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ROYAUME DU MAROC

Université Sidi Mohamed Ben Abdellah


Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales - Fès

Master : Economie et finance participative


Module : Finance internationale.

Exposé sous le thème :

Les Institutions Financières Internationales

Réalisé par : Encadré par :


Laiouini loubna M. EL HASSANI
Sria redouane
Fanidi nouaman
Benslimane mouaad

ANNEE UNIVERSITAIRE:
2016/2017
1
PLAN

INTRODUCTION
CHAPITRE.1 : Le Fond Monétaire International
SECTION.1 : Fonctionement et évolution du FMI

SECTION.2 : Le financement de FMI

CHAPITRE.2 : La Banque Mondiale et la Banque des


règlements interanationaux
SECTION .1 : Banque mondiale
SECTION .2 : Banque des règlements intérnationaux

Chapitre.3 : les autres institutions financières internationales.


SECTION .1 : Le G8-G20.
SECTION .2 : L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques

SECTION .3 : le Comité de Bâle (Bâle 3)

CHAPITRE.4: la remise en cause et réforme des institutions


Financièresinternationals(IFI)
SECTION .1 : Aperçue des crises financière.

SECTION.2:Banque mondiale et la relations avec La FMI

SECTION.3:Les critiques de la banque mondiale et FMI.

Conclusion

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Introduction :
A la fin du second conflit mondial, se sont développées des organisations financières internationales

« publiques », c’est-à-dire des institutions financières dont les actionnaires sont des États ou des

banques centrales. La crise financière et monétaire des années trente avait déjà donné naissance à la

Banque des règlements internationaux - BRI. Ce même souci d’éviter une répétition des problèmes

qu’avait engendrés le réflexe protectionniste des gouvernements de l’époque présidera à la création des

institutions issues des accords de Bretton Woods (1944) : le Fonds monétaire international - FMI et la

Banque internationale pour la reconstruction et le développement - BIRD, plus connue sous le nom de

Banque mondiale .

Ces institutions disposent d’une influence sur l'ensemble des bailleurs de fonds. Ces aspects font de ces

institutions, des acteurs incontournables du développement dans le monde. Cependant, les Institutions

de Bretton Woods ont montré, leur incapacité à prévenir les crises financières, à stabiliser les économies

en difficulté et à réduire durablement la pauvreté. Des politiques qu’ils ont eu a mettre en place, ont au

contraire conduit à la destruction des services publics, à la mise en concurrence d’économies

inégalement vulnérables, au dumping fiscal, à des désastres environnementaux, à la privation de

souveraineté. Ainsi donc pour que ces Dernières puissent un jour remplir complètement leur rôles, il est

primordiale de se pencher sur la refonde même des institutions de Bretton Woods. Les reformes devront

prendre en compte l’état actuel de l’économie, pour que dans le futur les actions de la banque mondiale

et du FMI soient plus efficaces.

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Chapitre 1 : le fond monétaire international (FMI)
La plus grande innovation dans les accords de brettons woods réside dans la création, pour la première
fois dans l'histoire, d'une institution monétaire : le fonds monétaire international.

Le FMI est une institution financière internationale dépendant de l'ONU (organisation des nations unis).

Il fut crée en 1945 après que les 29 premiers états membres ont procédé à la ratification des statuts
élaborés lors de la conférence monétaire de brettons woods (juillet 1944), au cours de laquelle ceux de
la banque internationale pour la construction et le développement (BIRD ou la banque mondiale) ont
également été signés, pour un but de réguler les désordres monétaires internationaux et certaines crises.
Car ces derniers ont joué un rôle important dans le déclenchement de la seconde guerre mondiale.

Il semblait donc nécessaire au lendemain de ce conflit de donner les moyens à une organisation
supranationale de prévenir, et le cas échéant de régler les fluctuations du système monétaire
international. Par cette conception FMI prend la forme d'un « gendarme de prospérité » chargé de
promouvoir la coopération monétaire internationale par le développement du commerce transfrontalier.
Mais de nos jours sont rôle c'est élargi dans plusieurs domaines notamment la globalisation des marché,
la mondialisation des économies, la libéralisation des échanges.

Section1 : fonctionement et évolution des fonctions du FMI


1. Les missions et les objectifs du FMI 
Dès sa création, FMI se fixe des objectifs de :

 promouvoir la coopération monétaire international

 oeuvrer en faveur d'une croissance équilibrée des échanges commerciaux transnationaux, par la
mise en place d'un régime de paiement multilatéral des transactions courantes, dans un cadre
général de suppression des entraves au développement du commerce international.

 Le FMI est une institution conçue pour permettre aux états membres de gérer collectivement les
désordres relatifs aux déséquilibres du paiement internationaux. Pour ce faire, il s'engage à
maintenir la parité de leur monnaie dans un système de change fixe qui reste en vigueur jusqu'en
1971 date à laquelle le gouvernement américain suspend la convertibilité du dollar en or.

4
 Le FMI conseille les pays membres en matière de politiques économique et fiscale, encourage la
coordination des politiques à l'échelle mondiale et procure une assistance technique aux banques
centrales et en matière de comptabilité, de fiscalité et autres questions financières.

Mais, ce n'est pas là ses seules tâches : le FMI est également un fonds dont l'objet est d'accorder
des crédits aux pays qui connaissent des difficultés pour maintenir l'équilibre de leur balance des
paiements ou qui sont destinée à financer de politiques d'ajustement et des reformes macro
économique.

2. Evolution des fonctions duFMI


Le premier changement important dans les attributions du FMI date de 1967 et de la création
des Droits de Tirages Spéciaux (DTS). Le FMI devient alors un émetteur d’actifs de réserves.
Mais c’est l’abandon de la convertibilité du dollar en or (août 1971) qui transforme surtout le
rôle assigné au FMI.

Le flottement généralisé des monnaies met un terme à la mission constitutive du FMI, à savoir
celle de gardien des changes fixes et de l’équilibre des balances de paiements.

La crise de la dette va offrir au FMI une nouvelle légitimité en lui conférant un rôle
d’intermédiaire entre les pays débiteurs et leurs créanciers. C’est James Baker, le secrétaire
d’Etat américain au Trésor qui, en 1985, pousse les pays endettés à inscrire les ajustements de
la dette dans la conduite de réformes structurelles. Il demande au FMI et à la Banque Mondiale
de soutenir financièrement les gouvernements s’inscrivant dans cette logique (Aglietta, 2001).
De là proviennent les nouveaux mécanismes de financement à caractère structurel dont s’est
doté le FMI, comme la FAS (Facilité d’Ajustement Structurel), puis la FASR (Facilité
d’Ajustement Structurel Renforcé). Le FMI est devenu ainsi une véritable agence de
développement en délivrant des prêts à long terme alors même que son mandat se limitait
originellement au court terme.

Le FMI va ensuite fort logiquement jouer un rôle essentiel lors de la transition vers l’économie
de marché des pays anciennement socialistes. Enfin, le FMI a su s’imposer comme
l’interlocuteur incontournable pour la gestion des crises financières qui ont marqué les année
90 au point d’y intervenir en tant que prêteur en dernierressort.

Selon le FMI, l’extension de son rôle s’expliquerait par le fait que les politiques
macroéconomiques et financières interagissent avec presque tous les autres types de mesures.
5
D’où l’application de la conditionnalité de ses prêts à des domaines structurels comme la
maîtrise des dépenses publiques ou la libéralisation du secteur financier et des échanges.

