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3 Fascicule 35 du CCTG
I - PRÉSENTATION GÉNÉRALE
A - UN DOCUMENT OFFICIEL
Garantir la qualité des ouvrages et le respect des règles de l’art – Le fascicule 35
intitulé « Aménagements paysagers, aires de sport et de loisirs de plein air » est un des fas-
cicules du Cahier des clauses techniques générales s’appliquant aux marchés publics de
travaux relevant du ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement. Suite au
décret du 15 février 1999, il est applicable depuis l’édition du Bulletin officiel en avril 1999 (on
peut se le procurer à la direction des journaux officiels : 26 rue Desaix – 75727 Paris cedex
15, au prix de 6,10 €).
Il a été élaboré sous l’égide de la commission centrale des marchés au ministère de l’Éco-
nomie et des Finances par un groupe et cinq sous-groupes de travail composés de
spécialistes de la chaîne de compétence du paysage : maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre,
architectes paysagistes, bureaux d’études techniques, entrepreneurs, gestionnaires.
Tous les aspects de l’aménagement paysager ont été pris en compte avec l’objectif de
garantir la qualité des ouvrages et le respect des règles de l’art dans l’exécution.
B - UN OUTIL JURIDIQUE
La référence au fascicule 35 – Elle permet, dans les documents contractuels du marché
passé entre un maître d’ouvrage et une entreprise, de vérifier la conformité des fournitures
et des travaux :
• le texte indiquant ce qui doit être décrit dans le CCTP (prescriptions générales) :
– les qualités requises pour les fournitures ;
– les règles de l’art pour l’exécution des travaux ;
• le commentaire (partie gauche) qui précise :
– les normes à respecter ;
– les conditions techniques de mise en œuvre.
Le texte – Il est automatiquement contractuel, ainsi que les situations différentes pour les
articles qui les autorisent.
Les indications de commentaire ne sont pas contractuelles, sauf si elles sont reprises dans
le CCTP.
• n° 3 – Liste des articles du CCTG régissant les travaux de végétalisation par semis hydrau-
lique, ces prestations faisant souvent l’objet d’un marché spécifique avec une entreprise spé-
cialisée ayant une qualification dans ce domaine ;
• n° 6 – Fiche technique concernant les gazons, les semences et les mélanges : indique les
règles essentielles concernant les choix et la mise en œuvre pour atteindre les objectifs fixés
par le maître d’ouvrage ;
• n° 7 – Fiche technique concernant la végétalisation par semis hydraulique : cette fiche aide
à comprendre le fonctionnement assez complexe de ce procédé surtout dans le but pour le
maître d’œuvre de pouvoir le contrôler aussi efficacement que possible ;
• n° 8 – Fiche technique concernant les sols sportifs : elle indique les recommandations
pour une utilisation et un entretien assurant leur pérennité ;
L’annexe 11 – C’est un guide pour rédiger le PAQ dans lequel il doit indiquer :
• les procédures pour chaque action ou chaque travail, ainsi que les moyens humains
(qualification) et matériel qui seront mis en œuvre ;
• les documents de contrôle de la qualité :
– la fiche technique ;
– les comptes rendus ;
• la liste des points de contrôle, dit points sensibles, en distinguant :
– les points critiques qui sont obligatoirement contrôlés ;
– les points d’arrêt qui sont des points critiques dont la non-conformité entraîne automa-
tiquement l’arrêt des travaux concernés.
Il est donné des exemples de listes de points critiques et points d’arrêts pour différents types
de travaux.
1/Règlement de la consultation : il indique que les entreprises doivent fournir avec leurs
offres un SOPAQ (Schéma organisationnel du plan d’assurance qualité).
• l’entreprise attributaire :
– demande aux fournisseurs leurs FTP (Fiches techniques de produits) et quand c’est
prévu dans le DCE, leur SOPAQ ;
– vérifie si le contenu des FTP est conforme aux prescriptions du CCTP ;
– fournit les FTP au maître d’œuvre ;
– met au point le SOPAQ en vue de sa contractualisation ;
• le maître d’œuvre :
– demande à l’entreprise les FTP des fournisseurs ;
– demande éventuellement des compléments aux FTP et au SOPAQ ;
– donne son accord à l’entreprise ;
– propose le projet de marché à la signature du maître de l’ouvrage ;
• le maître d’œuvre :
– vérifie et vise le PAQ ;
– finalise le contenu du contrôle extérieur lorsque celui-ci est prévu ;
– rédige le SDQ (Schéma directeur de la qualité) lorsqu’il y a plusieurs intervenants sur
un même chantier ;
• l’entreprise applique son PAQ en effectuant les contrôles et les comptes rendus prévus
(documents de suivi) ;
• le maître d’œuvre :
– suit l’application du PAQ ;
– prend connaissance des résultats des contrôles effectués par l’entreprise ;
– exécute les opérations prévues au contrôle extérieur ;
– propose les modalités de réception de l’ouvrage ;
Le suivi d’un PAQ – Il est contraignant aussi bien pour l’entreprise que pour le maître
d’œuvre, car tout ce qui a été fait doit être écrit dans les documents de suivi prévus pour
chaque contrôle.
