEAD Prints the contents of the header of a subscene

PRHIST Prints the histograms of a subscene


LOAD Loading in virtual memory a particular SILEX working

space

SAVE Saving on disk all the data and proce<Jures created


during the working session

DELTAB Deletion of a PERICOLOR table on disk

LI STAB List of the PERICOLOR tables archived on disk.


70

3.2. Options

3.2.1 SKYMNK array processor

3.2.1.1. Hardware and base software

SKY MICRO NUMBER KRUNCHERS (SKYMNKs) are full 32-bit floating point

array processors designed for use with today's most popular 16-bit
microcomputer systems. These fully compatible array processors each

offer megaflop speed for numerically intensive applications involving


vector and/or matrix computations including Fast Fourier Transform and

Convolution. The SKYMNK family of array processors are easy to use

plug-in modules which are fully software supported by a rich library


of user callable subroutines.

SKYMNK' s are pipelined, parallel co-processors that operate internally

at speeds of up to one mil ion floating point operations per second.

Designed as a tightly-coupled co-processor, the SKYMNK operates

directly on data residing anywhere in host memory. Thus, separate

FORTRAN calls to transfer data to and from the array processor are not

necessary. Also, the special DMA architecture eliminates the need for

costly additional memory. Overlap of DMA I/O with processing is

automatic and user transparent while maximizing throughput. SKYMNK

units are supplied with a complete mathematical library of subroutines

which can be accessed from user programs through simple calls.


71

Typical Performances including data transfers and opertional overhead

are given in the following figure :

OPERATION Execution time in Milliseconds

SKYMNK-M

1024 pt Vector Move Real 4.800

1024 pt Vector Mul/Add/Sub 6.290

1024 pt Vector Mul/Add/Sub complex 11.410

1024 Vector Divide 15.000

1024 pt complex FFT 53.900

1024 pt DOT product Real 4.075

1024 pt DOT Product complex 12.850

100 x 100 Matrix inversion 13,9 sec.

For an 512 x 512 image stored in a PERICOLOR 2000 image memory, a FFT

is performed in 20 seconds approximatively, including data transfers

between image memory and 8086 memory.

3.2.1.2. Application software

We propose to supply the user with a software enabling :

1) to compute the FFT on any image memory previously convolved by a

Hamming window in order to alleviate high frequency effects due to the

image borders.

2) to display the FOURIER power spectrum on the PERICOLOR screen


3) to manipulate this power spectrum (low-pass or high pass filtering,

sector filtering, etc..) in order to eliminate undesirable

frequencies

4) to compute the inverse FFT of the so manipulated Fourier spectrum.


72

3.2.2. Connectionto ETHERNET net work

In order to provide the user with the capability of having access to

general computing centres or image processing systems (such as VIPS

32) or specialized units (for instance : stand alone VIZIR production


unit), SEP proposes a connection to a local area net work (ETHERNET),

by means of which commands and data can be easily exchanged with high

performance and high reliability.

INTEL catalogue includes an ETHERNET controller.

The controller presently consists of two boards (one in near future) :

- a processor board which contains firmware for the packet management

to the data link layer and communication with a system processor


board.

The ETHERNET data link layer is accessed and controlled by software in

the host system by the External Data Link (EDL) layer. This software

appears as a protocol bridge since the higher level client layer

software cannot directly access the ETHERNET data link layer.

- a serialization/deserialization board (SERDES) which performs most

of the fucntions required by the ETHERNET specifications, that is :

. serialization/deserialization

. framing, frame-check-sequence generation and checking

. Manchester encoding and decoding

. adress recognition and all CSMA/CD link access protocol functions.


73

3.2.3. MODGRAPH colour hardcopy

Direct colour screen copy on 35 mm or POLAROID films is possible

thanks to this option.

SEP has selected "Smart graphics" hard copy system from MODGRAPH

company.

The Modgraph "Smart Graphics" Color Film Camera is designed to produce

crisp clear color hard copy from raster scan display systems. The hard

copy output uses a wide variety of professional and commercial film


ÍR)
media including, but not limited to, 8 x 10, 4 x 5, SX-70 Polaroid^
Instant films, PR-10 Kodak^'^' Instant film and 35 mm roll films.

(R)
The system uses a Tektronix^ ' model 634 High Resolution flat face

monochrome monitor. This high-quality monitor used in conjunction with

electronically controlled Red, Green, and Blue filters produces

precise reproduction of any displayed color image.

3.2.4. Video digitization unit

As an option, SEP offers a video (digitization unit including :

- a video digitizer board, able to output in video real time a numeric

512 x 512 X 8 bit image from a CCIR standard video signal

- a B/W video camera :

. standard : THOMSON tube camera

. option : FAIRCHILD CCD camera

Camera equipped with a zoom objective (from 30 to 105 mm),

- a large sample viewer with a support for mounting the camera.

The viewer is able to work either in transparence mode or in reflexion


mode

- a B/W monitor enabling to check the digitization process by

displaying the scene to be digitized

- a specialized software dedicated to the acquisition and to the

digitization of any scene taken by the camera (for instance : aerial

photograph put on the lighting table).


74

3.2.5. BENSON digitizing table

3.2.5.1. Hardware

Benson 6201 digitizer enables to acquire identified pixels coordinates

(X, Y) by manual or automatic detection. In automatic case a function

enables to follow graph.

Detection Device

Device used is a detecting identifying stylet which is either a

magnifying glass or a pencil ; the sytem is not made up of any moving

piece.

Technical features

- Origine is a floating-point number


- Detection can be manual or automatic coordinates. Transmission is

regulated by detection function in manual mode, or by an internal

clock of variable frequency (from 1 to 60 Hz) or a computer request in


automatic mode.

- X, Y detected coordinates are displayed


- Table is divided into two zones :

. the measurement zone is of dimensions 1200 x 870

. the menu zone is of dimensions 870 x 100.

Technical summary

- Measure zone dimension : 1200 x 870 mm (AO format)


- Menu zone dimension : 870 x 100 mm

- Magnifying glass 0,15 mm measure 1 Menu

- Linearity stylet 0,50 mm measure 1,5 menu

- Resolution * 0,02 mm
- Floating origin

- Numeric displaying of X, Y
- Data transmission

. interface asynchronous range CCIT V24 (RS 232 C)


from 50 to 9600 bauds

. parallel interface 8 bits

. interface IEEE 488 (optional)

. interface asynchronous range Xon-Xoff (optional).


75

3.2.5.2. Software

DGMAP Digitization of a map (digitization of polygons or


lines) and recording of the map on disk in subscene
format

MAPGCP Acquisition of image/map ground control points and

computation of a polynomial deformation model

GTRUTH Option added to the standard GTRUTH function : images

comparison, that is digitization of ground-truth


polygons on a document and geometrical rectification of

these polygons for registration with another document

(this function requires the acquisition of ground

control points).

3.2.6. Other options

Other options can be proposed according to customers needs.

For instance :

- colour inkjet plotter ACT-1 enabling to produce colour maps with the

following characteristics :

. 85 dots/ inch in column direction

. from 40 up to 140 dots/ inch in line direction

. colour printing/plotting in one time

. 125 possible colours

. programmable colour table

. plotting speed : 14 cm/mn in full format (317.5 mm wide)

. printing speed : 60 characters/sec biderectional

If selected by user, this plotter replaces the MODGRAPH colour hard

copy.

- 1600/6250 bpi tape drive instead of 800/1600 bpi one

interactive microassembler for development of customized

microprograms in the fast processor (PRR) included in the basic


configuration.
76

3.2.7. Connection to a VAX computer

A very attractive option is to directly interface a DIPS system with a

VAX computer, so giving rise to a VIPS 32 system (see chapter 4). This
extension offers great advantages, among them :

- possible connection to VAX computerof the tape drive and of the

disk units previously connected on DIPS

- full continuity in system operation : from the alphanumeric console

keyboard, the user can either work in standalone on DIPS system or

work on VAX computer as from any standard VAX user tenninal.

The connection between PERICOLOR 2000 et VAX computer is bidirectional


and includes :

- inside PERICOLOR : a parallel interface board managed by the PRR

fast processor

- inside VAX : a DRllW parallel interface board

Time required for loading a 512 x 512 image from VAX computer is
lesser than 1 second.

Maximum distance between the computer and the console is : 15 meters.


77

4. VAX BASED RANGE OF SYSTEMS : VIPS 32

4.1. Basic configuration

4.1.1. Hardware and base software

4,1.1,1. General description

A VIPS 32 system always includes :

- a host computer belonging to the VAX family, from VAX 11/730 up to

VAX 11/782.

- a PERICOLOR 2000 colour interactive console, from French NUMELEC

company.

The computers of the Vax range have the same hardware and software
architecture.

Compatibility is full in application software and in great proportion

for the operating system.

The architecture used in the proposed systems is defined for the four

following computers :

a) Vax 11/780

The Hardware performance is 1.1. Mips (WHETSTONE test) The central

Processing Unit has got microprogram memory of 4K 99 bits words, a

associative cache memory of 8 Kbytes and from null to four I/O Mass

bus adaptors.

b) Vax 11/782

This computer is obtained by adding to the Vax 11/780 a second

identical processor.

The first processor enables the working of operating system and the

Input Output management.

The second processor performs processings.

The performance increase is about 60 %,


78

c) Vax 11/750

The Central Processor Unit uses a memory containing 6K 80-bit

microwords, a 4KB cache memory onç or two I/O unibus adaptors and from

null to three massbus adaptors.

The average power (WHETSTONE test) is about 60 % of the 11/780 system

power.

d) Vax 11/730

The sytem uses a programmable memory with a basic storage capacity of


16 K 24 bit microwords.

The power (WHETSTONE testj is about 25 % of the power of the VAX


11/780.

The different systems offer an optional floating point accelarator

(FPA),

The operating system, called VAX/VMS, lies in virtual memory. From the

user point of view, operating system is identical on all the VAX

processors.

PERICOLOR 2000 includes in basic configuration :

- a PERICOLOR 2000 interactive console with its standard dialogue

facilities

- a VT 125 alphanumeric graphic console

- a disk unit for local storage of images and parameters.

Such a PERICOLOR configuration can be directly derived from a DIPS

system, thus enabling easy upgrading evolution within VIPS range.

The following features of the PC 2000 console are particularly well

adapted to the image processing requirements

- architecture comprised of three processors

. management processor 8086

. microprogrammed array processor with access to image storage units

. wired function generator


79

- capability of video real time execution of many functions (image


linear combinations, transposition of values through several tables,

lookup, zoom).

- the performances of the PRR (high speed microinstruction, 250 ns

instruction time, computation over 20 e.b - wired multiplier - 500 ns

image data access time) and its flexibility of use

- a management processor, widely spread and used in a standard


configuration allowing many additions (memory, peripherals)

- the management processor operates under the monitor RMX86. Numerous

program development utilities are available (compiler FORTRAN S/77


etc).

Following figures show some examples of VIPS 32 configuration.


80

FIRST SYSTEM VAX 730

Memory Size

Max 4MB

Interface |
Interface Central Unit Processor
integrated J
Memory
Vax 730
Disk 1

Magnetic tape

Image Processing '


Console

PERICOLOR 2000

Alphanumeric
Console

Gra 3hic

rrj.nter alpnanumeric Disks


console 1X124 MB Fixed

Scanner a 1 to 3 X io MB
or fast printing device

or Digitizer

or Restitutor
81

SECOND SYSTEM VAX 750

Cent
r&l prrjcessioû
Main Floating Point
Unit

Memory accelerator
VAX 750

Internai 3us VAX 750 CMI

Alphanumeric Magnetic
or graphie "" tape
Consoles

Image
Printer System
Processing
disic
Console

PERICOLOR

2000

Network Data

Connexion disk (optional^

Image Disk
Scanner
124 MB
or fast prinr:
Alphanumeric 256 MB
cr restitutor
or graphie
Console
Central Processing Floating
Point
Unit
Accelerator

:
Image Processing Mague ti c
Alplianiimeric
or graphic
Console Tape
TO

Pericolor 2000 1600/6250 O


console
to
-<
tn
a c
z z Sys tcin 00

M M N3

w Oí disl<
Network
a G
Array Processor
Alplianiimeric 01
X
Connexion
or graphic Console AP 120

CD
Data

Disk

Image Processing
Console

Scanner Pericolor 2000 linage


or fast Disk

MD
printing device 256

or rnstJtutor or 512 Mlj

Alphanumeric
or graphic console
Central Processor Specific Optional
Floating Point
Unit Memory
accelerator

SDI Processor

o
c:
Optional
Floating Shared
Speci f Ic Point CO
Central Unit Memory -<
Memory Accelerator Ul
00
2 X 2 MB OJ

>
X

SBI Main Processor CO

Magnetic
Alphanumeric
_ tape
graphic .«_»«_
Pericolor 2000
consoles 1600/6250 BP]

System
Disk
Network Array
Connexion Pericolor 2000 Processor
Data

'Disk

Scanner
Image
or fast
Pericolor 2000 Disk
printing
device

or restitutor
84

4.1.1,2. Presentation of the VAX computers range an(j associated standard

peripherals units

4.1.1.2.1. VAX 11/780

A. Description

The VAX 11/780 is a multi program operating computer, most adapted to

parallel processing of applications as varied as real time, batch

processing interactive (time sharing) processing, data management and


programs development. The major components of the VAX system are the

processor, the operating system, the languages, and the peripherals.

1. The VAX 11/780 offers memory addressing by 8 bit bytes on 32 bits,

16 general registers of 32 bits and 32 hardware priority levels.

The set of 248 instructions works or data in integer format (8, 15,
32, 54 or 128), floating point (32, 64 or 128 bits)" character (from
0 to 65535 8 bit bytes), compressed decimal (0 to 31 digits) or bit

(0 to 32 bits). Most of the instructions are available in 9 basic

addressing modes and may further be modified by indexing. This

architecture is common to every computers of the VAX range.

The processor is connected by a" high speed synchronous bus (20 M


8 bit bytes / s) (S.B.I.) to the MOS type memory with parity and
automatic error corrections. It is provided with 8 K 8 bit bytes of

high speed asssociative memory enabling reduction of the access

times to the memory in 90 to 95 % of the cases.

A floating point processor (optional) working in parallel with


master processor enables significant acceleration of the handling

of floating point operations and of integer multiplications.

The operations of the mask memory as well as of the floating point

accelerator are entirely transparent in terms of software.


85

The processor is provided with two clocks : real time programmable

clock (100 ns resolution) and calendar - clock provided with a

battery and enabling system restarting without intervention of an.

operator, even after a long power supply outage. The MOS memory

itself is equipped with a battery enabling it to preserve the data

on short mains supply outage (a few minutes).

A POP 11/03 microcomputer is connected to the VAX 11/780 computer

on the one hand, to the operator console on the other hand. It is

used for the transfer of test programs which thereby can be

remotely operated from the diagnostic center (without interruption


of the normal system operation). It further permanently checks the

proper operation of the VAX processor and automatically

reinitializes it in case of stoppage due to a hardware or software

failure.

The presence of an operator therefore is necessary only for

operations requiring the handling of information recording media

(such as mounting of magnetic tapes).


86

1!1 111
^710 UCS

Mu-ii/7ie
CONSOlf
«EMO<T wEMOrr «ajaiporr ««ATl^Oft
SUtSTSTEM
MfMOn MEMOIR
51] U MM 23» (I MIN
15* (I MM }S» tl MM
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CACHC lau MAI ]MI HUU

j/o «oAriEts

\7
1 orr ION Al.

J OPTION*!.

VAX-1 1 /780 Hardware Configuration

CSMtOlt

I/O M>A>T(U

1=

v^ O
I STAMOMIO

lOniOMM

VAX-1 1/782 Hardware Configuration


87

2. The VAX/VMS operating system is a multiuser, multifunction system

accepting many programming languages, a single command language for

every processing modes (interactive and . batch) and development


tools.

The processing unit for the VAX/VMS is the "process" that can be

roughly associated with a stream of tasks submitted by the user, in

batch or from, an interactive terminal. Each' process is assigned a


priority (0 to 31) taken into account by the system for resources

allocation (memory and central computer unit), which allows

simultaneous running of batch or interactive operations and


realtime type processes, without perturbation to the execution of
the latter.

Each process active at a given time has the disposal of a certain

amount of the core memory assigned to it : its working set.

If all the working set can not simultaneously reside in the memory,

VMS shall automatically interrupt the lower priority processes and

transfer their working set temporarily on disk.

Further, the VMS in combination with the VAX hardware, gives the

user the possibility of running programs of a size larger than the

physical memory assigned to them. Operation of this virtual memory

system is normally entirely controlled by VMS, in a way transparent

to the user. The user however may control it as he wishes partly or

totally using commands or call of system's primitive, to answer

special requirements. The major advantages brought about by such

functionality are on the one hand, the almost total elimination of

the necessity of segmenting the programs in overlays, and on the

other hand the capability df handling tables of a size much larger


than the total memory capacity available on the computer. Thus, as

an example, for FORTRAN processing of an image of 3000 x 3000 in

size, it is quite possible to declare a matrix of a size (3000,000)


or 9 Mega - 8 bit bytes (Whereas the computer has only a total 2

Mega- 8 bit bytes memory) and to work directly on that matrix

without having to read and write it on the disks in small slices

compatible with the available memory size.


88

The DCL (digital command language) used on the VAX is the same in
the interactive as in the batch mode. It uses key words in plain

language, therefore easy to learn. Moreover an interactive aid

system allows tlie beginning user to obtain at any time information

on the commands syntax without having to refer to the

documentation. The more frequently used commands or command

sequences may be grouped in parameterizable procedures.

The file management system used on the VAX computer is unique and

recognized by every languages and utilities. The internal structure

of the disks (ODS-2) is managed by VMS with every facilities for

the user to generate, enlarge or delete files in a multilevel

directory structure. Each file is assigned a safeguard code

defining which users are entitled to read or write it. The system

normally controls disk space allocation automatically (including

detection of faulty sectors) but it is also possible to ascribe it

for instance a specific location on the disk for a given file.

The internal structure of the files, whatever their physical

medium, is managed by the RMS (Record Management Services) system


capable of handling sequential, direct access, or sequential

indexed multi key files.

The program development tools include text editors, assemblers,

compilers, and an interactive symbolic "debugger" common to all

languages.

3. The peripherals are connected to secondary buses (MASSBUS or

UNIBUS) themselves connected to the internal synchronous bus

through adapters provided with intermediary buffering capacity. The

system automatically identifies on initialization which peripherals

are available on the configuration, so that the addition or

suppression of a unit does not require any intervention at software


level.
89

The mass memories (disks and tapes) have the following


characteristics : input/output by blocks up to 54 K 8 bit bytes,

optional automatic check of written data, error logging,


simultaneous positioning on every units, optimization of arms

motions on the disks, automatic restarting of input-output

operation after power outage, dynamic management of defective


sectors.

These interactive terminals will be connected through asynchronous

multiplexers with a speed programmable up to 9600 bauds. All

terminals are equivalent in terms of software and allow access to

every functions of the system, after personal identification by a

"password" sytem.
90

B. Operation

1. To the user, access to the VAX system is mostly in the interactive

mode, from a display console. The user normally carries out most of

his work directly at the terminal making use of the "time shared"

functionnalities of the system. The frequently used command

sequences may give rise to the generation of "catalogued

procedures" parameterizable command files. The same command files

can either be executed at the terminal (with immediate check and

operator's intervention as required) or entered into the system for

(immediate or off line) batch processing. The error or information


messages from the system, utilities and languages all are in the

same format. They include a text in plain language as well as a

code enabling reference to the documentation. At any times the user

may obtain assistance by consulting a "Help" file of a tree-like

structure, the information being accessible by keywords.

Each user (identified by his name and password) usually generates


his work files in a disk area reserved for him. The work area of a

given user usually is safeguarded against writing (and optionally

against reading) by an other user. It is possible to specifically

prohibit access to a disk, a group of files, or a given file by the


other users.

2. The system manager is in charge of defining for e\/ery user known to

the computer, a number of parameters : his name, password, the

accounting data concerning him, the disk area that he normally

uses, his "priviledges" and resources utilization quotas.


91

The priviledges of a user are a set of binary clearances that

precisely determine the system's functions available to him. More

than 30 different such priviledges exist (for instance a priviledge

is required to be entitled, to use the .commands specific to the

user). The quotas are the extents to which the user will be

entitled to part of the overall resources of the system, such as

physical memory, disk space, number of files accessed to

simultaneously. Through this dual sytem of privileges and quota,

co-residence is possible of real time processes requiring access to

ewery machine capabilities, with unexperienced users which are not

desired to inadvertently inihibit the operation of the system.

The function of operator can usually be minimized thanks to the

extensive automatization of the system's function. His intervention

is in fact limited to the functions requiring manual handling on

the hardware (tapes, removable disks, printers). Routine operations

such as periodic data safeguarding can also be automated to a large


extent.
92

VAX 11/780 TECHNICAL SUMMARY

Processor type :

Microprogrammed, 99 bit control store word


Microcontrol store instruction time : 200 manoseconds.

Internal data path : 32 bit.

CPU cache Memory

Size : 8 KB, 2 way set associative

Typical hit ratio : 95 %

CPU clocks

Realtime clock : Crystal controlled, 0.01 * accuracy


1 microsecond resolution

Time of year clock : includes recharging battery back up for over 100
hours.

Vax instruction Set

. 16 32 bit registers

. 248 basic operations

. 32 priority interrupt levels

. Multiple data types : Integer, floating point, packed decimal,

character string, variable bit fields and numeric strings.

. PDP-11 compatibility mode instructions

. Addressing modes : 9

Other Standard Features

. Power fail automatic restart

. RXOl floppy disk drive

. Extensive reliability and maintainability features.


93

Main Memory

. Virtual address space : 4 billion bytes

. Physical expansion : 8 MB

. Parity : 8-bit error correcting code (ECC) per 64-bit quadword

. Power failure protection : optional battery backup.

I/O Unibus (up to 4)

. Maximum unibus I/O rate : 13.3 MB/S

. Buffered data paths : 15 total , 8 bytes buffer in each

. Maximum number of bus loads : 18 without a repeater

Massbus adapters : (MBA up to 4)

Maximum bandwidth 2.0 MB/s (to a system maximum of 5.0 MB/s)

Devices : Up to 8 high-speed disks or tapes

Buffer size : 32 bytes per MBA,


94

4.1.1.2. ,2. VAX 11/750

As every computer of the VAX range, the Vax 11/750 is a multi program

operating computer adapted to parallel processing of applications as

varied as real time, batch processing, time sharing processing data

management and program's development.

The computer is mainly composed of the processor, the operating

system, the languages and the peripherals. We will describe now the

processor which is particular to the Vax 11/750.

The processor is composed of three main parts :

. the Central Processing Unit

. the main memory (and main memory controllers) with its Cache memory
. clocks and console

. peripheral bus adaptors.

a) Registers

The processor provides sixteen 32 bit registers that can be used for

temporary storages as accumulator index register ancf Base register.


95

b) Central processing unit (CPU)

The CPU uses 32 bit virtual addresses, allowing access to four

gigabytes of virtual address space.

It can process the following data :

. Bit (up to 32)

. Bytes (8 bits)

. Word (16 bits)

. Long word (32 bits)


. Quad Word (64 bits)

. Packed decimal (up to 31 digits)

. Character string (up to 64 KB)

c) Main memory

The CPU is connected by a bus C.M.I (5 MB/S) to the physical memory of

51Z KB and which can easily be upgraded to 8 MB.

d) Memory cache

The memory cache (typically 90 % hit rate). ' provides the central

processor with 4 KB of high speed data access, which reduce memory


access time.
96

e) Optional floating point accelerator

It operates in conjunction with the VAX 11/750 processor to execute

the standard floating point instruction set, and enables significant

acceleration of the handling of floating point operations.

f ) Processor clocks

The Vax 11/750 processor contains a programmable real time clock (one
microsecond) and a time of year and date clock equiped with a battery

which enables it after a power failure or other system crash without

operator intervention.

Ff750 UC5

VAJI-1 1/750
C0M5OIÍ
CWJ
5UlSrSTEM MlMOtT
I Ml MIN
IMI MAX
CACHE

I/O AOArTfl

V v^
I STANOAtO 3 OTTIOMAI.
I WTIOMAl lOa } OniONAl
WITH 5ECON0 UNIKISI

VAX-1 1/750 Hardware Configuration


97

VAX 11/750 TECHNICAL SUMMARY

Processor type : Microprogrammed 80 bit control store word


Microcontrol store instruction time : 320 nanoseconds

Internal data path : 32 bits

Maximum system

I/O rate : 5 MB/s

Instruction buffer size : 8 bytes lookahead

CPU Cache Memory

Size : 4 KB direct mapped

Typical hit ratio : 90 %

CPU clocks

Realtime clock : Crystal controlled, 0,1 % accuracy


1 microsecond résolution

Time of year clock : Includes recharging battery back up for over

100 hours.

Vax instruction set

16 32 bit registers

248 basic operations

32 priority interrupt levels

POP - 11 compatibility mode instructions.

Multiple data types : Integer, floating point, packed decimal,

character string, variable bit fields, numeric

string, queues.

Addressing modes : 9.
98

Other standard features

. Power-fail automatic restart

. Hardware bootstrap toad for up to four devices

. TU 58 cartridge tape unit

.Extensive reliability and maintainability features.

Main memory

Virtual address space : 4 billion bytes

Physical expansion : 8 MB

Parity : 7 bit error correcting code (ECC) per 32 bit


long word

Power failure protection : Optional battery back up.

I/O Unibus adapter (up to 2)

. Max. Unibus : 1.5 MB/s through buffered data paths

I/O rate

. Buffered data paths : 3 total, 4 byte buffer in cache Memory.

MASSBUS adapter (MBA) (up to 3)

Maximum bandwidth :. 2.0 MB/s

Devices : Up to eight high speed disks or tapes

Buffer size : 32 bytes per MBA.


99

4.1.2,2,3. VAX 11/730

The VAX 11/730 central processing unit (CPU) is a 32 bit

microprogrammed computer that . executes the VAX instruction set in

native mode and supports the VAX/VMS operating system. Non-privileged

PDP-11 instructions can be executed in compatibility mode allowing

existing user mode PDP-11 programs to run without modification.

Three standard HEX modules make up the CPU : the DAP (data path)
module, the WCS (writable control store) module, and the MCT (memory,
controller) module. Additionally, the integrated disk controller and

the optional floating point accelerator each consist of a standard HEX


module.

The CPU performs the logic and arthmetic operation requested by the

computer system users. It uses 32 bit virtual addresses, allowing

access to 4.3. gigabytes cf virtual address space. These addresses are

called virtual because each address is not necessarily the actual

address in physical memory. The processor's memory management hardware

translates virtual addresses to physical addresses.

The processor provides sixteen 32 bit registers that can be used for

temporary storage, as accumulators, index registers, and base

registers.
100

f»730 IOC

VAI-IV710
coNsoa CTV
suinsTEM MtMOrr
I Ml MIN
5 Ml MAX

I/O AOAnti

\7

VAX-1 1 /730 Hardware Configuration


101

VAX 11/730 TECHNICAL SUMMARY

FEATURES BENEFITS

32-bit microprogrammed Provides the full VAX/VMS architectural

processor implementation

Soft control store Allows loading of microcode updates and

microdiagnostics from TU58

Programmed Array Logic Increases logic density and reduces cost

(PAL) technology

PDP-11 compatibility mode Gives the PDP-11 user an easy migration

path to the VAX/VMS architecture

Translation buffer Minimizes memory accesses for virtual to

physical address conversion

l.Longword Prefetch Allows the next instruction to be

instruction buffer fetched while the current instruction

is executing

Integrated disk controller Allows up toone R80 and three RL02 disk

drives to interface a VAX-11/730 system

Single-system, 40 inch Reduces space and cabling requirements

cabinet packaging

19 inch wide CPU box Allows for packaging in industry

standard cabinets

Optional floating point Decreases instruction execution time of

accelerator floating point arithmetic and some

integer arithmetic operations.


102

4.1.1.3. Presentation of PERICOLOR 2000 console

A. Hardware

In addition to standard PERICOLOR 2000 console s e p

proposes the following devices :

- an alphanumeric/graphic console, for dialogue display.

The proposed console is a VT 125, from DIGITAL, like on VAX host

computer ; so users can work on the same keyboard, wherever they are

From this keyboard, users can work either in stand alone mode or in
peripheral mode.
«

The main features of this console are listed in paragraph 3.1.1.3


- a disk unit

The proposed disks are described in 3.1.1.4.

Neverthelers, 'SEP recommends the LARK 9455 or 9457 model for ease of

operation : with this type of disk (fixed part + removable part),


users can directly introduce data or SILEX working spaces on the image
console.

- a B/W matrix printer for text listing and B/W hard copy. The

proposed printer is one from the CENTRONICS catalogue.

See 3.1.1.3 for the specifications of the model 154.

B. Base software

Same software as in DIPS stand alone colour console.

See 3.1.1.5. for a description of this software.


103

4.1.2. Application software

VIPS 32 application software is implemented on two processors :

- VAX processor with regard to the processing functions, that is the

functions not requiring PERICOLOR 2000 operation

- PERICOLOR processor with regard to the interactive functions, that

is the functions setting PERICOLOR 2000 in action;

In both the cases, application software includes :

- a set of procedures, integrated in a SILEX working space.

Each working space is managed in virtual memory by the central

processor of the concerned level (VAX for host computer level, INTEL

8086 for the interactive level).

- a set of primitives, programmed either on the central processor (VAX

or INTEL 8086) or on a specialized processor (AP.120 for VAX, PRR or

SKYMNK for PERICOLOR) or on a remote processor to which user can be

connect himself by means of the ETHERNET network option. Let us recall

that, from a PERICOLOR work station, the user is allowed to have

access to the whole set of functions implemented on VIPS 32, and not

only to the interactive functions.

The set of interactive functions is a subset of the functions provided

with a DIPS configuration (see chapter 3).


104

The basic functional catalogue includes

4,1.2.1. Exchange functions

1. Input/ ouput functions

LOABIP MSS Image loading (NASA/BIP2 format)


LOABIL MSS Image loading (NASA/BIL format)

LOABSQ MSS image loading (NASA/BSQ format)


LOATSP MSS image loading (TELESPAZIO format)
LOANOA NOAA/AVHRR Image loading (CMS/TRLI format)
LOATM TM image loading (NASA format)
*LOAVIPS VIPS format tape loading (any image)
*SAVIPS VIPS format tape unloading (any image)
LOASSC Loading on disk of a subscene archived on a back-up

tape

SAVSSC Safe-keeping of a subscene on tape


LOASPOT SPOT image loading (SPOT IMAGE format)
LOAMET METEOSAT image loading (ESA format)
PRINTIM B/W restitution of a PERICOLOR displayed image on

matrix printer.

* VIPS is an internal CCT format which has been designed like present

LANDSAT/TM CCT format or future SPOT CCT format (superstructure

concept).
105

2. Internal transfer functions

SUBSSC Create a new subscene by extracting a subset of

channels and/or zone out of an existing subscene

SEGSSC Segmentation (if input subscene not segmented) or

unsegmentation (if input subscene segmented) for

geometrical rectification purpose.

MRGCHAN Spectral or spatial (in lines or column direction)


MRGLIN merging of two subscenes
MRGCOL

PUZSSC Spatial mosaicking of N<8 windows extracted from

different subscenes

LOADIM Loading of an image or graphical array from the disk to

image/graphical refresh memory

(PERICOLOR disk or VAX disk)

SAVIM Safe keeping of any PERICOLOR refresh memory on disk

(PERICOLOR disk or VAX disk)

LOATAB Loading of a parameter list (colour table, stretching

table...)' from disk to PERICOLOR (PERICOLOR disk).

SAVTAB Safe keeping of any table contained in PERICOLOR on


PERICOLOR disk

MOVIM Transferring an image or a graphic array from VAX disk

to PERICOLOR disk (or inversely).


106

4.1,2.2. Preprocessing functions

EQUALIM Equalize an image by statistical calibration between


columns or lines

PANORIM Correction of the panoramic effect (tgQ

LOWTRAN Removal of atmospheric disturbances, by using a linear

model taking into account the atmosphere transmittance

(model LOWTRAN 5) and the ground reflectance

IMARCP Acquisition of image/image control points by

manual /automatic correlation between subimages

extracted from the image to be processed and subimages

extracted from the reference image. Computation of a

polynomial model (rank can be chosen by the operator)

by iterative filtering.

Computation of a rectification grid for subsequent

geometrical rectification.

RECTIF Geometrical rectification of the subscene :

- computation of the resempling positions by bilinear

interpolations in the rectification grid

(output pixel size can be choosen by the operator)


- computation of the radiometrical values by' nearest

neighbour, bilinear or 4 x 4 bicubic law

ZOOM Resampling of the subscene (magnification, minification

translation) by nearest neighbour, bilinear or 4 x 4


bicubic law
107

MOSAIC Build a mosaic of overlapping satellite subscenes (same

satellite) with :

- geometrical corrections (acquisition of GCP's on

overlap area)

- radiometrical equalization (relative calibration)

- merging of the subscenes following the maximum

transverve gradient path.

BLKMSS Bulk geometrical corrections of a raw MSS image (mainly

aspect ratio and earth rotation) by line resampling

BLKNOA Bulk corrections of a NOAA (AVHRR) image :

- earth rotation, ascending orbit and panoramic

deformation

- temperature calibration (channels 3, 4, 5)

BLKMET Bulk corrections of a METEOSAT image :

- turning of the image


- calibration of the infrared data

BLKTM Bulk corrections of a raw TM image (deformation model

stored on the input CCT) .

4.1.2.3. Segmentation functions

THRESH Building a spatial mask by multispectral thresholding

GTRUTH Direct acquisition of ground-truth polygons on colour

display
108

4.1.2.4. Interpretation processing functions

By definition, the so-called "processing funcitons" are performed on

image objects stored on host computer.

1. Statistical analysis functions

STAT Computation of means, covariance matrix and

monodimensionnal histograms and printer output

HCROSS Computation of crossed histograms and printer output

VARIO Computation of the variograms (in the four main


directions), considered as texture indices, on a

previously segmented subscene (for instance, by a


multispectral classification)

2. Spectral bands combination functions

LCOMBI Calibration (optional) then linear combination of

spectral bands with user defined coefficients

RATIO Calibration (optional), linear combination of the

calibrated channels (optional) then ratio of the linear


combinations

NORDIF Normalized difference of two spectral bands (ex :

vegetation index)

RMS Sumnation of squared spectral bands (ex : brightness

index)

DCOREL Partial decorre-lation of two spectral bands with user

given correlation coefficient (0.6 is recommanded)


109

KLOEVE Principal component analysis (normalized or not) of a

multispectral subscene

CORANA Correspondence analysis of the raw channels of any


subscene

D I SANA Discriminant analysis of spectra classes/channels array

3. Spatial filtering functions

SMOOTH Smoothing with average or median kernel.

Kernel size selectable by operator (from 3x3 to 9x9)

EDGES Extracting the edges by SOBEL or KIRSH kernel

Kernel size selectable by operator

SHARP Edges enhancement by derivating the image (SOBEL or

KIRSH) and adding the image and its derivative.

Kernel size selectable by operator

CONVOL Convolution of the image with a user defined kernel

LOCOPT Local optimization of the image by local contrast

enhancement (local statistics based)

FFT Fast FOURIER Transform (or inversely) of a subscene

HADAM HADAMARD transform of a subscene

RELAX Iterative filtering by relaxation method.


no

4.1.2.5. Interpretation interactive functions

By definition, the so-called "interactive functions" are performed on

PERICOLOR console resident image objects.

A distinction has to be made between two set of functions :

- functions provided by NUMELEC with PERICOLOR console, and which are

activated by menus

- functions developped by SEP and which are activated by programmed

commands in SILEX language.

Development is often reduced to the SILEX procedure of analysis of

commands and interfacing with already existing primitive in the image

Processor ("PRR") list.

Sometimes it is a complete development : SILEX procedure and

microprogrammed primitive in the image Processor.

At the begining of the operator's session, he is automatically placed

under SILEX and the SILEX work space are loaded (without operator

knows that).

So the user can

- Load a particular work space on Pericolor (by going and fetching it


on removable disk or magnetic tape)

- go out of SILEX environment by special command which places it in

menu mode : the main page of Numelec menu is displayed and user can
call his chosen submenu.

- A particular character typed at the keyboard enables to return to

command mode.
Ill

4,1,2.5,1, Functions runnable in MENU mode

4,1,2,5,2. Functions runnable in COMMAND mode

All these functions act on objects (image arrays, or graphic arrays,

colour tables, functions generation tables, adder,..) contained in

PERICOLOR 2000, or on its magnetic disk.

They can be activated by commands written in LUTIM language. These

commands are analyzed by a program written in SILEX (procedure) which


can call :

. existing subroutines in 8086 : a given submenu (CURSOR for example),

management of the track ball, management of disks. The return adress

of the submenus implemented by Numelec is managed in a dynamic way.

Thus it is possible to call a particular branch of the menu from any

program running in 8086.

. programs developped by SEP : for example new interactives modules

. new primitives developed in Image Processor "PRR"

. existing primitives in "PRR"

. the communication procedure between SILEX program and 8086 assembler

is done through a mailbox technique, as enabled by the ÍRMX86

operating system.

In the same way dialogue between 8086 program (Silex program or

assembler program) and PRR primitive is done by means of a table of

exchange accessible both to PRR and 8086 via the Multibus :

The 8086 puts in this table (mailbox) the PRR primitive number and its

parameters.

The proposed interpretation interactive functions are listed in the

paragraph 3.1.2.2.4.
112

4,1.2,6. Classification processing functions

LEARN Computaton of the ground-truth classes parameters

(histograms, mean spectra, covariance


matrices, populations) for subsequent

supervised classification.

SEPAR Separability analysis of the ground-truth classes :

- projection of the ellipses onto the planes of the


channels

- computation of divergence matrice^ and hierarchical

classification of the ground-truth classes

- merging or elimination of classes


- selection of the more discriminant channels

CLASFY Classification following several possible rules

- maximum likelyhood
- Mahalanobis distaace

- Sebestyen distance

- Total variance matrix related distance

LUPTAB Classification using look up table (Hash coding). Can


be run after LEARN or CLUSTER

^CLUSTER Training of an unsupervised classification :

- coding of channels

correspondence analysis of the binary array

spectra/coding classes

- hierarchical ascending classification of the coding

classes, leading to a very good initialization of the

clustering process

- iterative agrégation of the spectra.

* This function gathers the VIPS 16 functions called :


DATCOD - CODANA - HAC - AGREG
113

CLSTAT Statistical analysis of a previous classification

computation and printer output of

. mean spectra

. covariance matrices

. Histograms

. populations and surfaces

CONFUS Computation of confusion matrices

REGULA Conditional smoothing of the classification

4.1.2.7. Interactive classification functions

CONST Supervised training of the classification : visual

analysis of the ground-truth fields and computation of

their normalized cross-histograms

BAYES Simulation of a BAYES classification, by elaborating a

classification colour table from an initial classes

colour table and the normalized cross-histograms.

If required by the user, actual classification with

output onto disk


114

4,1,2,8. Service functions

TRACE Processing journal initialization


NOTRACE Processing journal inhibition (implicit option)
RELEASE Edition of the processings journal
PARAL Operation in asynchronous mode

NOPARAL Operation in synchronous mode

SEARCH Consul tationof the image objects directory

CRESSC Creation of a new subscene

DELSSC Deletion of an existing subscene


OPNSSC Opening an existing subscene
CLOSSC Closing an existing and opened subscene
RENSSC Renaming an existing subscene
WRILABSSC )
N Wrinting/reading on disk the title of a subscene
REALABSSC

WRILABSCHAN )
X Writing/reading on disk the title of a channel
REALABCHAN

PRHEAD Prints the contents of the header of a subscene

PRHIST Prints the histograms of a subscene


LOAD Loading in virtual memory a particular SILEX working

space

SAVE Saving on disk all the data and procedures created

during the working session'


DELTAB Deletion of a PERICOLOR table on disk

LISTAB List of the PERICOLOR tables archived on disk.


115

4.2. Hardware options and associated software

4.2.1. PERICOLOR 2000 related options

As explained herebefore, PERICOLOR 2000 subsystem can be a DIPS

system. So all the hardware and software modules referenced in chapter

3 are applicable as options to PERICOLOR 2000 subsystem of a VIPS 32

system, and particularly :

- tape drive, for direct reading of digital tapes on PERICOLOR work

station, and related software

(see paragraph 3.1.2.2.1)

- large storage disks (see 3.1.1.4)

- additional application software, such as :

IMARCP )
p.-_^_ » without host computer intervention

- SKYMNK processor and FFT-IFFT software

- ETHERNET connection

- colour hard copy

- video digitization set

- digitizing table and associated options (funtions DGMAP, MAPGCP,


GTRUTH extension).

4.2.2. VIZIR Laser Beam Recorder

See paragraph 2.2.1

4.2.3. SCANDIG 3 microdensitometer

See paragraph 2.2.2


116

4.2.4. VERSATEC electrostatic printer plotter

See paragraph 2.2.3.