3. L’administration du « F MI » :

a) L’administration du FMI :

Le conseil des gouverneurs constitue la plus haute autorité du FMI, au sein de laquelle
l’ensemble des pays membres sont représenté. Chaque Etat y nomme un gouverneur ainsi qu’un
suppléant.

Le conseil se réunit une fois par an au cours de l’assemblée Général du FMI.

Ses membres sont également amener à siéger en comité « comité monétaire et financier, comité
du développement… »

b) Le directeur général et le conseil d’administration :

Sous la présidence du directeur général, 24 membres du conseil d’administration se réunissent


trois fois par semaine.

Les cinq plus importants contributeurs du FMI sont : « USA, Japon, France, G.B, Allemagne ».
De même que la Chine, la Russie et l’Arabie Saoudite, disposent de droit d’un administrateur. Les 16
restants, sont désignés pour un mondât de deux ans, par un collège de pays.

4.Fonction du fond monetaire international :

Le FMI cherche à assurer la stabilité du système financier international et à créer les


conditions d’une croissance économique durable. À l’origine chargé de réguler le sys-
tème monétaire international de changes fixes, il est devenu depuis 1975 (fin du sys- tème de
changes fixes) un instrument de régulation financière et d’aide aux pays en développement et
délivre à ce titre une aide budgétaire globale à un Etat. Il doit per- mettre aux pays membres de
surmonter des crises temporaires de financement des déficits extérieurs. L’octroi de prêt par le
FMI est conditionné par la mise en œuvre de politiques d’ajustement structurel consistant, au
yeux de l’institution, un critère essentiel pour assurer les conditions d’une croissance durable,
élément clé d’une réduction de la pauvreté.
Le FMI exerce également la surveillance des politiques macroéconomique, monétaire et
de changes de ses membres. Il s’attache notamment à identifier les difficultés des systèmes
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bancaires susceptibles d’entraîner de graves déséquilibres macroéconomiques afin de prévenir les crises.
Outre l’assistance financière qu’il fournit, le FMI propose une assistance technique dans des
domaines très variés (budgétaire, monétaire, fiscal, sta- tistique, juridique, technologies de
l’information, etc.)

Section2 : Le financement du FMI


1.Les ressources duFMI
Le FMI reçoit ses ressources de ses pays membres. La souscription de chaque pays membre
(quote-part) est fonction du poids de chacun d’eux dans l’économie mondiale. Lorsqu’il devient
membre du FMI, un pays doit régler 25% de sa quote-part en monnaies étrangères acceptées à
l’échelon international (devises telles que le Dollar, Yen et Euro) ou en DTS ; et 75% en sa propre
monnaie. Le montant total des ressources du FMI se chiffre actuellement à 217 milliards de DTS
(279 milliards de dollars US à la date d’août 2001), mais les sommes dont il dispose pour effectuer
des prêts ne sont pas aussi élevées. Si besoin est, le FMI complète ses ressources en obtenant des
prêts auprès des pays membres. L’or a joué un rôle central et prépondérant dans le SMI avant le

2èmeamendement des Statuts du FMI en avril 1978. Le 2èmeamendement comportait de nombreuses


dispositions qui, collectivement visaient à réduire l’importance de l’or dans le SMI et au FMI.
Cependant, l’or demeure un avoir de réserve de premier plan pour de nombreux pays et le FMI figure
toujours parmi les principaux détenteurs officiels d’or du monde.

a. Le système des Quotes-parts

La quote-part d’un pays membre est en général déterminée en fonction de son importance
économique relative. Le calcul tient compte de divers critères économiques comme le PIB, le compte
de transactions courantes et les actifs officiels de réserve. Lorsqu’un pays devient membre du FMI,
on lui attribue une quote-part initiale semblable à celle des pays membres dont la taille et les
caractéristiques économiques sont jugées à peu près comparables. La plus forte quote-part au FMI est
celle des Etats-Unis avec 37.149 millions de DTS, la moins élevée étant celle de Palau avec 3.1
millions de DTS.

Le Conseil des Gouverneurs du FMI procède par intervalles de 5 ans maximum à une révision
générale des quotes-parts et, lorsqu’il le juge approprié, propose un ajustement. Un pays membre
peut en outre à tout moment demander une modification de sa quote-part, comme l’a fait la Chine le
8 février 2001 (de 4.687 à 6.369 millions de DTS), afin que sa quote-part tienne compte de sa
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nouvelle position mondiale (Hong-Kong est en effet revenu à la Chine).

La quote-part du pays membre détermine l’essentiel de ses relations financières et institutionnelles


avec le FMI, et notamment :

- la souscription : elle correspond à la quote-part du pays membre aux ressources du FMI et détermine
le montant maximum de ressources financières que ce pays est tenu de fournir au FMI. Le pays doit
s’acquitter intégralement de sa souscription : 25% au maximum de cette souscription doit être réglée
en avoirs de réserve spécifiés par le FMI (DTS ou devises), et le solde en monnaienationale.

- le nombre de voix : la quote-part influe sur le poids exercé par le pays dans les décisions du FMI.
Chaque membre du FMI dispose de 250 voix de base auxquelles s’ajoute une voix supplémentaire
pour chaque tranche de la quote-part équivalent à 100 000 DTS.

- l’accès au financement : La quote-part détermine aussi le montant de l’aide financière qu’un pays
membre peut obtenir du FMI. Dans le cadre des accords de confirmation et des accords élargis, chaque
pays membre peut emprunter jusqu’à 100% de sa quote-part annuellement et 300% en totalité. Les
limites d’accès peuvent être plus élevées dans des circonstances exceptionnelles, pour faire face à des
problèmes spécifiques.

- l’allocation de DTS : la quote-part détermine enfin la proportion de DTS attribuée à chaque pays.

En septembre 1997, le Conseil d’administration du FMI est parvenu à un accord concernant le


volume et la répartition d’une augmentation générale des quotes-parts dans le cadre de la

11èmerévision générale. L’augmentation de 45% du volume total des quotes- parts, qui est alors
passé de 146 milliards de DTS (200 milliards de $ de l’époque) à 212 milliards de DTS (290 milliards
de $) rendait compte des changements intervenus depuis l’augmentation précédente décidée en 1990,
dans la taille de l’économie mondiale, de l’ampleur des éventuels déséquilibres des paiements, ainsi
que de l’accélération de la mondialisation et de la libéralisation connexe du commerce et des
mouvements de capitaux. Le Conseil d’Administration a également tenu compte des besoins connus
et prévisibles de liquidités du FMI, et de l’adéquation de ses accords d’emprunts.

La répartition de l’augmentation visait à relever dans des proportions adéquates la quote- part de
chaque pays membre, tout en contribuant à corriger les anomalies constatées. L’augmentation a donc
été répartie à concurrence de 75% au prorata des quotes-parts existantes, et de 15% en proportion de
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la part respective de chaque pays membre dans les quotes-parts calculées (c’est à dire en appliquant
les formules de calcul des quotes-parts qui tiennent compte du poids économique relatif de chaque
membre) ; les 10% restant ont été répartis entre les pays membres dont les quotes-parts calculées
étaient plus élevées que les quotes-parts effectives.

b. L’or

Au 31 mai 2001, les avoirs en or du FMI, confiés à des dépositaires désignés, s’établissaient à environ
103 millions d’onces (3.217 tonnes). Leur valeur comptabilisée au bilan et calculée sur la base du
coût rétrospectif moyen s’élève à 5,9 milliards de DTS (7,5 milliards de dollars) alors qu’elle
représente au prix courant du marché quelque 22,1 milliards de DTS (28,1 milliards de dollars US).
Les statuts du FMI limitent l’utilisation de l’or à ses opérations et transactions. Les transactions
portant sur ses avoirs en or doivent être décidées à la majorité des 85% du total des voix attribuées. Il
peut vendre de l’or directement au cours du marché, il peut accepter de l’or de la part d’un pays
membre en paiement de ses obligations, la transaction étant effectuée à un prix convenu sur la base du
cours du marché au moment de l’acceptation de la transaction par le FMI. Il n’est pas autorisé à
utiliser de l’or pour des transactions telles que les prêts, baux et swaps, ni comme garanties, et il ne
peut acheter de l’or.

