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R nulliparité ; première grossesse tardive (> 35 ans) ; obésité chez les patientes
ménopausées ; régime riche en graisses animales, alcool ; niveau de vie élevé ; vie
urbaine ; hyper-œstrogénie ; risque radique.
– Les œstrogènes stimulent la croissance des canaux galactophores et du tissu
conjonctif ; la progestérone induit la croissance et favorise la maturation des lobules
glandulaires.
– Seul l’hyperplasie des canaux galactophores (surtout atypique) augmente le risque de
cancer du sein. L’hyperplasie canalaire atypique est un état précancéreux.
– Les hyperplasies atypiques et les carcinomes in situ sont souvent multicentriques
bilatéraux.
– Plus souvent on retrouve une tumeur unique, unilatérale et indolore.
– L’écoulement suspect est typiquement uni-orificiel, sanglant et unilatéral.
Les arguments cliniques en faveurs de la malignité sont : caractère mal limité ; la
dureté ; l’adhérence à la peau (signe du capiton) ; une peau d’orange ; l’adhérence au
plan profond (muscle grand pectoral) ; ADP dures.
Mammographie : opacité stellaire (spéculations) ; désorganisation architecturale R
(aspect de désaxation et de convergences des travées fibreuses) ; microcalcifications ;
image floue (réaction oedémateuse péritumorale).
Échographie : indispensable dés lors qu’il existe une anomalie clinique,
radiologique ou une suspicion de cancer. Il permet une meilleure définition chez la
femme jeune aux seins denses. L’image échographique maligne typique est celle
d’une masse hypoéchogène, hétérogène, solide, à cône d’ombre postérieur ; non
compressible ; à grand axe vertical ( ant-post > vertical). Parfois végétations à
l’intérieur d’une tumeur nécrosée d’aspect kystique.
– Cytologie : sa négativité n’élimine pas le diagnostic (5 à 10% des cas).
– L’épithélioma galactophorique est le type histologique le plus fréquent. Il peut être
inflammatoire, lié à la présence d’embols lymphatiques disséminés avec invasion
multiple. Il est alors à très haut risque métastatique. CHORIOCARCINOME
– Maladie de Paget du mamelon responsable de lésions eczématiformes du mamelon, C’est une tumeur maligne du placenta, développée au dépens de l’épithélium du
correspond à une infiltration du derme du mamelon par des cellules chorion ovulaire et envahissant l’organisme maternel. La tumeur est constituée de
adénocarcinomateuses. cellules de Langhans et de cellules géantes…. Les phénomènes métaplasiques sont peu
– Squirrhe atrophique de la femme âgée : d’évolution lente, avec ADP tardives, accusés, les mitoses sont relativement rares. Le mécanisme par lequel une greffe
rétraction progressive avec disparition de la glande mammaire puis ulcération. allogénique n’est pas rejetée, relève de la constatation d’une immunodépression.
– Cancers en poussée évolutive (signes inflammatoires) 5 à 10% des Kc : elles L’extension de la tumeur se fait à la fois par envahissement direct et par effraction
contre-indiquent la prise en charge chirurgicale première. vasculaire sans envahissement lymphatique. Des kystes lutéiniques de l’ovaire peuvent
– L’envahissement ganglionnaire se fait d’abord au creux axillaire homolatéral de bas se développer. L’hémorragie est le premier signe et le plus important
en haut. La chaîne mammaire interne est touchée dans les cancers des quadrants La surveillance hormonologique (C. postmôlaire) apporte le plus grande précision
internes. au diagnostic (alors que l’histologie n’est d’aucun secours). La courbe de -HCG
– Métastase : os, poumon, foie, cerveau et les ovaires. débute comme une celle d’une guérison retardée. Puis remontée nette (parfois c’est
– Traitement : mammectomie radicale type Patey (conserve les muscles pectoraux) la persistance d’un plateau qui marque le diagnostic).
– L’examen clinique, la mammographie et le dosage du CA 15-3 constituent les 3 Les métastases sont les complications habituelles du choriocarcinome. Elles
éléments de base de la surveillance du cancer du sein traité. n’empruntent jamais la voie lymphatique ; elles sont souvent précoces. Les métastases
pulmonaires sont les plus fréquentes. Les métastases autres que pulmonaires
R (cérébrales, hépatiques) sont de mauvais pronostic
La chimiothérapie trouve sur le choriocarcinome son terrain d’élection, ses succès
les plus éclatants. La monochimiothérapie est la plus utilisée (méthotrexate). Le
curetage itératif doit être abandonné (risque de synéchie ; risque de métastase). C’est
sur les seules données hormonologiques que seront fondées les décisions
thérapeutiques.