Additional software is provided on VIPS32 system :

QLOOK Black and white quick look of an image stored on

magnetic tape. Following data/formats are accepted :

LANDSAT/MSS (NASA)

LANDSAT/MSS (EARTHNET)

LANDSAT/TM (NASA)

SPOT (SPOT IMAGE)


The user can select :

- the channel number

- the quick-look scale

Moreover, the VERSAPLOT library can be provided which allows to use


VERSATEC as a very fast plotter.

4.2.5. ACT-1 inkjet plotter

4.2.5.1. Hardware

ACT-1 inkjet plotter is able to print sharp and clear images with a

great choice of colours (up to 125).


Copies up to 12.5 inches wide by any desired length can be printed. In

addition, ACT-1 plotter is silent since there is no impact between

different moving pieces, as in impact matrix printer.

Main specifications are :

. 85 dots/inch in column direction

. from 40 up to 140 dots/inch selectable in line direction

. colour printing in time only

. programmable colour table

. 1.5 minutes for printing a 8.5 x 11 squared inches image


117

4.2.5,2. Software

COLONE Pseudo-colour printing of an image (one channel) stored


on disk in subscene format. Colours can be chosen in a

given palet and assigned to ranges of image values

COLTREE True or false colours printing of an image (three


channels) "stored on disk in subscene format.

For each pixel, the output colours is determined (among

the 125 possible colours) by software combination


between the 3 radiometrical values.

4.2.6. BENSON digitizer

In VIPS 32 systems, BENSON digitizer can be connected :

- either to the PERICOLOR 2000 management processor (INTEL 8086) see

paragraph 4,2.1

- or directly to the VAX computer.

If "VAX interfaced, BENSON digitizer can be used as well by an user

working on PERICOLOR console as by any other user (for instance, for a


digitization task not- requiring PERICOLOR display).

Hardware and standard application software are described in chapter

2.2.4.
118

4.2.7. AP 120 B array processor

With this option, SEP provides the customer with fast processing

primitives which, instead of running on VAX computer (in the basic

configuration), makes use of the AP120B library, thus considerably

increasing the performances.

These primitives are corresponding to the following functions :

1) Preprocessing functions
ZOOM - RECTIF - LOWTRAN

2) Interpretation processing functions


VARIO

SMOOTH - EDGES - SHARP - CONVOL

FFT - HADAM

RELAX

3) Classification functions

CLASFY - CLSTAT - REGULA -

4.2.8. Other options

SEP accepts to study any user requirement not met by the present

development status of VIPS 32 systems. .

Most of existing' peripherals has been already interfaced with VAX

UNIBUS or INTEL MULTIBUS and DIGITAL or INTEL catalogues are very

complete.

In addition, SEP can carry out the interfacing of special peripherals


such as :

- other film recorders/analyzers

- flat bed plotters or drum plotters.


119

4.3. Software options and required hardware

4.3.1. Connection to ETHERNET network

Digital's Decnet networking products are based on its Digital Network

Architecture (DNA) which is similar to the ISO Model for Open Systems

Interconnections. DNA was originally developed for DEC computer to DEC

computer communications. Now DNA has been extended to include

communications in the local environment, by integrating ETHERNET into

DECNET Phase IV.

So, for remote linkeage between computing units (VIPS or other

systems) and/or display units (DIPS or others), SEP proposes ETHERNET

The access to ETHERNET network is possible either from a PERICOLOR

2000 console (see 3,2.2 and 4.2.1) or from a standard VAX console,

through dedicated SILEX commands.

ETHERNET network enables for instance to consult remote data bases

(see xjption 4.3.3.) or to submit batch jobs or image processing

primitives to auxiliary computing levels.

4.3.2. Specific preprocessing functions

Since several years, SEP is involved in the development of compatible

LANDSAT/SPOT ground receiving stations.

Such an experience makes SEP well placed for the proposal of

satellites specific preprocessing software.

In fact, a basic requirement for the VIPS range of systems is that a

VIPS 32 system should be easily integrated in a ground receiving

station, for preprocessing of the archived data.


120

Such a requirement leads to severe specifications :

- operational specifications : system needs high availability and

performance

- functional specifications : preorocessing software specially devoted

to LANDSAT/SPOT/NOAA etc. . .satel 1 i tes.

On the other hand, even if the system is not operationally included

into a station, it has to be able to process raw data delivered by

ground stations and to produce the same standard preprocessed images.

It is the reason why SEP proposes, as options on VIPS 32 systems, SPOT

and LANDSAT preprocessing routines, similar to those implemented in

its ground stations.

The hardware required by this option mainly includes :

VAX 11/750 (at least), PERICOLOR 2000 (6 images memories), BENSON

digitizer, AP120B, large storage disks (256 or 500 MB) and fast tape

drives (6250 bpi 125 ips).


121

4.3.3. Geocoded data base management software

Until now, we have presented functions able to generate cartographic

referenced image (digitization of a map, level 2 correction of a SPOT

image, ..,) but no tool for the management of these "geocoded" data.

Now, we think that the future of remote sensing is strongly depending

on the correlation users can establish between remotely sensed data

and other data such as ground-truth observations, thematic maps,


etc. . .

So, SEP. proposes GEOMGO, a software for the .management of geocoded


data archived in a dedicated base.

GEOMGO software requires DBMS (Data Base Management Software) from


DIGITAL.

4.3.4. Other options

Other software options can be supplied by SEP, on specific request

from cursotmers, for instance :

- CCRS (Canadian Centre for Remote Sensing) format tapes


reading/writing

- SSC (Swedish Space Corporation) format tapes readin/writing


CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) format tapes

reading/writing
- connection to DECNET network

- numerical stereorestitution from two SPOT images acquired under

different angles.
123

-ANNEXES-

- Division Traitement d'Images de la SEP

- SRIS et CRIS

-VIZIR et VIZIRCOLOR

- réseau ETHERNET
r 124

DIVISION TRAITEMENT D'IMAGES IMAGE PROCESSING DIVISION


125

LES PRODUKTS PRODUCTS


Quatre familles de produits ont été développées : Four ranges of products have been developed:
- des stations de réception et traitement d'images - receiving and processing stations of earth observation
d'observation de la Terre, satellites,
- des systèmes d'analyse et de traitement d'images, - image digital analysis and processing systems,
- des restituteurs d'images de haute définition, - high resolution image laser beam recorders.
- des analyseurs d'images. - image digitizers.

1. Stations de réception et 1. Receiving and processing


traitement cf images d'observation stations of earth observation
de la Terre satellites
Main specifications:
Principales caractéristiques :
• receiving and processing of LANDSAT 4 and/or SPOT data,
• réception et traitement des données L A N D S A T 4 et/ou
• reception oh 8 GHz antenna or on mixed 2 GHz - 8 GHz
SPOT,
antenna,
• réception sur antenne 8 G H z ou sur antenne mixte 2 G H z - • stations built around various types of 16 and 32 bit
8 GHz, computers such as SOLAR, VAX, etc.
• stations développées autour de divers types d'ordinateurs
16 et 32 bits tels S O L A R , VAX, etc.
126

2. Systèmes cf analyse et de 2. Image analysis and processing


traitement cf images systems
C e s équipements permettent cf introduire dans le système These units enable feeding the system with analog or digital
des ¡mages analogiques ou digitales de provenances image data from various sources (remote sensing or space
diverses (satellites de télédétection ou de météorologie meteorological satellites, aerial photographic instruments,
spatiale, instruments de prises de vues aériennes, conventional pictures...), for interactive handling, corrections
photographies classiques, etc.), en vue de manipulations and classifications in view of research and development
interactives, de corrections et de classifications pour des applications or production applications.
applications de recherche et développement ou des The Division offers two kinds of image processing systems:
applications de production. VIPS 16 and VIPS 32.
La division offre deux familles de systèmes de traitement Every system is modular and expandable: it may be
d'images : VIPS 16 et VIPS 32. dimensioned according to the specific requirements of a user
Chaque système est modulaire et évolutif : il peut être and accomodate software of several levels. A broad range
dimensionné suivant les besoins spécifiques d'un of peripheral units is available.
utilisateur, et recevoir des logiciels de plusieurs niveaux. The application software programs have been designed
U n vaste choix d'unités périphériques est disponible. and developed by the division in close collaboration with
Les logiciels d'application ont été conçus et réalisés par the Space Research and Remote Sensing Organizations
la division, en étroite collaboration avec des centres d e of high repute in France and abroad.
recherche spatiale et de télédétection très réputés They therefore make up well proven and immediately
en France et à l'étranger. Ils constituent ainsi des outils de operational working tools. Moreover, a user, without prior
travail bien prouvés et immédiatement opérationnels. training in data processing, is capable of operating such
D e plus, un utilisateur sans formation préalable à application software very rapidly by the use of a particularly
l'informatique peut très rapidement mettre en œ u v r e ces simple command language that can be assimilated within
logiciels d'application au m o y e n cTun langage de a few days.
c o m m a n d e particulièrement simple et assimilable
en quelques jours. 3. High resolution image recorders
The range of the laser beam image recorders is comprised of:
3. Les restituteurs haute définition - the VIZIR black and white recorders,
La g a m m e des restituteurs d'images à faisceaux laser - the VIZIRCOLOR color recorders,
comprend : - the VIZIRMATIC automated recorders.
- les restituteurs noir et blanc VIZIR,
- les restituteurs couleurs VIZIRCOLOR, 4. Image digitizers
- les systèmes automatiques VIZIRMATIC. A color slide analysis system was developed for fast remote
transmission applications.
4. Les analyseurs d'images Integration studies of the analysis function in the VIZIR
U n analyseur de diapositives couleurs a été développé and VIZIRCOLOR recorders are in progress.
pour des applications de transmission rapide à distance.
D e s études d'intégration de la fonction analyse aux
restituteurs VIZIR et VIZIRCOLOR sont en cours.
127

MISSIONS MISSIONS

Le domaine d'activité de la Division Traitement d'Images The scope of operations of the Image Processing Division
est constitué par tout ce qui concerne le recueil covers all activities related to the acquisition and
et le traitement de données images avec utilisation processing of image data making use of computer based
de systèmes informatiques. systems.
Le dialogue entre l'homme et l'ordinateur au moyen Man-mach/ne dialogue through interactive display console
de console interactive de visualisation est un des moyens is one of the most usual means of corrections or interpretation
les plus usuels pour corriger ou interpréter une image, avant_ resolution recorder.

de la restituer sur un enregistreur de haute précision. Earth obsen/ation by land resources and space
L'observation de la Terre par les satellites de ressources meteorological satellites accounts for a major pan of that
terrestres et les satellites de météorologie spatiale activity, but the new applications of ¡mage processing
représente une part importante de cette activité, mais les to medicine and industry are expanding very rapidly.
nouvelles applications du traitement d'images
à la médecine et à l'industrie se développent de manière
très rapide.

Références

EURATOM (Italie)

CHRISTIAN ROVSING (Danemark)

GERMAN METEOROLOGICAL CENTER (RFA)

EUROPEAN SPACE AGENCY - ESA (RFA-Italie)

SWEDISH SPACE CORPORATION - SSC (Suède)

INSTITUT FRANÇAIS DU PÉTROLE - IFP (France).

INSTITUTO DE PESQUISAS ESPACIÁIS - INPE (Brésil)

INDIAN SPACE RESEARCH ORGANIZATION - ISRO (Inde)

CENTRE NATIONAL D'ÉTUDES SPATIALES - CNES (France)-

CENTRE D'ÉTUDE DE MÉTÉOROLOGIE SPATIALE - CEMS (France)'

CENTRE DE MÉTÉOROLOGIE SPATIALE DE DAKAR - CMSD (Sénégal)

SPACE RESEARCH AND REMOTE SENSING ORGANIZATION - SPARRSO (Bangladesh)

CENTRE DE TÉLÉDÉTECTION ET D'ANALYSE DES MIUEUX NATURELS - CTAMN (France)


128

S. R.I. S - Station de Réception des Images Spatiales

C.R.I.S. - Centre de Rectification des Images Spatiales

Télédétection SEP, de plus grandes possibilités SEP remote sensing, greater capabilities of image
de production et de traitement d'images. production and processing.

SRIS, La station de réception d'images spatiales. SRIS, the space image receiving station.
L'ensemble des installations de repérage, de réception The whole of the acquisition, reception, amplification and
d'amplification et d'enregistrement du signal image est recording facilities of the image signal are gathered within the
regroupé au sein de la Station de Réception des Images Space Image Receiving Station.
Spatiales. This station receives ttie image signal transmitted from the
Cette station reçoit le signal image du satellite, l'amplifie et satellite, amplifies it, and converts it in a form suitable for
le transforme de façon à pouvoir l'enregistrer sur une bande recording on a high density magnetic tape.
haute densité. The basic equipment is made of five functional modules:
L'équipement de base comprend cinq modules de fonction : module 1: Cassegrain parabolic type antenna
module 1 : l'antenne type parabolique Cassegrain module 2: Reception in the 802S-8400 MHz band
module 2 : la réception dans la bande 8025 8400 MHz module 3: 28 track type recording
module 3: l'enregistrement de type 28 pistes m module 4: Monitoring of the station's circuits
module 4 : le contrôle des circuits de la station module 5: Test equipments
module 5: les équipements de test. A truly autonomus subsystem, the SRIS draws advantage of
Véritable sous-ensemble autonome, la SRIS bénéficie, des advanced technologies in the fields of transmissions and data
technologies de pointe dans les domaines des transmis¬ processing.
sions et de l'informatique.
CRIS, the space image rectification center.
CRIS, Le centre de rectification d'images spatiales. The Space Image Rectification Center is the facility where the
Le Centre de rectification des images spatiales est le lieu où raw data, received from the satellites at the SRIS (Space Image
sont évaluées, inventoriées, classées et archivées les don¬ Receiving Station), are evaluated, inventorized, classified and
nées brutes reçues à la SRIS (Station de Réception des archived. It is also the place where, on request of a user, these
Images Spatiales) en provenance des satellites. C'est éga¬ data are preprocessed, corrected, and set in a format exploit¬
lement le lieu où ces données, lorsqu'elles font l'objet d'une able by such user: photographic film orthe so called "computer
demande d'un utilisateur, sont prétraitées, corrigées et compatible" tape (CCT).
mises sous forme exploitable par cet utilisateur : film photo¬ These raw data are in fact impaired by a number ot radiometric
graphique ou bande magnétique dite 'compatible ordina¬ (errors proper to the sensing instruments, for instance) or geo¬
teur" (CCT). metrical errors (effect of earth's rotation, 'slip" effect due to
En effetces données som entachées d'un certain nombre satellite's speed). These errors should therefore be rectified
d'erreurs radiométriques (erreurs propres des instruments prior to exploitation of the data.
de mesure, par exemple) ou géométriques (effet de la rota¬ All the data received in one day by the station arrive at the
tion de la terre, effet de " filé' dû à la vitesse du satellite). Il CRIS in the form of high density magnetic tapes.
importe donc de les corriger avant exploitation. These tapes are checked through a first readout in order to
L'ensemble des données reçues en un jour par la station evaluate the quality of the image scanning, acquisition and
arrive au CRIS sous la forme de bandes magnétiques haute recording. A 70 mm wide film of the scenes recorded on the
densité. tapes is reproduced.
Ces bandes sont contrôlées grâce à une première lecture, These tapes are then archived together vrith the related films
de manière à estimer la qualité de la prise de vue, de l'acqui¬ and a catalogue thereof is maintained up to date.
sition et de l'enregistrement. Un film qe largeur 70 mm, cor¬ All these evaluation, archiving, and basic radiometric or
respondant aux scènes figurant sur la bande, est produit. geometrical correction tasks are carried out in a section of the
Ces bandes, avec le film correspondant, sont ensuite archi¬ CRIS which was given the name of TRAITIMAGE. From the TRAI¬
vées, et un catalogue est tenu à jour. TIMAGE output, the data are routed to another sut)system,
L'ensemble de ces tâches d'évaluation, d'archivage, et de whose function is to put these data in the standard form defined
correction radiométrique ou géométrique de base, est fonhe products to be delivered to the requesting user.
effectué dans une partie du CRIS à laquelle a été donné le If the request applies to a more elaborate product (image
nom de TRAITIMAGE. correction with respect to identified triangulation points), the
A la sortie de TRAITIMAGE, les données sont dirigées vers data from TRAITIMAGE to PRODIMAGE are relayed through an
un autre sous-système, qui a pour fonction de mettre ces intermediary specialized subsystem, MESAMERS.
données sous ia forme standard définie pour les produits â The overall management of the CRIS is provided by the CON¬
livrer au demandeur. TREX subsystem.ln particular it is through the latter subsystem
Lorsque la demande concerne un produit plus élaboré, that are set up:
(recalage des images par rapport à des points géodésiques the catalogue of the acquired scenes,
identifiés), les données entre TRAITIMAGE et PRODIMAGE, synthesis ot the work request and programming schedules,
transitent par un sous-système spécialisé, MESAMERS. the working schedules of the various CRIS sutxystems.
La gestion d'ensemble du CRIS est assurée par ie sous-sys¬ It is also through the'COt'JTREX subsystem that files of control
tème CONTREX. C'est en particulier au niveau de ce dernier points and ground digital models required forelattorate proces¬
que s'élaborent : sing tasks, are maintained.
le catalogue des scènes acquises,
la synthèse des demandes de travail et des plans de
programmation,
les plans de travail des divers sous-systèmes du CRIS.
C'est également au niveau de CONTREX que sont tenus les
fichiers de points d'appuis, et les modèles numériques de
terrains, nécessaires aux traitements élaborés.
129

Télédétection SEP, un type de station étudiée pour SEP remote sensing, a type of station designed
le CNES et qui intéresse le monde entier. for CNES, and of value to the whole world.

Un ensemble SRIS d'une mise en iuvre simple et A SRIS system simply and effiaentiy operated.
efficace. The SRIS system may be operated by a single operator. At tiest.
La SRIS peut être mis en Iuvre par un seul opérateur; au three transits ol each satellite can be acquired by the station in
mieux trois passages de c< taque satellite peuvent être saisis one day, at intervals of atjout 100 minutes.
par la station en une journée, à intervalles de l'ordre de A typical operating procedure may be as follows:
100 minutes. At least one hour prior to the first transit, the operator starts up
Comment se présente une procédure type de mise en ttte equipments units and checks the proper conditions of the
station by means of the appropriate test sets. After completion
Au moins une heure avant le premier passage, l'opérateur of ttiis check, he directs the antenna towards the satellite's
met en route les équipements et vérifie le bon état de la meeting point
station à l'aide de l'ensemble de test approprié. Rom the control desk, he sets all the equipment units in the cor¬
Cette vérification faite, il pointe l'antenne sur le point d'ap¬ rect configuration (LANDSAT or SPOT satelUte, demodulation).
parition du satellite. A few minutes prior to the transit, all the equipment should
A partir du pupitre de commande. Il place tous les équipe¬ be operative.
ments dans la configuration correcte (satellite LANDSAT ou A few seconds before transit, the operator starts up the motorof
SPOT, démodulation). the recorder.

Quelques minutes avant le passage, tous les équipements When the satellite comes into view, the tracking circuit is auto¬
doivent être en condition de marche. matically switched on, and automatic tracking is earned on until
Quelques secondes avant le passage, Popérateur met en the satellite disappears.
route le moteur de l'enregistreur. At the end of the satellite transit, the antenna is automatically
Quand le satellite apparait, le circuit de poursuite est auto¬ brought t>ack to its survival position. All the equipment units are
matiquement mis en route, et la poursuite automatique s'ef¬ set back to their standby configuration by the operator. The
fectue jusqu'à sa disparition. tape is removed from the recorder, enclosed in its casing,
A la fin du passage du satellite, l'antenne revient d'elle- /abe//ed with all required references.
même dans sa position de sécurité. Tous les équipements
sont placés en configuration d'attente par l'opérateur.
La bande est retirée de l'enregistreur, enfermée dans son
boîtier avec toutes les références nécessaires.

Une grande qualité d'image pour des utilisations High image quality for a lot of applications.
multiples. The images taken by the sensors enable to complement the
Les images obtenues par télédétection permettent de knowledge of a territory or a region (mapping, cadastral sur¬
compléter la connaissance d'un territoire ou d'une région veys, geology). They are a means of permanent follow up of the
(cartographie, relevés cadastraux, géologie). evolution of the phenomena related to seasons or climates
Elle sont un moyen de suivi en permanence de l'évolution (agriculture resources, forestry), man action upon his environ¬
des phénomènes liés aux saisons ou aux climats (ressour¬ ment (town planning, pollution) or natural disasters (floods,
ces agricoles, forêts), à l'action de l'homme sur son milieu earthquakes).
(urbanisme, pollution) ou aux catastrophes naturelles (inon¬ Remote sensing is a means of inventory and evaluation at the
dations, tremblement de terre). service of the economic management of a country or territory.
La télédétection est un moyen de recensement et d'évalua¬
tion au service de la gestion économique d'un pays ou d'un
territoire.

Stations de télédétection dans le monde Remote sensing staUons in the wortd

PfCYS LIEU PAYS LIEU COUNTRY ARBA COUNTRY AREA

En exploitation: 12 stations En construction : 5 stations In operations/ service.- 13 stations In the production process: 5 stai ons

Argentine Mar Chiquita Atrique du Sud Johannesburg Argentina Mar Chiquita South Atrica Johannesburg
AustraUe Alice Spnngs Chine Pékin Australia Alice Springs China Pékin
Brésil Cuiaba France Toulouse Brasil Cuiaba France Toulouse
Canada Shoe-Cove Thaïlande Bangkok Canada Shoe-Cove Thailand Bangkok
Prince Albert Bangladesh Dacca Canada Prince Albert Bangladesh Dacca
Italie Fucino Italy Fucino

Suède Kinina Sweden Kiruna


En projet: 8 stations Project: B stations
Inde Hyderabad indi» Hyderabad
Japon Tokyo Japan Tokyo
Chai Santiago ChHf Santiago
Etats-Unis Fairbanks (Alas.) U.S.A. Fairbanks (Alas.)
Chine (deuxième) CMna
Etats-Ums GoWstone (Calil.) U.S.A. GoWstone (Calif.;
Haute-Volta Ouagadougou Upper Vo/ia Ouagadougou
Etats-Unis Greenbetl (Maryt.) U.S.A. Graenbalt (Maryl.)
Kenya Nairobi Kenya Nairobi
Nlle-Zélande New Zealand
Incertaines : 2 stations Bucarest Uncenains: 2 stations
Roumanie Roumania Bucarest
Equateur Equator
Iran Téhéran Indonésie Djakarta Iran Téhéran Indonesia Djakarta
Zaïni Kinshasa Zaïre Kinshasa
130

Un ensemble CRIS répondant à toutes les demandes. A CRIS system answering every requirements.
Les données images reçues par le CRIS sont découpées en The ¡mage data received by the CRIS are cut into slices forming
tranches constituant d e s "scènes" de 6 0 k m de longueur (et scenes of 60 k m in length (and 60 to 80 km in width depending
60 à 8 0 k m de largeur selon l'angle de visée) conformément on viewing angle) according to a preestablished grid applied to
à u n e grille prédéterminée appliquée sur la surface the surface of the earth.
terrestre. These data have to undergo a number of processing operations
C e s données doivent subir un certain n o m b r e de traite- making them more directly usable.
ments qui les rendent plus directement utilisables.

Traitement d e niveau 1 : Level 1 processing:


• Corrections radiométriques et géométriques ne faisant m Radiometrie and geometric corrections which do not in-
pas intervenir de repères terrestres ni d e données relatives volve the use of landmarks or data related to satellite attitude
à la restitution d'attitude du satellite soit*. corection, i. e.:
Seule une égalisation des détecteurs tenant c o m p t e de Only sensors equalization accouting for their relative calibra-
leurs étalonnages relatifs dans chaque bande spectrale est tions in each spectral band is performed. The data relating to
effectuée. Les données concernant la géométrie de la prise scanning geometry interband and absolute calibrations, can be
de vue ainsi que les étalonnages interbandes et absolus supplied in order to allow subsequent further processing.
peuvent être fournies afin de permettre d'effectuer des trai- To the above correction are added corrections accounting for
tements ultérieurs. earth rotation and curvature, viewing angle and the "slipping"
A la correction précédente sont ajoutées des corrections effect resulting from satellite's motion speed. Such corrections
qui tiennent compte de la rotation et de la courbure de la require re-sampling of the data.
Terre, de l'angle de visée et de l'effet d e filé introduit par le
déplacement rapide du satellite. C e s opérations nécessi- Level 2 processing:
tent un ré-échantillonnage des données. • At this level are applied bidirectional corrections involving th
use of landmarks of known geographical coordinates in order
Traitement niveau 2 : to allow superposability with a map or between scenes taken ai
• A ce niveau sont appliquées des corrections bidirection- various dates. Sinces the corrections do not take ground relief
nelles faisant intervenir des repères terrestres de coordon- into account, the seeked for superposition shall be all the best
nées géographiques connues dans le but de rendre super- as the viewing angle will be closer from the vertical.
posables entre-elles (ou à une carte) des scènes obtenues à
différentes dates. Level 3 processing:
Ces corrections ne prenant pas en c o m p t e le relief du ter- • Corrections requiring a digital ground model to eliminate pa-
rain, la superposition recherchée est d'autant meilleure que rallax effects. They apply to images taken at any viewing angle
la visée est plus proche de la verticale. and generate products of the orthophotographic grade.

Traitement d e niveau 3 :
• Corrections nécessitant un modèle numérique de terrain
pour éliminer des effets de parallaxe. Elles s'appliquent à
des prises ae vues effectuées avec un angle de visée quel-
conque et fournissent des produits du type orthophotogra-
phique.

Console interactive Ordinateur (document S E M S )


(document SINTRA ALCATEL) Computer
Interactive console
PRODIMAGE

Station LANDSAT D
• LANDSAT D Station

• Complément pour station SPOT/LANDSAT D


Addition to SPOT/LANÖSAT D Station
ü»
Synoptique général du système de reception et de traitement dfimages satellites (LANDSAT.SPOT,...
132
r—i Tj ¿-T-.'Vö^

Activité Ground Segment


Segment Sol Activity

Restituteurs d'image laser Laser beam recorders


Vizir-Vizircolor Vizir-Vizircolor
S E P Energie Propulsion Industrie 13 3 S E P Energy Propulsion Industry

Depuis sa création en 1969, S E P se consacre à la réalisation de Since it was formed in 1969, SEP has been primarily producing
moteurs pour missiles et pour lanceurs d e satellites. motors for missiles and lor satellite launch vehicles.
Ces activités lui assurent la première place en Europe. Elle joue In these areas, it is the leading European company. It plays in
notamment un rôle essentiel dans le programme Ariane et s'est particular an essential part in the Ariane programme. And has
forgé une réputation technologique enviable sur le marché made for itself a technological reputation that is enviable on
mondial. the world market. Its general expertise in the propulsion and
Sa compétence générale dans la propulsion et dans l'espace a space areas has led SEP to enter other advanced technology
conduit S E P à s'ouvrir à d'autres domaines de technologie fields. It has thus developed the Ground Segment activity for
avancées C'est ainsi qu'elle a développé pour la réception et le the reception and processing of data transmitted by earth
traitement des données en provenance d e satellites d'obser- observation satellites.
vation de la Terre l'activité Segment Sol.
Ground Segment
Segment Sol
Attached to the SEP Space branch, the Ground Segment com-
Rattaché à la branche S E P Espace, le Segment Sol regroupe bines a "Systems" activity and a "Products" activity,
une activité "Systèmes" et une activité "Produits". the Systems consist of:
Les Systèmes comprennent : The Staris stations for meteorology and the remote sensing of
les stations Staris pour la météorologie et la télédétection des natural resources.
ressources naturelles. The image processing systems Vizir Processing System (VPS).
Les systèmes de traitement d'images Vizir Processing System The products consists of the Vizir image reconstruction system
(VPS). (Vizir-Vizircolor Laser Beam Recorder).
Les produits comprennent les équipements de restitution d'ima-
ges Vizir (Vizir-Vizircolor Laser B e a m Recorders). Vizir system

Système Vizir : des technologies de pointes Designed, developed and patented by S.EP^ the Vizir system,
coupled with a satellite ground receiving station or a data
Mis au point, développé et breveté par S E P , le système Vizir, processing system, supplies faithful earth observation images.
associé à une station de réception des informations en pro- The exceptional quality of their finish and their high resolution
venance d'un satellite ou à un centre de traitement d'images is a direct result from SEP's application of advanced techno-
permet de fournir des images très fidèles de l'observation de la logy. In the Vizir, a modulated laser beam is used to produce the
terre. image on a photographic emulsion.
La qualité exceptionnelle de leur rendu et de leur résolution Also used are active magnetic bearings supporting the film-
résulte de l'utilisation de techniques de pointe mises en œuvre holder drum: servo-loop, with modulator feed-back for non-
dans Vizir : linearity correction plus reduction of laser output variations
Faisceau laser modulé pour impressionner une emulsion pho- due to power drifts;
tographique; And a programmable memory to offset the photographic
Paliers magnétiques actifs pour supporter le tambour porte- base's non-linearity response.
film;
Boucle d'asservissement montée en contre-réaction sur un
modulateur pour en corriger la non-linéarité et limiter les déri-
vps de puissance lumineuse du laser;
Mémoire programmable pour compenser la non-linéarité de
réponse du support photographique.

Détail système Deiails of Viîirco\ot Tambour tournant et table Rotating drum,


optique Vïzircolor optical system d'avance pas à pas motorized table and
platine électro-optique electro optical deck
Vizir : la perfection d a n s la restitution
134 Vizir: Mastery of reconstruction

Le système Vizir, noir et blanc ou couleur comprend une élec- The Vizir monochrome or colour system comprises an electric
tronique de c o m m a n d e et une platine électro-optique d'impres- control unit and an electro-optical film impression deck.
sion de films. The whole assembly is connected to a data processing system
L'ensemble est relié à un système informatique formé d'un consisting of a rrfinicomputer, a magnetic tape unit and a
minicalculateur, d u n dérouleur de bande magnétique et d'un teleprinter.
téléimprimeur Due to utilization of active magnetic bearings to support the
Avec les paliers magnétiques actifs supportant le tambour film holder drum, high rotational speeds (20 BRPS) can be
porte-film, il est possible d'atteindre des vitesses de rotation obtained. The total absence of vibrations, even at high speed,
élevées (20 t/s) et donc d'effectuer la restitution d'images en assures the geometrical accuracy of the points forming the
temps réel. L'absence totale de vibrations m ê m e à vitesse image. These can be as much as 38.000 per line by a maximum
élevée, garantit les qualités géométriques des images qui peu- of 38.000 lines.
vent comporter jusqu'à 38.000 lignes de 38.000 points maxi- With their high resolution and full definition of the 64 gray levels
mum. visible on the film providing the contrast necessary for the most
L'image exceptionnelle ainsi obtenue grâce à la modulation du demanding interpretation, VIZIR produces an exceptional
laser, son format : 480 x 4 8 0 m m , les 64 niveaux de gris visibles image and guarantees incomparable photometric reproduci-
sur le film, apportent les contrastes nécessaires aux interpré- bility. The user, with Vizir, can further enhance or modify the
tations les plus fines et autorisent une reproductibilité photo- image to provide degrees of interpretation as required: sec-
métrique incomparable. torization, enlargement, increased contrast, colored composi-
L'utilisateur peut encore améliorer l'image suivant ses besoins tions, etc. The Vizir system - compatible with all types of
par l'intermédiaire du minicalculateur pilotant Vizir: sectorisa- satellites - is designed for space meteorology and remote
tion, agrandissement, augmentation des contrastes, composi- sensing. Currently, monochrome Vizir is widely used in space
tions colorées... meteorological stations for real-time reconstruction of ima-
Le système Vizir qui s'adapte à tous les types de satellites est gery from SMS, GOES, METEOSAT, GMS, TIROSN.
destiné à la météorologie spatiale et à la télédétection In remote sensing, from images recorded on magnetic tape,
Actuellement, en météorologie spatiale, Vizir noir et blanc est Vizir produces monochrome images offline and produces colo-
largement utilisé pour la restitution en temps réel des images red compositions from well defined grey levels. In order to meet
provenant de S M S / G O E S , M E T E O S A T , G M S , TIROS'N. the increasing needs of this discipline, such as color direct
En télédétection, à partir d'images L A N D S A T enregistrées sur reconstruction, enlargement of the reconstructed format, conti-
bande magnétique Vizir fournit en temps différé une production nuous film and others. SEP. has developed Vizir color from the
intensive d'images noir et blanc et permet des compositions Vizir monochrome system.
colorées de très grande qualité. Vizir color produces higfh resolution color images directly. It is
Les réserves technologiques de Vizir permettent à S E P de an essential component of LANDSAT and SPOT-type receiving
répondre aux besoins croissants de cette discipline : restitution stations and of remote sensing processing centers.
couleur, agrandissement des formats restitués, film continu...
SEP a ainsi développé le système Vizircolor qui produit direc-
tement des images couleur de haute résolution.
C'est l'auxiliaire indispensable des stations de réception type
L A N D S A T et S P O T et des centres de traitement d'images.

*3

Système informatique, électronique d e c o m m a n d e Vizir, Computer unit system, electronic control unit.
platine électro-optique Vizir Vizir electro optical deck
Vizir 1 35 Vizir:
Description du Système Vizir noir et blanc. The Vizir monochrome system consists of three modules:

Module 1 : Module 1:
Le minicalculateur The minicomputer

Relié au dérouleur de bande magnétique et à son formateur Connected to the magnetic tape unit and to the information
(CCT ou HDDT) il en reçoit les "données images", en assure la base (CCT or HDDT), it receives its "image data" and ensures its
gestion et le transfert vers l'électronique de commande Vizir. management and transfer to the Vizir electronic control unit
Sa capacité mémoire minimum de 1 6 K mots peut Eteindre 64 K It has a 16 to 64 K-word memory capacity.
mots pour des traitements spécifiques. It is capable of improving the reconstructed image, combines
Il permet d'améliorer l'image restituée, de combiner sur un seul several images on one Him, (for example, four 240 x 240 mm
film plusieurs images, (par exemple quatre images 240 x 240 mm corresponding to different wavelengths), overprints geographi¬
correspondant à différentes longueurs d'ondes), de surim¬ cal contours or latitude-longitude grids, processes digitally -
primer des contours géographiques ou des grilles de latitude - from analysis methods - data permitting an interpretation adap¬
longitude, d'effectuer le traitement numérique à partir de métho¬ ted to each user.

des d'analyse des données permettant une interprétation adap¬


tée à chaque utilisateur. Module 2:
The electronic deck control unit
Module 2 :
L'Électronique de commande de la platine Combines in one cabinet the following racks:
speed servo;
Elle regroupe dans une baie les tiroirs suivants : magnetic drum suspension;
l'asservissement de vitesse; order sequencer and image simulator.
la suspension magnétique du tambour; This rack incorporates the EPROM memory which corrects the
le séquenceur d'ordres et le simulateur d'images : response non-linearity of the photographic film (gamma cor¬
Ce tiroir comporte ia mémoire EPROM qui permet de com¬ rection). The contrast ratio is adjustable at the level of the
penser la non-linéarité de réponse du film photographique output amplifier.
(correction de gamma). Le rapport de contraste est réglable au The positive or negative image reconstruction choice is made
niveau de l'amplificateur de sortie. Le choix de restitution by means of a switch;
d'image positive ou négative se fait par un interrupteur; The frequency display synthesizer;
le synthétiseur à affichage de fréquence; The general power suply providing the different voltages to the
l'alimentation générale qui fournit les différentes tensions à unit;

l'appareil; The standby battery power supply.


l'alimentation de secours sur batteries.
Module 3:

Module 3 : The electro-optical deck


La platine électro-optique
Comprised of the following components are installed on a
marble deck:
Sur une platine en marbre sont intallés les composants sui¬
vants : a continuous laser as red light source, with its power supply;
un laser continu comme source lumineuse rouge, avec son modulator for the laser beam's intensity with its electronic
Pllmentation; control unit;
un modulateur d'Intensité lumineuse du faisceau laser avec son the modulator's photometric servoloop processing up to
électronique de commande; 300,000 points per second;
la boucle d'asservissement photométrique du modulateur qui optical system: afocal with spatial filter, return mirrors;
permet de traiter jusqu'à 300.000 points par seconde; a step by step advance memorised table with 45° return mirror
un système optique ; af ocal avec filtre spatial, miroirs de renvoi; and adjustablefocal lens which forms the light spot on the film.
une table motorisée de haute précision à avance pas à pas avec The spot is also adjustable in size and in focus, its brightness
miroir de renvoi à 45" et optique à focale ajustable qui forme le being modulable by the video signal;
spot lumineux sur le film. Le spot est aussi ajustable en dimen¬ film-holder drum and its active magnetic bearings, its suspen¬
sion et en focalisation, sa brillance est modulable par le signal sion and speed servo suspension; its drive motor,
vidéo; silicon cell to control the photometric signal after the optical
le tambour porte film et ses paliers magnétiques actifs, son system, just before the focussing point;
électronique de suspension et d'asservissement de vitesse, son neutral filter wheel adjusting the light sensitivity to the user's
moteur d'entraînement; need.

une cellule au silicium pour contrôler le signal photométrique The image is obtained by successive lines:
après le système optique, juste avant la focalisation; line scanning is executed by rotation of the drum, and frame
une roue à filtres neutres qui permet d'ajuster la sensiblité lumi¬ scanning by the step by step displacement of the motorised
neuse selon les besoins de l'utilisateur; table along the drum axis.
L'image est obtenue par lignes successives : The rotating drum and the motorised table are installed in a
le balayage ligne est effectué par la rotation du tambour, le lightproof enclosure provided with an access cover. A shutter
balayage trame par le déplacement pas à pas de la table cuts the laser beam with the image.
motorisée suivant l'axe du tambour. Each component of the optical system is very accesible and
Le tambour tournant et la table motorisée sont Installés dans easily adjustable.
une enceinte étanche à la lumière pourvue d'un capot d'accès.
Un obturateur coupe le faisceau laser avec l'Image.
Chaque élément de la chaîne optique est très accessible et
facilement réglable.
136

Formal : Format:
standard : 1 image 405 x 405 m m ou 4 images 202,5 x 202.5 m m One 405 x 405 mm image or four 202.2 x 202.5 mm images
optionel : 1 image 480 x 480 m m ou 4 images 240 x 240 m m option: one 480 x 480 mm image or four 240 x 240 mm images.
Nombre de points/ligne : 38.000 points m a x i m u m Number of points/line: 38,000 points maximum
Nombre de lignes/image : 38.000 lignes m a x i m u m Number of lines/images: 38,000 points maximum
Diamètre de spot :
Spot diameters:
13.5, 27, 40.5, etc. microns ou 12.5, 25, 50, etc.. microns
13.5, 27. 40.5 etc.. microns or 12.5. 25, 50 etc... microns
Vitesse du tambour : réglable de 2 à 35 tours/seconde
Drum speed: adjustable from 2 to 35 rps
Vitesse d'inscription : 120 à 2000 lignes/minute
inscription speed: 120 to 2000 lines/minute
Bande passante du modulateur :
200 kilo pixels/seconde (acousto-optique) Modulator passband:
300 kilo pixels/seconde (électro-optique) 200 kilo pixels/second (acousto-optical)
Production d'images : 300 kilo
Image pixels/second (electro-optical)
production:
jusqu'à 3 0 scènes Landsat 1/1.000.000 par heure up to 30 Landsat scenes 1/1000,000 per hour
(format 185 x 185 mm)
Densité optique : réglable de 0,1 à 2
Optical density: adjustable from 0.1 to 2
Nombre de niveau de densité optique :
64 niveaux visibles sur le film Number of optical density levels:
(256 niveaux de modulation électronique) 64 levels visible on the film
Précision d'inscription : (256 electronic modulation levels)
1/5 de pixel pour un spot de 27 microns Inscription precision: 1/5 pixel for a 27-micron spot
Valeur de la non-linéarité en densité : ±0,03 Value of the non-linearity in density: ± 0.03
Valeur du Jitter : 0,2 pixel Jitter value: 0.2 pixel
Precision géométrique sur l'image : ± 5 microns sur 405 m m Geometrical precision on the image: ± 5 microns on 405 mm

Les references d e Vizir

Météorologie Nationale ( C E M S Lannion) France 1974 Intentions de commande :


Institut Français du Pétrole (IFP BEICIP) France 1975
Météorologie Nationale ( C E M S Lannion) France 1975 Centre Commun de Recherche Européen (EURATOM) Italy 1979
Indian Space Research Organization (ISRO) India 1976 (Premier VIZIR Couleur)
European Space Agency (ESAJ Germany 1976 Departamento Nacional de Meteorologia ( D N M E T ) Brazil 1979
Christian Rovsing A / S (for E S O C ) Denmark 1977 Ministère de l'Equipement Sénégal 1979
Centre C o m m u n d e Recherche Européen ( E U R A T O M ) Italy 1977 Telespazzio Italy 1979
G e r m a n Meteorological Service Germany 1978
Instituto Nacional de Pesquisas Espacias (INPE) Brazil 1978
Ecole des Mines d e Paris (ARMINES) France 1978

•tff

Module 3 : platine électro-optique Vizir Module 3 ; vizir electro óptica/ deck


137
Vizircolor : une exclusivité mondiale Vizircolor a wordwide exclusivity

L expérience des utilisateurs a montré que la couleur apportait The evolution of earth observation techniques, the increase in
ie précieux renseignements à l'interprétation des images. needs and their sophistication led SEP to develop Vizircolor.
Vizir noir et blanc permettait d'obtenir des compositions par From the monochrome Vizir with its red light source, two
superpositions d'images restituées en noir et blanc composées additional optical channels and the respective lasers are
avec des variations de gris. added, to generate the colours blue and green.
A partir du Vizir noir et blanc qui dispose d'une source lumi¬ Thus, in one reconstruction, Vizircolor produces a coloured
neuse rouge, il est ajouté deux lasers supplémentaires et les composition by simultaneous impression of three coincident
voies optiques correspondant aux couleurs bleu et verL laser beams.