Le FMI a acquis pratiquement tous avoirs en or par le biais de quatre grandes catégories de
transactions effectuées en vertu des statuts d’origine.
- Souscriptions : à l’origine, les statuts prescrivaient que 25% des souscriptions initiales et des
augmentations de quotes-parts devaient normalement être réglées en or. Le FMI a tiré
l’essentiel de ses avoirs de cestransactions.

- Paiement des commissions : initialement, toutes les commissions – c’est à dire les intérêts
acquittés sur l’encours des crédits au FMI à un pays membre – étaient normalement payables
enor.

- Rachats : les pays membres avaient la possibilité de rembourser en or les crédits accordés
par leFMI.

- Achats : pour se procurer la monnaie d’un autre pays membre, un membre devait vendre de
l’or au FMI. Les ventes d’or au FMI par l’Afrique du Sud en 1970-1971 représentent la
transaction la plus importante jamais effectuée dans cette catégorie.

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Le 2èmeamendement des statuts du FMI, qui a pris effet en avril 1978, a mis fin à l’utilisation de l’or

comme dénominateur commun dans le système de change en vigueur après la 2ndguerre mondiale et
comme base d’évaluation du DTS. Le prix officiel de l’or a été aboli et l’emploi de l’or dans les
transactions entre le FMI et ses pays membres a cessé d’être obligatoire. Le FMI est désormais tenu
de ne pas diriger le prix de l’or dans ses transactions et de ne pas lui attribuer un prix fixe. En vertu de
cet amendement, les membres se sont engagés à collaborer avec le FMI et les autres pays membres en
ce qui concerne les avoirs de réserve afin de promouvoir une meilleure surveillance générale de la
liquiditéinternationale.

La politique du FMI concernant l’or est ainsi fondée sur les principessuivants.

 En tant qu’actif sous évalué détenu par le FMI, l’or confère une solidité fondamentale au bilan
de l’institution. Toute mobilisation d’avoirs en or du FMI devrait viser à éviter un
affaiblissement de sa position financière globale.
 Ses avoirs en or donnent au FMI une certaine latitude opérationnelle dans l’emploi de ses
ressources et par la crédibilité accrue qu’ils confèrent à ses encaisses de précaution. A ces
égards, le FMI transfère à ses membres, créanciers comme débiteurs, les avantages qu’il retire
de la détention de l’or.
 Le FMI doit continuer à détenir une quantité d’or relativement importante parmi ses actifs,
non seulement par souci de prudence, mais aussi pour faire face à des situationsimprévues.
 Le FMI a la responsabilité systémique d’éviter de perturber le fonctionnement du marché de
l’or.
 Le produit des ventes d’or devrait servir autant que possible à créer un fonds de placement
dont seuls les revenus seraient utilisés.

c. LES DTS : Droits de tirageSpéciaux

Le FMI a créé en 1969 le droit de tirage spécial (DTS). Cette unité monétaire artificielle est
composée d’un assortiment ou panier de monnaies nationales. Ce panier est revu tous les 5 ans pour
veiller à ce que les monnaies dont il se compose soient représentatives des monnaies utilisées dans
les transactions internationales et que leurs pondérations reflètent l’importance relative dans le
commerce et les systèmes financiers internationaux. A l’issue du dernier réexamen de la valeur du
DTS, le 11 octobre 2001, le Conseil d’Administration du FMI a décidé de modifier le mode de

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calcul de la valeur et du taux d’intérêt du DTS à compter du 1 er janvier 2001. La méthode de
sélection des monnaies composant le panier de DTS et leurs pondérations ont été révisées pour
ternir compte de l’adoption de l’Euro comme monnaie commune à un certain nombre de pays
européens et du rôle croissant des marchés financiers. En particulier le critère de sélection actuel,
qui consiste à retenir les monnaies des pays qui sont les principaux exportateurs de biens et de
services a été élargi pour inclure les exportations d’une Union monétaire composée de pays
membres du FMI, non compris les échanges entre les membres de l’Union. Un second critère de
sélection a par ailleurs été retenu, de manière à garantir que les monnaies composant le panier soient
parmi les plus largement utilisées dans les transactions internationales. A cet effet, le FMI doit
constater que la monnaie retenue est « librement utilisable », ce qui signifie qu’elle est, en fait,
largement utilisée pour le règlement des transactions internationales et couramment négociée sur les
principaux marchés deschanges.
Les pondérations affectées aux monnaies du panier sont fondées sur : (i) la valeur des exportations
de biens et de services des pays membres ou d’unions monétaires, (ii) le montant des réserves
libellées en monnaies respectives que détiennent les autres membres du FMI. Le FMI a décidé que 4
monnaies (dollar E.U, Euro, Yen, Livre Sterling) satisfont aux deux critères de sélection et peuvent
entrer dans la composition du panier de calcul du DTS pour la période2001-2005.

Tableau 1 : Coefficients de pondération des monnaies

Unitémonétaire Dernièrerévision 1erjanvier 2001 Révision du 1erjanvier 1996


Dollar E.U 45 39
Euro 29
Deutsche Mark 21
FrancFrançais 11
Yen 15 18
Livre Sterling 11 11
Source : FMI, rapport annuel (2002)

Le FMI calcule chaque jour la valeur du DTS en dollars EU en additionnant la valeur en

dollar EU des montants des quatre monnaies, au taux coté à midi sur le marché de Londres1. Le
tableau 2 donne la valeur du DTS au 12 mars 2002:

Tableau 2 : Evaluation du DTS au 12 mars 2002

Unitémonétaire Montant de monnaie Taux de change Equivalent


en vertu de la règle 0-1 DollarUS

11
Eur 0.42 0.87330 0.372026
oY 60 128.850 0.162980
en 21.0 00 0.139256
Livre 0 1.41520 0.577000
Sterling 0.09 1.00
1 dollar US = 0,799193
1 DTS = 1,25126 dollar
Source : FMI (cotation quotidienne), US
2002

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Le taux d’intérêt du DTS est fixé chaque semaine sur la base de la moyenne pondérée des
taux d’intérêt représentatifs de certaines obligations à court terme émises sur le marché monétaire
des pays dont la monnaie entre dans la composition du DTS. A l’heure actuelle, les taux et les
instruments concernés correspondent aux taux de rendement des bons du Trésor à trois mois aux
Etats-Unis et au Royaume-Uni, qui restent les taux représentatifs pour le dollar US et la Livre
Sterling. Compte tenu de la nouvelle composition du panier d’évaluation du DTS, à compter du

1erjanvier 2001, le taux représentatif pour la zone euro est devenu l’Euribor à trois mois (taux
interbancaire offert en Euro), qui a remplacé les instruments financiers nationaux de la France et
de l’Allemagne. Le taux d’intérêt représentatif pour le Yen n’est plus le taux des certificats de
dépôt à trois mois mais le rendement des bons de financement à 13 semaines de l’Etat japonais.