Il est à noter aussi que les travaux ne peuvent pas être engagés tant que le maître d’œuvre
n’a pas donné son agrément au PAQ présenté par l’entreprise.
Il est donc conseillé de n’utiliser la procédure du PAQ que pour les chantiers importants ou
pour des opérations exigeant une haute qualité.
Lorsqu’il n’est pas prévu de PAQ, il faut alors porter une attention particulière au
chapitre IV du CCTP à l’article « essais et contrôles » pour y mentionner tous les contrôles
de la maîtrise d’œuvre préalablement et pendant les prestations.
II - CONTENU DU FASCICULE 35
A - LES DISPOSITIONS COMMUNES
Article C.1. – Objet du fascicule – Ce sont les travaux neufs et d’entretien des aménage-
ments paysagers, aires de sports et de loisirs, qui sont réalisés par des entreprises paysagistes.
– les aménagements paysagers des parcs, jardins, espaces verts, dépendances vertes auto-
routières et routières ;
– les sols sportifs et aires de loisirs de plein air ;
– les travaux d’entretien des aménagements paysagers, sols sportifs et aires de loisirs.
Remarque
Les travaux forestiers de boisement font l’objet d’un fascicule spécifique, le 34.
Article C.3. – Référence aux normes – Sont applicables celles qui sont indiquées dans
l’annexe A du présent fascicule et celles qui auraient été créées après l’édition.
Article C.4. – Matériaux et produits non normalisés – Ils sont soumis à l’agrément
du maître d’œuvre sur présentation d’un échantillon par l‘entreprise prélevé conformément
à la norme NF X 06-021 (octobre 1991) – Application de la statistique – Principes du
contrôle statistique de lots.
Article C.5. – Référence aux autres fascicules du CCTG/6 – Concerne les travaux
annexes aux prestations végétales qui sont réalisées par les entreprises paysagistes dans le
cadre du marché.
Si ces propositions sont retenues, la décision est prise par le maître d’ouvrage qui notifie par
ordre de service à l’entreprise.
Article C7. Assurance de la qualité – Deux dispositions peuvent être prises par le
maître d’ouvrage et imposées à l’entreprise sous le contrôle du maître d’œuvre :
• le PAQ, élaboré par l’entrepreneur, conformément au SOPAQ qu’il aura présenté avec
son offre et en conformité avec le contenu du CCTP ;
• le contrôle extérieur, dont le programme est communiqué par le maître d’ouvrage à l’en-
treprise. Il est effectué par le maître d’œuvre et à la charge du maître de l’ouvrage.
C - TRAVAUX D’ENTRETIEN
Ils commencent lorsque les travaux neufs sont terminés soit à la fin du délai de garantie des
prestations végétales :
Les travaux de confortation – Les travaux effectués pendant le délai de garantie sont des
prestations assimilables à l’entretien, mais sont appelés « travaux de confortation » et font
partie des travaux neufs, et, de ce fait, des budgets d’investissement en comptabilité, alors
que l’entretien est imputable aux budgets de fonctionnement.
Le sommaire présenté en annexe 2 identifie toutes les prestations qui concernent les
travaux d’entretien réalisés par une entreprise paysagiste.
D - LES ANNEXES
• elles sont autorisées dans certains articles et dans ce cas il n’est pas nécessaire de le men-
tionner dans le CCAG. Elles sont automatiquement contractuelles ;
• elles ne sont pas autorisées pour les autres articles. Il est donc dérogé au fascicule 35 et
toutes les dérogations doivent être mentionnées dans le CCAG pour être contractuelle-
ment et juridiquement valables.
Article N 2.2.1 – Terres végétales, autres types de terres et substrats – « Les terres
ayant reçu des boues de stations de traitements d’eaux usées ne sont pas admises en principe. »
Le CCTP peut prevoir de les utiliser si l’analyse révèle qu’elles ne contiennent pas de métaux
lourds avec un taux supérieur au seuil de tolérance prévu par l’arrêté du 8 janvier 1998, ni
d’agents pathogènes. Cette stipulation est non seulement différente mais contraire.