Vizircolor permet d'obtenir directement sur film en une seule


restitution la composition colorée par impression simultanée
de trois faisceaux laser confondus.
Module 1:

Module 1: The minicomputer


Le minieaicuiateur
It has a 32 K words minimal memory capacity.

Sa capacité mémoire minimum est portée à 32 K mots. It incorporates three output-modified input-output DIODE cou¬
Il comprend 3 cartes d'accès direct mémoire et 3 cartes plers.

d'entrées-sorties programmées.
Module 2:
The electronic deck control unit
Module 2 :
L'Électronique de commande
In addition to the Vizir monochrome racks, it receives a colour
extension rack of the sequencer, making it possible to route
En plus des tiroirs Vizir noir et blanc, elle reçoit un tiroir exten¬
tivo additional data channels to the electro-optical deck.
sion couleur du séquenceur permettant d'aiguiller deux canaux
d'informations supplémentaires vers la platine électro-optique.
Module 3:

Module 3 : The etectro-optjca/ deck


La platine électro-optique
In addition to the red light source, two other light sources - blue
and green - are added, together with the associated optical
A la source lumineuse rouge, deux autres sources lumineuses
systems and modulators.
bleue et verte sont ajoutées, ainsi que les dispositifs optiques
et les modulateurs associés. Les sources bleue et verte sont
The blue and green sources are supplied by two argon lasers.

fournies par deux lasers argon.

Vizir Vizircolor Vizir Vizircolor

noir et blanc monochrome

densité réglable réglable optica/ adjustable adjustable


optique de 0,1 à 2 de 0,3 à 2,8 density from 0,1 to 2 from 0,3 to Z8

nombre 64 niveaux 32 niveaux number 64 levels 32 levels


de niveaux de visibles sur chaque couleur. of optical visible on the for each

densité optique le film. solt 32768 density film. 256 colour i.e.
256 niveaux combinaisons levels electronic 32768
de modul. modulation levels possibilities

diamètre de 12,5 microns 25 microns minimum spot 1Z5 microns 25 microns

spot minimum diameter

précision 1/5 de pixel 1 /2 de pixel inscription 1/5 pixel 1/2 pixel


d'inscription precision

précision ± 5 microns ± 10 microns geometrical ± 5 microns ± 10 microns

géométrique precision
de l'Image on the image

production 30 scènes 30 scènes image 30 black and 30 colour

image Landsat Landsat production white scenes scenes

noir et blanc couleur Landsat Landsat

1/1.000.000 1/1.000.000 1/1,000,000 1/1,000,000


par heure par heure per hour per hour

Tableau comparatif de quelques spécifications Vizir et Vizircolor Companson of dala from Voir and Vizircolor
133

Fonctionnement du Vizircolor How the Vizircolor system works

Le film couleur placé sur le tambour comporte 3 couches The colour film placed on the drum has 3 layers sensitive to
sensibles aux longueurs d'ondes X1, X 2 et X3. wavelengths XT, X 2 and X3.
Les "données Images" enregistrées sur la bande magnétique The "Imagedata" recorded on the magnetic tape is multiplexed
sont multiplexées au niveau de la ligne. at the line level.
Le mini-ordinateur appelle les 3 lignes correspondantes à la The minicomputer calls up the 3 respective lines when the
prise de vue par le satellite de la m ê m e scène image de la Terre satellite shoots the same image scene of the earth on wave-
sur 3 longueurs d'ondes X1. X 2 , X3. lengths X7, X 2 and X3.
Les données "Images" numériques corrigées, sont converties The corrected digital "Image" data is converted into analog
en signaux analogiques permettant de commander les m o d u - signals commanding the laser beam modulators.
lateurs des faisceaux laser. The red beam, supplied by the laser He Ne of wavelength X7, is
Le faisceau rouge, fourni par le laser He N e de longueur d"ondes sent to a separator blade LSI. Part of the light energy (20%) is
X1, est envoyé sur une lame séparatrice LS1. Une partie de sent to the photometric servocell, the other part (80%) being
l'énergie lumineuse (20 %) est envoyée sur la cellule d'asser- reflected.
vissement photométrique, l'autre (80 %) est réfléchie. The reflected beam passes successively through dichroic mir-
Le faisceau réfléchi passe successivement dans les miroirs rors MD1 and MD2, then through the collimator optics whence
dichroïques M D 1 et M D 2 puis dans l'optique de collination d'où it emerges in parallel rays; and in turn strikes a mirror M2 and a.
il sort en rayons parallèles et frappe tour à tour un miroir M 2 et mirror M3. This ray is then focussed by lens to from a light spot
un miroir M 3 . C e rayon est alors focalisé par la lentille F pour on the drum.
former un spot lumineux sur le tambour. The green and blue beams, supplied by the Argon modulated
Les faisceaux vert et bleu, fournis par les lasers modulés Argon lasers, wavelengths X 2 and X3 respectively, are sent to sepa-
de longueur d'onde respective X 2 et X3, sont envoyés sur les rating blades LS2 and LS3. Part of the light energy (20%) is sent
lames séparatrices L S 2 et LS3. Une partie de l'énergie lumi- to the photometric servocell, the other part (80%) being sent to
neuse (20 %) est envoyée sur la cellule d'asservissement pho- dichroic mirrors MD1 and MD2 reflecting 90% of the energy.
tométrique, l'autre partie (80 %) est envoyée sur les miroirs On leaving mirror MD2, the 3 laser beams are then combined
dichroïques M D 1 et M D 2 réfléchissant 90 % de l'énergie. and follow the same optical path until the formation of a single
A la sortie du miroir M D 2 les 3 faisceaux lasers sont alors spot on the drum.
confondus et suivent le m ê m e chemin optique jusqu'à la for-
mation d'un spot unique sur le tambour.

Log. sensibilité Argon Argon HeNe Sensibility log.

350 400 460 500 550 600 650 700 750


longueur d'onde wavelength

C o u r b e s d e sensibilité spectrale Spectral sensitivity curves


Fonctionnement du Vizircolor 139 H o w the vizircolor system works

Minicalcutateur
Minicomputer 1 lupleur \ Mémoire V Entrées *v Coupleur BISBIS D
DlIOD
nde 1 ferrites 1 sorties j . . n _.,__ _
ignètique j 32 K mots multiplexes 1 i/vviuu^oupi

innptir
Magnetic 32 K WOrdS
32 words I t ^BBaUbÉOËa
rape ; lernte fOP Coupleu' E/S D I O D ^
couplet memory multiplexer} t:
inputs I/O DIOD Coupler
Outputs

Coupleur E/S DIOD


f/OOfODCoupter
Station Statis

Electronique de commande Données '


The electronic deck control unit image i
Image +
data
Correction linéarité Appel point Aiguilleur

Linearity correction Point call Sorter

Appel point Poinl call 3 j

h
Correction linéarité Appel point Aiguilleur

Linearity correction Point call Sorter

-?H^V^l,.^.'n-Tr^T
Appel p o m ! Point call

v
Correction linéarité \ Appel point Aiguilleur
1
Linearity correction Í Point call Sorter

Appel point Point call

Simulateur

Platin« électro-optique Simulator


The electro-optical deck

AFi
Conversion N / A
asservissement Laser H e N e Rouge Mod R Cellule R
photométrique \ LS 1
RecJHeNe Laser •fi Cell
NIA conversion \
pilotóme trie
coupling ZTnt^ttxiKiXMn^ Cellule V

G Ce"

AF2
Conversion N / A
asservissement
photométrique

NIA con vers ron


aser Argon Vert

reen .Argon Laser


W

!,
Mod V

G Mod
i
LS2
17 MD1
photometric
coupling

AF3
Conversion NÍA
asservissement Laser Argon Bleu Mod.B
photométtique

N/A conversion
photometric
1
Blue Argon Laser BMod. 7| MD2

coupling Cailule B
Commande \
de spot
SCefr
Spoiß
contra'

Table motorisée

Motorized table

Obturateur général

General shutter
140

MAIN CONCEPTS OF THE ETHERNET LOCAL NETWORK

The Ethernet Specification-, developed as a joint effort by Digital

Equipment Corporation, Intel Corporation and Xerox Corporation, is a

result of earlier experimental work done by Xerox. This 'work is based

on a need for a high-speed interconnect of large numbers of computers.

Further, the network must be easy to reconfigure and immune to total

network failure caused by single component failure. These ambitious

goals led to an experimental network which has been operated

successfully since 1972.

Ease of reconfigurability of a network is important in office

environments and those factory environments which continually add,

delete or reconfigure their shop floor plan. Non-technical users will

remove netword devices and transport them to another location. Such

activities should not disrupt the ramaining part of the network.

One important goal often forgotten by implementors of networks is

simplicity. The implementations should be easy to understand and

devoid of marginally useful features. In achieving this goal, the

network must remain flexible and not impose restrictions that reflect

only a narrow application focus. Ethernet achieved this goal with the

Carrier Sense Multiple Access/Collision Detect (CSMA/CD) access


method.

The CSMA/CD access method is conceptually simple, the exact same

interface exists in all nodes, and the algorithm readily lends itself

to VLSI solutions. These characteristics are being recognized as

exemplified by the effort to standardize Ethernet.

The Ethernet Specification defines Ethernet exactly to ensure that

hardware and software developed by various manufacturers will be

compatible with those developed by all others. This is a significant


advancement in data communications where few standards have been

written and none implemented exactly.


IA!

Multivendor acceptance and implementation of Ethernet provides a

significant first step to an open system implementation of a

communications facility. However, additional software not specified by

the standard is required before a total system solution is possible.

Most networks are structured into layers to reduce the complexity of

implementation. The most successful structuring is that proposed in

the ISO Reference Model for Open System Interconnect. This model is

comnonly used for implementing networks because it partitions the

solution to network problems into understandable entities. Each entity

is both comprehensive and cohesive.

The model is briefly described as follows :

ISO Model Layer Primary Function

7. Application . All possible uses of lower layers, virtual

file, virtual terminal, file transfer, job

control , etc.

6. Presentation . Procedure call structure, code set,

data structure

5. Session . Binding of distributed functions

4. Transport . End-to-end transport of data, flow

control, reliability, multiplexing

3. Network . Intermediate nodes, multiplexing

2. Data Link . Recovery from high error rate media

1. Physical . Electrical, mechanical, and procedural

characteristics of media.

The Ethernet Specification is organized as an architectural design

corresponding to the lowest layers of the ISO Model for Open Systems

Interconnect. The specification defines two layers : data link layer

and physical layer. The data link layer defines a communication

facility for the sending or receiving of data frames which is

independent of the actual physical medium. The physical layer provides

a physical channel through a coaxial cable medium.


142

CARACTERISTIQUES

PROTOCOLE CONTENTION

CSMA-CD CARRIER SENSE MULTIPLE ACCESS-

COLLISION DETECT

VITESSE 10 !^:BIT / SECONDE

L0N6UEBR 500 M SANS REPETEURS

2500 M AVEC REPETEURS

RACCORDEMENTS 100 PAR SEGMENT DE 500 M

PLUSIEURS MILLIERS DANS UN RESEAU (DECnET)

FIABILITE TRES ELEVEE

DISPONIBILITE TESTS EN BOUCLE EN LIGNE


/
REMPLACEMENT D UN EMETTEUR-RECEPTEUR

EN LIGNE

TRAME :

DEST. SOURCE TYPE


PREAMBLE DATA FIELD CRC
ADRESS ADRESS FIELD

64 BITS ^BITS 48 BITS 16 BITS él500XTETS 32 BITS


143

TOPOLOGIE

a n

SOO

HD

IHZ
MODE
[>
5 S S

NOEUDS ; CPUS, TERÍIINAUX, COPIEURS, ETC ..,


CABLE COAXIAL
PAS DE CONTROLEUR CENTRAL
RECEPTEUR-EMEnEUR-CONNECTEUR INTEGRES
RACCORDEMENT SANS COUPURE DU COAXIAL
144

SPEC I F I CAT I ONS

DISPONIBLES CHEZ

ETHERNET LITERATURE DEPARTMENT

DIGITAL EQUIPMENT CORP.

1925 ANDOVER STREET

TEWKSBURY, MA. 01876 U.S.A.

XEROX CORPORATION

3333 COYOTE HILL PAAD

PALO ALTO, CA. 94034 U.S.A.

INTEL CORPORATION

3055 BOWERS AVENUE

SANTA CLARA, CA. 94304 U.S.A.


145

BUREAU POUR LE DEVELOPPEMENT

DE LA PRODUCTION AGRICOLE

(BDPA)
What is remote sensing ?
The term remote sensing refers to a whole set of
techniques used to obtain "images" of the Earth's
D Spaceborne rentote
surface from aircraft or spacecraft and then interpret sensing
them to extract data relative to its physical, biological, It consists of analysing the multispectral data
and h u m a n characteristics. obtained from Earth observation satellites
The interpretation of remote sensed imagery must ( L A N D S A T up to now). Space imagery provides an
always be counter-checked by ground truth observations overall picture of vast expanses of land and, due to
and measurements, the density of which depends the cyclic nature of observations, a dynamic approach
on the theme studied. In all cases this type of study to certaintime-varyingphenomena (land utilization,
takes m u c h less time to complete than systematic desert advance, built-up areas...). The next generation
studies based exclusively on field data. of satellites, and particularly the French satellite
S P O T , is expected to lead to a considerable j u m p in
D Airborne remote sensing spaceborne remote sensing facilities.
It covers the well-known techniques of photo-
interpretation from aerial photographs and the more
recent use of other types of aerial imagery such as that
obtained by means of electronic sensors : multispectral,
thermographie, radar imagery...
Airborne remote sensing is used for studying terrestrial
lUmmtmtíom mhmw ¡ moutmtu Omimma mmrnrn from LAND&AT mmflttt*
objects and phenomena when accurate data are mt mm mttítmdm o / I M t * .
required : detailed inventory of vegetation and crops, C M * T .- miam-mMtmmm htfrmrmd ««Hal phoUtgrmmh of tfc« Aim*» mm
study of sites for engineering works, town planning... H M H P r w c « - Fr«*«*.
148

A wîd(3 range of applications


from natural resources surveys
to land development and management.

BDPA specialists use remote sensing Development geomorphological and


as a means of analysing and mapping hydrographical features,
of land and
a number of themes, the most significant characteristics of natural drainage
water resources
of which are summarized opposite. In systems,
some cases, remote sensing is combined water resources,
with other investigation techniques on soil surveys and mapping,
the field. erosion studies,

The objective to be achieved is to rapidly drainage network preparation studies


provide planning experts, design engineers, dam site prospection...
town planners and natural resources
management experts with the reliable
information they require for designing
their projects and conducting their Agriculture o agricultural land inventory and
action. mapping,
land capability,
crop inventory and monitoring,
agricultural statistics,
land organization,
D location of irrigated areas...

Forest and analysis of vegetation structure,


forest inventories,
rangeland
rangeland inventories,
resources
assessment of the biomass,
forest fires,
desert advance...

Land land use,


assessment of potentialities and
management
limitations for town and country
planning,
layout of infrastructures,
integrated regional surveys...

Environment ecological surveys,


environmental mapping,
landscape and site studies,
impact studies,
pollution sensing...
149

BDPA'S experience
Over the past 20 years B D P A experts in thefieldof
photo-interpretation and remote sensing have worked
for over fifty countries either within thefirm'so w n
project studies (development of natural resources,
land reclamation, environment..) or directly on request
from other organizations (government entities,
international organizations, consultancy firms...).
B D P A has now acquired valuable experience in this
professional field through the increasing range of
problems to be studied and the rapid advance of
technical facilities available, while constantly
improving the firm's own particular methodology :
• analysis of special aerial photographs (small scales
and short focal lengths),
• right from 1973, use of L A N D S A T satellite imagery
for mapping the resources of vast expanses of land
in Africa and Asia,
• development of automatic mapping,
• analysis of French satellite S P O T - simulated data».

BDPA can provide


D Studies :
photo-interpretation and remote sensing work
from the acquisition and interpretation of aerospace
data to the production of thematic results (maps,
statistics, reports...).
D Technical assistance :
consultancy services and assignment of remote
sensing experts.
D Training :
organization and management of specialized
training courses and seminars.

Available means
G A team of experienced specialists,
D A computerized data processing and graphic
output suite,
D A mapping and printing office,
D Complementary technical liaison particularly with
the other G . D . T . A . * m e m b e r organizations.

• G r a * p « M H t pear I« Développement dm I« Tátéd*t*cti*m AémmpmtímU


(Frmmek Aatocpac* N M D Saiulaf Development Orgmmltmtlom) la
mm orgmmimmtíom a h ich, la 19*1, ml»» camßrtmm» thmfoUomtng mmmbmrm i
• C f M N National d'Étude Spatial** (C.N.E.S.).
m ímmtUmt OéogmphttimM Nmtiommt (I.Q.N.),
• Bmrmmm ém R«CII«ITHM «Molofla««* «f Mtmtermm <B.*LG.M.J,
Fraaçala dm FétroU (I.F.P.).
15
Front aerial °
photography...
Aerial photography with its specific properties (high
resolution, stereoscopic effect..) is an irreplaceable tool
for the detailed analysis of certain themes. Since 1973
B D P A has been successfully using high-altitude infrared
aerial photographs for thematic surveys and mapping,
particularly land use, within short time limits and at low
costs.

Extract 0 / eh« fe*d m»t mmjt • / Corsica.


mbi*tm*éfr*m thw mmrtml

... to advanced
space techniques
S P O T satellite, which is due to be launched
soon by France, will supply high-resolution
imagery (10 m instead of the present 80 m ) .
The high frequency of observations will make
it easier to follow phenomena which vary relatively
rapidly with time (crop growth, flood events».).
B D P A is already preparing to use this new
facility by analysing simulated S P O T data such
as this image of the Corsican coastal belt
Bureou isi
pour le Développement
de la Production Agricole
202,ruedelBCroix-Niverr - 7573B PARIS CEDEX 15
Tél. 554.97.57 - BUDEPRA PARIS - TELEX 250.620

AGRICULTURAL MAP PER DEPARTEMENT

AIX-EN-PROVENCE

CUTI KMITOOUU
tanna uraus

T h e French Agricultural Ddevelopment Act passed in July 1980 provides for the plotting of an Agricultural
Development Map per Département, the main purpose of which is to protect the land n o w devoted to agricultural
activities against conversion to other possible land use : town planning, major development works, quarries and
gravel pits.

This m a p is part of the stock of material available to the authorities and agricultural professionals in view of
^maintaining and developing production while organizing its coexistence with non-agricultural activities» as
specified in the Act.

Several years ago, B D P A started working through the various stages of analysis prior to such a task. T h e first
synoptic work started then. Right from 19797 certain Directors of Agriculture at the Département level and the
Land Management Division of the Ministry of Agriculture entrusted B D P A with a methodological study relative
to the design of these maps. This study covered four regular IGN sheets to the scale of 1 : 5 0 0 0 0 :

— P A T A Y in the Beauce region as a major cropping area,


— AIX-EN-PROVENCE and P E R T U t S as a Mediterranean cropping area comprising zones doomed to neglect,
— Q U I N T I N (Côtes-du-Nord),as an area of hedged grassland.
A MAJOR CROPPING AREA

LA BEAUCE DE PATAY
(Loiret)
Ëfhilli if1 édition
fctanrli 1: 60 000

A geo-morpho-
pedológica! approach

T h e m a p of P A T A Y defines 17 types of soil, which differ by


their characteristics and agronomic features. A detailed key
of symbols is appended to this descriptive m a p ; it comprises
a general classification with 6 classes, and reveals the land
development works advised.
A certain number of data relative to land use are also plotted :
w o o d s , built-up areas etc...

RE DE PRO-
MOYENNE. AGRO-
DE TRANSITION
BEAUCE VAL OE

Bonne aptitud* céréalier 1.1


ducttvite limitée en année i
T erres lourdes, vieil» : «emalll« et
profond« iur calcaire«, bien compromÍMs.
structurées t r œ u y * g e w t i Mnt.

Aptitudes cereal ièrei m o y e n '


n n . Productiviti élevée en
T m H lourdes, profondes, humi- année sèche. Drainage CE n u i -
dti, msuyani mal, temporaire- n n u m e n i nécesaim pour faci-
mwit «ngorgtes. liter let travaux.

Aptitudes cereal ières m o v


net. Parcel In hétérogènes. !
m lourd«, peu profond« tur irr galion, productivité
lires, Irèl bitn uruciuré« dru
ment. Réserves an M U
sur U profondeur..

Documents used :

— aerial photographic coverage :


. IGN 1974 - 1:100 000 Panchro and IRC
T h e studies performed m a d e it possible to pick out tregions* which are
. IGN 1974 - 1 3 0 000 Panchro _
— ' oeological m a p to the 1 5 0 000 Telatívely homogeneous as to their climate, type of soil, relief, farming
— IGN topographic backgrounds to the 1 2 5 000 end
practices, system of land tenure.
1 5 0 000
— book of statistics per Département and per C o m m u n e T h e purpose of dividing the land
RGA 1970 into agrosystems in this w a y is
— 1978 data per C o m m u n e by the Agence de Bassin
relative to irrigated art« and irrigants.
to relocate the soils and their
potentialities versus the present
Photo-intarpnrtation, ground truth checks a n d mapping
by BDPA. land use.
A MEDITERRANEAN CROPPING AREA
INTENSIVE CROPS AND ZONES DOOMED TO NEGLECT

PERTUIS
(Vaucluse)

A classificational
approach

The maps of AIX-EN-PROVENCE and PERTUIS


s h o w soils divided into 6 suitability classes with a
description in the legend of the favorable and
inhibiting factors of each class for each agro-
system.
This classification included the land development
data : drainage or irrigation, special crops ( V D Q S
vineyards)which imply a different or special soil
classification.

i ' i''

Documents used :
— rural management scheme for the Bouches-du-Rhône Département mapped by SCP
— m a p of toils and suitability of land to development for the Vaucluse Département • Vaucluse D D A - 1:50 000 - SCP
— land use maps of the Vaucluse Département 1:50 000 - SCP 1972
— aerial photographie coverage - IGN 1974 - 1:110 000
— IGN backgrounds to the 1:25 000 and 1:50 000
— book of statistics per Département by R G A • 1970
— maps of hydraulic networks by S R A E / D D A - 1976
— inventory of South-Lubéron prior to the Regional Development Plan - 1974
— maps of farm patterns for the Vaucluse Département to the 1:100 000.
AN AREA OF HEDGED GRASSLAND
SA-

QUINTIN
(Côte-du-Nord)

A Test of the TWO


approaches combined

LAND SUITABILITY CLASSES

Excellent land :

— Class 1 : land suitable for all major crops ; high


and regular yields.

— Class 2 : similar suitability, but lower or less


regular yields, or higher production costs. O n request from the Côtes-du-Nord D D A , the m a p of
Q U I N T I N was divided into two parts and treated in
Land of m e d i u m suitability : different ways :

— Class 3 : land suitable for all crops ; medium yields — a morpho-pedological version similar to that of
or limited choice of crops. A few development Patay (North-East half).
works are advisable.
— a standard version similar to that of Aix-Pertuts
— Class 4 : land suitable for a limited number of (South-West half).
crops ; low yields (except certain special crops) ;
land development works are usually required (irri- A detailed double legend appended which gives a
gation, drainage). correspondance between the two approaches.

Poor land :
Documents used :
— Class 5 : land with very inhibiting cropping factors
and very limited development potential except for - geological m a p to the 1:50 000
special crops. - IGN photographic coverage to the 1:20 000
- IGN background 1 ;25 000 and 1 5 0 000
— Class 6 : very slight agricultural potential, difficult - book of statistics per Département by R G A
to improve, possible conversion (rangeland, forest - photo-interpretation, ground truth work and maps
production). by B D P A .
155

SIMULATION D'IMAGES SPOT

SPO T /MA GER Y SIMULA TION

fiche OS 1 sheet OS 1

OCCUPATION DES SOLS LAND USE

OCCUPATION DES SOLS EN CORSE LAND USE IN CORSICA


APPROCHE PLURITHEMATIQUE A MUL Tl THEMA TIC APPROA CH

Par P.-Y. REVILLION By P.-Y. REVILLION


(Bureau pour le Développement (Bureau for the Development
de la Production Agricole) of Agricultural Production!

L'étude de l'occupation des sols Land use studies based on satellite


par Télédétection requiert une résolution au sol remote sensing data demand a high ground
élevée lorsque les paysages étudiés sont : resolution when the area under study is :

- hétérogènes : grande variété biophysique et - highly heterogeneous : great biophysical


anthrophique and anthropogenic variety.

- complexes : manque de structuration


dans la répartition des objets complex : absence of structure in the objects
distribution,
et lorsque ces objets ont eux-mêmes une faible
extension spatiale : écosystème fractionné, and when it predominantly contains objects of
petit parcellaire, etc. small dimensions (highly subdivided ecosystem,
small agricultural plots, etc.).
Le pouvoir de résolution
des satellites actuels de Télédétection The ground resolutions offered by
ne répond pas en général aux exigences existing satellite remote sensing systems do not
de ce type de paysage qui caractérise generally meet these requirements. It thus
de nombreuses régions du monde. seemed particularly worthwhile to evaluate
the possibilities that will be offered by SPOT
C'est la raison pour laquelle il était satellite by obtaining simulated images of
intéressant de faire une première évaluation a part of France that can be considered as
des possibilités qu'offrira SPOT sur representative, in this regard, of the problems
ce thème particulier. encountered in many parts of the world.

La région-test choisie est celle The test area chosen was

de Porto-Vecchio en Corse du Sud (France). Porto-Vecchio in southern Corsica an area

Elle est particulièrement représentative particularly representative of the type of


des types de paysage décrits plus haut, countryside described above and one that is very
très répandus notamment dans le monde common throughout the Mediterranean basin.
méditerranéen ; l'image a été réalisée The image was recorded on September 2, 1980.
le 2 septembre 1980.
METHODE METHOD
156

Cette première analyse des images .This first analysis of the simulated
simulées a été effectuée uniquement images of Porto- Vecchio was performed solely
par photo-interprétation sur des images by photo-interpretation using images that
volontairement peu améliorées (compositions were deliberately only slightly enhanced (color
colorées obtenues avec seuillage composites enhanced by histogram thresholding).
sur histogrammes). Il s'agit en effet
pour cette première approche de juger l'apport The aim, of course, was to evaluate
de l'imagerie brute de SPOT. L'interprétation the qualities of raw SPOT imagery. However,
des images a été vérifiée par des contrôles completeground truth data was obtained.
sur le terrain.

DESCRIPTION DE DESCRIPTION OF DETAILS OBSERVED


QUELQUES FAITS OBSERVES

Natural terrain
Espaces naturels
Detailed observation of the plant
L'observation détaillée formations present permits the ready
des formations végétales permet de bien distinction between cork-oak forests (1) and
distinguer la forêt de chêne-liège (1 ) du maquis (2) maquis (2), or Mediterranean underbrush,
en appréciant leurs densités respectives. thanks to their different densities. Rock outcrops
Les zones d'affleurement rocheux (3) sont (3) are also readily identified, as are
également bien visibles ainsi que les zones recently burnt-out areas (4). Note furthermore
récemment incendiées (4). Notons d'ailleurs the plume of smoke (12) from a scrub fire that
le panache de fumée (1 2) d'un incendie de was burning when the image was recorded.
maquis en cours au moment de la prise de vue. Coastal lagoons (5), salt works (6) and flooded
Les étangs littoraux (5), les salines (6) et gravel pits (7) are quite apparent and the limits
les gravières inondées (7) apparaissent bien et of other expanses of water are clearly visible.
les limites des plans d'eau sont nettes. A pondpartly covered by aquatic vegetation (8)
Un étang recouvert partiellement de végétation is easily located. The entire foreshore-to-shallows
aquatique (8) est facilement identifié. area can be studied in detail :

La frange littorale peut être étudiée land-sea limits, sandy beaches (9),
avec finesse : limite terre-mer, plage sableuse (9), rocky jagged portions of coast (10),
côte rocheuse découpée (10), fonds marins and shallow water over a sandy bottom (1 1 ).
sableux. en eaux peu profondes (11).

Espaces agricoles Agricultural land

La localisation des terres agricoles


The identification and delimitation of
par rapport aux espaces naturels est aisée en
agricultural land as compared with natural
utilisant conjointement la composition colorée
terrain is facilitated by combined use of
et l'image panchromatique résolution 10 m.
the color composite and the 10 m resolution
Les prairies entretenues apparaissent bien
panchromatic image. Maintained pastures are
sur la composition colorée (13). Toutefois
readily visible in the color composite (13).
la résolution est insuffisante
However, the resolution is insufficient
pour qu'apparaisse sur l'image la structure
to bring out any image structure when it comes
des vergers (14) ou des vignes (1 5).
to orchards (14) and vineyard (15).
Il n'est toutefois pas exclu qu'un traitement
Nevertheless, it is quite possible that
spécifique ou le recours à une comparaison
specific processing or the comparison
d'images multitemporelles puisse permettre
of multi-temporal ¡mages will
une approche satisfaisante des parcelles
yield a satisfactory approach for studying
en arboriculture (étude en cours).
fruit-growing areas (studies in hand).

Espaces bâtis et voirie Built-up areas and roads

L'image panchromatique
Buildings and roads, and particularly
de résolution 10 m. permet
detached houses whether grouped together (16)
une bonne détection du domaine bâti
or widely separated (17) can be readily
et de la voirie, noiamment
detected in the 10 m resolution panchromatic
de l'habitat pavillonnaire groupé (16)
image. Repetitive SPOT data should prove quite
ou dispersé (1 7). Les données répétitives de
t

(' 8 i

2 ,

Golfe de Porto Vecchio Golfe de Porfo Vecchio

S»?
SIMULATION D'IMAGES SPOT
o; SPOT IMAGERY SIMULATION

Echelle 1 : 6 2 . 5 0 0 1 km
Fig. 1 Scafe : 62,500 Fig. 2

Image du canal panchromatique XP Composition colorée des canaux X S , , X S 2 , X S 3


image of the panchromatic channel XP Color composite of XS,, XS2, XS3 channels

Résolution : 10 mètres Résolution : 2 0 mètres


Resolution: 10 meters Resolution : 20 meters
SPOT devraient permettre un suivi satisfaisant satisfactory for keeping track of spreading
de l'urbanisation et notamment '58 urbanization and of such phenomena as
de phénomènes comme le « mitage » the « colonization » of natural terrain and
des espaces naturels et agricoles^ agricultural land by isolated detached houses.

COMMENTAIRES COMMENTS

L'imagerie SPOT apparaît SPOT imagery appears, without


indiscutablement apte à la cartographie doubt, to be particularly suitable for thematic
thématique des régions à grande complexité cartographic applications in such highly
telles qu'on en rencontre dans le monde complex regions as the Mediterranean basin
méditerranéen, régions que les satellites where currently available satellite remote sensing
actuels de télédétection n'avaient pas permis data has been of little use due to insufficient
d'aborder avec une précision suffisante. resolution.

Cette aptitude résulte de The potential usefulness of SPOT for


l'adéquation à ce type d'étude, des images such applications is due to an appropriate
multispectrales de SPOT lesquelles, choice of spectral bands which, associated with
associées aux images panchromatiques the high resolution of panchromatic images
à haute résolution (10m) permettent (10 m), facilitate the identification and
d'identifier et de localiser les principaux the positioning of main objects occuring in
éléments d'un paysage, même lorsqu'ils sont these regions, despite their frequently small
de faible étendue. Cette précision dimensions. Furthermore the positioning of
dans la localisation des objets facilite ground control data is also greatly facilitated as
également les contrôles de terrain ainsi que well as, ultimately, the accurate compilation of
le report cartographique des résultats. the results.

En raison de la richesse SPOT imagery is more like small-scale


de l'information texturale et structurale aerial photographs (1/60,000 to 1/1 10,000)
qui apparaît sur les simulations, il semble than the Landsat MMS imagery presently
que l'imagerie SPOT se rapprochera plus available, particularly as regard the richness of
des photographies aériennes à petite échelle textural and structural information. SPOT
(1/60.000 à 1/1 10.000) que de l'imagerie imagery should thus provide an alternative
LANDSAT MSS actuelle. L'imagerie SPOT to conventional smalt-scale aerial photography,
devrait donc offrir aux utilisateurs the advantages of which are well known, but
une alternative à la photographie aérienne which would be more widely used if its
à petite jSchfille dont on connaît bien implementation were not so difficult.
les performances originales mais aussi
les difficultés de mise en

qui en ont souvent réduit l'emploi.

L'analyse des résultats obtenus Analysis of the results obtained for


sur les types de paysage étudiés a montré the types of countryside studied has shown that
que le mode multispectral (20m) et le mode the multispectral 20 m resolution mode and
panchromatique {10m} sont complémentaires. the panchromatic 10 m resolution mode are
Cette analyse montre en effet qu'il y a avantage complementary and should thus be used either
à les utiliser en association ou combinaison : in association or combination.

- les images panchromatiques (10m) sont The panchromatic imagery (10 m


presque toujours nécessaires pour mettre resolution) is always necessary to bring out
en évidence les textures et les structures textures and structures while the multispectral
mais leur étude doit souvent être complétée imagery forms a useful complement when dealing
par celle des images multispectrales pour with such themes as vegetation, soil and rock
un certain nombre de thèmes : végétation, types, surface water, etc.
sols, eaux de surface...

Cela signifie que du point de vue From the operational viewpoint for
opérationnel il sera souhaitable de disposer such applications, this means that it is desirable
simultanément des deux types d'images to have, at one and the same time, data
pour la cartographie thématique des espaces obtained in the two modes.
à structure fine.
:1 SIMULATION D'IMAGES SPOT
SPOT IMAGERY SIMULATION

Golfe de Porto Vecchio

Echelle 1 : 6 2 . 5 0 0
Fig. 1 Scale : 62,500 Fig. 2

Image du canal panchromatique X P Composition colorée des canaux X S V X S 2 , X S 3


Image of the panchromatic channel XP Color composite of XS,, XS2, XS3 channels

Résolution : 10 mètres Résolution : 2 0 mètres


Resolution : 10 meters Resolution : 20 meters
159

fa SIMULATION D'IMAGES SPOT


SPOT IMAGERY SIMULA TION era

1 km

Echelle 1 : 6 2 . 5 0 0
Sca/e 1 : 62,500 Fig. 3

Composition colorée obtenue après traitement (CNES/CST)


à partir des données simulées 2 0 m multispectral et 1 0 m panchromatique.
Color composite obtained by processing (CNES/CST)
20 m multispectral and 10m panchromatic simulated data.
En ce qui concerne les canaux With regard to the multispectral
multispectraux, il est à noter que ' 60 channels, it should be noted that, in the examples
dans les exemples étudiés les canaux 1 et 2 studied, channels 1 and 2 are highly redundant,
sont très « redondants » sauf dans except in the case of certain phenomena (in
certains cas particuliers (hauts-fonds de shore shallows, smoke plume).
l'étage infra-littoral, panache de fumée).

Dans le but de compléter Before this first evaluation of the


cette première évaluation de SPOT pour l'étude potential of SPOT imagery for the study of such
des paysages hétérogènes tels que highly heterogeneous areas as
ceux du bassin méditerranéen, il sera utile : the Mediterranean basin can be carried further,
it will be necessary to :

d'évaluer l'apport de l'analyse - evaluate the potential of multi-temporal


multitemporelle (pour la différenciation analysis for the discrimination of plant
des formations végétales et de l'arboriculture), formations and orchards ;

d'évaluer l'apport de la stéréoscopie - assess the potential information content of


pour l'étude de la stratification verticale stereopairs as regards the vertical
du couvert végétal (peuplements forestiers) stratification of the plant cover (stands of
et pour les diverses études liées aux sols, timber trees) and various studies concerning
soil types ;

de tester les traitements numériques - test existing digital processing and develop
existants et de développer des traitements new processing techniques that will facilitate
spécifiques en vue de faciliter image interpretation and in certain cases, for
l'exploitation des images et de permettre, will allow automatic mapping.
dans certains cas, la cartographie automatique.

Ces études complémentaires sont All of these questions are being


en cours. investigated.
SIMULATION D'IMAGES SPOT

SPO T IMA GER Y SIMULA TION


161

fiche FO 1 sheet FO 1

SYLVICULTURE FORESTRY

ETUDE DES SIMULATIONS SPOT SUR USE OF SIMULA TED SPO T IMA GER Y
UN PROBLEME DE MORTALITE DES CHENES FOR THE STUDY OF OAK MORTALITY
DANS LA FORET DE TRONCÁIS (FRANCE) IN TRONCÁIS FOREST (FRANCE)

Par : J. RIOM (INRA) Institut National de la Recherche Agronomique et C. TORRES (GDTA-BDPA)

INTRODUCTION INTRODUCTION

La forêt de Troncáis est située près Troncáis forest is located in the center
du centre de la France à l'Ouest de la ville of France, west of the town of Moulins. It covers
de MOULINS. Elle occupe une surface an area of 10,520 hectares. This forest, with
de 10 520 hectares. Cette forêt otj dominent a predominance of deciduous hardwood species,
les feuillus est composée essentiellement consists essentially of oaks (common and
de chênes (Chêne rouvre et pédoncule) et à pedunculate oak) interspersed with smaller
un degré moindre de charmes, de hêtres, numbers of hornbeam, beech, birch and Norway
de bouleaux, et de pins sylvestres. Elle produit pine. The oak timber produced by this forest
des gros bois de chêne réputés pour leur qualité is highly regarded both for its quality and its very
et de très haute valeur marchande. Cette qualité high commercial value. The quality is due largely to
est liée notamment à l'âge avancé qu'atteignent the advanced age (250 years) that the trees are
les arbres avant exploitation (250 ans). Cette forêt allowed to reach before felling. For the last
fait l'objet depuis deux siècles et demi two-and-a-half centuries this forest has been under

d'une gestion rigoureuse par l'Etat (Office National strict government control (Office National
'^z^-.^or.cts). des Forêts).

OBJECTIF DE L'ETUDE PURPOSE OF THE STUDY

Depuis 1976, une mortalité affecte Since 1 976 the oaks over an area of

les chênes sur plusieurs dizaines d'hectares. several tens of hectares of Troncáis forest have
been dying off at an alarming rate.
Une étude réalisée en 1979 avec l'aide

de photographies aériennes a permis An aerial photography study conducted


très rapidement de cartographier les surfaces in 1979 provided a means of very quickly mapping
atteintes et d'étudier les causes de mortalité. the affected areas and a starting point for a study
La stéréoscopie a notamment révélé la corrélation of the causes.

étroite entre la mortalité et certaines conditions Aerial stereopairs in particular soon revealed a
de relief déterminant une mauvaise alimentation close correlation between oak mortality and certain
en eau des arbres. relief features. On this basis, one cause of
the problem was determined to be insufficient
Il était intéressant de comparer water supply.
sur ce thème les résultats obtenus à partir
des images de simulation SPOT et ceux obtenus It seemed worthwhile to compare
avec la photographie aérienne ; ces derniers étaient the results obtained for this theme by aerial
excellents et ont démontré l'intérêt photography with those that could be obtained
de la surveillance aérienne comme aide à la gestion from simulated SPOT imagery.
des forêts. The aerial photographs concerned were, it should
be noted, of excellent quality and clearly
demonstrated the usefulness of aerial surveillance

as an aid to forest management.


METHODOLOGIE METHODOLOGY

1 62
1 / Contrôle terrain : Un contrôle terrain très détaillé 1/ Ground control : A very detailed ground control
a été réalisé sur près de 3 000 ha grâce study, based largely on documents supplied by the
notamment aux documents d'aménagement O.N.F. was carried out over an area of almost

de rO.N.F. ; la vérité terrain a été complétée 3000 ha. The ground truth data thus obtained was
par l'interprétation de deux couvertures aériennes complemented by a photo-interpretation study of
photographiques à grande échelle : two large-scale aerial photographic coverages :
- une prise de vue IRC au 1:14 500 réalisée - one IRC co verage at 1:1 4, 500 produced at
simultanément avec le vol de simulation SPOT the same time as the simulated SPOT images, i.e.
le 27 septembre 1980; on September 27, 1 980;

- une prise de vue en couleur au 1 :7 000 - one color coverage at 1:7000 recorded
en août 1980.
in August 1980.