Les DTS sont créés au moyen d’une allocation : il y a deux sortes d’allocations :

- L’allocation générale du DTS : les participants reçoivent une allocation de DTS proportionnelle
à leur quote-part au FMI, afin de compléter les avoirs de réserve existants, lorsque et dans la
mesure où il existe un besoin global à long terme. Les décisions d’allouer des DTS sont prises
pour des périodes de base de 5 ans au maximum par le Conseil des gouverneurs, sur proposition
du Directeur Général à laquelle s’associe le Conseil d’Administration, et requièrent une majorité
de 85% du total des voix attribuées. La première allocation de DTS aux pays membres participant

au Département des DTS a été effectuée en 1970. La plus récente, effectuée le 1er janvier 1981 a
porté le total des allocations cumulatives à 21.4 milliards deDTS.

L’allocation spéciale et unique de DTS : en septembre 1997, le Conseil des gouverneurs du FMI a

approuvé le projet de 4èmeamendement aux statuts du FMI afin d’autoriser une allocations péciale et
unique de DTS qui doublerait les allocations cumulative en les portant à 42.87 milliards de DTS.
L’allocation spéciale de DTS permettrait à tous les pays membres de participer au Département des
DTS de manière équitable et remédierait au fait que plus du cinquième des pays membres du FMI
n’avait jamais reçu d’allocation de DTS. L’amendement proposé ne modifie pas le pouvoir dont
dispose le FMI d’allouer des DTS pour compléter les réserves, s’il détermine qu’il existe un besoin
global à long terme. L’amendement prendra effet lorsque les 3/5 des pays membres du FMI (110
pays) totalisant 85% du total des voix attribuées, l’auront accepté. A la date de mi-août 2001, 109
pays membres représentant au total 72,18% du total des voix, avaient marqué leur accord.
L’amendement entrerait en vigueur dès lors qu’il serait approuvé par les Etats Unis qui détiennent

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17,16% des voixattribuées.

Le DTS sert d’instrument de réserve internationale pour compléter les réserves existantes des pays
membres (or, devises, position de réserve au FMI). Le DTS est l’unité de compte du FMI : c’est
l’unité de base des quotes-parts et des prêts. Il sert aussi d’unité de compte pour plusieurs
organisations internationales dont la Banque Mondiale.

d. Les accordsd’emprunt
Le FMI peut emprunter auprès des sources officielles ou privées s’il considère que sa
capacité de prêt risque d’être insuffisante pour répondre aux besoins de ses pays membres (cas de
crise financière). Pour ce faire, il a mis en place trois accords de crédit qui mettent à sa disposition
un montant additionnel de 35,5 milliards de DTS (46 milliards de
$). Les nouveaux accords d’emprunts (NAE), établis en 1998, constituent la plus importante de ces
lignes de crédit. Dans le cadre des NAE, 25 pays ont convenu de prêter 34 milliards de DTS (44
milliards de $) à l’institution. Les accords généraux d’emprunt (AGE) dont la création remonte à
1962, prévoient des engagements de ressources portant sur 17 milliards de DTS (22 milliards de $)
de la part des 11 pays industrialisés. Le montant cumulé des emprunts au titre des NAE et des
AGE ne peut dépasser 34 milliards de DTS. Un montant additionnel de 1,5 milliards de DTS (2
milliards de $) est en outre disponible dans le cadre d’un accord associé avec l’ArabieSaoudite.

e. Les comptesfiduciaires

Le FMI administre en outre deux comptes fiduciaires destinés à aider les pays à faible
revenu : le compte de fiducie de la FRPC et le fonds fiduciaire FRPC-PPTE. Ces ressources sont
distinctes de celles des souscriptions de quotes-parts. Le compte de fiducie de la FRPC (Facilité
pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance) a pour objet de fournir des prêts à taux
d’intérêt très bas aux pays à faible revenu. Les ressources sont empruntées à des sources officielles
comme les banques centrales et les gouvernements, tandis que les dons des pays membres servent à
bonifier le taux d’intérêt des prêts. A la date d’août 2001, les ressources disponibles au compte de
fiducie de la FRPC totalisaient 11,5 milliards de DTS (14,5 milliards de $). Le fonds fiduciaire
FRPC- PPTE a été créé pour administrer 4 milliards de DTS (5 milliards de $) de ressources
destinées à financer la participation du FMI en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et venir
à l’appui des engagements au titre de la FRPC pour 2002-2005. Dans le cadre de sa contribution
totale au fonds fiduciaire FRPC-PPTE, le FMI a procédé à titre exceptionnel à une série de
transaction hors marché sur l’or (2000) pour dégager des

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Revenus de placement. Le reste des ressources du fonds fiduciaire FRPC-PPTE (1,6 milliards de
DTS) provient de dépôts et de contributions sous forme de dons de 93 pays.

3.Les prêts duFMI

L’une des principales fonctions du FMI est de fournir des prêts aux pays éprouvant des
difficultés de balance des paiements afin de leur permettre de restaurer les conditions d’une
croissance économique durable. Les concours financiers qu’il octroie donnent la possibilité aux
pays de reconstituer leurs réserves internationales, de stabiliser leur monnaie et de continuer à régler
leurs importations sans avoir à recourir à des mesures de restriction au commerce ou aux
mouvements de capitaux. A la différence des banques de développement, le FMI ne finance pas de
projetsspécifiques.

Les ressources du FMI sont généralement prêtées dans le cadre d’un accord stipulant les
conditions que le pays doit remplir pour avoir accès aux ressources. Tous les accords doivent être
approuvés par le Conseil d’administration, dont les 24 administrateurs représentent les 183 pays
membres du FMI. Les accords sont basés sur des programmes économiques que les pays formulent
en consultation avec l’institution et qui sont soumis au Conseil d’Administration dans une lettre
d’intentions. Les prêts sont ensuite mis à la disposition du pays par tranches successives au fur et à
mesure de l’exécution du programme.

Le volume des prêts du FMI a considérablement évolué au fil des ans. Ses concours
financiers ont fortement augmenté par suite du choc pétrolier des années 70 et de la crise de la dette
des années 80. Durant les années 90, le processus de transition en Europe Centrale et Orientale ; et
les crises des économies de marché émergentes ont occasionné une autre demande très substantielle
de ressources de l’institution.

Le FMI a mis en place au fil du temps, un certain nombre d’instruments – ou de facilités –


de prêt, qui sont adaptés aux conditions particulières de ses divers pays membres. Les pays à faible
revenu peuvent effectuer des emprunts à un taux d’intérêt concessionnel par l’intermédiaire de la
facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC). Les prêts non concessionnels
relèvent de cinq grandes facilités : accords de confirmation, mécanisme élargi de crédit, facilité de
réserve supplémentaire (FRS), lignes de crédit préventives (LCP) et facilité de financement
compensatoire (FFC).