« Le plan du mouvement des terres végétales lors des travaux de terrassement doit être fourni par
l’entrepreneur au maître de l’ouvrage. »
Le CCTP peut ne pas l’exiger s’il est jugé qu’il n’est pas nécessaire.
Article N 2.2.4.1. – Choix et qualité des végétaux – « Dans les 20 jours qui suivent la
notification du marché, l‘entrepreneur fait connaître au maître d’œuvre la ou les pépinières pour la
fourniture des végétaux proposés. »
(1) - Les textes en italique sont extraits du Fascicule 35 du CCTG. Suivent les commentaires.
Ce délai peut être modifié dans le CCTP. Il est maintenant souvent demandé la provenance
des plants de pépinière lors de la remise des offres. Cela permet au maître d’œuvre de véri-
fier si l’entrepreneur s’est bien assuré de son approvisionnement dans les quantités et
qualités requises. Dans le cas de non-conformité prévue dans le règlement de la consulta-
tion, l’offre est rejetée.
Article N 2.2.4.2 – Choix et qualité des semences – « Les gazons ornementaux, les ter-
rains de sports, les plaines de jeux et d’une façon générale les gazons destinés à être régulièrement
entretenus sont établis avec des semences certifiées de cultivars inscrits au catalogue officiel français
des espèces à gazon ou aux catalogues des autres pays de la communauté européenne jugés
équivalent. »
Le maître d’œuvre peut introduire dans les mélanges de semences des espèces non certifiées
pour des raisons d’adaptation au milieu (climat, sol) ou pour un effet ornemental particulier
(fleurissement).
Il existe d’autres types de protection et de matériaux que le maître d’œuvre peut choisir.
Le maître d’œuvre peut interdire l’utilisation de tout produit phytosanitaire et prescrire une
technique mécanique ou manuelle.
Article N 2.3.1.6.– Retroussement des terres végétales – « Les terres végétales sont
réutilisées immédiatement lorsqu’il n’en résulte d’inconvénient ni pour elles ni pour la conduite des
chantiers. »
Pour des raisons de surface disponible, le CCTP peut autoriser des épaisseurs supérieures,
mais il doit alors prévoir des apports d’amendement organique et d’engrais pour reconsti-
tuer la fertilité biologique lors de la reprise du dépôt.
« Les tolérances altimétriques sont de plus ou moins 5 cm à la règle de 5 m pour les parties végé-
talisées et de plus ou moins 3 cm à la règle de 3 m pour les surfaces minérales. »
Le maître d’œuvre peut décider l’enfouissement des débris végétaux s’il juge que ceux-ci
(déchets de culture, ligneux broyés) ne sont pas préjudiciables à l’aménagement.
Il peut aussi prévoir des tolérances altimétriques plus ou moins contraignantes que celles
prévues au CCTG selon le niveau de qualité exigé.
Le maître d’œuvre peut choisir de ne pas mettre en œuvre cette procédure et de la rem-
placer par une amélioration des terres en place (amendement, fertilisation, drainage).
Les volumes et profondeurs minimum des fosses par rapport à la cote finie définis dans le tableau 1
ci-dessous.
Tab. 1 – Volumes et profondeurs minimum des fosses par rapport à la cote finie
Volume Profondeur
Pour les végétaux implantés dans un milieu qui leur est favorable :
• arbres, tiges et conifères en bac 6 m3 1 m à 1,50 m
3
• arbres et conifères à racines 2m selon conditions
nues ou en mottes
• baliveaux 0,70 m3 0,70 m
3
• arbustes isolés 0,125 m 0,70 m
• arbustes et massifs (dont 0,50 m
rosiers) 0,50 m
• plantes vivaces 0,30 m
Pour les végétaux implantés dans un milieu qui leur est hostile
• arbres, tiges et conifères à grand 12 m3 1 m à 1,50 m (selon conditions)
• et moyen développement
• arbres et conifères de petit 9 m3
développement (3e grandeur)
• arbustes isolés 0,35 m3 1m
• arbustes en massifs 0,70 m
(dont rosiers)
• plantes vivaces 0,70 m
0,30 m
Le maître d’œuvre peut décider pour des raisons économiques de diminuer ces minima,
dans la mesure où le maître d’ouvrage en accepte les conséquences qui sont l’obligation
d’utiliser une palette végétale peu exigeante, avec un développement minimum pouvant être
entre le tiers et la moitié en hauteur, par rapport à un développement optimal en conditions
favorables.