Les arbres morts et dépérissants The dead and dying trees


de 140 parcelles ont été positionnés in 140 compartments were individually located
individuellement sur des cartes au 1 :5 000. on 1:5000 maps.

2/ Traitement des simulations SPOT 2/ Processing of simulated SPOT images

Les données numériques ont été The digital simulated SPOT data were
visualisées et pré-traitées sur le système interactif displayed and pre-processed on the TRIM
TRIM au CNES à TOULOUSE, puis interprétées interactive system at the CNES Toulouse Space
visuellement. Les pré-traitements ont porté Center then interpreted visually.
essentiellement sur les valeurs radiométriques. The pre-processing concentrated on radiometric
Une série de seuillages a été effectuée à partir corrections. Histogram thresholding was
des histogrammes sur chacun des trois canaux performed on each of the three channels
et des images sensiblement améliorées ont été to produce significantly enhanced images.
obtenues.

Les images ont été interprétées soit The enhanced images were either
interpreted directly on the screen or after printing
directement à l'écran soit après restitution sur film
photographique. on photographic film.

Les résultats ont ensuite été comparés The results were then compared with
aux données de terrain. the ground truth data.

QUELQUES FAITS OBSERVES DETAILED OBSERVATIONS

La scène présentée est un extrait The scene illustrated is an extract from

de l'ensemble de la zone de simulation the zone covered by simulated SPOT images ; it


et correspond à 1/50« de la surface d'une image corresponds to 1/50th of the area of a SPOT
de SPOT. image.

- La résolution de l'image panchromatique - The resolution of the 10-m panchromatic image


10 mètres (Fig. 1) apparaît extrêmement (Fig. 1) appears to be perfectly satisfactory
satisfaisante pour la reconnaissance for the reconnaissance of forest

du parcellaire de la forêt. Celui-ci n'est compartmentalization. Note, forest


pratiquement pas discernable sur l'imagerie compartments are not generally visible in the
des satellites actuels de télédétection. imagery returned by existing remote sensing
On constate notamment que les routes d'intérêt satellites. Secondary roads going through the
secondaire qui traversent la forêt, les pistes forest, logging tracks and even certain recent
d'exploitation et même certains layons récents service tracks (approximately 3 m in width) are
(largeur 3 mètres environ) sont très nettement .' all clearly visible. Older service tracks finally
identifiables. disappear when the canopy of vegetation closes
Les layons plus anciens finissent par disparaître over them.

lorsque le toit de la végétation se referme. The resolution of the 20-m ¡mages (Fig. 2)
La résolution des images 20 mètres (Fig. 2 et 3) appears satisfactory for the reconnai'ssance
reste satisfaisante pour la reconnaissance of major compartments (defined by roads and
du parcellaire principal (routes et pistes) ; logging tracks). However, it is ¡nadequate for
par contre ce type de résolution ne permet the ¡dent¡f¡cat¡on of even recent serv¡ce tracks.

pas de détecter les layons même récents.


- Le pin sylvestre, concentré ou dispersé Norway p¡nes, whether ¡n clusters or widely
est facilement identifiable par rapport 153 dispersed, are readily identifiable among
aux feuillus, même avec la seule image the deciduous trees ¡n the panchromat¡c ¡mage.
panchromatique. Sur les images multispectrales In the 20-m multispectral images, clusters
20 mètres, des bouquets de quelques dizaines of several dozen or more Norway pines can be
d'arbres apparaissent aisément (diamètre readily seen (Individual crown spreads of up
des couronnes inférieur à 6-7 mètres). to 6- 7 m).

- Les traitements d'images effectués permettent - Image processing can be used to produce a map
soit d'obtenir la carte du chêne par rapport bn'ngi'ng out the differences between oaks and
aux autres espèces ou types d'occupation du sol other species, to discn'minate between oak
(Fig. 2), soit de faire apparaître dans stands and other land uses (Fig. 1) or,
le peuplement de chênes les hétérogénéités alternatively, to bring out the heterogeneities in
correspondant aux différentes classes d'âges, the oak population corresponding to the different
aux modes de gestion et à certaines anomalies age classes, to the modes of oak stand
d'éclairement dues à la topographie. management, and to certain irradiance
anomalies due to the topography.
Les zones de mortalité importante
sont révélées par des couleurs jaunes orangées High-mortality zones show up as
sur la fig. 3. D'autres traitements non présentés yellow-orange in figure 2. Other types of image
montrent divers degrés de dépérissement. processing not illustrated here were used
to highlight the different stages of the dying off
process.

CONCLUSIONS CONCLUSIONS

Les images simulées montrent sans The simulated images show beyond all
ambiguïté que la détection de la mortalité doubt that SPOT-type imagery can be used to
des chênes (et vraisemblablement d'un certain detect oak mortality (and probably mortality among
nombre d'autres espèces d'arbres) est possible certain other species as well).
avec des images du type SPOT.
The detailed observations show that
the threshold of detectability is a cluster of about
Les observations détaillées montrent que ten dead or dying trees. Isolated individuals that
le seuil de détectabilité de la mortalité se situe à are dead or dying would not seem to be detectable
partir d'une dizaine d'arbres atteints (lorsqu'ils sont with the simple processing that has been
groupés en bouquet). Les individus isolés performed to date on these images. The mortality
ne semblent pas être détectés avec les traitements being highest among pedunculate oaks between
simples effectués jusqu'à présent sur ces images. 100 and 150 years old, the threshold of detection
La mortalité affectant essentiellement le chêne thus corresponds to the area occupied by ten or so
pédoncule entre 100 et 1 50 ans d'âge, le seuil adjacent trees the dead or dying crowns of which,
de détection correspond donc à la surface occupée in view of their age, would generally be 5-8 m in
par une dizaine d'arbres jointifs dont la couronne diameter.

atteint en général à cet âge 5-8 mètres


de diamètre. The excellent "performance "
of simulated SPOT images on this theme would
Ces « performances » semblent dues appear to be due to the combination of
à la combinaison de deux caractéristiques the following two characteristics :
des images SPOT :
- the choice of the spectral bands which readily
- le choix des bandes spectrales qui permet permits the detection of dead trees, and
une détection aisée des arbres morts ;
- the excellent resolution which approaches
- à la bonne résolution qui, en approchant the average crown spread of an oak in mid-life
du diamètre moyen des couronnés en milieu (approx. 7 m).
de vie (7 mètres environ), permet :
This resolution in turn permits :

-I- une meilleure signification des valeurs + a better appreciation of the spectral
radiométriques par « élimination des effets responses of the trees through
de bordure » entre parcelles de contenu the elimination of " edge effects " between
différent (espèces, âge, coupes, cultures, compartments that are different in one
etc.). respect or another (species present, age,
thinning, felling or cultivation performed,
etc.):
-i- La détection rapide du phénomène dès the rapid detection of the phenomenon from
qu'une dizaine d'individus est affectée. the stage when ten or so individual trees are
164
affected;
-I- une localisation très satisfaisante
des individus ou groupes d'individus atteints + the highly satisfactory location of dead or
à l'intérieur des parcelles ; cette performance dying trees, whether dispersed or in clusters,
entraîne elle-même deux conséquences : within forest compartments.

. une bonne aptitude à l'étude des causes Two key consequences of this excellent
de mortalité lorsque celles-ci comme c'est " performance " of SPOT imagery are :
le cas dans l'exemple présenté sont liées
à des conditions très locales (topographie).. . the suitability of this type of data for
the study of the causes of tree mortality,
. une possibilité pour le forestier chargé especially where, as is the case in
de la gestion d'utiliser quasi directement the present example, these are related to
l'image de satellite pour les interventions highly localized conditions (topography);
curatives, l'exploitation immédiate, and
le traitement des causes...

. the possibility available to those responsible


En résumé, d'après l'interprétation for forest management of using SPOT
des images simulées, l'imagerie SPOT devrait imagery, without sophisticated processing,
permettre as an aid in the organization of curative
operations, immediate felling, the correction
- la détection de la mortalité et l'évaluation of the causes, and so on.
de son ampleur avec des traitements
relativement simples et peu coûteux, In summary it can be stated, on the basis
of this exercise, that imagery from the operational
- la détection rapide d'une attaque, SPOT satellite should be suitable for :

- le suivi sanitaire régulier et suffisamment - the detection of dead and dying trees and the
fréquent des forêts (une à deux observations evaluation of the mortality using relatively simple
par an). and economical processing;

Ces performances semblent indiquer que - the rapid detection of disease or death among
l'imagerie SPOT devrait constituer dans un proche tree populations and;
avenir un outil efficace de suivi sanitaire

systématique des forêts. monitoring tree and forest health at sufficiently


regular intervals (say once or twice a year).

The "performance " of simulated SPOT


imagery as revealed by this exercise, suggests
that, in the not-too-distant future, SPOT is destined
to become an effective tool for the systematic
monitoring of forest health.
155
SIMULATION D'IMAGES SPOT
SPO TI MAG ER Y SIMULA TION fflta

Echelle 1 : 5 0 . 0 0 0
Sca/e 1:50,000

Image panchromatique (Resolution : 1 0 mètres)


Panchromatic picture (Resolution : 10 meters)
Fig. 1
156
SIMULATION D'IMAGES SPOT
SPOT IMAGERY SIMULATION

1km Compositions colorées (Résolution : 2 0 m )


Color composites (Resolution : 20 m)
Echelle 1:50.000
Scale J:50,000 Fig. 3
Fig. 2
[ > ci
167 r<^
! ^1

Selected references in the field of REMOTE SENSING AND


PHOTO-INTERPRETATION

In January 1979, B.D.P.A. joined G.D.T.A. (Groupement pour le Développement de la Télé-


dcicc:-,on Acrospariale), the other members of which are : Centre National oes Etudes Spatiales,
Institut Géographique National, Bureau des Recherches Géologiques et Minières , Institut Fran¬
çais du Pétrole.

-ALGERIA

. Land use maps, maps for the development and rehabilitation of the Kabylian olive groves :
750 000 ha, mapping to the scale of 1 :50 000 (CCCE financing).

.joint study with'SATEC of sn integrated development project for Saïda daïra ; project area :
500 000 ha, crop suitability map to the 1 :100 000.

. Project for the creation of a bank of agricultural, rangeland and forestry data for the whole of
Northern Algeria (300 000 sq.km.) based on the use of remote sensing : satellite imagery and
aerial photographs (FAO, French and Algerian financing).

. Plotting of the photo-map of Northern Algeria according to satellite imager)' (joint project
with the Ministry of A.griculture and Land Reforni/DEP).

BENIN

. Study of a hydro-agricultural development project for rice cropping on both banks of the
Oucnic river (pedology, hydrology, vegetation, service roads, etc..) : mapping to the 1:10 000
of the flood zones and zones to be drained - design drawings of the development works to the
1 :5 000 (FAO financing).

CAMEROON

. Regional study
stu of the morphological features and constraints on cocoa cropping (1 6 000 sq.km.
to the scale of 1:200
.lie oil :2C 000)

B.D.P.A. 4nim6jWc Lf B-.-rn 27. n.r Louii Vicai 7b73S PARIS CE DEX 16 TEL 63E 3^75- BUDETRû. PARIS TELEX Ï50 620
168

CHAD ^

. Study of the tid.ll range of Lake Chad on its South Bank by means of satellite imagery.

ETHIOPIA

. Drav.ing up of the Awash Valley soil map : 12 000 ha covered to the scale of 1 :20 000 (IBRD).

HAITI

. Detcimination of the major physiographic entities particularly with respect to their hydro-
logical features in Cape Haïti plain and bluffs (150 000 ha to the 1:40 000 based on the 1978
colour infrared campaign).

IVORY COAST . .

. Joint studv with ORSTOM and CTFT of the forestry resources of the whole country :
52 000 000 ha plotted to the scale of 1 :50 000 (FAO).

. Inventory of low ground suitable for rice cropping in Northwestern Ivory Coast, covering
3 600 000 ha : mapping to the 1 :50 000 (FAC financing).

LIBYA

.Demarcation of boundaries for agricultural development and rangeland improvement projects


in the arid zones (mapping to the 1:50 000).

. Mapping of rangeland resources around Syrte covering 300 000 ha to the scale of 1 :50 000
(join: venture with SEDES and 1E^/IVT).

. Appraisal of rangeland resources around Mizda by means of colour infrared photographs and
Landsat satellite imagery : 400 000 ha.

-MALI . . _

. Map of the floristic zones of the inland delta of the Niger River (locust control) : 47 sheets to
the 1 :50 000 covering 3 500 000 ha (FAO financing). ' ;

. Satellite survey of the flood behaviour of the Niger inland delta jointly with ORSTOM and the
Mali Department of Hydraulics (FAC).

- SENEGAL

. Soil inr.ps and crop suitability maps of the Senegal River Valley (jointly with IR.AT) : plotting
of 70 map sheets in 4 and 5 colours to the 1:50 000 (FAO).

. Cropkmd invcntorv for the East Sc::cgal development schcriic by incans of remote s'jnsing
(sntcllitc ini;igcry and aerial photogrp.phy) : mapping to tlic 1 :500 000 and 1 :1 00 000 (IBRD).
169
REMOTE SENSING AND l'HOTO-lNTERPRlITATlON - 2

THAILAND, VIETNAM, ICAMPÜCHEA, LAOS

. Thematic mapping to the 1:1 000000 of the whole of the Lower Mekong Basin (600 000 sq.lim).
Interpretation of Landsat I and Landsat II imagery : land use, pedo-geomorphology, rainfcd
and irrigated crop suitability (for the Mekong; Committee - United Nations) (French financing).

TOGO.

.Land use and development maps of the Savanna region (jointly with lEMVT) : 800 000 ha
mapped to the scale of 1:50 000 (FAC financing).

- UPPER VOLTA

. Management of the Remote Sensing Training Section of the African Regional Remote Sensing
Centre in Ouagadougou.

-ZAIRE

. Evolution of the meanders of the N'DjiJi River : flood zones mapped to the scale of 1 :10 000
(FAC financing). ...

.Hydrogeological survey of 20 000 ha near Kinshasa prior to a hydro-agricultural development


project ¡geomorphopedological maps to the 1:10 000 ; hydrogeological maps to the 1:100 000
(FAC financing).

hUSCELLANEOUS COUNTRIES

. Remote sensing training courses in France. Algeria and Upper Volta within OFET (French
Organization for Remote Sensing Training, founded by Institut Géographique National, Institut
Français des Pétroles and BDPA in 1973), and later within GDTA.

- FRANCE

. Master schemes for town planning and development of Castres - Mazamet (Albi) : land use map
to the scale of 1 :25 000 (DDA financing).

.Testing of a three -dimensional numerical mapping device (INDIA system, jointly with SGPT)
on Pont-de-Buis, Finistère (Application of INDIA system to a surface-area of 4 500 ha by
automatic numerical mapping including the elaboration of a data bank).

. Appraisal of the development potential of the Vaux-du-Loir region : 150 000 ha land use map
to the 1:50 000 and landscape study maps to the 1:100 000 (Sarthe DDA).

.Methodological study prior to land utilization plans : communal monographs (AREAR for
Central France).

. Land consumption map for Corsica and Haute-Provencc Alps covering 210 000 000 ha, land
utilization maps to the 1 :100 000 (Interministerial Mission).

. Review of the per annum forest potential of the major forest ecosystems in Corsica (1:100 000)
(Interministerial Mission).
170

. Report on the condition of the vegetation prior to the layout of petrochemical complex in
the East of France.: study of the site and its environment.

. Vegetation map prior to rangeland zoning studies in Corsica : 4 000 sq.km. covered to the scale
of 1 :25 000 (Interministerial Mission).

. Rangeland and forest reclamation for several communes of the Haute-Provencc Alps.

. Study of forest fire chronology in Corsica : mapping to the 1:100 000, scale model of the
different plant strata and chronological map of past forest fires (Interministerial Mission).

. Methodological study of how to use the aerial photographic coverage of Sologne to the scale of
1:100 000 (AREAR).

. Study of the geomorphological structure of Cape Corsica in view of hydrogeological pros¬


pection work : 10 000 ha covered by photographs to the 1:100 000 (Regional Service for the
Development of Water Resources in Corsica).

. Study of the possibility of using photo-interpretation techniques for the design of an overall
hydro-agricultural programme (drainage and irrigation) on the basis of an aerial photographic
coverage to the scale of 1 :100 000 (Sologne region) :
.. at the communal level : 5 000 ha covered to the scale of 1:10 000

.. at the regional level : 50 000 ha covered to the scale of 1 :25 000

Appraisal of the natural sensitivity of the Corsican coastal belt : 300 km of coastline studied
from photographs to the 1 :100 000 (DDE financing).

Study of the impact of the Sainte-Marie-aux-Mines by-pass (Haut-Rhin).

Plotting of the Loir Valley irrigation systems from a special oblique photographic coverage.
171

BUREAU DE RECHERCHE GEOLOGIQUE ET MINIERES

(BRGM)
173

La télédétection au B.R.G.M.

1 . Cadre général

La division de Télédétection du département Géologie a été


créée en 19BB è partir d'une cellule de photo-interprétation pré¬
existante. Les moyens en personnel sont constitués par une douzaine
d'agents (B ingénieurs, 4 techniciens) et quelques stagiaires. En
19B1, la demande a été très importante et il a été nécessaire de
renforcer l'équipe par des ingénieurs détachés temporairement d'autres
unités. Jusqu'à cette dernière année, le matériel était très simple
et surtout destiné à répondre aux besoins classiques de la photo¬
géologie et des travaux photographiques annexes.

2. Nouveaux moyens de traitement mis en place au B.R.G.M. en 1981

Les premières utilisations de l'outil "imagerie spatiale


ont été entreprises en 1972, le B.R. G. H. étant investigateur de la
N.A. S. A.

Dès ces débuts, l'imagerie spatiale a été conçue comme un


outil complémentaire s 'ajoutant à la panoplie classique de télédétection.

Vers 1978-1979, sont apparues les contraintes dues à la limi¬


tation de fait des traitements disponibles, dont l'utilisateur n'a
pas la maitrise. En même temps, augmentait peu à peu le nombre d'utili¬
sateurs effectifs et potentiels.

L'intérêt éveillé par les traitements américains et l'augmen¬


tation des utilisateurs potentiels français, ainsi que la nécessité
de plus en plus ressentie de traitements effectués en interactif a
amené le Bureau a étudier une configuration de chaîne de traitement
et à commander ce matériel dont l'installation et la mise au point ont
commencé mi 19B1.

Chaîne de traitement_IGIS (Informatique graphique et imagerie spatiale)

Le B.R.G.M. a choisi de monter une chaîne de traitement répondant


à la fois aux besoins de la télédétection et à ceux de l'informatique
graphique en utilisant un même calculateur central.

Le coeur du système est un calculateur PDP 11/44. qui se charge


de la gestion du système. Cet ordinateur est partagé entre :

- la partie traitement d'images du système. Celle-ci comporte


d'une part'ûnê unité" de ilmûlation des traitements en inter¬
actif avec visualisation sur écran. Il s'agit d'un appareil¬
lage Comtal Vision 1/20, répandu et fiable, d'autre part,
un restituteur d' images Optronics C 4 300, matériel aussi
trèsrépandu aux U.S.A., Cardada. Son rôle est de fournir
des films impressionnés, en noir et blanc ou en couleur,
au format de 25 x 25 cm
174

- la partie infprmatigue- graphique, qui traite des documents


cartographiques digitalisés en entrée, et restitue ces docu¬
ments modifiés ou complétés par l'introduction de données
ou paramètres. Pour le moment, la sortie graphique de ce
système est une imprimante électrostatique Benson.

En outre, le système DATAGRID permet la constitution de fichiers


de bases de données dont l'aboutissement logique est une banque des
données cartographiques.

3. Types de travaux réalisés

Les principales catégories de travaux réalisés au B.R.G.M.


sont les suivantes :

- réalisation de fonds topographiques è partir de mosaïques


aériennes ou spatiales pour servir de plans d'orientation
dans les zones dépourvues de cartes ou de documents de
report des prélèvements d'échantillons ou de mesures géo¬
physiques,

- cartes d'interprétations géomorphologiques des conditions


de relief, d'érosion, de chevelu hydrographique, de struc¬
ture tectonique et de fracturation. Identification des
unités naturelles, dessin des contours, rapports géomé¬
triques des ensembles, contacts normaux ou anormaux. Tracé
des itinéraires de reconnaissance, des zones affleurantes,

des points singuliers a observer,

- cartes géologiques interprétatives réalisées à partir


d'échantillons sur des zones- tests ou à partir de levers
d'itinéraires et extrapolés avec des traitements interactifs
d'images spatiales. Cartes de densité de fracturation à
vocation minière ou hydrogéologique,

- identification et cartographie de phénomènes transitoires :


inondations, alluvionnements, glissements de terrain, zones
marécageuses, lignes de sources, émergences sous-marines,
pollution en zone fluviale ou maritime. Applications à
l'aménagement, à l'environnement, à l'hydrogéologie, à la
géologie de l-'ingénieur et à la prévention des risques,

- recherches méthodologiques : simulation des tjonnées SPOT,


liaison entre les données linéamentaires et la répartition
d'indices miniers, recherche de la signature spectrale des
anomalies de végétation d'origine géochimique. Corrélation
entre la fracturation observable et les débits des puits
en hydraulique villageoise. Applications de la télédétection
thermique en recherche minière, etc.
175
^. Types de marchés et recherches

* ?E˧ISii2D£_ËÎ_ÎEËYËy2_E2"'^ tiers

Les domaines thématiques sont, par ordre d'importance décroissante

- la carte géologique dans le Tiers Monde, généralement avec


objectif d'inventaire minier,

- l'hydrogéologie (hydraulique villageoise!,

- les études structurales et linéamentaires en relation

avec l'inventaire minier métropolitain,

- l'appui au lever de la carte géologique de la France,

- les travaux en liaison avec la géologie de l'ingénieur.

Les domaines géographiques sont, également par ordre décroissant

- l'Afrique qui constitue traditionnellement le fond dominant


(soit pour RDM, soit pour AGE),

- les pays arabes, a l'occasion de contrats importants, et


qui peuvent devenir prédominants,

- l'Amérique où l'intervention s'est faite sur un seul contrat


important (Venezuela) et sur de petits travaux (Haïti),

- en Europe, le volume des interventions croît : Portugal,


Chypre, Grèce, ainsi qu'en métropole (risques naturels,
aménagement) .

Deux exemples illustrent les deux pôles de notre activité :

- l'interprétation des photographies aériennes du S-Cameroun


qui s'est concrétisée par l'impression de 12 cartes photo¬
géologiques à 1/200 000 (120 000 km^),

- l'interprétation des images Landsat du Soudan, qui a débouché


sur l'impression d'une carte géologique "télé-interprétée"
à 1/2 ODD 000 (2,5 millions de km^).

En travaux pour tiers, on peut citer les contrats de photo-


géologie pour la Syrie (Palmyrides), la Guinée Bissau, la Tunisie
(permis Total : Cap Bon), ainsi que des interventions plus ponctuelles
en géologie de l'ingénieur.

A.2. Recherches

E.S. A. : . participation à une enquête sur les besoins des


géoscientifiques européens en télédétection et
sur la définition d'un avion européen de télédétection

C.E.E. : . télédétection multispectrale au Groenland


. télédétection de coupoles non affleurantes (Massif
central)

. télédétection par micro-ondes actives (Cévennes)


176

- D. G. R.S. T. : . anomalie-de la végétation at anomalies géochimiques

- Groupe ed hoc du C.N.E.S. : idem (extrapolation en Afrique)


- O.N.U. : . méthodologie des techniques de télédétection appliquées
è l'hydraulique villageoise (Togo).

- la méthodologie des applications de la télédétection à la


résolution des problèmes posés par la géologie structurale,

- les anomalies de réflectance de la végétation au cours de


.certaines phases de croissance en relation avec la teneur
géochimique du sol en éléments-traces,

- l'utilisation du domaine thermique pour la détection d'ano¬


malies de subsurface et applications hydrogéologiques et
minières.

5. Coopération nationale et internationale

Le B.R.G.M. est étroitement associé aux groupes et organismes


chargés du développement de la télédétection. Il participe notamment
aux travaux :

- du groupe ad hoc "Ressources terrestres" du C.N.E.S. (programme


d'applications),

- du "Club de télédétection" avec l'I. F. P. et les compagnies


pétrolières françaises,

- de l'Agence spatiale européenne (E.S.A.),

- de la N.A. S. A. ; le B.R.G.M. est notamment associé à l'inter¬

prétation des données pour les satellites Landsat 2 et


HCMM (domaine thermique) et investigateur pour la navette
spatiale (Spacelab) pour l'application radar

Mais la collaboration la plus importante se fait dans le cadre


du G.D.T.A. qui oriente son effort sur trois points principaux : la
recherche appliquée, la formation et la promotion. Le groupement harmonise
l'activité des cinq organismes dans un certain nombre d'actions spécifiques
(thermographie multispectrale, exploitation radar, traitement des données
multitemporelles), mais il concentre surtout son activité sur le programme
SPOT.
177

Schéma de la chaîne de traitement

INFORnATlQUE GRAPHIQUE TRONC COMMUN INFORMATIQUE TRAITEMENT B' IMAGES PHOTOLAB.

Systèae Comtal
Tiblc i digitaliser disques Vision 1/20

o. rt
console de t B
W cr
visualisation

(TomT) (^0 Mg^


n n

console
calcula¬ calculateur r
de

«»
teur 4 mémoires Û*r
, Icoauoande
»

d* images

([[T^o^ qTms^
no¿/L eX biani
disques clavier
console
photolab classique
de
couleur en crooalin
de comniande
isa¬
tion

restituteur développeuse
d'images films. automatique
console
Optronics C<>300 Colenta 30 AT
graphique
isprimance
Lechtronics
êlecirosta-

cique
Benson
console de

commande de couieuA.
transfert des sous traitance
donnëes (en projet photolab
couleur)
179

CENTRE NATIONAL D'ETUDES SPATIALES

(CNES)
181

CNES

Le CNES dispose d'un ensemble de moyens informatiques généraux


(centre de calcul sur CYBER 170 type 750 de CDC, traceurs BENSON 1332 et
COM 330, consoles graphiques TEKTRONIX, etc.).

Au sein du CNES, la Division "Traitement de l'image" (OT/TI) est


plus particulièrement chargée du développement des techniques et méthodes en
traitement d'images satellites. A ce titre, elle utilise des moyens qui lui
sont propres (PERICOLOR 1000, atelier de restitution sur calculateur SOLAR
qui pilote des restituteurs VISUMAT de Matin, SORO, VIZIR et VIZIRCOLOR de
la SEP). Cette Division a étudié les spécifications techniques du système
"MADIRAN" et a retenu la SEP pour le concevoir (système VIPS 32) et on
trouvera les principaux objectifs plus loin.

D'autres moyens informatiques existent comme le Centre


Informatique pour la mise à poste des satellites et le Traitement des
Télémesures (CIMTT) dont les missions sont les suivantes :

. assurer l'acquisition, le contrôle, le stockage et le


prétraitement des télémesures issues de toute expérience spatiale, quel que
soit le véhicule. Les données sont transportées au CIMTT sous forme de
bandes magnétiques analogiques enregistrées ; cette mission est appelée
généralement "traitement des télémesures en temps différé".

. développer des systèmes informatiques pour le contrôle en temps


réel des satellites d'application. Cette mission comprend deux volets :

- le développement des logiciels d'application temps-réel


depuis la phase conception jusqu'à la validation complète du
système intégré

- la participation aux opérations de mise à poste des


satellites depuis les simulations jusqu'au positionnement
final du satellite dans sa fenêtre nominale.

. assurer le support aux centres de contrôle spécialisés (CCS) et en


particulier, le remplacement de l'un de ces centres à la suite d'une
indisponibilité de celui-ci.
182

OBJECTIFS RECHERCHES AVEC LE SYSTEME DE TRAITEMENT D'IMAGES "MADIRAN"

Le CNES désire disposer dès avant le lancement du satellite SPCT d'un

système de traitement d'images qui lui pennette de satisfaire les besoins

qu'il prévoit pour cette période.

Ces besoins ont été étudiés lors d'une opération "Analyse de la Valeur'l

A ^idilîr de cette analyse , ^ stème à réaliser peut être caractérisé


de la manière suivante :

1) Ce système sera exploité en vue d'explorer les voies et les méthodes

nouvelles de Télédétection qu'offre en particulier l'utilisation des données

du satellite SPOT, c'est le volet promotion de la Télédétection.

Parallèlement à cette activité, le système aura â satisfaire les au¬

tres besoins définis par l'Analyse de la Valeur, c'est-à-dire la formation,

le soutien au système SPOT, le soutien à la Société Spot Image. De cette

remarque liminaire, il résulte les considérations suivantes :

0 Le système sera susceptible d'accepter des modes d'exploitation variés

qui pourront aller de la mise en oeuvre de travaux de type recherche à

celle de travaux à caractère productif.

parallèlement à cette diversité prévisible de ses modes d'exploitation,


le système devra pouvoir admettre une certaine croissance qui touchera :

. ses capacités de traitement propres,

. la nature des services qu'il peut offrir,

. ses capacités productives générales.

2) Le CNES entend se doter, dès début 1984, d'un système de traitement

d'images à caractère opérationnel jusqu'à la fin de cette décennie. L'exigence

d'opérationnalité résulte de la nature des besoins à satisfaire, mais elle est


encore renforcée par cette contrainte de durée.
183

Par ailleurs, elle induit des contraintes supplémentaires en ce qui


concerne le suivi des logiciels et le maintien général du système.

En conséquence, le CNES désire que lui soit proposé un système de


traitement d'images :

autonome ,

à caractère industriel,

s 'inscrivant au sein d'une gamme définie de systèmes de traitement

d'images, proposée en clientèle et maintenue par un Industriel.

L'utilisation de ce système par le QsS constituera une référence de

première inçortance pour l'industriel en raison de très nombreux contacts du

Centre Spatial de Toulouse avec les utilisateurs de la Télédétection.

3) Les progrès de la technologie font émerger des besoins latents dans le

domaine des communications au sein de l'Entreprise. Les liens entre divers

services comme unités de décision, unités de production, unités d'études et de

services, etc.. posent des problèmes assez mal résolus car non pris en compte
par l'informatique jusqu'alors. On pressent maintenant que des solutions nou¬

velles vont apparaître, en particulier avec la mise en place des réseaux lo¬
caux.

La durée prévue pour ce système impose d'aborder cette question avant


d'en entreprendre le développement. L'essentiel dans une pranière étape et
c'est ce que le CNES demande, est qu'aucune porte ne soit fermée de façon à
pouvoir situer ensuite sans difficultés ce système au sein d'une architecture
répartie de systèmes utilisant un réseau local de communication. Une réflexion
pour montrer que cette condition pourra être tenue est donc à entreprendre.
184

I'j'i

4) Les concepts de traitement d'images de télédétection évoluent eux aussi

et la mise en place de services nouveaux est donc à envisager. Parmi ceux-ci

il faut étudier le ré -échantillonnage des données images à des pas normalisés

et leur correspondance à des systèmes de projection prédéfinis, c'est le sys¬

tème des données géocodêes que l'on a déjà défini par ailleurs et qui mainte¬

nant correspond à un besoin très général dans le monde de la télédétection ;

les contacts que le CNES a pu avoir avec des utilisateurs nationaux, mais auss

étrangers (Américains, Canadiens ou Suédois...), sont là pour en témoigner.

Les commentaires que nous avons déjà pu faire sur ce sujet montrent

clairement que l'élaboration des données dans un système géocodê pose un pro¬
blème double :

celui des outils de production de ces données d'une part,

celui de la gestion des paramètres associés à la production de ces

données et en particulier la gestion des références :

. références des projections normalisées

. références des objets géocodés (images mais aussi données exogènes,

comme les vérités terrains, rapportées dans des grilles de projection

normalisées) .

Sur de petites unités de production, les relations à établir entre plu¬

sieurs références seront entreprises de façon manuelles ; mais sur les unités

plus importantes, les techniques d'identification de paramètres et de gestion


de références nécessiteront le recours à des bases de données relationnelles.

C'est une justification, mais elle n'est pas la seule, qui incite à

recourir à une architecture répartie de systèmes où la répartition fonction¬

nelle suivante pourrait être envisagée :


une unité de décision

une base de données "catalogue de produits images"

une unité de production

une base de données "paramètres d'exploitation".

Le système de traitement d'images pouvant être apparenté à une unité

de production, on veillera dans la proposition à ce que soit prévue la mise

en place d'outils de production de données géocodêes.

On veillera par ailleurs, comme i-l a été indiqué au point précédent, à

ce que ce système puisse évoluer au sein d'une architecture répartie de systè¬

me selon la répartition des tâches qui vient d'être indiquée.


185

5) L'exposé de ces objectifs se tennine par un point essentiel, il s'agit

du dialogue homme - machine avec toutes les répercussions qu'il suppose au

niveau de l'organisation du système.

Il est bon d'insister sur ce point parce qu'il a souvent été négligé

dans le passé, ce qui imposait à l'utilisateur des considérations qui norma¬

lement n'étaient pas de son entendement.

Les techniques habituelle : dialogue du type question - réponse ou par

enchaînements de menus ne sont pas satisfaisantes, d'abord parce qu'à chaque

étape, les niveaux de dialogue élémentaires sont rarement cohérents ; ensuite,

ces enchaînements de dialogues ou de réponses immuables à des menus toujours

répétés deviennent très rapidement fastidieux pour l'utilisateur averti.

Or, les systèmes informatiques, et lès systèmes de traitement d'images

n'échappent pas à cette règle, sont de moins en moins destinés à être mis

entre les mains de personnes compétentes dans ce domaine. Les utilisateurs de

la télédétection sont souvent des scientifiques spécialistes des sciences de

la Terre : agronomes, géologues, pédologues, hydrologues, etc.. et leurs pré¬

occupations sont avant tout d'ordre thématique. Il faut leur offrir un outil

simple et commode d'emploi avec lequel ils puissent rapidement se familiariser.

Cet outil doit par la suite pouvoir s'adapter aux objets d'études et de recher¬

che des thématiciens ce qui signifie que le système doit avoir des capacités

propres d'évolution.

Mais, ceci ne suffit pas encore, le thématicien familiarisé avec l'em¬

ploi du système doit aussi avoir la possibilité d'exploiter cette connaissance

en simplifiant les formes d'appel pour les travaux qu'il a l'habitude de mettre

en oeuvre, voire même en modifiant leur schéma d'exploitation.

Ces considérations sont naturellement très importantes quant au choix

de la forme du dialogue homme - machine retenu sur le système.

Ce choix déjà important par lui-même revêt un caractère tout particu¬

lier quand on songe à deux points essentiels :

e La durée de vie du système prévue jusqu'à la fin de cette décennie,

o l'évolution prévisible de ce système au sein d'une architecture répar¬

tie de systèmes où la non -dispersion entre différentes formes de dialogue

sera une contrainte très difficile à respecter.


186

PRESENTATigN_GENERALE_Dy_ÇENTRE_DE_REÇTIFIÇAT

- TOULOUSE -

I - INTRODUCTION

Le Système Probatoire d'Observation de la Terre "SPOT" est constitué

d'un ou plusieurs satellites à défilement effectuant des prises de vue

de la surface du globe terrestre et d'un segment sol effectuant d'\ine

p'art la surveillance et le contrôle du satellite et d'autre part

l'acquisition, l'archivage, le traitament des données images é-mises

par le ou les satellites afin de les présenter sous une forme


utilisable à la communauté des utilisateurs de données de Télédétection.

Le segment sol SPOT est constitué de deux ensembles fondamentaux :

- un segment sol de contrôle et de mission (SSCM) qui, associé à un

réseau de stations de poursuite, permet d'effectuer la surveillance,

la commande du ou des satellites SPOT et la programmation des prises

de vue sur des objectifs définis,

- un segment sol image (SSI) assurant l'acquisition des informations

image prélevées par les satellites, SPOT et LANDSAT D, leur archivage,

leur prétraitement (corrections géométriques et radiométriques), afin

d'obtenir des produits images de niveaux normalisés, leur édition sur

des supports et des formats directement utilisables par les utilisateurs

de données de télédétection.

Ce segment sol image est décompose en deux sous-ensembles principaux

géographiquement éloignés :

- la Station de Récsption des Images Spatiales (SRIS) qui effectue

l'acquisition radiofréquence des signaux émis par les satellites SPOT

ou LA.NDSAT D, et l'enregistrement de la télémesure démodulée sur bande

magnétique haute densité (HDDT),

- le Centre de Rectification ces Images Spatiales (CRIS) qui reçoit

les HDDT enregistrées de la SRIS, en assure le contrôle et l'archivage

ainsi que le prétraitement et l'édition des produits image sur des

supports normalisés, films ou bandes magnétiques compatibles ordinateur'

(CCT).
187

Les échanges entre la SRIS et le CRIS sont limités aux bandes HDDT :

le CRIS fournit la SRIS en bandes vierges en fonction des prévisions

de programmation des satellites à moyen terme, et reçoit en retour

toutes les bandes enregistrées.

Le contrôle du contenu de ces bandes HDDT se fait par une première

lecture, ou visualisation rapide, et'la génération de films 70 mm à

résolution réduite, de manière à estimer la qualité de la prise de

vue, de l'acquisition et de l'enregistrement. Les bandes HDDT sont

ensuite archivées et un catalogue des images ainsi archivées est

constitué. Des extraits de mise â jour de ce catalogue sont envoyés

quotidiennement au SSCM et à la Société SPOT IMAGE (S.l.)

qui assure l'interface avec les clients des produits

de télédétection, et qui, en conséquence, est considéré par le CRIS

comme son seul "client". Les originaux des films 70 mm sont également

fournis à SI avec les mises â jour du catalogue.

Les produits image du CRIS sont intégralement fournis à SI sur bandes

magnétiques CCT et en option sur film 241 mm de précision. Lorsqu'un

tel film n'est pas demandé par l'utilisateur, la bande CCT est

accompagnée d'un film 215 iim de contrôle à résolution réduite.

Les produits ainsi livrés sont de qualités différentes selon le niveau

de prétraitement appliqué :

- Niveau IA corrections radiométriques limitées â la calibration des

détecteurs ,

- Niveau IB corrections radiométriques complètes et corrections

géométriques système (sans référence â une carte).

- Niveau 2 corrections radiométriques complètes et corrections géométriques

de façon à rendre l'image superposable à une carte.

- Niveau S corrections radiométriques complètes et corrections géométriques de

façon â rendre des images superposables à une image dite de référence

elle-même corrigée au niveau 18 ou 2 (niveaux SI ou S2).


188

Comme tous les constituants du système SPOT, le CRIS est sous contrôle

du SSCM dont il reçoit :

- les êphémérides prédites des satellites.

- la progranmation bord quotidienne,

- les prévisions à moyen terme,

- les commandes de produits

et auquel il fournit :

- des compte-rendus d'exploitation,

- des. coefficients de correction radiométrique,

- des prévisions à moyen terme.


189

II. PRESENTATION FONCTIONNELLE DU CRIS

II.l Décomposition fonctionnelle

Le système CRIS se décompose fonctionnel! ement en :

SXP : service exploitation


SET : service études

SAC : système d'applications CRIS

SDV : système de développement

et SCF : système de mise en configuration.

Il ccmnunique, de façon externe, avec le Segment Sol de Contrôle et de

Mission, avec SPOT IMAGE , et la Station de Réception des


Images Spatiales. La figure 1 présente les informations échangées
avec les ensembles externes et entre les différentes composantes du
CRIS.

Le Service Exploitation et le Système d'applications, opérant sur une

configuration matérielle précisée, constituent le CRIS opérationnel â


un instant donné :

- le Service exploitation regroupe les aspects humains ou non automatisés

il joue un rôle tout à fait analogue à celui d'un service exploitation

dans un centre de calcul classique,

- le Système d'applications englobe toutes les fonctions automatisées

du CRIS ; il ne communique directement avec l'environnement du CRIS que

par des liaisons informatiques de télétransmission.

Parallèlement, le Service études et le système de développement sont

le support d'entretien du CRIS, en phase opérationnelle : activités

d'extension, de modification matérielles et logicielles.

Le système de mise en configuration permet d'affecter diverses

configurations de matériel et de logiciel au Service exploitation ou au

Servies études. Le Service d'exploitation utilise ces configurations

pour des fonctions opérationnelles, de test ou de maintenance.