15
A l’exception de la FRPC, tous les mécanismes et facilités de financement sont assortis du taux
d’intérêt du FMI – le taux de commission –, certaines facilités entraînent un coût d’intérêt
supplémentaire (le taux de commission additionnelle). Le taux de commission est basé sur le taux
d’intérêt du DTS, qui est calculé chaque semaine pour tenir compte des fluctuations à court terme des
taux d’intérêt sur les principaux marchés internationaux (le taux est aujourd’hui de 4%). Le FMI
décourage le recours excessif à ses ressources en appliquant un taux de commission additionnelle à
ses prêts de montant élevé, et les pays censés rembourser les prêts par anticipation si la situation de
leurs opérations extérieures le permet.
Revenu par l’intermédiaire de la facilité d’ajustement structurel renforcée (FASR). Or en 1999, à la
suite d’une décision visant à accentuer la lutte contre la pauvreté, la FASR a été remplacée par la
FRPC. Les prêts au titre de cette facilité sont basés sur le document de stratégie pour la réduction de
la pauvreté (DSRP), qui est élaboré par le pays en coopération avec la société civile et d’autres
partenaires du développement (la Banque mondiale). Les prêts de la FRPC sont assortis d’un taux
d’intérêt de 0,5% par an et d’un délai maximum de remboursement de 10 ans.

 Les accords de confirmation visent à aider les pays à surmonter des difficultés temporaires de
balance des paiements, c’est le type d’accords du FMI le plus utilisé. Leur durée est en général
de 12 à 18 mois et le délai maximum de remboursement est de 5 ans, mais les pays sont censés
rembourser dans un délai de 2 à 4 ans.

 Le mécanisme élargi de crédit a été mis en place en 1974 pour aider les pays à remédier à des
difficultés plus prolongées de balance des paiements prenant leur origine dans la structure de
l’économie. La durée des accords élargis est donc plus longue (3 ans) et la période de
remboursement peut s’échelonner sur 10 ans, bien que le pays soit censé rembourser dans un
délai de 4 ½ - 7 ans.

 La facilité de réserve supplémentaire (FRS) a été instituée en 1997 pour répondre à des besoins
exceptionnels de financement à très court terme. La perte soudaine de confiance du marché dont
ont souffert certaines économies de marché émergentes dans les années 90 a entraîné des sorties
massives de capitaux, qui ont nécessité e la part du FMI des concours financiers d’une ampleur
jusqu’alors inégalée. Les pays doivent rembourser les emprunts dans un délai maximum de 2 ½
mais ils sont censés le faire une année plus tôt. Tous les prêts au titre de la FRS sont assortis
d’un taux substantiel de commission additionnelle de 3 à 5 points de pourcentage.

16
 Les lignes de crédit préventives (LCP) diffèrent des autres facilités du FMI en ce sens qu’elles
ont pour objet d’aider les pays à prévenir les crises. Elles ont été mises en place en 1997 à
l’intention des pays appliquant de bonnes politiques économiques mais qui peuvent se trouver
eux-mêmes menacés par une crise économique survenue dans une autre partie du monde (effet
de contagion). Les LCP sont assorties des mêmes conditions de remboursement que la FRS,
mais le taux de commission additionnelle est moinsélevé.

 La facilité de paiement compensatoire (FFC) dénommée « mécanisme de financement


compensatoire » a été créée en 1960 pour aider les pays confrontés à une chute soudaine de
leurs recettes d’exportations ou à une augmentation du coût de leurs importations alimentaires
en raison de la fluctuation des prix mondiaux des produits de base. Les conditions financières de
cette facilité sont analogues à celles d’un accord de confirmation, mais ne comportent pas de
commissionadditionnelle.

 L’aide d’urgence a été débloquée par le FMI pour les pays qui ont subi une catastrophe
naturelle ou qui sortent d’un conflit. Les concours au titre de l’aide d’urgence sont assortis du
taux de commission de base et doivent être remboursés dans un délai de 5ans.

4. Les principales mesures du FMI


Les principales mesures prises dans le cadre de ces plans de redressement économique sont :
 la dévaluation : elle est une des mesures le plus souvent recommandées.
Elle est à l'origine de l'accroissement des exportations et la baisse des importations, et permet de
résorber le déficit de la balance commerciale.
 Des coupes claires dans les dépenses publiques : pour mettre un terme au déséquilibre, l'état
dispose de deux remèdes qui sont loin d'être populaire « la politique des vérités des prix » et
la reprivatisation de certaines entreprise publiques.
Le premier consiste à réduire ou supprimer des subventions dont bénéficient certains produits. Quant à
la reprivatisation, elle doit permettre non seulement d'alléger les dépenses publiques, mais aussi
d'améliorer leur gestion.
 Le blocage des salaires et le règlement des dettes antérieures, troisième remède : il est censé
non seulement enrayer le déficit commercial et freiner l'inflation comme les autres remèdes,
mais aussi à favoriser les investissements.
 Une grandes insertion dans le commerce international : une participation plus grande au
commerce international est la quatrième recommandation, elle a pour objet de rétablir la
compétitivité de l'économie et de permettre une meilleure allocation des ressources.
17
Il s'agit des mesures économiques exigées par le FMI, en contrepartie de prêts au pays débiteurs.

Chapitre 2 : la banque mondiale et la banque


des règlements internationaux
Section 1 : la Banque Mondiale
1. Présentation
La Banque Mondiale a été aussi créée lors de la conférence de Bretton Woods.
le Japon dans leur reconstruction, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec comme objectif
supplémentaire d'encourager la croissance économique des pays en voie de développement africains,
asiatiques et latino-américains. Au départ, la Banque mondiale a principalement financé de grands
projets d'infrastructures (centrales électriques, autoroutes, aéroports...). Avec le rattrapage économique
du Japon et de l'Europe, la Banque mondiale s'est intéressée exclusivement aux pays en
développement. Depuis les années 1990, elle finance aussi les pays postcommunistes.

2. les filiales du groupe de la banque mondiale


L'appellation Banque mondiale désigne aujourd'hui (septembre 2005) cinq institutions :

18
- la Banque Internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) qui s’occupe en priorité
des pays à revenu intermédiaire et des pays pauvres solvables. C’est une banque d’investissement, qui
contribua à financer par des prêts la reconstruction de l’Europe de l’après-guerre, avant de se tourner
vers l’aide au développement. 
- l’Association internationale de développement (IDA)est l’institution de la Banque mondiale qui
aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, l’IDA vise à réduire la pauvreté en
accordant des prêts (appelés « crédits ») et des dons destinés à des programmes de nature à stimuler la
croissance économique, à réduire les inégalités et à améliorer la vie des plus démunis.
L’action de l’IDA complète celle de l’autre guichet de prêt de la Banque mondiale, la Banque
internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). La BIRD, qui a été créée sous
forme d’entité autofinancée, accorde des prêts et fournit des conseils aux pays à revenu intermédiaire
solvables. La BIRD et l’IDA partagent le même personnel et le même siège et évaluent les projets
suivant les mêmes normes rigoureuses.
L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 771 pays les plus pauvres de la planète, dont
39 se trouvent en Afrique, et représente la plus importante source de contributions des donateurs aux
services sociaux de base dans ces pays.
L’IDA prête des fonds à des conditions concessionnelles. Cela signifie que les crédits de l’IDA
portent un intérêt très faible ou nul et que les remboursements sont étalés sur 25 à 38 ans, dont
un différé d’amortissement de 5 à 10 ans. L’IDA accorde également des dons aux pays menacés de
surendettement. Outre les prêts concessionnels et les dons, l’IDA apporte des allégements de dette
substantiels dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Initiative PPTE) et
de l’initiative pour l’allégement de la dette multilatérale (IADM).
Pour l’exercice budgétaire clos le 30 juin 2015, les engagements de l’IDA ont totalisé 19 milliards de
dollars, dont 13 % sous forme de dons. Les nouveaux engagements pris durant l’exercice sont allés à
191 nouvelles opérations. Depuis sa création, l’IDA a fourni 312 milliards de dollars pour financer des
investissements dans 112 pays.