Le maître d’œuvre peut décider de les augmenter pour les gazons afin d’améliorer sur une
plus grande profondeur la réserve en eau du sol, ou de les diminuer pour les arbres si la
granulométrie en profondeur est suffisante pour assurer une bonne porosité. Cela permet
aussi de diminuer les coûts de la prestation.
Article N 2.3.4.4. – Apport et mise en œuvre des terres et substrats – « Les apports
ne sont pas inférieurs à 15 cm. »
Article N 2.3.4.5. – Formation et nivellement des sols – « Les cotes après tassements
respectent celles du projet avec la même tolérance que celles précisées pour les fonds de forme de
l’article n° 2.3.2. »
Le maître d’œuvre peut décider de tolérances plus ou moins contraignantes en fonction des
objectifs de qualité recherchés.
Cette vérification peut être effectuée lors de la visite en pépinière pour marquage des plants
(échantillon ou individuel).
1/Cuvettes d’arrosage : « Les quantités d’eau pour le plombage sont les suivants :
– 10 l par jeune plant ;
– 15 l par arbuste ;
– 40 l par arbre en racines nues jusqu’à force 14/16 ;
– 100 l par arbre en motte au-delà de 14/16. »
Ces quantités peuvent être insuffisantes ou trop importantes selon la nature du sol et les
conditions climatiques au moment de la plantation. Sur la base de ces paramètres, le maître
d’œuvre peut décider de prescrire des quantités différentes ou d’en laisser le choix à
l’entreprise.
2/Paillage plastique : « Le film est bordé sur tous ses côtés par de la terre avec un recouvrement
de 0,15 cm minimum. » Il s’agit de la technique classique. Le CCTP peut proposer un autre
recouvrement ou un autre mode de fixation (agrafes, sable, gravier…).
3/Mulch : « L’épaisseur minimum du mulch, quels que soient les calibres des matériaux, est de
7 cm. » Dans les massifs de fleurissement, couvre sol, il peut être prescrit des épaisseurs
moindres.
Article N 2.3.6.4. – Engazonnement sur dalles alvéolées – « Les dalles sont posées au
sable sur fondation en pierrailles, mâchefer, grave ou sable : la terre utilisée pour le remplissage des
alvéoles est un mélange de terre végétale, de sable et de tourbe. »
Le CCTP peut prescrire d’autres techniques comme par exemple la pose directement sur
terre, si celle-ci a une bonne portance (texture sableuse) et s’il n’y a pas de circulations
autres que les piétons. Elle peut aussi être réalisée sur un mélange terre/pierre pour sup-
porter une circulation lourde.
Cet article concerne l’engazonnement par semis hydraulique pour des raisons d’esthétique
et de bonne installation des semis ; il peut être demandé à l’entreprise d’effectuer des
travaux de décompactage, nivellement et ameublissement des surfaces (griffage, hersage).
Pour des raisons d’économie, le maître d’ouvrage peut fournir l’eau à partir de points de
puisages sur le chantier ou à proximité de celui-ci.
Cette fertilisation peut être supprimée ou conditionnelle et décidée après un constat sur le
terrain des résultas du semis. Le délai peut être inférieur à 6 mois en cas de levée rapide et
de conditions climatiques favorables (sols humides).
La même procédure que dans l’article précédent peut être mise en œuvre : suppression,
conditionnelle ou autre délai.
Cette procédure lourde peut être remplacée par l’observation de l’effet du vent (arbres
totalement en mouvements, grosses difficultés à marcher contre le vent) et soumis à
l’accord du maître d’œuvre.
1/Constat de couverture des gazons : « Les semis de regarnissage sont réalisés au cours des
deux premiers mois de la saison favorable qui suit le constat. ». Pour des raisons d’organisation
et d’usage, le CCTP peut prescrire une autre période et un autre délai.
2/Constat de reprise des végétaux : « Le constat de reprise des végétaux est effectué entre le
15 août et le 15 octobre suivant la période de plantation. » Le CCTP peut indiquer une
période plus précise dans un délai proposé par le CCTG ou une autre période, sachant
que le constat de reprise marque l’achèvement des prestations de plantation.