190

III. DESCRIPTION GENERALE DES MOYENS MATERIELS

III.l Moyens matériels

Ces moyens comportent essentiellement :

- des matériels informatiques,

- des équipements de laboratoire photographique

III. 2 Architecture d'ensemble des matériels informatiques

Les moyens informatiques sont groupés en 4 types de sous-systèmes

matériels appelés TRAITIMAGE, PRODIMAGE, CONTREX et

MESAMERS, chacun d'eux comprend 1 ou 2 mini-ordinateures

SOLAR 15/75 et un ensemble d'équipements périphériques

standards et spécifiques leur permettant d'assurer les

fonctions pour lesquelles ils ont été conçu.

L'ensemble constitue un réseau centré sur CONTREX, les

autres sous-systèmes étant reliés à ce dernier par des .


lignes asynchrones série. CONTREX assurant également les
liaisons techniques avec le Segment Sol de Contrôle et
de Mission.

hlota. - Vani ¿a con{¡¿guKcutA.on inLXxaZz du CRIS, ¿t ex¿i-Ce

. 2 ¿ooó-ói/Aíemei de type. TRAITIMAGE

. î " de typz MESA,MERS

.1 " de typz PRCJO IMAGE

. / " de typz CONTREX

( Vo-Ol á^guAe n" 2) .


ISl

IV. IMPLICATIONS DES MOYENS MATERIELS DANS L'EXECUTION DES FONCTIONS DU CRIS

Fonction Contrôle et inventaires de bandes HD (SPOT et LANDSAT D).

Cette fonction s'exécute sur l'un des deux sous-systèmes TRAITIMAGE

Fonction Mises â jour des coefficients de calibrations géométriques (SPOT)

Cette fonction s'exécute sur le sous -système CONTREX

Fonction Edition de CCT niveau 0 (SPOT et LANDSAT D).

Cette fonction s'exécute sur l'un des deux sous-systèmes TRAITIMAGE

Fonction Prétraitement et édition sur CCT de scènes de niveau IA ou IB :

à partir de bandes HD (SPOT).

Cette fonction s'exécute sur l'un des deux sous-systèmes TRAITIMAGE

Fonction Prétraitement et édition sur CCT de scènes de niveau IA ou IB,

avec présence de zones sensibles à occulter et de scènes de niveaux

2 et S avec ou sans présence de zones sensibles (SPOT).

Cette fonction s'exécute en 3 étapes :

. la première étape qui consiste en l'édition d'une CCT niveau 0

s'exécute donc sur l'un des deux sous-systèmes TRAITIMAGE ;

. la deuxième étape qui consiste à élaborer le modèle de déforma-

mation s'exécute sur le sous-système MESAMERS ;

. la troisième étape qui consiste â appliquer le modèle de défor¬

mation sur l'image brute afin d'obtenir l'image corrigée s'exé¬

cute sur l'un des deux sous-systèmes TRAITIMAGE.

Fonction Contrôle de CCT et restitution sur film 216 mm ou 241 mm et

duplications de CCT (SPOT)

Cette fonction s'exécute sur le sous-système PRODIMAGE et le

laboratoire photographique pour les développements des films 241 mm

Fonction Activités de gestions

Cette fonction s'exécute sur le sous-système CONTREX, à l'excep¬

tion de la gestion du fichier technique de données cartographiques

qui s'exécute sur MESAMERS.


SI'GMI:NT 50L DF. CONTROLF. ET MISSION

. Prévisions à Plans de
LPi-evisior»s ci |
moyen 1 ei -rne moyen terme prise de vue
LC.ornpIe f encliis . Derocindes de
I ravail
d exploïkil ion
_Procircimmalit
STATION DI:. .Paromèl r es
bore]
Ri: CEP TION ratliomel ric|v.ies
-Epliemendes
.Données
techniques

CENTRE DE RECTIFICATION

DES IMAGES SPATIALES N3

Films 1 mricjtís Films Exlrails du


2^\ IfTiin corrirjees 70mm coiologue
on 2 16 1 run
f Í

SPOT IMAGE

FIG -1 FCIIANGl S DU CRIS AVEC FF RESTE DU SYSTEME SPOT


193

TRAITIMAGL 1

PRODIMAGE M'ISAMLR3 TRAITIMAGE 2

CONTREX

A,:^CHiTECTU=?E D ENSEMBLE DES MOYENS


FIG Z Tn pr-.p^^AT'CU£S DU CRiS
195

C^.R.I.S.

SPATIAL IMAGE RECTIFICATION CENTER

OF TOULOUSE
196

S. S, CM.

PLANNED PAYLOAD
PRCX5RAmAT10N

PREPROCESSING ORDERS

REPORTS

Cl Rl II Si

Commercial products

Spot Image

CRIS ENVIRONMENT
197

C.R.I.S.

Contrex

-y.-
r"
Í

S.S.C.M.

LINKS BETWEEN DIFFERENT SUB-SYSTEMS


198

PRODUCTS

CHARACTERISTIC

INTERNAL PRODUCT

LEVEL 0 Raw scene

.COMERCIAL PRODUCTS

ARCHIVING OUTPUTS

t UPDATING SPOT IMAGE CATALOGUE

computer FILE

e Quick - look

FILM 70 MM^ 1 image PER SCENE

P : SAMPLED 1 PIXEL EVERY 6., 1 LINE EVERY 6

XS : SAMPLED 1 BAND EVERY 3., 1 PIXEL EVERY 3j

1 LINE EVERY 3

WITH CRUDE GEOMETRIC AND RADIOMETRIC

CORRECTIONSi

LEVEL 1A Radiometric corrections; only equalisation of

detectors

Localisation accuracy : 1500 m RMS


(nadir viewing)
199

LEVEL 1B t BULK processing

Localisation accuracy : 1500 m RMS


(nadir viewing)

LEVEL 2 mapping to different projection

-- Lambert conformal

~ Transverse mercator

Polar stereographic

~ Equatorial mercator

~ Oblique mercator

~ Oblique stereographic

~ Polygon I CAL

SAME radiometric CORRECTIONS AS LeVEL IB

Localisation accuracy : 50 m RMS


(nadir viewing)

LEVEL S Registration between scenes of Level IB or

BETWEEN scene OF LeVEL 2.

Same radiometric and geometric corrections

AS FOR Level IB or Level 2.

Registration accuracy : 0. 5 pixel

P : 5 M J XS : 10 M (same viewing angle)


SCENE CHARACTERISTICS

Size for vertical viewing 50 KM 60 KM

XS Mode P Mode

Pixel size 20 M 10 M

Spectral bands 3

Number of pixels in a line


N3
O
O

(from raw to precision preprocessing) 3(3000 TO 5200) 6000 TO 10 400

Number of lines in a scene

(from raw to precision preprocessing) 3(3000 TO 4900) 6000 TO 9800


201

CENTRE NATIONAL D'EXPLOITATION DES OCEANS

(CNEXO)

CENTRE OCEANOLOGIQUE DE BRETAGNE

(COB)
203

CNEXO/COB

Le CNEXO/COB s'occupe de traitement d'images depuis 1978, incluant


télédétection, reconnaissance des formes, etc..

Actuellement le COB a plusieurs projets communs en télédétection


avec le SHOM dans le domaine de la batlymètrie et la nature des petits fonds
corrélé avec des données radar de la navette spatiale.

Les moyens dont dispose le COB en traitement d'images sont les


suivants :

- calculateur HP 21 MX remplacé fin 83 par un VAX 11/780


- système COMTAL VISION 1/20
- restituteur noir et blanc VERSATEC et couleur APPLICON

- logiciel GIPSY

Le CNEXO/COB participe au développement du logiciel pour la future


console de traitement d'images TIGRE.
L e Centre Océanologique d e Bretacme est le principal
établissement du Contre National pour l'Exploitation
des Oceans (C.N E . X . O , 66, avenue dïéna, 75116 Taris). Les

le centre océanologique autres centres sont respectivement la B . O . M , (Bnse Océa-


nologique pour la Méditerranée) établie à Toulon, e! le C . O . P.
(Centre Océanologique du Pacifique) situé a Vairao (Tahiti)
Dès sa création en 1967, le C N . E . X . O . a considéré c o m m e

de bretagne prioritaire la création d'un grand centre d e recherche océa-


nologique, "moyen lourd" essentiel en France pour le déve-
loppement de l'exploitation des océans. Début 1968, les pre-
mières équipes s'installent sur un terrain de 30 ha, offert
par la ville d e Brest, et situé en bordure du Goulet, sut la
c o m m u n e d e Plouzané.
Plus d e 500 personnes travaillent au C . O . B . Celui-ci c o m -
prend :
- Quatre grands départements sectoriels orientés respecti-
vement vers la pêche et l'aquaculture, la géologie et les
ressources minérales marines, l'environnement littoral, l'élude
physique et biologique des océans Chacun d e ces départe-
ments étend ses activités de la recherche d e base aux appli-
cations concretes Cette organisation assure la nécessaire
continuité entie la recherche, le développement et les sec-
leurs de production. Le transfert des résultais de la recherche
est un souci permanent de l'établissement;
- U n département de technologie et développement Industriel
prenant en charge les programmes de technologie marine
les plus variés, et assurant également la gestion d'un impor-
tant ensemble d e moyens d'essais;
to
- Le Bureau National des Données Océaniques (B.N.D.O.)
banque française d e données numériques et centre de docu- o
mentation automatisé;
- Des services de soutien : un département administratif et
financier, des services généraux et un service d'exploitation
des ordinateurs
Le campus de Plouzané accueille en outre plusieurs antennes
d'organismes français qui bénéficient des facilités du Centre?
informatique, moyens d'essais, et participent à la fertilisation
croisée entre équipes scientifiques et techniques

Til

l^hofulgiloNmionil Ginup» d% Swri1»n


Catrtti
OU S T O W ft IKS da Fiihologia C*nH,.l
C E D U.E. CI E H A VIH. du MAl¿oioln9Hl
G#oloffi(riw iV« Anbnaui
MuHiw
ei Mtalftiat Aquitiqun* de* Siocta ft t
sur le N!O SUROIT
Apjxjrtent également leuis concours à ces recherches les
Universités, l'Institut National de la Recherche Agi unui nique
(I.N.R. A.) et le laboratoire de Pathologie des Animaux Aqua-
tiques implanté sur le centre.

aquaculture Les expérimentations d'élevage sur le terrain sont situées à ;


- Tréguier (Côles-du Nord) : salmonidés, turbot;
- Argenton (Finistère) ; ormeau;
- Ile Ttidy (Finistère) : sole, palourde;
- Noirmoutiei (Vendée) : turbot, salmonidés, sole, bar, cre-
vette, palourde, mollusques.
D e m ê m e qu'il reconnaît et apprécie les siles potentiels
aquacoles, le C . O . B . assure, sous diverses formes, le suivi
et l'assistance technique d'un certain nombie d e réalisations
aquacoles sur le littoral de la Manche et de l'Atlantique, en
iniervenant c o m m e conseil auprès des professionnels
concernés.
: FRANCE AQUACULTURE ,
La Société F R A N C E A Q U A C U L T U R E , filiale d u j
' C . N . E . X . O . , créée en 1978, a la mission de transférer au i
, secteur de production les résultats des travaux de re- [
, cherche et d'expérimentation m e n é s au C . N E . X . O . ;
I L'exécution de cette mission s'appuie sur un bureau I
d'études implanté au C . O . B . , qui assure la mise en ,
forme, l'ingénierie et le suivi des projets sur lesquels '
intervient la Société, en France c o m m e à l'étranger. '

Crevette Peneïde, Elevage d'ormeaux à Argenton LABORATOIRE DE PATHOLOGIE


L'objectif du département "Biologie, Aquacultuie, Pêche" DES ANIMAUX AQUATIQUES
esl la maîtrise du cycle complet d'élevage d'un cer lain nombre
Le Laboratoire de Pathologie des Animaux Aquatiques,
d'espèces sélectionnées, d'abord en laboratoire, puis dans dépendant des Services Vétérinaires du ministère de
les stations expérimentales du littoral. l'Agriculture, a pour mission d'étudier les problèmes de
Les recherches poitenl essentiellement sur les espèces pathologie qui apparaissent dans les élevages d'ani-
suivantes : m a u x aquatiques. Les recherches portent notamment
- poissons : salmonidés, turbot, sole, bar; sur la physiopathologie (biochimie médicale..), sur les
- mollusques : ormeau, palourde; maladies infectieuses ou parasitaires, avec une orien-
- crustacés : crevette japonaise, crevette bouquet. tation particulière sur les moyens de lutte : diagnostics,
aynosucs, J
Les travaux, selon les espèces, recouvrent plusieurs aspects : traitements, vaccinations, etc.
reproduction en captivité, nutrition, physiologie, pathologie,
différentes étapes de la croissance jusqu'au stade d e la pro-
duction commerciale.
Les activités sont conduites par les moyens propres du G O B ,
en personnel et en équipements :
pêche
lia contribution du C . O . B . a la lecherche halieutique .1 pan
- hall a température constante, équipé de bacs alimentés en
objeclifessentiel l'acquisition des connaissances iiéciM&uivj
eau de mer à température réglable;
Bac d'élevage dans Je hall d'aquactiHute. à une gestion rationnelle des stocks exploités :
- salles pour production d'algues unicellulaires et d'animaux
herbivores; - collecte et traitement des données statistiques de b.L*!.
- bacs alimentés en eau d e m e r à température ambiante - mise au point de modèles de "dynamique des (xipul.tik ; a'
destinés au maintien des animaux reproducteurs. - etudes de stocks dans les zones traditionnelles ut iiouu-..^
de pêche;
- actions de repeuplement;
• recommandations pour la définition des bases d« Li i»>¿*
mentation el des quotas d e capture.
océanographie océanographie
Les programmes portenl sur les espèces suivantes :
- thon rouge ;
- thon germon;
- thon lislao,
- langoustine;
- coquilles St-Jacgues et pétoncles. biologique physique
Deux domaines sont explorés : climatologie des états de m e r
écologie abyssale L'état de la mer est une préoccupation constante du marin
et de l'ingénieur concernés par les travaux à la mer. Sa con-
L'équipe d'Ecologie Abyssale étudie la faune des grands naissance est nécessaire à court terme pour assurer la réus-
fonds, sa répartition dans les différents bassins protonds (su- site d'opérations ponctuelles, à long terme pour garantir la
périeurs à 2000 m ) et son rôle dans le cycle d e la matière sécurité de structures fixes ou flottantes. Un groupe d'ingé-
organique à l'échelle de l'océan. D e nouvelles questions liées nieurs et de chercheurs au C O B . développe et emploie une
à l'activité humaine sont aujourd'hui posées aux spécialistes instrumentation et des méthodes d'analyse spécifiques pour
de biologie abyssale : impact de l'activité minière en grande étudier la hauteur, la période et la direction des vagues, en
profondeur, rejets de déchets toxiques, etc. vue des applications directes de ces mesures.

écophysiologie pélagique dynamique de l'atlantique nord-est


Etude de l'influence des conditions du milieu sur la physio- Les différentes études ont pour objectif une connaissance d e
logie, le développement, la production des organismes ani- la circulation générale océanique dans l'Atlantique Nord-Est,
maux du plancton. Deux thèmes sont abordés : afin d e parvenir, vers la fin d e la décennie, à une évaluation
• fonctionnement de différents types d'écosystèmes plus ou des flux méridiens de chaleur dans l'océan. U n certain
moins productifs : Mauritanie, Antarctique, Méditerranée; nombre d'actions sont réalisées le plus souvent dans un
- suivis d'écosystèmes en Manche et Atlantique. contexte international. Elle concernent :
Coquillier à Saint-Brieuc. , - l'étude des phénomènes d'échelle intermédiaire : tour-
r
billons;
GROUPE DE SUPPORT GENERAL DE GESTION - l'influence d e la topographie (dorsale médio-atlantique) sur to
DES STOCKS (G.S.G.) l'extension du Gulf Stream; o
Le G.S.G., mis en place le 1/11/1979, composé de cher- - l'étude de la circulation profonde;
cheurs de l'Institut des Pêches Maritimes (I.S.T.P.M.), - l'étude de la circulation générale et des processus d e dif-
del'O.R.S.T.O.M. , du C . N . E . X . O . et d'un économiste de fusion à grande échelle par l'utilisation de traceurs naturels
l'Université de Bretagne Occidentale, a pour vocation ou artificiels;
de coordonner les programmes de recherche halieu- - un programme technologique visant au développement
tiquefrançaiset d'aider les chercheurs et la Direction d'outils nouveaux adaptés à ces projets : bouées, flotteurs
des Pêches Maritimes dans la préparation des dossiers lagrangiens, stations d'écoute autonomes.
scientifiques et l'utilisation des modèles de gestion
dans les groupes de travail internationaux.

: 1 AlvineUa Pompejana.
OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 2 Bouée métèo-océanique dénvante.
, ET TECHNIQUE OUTRE-MER (O.R.S.T.O.M.)
L'antenne O . R . S . T . O . M . du C . O . B . est une structure CENTRE DE METEOROLOGIE MARITIME
d'accueil où les chercheurs de 1'O.R.S.T.O.M. viennent CENTRE NATIONAL DE TRI Depuis 1971. se trouve implanté au G O B. le Centre de
achever certains programmes ou réaliser la synthèse Météorologie Maritime ( C . M . M . ) Cette antenne de la
de travaux entrepris Outre-Mer. Toutefois deux D'OCEANOGRAPHIE BIOLOGIQUE (C.E.N.T.O.B.) , Météorologie Nationale est impliquée dans des tra-
équipes permanentes ont des activités continues . le Lé C . E Ü T . O , B , . a été créé en 1974, à la suite d'un pro- vaux de modélisation des ondes de gravité, de l'état
Bureau de Calcul assiste les chercheurs O R S . T . O . M . . tocdlé d'accord entre leC.N.E.X.0. et le M u s e u m Natio- de la mer, et des champs thermiques superficiels Elle
et exploite des travaux pour les centres d'Outre-Mer-, •, nal d'Histoire Naturelle. 11 est chargé de centraliser; étudie également les résultats de mesure des bouées
l'équipe d'Echo-Intégration, à partir de Brest, intervient trier et distribuer aux spécialistes le matériel biolo- dérivantes. Une équipe du C M . M . participe aux opé-
dans divers pays (Guinée, Mauritanie, Sénégal, Nou- gique provenant de campagnes a la mer réalisées par rations d e mouillage et surveillance des bouées M A -
velle-Calédonie, Seychelles. Venezuela). les laboratoires océanographiques français. • R1SONDES.
environnement littoral Trois équipes constituent le département :
gestion et aménagement
Gestion et aménagement : ceci recouvre les études sur la

et gestion du milieu marin


Une des caractéristiques de ce déparlement est l'aspect plu-
gestion des zones côtières, telles que les schémas d'apti-
tudes et d'utilisation de la mer (S.A.U.M.), les recherches d e
sites favorables à l'aquaculture, et les parcs marins,
Etudes d'impact : ce sont les études préalables à certains
ridisciplinaire de ses compétences, qui lui permet de faire aménagements. Leur but est l'évaluation des répercussions
face à des travaux portant sur de nombreux domaines : phy- sur le milieu marin des constructions d'ouvrages maritimes
sique, chimie, biologie, contrôle de pollution, etc. ; en effet, ou ports, des rejeta industriels et domestiques, des extractions
les études d'environnement côtier sont le plus souvent des de sables et graviers, etc.
études intégrées. Ses activités s'étendent à l'ensemble du Etudes régionales ; eues permettent l'acquisition de connais-
littoral français. D e s études sont également réalisées à sances scientifiques sur des zones géographiques telles la
l'étranger. baie de Seine, la côte du Pas-de-Calais, pour en favoriser la
bes objectifs du C. N . E.X. O . en matière d'environnement côfier gestion globale.
sont de deux sortes :
- répondre aux problèmes posés en matière d'aménagement écologie
du littoral, en apportant les informations scientifiques néces- Centrales nucléaires : il s'agit de dresser un état de référence
saires à une bonne gestion de l'environnement; écologique précis des divers sites d'implantation des cen-
• faire progresser les connaissances et la technologie dans trales en bord de mer et d'en suivre l'évolution.
les sciences de l'environnement littoral. Modèles écologiques : il s'agit de la formulation mathéma-
Relevé de site. tique des processus biologiques,
chimie et pollution
Réseau National d'Observation de la Qualité du Milieu M a -
.•i" rin (R.N.O.) : le R N . O . est chargé de' l'observation continue
de la qualité des eaux littorales françaises et de la centra-
lisation des données recueillies. to
Suivi chimique des pollutions par hydrocarbures : cette re- o
R¿eeou NaUoauJ tfObaorvatlm
cherche s'est développée particulièrement à la suite des
del» Qualité
du Milieu Marin ( U N O )
accidents de l'Amoco-Cadiz, du Gino et du Tanio.
Chimie des polluants : les recherches portent sur la toxicité
et le comportement des polluants : métaux, órgano-métaux,
pesticides, hydrocarbures.

CENTRE DE DOCUMENTATION,
DE RECHERCHES ET D'EXPERIMENTATION
SUR LÉS POLLUTIONS ACCIDENTELLES
DES EAUX (C.E.D.R.E.)
Le C.E.D.R.E., créé en 1979, est placé sous la tutelle du
: Ministère de l'Environnement. Il a pour mission de pro-

1». ^M^&W& mouvoir et coordonner les recherches effectuées dans


le domaine de la lutte contre les pollutions accidentelles.
Il agit c o m m e conseiller auprès des administrations
concernées. Quatre services techniques se répartissent
les tâches suivantes :
- études et expérimentations de matériels;
- essais et mise en œuvre d e produits de lutte ;
i"^l'i?1!"i*„'.:;':'. - collecte, transfert, stockage et traitement des déchets
récupérés;
,"in,' î*'*" ,
lg - préparation et organisation des opérations de lutte.
• II:

'•••'£X
1'!V: : ', Déversement du Rhône en Méditerranée.
térisliques et localisation. Pour l'essentiel, les travaux sont

géologie, géophysigue réalisés dans le cadre d ' A . F . E . R N . O . D . (Association Fran-


çaise pour l'Etude et la Recherche des Nodules). D e
nombreuses campagnes à la mer mettant en œ u v r e une tech-
nologie élaborée ont eu lieu. Leur objectif principal est la

et géochimie marines
Les programmes de recherche du département "Géologie, lières Marines. Les études des marges actives, associées à la
définition des zones les plus favorables pour une exploita-
tion éventuelle.
Une évaluation des réserves d e sables et graviers (granu-
láis) du plateau continental métropolitain a été effectuée.
Géophysique et Géochimie Marines" sont réalisés dans le destruction des fonds océaniques dans les grands fossés, Enfin des études sur la localisation des placers d e minéraux
cadre d'un groupemen! d'intérêt scientifique (G.I.S.) "Struc- débutent. Le programme de recherche principal concerne exploitables débutent dans certaines régions.
ture e! évolution géodynamique des océans", associant le les marges passives (marges "stables").
C . N . E . X . O . , l'Université de Bretagne Occidentale et le Les principaux thèmes abordés concernent : BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES
C . N . R . S . Ces programmes s'intéressent aux processus res- - la structure profonde : modélisation d e la formation et d e ET MINIERES (B.R.G.M.)
ponsables de l'évolution des océans au cours du temps. Ils l'évolution des marges en extension.
sont orientés vers deux thèmes principaux : la croûte océa- L'antenne du Département Géologie Marine du
- la stratigraphie : âge et nature géologique de la couverture
nique et les marges continentales. B . R . G . M . au C O . B . est chargée de gérer la banque de
sédimentaire ancienne, évolution structurale, subsidence;
données de géologie marine, la lithotèque nationale
Ces travaux de recherche et la mise au point d'une instru- - la constitution et le comportement d e la couverture sédi-
d'échantillons marins et la photothèque sous-marine.
mentation adaptée servent de base à des activités appliquées mentaire meuble récente ; mouvements gravitaires, zones
Son objectif est d e rassembler et d e conserver des
à des fins économiques: hydrocarbures du domaine profond, d'érosions et d'accumulation, deltas sous-marins, canyons
échantillons, des données et des photos du sol et du
nodules polymétalliques, sulfures des dorsales océaniques, sous-marins.
sous-sol marins, d e toute provenance géographique
ressources du plateau continental, études de la stabilité des ressources minérales afin de les tenir a la disposition des personnes et
environnements géologiques (enfouissement des déchets, organismes intéressés par leur étude.
Le thème principal d e recherche concerne les nodules poly-
pose d'oléoducs sous-marins...).
métalliques (manganèse, fer, cuivre, cobalt, nickel...) : carac-
Les travaux en mer sont réalisés à partir de navires et de
submersibles habités, équipés des instruments de mesure les
plus modernes. O n peut citer en particulier le sondeur multi-
faisceaux^Seabeam',1 les caméras de grands fonds, les pois-
sons instrumentés remorqués...
croûte océanique
Les études se concentrent sur la dorsale médio-océanique à
l'axe de laquelle la nouvelle croûte est mise en place de fa-
çon continue. Une attention particulière est portée aux phé-
nomènes d'hydrothermalisme et aux dépôts de sulfures asso-
ciés. Une partie des activités est consacrée à l'étude de la
croûte plus ancienne, notamment dans le cadre du pro-
g r a m m e international de forages profonds (I.P.O.D.)

Les problèmes abordés comprennent :


- la morphologie et la structure de la croûte océanique;
- les études pélrologiques et géochimiques des échantillons
de croûte océanique;
- l'hétérogénéité spatiale et temporelle d e la croûte et d u
manteau;
- !a cinématique ; la sismicité ;
- les échanges de matière et d'énergie à l'axe des dorsales :
fluides hydiothermaux et dépôts métallifères associés.
marges continentales
Les marges continentales situées entre les bassins océa-
niques et les plateaux continentaux font l'objet d'importants
programmes de recherche dans le domaine métropolitain
mais sont également étudiées dans d'autres régions de Pillow Lava prélevé Soucoupe plongeante CYANA. Carte bathymêlrique réalisée
l'océan. La majorité de ces études sont menées en relation sur la dorsale médio-océanique. à partir des données Seabeam
ou en collaboration directe avec le Comité d'Etudes Pétro-
technologie et Acoustique sous-maiine: deux thèmes sont particulièrement
étudiés, la courantométrie utilisant l'effet doppler et la trans-
mission d'images par voie acoustique.

développement industriel
Le Département'Technologie et Développement Industriel"
Energie des mers.énergie thermique, énergie d e la houle
et énergie micromarémotrice.
Lutte contre la pollution:études et améliorations de m o y e n s
d e ramassage d'hydrocarbures à la côte et en mer.
a une double vocation : Technologie des pèches : mise au point d e techniques d e
visualisation directe en recherche halieutique. Les actions
•Conduire des études technologiques dans le cadie d e pro- entreprises concernent la gestion des stocks, la visualisation
jets diversifiés en relation avec l'exploration et l'exploitation des engins en action d e pêche et le marquage acoustique.
des océans. C e s projets recouvrent les thèmes : »Gérer un ensemble d e moyens d'essais et d e qualification
Tenue des structures en m e r : dépouillement et interpré- spécifiques au bénéfice d e la collectivité nationale : univer-
tation de données recueillies sur les structures en mer. pro- sités, centres de recherches, entreprises.
tection contre la corrosion des structures et notamment des - Bassin d'essais en eau de mer.
armatures des structures e n béton, mécanique des sols : - Canal d'essais hydrodynamique.
étude des ancrages et optimisation d u battage des pieux. - Station d'essais en milieu marin.
- Laboratoire d e métrologie et d'étalonnage.
• Enceintes d e pression (1000 bars et 50 bars).
- Autres moyens d'essais d e simulation d e l'environnement
marin.

K3
o

Laboratoire d'étalonnage.
Essai du robot télémanipulateur T.I.M. dansle bassin d'essais. GROUPEMENT POUR LA GESTION
DES NAVIRES OCEANOLOGIQUES
Instrumentation : mise à la disposition des scientifiques des (GENAVIR)
•équipements d e mesure correspondant à leurs besoins et G E N A V 1 R est chargé d e la gestion et mise en œ u v r e
aide aux industriels pour créer et développer de nouveaux des navires et équipements lourds à la mer. Plusieurs
matériels basés sur des techniques nouvelles. services d e G . E. N . A . V. I. R. sont localisés au C . O . B., dont
les services techniques d'armement des navires, les
services d e maintenance et d e mise en œ u v r e des
Représentation graphique d'une structure offshore (système MARINAj, équipements embarqués et le service administratif et
financier,
bureau national DOCOCEAN
Grâce à sa base de données bibliographiques
D O C O C E A N , gérée par le logiciel MISTRAL, le

des données océaniques


La mission du Bureau National des Données Océaniques
(B.N.D.O.) est double : banque de données numériques et
B.N, D . O . est à m ê m e de répondre en temps réel à toute
question concernant les divers domaines de l'océano-
logie (300000 références en une seule base, provenant
de 4 fichiers complémentaires : A.S.F.A. (Aquatic
Science and Fisheries Abstracts), Oceanic Abstracts,
centre de documentation. Le B . N . D . O . intervient en outre P A S C A L du C.N.R.S., Fichier C . N . E . X . O . )
activement dans le développement des méthodes informa-
tiques d'acquisition et de traitement d e données à la mer. Le B . N . D . O . dispose d'une bibliothèque spécialisée conte-
Il participe aussi au dépouillement des données acquises en nant plus de 17000 ouvrages, 1900 titres de périodiques, des
mer : données d'océanographie physique, de géophysique, collections de cartes et d'atlas.
de sondage par Sea Beam, de navigation, etc.
Le B . N . D . O . archive l'ensemble des documents et des don- BANQUE
nées élaborées, provenant des organismes et des labora- D e nombreuxfichiersde données numériques sont
toires nationaux ou reçus des centres étrangers, dans le alimentés en permanence : inventaires de campagnes
cadie d'échanges bilatéraux. océanographiques, données d'océanographie phy-
Console d'interrogation. sique, de géologie, de géophysique, données Sea
Beam, données I.P.O.D. (International Phase of Ocean
Drilling), données d'environnement littoral, etc.


: COMMENT INTERROGER LE B.N.D.Ó.
\';f par lettre; ' " % |
U.'
* par téléphoné ou télex; •„ ! ' - '
,-* en'ligne à partir de terminaux,'pour la'France ;via'l'-i
, T R A N S P A C , pour l'Europe via E U R O N Ë t ; \vv</'-/"
;Le B . N . D . O . répond en utilisant nortséulèiriènttsés \
r
. propresfichiers,mais aussi les grandes bâsêâ de don J .'
nées mondiales avec lesquelles il â des accorda." v •

Le B . N . D . O . constitue à l'aide d'organismes extérieurs d e s


bases particulières : fichier F A C E L , fichier d e l'assainisse-
ment et d e contrôle des eaux littorales ; fichier C E D R E ; fichier
des matériels aquacoles,

Reparution des {orages ¡PO D- (International Phase of Ocean Drilling). Bloc diagramme tracé à partir des données Sea Beam acquises
au niveau de la dorsale EstPacHique.
service département administratif
d'exploitation et financier
des Le Département Administratif et Financier (D.A.F.) est
chargé de l'ensemble de l'administration générale du C . O . B .
Les activités de ce département recouvrent trois secteurs
LE BATIMENT D'ACCUEIL
- U n restaurant d'entreprise en libre-service ouvert

ordinateurs
Les principales tâches du S.E.O. sont :
essentiels ;
personnel
- Recrutement.
au personnel et aux visiteurs du centre.
- Une maison d'hôtes d e 25 chambres.
- Des locaux d e réception et des salles de réunioa

• définition et conception des configurations d'ordinateurs les - Gestion


mieux adaptés aux besoins du Centre ; finances et comptabilité
- exploitation des moyens informatiques c o m m u n s ;
• mise en place d'outils d'aide à la gestion administrative ; - Préparation et exécution du budget.
- assistance aux utilisateurs; - Tenue de la comptabilité budgétaire et analytique.
• développement de techniques informatiques nouvelles : - Gestion des immobilisations.
logiciels graphiques, logiciels d'imagerie, logiciels pour
microprocesseurs, acquisitions numériques.,. achats et contrats
- Préparation et établissement des contrats et commandes.
- Affaires générales (assurances, prêts de matériels, etc.).
- Responsabilité du magasin.
- Responsabilité du bâtiment d'accueil.
MOYENS DE CALCUL
'•/ • U n ordinateur type "universel" IRIS 80, dont les carac- ,
¡. téristiquessont:
v: | mémoire centrale d e 256 Kmots. - ,• I Maison d'hôtes.
í i 12 unités disques d e 200 M/octets en ligne, : • •* • "fj
• 6 dérouleurs rapides de bandes magnétiques,
Í , 1 ordinateur frontal supportant trente-cinq terminaux .
í¿! et plusieurs accès au réseau T R A N S P A C . services
• Cet ordinateur fonctionne en multiprogrammation et
\\ en temps partagé. Il permet le traitement et l'interroga-
^i-tion d e grosfichiersd e données et d'information con-
\L.cernant l'océanologie et dispose pour cela de n o m -
généraux
•;,;breux logiciels spécialisés. Les Services Généraux ont pour mission d'assurer :
tïrDea mini-ordinateurs H E W L E T P A C K A R D 21 M X - la mise en œuvre des installations et des équipements d'in-
^destinés aux prétraitements (conversion de supports et térêt c o m m u n ;
wmise en forme d e données). - l'entretien de l'ensemble du Centre et des éléments qui lui
sont rattachés;
«íf.TÜn laboratoiie de traitement numérique d'images, - certaines fabrications pour les diverses unités et services;
fi comportant un mini-ordinateur équipé d e périphé- - la sécurité du Centre.
'- riques classiques, plus une imprimante électrostatique
1
et un digitaliseur, et un système de traitement interactif Les Services Généraux comprennent trois sections : Entre-
et de visualisation. tien, Electricité, Ateliers.
.', - Des matériels péri-informatiques divers : traceurs de
. courbe, digitaliseurs, systèmes de saisie et d e trans-
mission de données.
Carte thermographique des eaux au large de ¡a Bretagne
(logiciel ANAIM).
212

Le logiciel GIPSY (General Image Processing System) (réalisé sur


calculateur HP 1000) se compose d'un ensemble de programmes
indépendants faisant appel â des sous-programmes des librairies %CMLIB
(gestion du COMTAL Vision 1/20) , %ZLIB (sous-programmes GIPSY) , et VIS
(opérations sur des vecteurs) ; l'ensemble de ce logiciel est écrit en
FORTRAN IV, normalisé 66.

GIPSY utilise très peu le disque comme support de stockage temporaire,


et présente les résultats des différents traitements directement sur
l'écran du Vision 1/20 ; de plus, les accès entre le Vision 1/20 et le
calculateur hSte HP21MX/F sont minimisés (manipulation de 16 lignes
image en même temps) par l'utilisation des accès directs â la mémoire.

Le logiciel est interactif (structure en forme de menus pour les


dialogues opérateur < > programmes) et très modulaire. Les images
manipulées auront 512 lignes de 512 colonnes. Chaque élément d'image
(pixel) sera codé sur 8 bits, c'est-à-dire 256 niveaux différents.
L'utilisateur pourra combiner l'utilisation de GIPSY et les commandes
du Vision 1/20 (interactives ou non) ainsi que certaines fonctions des
logiciels de traitement d'images ANAIM et CLECOM réalisés sur HP 1000.

La seconde version présentée ici est définitive ; elle pourra


cependant être complétée ou/et améliorée si de nombreux utilisateurs en
font la demande.
213

LOGICIEL DE TRAITEMENT D'IMAGES NmiERIQUE EN MODE INTERACTIF

G.I.?. S. Y.

G. BELBEOCH

CENTRE NATIONAL POUR L' EXPLOITATl-^T^ DES OCEANS

BREST - FRANCE

xxxxxxxxxxxx

RESUME

Le logiciel de traitement d'images GIPSY permet à des utilisateurs non


experts de mettre en oeuvre rapidement des méthodologies de traitement
d'images en télédétection.

La conception très modulaire des programmes en fait un outil simple


d'emploi et très interactif.
Il a permis notamment la mise au point de méthodologies d'exploitation
des données satellitaires haute résolution de type S. P.O. T. en milieu
littoral (discrimation de champs d'algues, marais maritimes...)
214

Le Centre National pour l'Exploitation des Océans (C.N.E.X.O) a réalisé


le logiciel G.I. P. S. Y. (General Image Processing System) dans le but de
mettre au point des méthodologies d'analyse d'images numériques dans le
cadre de la recherche océanologique :

Etude thématique du littoral à partir d'images satellite ou


avion (LANDSAT, simulations SPOT,...)

- Identification et quantification des nappes d'hydrocarbures

- Amélioration des images vidéo sous-marines

Reconnaissance et classification des espèces marines


(phytoplancton, zooplancton,...)

Animation de données modélisées (température, courant,..)

Un tel logiciel se devait d'être simple, interactif et rapide. Il a été


conçu pour des utilisateurs non experts. Sa structure très modulaire
permet une maintenance efficace ainsi que des extensions rapides
(utilisation du FORTRAN 77). GIPSY est organisé en menus dans lesquels
les utilisateurs peuvent choisir le traitement adéquat.
Le logiciel a été implanté au C.N.E.X.O. sur un calculateur 16 bits
HEWLETT-PACKARD, série HP 1000 ; il utilise pour les visualisations de
données une console couleur COMTAL VISION 1/20.

Le logiciel peut être rendu indépendant de la console de visualisation


à la condition d'adapter au périphérique choisi une librairie d'une
dizaine de sous-programmes utilitaires tels que :

Lecture/écriture image
Lecture/écriture graphique
- Lecture/écriture curseur
Chargement de tables de pseudo-couleurs,...

1. CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU LOGICIEL GIPSY :

Un superviseur de tâches aiguille l'opérateur vers les différents


traitements, actuellement 12 modules indépendants les uns des autres
sont opérationnels :

- transferts disque
- transferts bande magnétique
opérations arithmétiques
opérations statistiques
- opérations géométriques
- opérations logiques
- opérations sur points
- opérations sur voisinage de points
opérations graphiques
- visualisations diverses

opérations de Fourier
- opérations vidéo
215

Ces modules feront appel chaque fois qu'il le sera nécessaire à une
bibliothèque générale permettant le dialogue avec la console de
visualisation : visualisation des données (image monochrome, image
couleur, table de pseudo-couleur, fonction mémoire, graphique
monochrome, graphique polychrome), lecture ou écriture de données
(coordonnées curseur, ligne image ),..

Les résultats des traitements sont affichés sur la console de

visualisation au fur et â mesure du déroulement des programmes.


L'utilisateur n'a pas à connaître les commandes de base de cette
console.

Dans un souci de simplification et d'efficacité, nous avons donné


certaines limites à GIPSY :

- une image : 512 lignes de 512 points


un point : 8 bits
- en multispectral : 4 longueurs d'onde maximum

Pour obtenir des temps de réponse corrects, il a été nécessaire


d'éviter au maximum l'utilisation des stockages des résultats
intermédiaires sur disque.

Pour diminuer les temps d'entrées/sorties, nous avons minimiser â


chaque fois qu'il en a été possible les transferts entre les mémoires
de rafraîchissement de la console de visualisation et les mémoires du

calculateur hôte : un bloc de transfert = 16 lignes d'image.


216

2. DESCRIPTION SOMMAIRE DES DIFFERENTS MODULES (1) (2) (3) (4)

2.1. Transferts disque

- Sauvegarde des données sur disque


- Restauration des données disque
Suppression d'un fichier du catalogue
Changement de nom d'un fichier dans le catalogue

2.2. Transferts bande magnétique

Sauvegarde des données sur bande magnétique


Restauration des données bande magnétique
- Saut de fichiers sur bande magnétique
Saut d'enregistrements sur bande magnétique
- Décodage des données bande magnétique (images
multispectrales)

. Satellite LANDSAT

. Satellite METEOSAT

. Satellite N0AA6 - N0AA7 (avec calibration en


température et corrections géométriques, données
multiplexées ou non)
. Format 'standard 75' C.N.E.S. (Centre National
d'Etudes Spatiales)
-^ . Simulation S.P.O.T (Satellite Probatoire d'Observation
de la Terre)
etc. . . .

2.3. Opérations arithmétiques

Addition

Soustraction

Multiplication
Division

(possibilité d'introduction d'une pente et d'un déplacement)

2.4. Opérations statistiques

Calcul d'histogrammes à une ou deux dimensions


Classification supervisée (4 longueurs d'onde, 16 classes)
par définition de bornes minimum et maximum
Analyse en composantes principales (4 longueurs d'onde)
Analyse multitemporelle par minimum ou maximum
Paramètres statistiques (minimum, maximum, variance,
covariance, écart-type)

2.5. Opérations géométriques

Symétries (nord-sud, est-ouest, nord-sud + est-ouest)


- Rotation

Translation

Homothétie

Rectification par rapport à un fond de carte ou une image de


référence par une méthode de points d'appui.
217

2,6. Opérations sur voisinage de points

- Moyenne locale : matrice n x n


- Filtre passe-bas : matrice 3x3
- Filtre passe-haut : matrice 3x3
Filtre médian

Rehaussement des contours : algorithmes de ROBERTS, KIRSH,


SOBEL, gradient, laplacien.
Détection de lignes et de points

2.7. Opérations sur points

- Inverse vidéo

Fonction linéaire

Fonctions logarithme et exponentielle


- Fonctions sinus, cosinus, tangente, cotangente
- Dent de scie, échelon, peigne
- Fonction gaussienne
- Affichage des bits de poids forts ou des et bits de poids
faibles

- Gestion des fonctions mémoire et de la table de

pseudocouleurs : tracé, liste, remise à zéro, initialisation


- Création interactive d'une table de pseudocouleurs par
utilisation d'une mire standard

- Egalisation d'histogrammes

2.8. Opérations logiques

Gestion des masques (graphiques) : remise â zéro,


initialisation, fonctions ET, GU, NON, calcul de surface,..
Seuillage d'image : passe-haut, passe-bas, passe bande,
élimination de bande.