- la société financière internationale (IFC)


SFI TRAVAILLE AVEC LE SECTEUR PRIVÉ DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT AFIN
DE CONTRIBUER À CRÉER DES OPPORTUNITÉS POUR TOUS.
Membre du Groupe de la Banque mondiale, SFI est la plus importante institution mondiale d’aide au
développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé dans les pays en
développement.
SFI utilise et mobilise ses produits et services, ainsi que ceux des autres institutions du Groupe, afin
d’apporter des solutions de développement adaptées aux besoins de ses clients. Ses ressources
financières, son expertise technique, son expérience mondiale et sa culture de l’innovation lui
permettent d’aider ses partenaires à surmonter leurs difficultés financières, opérationnelles ou
politiques.
Dans un contexte d’accès limité aux capitaux, SFI apparaît comme une source mais aussi un levier de
financement, de connaissance et de partenariats de long terme, qui aident les clients à surmonter les
contraintes auxquelles ils sont confrontés en matière d’investissement, d’infrastructure, de
qualification et de réglementation.
SFI parvient à mobiliser, auprès de tiers, des ressources considérables au profit de ses projets. En
s’engageant dans des environnements difficiles et en parvenant à mobiliser des financements privés,
19
SFI est en mesure d’élargir son influence et d’avoir un impact sur le développement qui va bien au-
delà de ses ressources directes.
- l’agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) qui assure la
protectionfinancière de ces investissements. Les objectifs de l'AMGI sont à la fois de faciliter des
investissements privés productifs en assurant la couverture des risques par des émissions de garanties
ou d'assurances contre les risques non commerciaux, et de fournir à ses membres, comme le font la
BIRD ou la SFI, des conseils et de l'assistance technique pour améliorer l'environnement économique
et financier des projets d'investissement.
- le Centre international pour le règlement des différents relatifs aux investissements (CIRDI) :
dont lamission consiste comme son nom l’indique à pacifier les désaccords.
Bien qu'étant indépendant de la Banque mondiale, le CIRDI a des liens privilégiés avec elle. Sa
création résulte de la volonté de la Banque mondiale de disposer d'une instance d'arbitrage
indépendante dans les litiges entre gouvernements et investisseurs privés.
Comme les autres institutions du groupe de la Banque mondiale, le CIRDI a été institué par un traité
multilatéral, entré en vigueur en octobre 1966.

Son siège est à Washington. Le président est élu pour cinq ans par le Conseil des Administrateurs de
la Banque. Elle fait partie des organismes composants
3. Les objectifs de la banque mondiale
Les objectifs de la Banque mondiale ont évolué au cours des années :
 Elle a récemment mis l'accent sur la réduction de la pauvreté, en délaissant l'objectif unique
de croissance économique.
 Elle favorise aussi la création des très petites entreprises.
 Elle a soutenu l'idée que l'eau potable, l'éducation et le développement durable sont des
facteurs essentiels à la croissance économique et a commencé à investir massivement dans de
tels projets.
 En réponse aux critiques, la Banque mondiale a adopté une série de politiques en faveurs de la
sauvegarde de l'environnement et du social, visant à s'assurer que leurs projets n'aggravaient
pas le sort des populations des pays aidés. En dépit de ces politiques, les projets de la Banque
mondiale sont souvent critiqués par les organisations non gouvernementales (ONG) pour ne
pas lutter efficacement contre la pauvreté et de négliger les aspects sociaux et
environnementaux dans leurs projets.
Les prêts sont versés en fonction de considérations purement économiques, le régime politique du
pays bénéficiaire quant à lui n'est pas pris en compte.
La BIRD compte actuellement 184 pays. Chaque année, elle publie un Rapport sur le développement
dans le monde chargé de rendre compte des résultats obtenus.

4. les sources du financement :


20
Les fonds de la BIRD sont essentiellement alimentés par les contributions des Etats adhérant au
capital de la banque. De celles-ci est déterminé pour chaque Etat membre en fonction du poids de son
économie. Seuls 8,5% du montant de ces contributions sont immédiatement mis à la disposition et
constituent son encaisse de fonctionnement. Le solde, soit l’essentiel des fonds mis à sa disposition,
constitue une créance que la banque possède vis-à-vis de chaque Etat membre, qui peut être réclamée
dès lors que la banque n’est pas en meure elle-même de faire face à ses engagements visà-vis de ses
propres créanciers. Ce principe d’affectation du capital de la banque explique que la banque est
constamment bénéficiaire depuis sa création.
Les pouvoirs de la BIRD sont confiés à un conseil composé de gouverneurs nommés par
chaque pays membre. Ce conseil se réunit au moins une fois par an. Les gouverneurs délèguent
l’exercice de leurs attributions à un collège de 21 administrateurs restants sont élus pour deux ans par
les gouverneurs des autre pays membres. Les administrateurs agissent sous l’autorité d’un président
qui dispose d’un mondât de cinq ans.

5. Missions et stratégies :
La BM accorde uniquement des crédits aux pays membres ou à des organismes publics ou
privés installés sur le territoire de ces derniers en vus de financer les projets précis : investissements
spécifiques en infrastructures (énergie, transports, télécommunications), prêts d’ajustement structurel
(PAS), prêt d’assistance technique, prêts de reconstruction d’urgence en cas de dommages consécutifs
à des catastrophes naturelles. Toute demande de prêt fait l’objet d’un examen préalable qui mesure le
risque économique et politique qui conditionne la capacité de remboursement de l’emprunteur.
Dans l’intérêt des Etats membres, la BM exige, d’une part, que l’emprunteur soit placé dans
l’impossibilité d’obtenir auprès de toute autre institution financière un crédit dans des conditions
raisonnables pour financer son projet et d’autre part, que ce projet soit techniquement réalisable sur le
plan économique.
Les pays membres doivent dans tous les cas garantir le remboursement des crédits accordés à
des organismes privés ? A la suite de l’obtention du prêt, la banque exerce un contrôle sur l’utilisation
des fonds prêtés et sur la réalisation effective du projet qui fait l’objet du financement.

6. Le rôle de la banque mondiale


Son action est aujourd'hui principalement orientée sur les pays en voie de développement (PVD), et en
particulier les pays les moins avancés (PMA), sur des axes comme l' éducation, l' agriculture,
l'industrie,...
Elle accorde des prêts à des taux préférentiels à ses pays membres en difficulté. En contrepartie, elle
réclame que des dispositions politiques (appelées « politiques d' ajustement structurel ») soient prises
pour, par exemple, limiter la corruption, maintenir un équilibre budgétaire ou faciliter l'émergence
d'une démocratie.
Elle compte environ 10 000 employés.
21
En plus des prêts accordés, elle finance également (directement ou indirectement) des projets
d' ONGs, et conduit de nombreuses recherches en rapport avec le développement de chaque pays.
C'est ainsi la banque mondiale qui mesure l' Indicateur de développement humain (IDH) dans
différents pays et zones géographiques, ou qui conduit avec l' Unicef des études thématiques sur
l'eau et l' assainissement.