1/Densité du tapis végétal : il doit présenter une densité de végétalisation répondant aux critères
suivants :
• pour la végétalisation herbacée sur terre végétale, le sol doit être invisible à 1,50 m de distance
pour une hauteur de l’herbe de 10 cm environ ;
• pour la végétalisation sur sol non recouvert de terre végétale, le tapis végétal doit présenter une den-
sité d’une plante tous les 20 cm2 d’une façon homogène sur l’ensemble de la surface végétalisée ;
Article N 3.2.7.1. – Gazon naturel de la couche de jeu – « Les terres ayant reçu des
boues de stations de traitement d’eaux usées ne sont pas admises. »
Elles peuvent être admises si l’analyse révèle que la présence de métaux lourds est à un taux
inférieur au seuil de tolérance du décret du 8 janvier 1998 et l’absence d’agents pathogènes :
1/Pour les substrats : « Lorsque l’entrepreneur fournit les résultats de ces analyses, il propose éga-
lement les corrections nécessaires pour acceptation par le maître d’œuvre. » La validité de cette
prestation étant difficilement contrôlable, il est préférable que le prélèvement de l’échan-
tillon soit effectué par le maître d’œuvre qui le fait analyser et décide au vu des résultats
des corrections nécessaires à effectuer ;
2/Pour le prélèvement végétal : « les semences sont constituées de variétés d’espèces apparte-
nant à la famille des graminées et sont certifiées issues de variétés inscrites aux catalogues
officiels français des espèces à gazon ou aux catalogues des autres pays de la communauté euro-
péenne jugés équivalents. » Le maître d’œuvre peut décider d’introduire dans les mélanges
des espèces autres que prescrites par le CCTG pour des raisons techniques ou
paysagères.
La norme applicable est la norme XPP 90-111 (septembre 1998) – Sols sportifs – Terrains
de grands jeux stabilisés mécaniquement. Mais le CCTG autorise l’utilisation des granulats
qui n’y sont pas conformes. Cela peut être justifié par une performance satisfaisante pour
l’usage et un approvisionnement économique.
Article N 3.3.2. – Exécution des terrassements – « Les terrassements sont réalisés con-
formément au guide des terrassements routiers élaboré par le service d’études techniques des
routes et autoroutes et le laboratoire central des ponts et chaussées (septembre 1992). Leur exé-
cution doit répondre aux exigences du fascicule 2 du CCTG. »
2/la valeur du module dynamique (E) traduisant la déformabilité conforme aux valeurs suivantes :
• sol comprenant une couche de fondation et une couche de base matériau lié (béton, enrobé),
E supérieur ou égal à 40 MPA ;
• cas particulier des terrains de tennis et des aires de petits jeux, quelle que soit la couche de jeu,
E supérieur ou égal à 30 MPA. »
Le CCTP peut indiquer des valeurs différentes si le maître d’œuvre juge que l’usage le
permet.
1/Le substrat :
• « Le substrat est constitué par une terre végétale éventuellement corrigée afin d’atteindre les
caractéristiques fixées par le CCTP ou par un mélange spécial prêt à l’emploi, le matériau doit
être homogène avec des blocs de terre végétale dont la plus grande dimension ne dépasse pas
3 cm. » Le CCTP peut exiger des mottes plus fines que celles autorisées et/ou demander
à l’entreprise de proposer un substrat à l’agrément du maître d’œuvre (échantillon et
analyse) ;
2/Le semis : « le mélange de graines est répandu uniformément, à raison de 30 g au m2. ». Il peut
être décidé d’un autre dosage.
Le CCTP peut indiquer une autre teneur en eau précise en fonction des objectifs de
compacité.
Cette prestation peut s’avérer nécessaire et doit alors être mentionnée dans le CCTP. Elle
peut aussi être identifiée lors de la réception du fond de forme, avec l’entreprise qui l’a
réalisée.
Article N 4.3.3. – Bordures et caniveaux – « Les bordures et caniveaux sont mis en œuvre
conformément au fascicule 31 du CCTG. »
Pour des raisons de conception et/ou d’innovation technique, des stipulations différentes
peuvent être proposées.
Article N 4.3.4. – Allées et aires pour piétons – « Les sols pavés ou dallés sont réalisés
conformément aux prescriptions du fascicule 29 du CCTG. »
Dans les aménagements paysagers on peut opter pour des prescriptions différentes pour
des raisons esthétiques et économiques.
Pour des raisons économiques et esthétiques il est possible de prévoir des prescriptions dif-
férentes si l’usage est assuré.
Il peut être dérogé au fascicule 70 si l’objectif est quand même atteint, notamment pour des
raisons d’économie (dimensionnement).
Article N 4.3.6.2. – Eaux pluviales – « Le diamètre des canalisations n’est jamais inférieur à
250 mm et la pente jamais inférieure à 0,15 % », si la configuration de l’ouvrage le permet, des
prescriptions inférieures peuvent être prévues pour des raisons économiques, dans la
mesure ou l’usage n’est pas perturbé.
