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théorique des différents fondateurs qui ont nourri/évolué les techniques managériales.
Les premières grandes réflexions concernant les organisations ont vu le jour au début du
XXème siècle, mais ces théories ont été remises en question à plusieurs reprises pour aboutir
aux différentes pensées que présente le management de nos jours.
Après l’analyse des différentes pensées proposées par les fondateurs de l’approche
classique, plusieurs critiques se posent dans la mesure où cette conception mécaniste de
l’organisation du travail qui ne prenait pas en considération les interactions entre individus. Et
c’est là que le mouvement des relations humaine prends sa place dans le raisonnement
managériale, de nombreux théoriciens ont contribué à la construction de cette dimension
humaine dans le processus de direction des organisations.
E. Mayo, professeur de psychologie industrielle, a vu nécessaire l’introduction et la prise
en compte des conditions de travail après une étude qu’il a réalisé de 1927 à 1932 aux ateliers
Hawthorne. Cette vision « humaine » du management fut complétée par Maslow en élaborant
une pyramide des « besoin primaire et secondaire » de l’individu, pour lui les motivations de
ce dernier sont conditionnées par la recherche de la satisfaction de ces besoins.
En 1960, Douglas Mac Gregor écrit « la dimension humaine de l’entreprise » pour
exposer 2 théories :
- La théorie X : Naturellement, l’être humain n’aime pas le travail, il doit être contrôlé, voire
menacé, afin qu’il travaille suffisamment dur.
- La théorie Y : l’homme est un être intelligent de nature, il aime le travail et n’a pas besoin
d’être contrôler pour donner le mieux de lui-même.
Pour Frederick Herzberg -psychologue clinicien américain et professeur de management-
les facteurs qui conduisent à la satisfaction et à la motivation au travail ne sont pas de même
nature que ceux qui conduisent à l’insatisfaction. Et pour compléter l’approche de
l’importance des relations humaine, la notion du « management participatif » fut introduite
par Chris Argyrus, qui incita à faire participer les salariés au processus de décision. Cette idée
fut enrichie par K.Lewin qui parla de la dynamique de groupe et du commandement sous ses
trois modes :
- Un leader autoritaire.
- Un leader démocratique.
- Et Un leader « laissez-faire ».
Pour conclure que le plus performant est le 2ème style.
Cette notion du « management participatif » a été révoquée par Rensis Likert qui souligne
l’importance de la satisfaction du besoin d’accomplissement et d’estime et distingue 3 styles
de management :
- Le style autoritaire.
- Le style consultatif.
- Et enfin le style participatif.
Cette idée se compléta avec J. Woodward qui, à partir de ses recherches, affirme
l’absence de relation significative entre l’application des principes traditionnels de l’OST et
des résultats de l’entreprise, elle remet en cause aussi l’universalisme classique en rejetant
l’idée d’un monde idéal de l’organisation. Par la suite E.L. Trist et F.E. Emery parlent de
l’importance des interactions système technique-système social pour l’augmentation de la
productivité de l’entreprise. Puis le professeur d’histoire du management à l’Université
d’Harvard Alfred D. Chandler parle de la stratégie en tant que déterminant de la structure dans
son livre « Stratégie et structure de l’entreprise » en 1962 en y caractérisant 4 stades d’activité
de l’entreprise.
Le professeur de management à l’Université Mac Gill de Montréal, H. Mintzberg, dans
son ouvrage « structure et dynamique des organisations » définit la structure d’une
organisation comme étant la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre
tâches distinctes pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches, cependant il
identifia les element qui constituent une organisation et les liens qui les unissent :
- Le centre opérationnel : Il rassemble les membres de l'organisation (opérateurs) dont
le travail est directement lié à la production
- Le sommet stratégique : c’est le plus concerné par les fonctions de supervisions.
- La ligne hiérarchique : Cadres, contremaîtres, etc., qui joint le sommet stratégique au
centre opérationnel.
- La technostructure : composée d'analystes, chargés de la conception et de l'adaptation
de la structure, qui agissent sur le flux de travail.
- Le support logistique : Il s'agit des unités spécialisées qui ont une fonction
particulière à remplir : recherche, contentieux, relations publiques, etc.
Mintzberg distingue aussi entre : la structure simple, la bureaucratie mécaniste, la
bureaucratie professionnelle, la structure divisionnalisée, l’adhocratie, l’organisation
missionnaire, et enfin l’organisation politisée.
La direction par objectif fut traitée par Octave Gélinier qui considère que l’un des
Facteurs Clefs de Succès est l’innovation.