Section 2 : la banque des réglements internationaux


La Banque des règlements internationaux (BRI) est une banque commerciale de droit suisse et
d’économie mixte ; cependant ses activités sont de nature non commerciale et elles sont protégées
d’une interférence du gouvernement helvétique par un traité international. La BRI a pour objet de
régler la coopération entre les banques centrales ; elle est en quelque sorte la banque centrale des
banques centrales. Créée dans les années trente pour régler les problèmes de paiements hérités de la
première guerre mondiale (les réparations allemandes), la BRI s’occupe de coordonner et de faciliter
les opérations financières internationales.
La BRI se compose de trois grands départements :
• le Département monétaire et économique, qui entreprend des travaux de recherche et d'analyse sur
des questions et des concepts en rapport avec l'orientation des politiques de banque centrale. Il fournit,
par ailleurs, un appui aux comités hébergés par la BRI et organise des réunions entre hauts
responsables, notamment de banque centrale, chargés de veiller à la stabilité financière. En outre, il
collecte, analyse et diffuse des statistiques sur le système financier international.
• le Département bancaire, qui propose aux banques centrales toute une gamme de services
financiers aux fins de la gestion de leurs réserves de change et avoirs en or, et gère les fonds propres
de la Banque.
• le Secrétariat général, qui regroupe tous les services d'appui essentiels au bon fonctionnement de
l'organisation, en particulier, ressources humaines, sécurité, comptabilité, communication et
informatique. Ces trois départements peuvent également compter sur les unités Service juridique,
Contrôle des risques, Audit interne, et Conformité et Gestion du risque opérationnel pour mener leurs
missions à bien.

1. Structures administratif :
La BRI est dirigées par un conseil de direction composé des gouverneurs des banques centrales de
Belgique, de France, d’Allemagne, d’Italie et du Royaume-Uni ; chacun d’entre eux a le pouvoir de
nommer un autre membre du même pays. Les EtatsUnis n’occupent pas les deux sièges qui leur sont
réservés. Les gouverneurs de neuf autres banques centrales au plus sont éligibles au conseil de
direction. Le siège de la banque se trouve à Bâle, en Suisse.

22
2. Ressource :
Son capital et de 1,5 milliard de francs or, divisé en 600 000 actions de 2 500 francs or chacune. Les
actions peuvent être souscrites directement par les banques centrales ou par des souscripteurs désignés
dans chaque pays. C’est ainsi que 15p .100 des actions de la BRI sont détenues par des institutions
privées.

3. Les missions de BRI


La BRI a pour mission de :
 Servir de pivot pour les systèmes de transactions monétaires internationales (La BRI
possèderait en dépôt, environ 7 % des réserves de change internationales)
 Coordonner les grandes banques centrales du monde, lesquelles sont les actionnaires et les
membres du conseil d’administration de la BRI.
 Conduire des études monétaires, économiques et financières.
 Préparer les accords de Bâle au sein du comité de Bâle (ratio de cookes, normes
prudentielles…applicables à l’ensemble des banques de la planète…!).
La BRI est donc au cœur du dispositif de la finance internationale, et ses rapports, en particulier sur
les dangers des fonds spéculatifs, sur le risque de l’importance des produits dérivés (pratiquement 800
000 milliards $ désormais), et sur les risques que font courir les paradis fiscaux auraient du être
écoutés.
La BRI dispose de fonds pour mener à bien ses missions :
- dépôts en monnaie effectués par les banques centrales membres sous forme de DTS qui permettent
d’assurer les opérations de changes entre banques centrales.
- placements monétaires des banques centrales qui peuvent amortir des chocs de change si nécessaire
(exemple : effondrement subit d’une monnaie « systémique »). On remarquera que cette action ne
peut tout de même pas contrecarrer la volonté des pays de mener une politique monétaire
indépendante (exemple des Etats-Unis qui laissent « filer » leur monnaie, ou du Royaume-Uni dont la
£ atteint désormais la parité avec l’€), ni celle des spéculateurs s’ils veulent vraiment « casser » une
monnaie.

4. Rôle du BRI
Si sa fonction initiale était de faciliter le paiement des réparations dues par l’Allemagne au lendemain
de la première guerre mondiale, la BRI a fini par avoir pour principal rôle celui de banque des
banques centrales. En 1992, la BRI assistait quelque 90 banques centrales dans la gestion et
l’investissement de leurs réserves monétaires, qui représentaient plus de 10p.100 des réserves de

23
change mondiales. Les fonds déposés auprès de la BRI sont généralement prêtés aux banques
centrales, mais ils peuvent également servir à différents types d’investissements traditionnels. Ainsi,
au cours des années 1980 et au début des années 1990, des prêts ont été accordés à des pays non
membre, en Amérique latine par exemple, afin qu’ils puissent faire face à leurs dettes et que le
système monétaire international soit préservé. La nécessité de garder ses réserves monétaires
disponibles à court terme oblige cependant la BRI à maintenir un niveau élevé de liquidités.
La BRI joue un rôle moins en vus que le FMI mais n’en constitue pas moins une institution financière
importante. Au niveau mondial, elle est un lien entre l’Etat et l’Ouest et au niveau européen, elle est le
bras séculier du Fonds européen de coopération mon »taire (FECOM), qui gère les prêts et emprunts
de l’Union européenne et effectue la compensation des opérations bancaires en Euro. Elle représente
en quelque sorte un embryon de banque européenne. Elle procède, par ailleurs, à d’importantes études
statistiques sur les balances de paiement des pays membres.

Chapitre.3 : les autres institutions financières


internationales.
Section1.Le G8-G20
1. Groupe 8 (G8) :
24
a. Définition :
Le G8: Créé à l'initiative de la France en 1975 pour faire face au premier choc pétrolier, le G8 est un
groupe informel d'économies avancées qui se réunit une fois par an lors d'un Sommet des chefs d'État
et de gouvernement. Il a essentiellement un rôle d'orientation et d'impulsion politiques.
Les membres du G8 sont la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, l'Allemagne, le Japon,
l'Italie et le Canada. Composé de six membres à sa création en 1975, puis de sept avec le Canada en
1976, le groupe est devenu le G8 avec l'inclusion de la Russie en 1998. L'Union européenne (à
l'époque la CEE) est associée depuis 1977. Les membres du G8 représentent 15% de la population
mondiale, 65% du PIB, les deux tiers du commerce international.
b. Rôle de G8 :
Le G8 joue un rôle d'orientation et d'impulsion politiques au plan international en matière
d'économie, mais aussi dans des domaines de plus en plus larges. 
Lors de sa création, il avait pour objectif de traiter des questions économiques et financières.
Aujourd’hui, les thèmes abordés au sein du G8 sont très divers : le développement, la santé, la paix et
la sécurité ou encore l'environnement et le changement climatique. D'autres sujets sont davantage
portés sur l'actualité, à l'image de la crise financière internationale. 
Ce groupe informel ne prétend pas dicter des règles obligatoires. Il réfléchit aux problèmes mondiaux
et propose des solutions qui seront mises en œuvre par les organisations mondiales compétentes
comme le FMI (Fonds monétaire international) ou la Banque mondiale.
2. Groupe 20 (G20) :
Le G20: Il été créé en décembre 1999 en réponse aux crises financières qui ont frappé les pays
émergents à la fin des années 1990. Il s'agissait à l'origine de réunir une fois par an les ministres des
Finances et gouverneurs de banques centrales des pays industrialisés et des pays émergents pour
faciliter la concertation internationale en matière économique. 

Confronté à la plus grave crise économique et financière depuis la seconde guerre mondiale, le G20
s'est transformé fin 2008, sous l'impulsion de la France, alors Présidente en exercice de l'Union
européenne, en instance de pilotage économique, réunissant au plus haut niveau les grands
responsables publics. Lors du Sommet fondateur de Washington de novembre 2008, les chefs d'Etat et
de gouvernement se sont mis d'accord sur un plan d'action exceptionnel pour éviter l'effondrement du
système financier et de l'économie mondiale. 