2/Canalisation : « les canalisations d’eau à écoulement libre doivent avoir un diamètre minimum
de 0,15 m. Leur section doit être calculée pour évacuer sans contraintes, des débits égaux à deux
fois les débits nominaux des pompes en respectant si possible la vitesse d’autocurage. ».Si l’usage
le permet, les sections et débits peuvent être inférieurs aux calculs.
3/Vannes : « elles doivent toutes être à passage intégral, au minimum d’un diamètre égal au dia-
mètre nominal de la plus petite des canalisations à laquelle elle est raccordée. ». Des vannes
d’un autre type que celles prescrites par le CCTG peuvent être prévues dans la mesure
où le fonctionnement de l’installation est garanti.
Lorsque l’implantation d’un éclairage à l’objectif décoratif le permet, les prescriptions du fas-
cicule 36 ne sont pas obligatoires.
Peuvent être indiqués comme autres équipements d’autres éléments que ceux utilisés habi-
tuellement dont la liste indicative est la suivante :
Le CCTP peut prévoir une procédure différente, plus simple ou plus complexe que celle
prévue par le CCTG.
Si ces travaux sont demandés, ils seront réalisés par l’entreprise dans les conditions
suivantes :
1/ordre de service fixant les conditions techniques selon les prescriptions des travaux neufs ;
Si le maître d’œuvre décide pour des raisons de budget que ces travaux ne font pas partie
de l’entretien, nous revenons à la procédure précédente (ordre de service, article 14 du
CCAG).
Il peut être décidé que ces fournitures seront à la charge de l’entrepreneur, auquel cas, elles
devront être rémunérées.
Article E.2.2.1.2. – Découpe des bordures – « Les découpes des bordures sont effectuées :
• une fois par mois en période de pousse active de l’herbe pour un entretien soigné ;
Le maître d’œuvre peut décider d’un calendrier différent selon les secteurs à entretenir et
les objectifs à atteindre.
Cette procédure peut être assouplie par un stockage temporaire avant évacuation. Le délai
est alors indiqué (nombre de jours, fin de semaine).
Article E.2.5.1.1 – Taille de formation – « La taille de formation est suspendue pour les
végétaux de plus de 4 ans de plantation. »
Cette prescription peut être modifiée en fonction des nécessités, notamment pour les
arbres.
Le maître d’œuvre peut introduire ces tailles dans le programme d’entretien courant pour
une logique de chantier.
Article E.2.5.3.1. – Taille des haies ou de formes spécifiques – « Les haies d’arbustes
caducs ou persistants sont taillées 2 fois par an. »
Ce calendrier peut être modifié selon les objectifs fixés qui peuvent varier selon les secteurs.
Article E.2.5.2.1. – Bimage, griffage – « Ces travaux sont réalisés deux fois par an,
printemps et automne. »
Ce calendrier peut être modifié pour s’adapter aux conditions climatiques et aux objectifs
d’entretien, cela peut varier selon les types de massifs et selon les secteurs.
Article E.2.5.2.2. – Bêchage et découpe – « Ces travaux sont réalisés une fois par an en
hiver. »
Le CCTP peut prévoir une périodicité et des saisons différentes selon le type de massifs.
• pour les végétaux venant d’être mis en place, elle s’effectue après de fortes gelées (fin d’hiver) et
par la suite fin juin, début juillet, après la deuxième sève (date de la Saint-Jean, taille en vert) ;
• la taille de formation est suspendue pour des végétaux de plus de 4 ans de plantation. »
Selon les espèces et les objectifs à atteindre, il peut être indiqué dans le CCTP des prescrip-
tions différentes de celles du CCTG.
Article E.2.6.2. – Travail du sol (boisements rustiques) – « Ces travaux sont réalisés
annuellement au printemps. »
Il peut être prévu un autre calendrier, plus ou moins intensif selon les objectifs à atteindre. »
« Pour les plantations de plus de 4 ans, le fauchage et le débroussaillage sont réalisés selon les arti-
cles E.3.3 : Fauchage et E.3.4 : Débroussaillage mécanique. »
Les articles E.3.3 (Fauchage) et E.3.4 (Débroussaillage mécanique) sont des prestations con-
cernant l’entretien des dépendances vertes qui est à caractère extensif.
Le programme prévu dans ces deux articles peut être plus ou moins extensif, selon la per-
ception de ces espaces boisés.
Ce délai peut-être plus court (1 an) ou plus long (3 ou 4 ans), selon la durée de garantie.