Création d'images conditionnées par des masques


Détection des contours d'une image binaire (graphique)

2.9. Opérations graphiques

Habillage d'images : cadre, échelle de gris, échelle de


couleur, symboles, grille.
Génération interactive de légendes thématiques

2.10 Editions

Image ou graphique monochrome : traceur VERSATEC


Image ou graphique couleur : traceur APPLICON
Courbes, tables :" écran TEKTRONIX, traceur BENSON
Dump sur imprimante de toutes les données
218

2.11 Opérations de FOURIER

Transformée directe à 2 dimensions


Transformée inverse à 2 dimensions

Filtrage : passe-bas, passe-haut, passe bande, éliminateur de


bande , interactif (fenêtres : cercle, rectangle, vecteur,
point)
Mode fenêtre : rectangle, triangle, trapèze, banning,
Butterworth, exponentiel
Sauvegarde/restauration disque
Dump des données sur imprimante, visualisation des parties
réelle et imaginaire de l'amplitude et de la phase.

2.12 Opérations vidéo (caméra, magnétoscope)

- Démarrage / arrêt vidéo


Visualisation a travers fonction mémoire et/ou table de
couleurs

- Sauvegarde en mémoire de rafraîchissement


Egalisation d'histogrammes en continu
Suppression du scintillement, du halo
Animation à partir d'imagés de base ]28, 256 ou 512 points
Création d'une bande numérique pour animation vidéo (<3
secondes par image)
219

3. UN EXEMPLE SIMPLE D'UTILISATION DE GIPSY :

Les données choisies pour illustrer l'utilisation de ce logiciel sont


issues des simulations par avion du futur satellite français
d'observation de la terre S.P.O.T. Elles représentent une zone
littorale comprenant : la mer, la terre, la zone intertidale (algues,
marais maritimes, sables,...) qui nous intéresse plus particulièrement.

3.1. Le module "transferts bande magnétique" permet de décoder les


données, de les stocker dans les mémoires de rafraîchissement de
la console interactive et de les visualiser directement sur

l'écran sous la forme d'une composition colorée (image rouge =


canal proche infra-rouge XS3, image verte = canal rouge XS2, image
bleue = canal jaune- vert XSl)

3.2. A partir du module "opérations statistiques", il est possible


d'obtenir les histogrammes de cette image fausse couleur ; la
visualisation des courbes se faisant directement dans des

graphiques coloriés suivant le code choisi pour la composition


colorée.

L'histogramme de l'image rouge (XS3) nous donne le point de


séparation (niveau N) entre la mer et les autres classes.

3.3 Le module "opérations logiques" va nous permettre de créer un


masque (graphique) se superposant à la classe mer par seuillage
passe-bas de l'image rouge (valeurs inférieures â N) . A partir
d'un masque se superposant à la classe terre il sera aisé de créer
le masque de la zone intertidale par l'opération logique OU entre
les masques 'mer' et 'terre' suivie de l'opération logique NON.
Ce même module nous donne le nombre de pixels du masque 'zone
intertidale', c'est-à-dire la surface.
Il est maintenant possible de créer la nouvelle image fausse
couleur correspondant uniquement à la zone intertidale.

3.4 Le module "opérations sur points" nous donne la possibilité de


réhausser les contrastes de l'image 'zone intertidale' par
l'utilisation de fonctions logarithmes ou par égalisation des
histogrammes..

3.5 Le module "opérations arithmétiques" permet toutes sortes de


combinaisons entre les 3 canaux de l'image intertidale :

XS3^ + XS2^ indice de la brillance des sols

XS3 - XS2 indice de végétation

L'histogramme de l'image résultante permet d'obtenir les surfaces


des classes obtenues.
220

L'intérêt du logiciel pour une telle application est d'avoir


immédiatement afficher sur l'écran les résultats des différents calculs

et de pouvoir aussitôt recommencer si les paramètres choisis ne donnent


pas satisfaction.
L'interactivité et les temps de calculs (<10 minutes pour l'ensemble de
cet exemple) permettent ainsi de développer des méthodologies de
traitement des images de télédétection.

4. CONCLUSION

GIPSY doit être considéré comme le logiciel de traitement d'images


numériques minimum que doit pouvoir utiliser n'importe quel interprète
d'images de télédétection non expert en informatique.
La suite souhaitable de cette étude serait de pouvoir rejouer en
aveugle (sans l'utilisation de l'interactivité et de la console de
visualisation) tous les traitements mis au point en interactif pour une
fenêtre image 512 par 512, sur l'ensemble de l'image.

Un point également important serait de ne pas considérer l'image comme


une matrice 512 * 512, mais comme un ensemble quelconque de points
uniquement reliés entre eux par un masque (graphique) . Ceci permettrait
d'accélérer les calculs et de minimiser l'occupation des mémoires.

5. REFERENCES

(1) Pratt, W.K. (1978), Digital Image Processing, J. Wiley & sons, 750
pages

(2) Gonzalez, R.C and Wintz, P. (1977) Digital Image Processing,


Addison-Wesley Publishing Company, 431 pages

(3) Rosenfeld, A. and Kak, A.C. (1976) Digital Picture Processing,


Academic Press, 457 pages

(4) Cracknel!, A. P. (1981), Remote Sensing in Meteorology,


Oceanography and Hydrology, J. WILEY & sons, 542 pages
TEKTRONIX HP 2640
Conaot

f mis v. »«00fi.
fíoam loader (cassettes, disque, BM)
2400B
Processeur Fortran rapide (FFP) SOOOOB
Processeur virgule llotlante (FP)

UNITÉ CENTRALE
Inltrlêet

HP 2117 Herd Copf V \ t ^


tUan<t9iir fITf éVUt

OS 1000
VERSATEC MMrfM* HP 2648 HP 2635
VtMO
0 1200 A

Imfirimsnl» Tr§e»ur

1000 LPM DCIOO* seooB

DCPC
9000»
2,S cm/t 1S0CPS

A r i A

MÉMOIRE CENTRALE

s* KMOTS

It BITS

4SIPS
ItOOBPI

HP9874A

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HP7261A HP2607A
HP 7925
l«cMurM

HP 7906 Cêrtmt

t «f«un 20 MOCT 300 CPM

F^
I «xgix 120 MOCT

c5
r
20M

CONFIGURATION HP 21 MX/F
LABORATOIRE DE TRAITEMENT D'IMAGES NUMÉRIQUES TEKTRONIK 4632

Vt/90 **êttf tont ' tt t't.

SONY VDA-103 SONY 4800


MATRA M380R

Cetf*wr fl: O l^itfM ComiHMrf* O'ttubut»*!* wtâ*o J vOiffi


PAL/SECAM

MISUBITCHI BRANDT MT 151


MATRIX 2000 CV > llNt
G 3910 OSCILLOSCOPE

)tonp<Mr <^<cr«<
tft cenfróft

EV I V T R
PAL/SECAM

TT K)
KJ
KJ

ROSS

SONY 2860
COMTAL
STNV
UfgniroKOpO rfo monfopo
Ht^
Syflémo Wiwn I M PAL/SECAM

rormuU.UAtlC

fH^ 0««i loe* Imtfitt


SV SofIMVkMO
E V Emrta VMM
C.9 Cmr** Synchro Atnpiilifitti/r op^têlionntt
SrN V Synchro nrtluM ' 'C.S
STN.H Synchro horlionMo
V MHZ)
VT n irwM lapo roceiMr

SONY DXC-1800/PH EDUTRON CCD2H-1

Corrocrour dt 0«M tf» Iwnpo


(0 7 VOLT)
PAL

8CHÉMA DE MONTAGE DE L'ENSEMBLE VIDÉO


LABORATOIRE DE TRAITEMENT D'IMAGES SEO
Configuration générale

SONY 4800
MISUBITCHI MATRIX
PAL/SECAM
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CONFIGURATION HP 21 MX/F
225

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TRANSFERTS OPERAT TONS


DISQUE STATISTIQUES

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RAS^Auratrlon d*«: Clasalf Icstlen

donn**s disqu* supervis

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f 1ch-1«r disqu* 2 dimensions

Changemsnt. du nom Paramst.re9 stat1st.1qu*«


d'un f 1ch1*r disqu» < ml n , max ..var 1 anee,
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Analysa en composantes
principales
TRANSFERTS
BANDE MACNETIQUE; Ana lys* par min ou
clasÉlf IcKtIon a. partir
d* masqu*a
S«uv*gsrd« dss donnsss
sur bsnds
OPERATIONS
Rsst.au r a t:1 on d*Si doiiiisss eEONETRIOUES
bande magnet. 1 qus-...

Rembobinsgs de la Sym*t.r1e NORD-SUD


bande magnétique:
Symétrie EST-OUEST
Saut de fichiers sur
bande magnétique; Sym*tr1e K-S+E-0

Saut d'enregistrements Rotation *~ 98 DEC


sur bande msgnet.lqu*
Rotation I

Décodage des donne** I

bande magn*t.1que: Tranflatlon I>>>>Rec±1f Icatloa


(LANDSAT. NOAA. I

simulation SPOT. Homothétie I


METEOSAT. CNES....)

OPtRATIONS SUR
VOISINAGE DE POINTS
OPERATIONS
ARITHMETIQUES
Moyenne locale

Addition Filtre passe-bas

Soustraction Filtre- paase-haut

Mu1t1p11ca:t1on Filtre median

Division Rehaussement des contours


< grad lent-.Laplac len.
Roberts . K 1 rsh , SobeT )

Detection de lignes
et de pollita

Differences statistiques
226

OPERATIONS OPERATIONS

SUR POINTS LOGIQUES

Invers» v¡1deo Operations- sur masque


(RAZ,XT.aU,NON.
Fonction linéaire Surface)

Fonct.1on LOC Seul 1 lag» d' Image*


(filtres passe-bas-,
Fonction exponentielle passe-haut,, passe-bande...)

Fonction racine Visualisation d'Images a


travers les masques
Fonction tnveraet

Fonction sinus

Fonction cosinus- MODULE


GRAPHIQUE

Fonction tangente

Cadre
Fonction cotangent»

Dent de scie EcheTle de gris

Fonction échelon- Symboles cartographtqui

Grille (Mercator,
Ponct.1on peigne ^
Lambert. ... . )

Egalisation
Inversion du fond
d'histogramme

Exponentiation Légende themat1:que

Fonction Gaussienne
MODULE DE

Fonction inversée VISUALISATION

Gauss 1 enne

Reduction de l'eehelTi Versatec : (Images)

de gris Impr Iman.te/ traceur


Noir et Slanc

4. bits 1«s plus


significatifs
Appllcon : (images)
i bits les moins traceur couleur

significatifs a Jets d'encre

Benson : (graph Ique* >


Y F(X-25S) traceur Noir et Blanc

Y - 255-ftX>
Tektronix t (graphtqaes)
Y - 255-R255^X> console Noir et Blanc ou
couleur

Operations sur
fonction mémoire- Imprimante : ( Imag».
graph ique, courbes )
Opération sur
pseudocou leu r 9

OPERATIONS
DE FOURIER

OPERATIONS
VIDEO Transformée direct»
a 2 d i mens i ons

Transformée invers»
Demarrage/arret
video a 2 dimensions

Visualisation a t.r»v»r9 Vi sua 1 i sat 1 on parti es


fonction mémoire! et/ou réelle et imaginaire
table de psaudo/couleurs ampi itude et phase

Functions fenêtre
Sauvegarde de la vidao
en memo ir»- ( 1 . Z trames )
Filtres

Suppress'ton du
se lnt.1 1 lement, du ha.lo,...

Egal Isation

Format television (4-/3)


227

BIBLIOGRAPHIE

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sur calculateur HP21MX sous RTE IV-B (CNEXO/COB/SEO)

GIPSY : VERSION I (CNEXO/COB/SEO)

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COMTAL Vision 1/20 : user's manual

VIS : Vector Instruction Set HP 1000 user's Manual

PLOT 10 : Terminal Contrai System, user's Manual

BENSON : Logiciel graphique. Niveau 1 et Niveau 2


229

CENTRE DE TELEDETECTION ET

ANALYSE DES MILIEUX NATURELS

(CTAMN)
231

Introduction

Founded in 1783, Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris (EMP) settled in
1816 in Paris, 60, bd Saint-Michel. Originally dedicated to training engineers for
heavy industries (mining, steel-making, chemistry), it has extended its interests to
wider fields and has become one of the prominent "Grandes Ecoles" in France.

EMP is primarily a teaching institution.

Degrees can be obtained at the undergraduate (diplôme d'Ingénieur Civil des Mines)
and graduate (diplôme de Docteur-Ingénieur) levels. Most of students become
members of the scientific and technical staff of industrial firms.

EMP also trains Civil Servants who belong in majority to the "Corps des Mines" but
also to other "Corps Techniques de l'Etat" : they are supposed to get important
positions in the Administration Offices or Agencies in charge with problems connec¬
ted to energy, natural resources, industry management and development.

EMP operates in the field of continuing education through various extension courses
and seminars for professionals.

Finally, EMP has a special interest in training foreign students as participants to its
various activities or eventually to specific courses.

Scientific and technical training must be supported by active research laboratories.


They expanded rapidly during the "golden" 1960's. But because of lack of space,
facilities had to be built outside Paris. They are located in Evry (30 km S.E. Paris),
Fontainebleau (60 km S.E. Paris) and Valbonne (Sophia-Antipolis) near Nice, on the
French Riviera. One of the main purposes of research at EMP is to promote transfer
of science and technology into industrial processes : the research groups thus keep
close links with industry and work very often under contracts. Promotion of new
ideas and new products is performed through a foundation-type organization, called
ARMINES.

The institution is supported by public funds, through the Ministry of Industry, up to


57 % of its expenses. The rest comes through research grants and contracts from
Government Agencies or private industry.

EMP is headed by a Directeur (Pierre LAFFITTE, Ingénieur Général des Mines)


assisted by three Directeurs Adjoints for academic affairs (Gilbert FRADE), for
postgraduate studies and research (Jacques LEVY) and for civil servants training
(Robert PISTRE).

The so-called "Conseil de Perfectionnement" is the equivalent of the Board of


Governors for a North-American University, except that final decision belongs to
the Minister of Industry.
232

Research

Research was developed only lately at EMP like in many other Grandes Ecoles. There
was a general need in France for building a strong research activity in connection with
teaching engineers in the technological field in connection with industry : EMP decided
to meet the challenge.

Rrst, space was limited in Paris; local extension was impossible and it was found ina¬
dequate to move outside Paris. It was thus decided to build research laboratories outside
Paris, namely in Fontainebleau, Evry (Corbeil) and Valbonne (Sophia-Antipolis near
Nice).

Secondly, the structure of EMP was not flexible enough to handle research contracts
with various industrial firms or government agencies. A foundation-like organization
cailed ARMINES was thus founded in that purpose in 1 967.

Thirdly, it was assessed that expansion could not operate indefinitely and that EMP
could get in trouble if mobility was not stimulated for research students as well as for
senior scientists : although this could be achieved only with difficulty, especially in
France, some satisfactory results have been obtained.

in connection with its traditional fields of interest, EMP developed research in earth
science and mining engineering : but besides classical approach like geology, EMP
has stimulated unconventionnal disciplines e.g. geostatistics applied to prospection,
hydrology, tele-detection, geological data processing methods, geological approach
for civil engineers.

Energy and raw materials problems, especially difficult for France, has led EMP to
promote research in chemical engineering for physico-chemistry and phase equilibria
in extractive processes and for design of energy saving systems.

EMP also developed a relatively small metallurgy group into a strong materials science
department, dealing not only with metals, but also with ceramics, composite materials,
polymers, with a metallurgical as well as mechanical approach; special interest is
focused on forming processes.

Due to the mathematics oriented preparation of its students and most of its faculty
members, EMP developed activities in applied mathematics, image analysis, control
and systems theory and computing science.

Finally, because of the economical importance of mining and industry, EMP has
always been involved in studies on economy, sociology and management science :
this approach of social sciences by engineers is rather original.

Research activities are supported by general facilities in computers (EMP is connected


to a central CH - IRIS 80 computer), a library and a rocks and minerals collection
(which is among the most beautifuf in the world).

^
233

Academic Affairs

UNDERGRADUATE STUDIES

Admission

The general procedure for entering EMP at the undergraduate level consists of passing
an examination two (or three) years after the "baccalauréat" (the end of high school in
the french system). During these two years, the candidates undergo heavy training
mainly in mathematics, physics and chemistry : 64 students, out of 4.000 candidates,
were selected in 1 980.

It is also possible to apply to EMP by presenting other types of preliminary training like
a university or another engineering school diploma or a professional activity : about
twenty students enter EMP, directly in 2nd year.

General Scheme

The aim of the system is quite different from that observed in other countries, and thus
difficult to explain to foreign visitors. It is not to provide industry with young highly compe¬
tent, specialists in various techniques connected with mining activities (as would
suggest the name of EMP) : it is to give to students with a solid background in basic fun¬
damental sciences, a general scope of what technology, innovation, and industry are,
in order to be able to cope with a very rapidly changing world. ,
The courses extend over a period of three years. They include lectures, practicáis, and
work in industry. The curriculum is divided into three parts (roughly equivalent in time
and spread over three years) :
basic courses in pure and applied science (including economics and sociology);
credits which the student can choose among a list of more advanced courses;
in the last part starting in 2nd year, the student is involved in a more specific program,
generally in connection with a research group : this program ends up with a small
research project dealing with an industrial problem.
The various disciplines among which each student can choose for his research project
appear in table 1 . (together with the number of students involved.)

GRADUATE STUDIES

EMP is officially allowed to deliver national graduate degrees like "Diplome d'études
approfondies (DEA)" (equivalent to M.Sc.) and "Diplome de docteur-ingénieur (DI)"
(equivalent to Ph.D), alone or in formal connection with other institutions like Universities
or other Grandes Ecoles d'Ingénieurs. Quite often, graduate students can work in
EMP's research labs, but get a degree from another institution : this is the case when
they want to get a "Doctorat d'Etat", which can be granted only by Universities.
Applying candidates must generally exhibit engineering degrees. Financial support is
provided by EMP, but also by various agencies or firms. The fields covered by research
activities are extensively described further on. The "DEA" degree is delivered after one
year, the "DI", after three years. The total number of graduate students at EMP was in
1 978, 1 82 among which 33 students from foreign countries.
234

Table 1 - Number of students choosing a given project (per discipline)

Academic year
1980-1981

2nd year 3rd year

Earth Science 10 9

Mining engineering 8 14

Thermodynamics 3 2

Chemical engineering 8 10

Mechanical engineering 10 9

Nuclear engineering 2 2

Materials Science 14 11

Biotechnology 3

Applied Statistics 5 3

Automatics 8 5

Computer Science 7 2

Mining economics 4 4

Scientific management 7 10

Sociology 1

TOTAL 90 81

CIVIL SERVANTS' PROGRAM

EMP has been appointed as the teaching institution for the "Ingénieurs du Corps National
des Mines". These civil servants are closely associated to the industrial development
of the country, since they elaborate the Government's industrial policy from the econo¬
mical as well as technical aspects (in particular safety regulations).
They are chosen by the Ministry of Industry among students who graduated from Ecole
Polytechnique, Ecoles Normales Supérieures and EMP (15 students per year). They
are then trained at EMP for three years. Roughly two years are devoted to work in indus¬
trial firms (1 2 months) and in research labs (1 0 months) : during the third year, they are
mainly concerned with administrative and economical problems in industry. This curri¬
culum is also opened to other "Corps techniques".

CONTINUING EDUCATION

EMP's scientific staff is associated to many activities of continuing education, organized


by other specialized institutions (Conservatoire National des Arts et Métiers, Institut
National des Sciences Appliquées, etc.).
Various seminars are operated by the EMP's research groups, as well in France as
in foreign countries (Morocco, Tunisia...).
EMP
235

Earth Science and Mining Engineering

This field is investigated by six research groups or "Centres".

Centre de Géologie Générale et Minière (Basic and Applied Geology)

67 people belong to this group, headed by H. PELISSONNIER and located in Paris


and Fontainebleau.

Besides fundamental studies on history and structure of continental plateaux (fossil


as well as in actual oceans), the group is mainly interested in getting basic and
applied knowledge on mineral deposits, mainly coal, uranium, lead, chromium,
porphiry copper, etc.
Attempts are made to understand the thermochemical processes which control
the formation of these deposits in order to be able to describe the environment of
a potential deposit, and, then, to provide a guide for prospection.

Centre de Géologie de l'Ingénieur (Geological Engineering)

40 people belong to this group, headed by M. ARNOULD and located in Paris.


This group is common to EMP and Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. It has
stimulated, in France as well as in other countries, the development of geology
applied to civil engineers problems.
It has three main interests :

studies of the physical and chemical properties of non-metallic materials (clay,


concrete, sand, cements);
geotechnical properties of soils and rocks;
geotechnical cartography.

Centre d'Informatique Géologique (Mathematical Hydrogéology)

28 people belong to this group, headed by G. de MARSILY and located in Fontainebleau.


Its activities deal with problems of fluid mechanics in natural media and environ¬
mental management. They are concerned with both theory and experiments.
Geostatistics and probability are used in order to build models of water and heat
transfers taking into account underground but also surface phenomena. Measure¬
ments are also made. Even one full size experiment has been made for attempting
to store solar heated water underground. These models are currently used in joint
projects of environmental studies.

Centre de Télédétection

12 people belong to this group, headed by J.-M. MONGET and located in Sophia-
Antipolis.
Most of them are specialized in data processing and work in connection with other
groups inside as well as outside Ecole des Mines de Paris. They attempt to use
information from satellites for geological purposes, but also for more general know¬
ledge of natural surface phenomena : repartition of natural resources, thermal and
/IS chemical pollution, cartography.
EMI»
236

Thin section of an exsolved orthopyroxene clinopyroxenite (crossed niçois).

Centre de Mines-Infrastructure (Mining Engineering)


27 people belong to this group, headed by E. TINCELIN and located in Fontainebleau.
They deal with problems of mining methods with both technical and economical
aspects.
From the technical point of view, interest is focussed on rock mechanics on a
microscopic (interaction between the rocks and the crushing tools) as well as
macroscopic scale (stability and mouvements in underground works).

Centre d'Etude des Ressources Naturelles (Natural Resources Management)


P.-N. G I R A U D , the head of this group, and 11 research assistants, are investigating
the international economics of mineral raw materials (these include fossil and
renewable fuels).

Minerals Collection a n d Library


Research in earth science is supported by these collections which are a m o n g the
most beautiful in the world and contain m a n y unique samples of rocks, minerals
and documents.
237

Chemical Engineering

Two groups are involved in Chemical Engineering studies and one in fundamental
thermodynamics.

Centre de Réacteurs et Processus

46 people belong to this group, headed by H. RENON.

Research activities are related to three scientific fields : applied chemical thermo¬
dynamics, mass transfer and kinetics for design of multiphase reactors and applied
mathematics for process design. In 1980, research was initiated in the field of fluid
mechanics.

Applications are connected with various industries.

For example, in extractive metallurgy, hydrometallurgy (leaching, liquid-liquid


extraction) and pyrometallurgy of copper and nickel are investigated. Oil extraction
requires better knowledge of multiphase equilibria under various conditions and
for electrolyte and non-electrolyte solutions (e.g. H2 hydrocarbon vapor-liquid
equilibria up to 400° C and 400 bars, NH3-SO2-H2O vapour-liquid equilibria).

As part of an interdisciplinary program on energy, a pilot plant is developped for


pyrolysis of wood and vegetal waste.

Centre d'Energétique

28 people belong to this group, headed by P. REBOUX. They analyse the possible
improvements for the use of low-temperature energy systems.

They include applied mathematicians who develop models and data analysis,
mechanical and chemical engineers who design new systems.

Interest is focussed on solar energy systems, low temperature energy storage,


design of heating through heat-pump.

Centre de Physique de l'Irréversibilité

F. FER and D. FARGUE are involved in fundamental thinking about the difficult
problem of taking into account irreversible processes in the analysis of the thermo-
dynamical behaviour of physical systems.

/iS
238

Materials Sciences

Two important laboratories are working in this ffeld and belong to the structure of
Ecole des Mines de Paris : these are the Centre des Matériaux and Centre de Mise
en Forme. Another group, located at Ecole Polytechnique, le Centre de Mécanique
des Solides, is strongly connected to Ecole des Mines de Paris and in common to
both institutions.

Centre des Matériaux

93 people work with this group headed by G. POMEY. They are concerned with
fundamental .and applied research on the behaviour of metals, ceramics and
composits in service.

The interest is focussed on the study of the interaction of these materials with their
environment. The link with industry is very close, since the laboratory lies inside
the SNECMA plant in EVRY : but the group is not specialized in the aeronautical field
and works in connection with all types of mechanical as well as steel and non ferrous
metals industries.

The main subjects can be described as follows :

Solidification is analyzed in connection with the formation of internal defects in


conventional castings of cast iron, continuous casting of steels and investment
casting of super alloys. Powder metallurgy of super alloys and surface treatments
are designed in order to improve their properties;

Microstructure - Mechanical properties relationships.


Plastic deformation is investigated under static stress (ductily of cryogenic manga¬
nese alloys, creep mechanisms in stainless steels superplasticity of aluminium
alloys) and under dynamic conditions (fatigue in steels, face-centered cubic alloys,
thermal fatigue in cast superalloys);

Ductile and brittle fracture mechanisms are examined from a macroscopic (crack
propagation, fracture mechanics) as well as microscopic point of view (embrittle-
ment due to grain-boundary segregation, stress corrosion cracking);
Ceramics are studied under three aspects : preparation, forming and lifetime
for ceramic engine components (silicon nitrides). Forming includes powder, reac¬
tion bond, preparation and machining (Rehbinder effects);

The same approach is used for fiber reinforced composite materials, mainly
carbon and glass ffbers reinforced resins, Kevlar fiber cables, boron ffber alumi¬
nium tubes.

Centre de Mise en Forme

48 people work with this group, headed by J.-L. CHENOT.

They have a special interest in the materials forming processes and look at them
from three different points of view.

Mechanics and plasticity describe the behaviour of the tools and the samples in
rolling, forging, extruding, etc. experiments. But this is not sufficient and surface
interactions between the tools and the samples must also be analysed, like friction,
wear, lubrication. Finally, forming induces very important structural transformations
which are essential for the properties of the samples.
EMP
239

This group is thus an interdisciplinary one gathering mechanical and materials


engineers and chemists. Besides metallic alloys (steels and non ferrous alloys), it
is also interested in plastics.

Centre de Mécanique des Solides


63 people work with this group, headed by P. H A B I B .
T h e main interests of this group lie in understanding, prediction and modelization
of the mechanical (elastic, elastoplastic and visco-plastic) behaviour of materials
and structures.
For exemple, theoretical calculations have been m a d e on the behaviour of very big
structures (like nuclear reactors, oil exploration platforms) under cyclic stresses;
they take into account strain-hardening and creep. Computation methods for resi-
dual stresses in welded assemblies have been designed.
Soils mechanics have been applied to the problem of foundations. Stability of
cylindrical or spherical underground cavities have been examined.

K E V L A R fibre {0 12 ^ m ) tested and fractured by torsion.


1. Metallographie micrography. 2 Mathematical image analysis lor a characterization
oi the majo r defects of the structure.

Lamellar eutectic structure in a At-Cu alloy.

Applied Mathematics
In connection with mining activities, difficult mathematical problems m a y arise in
geostatistics and data processing : this w a s the origin of the development oí three
research groups in applied mathematics w h o have extended their fields of investi-
gation to other problems.

Centre de Géostatistique et de Morphologie Mathématique


39 people work with this group, headed by G . M A T H E R O N . They developed a n e w
theoretical approach for the statistical treatment of data or "kriging". This theory is
applied to two main fields : geostatistics and image analysis. Geostatistics are used
to set up computer simulations for evaluation of resources for various types of natural
raw materials like oil, uranium and other metallic ores. They are also used in order to
optimize extraction and beneficiaron methods. Application to image analysis is
called mathematical morphology and consists of a sophisticated quantitative des-
cription of the statistics of shapes in a set of particles : this is a quite general problem
for mining engineers (granulometry), metallurgists (grain size and textures), bio-
logists (al! controls).

Centre d'Automatique-Informatique
28 people belong to this group headed by G . C O H E N . It has been found interesting
to link togethe, the research groups involved respectively in computing science
and automatic control, because the tools, the way of thinking and the basic problems
of both field b e c o m e more and more similar. Their main interest in computing science
lies in data processing (file structures, storage problems, accessibility) in connection
with the very fast change in hardware technology (mini-computers). Control theory
is developed in two directions : differential g a m e s and large scale systems control. It
has been applied to very practical problems like optimal control of water distribution
networks, simulation of the thermal behaviour of a solar house, etc.

Centre de Mathématiques appliquées


This group w a s originally part of the Centre d'Automatique-Informatique in Fontai-
nebleau and m o v e d to Valbonne (Sophia Antipolis) in 1976, but they still work in very
close connection.
It is headed by Y. R O U C H A L E A U and consists of 11 people. Their main research field
is the theory of system identification : this theory is applied to various problems like
automatic control of rolling mills or simulation of biological systems tor pharmaco-
kinetics. Studies on algebric semantics of programming languages have been initiated
and should have a large extension for evaluation of the reliability of computer programs.
241

Social Science

Traditionally, economical and social problems have been a major preoccupation


for mining engineers and there has always been research in this field at Ecole des
Mines de Paris. The two groups involved in social science are Centre de Gestion
Scientifique and Centre de Sociologie de l'Innovation.

Centre de Gestion Scientifique

15 people belong to this group, headed by J.-C. MOISDON. Its interest is focussed
on understanding the basic processes of management techniques of industrial firms
and organizations. Speciffcally, it has been proved through very concrete "ciinical'-'
studies that the use of quantified informations as control factors can induce quite
unexpected effects, generally interpreted in terms of psychological problems, lack
of communication, etc. The success encountered by the various publications of
the group suggest that this approach is being favourably received by an increasing
audience in industry and administration as well as in academic institutions.

Centre de Sociologie de l'Innovation

1 2 people work in this group headed by L KARPIK. It is a straight-forward observa¬


tion that there is a loose connection between a new scientific discovery in a research
laboratory and the creation of a new product on the market : it is thus interesting
to analyze the conditions of technological innovation and its interactions with
society. This is performed in various directions : research and development policy
of the Government and big industrial groups, training and hiring policy of staff
members in these organizations, artistic (musical) creation and its interactions with
technology and economy, reactions of society towards those who cannot cope with
the rapidly changing worid.

4^
EMP
242

Budget and Administration (in 1980)

1. STAFF

693 persons (34 part-time collaborators) among which 443 scientists (including
graduate students) and 250 clerks and technicians.
They are located at Paris (335), Fontainebleau (153), Evry (Corbeil, 105), Val¬
bonne (Sophia-Antipolis, 86), other places (14).
2. BUDGET

Funding Ministry of Industry Other sources Total


Type of expenses MFF MS % MFF MS % MFF MS

Salaries 35,09 7,02 57.1 26,35 5,27 42,9 61,44 12,29


Investment 4,14 0.83 79 1.1 0,22 21 5.24 1,05

Current expenses 12,7 2,54 53,6 11 2.2 46,4 23,7 4,74

TOTAL 51,93 10,39 57,5 38,45 7,69 42,5 90,38 18,08

"Funding from other sources" means mainly research contracts with Government
agencies (50 %) and private firms (50 %).

Mail to Ecole des Mines

60, boulevard Saint-Michel, 72720 Paris Cedex 06 tél. (1)329.21.05


for the following research groups :

. Centres de - Géologie générale et minière (H. PELISSONNIER)


- Géologie de l'ingénieur (M. ARNOULD)
- Etude des ressources naturelles (P.-N. GIRAUD)
- Réacteurs et processus (H. RENON)
- Physique de l'irréversibilité (F. FER)
- Energétique (P. REBOUX)
- Gestion scientifique (J.C. MOISDON)
- Sociologie de l'innovation (L. KARPIK)

35, rue Saint-Honoré, 77305 Fontainebleau tél. (1 ) 422.48.21


. Centres - d'Informatique géologique (G. de MARSILY)
- Mines Infrastructures (E. TINCELIN)
- Automatique-Informatique (G. COHEN)
- Géostatistique et morphologie (G. MATHERON)
mathématique

B.P. n° 87, 91 003 Evry Cedex tél. (1 ) 078.92.60


. Centre des Matériaux (G. POMEY)

Quartier des Clausonnes, Sophia Antipolis, 06560 Valbonne tél. (93) 33.05.58
. Centres de - Télédétection et d'Analyse
des milieux naturels (J.-M. MONGET)
- Mise en forme des matériaux
- Mathématiques appliquées
(J.-L. CHENOT)
(Y. ROUCHALEAU)
4^
EMP
DIM, L \ H M tiEM-RE- SL R \ IZIK-StP TIROS- N-ORBITE du 16/9/79 à 14 h 33 TL.

CENTRE
DE TÉLÉDÉTECTION
ET ANALYSE DES MILIEUX NATURELS

SOPHIA ANTIPOLIS
06560 V A L B O N N E
TÉL. (93) 33.05.58

Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris


244

MOYENS INFORMATIQUES DE TRAITEMENT EN TELEDETECTION


La télédétection, nouvelle technique d'observation de la Terre, fait l'objet de travaux de recherche et d'applications à l'Ecole
Nationale des Mines de Pans depuis plusieurs années.

Ces activités font un appel important aux méthodes de la statistique et de la Théorie des Probabilités, tout en exigeant au
niveau de la pratique l'emploi de techniques informatiques appropriées. Le Centre de Télédétection et d'Analyse des Milieux
Naturels ( C T A M N ) a conçu un ensemble autonome de traitement informatique et réalisé le logiciel nécessaire à son emploi.

Basé sur une architecture de miniordinateurs, le système de traitement du C T A M N comprend un certain nombre de périphéri-
ques spécialisés :
— une imprimante-traceur V E R S A T E C qui, grâce à un logiciel de visualisation développé par le C T A M N , permet l'affichage
des images en niveaux de gris ou la cartographie noir et blanc à toutes échelles.
— un traceur polychrome B E N S O N pour ta cartographie en couleur, associé à un logiciel interactif de choix du graphisme et
du système de projection adopté.
— une table coordinatographe T E K T R O N I X et son écran graphique ont fait l'objet de la création d'un logiciel spécifique per-
mettant l'intercomparaison des documents de télédétection et la saisie des données de vérité-terrain.
Le C T A M N est équipé d'un ensemble interactif de visualisation d'image T R I M - C I T - A L C A T E L . Cet appareil particulièrement
versatile est un maillon essentiel du système. Par ses capacités de visualisation et de manipulation des images, il assure l'effica-
cité de la chaîne de traitement. La sortie des images de haute résolution sur support photographique se fait sur VIZIR - S E P . C e
graveur photographique à laser de technologie avancée permet une résolution élémentaire de 40 microns à 13,5 microns. La
génération d'une image compíete de 40 * 40 c m comportant 64 niveaux de gris s'effectue en moins de 20 minutes.
L'équipement du C T A M N sera complété en 1980-81 par :
— un calculateur périphérique rapide du type array-processor FPS • A P 120 B .
— une station de réception de Satellite C I T - A L C A T E L permettant de recevoir les données de faible résolution transmises par
les satellites M E T E O S A T et T I R O S - N .

Ensemble de traitement du C T A M N

Visualisation d'une thermographie N O A A


sur console TRIM - C ' T • A L C A T E L
245

LES DOMAINES D'APPLICATION

Les programmes scientifiques

Avec le concours du Centre National d'Etudes Spatiales (ONES) et celui du Centre National de la Recherche Scientifique
(CNRS), le CTAMN participe à divers programmes scientifiques dont les principaux sont :

- le projet FRALIT en collaboration avec le Laboratoire de géographie de l'Ecole Normale Supérieure (Pr. F. Verger).
- le projet LANCHAD de cartographie régionale du TCHAD, en collaboration avec l'Université de Paris 1.
- l'ATP - Télédétection du CNRS sur des recherches d'océanographie, de géologie et d'aménagement du territoire.

Les conventions

D'autre part, le CTAMN passe avec ses partenaires des conventions de recherche sur les applications de la télédétection et le
développement de méthodes appropriées à son utilisation ;

en traitement d'image et domaines connexes

Agence Spatiale Européenne (avec la collaboration de {'Aérospatiale)


Etude des techniques de couleur pour le traitement des données images et expérimentales.
CIT-Alcatel

Réalisation d'un programme de démonstration de traitement d'image.

Centre National d'Etudes Spatiales (CNES)


Etude et développement d'une méthode de traitement des données multispectrales (CLAMS).

Délégations Générale à la Recherche Scientifique et Technique (DGRST)


Traitement numérique des clichés photographiques des champs de nodules.
Direction des Constructions et Armes Navales (DCAN)

Etude de logiciels de traitement d'image.

en cartographie de l'aménagement du territoire

Commission des Communautés Européennes (avec la collaboration du Centre d'Etudes pour la Gestion des Ressources
Naturelles!

Télédétection et comptage automatique des oliviers

Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles (ENSJF)


Cartographie du Marais Poitevin d'après les données des satellites LANDSAT et NOAA,
Opération Pilote Interministérielle de Télédétection (OPIT)
Cartographie des forêts de la région Vosges - Alsace par LANDSAT. Etude des effets de la sécheresse de 1976 d'après les
données NOAA.

OREAM - Région des Pays de Loire


Cartographie des paysages riverains de la Loire d'après LANDSAT
United Nations Educational Scientific and Cultural Organization (UNESCO)
Cartographie du Delta du Nil d'après LANDSAT
Université de Paris 1

Cartographie diachronique de la zone de N'djamena-Tchad (Projet LANCHAD)

en océanographie spatiale

Centre National d'Exploitation des Océans


Traitement et cartographie des données infra-rouge thermique transmises par les satellites NOAA
Electricité de France
Thermographie saisonnière des eaux littorales françaises d'après NOAA
Muséum d'Histoire Naturelle - CRBPO
Thermographie du Golfe de Gascogne d'après NOAA
Station Marine de Villefranche-sur-Mer
Thermographie du Golfe de Gênes d'après NOAA

En climatologie.
Commissariat à l'Energie Solaire (COMES) et Commission des Communautés Européennes.
Détermination de la durée d'insolation sur l'ensemble de l'Europe d'après les données du satellite METEOSAT.

Délégation Générale à la Recherche Scientifique et Technique (DGRST).


Cartographie régionale de l'évapotranspiration dans le Midi méditerranéen d'après NOAA (en collaboration avec l'INFRA-
Avignon).

Les programmes futurs

Un certain nombre de projets sont en cours d'étude au CTAMN; on peut retenir :

inventaire de la pollution par les hydrocarbures en Méditerranée d'après LANDSAT (en collaboration avec le Pacific Marine
Environmental Laboratory NOAA - Seattle).

utilisation de la télédétection dans la prospection des gite minéraux.


246

TELEDETECTION ET CARTOGRAPHIE DE L'AMENAGEMENT DU


TERRITOIRE

Par l'observation directe de la signature spectrale des objets, la télédétection permet une cartographie thématique précise qui
s'appuie sur des méthodes de classification telles que celles développées au C T A M N ( C L A M S - F R A C A M ) . Ainsi un traitement
approprié des données L A N D S A T a permis de cartographier les essences forestières de l'ensemble de la région Vosges-Alsace.

La répétitivité des observations dans le temps permet aussi de cartographier l'évolution diaohronique des paysages. Cette
méthode a été appliquée à l'étude du Marais Poitevin dans le cadre du projet FRALIT.

Pour déboucher sur un faisceau de documents directement exploitables dans les problèmes d'aménagement, il est nécessaire
de se conformer aux systèmes de projection déjà utilisés dans la cartographie classique (projection Lambert, par exemple).

Le C T A M N a développé un logiciel de rectification permettant le choix du type de projection et de l'échelle dans la cartographie
des résultats d'une classification. Basé sur la méthode des points caractéristiques (amers), il utilise une table coordinatographe.
La conformité au type de projection est assurée pour l'ensemble des m o y e n s de visualisation disponibles : traceur polychrome,
imprimante - traceur, organe de visualisation interactive.

Ce logiciel est également utilisé dans les études diachroniques ou multicapteurs. Il permet en effet d'amener en superposition
des données dont les caractéristiques géométriques sont différentes.