L’hystérectomie n’a d’indication qu’en cas d’hémorragies, d’infection locale, d’une
tumeur utérine non éradiquée par la chimiothérapie. Certains la considèrent comme un
traitement de départ dans la périménopause….
sein) ; il s’agit du 5e cancer chez la femme. Peut survenir à tout âge, mais comme le Elle peut être le siège de macrocalcifications ; pas d’halo péri-tumoral ; pas
diagnostic est fait très tardivement la découverte se fait à l’âge de 70 ans en moyenne d’épaississement cutané en regard.
Facteurs de risque : nulliparité ; antécédent personnel de cancer du sein ou de CAT : abstention thérapeutique en cas d’âge < 35 ans ; pas d’ATCD de Kc du sein ;
l’ovaire pas de discordance entre la clinique, l’imagerie et la cytoponction ; petit nodule (< 3
Facteurs protecteurs : multiparité ; prise de contraceptifs oraux cm) et non gênant. Sinon exérèse chirurgicale
Dépistage : échographie (très sensible) mais pas spécifique La maladie fibrokystique du sein est la plus fréquente des mastopathies bénignes (=
Tumeurs borderline : cystadénome séreux ou mucineux à la limite de la malignité ; maladie de Reclus ou dystrophie fibrokystique). Elle associe une hyperplasie simple
excellent PC (il n’existe aucune infiltration du stroma). de l’épithélium galactophorique et une sclérose conjonctive. Le terrain de cette
Tumeurs épithéliales : en règle kystiques ; le cystadénocarcinome séreux (le plus maladie est le même que celui du cancer du sein. Elle survient le plus souvent le plus
fréquent) ; cystadénocarcinome mucineux ( ascite gélatineuse) ; carcinome souvent après 35 ans et disparaît à la ménopause. Mastodynie permanente ;
endométrioïde (parfois développés au dépend d’une endométriose ovarienne). écoulement mamelonnaire. Ces lésions sont permanentes mais subissent des variations
La majorité des tumeurs endométrioïdes de l’ovaire sont des tumeurs malignes au cours du cycle. La mammographie est impérative. Elle n’évolue pas vers le cancer
80% des Kc de l’ovaire sont d’origine épithéliale (cystadénocarcinomes) mais les deux peuvent coexister. Le traitement est le plus souvent médical.
L’évolution est latente pendant plusieurs mois ou années asymptomatique La tumeur phyllode : développée à partir des composants épithéliaux et conjonctifs
Les signes cliniques initiaux les plus fréquents sont : l’ascite, douleur pelvienne, de la glande mammaire ; la prolifération conjonctive est dysharmonieuse, atypique.
masse pelvienne ; plus rarement syndrome occlusif. Elle bénigne mais avec un risque de récidive locale important. Sa croissance est
Les critères échographiques de malignité : masse tissulaire ; paroi épaissie ou rapide. Elle impose une exérèse chirurgicale large.
irrégulière pour les masses kystiques ; contenu hétérogène ; végétations intra ou extra Ecoulement mamelonnaire : tout écoulement séreux, séro-sanglant ou sanglant
kystiques ; aspect multiloculé. unicanalaire, uniporique impose une pyramidectomie avec examen anapath. dystrophie
Certains marqueurs sont associés au cancers de l’ovaire : CA125 (pas spécifique ;
sclérokystique ; galactophorite ectasiante ; papillome intragalactophorique ; carcinome
mais très sensible, reflet de l’atteinte péritonéale) ; ACE (pour les formes intracanalaire ou carcinome canalaire infiltrant (10% des cas).
mucineuses) ; CA19.9 (aspécifique).
Recherche d’une tumeur digestive en cas de signe d’appel, car elles peuvent R
métastaser aux ovaires (syndrome de Krückenberg).
Dc : syndrome de Demons-Meigs (fibrome de l’ovaire associé à une ascite et un
hydrothorax).
L’âge avancé est souvent corrélé à un grade histologique lui aussi élevé
CLASSIFICATION
Stade IIa Extension à l’utérus ou aux trompes
Stade IIb Extension aux autres organes pelviens
Stade IIc Extension pelvienne avec cytologie du liquide d’ascite positif
Stade III Métastase péritonéale microscopique ou macroscopique
Stade IV Métastase à distance