Article E.2.8. – Propreté – « Cet article s’applique pour les surfaces végétalisées des aména-
gements paysagers, l’entretien de propreté de voiries et des équipements divers est précisé au
chapitre E.6. »
Cette séparation des deux prestations ne se justifie que lorsqu’elles sont réalisées par des
entreprises différentes, mais elles peuvent être réunies dans un même article si elles sont
effectuées par la même entreprise (logique de chantier).
• dans le cas d’un affichage sur le site, il est réalisé par l’entreprise ;
• la date de traitement est liée au cycle biologique des espèces cibles à traiter. »
Article E.2.9.3. – Fongicides – « Le traitement est effectué dès l’apparition des symptômes. »
Cette procédure n’est pas toujours applicable dans la pratique et le traitement peut être
déclenché à la demande du maître d’œuvre.
Le CCTP peut être précis et indiquer ces caractéristiques (type, composition), le dosage et
les époques de mise en œuvre.
Article E.2.10.2. – Gazons peu entretenus (engrais) – « Les gazons peu entretenus ne
sont pas fertilisés. »
Le maître d’œuvre peut décider d’apports périodiques si cela s’avère nécessaire pour
redonner un minimum de vigueur.
Article E.2.10.3. – Massifs de végétaux non ligneux (engrais) – « Les engrais sont
apportés à chaque changement de plante. »
Il peut être jugé que cela n’est pas nécessaire. Il est alors indiqué à quel moment et la nature
des apports.
En fonction de la fertilité du sol en place, il peut être décidé de fertiliser dans la période des
quatre premières années.
Dans les sols pauvres ou très carencés, la fertilisation peut s’avérer nécessaire.
Article E.2.10.6. – Arbres et baliveaux – « Les arbres et baliveaux implantés sur une
surface végétale ne sont pas fertilisés. Pour les arbres et baliveaux implantés sur une surface miné-
rale, les apports d’engrais sont effectués après les 4 premières années de plantation. »
En fonction des sols et des besoins évalués, il peut être décidé des prescriptions différentes
à savoir, fertiliser sur les surfaces végétales et pendant les quatre premières années de plan-
tation sur les surfaces minérales.
« Un apport d’engrais et de conditionneur de sol est effectué dans la cuvette de plantation avant la
reprise de végétation, le CCTP précise les doses. »
Cette prescription n’est pas impérative et l’organisation ainsi qu’une logique de chantier
peuvent autoriser à la taille en dehors des périodes indiquées.
Cette prescription contraignante mais fortement conseillée peut être allégée lorsque les
risques sont faibles. Il est conseillé d’imposer la désinfection au démarrage du chantier,
chaque journée ou demi-journée, ce qui est plus facilement contrôlable par le maître
d’œuvre.
Cette prestation est nécessaire seulement lorsque les risques potentiels sont avérés.
Article E.4.7. – Nettoyage du chantier – « Le brûlage des déchets est interdit sur le site.
Le débitage des arbres s’effectue hors de voies circulées, sur le bord de la chaussée. »
Il peut être préconisé un substrat différent pour des raisons techniques ou économiques.
Annexe 1
Deuxième partie du fascicule 35 : travaux neufs
(Liste des fournitures et travaux avec indication des normes et fascicules applicables)
N.2.2.1. Terres végétales, autres types de terres et substrats (cf. NF U 44-551 de mai 2002 –
Supports de culture – Dénominations, spécifications, marquage ; série X 31 relative à la qualité
des sols)
broussailles ou haies
N.2.3.3. Réalisation de tranchées pour réseaux divers (cf. NF P 98-331 de septembre 1994 –
Chaussées et dépendances – Tranchées : ouverture, remblayage, réfection ; F 39, 70, 71)
N.2.3.4.7. Mise en œuvre, des produits phytosanitaires (loi n° 92-533 du 17 juin 1992)
N.2.3.4.9. Travaux spéciaux relatifs à la tenue des terres sur les talus