Cartographie des essences forestières de la


région Vosges-Alsace d'après L A N D S A T

Table coordinatographe permettant la saisie des points


caractéristiques (amers)
247

LES AIDES A L'INTERPRETATION

La cartographie par télédétection exige un dialogue permanent entre l'utilisateur et le spécialiste des méthodes de traitement.
Cette approche multidisciplinaire aboutit à un équilibre entre l'interprétation de résultats et (ajustement des paramètres de trai-
tement.

La critique des résultats s'organise de façon objective et quantitative autour de l'ensemble des documents de vérité-terrain. Le
C T A M N a développé un logiciel de gestion de ces documents qui peuvent être des enquêtes statistiques, des relevés par point
ou par parcelle. Ils peuvent se présenter sous forme de listes, être reportés sur photo aérienne verticale ou oblique, être placés
sur un fond cartographique existant.

Prenons l'exemple de la cartographie diachronique de la région N'Djamena-1 chad (projet L A N C H A D ) réalisée en collaboration
avec C . Bardinet, du Laboratoire de géographie - E N S J F - Les documents de vérité - terrain relevés par celui-ci ont été :
— des vues aériennes verticales réalisées par l'I.G.N.
— des vues aériennes obliques d'aéro-club en infra-rouge couleur
— des photographies au sol de parcelles d e vérité-terrain
— des relevés cartographiques à des échelles variables : 1 : 25 000 pour la ville de N'Djamena et 1 : 100 000 pour ses environs
— des relevés statistiques correspondant au découpage administratif de la ville de N'Djamena

U n logiciel d'aide à l'interprétation permet après numérisation de ces informations de les utiliser en comparaison visuelle inte-
ractive ou de créer des fiches statistiques croisant la vérité-terra in avec les résultats d e classification.

Cartographie diachronique d e la zone d e


N'Djamena-Tchad d'après L A N D S A T

V u e aérienne oblique d'un paysage agraire d e


la région de N'Djamena

Photographie au sol d'un c h a m p de sorgho


"berbère"

DOC. C. BARDINET 3 DOC. C BARDINE7


248

L'OCEANOGRAPHIE SPATIALE

Les applications océanographiques sont un des domaines principaux d'activité du Centre de Télédétection et Analyse des
Milieux Naturels.

Pour le compte du Centre National d'Exploitation des Océans et grâce à la coopération de la Météorologie Nationale ( C E M S -
Lannion), le C T A M N réalise des cartes de températures de surface de la mer à partir des données recueillies par les satellites de
la série N O A A . Les mesures sont d'une résolution thermique de O , 5 ° C ; elles donnent lieu après traitement (logiciel TSS) à une
cartographie en couleur ou en noir et blanc. Les échelles de ces documents varient de 1 : 2 000 000 à 1 : 500 000.

Ces résultats sont utilisés par de nombreux laboratoires pour des applications liées à l'océanographie physique et biologique,
aux circulations et sédimentations côtières, à la pêche et aux bilans thermiques des échanges entre les domaines terrestres et
marins. Parmi les expériences les plus marquantes, on retiendra :
— l'étude du régime des courants dans le Golfe de Gênes en collaboration avec la Station Marine de Villefranche-sur-Mer
(Laboratoire de Physique et Chimie Marines)
— un suivi à long terme des interactions mer-atmosphère dans le Golfe du Lion en collaboration avec le Museum d'Histoire
Naturelle (Laboratoire d'Océanographie Physique)
— l'étude de l'environnement littoral atlantique de la France dans le cadre du programme FRALIT

Ces études sont aussi l'occasion d'utiliser pour des applications océanographiques les données d'autres satellites ( L A N D S A T ,
H C M M . M E T E O S A T , N I M B U S - G , TIROS-N).

Thermographie des zones Sud de la France et du Golfe du Lion d'après N O A A


249

PUBLICATIONS

J.M. Monget (1974) - Colour composites of ERTS multispectral imagery for application in hydrology and oceanography.
Proceedings of the ESRO Symposium on ERTS 1 Results - Frascati - p. 151-153.
B. Lacaze - J.M. Monget - J. Dulac 11974) - Correspondence Analysis of multiscanner data for vegetation classification.
Proceedings of the Third Annual Remote Sensing of the Earth - Resources Conference - Tullahoma - Vol. 3 -p. 775-782.
J.M. Monget 119741 - Contribution to the active microwave sensing of the ocean environment.
Active Microwave Workshop Report N.A. S.A. - Houston - p. 192-196.

M. Albuisson J. M. Monget - J. P. Bordet 1 1974) - Pattern recognition of structure functions as an aid for understanding the
morphology of two dimensional field data.
Proceedings of the Second International Joint Conference on Pattern Recognition - Copenhagen - p. 460-464.
0. Guérin - J.M. Monget (19751 - L'intérêt de la télédétection pour la reconnaissance du milieu estuarien : exemple de
l'estuaire de la Loire.

Bulletin de l'Union des Océanographes de France - Vol. 7 - N° 1-2 - p. 47-54.

J. M. Monget - P. Roux ( 1975) - An unsupervised classification of multispectral scanner data using correspondence analysis
(CLAMS).

Proceedings of the N.A. S.A. Earth Resources Survey Symposium - Houston - Vol. 1 B - p. 1237-1244.
M. Viollier - J. M. Monget ( 19751 - Contribution è l'étude statistique des phénomènes liés à la télédétection de la chlorophylle.
International Union of Geodesy and Geophysics - XVI General Assembly - Grenoble - p. 282.
J.M. Monget (19761 - Classification automatique des données multispectrales utilisant l'analyse des correspondances - Le
système CLAMS - Bulletin de la Société Française de Photogrammétrie - N° 62 - p. 15-24.
J. M. Monget - D. Sarrat ( 1976) - Une méthode de classification automatique des données de la télédétection.
Automatisme - Vol. 21 - N° 3-4 p. 76-82.

J.M. Monget (19761 - Coastal zone management applications from the FRALIT project.
Practical application of the Remote Sensing - Austrian Solar and Space Agency p. 38-46.
J.M. Monget - F. Verger (1976) - Une exemple d'assistance au traitement automatique des données de télédétection.
Photo-Interprétation - N° 5 - Fasc. la- 1 d - p. 1-13.
M. Albuisson - J.M. Monget (19761 - Température de surface de la mer d'après les données de NOAA 4.
Photo-Interprétation N° 5 - Fasc. 4 a 4 b - p. 25-31.

' M. Poisson (19761 Une classification automatique des données LANDSAT diachroniques : les estrans de l'île de Jersey.
Photo-Interprétation n° 5 - Fasc. 2 - p. 14-17.

' M. Albuisson - J. Dambrincourt A. Millau - J.M. Monget- Y. Thomas - F. Verger (1976) - Télédétection multispectrale du
littoral de la Baie du Mont Saint-Michel.
Journées de Télédétection du GDTA Toulouse - Vol. 2 p. 649-662.
< Equipe FRALIT (1977) - Télédétection du littoral océanique de la France.
Collection de l'Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles N° 11 - 310 p.
< J.M. Monget D. Sarrat - F. Verget (1977) - Environmental mapping of the French coastal zone by remote sensing.
Cospar Space Research - Vol. 17 B - p. 13-18.

> C. Bardinet - J.M. Monget (19771 Télédétection de la zone de N'Djamena et du confluent Chari-Logone
( Tchad- Cameroun).

Atlas régional du Tchad - LANCHAD 240 p.


M. Albuisson - J.M. Monget - M. Poisson (1977) Investigation of coastal and marine environments using NOAA digital
data.

Monitoring Environmental Change by Remote Sensing - The Remote Sensing Society -p. 41 à 46.
» M. Albuisson - J.M. Monget - M. Crépon - C. Millot (1977) - Observation of transient upwellings in the Mediterranean Sea
with NOAA- VHRR imagery.
Journées de Télédétection du GDTA - Saint-Mandé - p. 85-95.

J.M. Monget - D. Sarrat - F. Verger M. Traizet (19771 - Cartographie régionale du Marais Poitevin par télédétection.
Journées de Télédétection du GDTA - Saint-Mandé - p. 203-212.
J.M. Monget - F. Verger (1977) - La Télédétection outil d'aménagement du territoire.
Aménagement du Territoire et télédétection - Conseil de l'Europe - Toulouse - p. 28-31.
M. Albuisson - J. M. Monget ( 19781 Méthodes et moyens utilisés pour la mise en forme de données de satellite de télédétec¬
tion : application à la cartographie thermique.
Utilisation pour l'Océanologie des satellites d'observation de la Terre - Brest - Publi-Sci. Tech. CNEXO : Actes Colloq. n° 5
p. 181-202

EDITIONS CARTOGRAPHIQUES

1977 Carte thermographique de la France du Sud-Est à partir des données recueillies par le satellite NOAA 4 à l'altitude de
1.500 km.

1977 - Carte thermographique de la Corse à partir des données recueillies par le satellite NOAA 4 è l'altitude de 1.500 km.
1977 - Taxonomía géographique de la zone de N'Djamena-Kousseri (République du Tchad - République Unie du Cameroun)
à partir des données LANSAT 1 EROS DATA CENTER.
1978 - Taxonomie géographique du Delta du Nil (République Arabe d'Egypte) réalisée à partir des données LANDSAT 1
EROS DATA CENTER.

7575 - Cartographie des essences forestières de la région Vosges-Alsace réalisée à partir des données LANDSAT 2
EARTHNET.

Il est possible de se procurer ces cartes aux éditions Rouland Central Buro Av. du Campon - 06110 LE CANNET.
250
'¿.Vf, • «.

FEÜXDE'FORE*
feRAR SyVTELLUE

^ CENTRE DE TÉLÉDÉTECTION ET :
D'ANALYSE DES MILIEUX NATURELS
251

TELEDETECTION DES FEUX DE FORET

Chaque année, lorsque cessent les feux en Corse, Provence, Cévennes, Languedoc et Pyrénées, vient 4e
temps des bilans. Cependant, la fiabilité du recensement des superficies parcourues par le feu est de qualité
très variable, à cause de la variabilité des conditions de recueil de ces informations.

Il était donc intéressant de pouvoir disposer d'une statistique et d'une cartographie homogènes .pour
les 14 départements de la zone méditerranéenne. La Mission Interministérielle pour la Protection de l'Espa¬
ce Méditerranéen a chargé l'Ecole des Mines de réaliser une carte-bilan des zones brûlées sur 30 millions
d'hectares, couvrant la période 1972 - 1980.

Seule la télédétection spatiale peut permettre d'effectuer ce travail, en utilisant les données du satellite
LANDSAT placé sur orbite à 920 km d'altitude. Il produit des images dans 4 domaines de longueurs d'onde
(visible et proche infra-rouge), pour lesquelles chaque point élémentaire de mesure couvre un rectangle de
79 m X 57 m.

Une chaîne de traitements numériques interactifs, permet de cartographier individuellement tous les
incendies ayant détruit plus de 10 ha, avec une erreur de localisation inférieure à 200 m. A titre de compa¬
raison, les statistiques classiques ne localisent l'éclosion des feux que dans un carré de 4 km^.
La cartographie par télédétection permet de mieux apprécier les risques réels d'incendie, de contribuer
à l'évaluation de l'efficacité des équipements de lutte, de rendre possible l'évaluation des dégradations éco¬
logiques, tout en. mesurant la vitesse de cicatrisation spontanée de la végétation.

REMOTE SENSING OF FOREST FIRES

Each year, the South of France experiences devastating forest fires in Corsica, Provence, Cévennes,
Languedoc and the Pyrénées. However, the reliability of the estimations of burnt areas vary widely with the
local technical capacities for collecting the necessary data.

Therefore it is interesting to produce homogeneous statistics and maps for the 14 departments of Sou¬
thern France. The Ecole des Mines has been asked by the Mission Interministérielle pour la Protection de
l'Espace Méditerranéen to produce an inventory map of burnt scars for 30 millions hectares during the pe¬
riod 1972-1980.

This work has been made possible by remote sensing using the data transmitted by the LANDSAT sa¬
tellites orbiting at an altitude of 920 km. They are equipped with a scanning radiometer observing in four
spectral bands (visible and near infra-red) on a regular grid of 79 m x 57 m contiguous pixels.

Interactive image data processing makes it possible to individually map all the forest fires extending
over more than 10 ha with a 200 m positioning accuracy. As a comparison, traditional statistics cannot lo¬
cate the beginning of a fire more precisely than in an area of 4 km^.
Remote sensing cartography helps to gain a better understanding of the actual dangers of forest iires
and it can be used for planning fire fighting strategies, evaluating environmental impact and measuring the
growth rate of new vegetation in burnt areas.
252

PECHE
THERMOGRAPHIE DES EAUX COHERES

^ C E N T R E DE TÉLÉDÉTECTION ET;
&D'ANALYSE DES MILIEUX NAIUREüS
•&Fçzz*---zr^z?r£'&;*•- .••" "-^7-
253

TELEDETEaiON ET PECHE

Depuis une vingtaine d'années, notre globe est observé de façon systématique par un réseau de satelli¬
tes météorologiques. L'analyse des images qu'ils fournissent sur les océans et sur les zones côtières, a donné
naissance è une discipline scientifique nouvelle : l'Océanographie Spatiale.

L'Ecole des Mines participe à ses développements depuis 1975, en effectuant un dépouillement systé¬
matique des données concernant l'environnement côtier de la France. Les observations sont reçues à la
Météorologie Nationale (Lannion) en provenance des satellites à défilement de la série NOAA.

Après traitement à SOPHIA-ANTIPOLIS, les données de base sont transformées en cartes thermogra¬
phiques de surface fournissant une mesure de température par km2, avec une sensibilité de deux dixièmes
de degrés Celsius.

Ces docunnents concernent la zone Atlantique et la zone Méditerranéenne. Produits de façon régulière,
ils permettent d'apprécier les influences saisonnières sur le régime des courants océaniques. Sur ces cartes,
produites en couleurs, les masses d'eau froide apparaissent dans des couleurs bleu et vert.

L'observation systématique par satellite de ces phénomènes a permis de mettre en évidence leur régu¬
larité saisonnière et l'influence considérable du régime des vents dans leur apparition. Ces zones correspon¬
dent à des remontées d'eau profonde chargée de sels minéraux ; ce phénomène s'accompagne d'un dévelop¬
pement planctonique propice à la présence de bancs de poissons.

L'aide à la pêche est une application de l'Océanographie Spatiale, permettant une meilleure gestion des
flottes de pêche, surtout dans les zones où les parcours improductifs sont importants.

REMOTE SENSING AND FISHERIES

For about twenty years, the Earth has been regularly observed from a network of meteorological satel¬
lites. They produce documents which add to our knowledge of the oceans and coastal areas. The analysis of
these documents has given rise to a new scientific discipline : Space Oceanography.

The ECOLE DES MINES has participated in the development of Space Oceanography since 1975, by
undertaking a systematic analysis of satellite data from French coastal areas. These observations are mostly
provided by the Lannion receiving station of the National Meteorological Service and come from the NOAA
polar-orbiting satellites.

After data processing in SOPHIA-ANTIPOLIS, this information is turned into surface temperature
maps with a 1 km square regular grid and a temperature sensitivity of two tenths of a Celsius degree.
The documents concern the Atlantic and Mediterranean coastal areas. Regular time series of these data
permit assessments of seasonal variations of oceanic currents. On the color enhanced maps, the cold water
masses are represented in blue and green.

Systematic observation fo these maps has revealed that these phenomena appear regularly at the same
seasons, and that they are strongly influenced by the regime of coastal winds. In these areas, deep-sea water
wells up and, as it is rich in minerals, it is generally associated with the development of phytoplancton
blooming which creates conditions favorable to fishing by attracting large schools of fish.

Fisheries satellite planning is a direct application of Space Oceanography providing an aid to better
management of fishing vessels, particularly in areas where non-productive cruising time is long.
254

AUTOMATISEE
• " M ••;•- •-•--•'- -\rvs-V;
r ifCarte de radioactivité \ ?¿ * Carte efe résistivité Carte topographique >-:¿,/
v ¿ A == ïrarf/oacífwléforte Í B—1 résistivité forte C = í zone haute ; ^ . ^ Vri: -
- ^ J I Ä = 0 radioactivité faible **; ^ B = Orcsisí/Wíé fa/b/e C = Ozonebasse ^ •*'-^ .-:

Points roses : A = 1 , B == 7, C = O
V -Zones favorables à la prospection

•.-Xi*..-.
Stil •»Vr-» • «••

¿CENTRE DE TELEDETECTION ET
D'ANALYSESophia
DES MILIEUX NATURELS
Antipolis 06560 V A I B D N N E
255

SYNTHESE CARTOGRAPHIQUE
AUTOMATISEE

Dans un grand nombre de cas, l'homme agit sur son environnement en prenant des décisions localisées
en relation précise avec une représentation cartographique déterminée.

Ces décisions sont basées sur la synthèse d'un grand nombre de paramètres faisant tous l'objet d'une
carte séparée. C'est le rôle de l'aménageur d'espaces naturels, c'est aussi le rôle du prospecteur minier.

Dans ce dernier cas, la localisation de zones favorables à la présence d'une minéralisation particulière,
demande l'intégration de données très diverses : Géologie, Géomorphologie, Géophysique, Géochimie, Télé¬
détection, etc.. Les méthodes de cartographie classique sont vite dépassées par une telle accumulation d'in¬
formation.

La synthèse cartographique assistée par ordinateur permet au Géologue de simplifier cette information
multivariée en utilisant toute la puissance des méthodes numériques de traitement d'image. En le libérant
des contingences de la cartographie manuelle, la visualisation interactive lui permet de tester un grand
nombre de combinaisons entre variables, de façon à construire un modèle de favorabilité basé sur les con¬
naissances acquises sur le terrain qu'il a reconnu.

Partant de zones connues pour leur minéralisation, l'ordinateur fournit pour un périmètre géographi¬
que inconnu, une carte donnant la localisation probable des gisements à découvrir. Ces documents permet¬
tent une planification rationnelle des campagnes de prospection.

COMPUTER AIDED CARTOGRAPHIC


SYNTHESIS

In most cases, man has to make decisions concerning his environment by reference to a precise loca¬
tion on a map at a given cartographic projection.

These decisions are made on the basis of a large number of different parameters which are all available
on separate maps. The synthesis of those parameters has to be made by the natural resources planner or the
mining prospector.

In the latter case, the determination of areas likely to contain mineral deposits results from the inte¬
gration of various data : Geology, Geomorohology, Geophysics, Geochemistry, Remote Sensing... Traditio¬
nal cartographic methods are quickly overwhelmed by such a wealth of data.

Computer aided cartographic synthesis helps the Geologist to analyse this multivariate information by
using powerful numerical image processing methods. Freedom from the traditional constraints of manual
cartography permits the evaluation of a large number of synthesis strategies in interaction with the image
console. The prospector interactively builds a model of mineral favorability based on the knowledge he has
acquired during his field work.

The computer is trained on known mineralized areas. It isthencapableof producing a map of the proba¬
bility of location of mineral deposits for any unsurveyed geographic area. These documents are used for
planning future field prospection works.
257

FRANLAB
259

FRANLAB

La société FRANLAB est une filiale de la CISI (Compagnie


Internationale de Services en Informatique), elle-même filiale du CEA
(Commissariat à l'Energie Atomique). FRANLAB offre en service bureau
l'utilisation d'un système de traitement d'images satellites conçu autour
d'une station de visualisation PERICOLOR 1000 (définition écran de
256 X 256) avec une table à numériser DATATAB. Les traitements sur images
complètes (essentiellement LANDSAT) s'effectue en batch sur le CRAY.I du
réseau de la CISI relié au PERICOLOR 1000 par une liaison à 4800 bands.

L'ensemble du logiciel est développé en vue d'une exploitation sur


CRAY.I (gestion de fichiers images avec historique des traitements réalisés,
éditeur de texte, procédures cataloguées, etc..) avec des modules
classiques en traitement d'images (anamorphose sur histogramme gaussien i.e.
"streching" ou étalement de dynamique,...).

La restitution se fait sur VIZIR de l'Institut François du Pétrole


(IFP). .
260

^t.
frs/iM.
Le It février 1983
TRAITEMENT D'IMAGES

BIBLIOTHEQUE DE PROCRAM»/ES DE TRAITEMENT D'IMAGES

(Description des progranmés principaux)

I . PRE TRAITEMENT

BURST Lecture d'une bande CCT. Création de if images


utilisables par la bibliothèque.

TZBURST Même option que ci-dessus format différent

BILREAD Idem

DESTRIPING Uniformise les différents résultats d'enregistre¬


ment dans la même bande de valeur malgré des
capteurs différents par une méthode statistique
simple d'interpolation linéaire.

II. TRAITEMENT ET FILTRAGE

STATIS Programme de calcul de statistique classique et de


géo s t a t i s t i que des images : les paramètres
calculés sont : les moyennes, les variances, les
écarts-typs, les covariances, les coefficients de
corrélation, les minimums, les maximums, des
images échantillonnées, les h i s togranmnes et les
h i stogranrmes croisés, les variogrammes et les
var iograrrmes croisés.

MEANVAR Calcul les moyennes et les variances d'une image


sur une fenêtre de taille N.La méthode utilisée
est dite glissanteet consiste à faire la
sorrmation bloc par bloc au lieu de sorrmer chaque
fois tous les points.

STRETCH Etalement de la dynamique de l'image. Les valeurs


X de l'image initiale sont réparties entre 0
et 255.
261

ANAM Recalage de 1 ' hi s tograrrme d'une image suivant un


histogramne prédéterminée (h i s tograirme Gaussien
tronqué à 5 )

KRIGE Calcule par la méthode de cokrigeage avec erreur


non systématique, les coefficients du noyau de
convolution du filtrage.

FILT le prograrrme permet de lire 4 images et de


restituer ^ images filtrées et renormées.
Le filtrage est effectué en recalculant la valeur
en chaque point à partir des poids donnés par
le p r o g r amme KR I GE .

KHI 2 Calcule des valeurs KHI2 sur une fenêtre de

l'image de taille n impaire et supérieure à 3.

MEDIANE Filtrage d'une image à partir d'un noyau de


convolution dont le résultat est la valeur
médi ane .

ACP Analyse en composantes principales permettant


d'effectuer des combinaisons linéaires d'imag
ges,
optimale au sens du maximum d'informations

CORGEO Correction de l'image enregistrée en une image


réelle de la terre. On tient compte de deux
éléments :
- l'avancement du satellite et de la rotation de
la terre.

- la conversion de pixels rectangulaires à


l'échantillonnage en pixels carrés à la restitu¬
tion de 1 ' image.
262

LE PRODUIT INTERACTIF

Pour manipuler simplement la bibliothèque des programmes, on utilise

un langage souple qui génère automatiquement les travaux sans s'occuper

de la gestion des fichiers et de l'écriture des cartes contrôles.

I. LE LAKGAGE PHAINO

Le langage permet d'écrire facilement des phrases qui décrivent

les opérations que l'on veut effectuer sur les données. L'exécution

d'un programme sur les données peut être représentée par le triplet

( i) s (O) (i) fichier d'entrée

(o) fichier de sortie

Ceci constitue une phrase élémentaire :

exemple: CCT,NASA=004765

NASA BURST L4,L5,L6,L7

L4,L5,L6,L7 STATIS S

La première phrase va générer une demande de lecture de la bande

pour la génération d'une carte contrôle (STAGE pour le 7600). On

décode ensuite les 4 fichiers images qui correspondent aux 4 bandes

spectrales en exécutant le programme BURST et on exécute ensuite

le programme STATIS sur les fichiers générés par BURST.

1.1. Le vocabulaire

Une phrase est un assemblage de mots issus du vocabulaire qui est

formé de 4 sortes d'élément? :

- des séparateurs + = , b

- des noms réservés de type 1 qui ne génèrent pas d'exécution de


travaux

CCTSET , DEF , STORE , SEARCH , COMMENT , DT


263

Ce sont des déclarations concernant la gestion automatique des

fichiers de données. Elles sont indépendantes de la bibliothèque de

programme.

- des noms réservés de type 2 qui engendrent l'exécution d'un

travail.

Ce sont les noms des programmes de la bibliothèque.

- les noms libres dont la fonction est de définir des domaines

explicites pour les données.

Ceci permet de référencer des fichiers simples ou des groupes


de fichiers.

1.2. La grammaire

Ce vocabulaire est régie par des règles de grammaire :

- une phrase ne contient jamais deux noms réservés de type 1.

- une phrase ne contient jamais un nom réservé de type 1 et un

nom réservé de type 2

Les phrases réservées de type 2 demandent l'exécution d'un ou

plusieurs programmes et fait intervenir des définitions de


domaines (liste des fichiers en. entrée et en sortie).

exemple : DEF LAMBDA=L1,L2,L3,L4

SEARCH LAMDA, TUNISIA

LAMBDA STATIS S KRIGE C


264
II. LES COMMANDES INTERACTIVES

Un certain nombre de commandes permettent

- d'éditer le texte créé par l'utilisateur

- de générer à partir de ce texte le travail à exécuter et de le

soumettre en batch â la machine (7600)

- de gérer automatiquement les fichiers permanents utilisés et

qui ne sont connus de l'utilisateur que par les noms libres qui
définissent les fichiers simples ou les groupements de fichiers
de données.

Des commandes concernent :

II.l. L'éditeur de texte

Il permet de créer un nouveau texte, de le sauvegarder, de le

rechercher, d'ajouter des lignes, d'en supprimer, de fusionner

plusieurs textes, etc..

II. 2. La création et la génération du travail à' exécuter

*BAîCH initialise le futur travail

*XEQ exécute tine pile de phrases écrite dans le langage PHAINO

*LISTCC liste les cartes contrôles générées ; ceci à titre purement

informatif

* CLOSE tennine la génération du travail et demande des paramètres

pour l'exécution (Temps CP, priorité)


* ROUTE envoie le travail en exécution

II. 3. La gestion automatique des fichiers

L'utilisateur ne connait ses fichiers que par les noms libres utili¬
sés lors de 1 ' écriture de son texte .

Un certain nombre de commandes lui permettent d'en connaître l'état

de savoir si un fichier a été réellement créé, s'il est conservé

en machine, il peut le supprimer , lui donner un autre nom etc..

/EXAM, /HISTO, /RENAME, /PURGE

Toute l'information nécessaire à l'automate pour la gestion des


fichiers est stockée sur un fichier à accès direct. Ce fichier

est au coeur de l'étude d'une image complète.


265

GROUPEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT

DE LA TELEDETECTION AEROSPATIALE

(GDTA)
267

Le GDTA, c'est :

- un potentiel HUM/^N travaillant dans :


- la recherche
- la mise au point dappareils
- fexpldtatiu et la diffusion
-des MOYENS:
-13 avions et hélicoptères (la première flotte spé¬
cialisée du monde)
- différents capteurs a//anf des caméras métriques
aux capteurs multispectraux tes plus perfectionnés
- le p/us gros cenfre européen de traitement en te
matière
- un éventail de COI\nPETEN dans les sdences
de la terre permettant cte foumir une étude et un
produit complet et adapté.

C'est aussi
- Le point de contact national de !Agence Spatiale
Européenne dans le cadre du Programme de recueil
de d des satellites des ressources terrestres
(programme Earthnet).
- La formatir de spécialistes dans tes disciplines de
la télédétection pouvant être adaptée aux besoins des
demandeurs.
- Un centre de documentation spécifique aux besc^ns
dé la télédétection.
Le GDTA a organisé des réunions scientifiques
et se propose de poursuivre la tenue de tels colltxjues
annuellement successivement chez chacun des
organismes merrtres. Les réunions font ¡objeit de
communications et de discussions dont tes actes
sont publiés.
268

Qü'esf-ce que la télédétection ?

La télédétection (jésigne l'ensemble des tech¬ rayonnée pas les corps terrestres, qui est fonction
niques mises en iuvre pour acquérir à distance et de leur température, de leur émissivité et de leur état
traiter des informations relatives aux objets terrestres, de surface. Dans ces deux bandes, il est nécessaire
en utilisant les propriétés des ondes électromagné¬ de recourir aux appareils à balayage équipés de cel¬
tiques émises ou réfléchies par ces objets. lules détectrices sensibles à finfra-rouge thermique:
il n'existe pas démulsions photographiques uf;7;saPtes
En principe le spectre électromagnétique (de pour ces longueurs dondes.
(ultra-violet aux ondes radio) pourrait être utilisé pour
(exploration à distance. tVlais en (état actuel de la Les microondes (de 1 millirrétre à quelques mè¬
technique, il n'existe de défecfeurs que pour certaines tres), utilisables soit avec des capteurs actifs possé¬
régions du spectre. dant leur propre source dillumination, les radars soit,
De plus, (atmosphère terrestre joue un rôle avec les radiomètres passifs recueillant (énergie
perturbateur dans la propagation des rayonnements -très faible- émise par les corps terrestres dans ces
et seules quelques "fenêtres", peu affectées par fab- longueurs d'ondes.

100

0 0.2 03 1.0 p 2,0 4,0 6,0 10 40 60 100 200 0,5 mm 1cm

sorption atmosphérique, restent utilisables Ce sont


essentiellennent :

Le visible (de 0.4 à 0, 75 micromètres) et le proche


infrarouge (de 0,75 à 1,1 micromètres) où fon enre¬
gistre le rayonnement solaire réfléchi par les objets
terrestres

C'est le domaine de la photographie aérienne clas¬


sique et plus récemment, des appareils à balayage
multispectraux

Deux bandes sfxctrales de (infra-rouge moyen :


-3à5 micromètres (microns) -8à14 micromètres
où (on reçoit (énergie électromagnétique
269

Les moyens de lo télédétection.

Une chaîne complète de télédétection doit per¬ Dans des conditions bien définies on appelle
mettre de traiter (ensemble des opérations depuis signature spiectrale dun objet la courbe de répartition
la saisie des données jusqu'aux résultats thématiques. de (énergie émise par celui-ci en fonction de la lon¬
L'acquisition des données se fait à (aide de gueur donde. Quelques exemples sont donnés ci-
capteurs : ce terme général désigne (ensemble des dessous sur le graphique .
dispositifs (Dernneîtant de recueillir et denregistrer des Si les conditions étáent parfaites une telle
informations sur les objets terrestres : chambres de signature serait caractéristique dun objet dans un
prise de vues appareils à balayage, radar selon la état donné et permettrait ainsi de (identifier
bande spectrale utilisée.
Le traitement a pour but d'extraire de (image
Les capteurs sont portés par des vecteurs qui les informations relatives à un thème donné et de
peuvent être des avions des ballons ou des satellites les présenter sous une forme utilisable.
artificiels.
Pour qu'une étude de télédétection puisse
Cette première phase se traduit par (élaboration donner de bons résultats il faut choisir les conditions
d'une "image" sur laquelle (information se trouve denregistrennent (échelle, résolution spatiale, capteur
"fixée" : cette "image" peut être une photographie. date et heure, répétitivité, etc.) de façon à obtenir

80

saule (salix)
60
saule jaune
0)
o
Réflectance

/^
c
chêne (quercus)
(0 /^^
des feuillus
t) 40 hêtre (fagus)

//
ce
''n / 1 / ..
¡f/.-' PIN

^
/^ ^ >v >¿^
r

^ -^ k^s^
X nm

1 1 1 1
Spectre woie/ Weu ven /. or rouge infra-rouge

400 500 600 700 800 900 1000

une bande magnétique, etc. un contraste maxinrBl pour le thème étudié. D'autre
part, il est indispensable deffectuer certaines mesures
L 'information ainsi enregistrée et liée à fénergie
et de rechercher certaines clés sur le terrain pour
électromagnétique reçue par le capteur constitue
interpréter correctement les informations contenues
l'image. Celle-ci dépend de la propagation des ondes
dans les images.
électromagnétiques à travers les milieux traversés
(d'où perturbations) ainsi que de la nature et de iétat
de l'objet émettant ces ondes dont l'énergie et la
fréquence peuvent dépendre de plusieurs phénomè¬
nes : réflexion, énergie reçue, absorption, émission,
diffraction...
270

En photointerprétation classique,tetraitement En télédétection, on utilise également des mé-


fait appel essentiellement au raisonnement de f opé- thodes calquées sur celles de la photo-interprétation
rateur et ne nécessite Qu'un matériel réduit (stéréo classique pour rétude des transcriptions photogra-
scope mais aussi tout appareil susceptible de simpli- phiques d'enregistrements magnétiques (thermo-
fier tes opérations présentant un caractère mécanique : graphies, images satellite).
changements d'échelle, comptage de points, mesures Les méthodes de traitement numérique par
de surface, etc.) ordinateur, souvent au stade de la recherche à f heure
Notons au passage que ta photointerprétation fait partie actuelle, devraient largement se développer dans un
intégrale de la télédétection. avenir proche.

Composition colorée
h dune image
v satellite Lanosa:
i (Bouches Ou Rhone1!
¿ranee

Résultat
a'un traitemen;
numériaue
dune image
satellite
œ ¡a même
région.
271

Les applications

Les techniques de télédétection peuvent ap-


porter un appui important à une multitude de sujets.
Les applications concernent les "Ressources terres-
tres ", c'est-à-dire tous les objets de la surface du globe
susceptibles de représenter des ressources pour
fhomme :
• Ressources minérales (Géologie)
• Ressources en eau (Hydrologie)
• Ressources végétales (Agronomie, foresterie)
m Ressources marines (Océanographie)

En plus de ces ressources, examinées sous


¡e double aspect de leur découverte et de l'optimisa-
tion de leur exploitation, il convient de considérer
[impact de l'Homme sur la Nature :
m Urbanisation,
m Industrialisation,
• Voies de communication,
• Aménagement du territoire,
• etc.

Ainsi que (impact des phénomènes, naturels


ou non, susceptibles d'altérer la qualité des ressources
existantes
m Grandes catastrophes naturelles,
• Incendies de forêts,
• Pollutions diverses,
m etc.
272

L'acquisition des données

Les vecteurs
L'Institut Géographique National possède une
escadrille spécialisée : te Service des Activités Aérien-
nes (SAA.), basé à Creil (Oise). Il dispose en 1977
d'une douzaine d'appareils (bimoteurs Hurel-Dubois
et Aêro Commander, quadrimoteurs B 17, biréac-
teurs Mystère 20. Superking air. Alouette III).
Les attitudes de vol peuvent aller jusqu'à
72.500 m (Mystère 20).
Un B 17 est plus spécialement consacré à la
télédétection et à la recherche en ce domaine. Il C t.
peut emporter simultanément jusqu'à 6 capteurs.

Le Groupement pour te développement de la


Télédétection Aérospatiale diffuse et exploite les don-
nées recueillies partessatellites de ressources terres-
tres LANDSAT de caractéristiques identiques, lancés
parlaNASA en juilletl972 et janvier 1975.
Les produits les plus courants issus des don-
nées Landsat reçues au GOTA sous forme de bandes Dans la catégorie des vecteurs, des ballons
CCT* peuvent être des copies de ces bandes, des stratosphériques du Centre National d'Etudes Spa-
visualisations noir et blanc des différents canaux ou tiales (CNES) peuvent être utilisés. Leur attitude
des compositions colorées de ceux-ci. de vol (jusqu'à 38.000 m) est un bon intermédiaire
Les caractéristiques du satellite Landsat sont entre les attitudes de vol des avions et celles des
données en annexe, satellites. Ils ont été utilisés, jusqu'à présent pour la
'(bandes magnétiques compatibles calculateur) prise de photographies multispectrales.
273

Uacquisition des données...

Les capteurs On utilise aussi des batteries dappareils photogra-


phiques ou des caméras multispectrales. adaptables
A) Les capteurs photographiques. sur l'une des trappes de l'avion, si ion veut employer
Les premiers capteurs de télédétection ont été simultanément plusieurs emulsions ou plusieurs
les chambres de prise de vues photogrammétriques, combinaisons de filtrages (photographie muttispec-
employées pour les besoins de la cartographie et de trale)
la photo-interprétation. Les principaux modèles ac-
tuels mis en œuvre à H.G.N. sont des chambres à B) Les capteurs électromagnétiques
film de format 23 cm x 2 3 cm, de diverses focales
(de 83 m m à 610 mm), permettant ainsi, en fonction à balayage.
de la hauteur de vol. un large éventail d'échelles (Radiomètres à balayage).
(del: 1500 à1:110000). Ces appareils se caractérisent par leur manière
Les chambres photogrammétriques sont caractéri- d'analyser la surface terrestre : un miroir tournant
sées essentiellement par des qualités métriques très (ou oscillant) recueille ¡énergie émise ou réfléchie
rigoureuses : très faible distorsion, existence de repè- dans une bande étroite du terran, perpendiculaire
res de fond de chambre, recours à [observation sté- à faxe de vol, et dont les extrémités sont définies par
réoscopique et à des mesures et des traitements l'angle maximum de balayage. L'image du terrain est
permettant une très grande précision sur la localisa- alors produite par le déplacement du vecteur.
tion au sol des objets par leurs 3 coordonnées x, y, z
Photographie infra-rouge couleur.
274

Le rayonnement issu du sol est en générai


séparé en plusieurs plages de longueurs d'onde par
un disposait adapté (filtre, prisme ou miroir dichrdique)
avant d'être focalisé sur une cellule détectrice sensible
à ¡a longueur donde choisie.
Le signal électrique qu'elle émet est amplifié
puis enregistré sur bande magnétique soit en continu
(mode analogique) soit par valeurs discrètes (mode
numérique). Au sol, la bande magnétique peut être
lue sur une baie de transcription de façon à obtenir
une première image sur film noir et blanc
Cette bande peut aussi, pour un traitement
ultérieur, être transformée en bande numérique
compatible avec un calculateur.
U n autre mode de balayage peut être obtenu,
au lieu d'utiliser un miroir, par l'emploi de barettes
ftadfomêire à balayage èiectromaue Push-broom

photosensibles (du type de l'appareil "push-broom"


Radiométre è balayage daeûa/us
mis au point par le CNES) formées chacune de plu-
sieurs centaines ^éléments jouant le rôle de capteurs
élémentaires qui sont lus successivement et permet-
tent d'obtenir directement un enregistrement (numé-
rique dans te cas du Vush-broom") sans parties
mobiles. Offrant un "temps de pose" plus grand sur
chaque point image, ce qui augmente le temps d'in-
tégration et améliore le rapport signa! sur bruit.
Dans le cas de ces radiométres et de la photo-
graphie muttispectrale, fénergie est ainsi enregistrée
suivant des bandes ou canaux spectraux dont la lar-
geur dépend du ///trage utilisé de la cellule détectrice
et de la taille du point image.
A la limite, un appareil parfait à nombre de ca-
naux très élevé restituerait exactement ta signature
spectrale dune zone enregistrée.
Dans le cas de la photographie en couleurs,
trois bandes sont choisies dans le spectre et chimique-
ment traitées pour donner dans la première f aspect
du bleu, dans la deuxième celui du vert et dans la
troisième celui du rouge.

mrnr tournant

enregistreur

cfiampmsoraané —/— -i
L'acquisition des données

Cela correspond à une sensation visuelle nor- ira/es, so/r de visualisations d'enregistrements radio-
male des couleurs pour la photographie couleurs métriques) auxquelles on affecte une des trois couleurs
classique, dans l'IRC (infra-rouge couleurs) par contre, primaires du spectre visible. C'est ce qu'on appelle
¡a première bande ayant l'aspect bleu représentera des compositions colorées- Nous en parierons lors
un canal correspondant en fait au vert, la deuxième de [exploitation des données.
(aspect vert) représentera le rouge et la troisième En fin de "vol", le document de base sera donc,
(aspect rouge) représentera finfra-rouge proche, de soit une photographie et la "résolution" (dimension
manière à pouvoir le visualiser. Pour cette raison un du plus petit élément pouvant être distingué) dépendra
tel film est souvent appelé film "fausses-couleurs". du grain du film, soit une bande enregistrée en mode
Or, des documents de couleurs semblables analogique ou numérique et dans ce cas le terrain
(ou d'autres plus spécifiques) peuvent être réalisés aura été analysé ligne par ligne. L'angle de balayage
par combinaisons d'images prises dans des bandes et le nombre d'échantillons pris dans la ligne de
différentes (résultant soit de photographies multispec- balayage fixeront la résolution de l'instrument.

Photo avion couleur. Photo avion IRC ae ta même région.

Les A canaux
öu satellite Landsat.

0,5 [±m 0,6 0.7 (im 0,8 1,1 [im


276

C) Radar ¡aférai
Un radar latéral dirige un faisceau de micro-
onöes perpendiculairement à ¡a trajectoiœ de vol du
vecteur qui le porte. Une impulsion d'énergie en
micro-ondes est émise à travers une antenne direc-
tionnelle de manière à fournir un faisceau vertical
en éventail (d'un côté de f appareil d'où le nom).
Les ondes arrivant au sol sont diffusées en
parue et l'antenne fonctionnant en antenne réceptrice
reçoit une partie de cette énergie diffusée. Les points
BÙDE du graphique reçoivent cette énergie en des
temps dépendant de leur distance à f antenne ce qui
fait que fénergie enregistrée (sur bande magnétique
ou sur film photographique) correspondra, comme
pour les radiométres précédents à un balayage du
terrain puisque le faisceau vertical balaie de nouveaux
points du sol au fur et à mesure que se déplace
le vecteur (avion ou satellite).

antenne

Raóiométre à balayage SAT thermique 4 canaux


( i/oïr caoteurs page 14;

A B C D E

Photo raOar.
Visualisationtfunenregistrementradarlatéral
Photo ballon JRC fattude 35.000 m). pasparleJPl. (PasaOenaUSA)-RègtonMontélimarlesBaronnies.
277

[exploitation des données

Le traitement des données est destiné à mettre


en évidence les informations relatives à un thème
donné. // comprend plusieurs phases.
• Le prétraitement
• Le traitement proprement dit
• L'interprétation
Prétraitement
Le prétraitement a pour but de corriger les défauts
courants de f "image" et de fournir un document ou
un support pouvant servir aune première exploitation
directe; chaque oscillation d'un avion servant de vec-
teur, par exemple, se traduit par des déformations
géométriques de l'image pouvant rendre le terrain
méconnaissable. Par ailleurs, ¡es niveaux d'énergie
enregistrés à bord d'un vecteur ne sont pas directe-
ment fonction du terrain mais sont modifiés par l'at-
mosphère, par féclairement du soleil. Pour s'affranchir
de ces perturbations, il est nécessaire de calibrer et
de corriger les mesures effectuées et rectifier l'image.
La comparaison de plusieurs prises de vues effec-
tuées à des dates différentes nécessite ce type de
corrections.
L'amélioration de la lisibilité des images est des-
tinée à faciliter leur interprétation visuelle en accentuant
la perception des détails, en augmentant ¡es contras-
tes, en menant en évidence les différences de répon- Image Landsat non traitée (région Oe Bretagne!.
se énergétique par des différences de couleurs Ces
techniques prennent tout leur intérêt lorsque les ima-
ges brutes sont très peu contrastées.
C'est par exemple le cas des données Landsat
reçues par le GDTA et déjà corrigées de la plus grande
partie des défauts géométriques et radiométriques
(premier prétraitement). Les documents photographi-
ques livrés par le GDTA sont corrigés de manière à
augmenter le contraste sur chaque image photogra-
phique correspondant à un canal pour les rendre
plus lisibles et accessoirement utilisables pour des
compositions colorées.
Le prétraitement_ doit de plus en plus systéma-
tiquement permettre d'avoir des "images" de qualné
métrique lorsqu'on doit superposer entre elles
et avec une carte régulière des images d'origine
diverse, prises à des dates et dans des conditions
différentes. C'est une condition préalable à toute ana-
lyse La nature, la difficulté et la rigueur du prétraitement
dépendent du capteur, selon qu'il est ou non photo-
grammétrique
Traitement
Les traitements de type photographique cons-
tituent une première solution approchée, mais simple
et peu coûteuse Plusieurs procédés peuvent être
employés : combinaisons d'images correspondant Même image après amélioration de la OynamiQue
278

^FTjr^p^V^Z Equidensité coloree.

•^•^-^ Í ' Í ^ - V --¿íft H - ^ ' î e ï ^ A « - ^ •—-•- •S3UÎ*»

• -.• . * ^ . * . * " ... . s ? u — • • • » e > - - ' a i - - ' . ' • -.--i — • - : '•: •


:^^>^,-^>^:-.

-rií?í^'ií?íV

à plusieurs bandes spectrales ou/et à des périodes Les traitements peuvent être de différents types, soit
différentes avec interposition de filtres colorés, addi-analyse de la signature spectrale "reconstituée" de
tion d'équidensitës colorées, faites sur une ou plu- chaque élément de terrain, soit analyse topologique
sieurs bandes spectrales. L'intérêt de ces procédés de la structure même du paysage, soit encore et mieux
est de visualiser des zones homogènes ayant une combinaison des deux pour tendre à simuler au maxi-
certaine signature spectrale : cela donne d'excellents m u m l'analyse du photo-interprète entraîné qui, à la
résultats pour l'étude de ¡a végétation, de [occupation lecture d'une photographie, a la capacité à la fois
des sois, du milieu marin, etc. d'examiner la couleur et la densité d'un élément ef
Par ailleurs des procédés analogiques optiques ou d'analyser en même temps ses contours et peut ainsi
électroniques permettent des analyses de la structure décider instantanément quelle est sa nature.
de l'image (par exemple, sélection de directions, très Le traitement numérique autorise une analyse
utilisée en géologie). plus fine de la signature spectrale que fceil humain.
Les traitements numériques multispectraux Cette analyse permet un classement en plusieurs
dont le but est de fournir des résultats plus précis catégories d'objets, possédant une répartition d'éner-
que les précédents permettent d'obtenir directement gie dans le spectre plus ou moins semblable. Les
des documents à destination thématique. programmes numériques utilisent des algorithmes
différents et s'appuient sur des classifications basées
Résultat cfune classification d'un enregistrement sur l'analyse statistique (composantes principales,
aéroporté Daeöalus (visible). nuées dynamiques, etc.). Ces classifications pour
avoir quelque intérêt doivent correspondre à des
catégories réelles d'objet, ce qu'on cherche à faire
dans la réalité, soit en ¡es affectant, calcul fait, à telle
catégorie connue sur le terrain, soit en utilisant des
catégories d'objets connus sur le terrain c o m m e
éléments de choix en début de classification.
Ces djvers traitements, lorsqu'ils sont effectués
sur une même région à partir de données prises
à des époques différentes apportent une dimension
supplementäre "muttitemporelle " lors de [analyse des
informations numériques en permettant de mieux sé-
oarer les classes d'objet ou de suivre un phénomène
évolutif.
[^exploitation des données

Interprétation à but thématique.


L'interprétation est la phase finale d'une opé- Le rôle des consoles interactives est essentiel
ration de télédétection, celle qui doit apporter les résul- et permet la mise au point des logiciels de traite-
tats exploitables, aussi ne peut-elle être ignorée en "amont"ment pour un cas donné.
c'est-à-dire dans les phases d'acquisition, de prétrai-
tement et de traitement. Le "thématicien" est le grand Le document final peut ensuite être présenté
responsable du document final. sous une forme issue du calculateur ou dun appareil
de tracé automatique adapté, et interprété et complété
Suivant le thème choisi, un certain nombre de par le thématicien.
mesures au sol devront être faites au moment de
l'acquisition. C'est ce qu'on appelle vérité-terrain ou L'interprétation peut également, et c'est très
contrôle-terrain. Ces mesures pourront porter sur la souvent le cas, agir à un niveau intermédiaire en ex-
température, fhumidité, la spectrométrie, foccupation ploitant des visualisations d'images, des compositions
d'une parcelle, l'état phénologique des plantes, la na- colorées, des équidensitès colorées avec f utilisation
ture du sol, etc Ces mesures de terrain dont le nombre de méthodes comparables à celles de ¡a photo-inter-
diminuera avec le développement de la télédétection prétation classique.
resteront sans doute longtemps indispensables.

C'est au niveau du traäement lui-même que


le thématicien doit intervenir pour affiner le résultat.
Nous avons déjà vu qu'au cours du traitement des
données de terrain doivent être introduites. La plus
grande souplesse est obtenue lorsque les program-
mes de classification, qui sont généraux, peuvent au
cours de leur exécution, visualiser les résultats pour
les comparer aux données connues. Le thématicien
doit alors pouvoir agir sur le programme pour f affiner
et donner le meilleur document final, le plus proche
de ce qu'il désire y voir représenter.
280

G.D.T.A.
Groupement pour le développement
de h télédétection aérospatiale

Créé en 1973, par le Centre National d'Etudes Spa- tecîion : supports aériens et spatiaux, équipements
tiales (C.NE.S.) et l'Institut Géographique National de détection proprement dits, traitement et interpré-
(I.G.N), le Groupement pour le Développement de tation des données, application des résultats à la
ta Télédétection Aéroportée (GDTA), comprend connaissance et à l'évaluation des ressources terres-
quatre membres, depuis l'entrée en son sein, en tres, etc.
novembre 1975, du Bureau de Recherches Géologi-
ques et Minières (BRG.M) et de l'Institut Français du
Pétrole (IFP.), tous organismes publics français.

Le G.D.TA. a pour objectifs principaux :


• de développer les capteurs de télédétection, les
méthodes de traitement appropriées et d'en évaluer
les possibilités pour des expérimentations;
• de promouvoir et de réaliser des opérations menant
en œuvre les capteurs et les méthodes développés
pour le compte de ses membres ou d'organismes
tiers;
• de réunir et de diffuser la documentation dans le
domaine de la télédétection des ressources naturelles
de la Terre. I.G-N.
Le G.DJ.A. permet aux quatre organismes qui le
composent, de coordonner plus efficacement la mise
en œuvre de leurs moyens en matière de télédé-

Exècutif
du GDTA C-NE.S.

B.R.G.M. I.F.P.
281

BUREAU POUR LE DEVELOPPEMENT Société d'économie mixte, le B.D.P.A. intervient a la


demande des organismes nationaux ou internationaux,
DE LA PRODUCTION AGRICOLE (B.D.P.A.)
publics ou privés, dans tous les domaines qui concourent
Siège : 202, rue de la Croix Nivert 75238 PARIS. au développement du monde rural et dans ce cadre à la
( 1 ) 638 ,34.75 . Télex : 250-620 F. formation des hommes.

La division de télédétection est constituée depuis plus


de quinze ans et intervient dans la plupart des régions
du monde. La structure de la société permet de regrouper
autour de photo-interprètes spécialisés, en fonction des
besoins, des équipes d'agronomes, d'informaticiens,
de statisticiens, de pédologues, d'hydrologues, de géo¬
graphes, d'économistes.

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES Établissement Public h caractère industriel et commer¬


cial, le B.R.G.M., du fait de son activité et de ses implan¬
ET MINIÈRES (B.R.G.M.)
tations internationales, est particulièrement ouvert à la
Siège : 191, rue de Vaugirard 75737 PARIS Cedex 15. Coopération, que ce soit dans le but de participer au

Tél. : (1) 783-94-00 - Télex : 270-844 F. développement des pays ou de former des spécialistes.

L'apport de la télédétection en matière de prospection


Centre Scientifique et Technique B.P. 6009 La Source géophysique a conduit le B.R.G.M. è développer cette
45018 ORLÉANS Cedex. technique dans le cadre du G.D.T.A. et è accueillir dans
Tél. : (38) 63-80-01 - Télex : A 780-258 F. ses laboratoires des techniciens français et étrangers
afin de parfaire leur formation dans ce domaine.

CENTRE NATIONAL Établissement Public scientifique et technique à carac¬


tère industriel et commercial, le C.N.E.S. est chargé de
D'ÉTUDES SPATIALES (C.N.E.S.)
l'élaboration et de la mise en oeuvre des programmes
Siège : 129, rue de l'Université 75007 PARIS. spatiaux français. A ce titre il a acquis des moyens et
Tél. : (1) 555-91-21 - Télex : 204-627 F. des connaissances considérables dans l'exploration de
la Terre par satellite. En particulier, le C.N.E.S. est
C.S.T. : 18, avenue E. Belin 31055 TOULOUSE Cedex. maître-d' pour la conception, la réalisation et
l'exploitation du système franco-américain Argos de
Tél. : (61) 53-11-12 - Télex : 531-081 F.
collecte de données et de localisation de plates-formes.
Il est également chargé de la réalisation du programme
français de satellite d'observation de la Terre (S.P.O.T.).
Le C.N.E.S. diffuse ses connaissances à travers des

écoles d'été et en accueillant de nombreux stagiaires


dans ses différents services.

INSTITUT FRANÇAIS DU PÉTROLE (I.F.P.) Établissement Professionnel placé sous la tutelle du


Ministère de l'Industrie, l'I.F.P. est chargé, d'une part
Siège : 1 è 4, avenue du Bois Préau 92506 RUEIL-
d'études et de recherches pour le développement des
MALMAISON.
connaissances scientifiques et des techniques indus¬
Tél. : (1) 749-02-14 - Télex : 203-050 F. trielles, et d'autre part de la formation des cadres au
sein de l'E.N.S.P.M.

Depuis de nombreuses années l'I.F.P. et ses filiales


ont développé une méthodologie très élaborée de la
Photo-interprétation et de la télédétection dont ils diffu¬
sent les connaissances par le biais d'enseignements
spécialisés et de la revue Photo-interprétation.

INSTITUT GEOGRAPHIQUE NATIONAL Établissement Public è caractère administratif, l'I.G.N.


(I.G.N.) est devenu le partenaire Indispensable de tous ceux qui
participent à la connaissance, l'aménagement et la pro¬
Siège : 136 bis. rue de Grenelle 75007 PARIS. tection de la surface de la terre.

Tél. : (1) 550-34-95 - Télex : 204-989 F. De par ses moyens en hommes et en matériel, parti¬
culièrement dans ie domaine de la prise de vue aérienne,
Services Techniques et E.N.S. G.
de la photo-interprétation et, plus récemment, du trai¬
2, avenue Pasteur 94160 SAINT-MANDÉ
tement d'images, l'I.G.N. a toujours été à la pointe de
Tél. : (1) 374-12-15 - Télex : 210-551 F. la télédétection. L'E.N.S.G. organise dans ce domaine
des enseignements généraux ou spécialisés largement
ouverts aux élèves et stagiaires étrangers.
L'acquisition

Vecteurs
Caractéristiques des appareils utilisés pour les opérations aéroportées Escadrille de ÍI.G.N: (S A A . -iCreil)
HUREL AERO- SUPER
B-17 HELICOPTERE
DUBOIS COMMANDER MYSTERE - 20 KING-AIR
HD-34 200 T Alouette J
680 FL
Envergure (métresi 31 45 15 76.3 16,24 1Í.02 (rotor!

Longueur! mètres) 22 23 72.5 77.75 13.34 10.17


Poids à vide (tonnes) 15.5 72.3 2.8 7.35 3.6 115

Poids maxima! autorisé (tonnes) 27 78.6 3,855 72,8 6.35 2.26

Charge utile avec plein Oe carbur et équipage de conduite (1.) 3.5 7.5 0.3 0.4 0,45 0.45

Consommation horaire moyenne (litres) 9QO 450 170 900 400 160

Autonomie (Heures) 77/75 15/20 618 5h45mn (+45)- W-20 3.50

Distance maximale franchissable (kilomètres) 4000 3600 2100/2400 4250 !+600r 3100 630

Vitesse ascensionnelle au niveau de la mer (m/sec) 2,5 5 6.25 75 10.8 4.5

Vitesse de croisière tkm/hi 250 à 380 200 à 280 250 à 380 800 460 0 3 795

Plafond théorique (metres') 10OO0 7000 8.700 73.700 - 4.000

Plafond oe travail (metres) S 500 6000 7000 12600 9000 • 10à40Q0

L ongueur c'anernssaçe au poids rrâximal utilisé (mètres) 7 400 700 600 1400 600 0

Quantité d'appareils 2 3 3 2 2 7

Nombre de capteurs embarquabies 6 2 2 2 2 1

' avec reserves Oe carburant

Capteurs
CLASSE TYPE DE CAPTEUR CARACTERISTIQUES

HasselbladEL 500/70 Une batterie de Quatre Hasselblad permet d'effectuer des prise de vues muttispecirales.

WildRC.8 ! 152 m m format 23 x 23. i 210 formai 18 x 18

PHOTOGRAPHIE WildRC.9 ! 88 format 23 x 23

WildRC 70 ,152 ou 305 tor mat 23 x 23

Zeiss RMK I 610 format 23x23

Cyclope - Sat (I G.N ) Une bande entre 3 et 5 ym .résolution 3.5 mrö soit 3,5 m à 1.000 m d'altitude

MSSDaeaalusd.GN.) Deux bandes 3-5 et 8-14 um. résolution 2.5 mrdsoit 2,5 m à i.OOOmdaftrtude
RADIOMETRE
A M$SDaedabs<CN£.S) Dix bandes entre 0,38 et 1.10 um (1; résolution 2.5 mrü soit 2.5mà1.000 m daltrtude
BALAYAGE
! MSSSAT(CN£.S.) Quatre bandes dans le thermique (2/. résolution 7,7 mrd soit 1.7 m a 1.000 m d'attitude

Détecteur à barrerte ' Radiométre à balayage électronique 4 canaux, résolution variable et supérieure à 0,5 mrd
(push-broom) (C N.E S ) son0,5mal 000rnifannuae(3i
RADIOMETRIE ' Barnes PRT 5(1 G.N.) Profil thermique .8-14pm

RADAR LATERAL Vig,e (C NES -Thomson) Bande X 3.22 cm

Remaraues ( l ) Dix banaes MSS - DAEDALUS

7 2 3 4 5 . 6 7 j 8 9 10
0.38 0.42 0.45 0.50 0.55 0.60 065 0.70 0.80 0.90 7.70 p m
(2) Quatre bandes M S S SAT

7 I ¡ 2 [ 1 3 j
3-5 u 7-B»m 8.5-IOym
13' 4 tittres au choix entre 0,45 ef 7.05 \im
' prototype ûu radiométre devant être embarque sur le satellite CNES 'SPOT en 1983
283

[exploitation

Recherche
Moyens actions thématiques
de traitement et applications
LeGDTA, s'appuyant sur ¡es moyens et compé- Le GDTA, de par la compétence des organis-
tences des membres dispose de matériel de haute mes qui le composent et la complémentarité qui
performance et de logiciels adaptés. permet des actions associées, à un programme de
• des calculateurs de haute capacité, notamment recherche important associant des actions d'études
2 CDC 7600 (CNES et IFP) technologiques à d'autres actions thématiques :
• des moyens de traitement photographique impor- m traitement multispectral visible, associé aux recher-
tants (en particulier à l'IGN) ches géochimiques.
• deux consoles interactives TRIM et 101 (CNES et • traitement multispectral et multitemporel thermique
IGN) permettant des traitements conversationnels associé aux recherches de bilan radiatif.
• un appareil QTM spécialisé pour les études de m traitement multitemporei, tenant compte des correc-
structures (BRGM) tions géométriques, de la photogrammétrie des radio-
m des matériels de visualisation graphique mètres.
m deux appareils de visualisation sur film à partir• études radar, acquisition, traitement, photogram-
de bandes CCI VISUMAT et VIZIR (CNES et IFP). métrie du radar, interprétation thématique.
Les possibilités dans le domaine du traitement,
appuyées sur ce matériel, sont, en ce qui concerne
les données enregistrées avion et satellite :
• numérisation des données enregistrées analogi-
quement
• corrections radiométriques
• corrections géométriques
• traitement interactif sur console
• logiciels de traitement des données multispectraies
• sorties graphiques
• sorties de documents photographiques en noir et
blanc et couleur
m mise au point de nouveaux logiciels dans le cadre
de l'avancement des études du GDTA et des futurs
satellites, etc.

D'autres actions de recherche sont menées en


communs avec d'autres laboratoires et organismes
INRA. OPIT, CNEXO, EPHE, CETE. CERGH, CEPE,
CESR, etc).
Les applications thématiques de la télédétec-
tion, dont des exemples sont donnés dans les plan-
ches hors texte jointes, sont de plus en plus nom-
breuses et dans certains cas déjà largement opération-
nelles (pollution thermique de feau, recherche de
sources deau en mer, géologie structurale..).
D'autres applications, en cours de recherche actuel-
lement doivent déboucher sur une utilisation systé-
matique qui trouvera tout son emploi lors du lance-
ment des prochains satellites à haute résolution (type
SPOT) ou à base cfhyperfréquences.
284

Réseau Earthnet Satellite SPOT

Le GDTA reçoit, traite et commercialise les La France vient de décider la réalisation d'un
produits obtenus à partir des enregistrements des don- satellite d'observation de la Terre appelé SPOT (sys-
nées satellites LANDSAT reçues à ¡a station de FUCI- tème probatoire d'observation de la terre) réalisation
NO (Italie) dans le cadre du réseau Earthnet (ASE) qui a été confiée au ONES.
dont il est point de contact national. Les caractéristi- Il s'agit d'un satellite qui sera placé fin 1983 par la
ques des satellites Landsat 1 ei 2 sont les suivantes : fusée Ariane sur une orbite basse de 800 kms d'al-
- Altitude 900 km titude.
- Inclinaison 9SP La charge utile comportera deux instruments
- Période 709 minutes identiques à haute résolution (20 m sur plusieurs
-Heure de passage sur la France 10 h TU environ canaux et 10 m en panchromatique) couvrant chacun
- Décalage d'une trace (passage du satellite) d'environ un champ de 60 km de large.
110 km pour la France vers l'OUEST tous les jours, En mode multispectrale, ces instruments observeront
d'où : Durée du cycle répétitif (passage au m ê m e dans 3 ou 4 bandes spectrales du visible et proche
endroit): 18 jours pour chaque satellite. infrarouge. Des miroirs de renvoi orientables permet-
- Matériel de prise de vues : caméra mulstispectrale à tront de viser à la demande dans une limite de±25°
balayage (par miroir) MSS comportant 4 canaux : et pourront par ¡a m ê m e réaliser des recoupements
canal A : 0,5 à 0,6 u m canal 6:0,7 à 0,8 u m stéréoscopiques. Les caractéristiques sont résumées
canal 5:0,6 à 0,7 u m canal7:0,8à 1,1 u m ci-dessous :
Le lancement d'un satellite Landsat C (avec orbite circulaire et héliosynchrone
canal thermique supplémentaire) est prévu début 78. attitude vers 800 kms
Le GDTA traitera de la même manière ces heure de passage à 45° de latitude vers 10 h 30
données dès réception. Les données reçues auGDTA
sous forme de bandes compatibles calculateur sont inclinaison 9tP
mode a modeb
corrigées des erreurs géométriques (ramenant Fima-
ge en projection UTM) et radiométnques. résolution,
LeGDTA peut distribuer les produits sous forme de : champ 60 km 60 km
PRODUITS STANDARDS
longueurs 0,5-0,6 u m
-tirages noir et blanc sur papier au 1/1.000.000. d'onde • 0,6-0,7 — 0,5-0,9
1/500.000 & 1/250.000 0,8-0,9
- films noir et blanc au 1/1.000.000
- bandes magnétiques O C T . orientation
PRODUITS SPECIAUX du miroir
- films noir et blanc àéchelles diverses, compositions
colorées, équidensités colorées, amélioration des
images, traitements numériques des données, etc.
Le GDTA traite également les données reçues d'autres
satellites (HCMM. Nimbus G , SEA SAT,...)

En dehors de son activité future après le lance-


ment du satellite qui se traduira, dans la surte logique
de Earthnet, par le traitement et la diffusion des don-
nées; le GDTA participe au programme d'étude de
SPOT notamment en ce qui concerne la recherche
des traitements spécifiques à appliquer aux données
satellite reçues et aux applications thématiques en
résultant
LES GRANDES

APPLICATIO

LA TERRE

La vue d'avion apporte la solution idéale pour saisir la


structure d'ensemble d'une région, et présente en outre
l'avantage de pouvoir être examinée á loisir, aussi long¬
temps que l'on veut. L'exagération du relief permet de
discerner des différences de pente ou de niveau même
imperceptibles à l'oeil nu. Le stéréoscope joue ainsi pour
les sciences de la terre un rôle analogue à celui du micros¬ LA CARTOGRAPHIE
cope pour les sciences de la vie.
Les images prises par les satellites permettent la carto¬
graphie générale á petite échelle dé vastes régions de
manière rapide et économique. Dans un proche avenir
les images à haute résolution (type du satellite SPOT)
permettront la révision des cartes à moyenne échelle.

En outre, le radar latéral permet une cartographie des


zones équatoriales où la photographie aérienne est
impossible en raison de la couverture nuageuse.

LA MINE - LE PETROLE

Le photogéologue y joue un rôle déterminant, d'abord


au stade préliminaire de l'établissement d'une carte des
formations géologiques, à petite échelle, indispensable
à la localisation des ressources du sous-sol dans un vaste

territoire, puis au stade de la délimitation d'un gisement


particulier grfice à l'élaboration d'une carte structurale
â grande échelle.

L'AGRICULTURE

La télédétection est en mesure de fournir à l'agronome


des informations fondamentales sur les sols, l'état du
tapis végétal, les conditions écologiques d'une région,
l'inventaire chiffré de divers espaces cultivés, les métho¬
des de culture employées, la spatialisation des études
statistiques.

Toutes ces informations sont fournies avec leur distri¬

bution dans l'espace, ce qui est capital dans un domaine


oij les notions d'équilibre et d'évolution sont au cgur
L'EAU
de chaque problème.

Le problème des réserves d'eau potable se pose aujour¬ En outre, la comparaison de missions successives per¬
d'hui avec acuité ; la télédétection est à même d'apporter met de suivre l'évolution des cultures dans le temps
une importante contribution â sa résolution. Les plus (évaluation des durées de rotation, avancées ou abandons
petites. traces d'eau, les moindres différences d'humidité de terres cultivées,, déplacement des cultures itinérantes
sont perceptibles sur les clichés en emulsion infra-rouge. sur brûlis).
La découverte de nouveaux points d'eau, la discrimination
en bord de mer entre des sources, d'eau douce et des

résurgences d'eau salée sont rendues possibles par des


techniques de pointe comme la thermographie. Celle-ci
constitue, en outre, un moyen efficace de lutte contre
la pollution des eaux par sa faculté d'enregistrer les gra¬
dients de température dus ¿ la présence d'impuretés.
286

I.ËS G^APi^S

LA SYLVICULTURE L'URBANISME
L^ télédétection est à même de procéder â l'identif.ca-
I ~^AHor à
La photographie aérienne permet de suivre l'histoire et
.

la CToissance dune agglomération, en détectarit, mieux


que ne le ferait un plan abstrait, le noyau original dun
? de lutte phytosanitaire, de protection, habitat et saisir son évolution dans sa continuité vivante
ÏÏxp^oitàtir afreboTseLît et de prévention contre d'après les ruptures géométriques du tracé La relation
les incendies. entre le site d'une ville et son contexte géographique
permet de redécouvrir les raisons de son implantation :
défense, étape,...

La télédétection fournit des indications sur la consistance


des terrains, leur drainage naturel, sur les zones mena¬
cées par les crues, sur celles qui sont msalubres naturel¬
lement ou par suite de pollutions, sur les mesures à
prendre pour la protection de l'environnement, toutes
choses indispensables dans l'élaboration d'un plan d ur¬
banisation.
L'ELEVAGE
Enfin, les photographies aériennes permettent de recons¬
tituer les mouvements des piétons et des véhicules dans
la ville.

ïn?. sont autant de domaines dans lesquels la télédé-


^e^ti^n es! susIëÎtib.e d'apporter des réponses de façon
rapide et satisfaisante.

L'HOMME
La télédétection conduit à l'étude des civilisations c'est-
^re de l'homme dans son milieu, car une civilisation
se définit d'abord par son implantation : groupemen
de îhabi at. structure des voies de commun.catmn et
SL parcellaires: on sait combien ¡-archéologie est I un
LE GENIE CIVIL des domaines d'application P";!''*9'*Jf P"*" ?,
vues aériennes, faites en particulier à des moments et
la télédétection est particulièrement adaptée à la recher- dans des conditions d'éclairage favorables.
i^e des sSs d'împlantation (usines, barrages, aéro- En sociologie, le dénombrement de groupements humains
SromSponts maritimes et fluviaux), au yaçé des vo.e dlfffd'ement accessibles ou ^étii^f^^'^r'^^rld^^me
r communication (routes, chemins ^^l^J^^J'^Xr- des mouvements dc population (migration, nomadisme,
contre les risques de cataclysmes (glissements de ter transhumance) deviennent possibles.
rain, inondations, avalanches), etc..
287

INSTITUT FRANÇAIS DU PETROLE

(IFP)
239

TELEDETECTION
REMOTE SENSING

INSTITUT FRANÇAIS DU PETROLE


290
OBTENTION DE L'IMAGERIE SATELLITE
OBTAINING SATELLITE IMAGERY
Bande magnétique
CCT Computer C D C 7 6 0 0
Computer Solar 16-65
-I2S

Système interactif
Interactive System
Restituteur Vizir
Vizir device

Films
2Q1

LES TRAITEMENTS NUMERIQUES


D'IMAGES DE SATELLITE
UTILISES EN TELEDETECTION A L'IFP
DIGITAL PROCESSING TECHNIQUES APPUED
TO SATELUTE IMAGERY AT IFP
Objectifs poursuivis Goals
Les traitements d'image développés The aims of digital processing by IFP
en télédétection à l'IFP ont pour but: in the field of remote sensing are:
1) L'amélioration des images 1) To improve digital imagery in
numériques afin d'en extraire le order to extract a maximum of
m a x i m u m d'informations significative data.
significatives. 2) To enhance thematic interpretation
2) L*aide à l'interprétation thématique in the field of geology and petroleum
dans le domaine de la géologie et de exploration.
l'exploration pétrolière.

EmDOLJcnure oe la
Moutn Of CironOe River
& Y'.

Ï ,

Avani etaiemem ae la dynamique ALGERIE SAHARA 214-35 A 5 MSS LanOsai Apres Oynamique
Betöre stretching « ^ £• ¡ ' Alter stretching

YOUGOSLAVIE 2O4-2B RBV Lanosa:

Avanl amelioration de la oynamique Apres eiaiemenl d e la oynamiQue


• Betöre stretchmg • par tenèu'e glissante
Alter stretching witn a sliding wmOow
293

TECHNIQUES UTILISEES
POUR L'AMELIORATION DES IMAGES

TECHNIQUES USED
FOR IMPROVING IMAGERY

Amélioration des contrastes Stretching


(ou étalement de la dynamique de la
Stretching is done after destripping
radiométrie).
and correction for the Earth's rotation.

L'amélioration de la dynamique est The most widely used techniques at


effectuée après délignage et IFP are of 2 types:
corrections des effets dus à la
Stretching by histogram equalization
rotation de la Terre. L'IFP utilise plus
partlcuilèfument deux types This technique consists in selecting
d'étalement de la dynamique. an equal number of points in each
gray level in the transformer^ ¡mage.
Étalement par equipopulation This process gives a transformed
(équidistribution) image histogram of a rectangular
On cherche à mettre le même nombre shape (Photo 1).
de points dans chaque niveau de gris
Stretching with a sliding window
de l'image transformée. Cette
transformation tend à rendre The above processing method is
rectangulaire l'histogramme de applied to a definite window, regularly
l'image résultante (Photo 1). displaced over the whole image. This
method is specially suited for RBV
Etalement par fenêtre glissante imagery (Photo 2).
On applique la méthode décrite
précédemment à une fenêtre de taille
définie que l'on déplace de façon
régulière sur toute l'image. Traitement
particulièrement adapté aux images
RBV (Photo 2).

Fp
Sans amelioration öes contours Avec amelioraiion oes coniours
oui eüge ennancement Edge enhancement

MARSEILLE 1/100 000

MSS

CHAHENTES 1/100 000

mmmm

MSS MSS ~ Raaar


-2^5-

TECHNIQUES UTILISEES
POUR L'AMELIORATION DES IMAGES

TECHNIQUES USED
FOR IMPROVING IMAGERY

Amélioration des contours Edge enhancement


Ce traitement permet de renforcer les With this process, the edges of some
contours de certains éléments de features are enhanced in order to
l'image afin de les rendre mieux make them more visible.
discernables. A pseudo gradient or pseudo
On réalise un pseudo gradient ou un laplacien is performed, and edge
pseudo laplacien de l'image et le enhancement is done by adding the
boundaries thus obtained to the
renforcement des contours .se fait en
surajoutant à l'image les frontières imagery (Photo 3).
ainsi obtenues (Photo 3). Geometric correction

Rectifications géométriques This process makes the image


Ce traitement consiste à transformer superposable on any other document
une image pour qu'elle soit (image from different sensors,
superposable à tout autre document topomaps, etc.).
(image d'un autre capteur, carte As a result of processing, each
topographique, etc.). characteristic point of a given
document coincides with its
Il s'agit de faire coïncider des points
üa.uctéristiques d'un document avec homologue on the imagery.
leurs homologues relevés sur l'image.
Increasing the resolution
Augmentation du pouvoir A higher resolution is obtained by
de résolution merging a scene of a given sensor
with the same one given by a sensor
Il est obtenu par mixage d'une image
having better resolution (Photo 4:
avec une vue homologue enregistrée
MSS-RBV, where the resolution is
par un capteur à plus fort pouvoir de
35 m versus 80 m, with MSS-Seasat
résolution (Photo 4: MSS-RBV,
the resolution becomes 25 m versus
le pouvoir de résolution passe de 80
80 m).
à 35 m ; MSS - Seasat, le pouvoir de
résolution passe de 80 à 25 m). Furthermore, the radiometric
information from MSS Landsat makes
En outre, l'information radiométrique
a color composite possible with
du MSS de Landsat permet de
monospectral RBV or Seasat.
rajouter la couleur à des images
monospectrales (RBV et Seasat).

Pp
C o m p o s m o n color RaDDon ae longueurs d'ondes * «/* 5. A 5/A 6. A 6/A 7
Co/or composne Aï»''5ftl 7 »i., 1 Ratiomg A 4 A 5 . A 5 ' A 6 . A 6 / A 7

Composition coloree A ¿ , 2" Composante principale ([2nd Principal comportent


Co/or composite A 4. A 5. A 7 Noter la mise en évidence du rsseau hyOrg
Note me enhancement of (ne amnage patfWrn
-2^?-

TECHNIQUES UTILISEES POUR L'AIDE


A L'INTERPRETATION THEMATIQUE

TECHNIQUES USED TO ASSIST


THEMATIC INTERPRETATION

Technique des rapports Raiioing


de longueurs d'onde
This technique shows the difference
Ce procédé met en évidence les between channels. It consists in
différences entre canaux. Il consiste à ratioing spectral channels 2 by 2 and
faire le quotient de canaux spectraux pixel by pixel. The best results are
2 à 2 et pixel à pixel. Les rapports qui usually obtained with:
donnent les meilleurs résultats sont r, = À4/A5 /-., zrX5/À6
en général: Ta = X 6/X 7.
r, = à4/à5 r., = X5/à6 This process gives a better
r3=rÀ6/X7. representation of the lithology and
Cette technique permet de mieux drainage pattern and tends to
mettre en évidence la lithologie, le minimize shadows and haze effects

réseau hydrographique et a (Photo 5).


tendance à minimiser les effets
d'ombres et les brumes (Photo 5). Principai components analysis
This process generates uncorrelated
Analyse en composantes
images and gives a new view of the
principales (ACP) entire multispectral information
included in different radiometric
L'A.C.P. permet par la création
d'images décorrélées de visualiser de images of the same area. By
manière différente l'ensemble de changing the mode of representation
l'information multispectrale contenue of the images it draws the attention of
dans les différentes ¡mages d'une the thematic expert to some aspects
which would not be noticed in a
même zone. En changeant le mode
de présentation des ¡mages, elle conventional representation (Photo 6,
permet d'attirer l'attention du showing the drainage pattern on, the
thématicien sur certains aspects second principal component).
sign¡f¡cat¡fs qu¡ seraient passés
inaperçus en représentation habituelle
(Photo 6 : misé en évidence du réseau
hydrographique sur la 2^ composante
princ¡pale).

ftp
TECHNIQUES UTILISEES POUR L'AIDE
A L'INTERPRETATION THEMATIQUE
TECHNIQUES USED TO ASSIST
THEMATIC INTERPRETATION

Intégration de données Addition of external data


extérieures à l'image satellite - by generating a stereo image using
- par mise en relief du paramètre an additional parameter such as
supplémentaire notamment altimétrie, altimetry, geophysical data, etc.
données géophysiques, etc. (Photo 7).
- par integration des paramètres - by integrating additional parameters
supplémentaires en tant que nouvelles as a new variable in a principal
variables dans une analyse en component analysis.
composante principale.
Other processings
Autres traitements - supervised and unsupervised
- classifications supervisées et non classifications,
supervisées, - addition, substraction, multiplication
- addition, soustraction, multiplication of data from various vsavejength
de longueurs d'onde, bands,
- signatures spectrales. - spectral signatures.
Tous les traitements d'images ~^.r-,~r All the proccessings mentioned above
ci-dessus sont réalisables are performed with an interactive
interacfiVërrveFft et visualisés sur un system and can be viewed on a 512
écran dè^T^couleur de X 572 color TV screen. After a quick
512 points x 512 lignes. Ceci permet selection the most appropriate
une sélection rapide des traitements processing is reproduced in BW or
les plus appropriés aux thèmes color.
choisis et leur reproduction par film.
L A N G U E D O C 212-30

Mise en relief de I anomalie de Bouguer sur imaoe M S S y f P o u ' voir le feliel uliitser u n sier«iscop€
i Stereoscopic view ol Bouguer anomaly on MSS imagery Use s sipreo pair 10 see the relief
-^99-

APPLICATIONS DE LA RECHERCHE

RESEARCH APPLICATIONS

Après avoir testé les méthodes sur AH these methods have been tested
des exemples concrets et compte on real cases; three axes of
tenu de l'expérience acqü¡se, trois application are proposed:
axes d'applications sont proposés:
Mosaicking of images
Compositions de mosaïques
After the images have been enhanced
A l'aide d'¡mages améliorées grâce- with the techniques described above,
aux techniques décrites, plusieurs several scenes are, according to the
scènes sont assemblées format, digitally or photographically
numériquement et/ou assembled for thematic (Sinai
photographiquement (suivant le peninsula) or commercial purposes
format) à des fins thématiques (France on 1:1.000.000 scale, SE
(Péninsule du Sinaï) ou commerciales France, SW France, Brittany on
(la France au 1/1.000.000, le Sud-Est 1:500.000 scale). i^qs ¿siu.lün.
de la France au 1/500.000, le Sud-
Ouest de la France au 1/500.000, la '' Geological synf/res/V'^^ '-'"'"'' ^-'
' ;no.^ ?".'r.
Bretagne au 1/500.000). For commercial purpose^;¡^i^cf]-:
multiclient studies (Africasap,-\East
Synthèses géologiques
Greenland, Phenisat, Chinasat,
A but commercial, elles donnent lieu Antarctic, Norgesat, etc.) or specific
soit à des études multiclients studies can be done. These studies
(Africasat, Est Groenland, Phénisat, are performed by BEICIP (Bureau
Chinesat, Antarctic, Norgesat, etc.), dEtude et de Coopération de l'Institut
soit à des études ponctuelles. Ces Français du Pétrole), a subsidiary of
études sont réalisées par le BEICIP IFP.

(Bureau d'Etude et de Coopération de


l'Institut Français du Pétrole), filiale à Geological studies for
100% de l'IFP. oil exploration

Etudes géologiques d'aide Subject to professional secrecy, these


studies are realized either by BEICIP
à l'exploration pétrolière
on a commercial basis or by IFP in
Couvertes par le secret professionnel the framework of a thematic research.
qui nous lie au maître-d'iuvre, elles
peuvent être effectuées soit par le In addition IFP is open to all types of
BEICIP, soit par l'IFP dans le cadre scientific cooperation in remote
d'une recherche thématique. sensing on a fair pro-rata basis.

De plus, l'IFP est ouvert à tout type


de coopération scientifique en
télédétection sur des bases équitables
de participation.

ftp . M
300

ETAT DU MATERIEL CONCERNANT LE TRAITEMENT

NUMERIQUE D'IMAGES SPECTRALES

Le service de télédétection de l'I.F.P. possède depuis 1979 un


système interactif de visualisation d'images sur lequel sont réalisés la plupart
de nos traitements numériques.

Dans le cas particulier de programmes nécessitant un très important


temps de calcul, nous avons la possibilité d'utiliser les ordinateurs de la

société CISI, en particulier le Control Data 7600, implanté dans les locaux
de l'I.F.P. ou le Cray One, implanté à Saclay.

Système interactif de visualisation d'image (voir schéma)

Le système s'articule autour d'un Solar 16-65 haut de gamme


de la série des mini-ordinateurs Solar conçus et commercialisés par la S. E.M. S.

(Société Européenne de Mini-ordinateur et de Systèmes). La société MATRA

s'est chargée de connecter les périphériques suivants :

- 1 unité de disque de 50 millions d'octets consacrée au logiciel


sur laquelle résident le système d'exploitation et les fonctions.

- 1 unité de disque de 250 millions d'octets sur laquelle sont stockées

les images originales et les résultats des traitements.

- 1 dérouleur de bandes 9 pistes 1600 bpi.

- 1 dérouleur de bandes 9 pistes 800 pbi.

- 1 imprimante.

- 1 console alphanumérique destinée à la gestion du système d'exploi¬


tation sous lequel travaille le calculateur (notre configuration dispose d'un

système multitâches pouvant activer simultanément plusieurs programmes

de priorité différente).

- 1 console alphanumérique à partir de laquelle sont fabriqués

de nouveaux programmes.

- 1 console alphanumérique destinée plus particulièrement à converser


avec le système de visualisation d'images.
IMAGE PROC