N.2.3.5. Plantations
N.2.3.5.7. Paillage
N.2.3.6. Engazonnement
N.2.3.7.1. Études
N.2.3.7.6. Mise en œuvre des mélanges (cf. NF P 98-798 de mai 1998 – Matériels de
viabilité hivernale et d’entretien des dépendances routières – Hydrosemoirs)
N.2.3.9.1. Gazon
N.2.3.9.2.Végétaux
N.2.4.2. Intempéries
N.3.2.6. Couche de base (cf. P 14-201 d’octobre 2000 – DTU 26.2 – Travaux de bâtiment –
Chapes et dalles à base de liants hydrauliques – Partie 1 : cahier des clauses techniques –
Partie 2 : cahier des clauses spéciales – Partie commune au DTU 26.2 et au DTU 52.1)
N.3.2.7.1. Gazon naturel (cf. XP P 90-113 de mars 2000- Sols sportifs – Terrains de
grands jeux gazonnés – Conditions de réalisation)
N.3.4.3. Intempéries
N.4.3.6.1. Généralités :
• F70 ;
N.4.3.7. Arrosage
N.4.3.8.1. Généralités :
N.4.3.9. Éclairage
N.4.3.11.1 Définition
N.4.3.11.2. Équipements (cf. série des normes S 52 sur les équipements de jeux ;
décret n° 94-699 du 10 août 1994)
N.4.3.12.1. Règles générales (NF P 84-204 de juillet 1994 – DTU 43.1 – Travaux de
mise en œuvre – Travaux d’étanchéité des toitures-terrasses avec éléments
porteurs en maçonnerie – Partie 1 : cahier des clauses techniques – Partie 2 : cahier
des clauses spéciales)
N.4.3.13.1. Définitions
N.4.3.13.4. Implantations
Annexe 2
Troisième partie du fascicule 35 :
travaux d’entretien
Chapitre E.1 – DISPOSITIONS GÉNÉRALES
E.2.2.1.1. Tonte
E.2.2.1.3. Arrosage
E.2.2.1.4. Défeutrage
E.2.2.1.5. Roulage
E.2.2.2.2. Décompactage
E.2.2.3. Regarnissage
E.2.4.1.3. Arrosage
E.2.4.2.3. Binage
E.2.5.1.4. Arrosage
E.2.6.1.2. Recépage
E.2.6.1.3. Éclaircies
E.2.7.1.3. Arrosage
E.2.8. Propreté
E.2.8.2. Élimination des détritus divers (loi sur les déchets 1975 modifiée le
12 juillet 1992)
E.2.9.3. Fongicides
E.2.10. Engrais
E.3.3. Fauchage
E.3.5. Traitement phytosanitaire (NF P 98-799 d’août 2000 – Matériels de viabilité hivernale
et d’entretien des dépendances routières – Matériels d’application des produits phytosani-
taires – Terminologie – Spécifications techniques et performances)
E.3.6. Taille mécanique des végétaux en bordure des voies (NF P 98-780 de septembre 2000 –
Matériels de viabilité hivernale et d’entretien des dépendances routières – Machine de taille
mécanique des végétaux – Terminologie – Spécifications)
E.3.7. Propreté
E.3.7.2. Élimination des détritus divers (loi sur déchet 1975 modifiée le 12 juillet 1992)
E.4.3. Tailles
E.4.3.3.1. Outils
E.4.3.3.2. Prophylaxie
E.4.5. Haubanage
E.4.6.1. Abattage
E.4.6.2. Dévitalisation
E.4.6.3. Essouchement
E.5.2.1.2. Tonte
E.5.2.1.3. Arrosage
E.5.2.1.4. Fertilisation
E.5.2.1.8. Défeutrage
E.5.2.1.10. Regarnissage
E.5.2.1.11. Sablage
E.5.2.1.12. Décompactage
E.5.2.1.13. Roulage
E.5.2.3.1. Balayage
E.5.2.3.2. Humidification
E.5.2.3.3. Démoussage
E.5.2.4.1. Balayage
E.5.2.4.2. Lavage
E.5.2.5.1. Balayage
E.5.2.5.2. Lavage
E.5.2.6.3. Humidification
E.5.2.6.4. Resablage
E.5.2.6.5. Décompactage
E.5.2.6.6. Démoussage
E.6.6. Éclairage
E.6.7.1. Généralités
E.6.7.2. Nettoyage
E.6.8. Entretien des équipements fixes des aires de sport de plein air
E.6.9.1. Généralités
Annexe 3
Quatrième partie du fascicule 35 : annexes
Annexes contractuelles
2.2. Liste des textes cités dans le fascicule autres que les normes
3 – Liste des articles régissant les travaux de végétalisation par semis hydraulique
4 – Fiche technique concernant l’emploi des amendements, des engrais et autres produits
5.1. Définition
5.2. Réglementation
6.6. liste des espèces fourragères et à gazon faisant l’objet d’un contrôle officiel
7.1. Préambule
7.3. Matériel
8.1. Recommandations d’utilisation des sols sportifs pour la pérennité des ouvrages
8.2. Tableaux synthétiques d’entretien des sols sportifs par type de couche de jeux
9 – Guide de rédaction du RC
11 – Assurance de la qualité
11.6.5.1. Arrosage