Depuis, le G20 s'est réuni régulièrement : à Londres en avril 2009, à Pittsburgh en septembre 2009, à
Toronto en juin 2010, enfin à Séoul en novembre 2010. Il est devenu la principale enceinte de
coopération économique et financière, pour assurer une croissance mondiale fondée sur des bases
saines et solides.
Le G20 représente 85 % de l'économie mondiale et 2/3 de la population mondiale. 

Il est composé de l'Afrique du Sud, de l'Allemagne, de l'Arabie Saoudite, de l'Argentine, de


l'Australie, du Brésil, du Canada, de la Chine, de la Corée du Sud, des Etats-Unis, de la France, de
l'Inde, de l'Indonésie, de l'Italie, du Japon, du Mexique, du Royaume-Uni, de la Russie, de la Turquie
et de l'Union européenne. 

25
Les membres du G20 peuvent décider chaque année d'inviter un nombre limité d'autres pays et
d'organisations régionales à leurs sommets.
Section 2 : L'Organisation de Coopération et de Développement
Économiques (OCDE)
a.Définition :
L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) est un forum
intergouvernemental qui a la mission d’identifier, appliquer et évaluer les politiques publiques dédiées
au développement économique soutenable et à la stabilité sociale. L’OCDE offre un cadre apolitique
formé par plus de 250 comités, groupes de travail et groupes d’experts en différents domaines
d’activité (investissements, agriculture, lutte contre la corruption, transports etc.) pour trouver des
solutions aux problèmes économiques et sociales existantes et potentielles.
En 2011, l’OCDE a fêté 50 ans d’existence et a annoncé l’orientation vers quatre domaines
principaux :
 restaurer la confiance dans les marchés, ainsi que les institutions et les entreprises qui les
font fonctionner,
 rétablir et consolider les finances publiques saines,
 promouvoir l’innovation dans l’économie,
 profiter du capital humain disponible en habilitant la main-d'œuvre.
Les 34 membres de l’OCDE  sont des états avec des économies matures, disposant de plus de 70% de
la production et le commerce global et plus de 90% du niveau mondial des investissements directs
étrangers.
Le caractère apolitique de l’OCDE, son expertise dans des domaines variés, reconnu au niveau
mondial, et son inclusion dans le système de fonctionnement de l’économie mondiale certifient la
viabilité et la valeur de l’activité de l’organisation, surtout dans le contexte actuel marqué par
d’instabilité et des incertitudes au niveau global.

b. Missions de l’OCDE :
La mission de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) est de
promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde.

L’OCDE offre aux gouvernements un forum où ils peuvent conjuguer leurs efforts, partager leurs
expériences et chercher des solutions à des problèmes communs. il travaille avec les gouvernements
afin de comprendre quel est le moteur du changement économique, social et environnemental. Il
mesure la productivité et les flux mondiaux d’échanges et d’investissement. Analyse et compare les
données afin de prédire les tendances à venir. Il établisse des normes internationales dans un grand
nombre de domaines, de l'agriculture à la fiscalité en passant par la sécurité des produits chimiques.

il examine également les questions qui affectent directement la vie des gens, comme le coût des
impôts et de la sécurité sociale ou le temps libre dont ils disposent. Il compare la façon dont les
systèmes éducatifs préparent les jeunes à la vie moderne et la façon dont les systèmes de retraite
protègeront les citoyens plus âgés.

26
Il appuyé sur les faits et l’expérience concrète, nous recommandons des politiques dont le but est
d’améliorer la vie de tous. Il travaille avec les entreprises, à travers le Comité consultatif économique
et industriel auprès de l’OCDE (BIAC), et les syndicats, à travers la Commission syndicale
consultative auprès de l’OCDE (TUAC). Il consule d’autres organisations de la société civile,
notamment en organisant chaque année le Forum de l’OCDE. Tous ses travaux ont pour point
commun un engagement partagé en faveur du développement durable, de l’emploi et des échanges,
reposant sur la coopération internationale et visant le bien-être de tous. Chemin faisant, nous nous
efforçons aussi de rendre la vie plus dure aux terroristes, aux fraudeurs fiscaux, aux entrepreneurs
véreux et à tous ceux qui sapent les fondements d’une société juste et ouverte.
Section.3 : le Comité de Bâle (Bâle 3)
En raison des inquiétudes sur la faiblesse de l'environnement économique, une réforme considérable
de la réglementation des banques et des entreprises financières se négocie dans les principaux forums
économiques du monde. le Comité de Bâle a clairement cherché à trouver un équilibre entre le besoin
d'un durcissement de la réglementation et le soutien au rôle nécessaire des banques dans la reprise. Il
s’attache à rédiger de nouvelles règles bancaires censées prévenir le secteur de toute crise telle que
l’on a connue.
1. L’objectif du Bâle 3
Soucieux d'éviter le renouvellement d'une crise financière internationale, les banquiers centraux et les
régulateurs bancaires sont parvenus à un accord obligeant les banques à plus que tripler le montant de
leurs fonds propres de meilleure qualité.

2. Les enjeux du Bâle 3


Dans le détail, aux termes de cette réforme, dite de "Bâle III", les
Futures normes prudentielles reposent sur trois ratios :
a. Solvabilité
En ce qui concerne la solvabilité, il s'agit de renforcer les fonds propres des banques qui devront
porter le ratio du "noyau dur", correspondant aux actions ordinaires et aux bénéfices mis en réserve
(leurs fonds propres de meilleure qualité), encore appelé "ratio coretier 1", à 4,5% de leur total des
actifs pondérés en fonction de leurs risques contre 2% actuellement. Ainsi, le ratio CoreTier 1 ne
pourrait plus contenir que des actions ordinaires tandis que les instruments hybrides seraient bannis.
Or les actions ordinaires coûtent plus cher puisque la banque doit payer des dividendes aux
actionnaires. Pour financer tout cela, les banques seraient obligées de renchérir le coût du crédit.
b. Liquidité 
Quant au ratio de liquidité long terme, il doit inciter les établissements de crédit à favoriser
l'adéquation entre la maturité des prêts qu'elles accordent et celle des ressources qu'elles collectent
auprès des déposants ou des marchés de titres. Avant, les banques participaient au financement de
l'économie en transformant des ressources à court terme en investissements ou en crédits de long
terme. C’est ce qui causait la dégradation des actifs liquides au bilan des banques. Mais avec Bâle 3,
la banque pourra toujours utiliser des ressources à court terme pour financer des actifs à court terme,
même si ça lui rapporterait moins. Et inversement, pour investir dans des actifs à long terme comme
les crédits immobiliers, la banque devra collecter davantage des ressources à long terme qui coûtent
cher, comme des produits d'épargne à taux très attractifs. Le refrain des banquiers est le même : "tout
cela va renchérir le coût du crédit".
3. L’impact du Bâle (3) sur la croissance de l’économie
27
Cependant, l'accueil réservé au contenu des nouvelles mesures proposées n'a pas été enthousiaste.
Venant renforcer les bilans des banques, « Bâle 3 » se heurte pourtant au refus catégorique des
établissements bancaires. Si les banques mettent en avant les conséquences néfastes sur le crédit et
l'économie en général, il ne faut pas oublier qu'elles ont leurs propres raisons pour résister à la mise en
place de nouvelles régulations. Par exemple, l'exigence d'un nouveau "ratio de levier", ou
d'endettement, suscite des craintes.
Car si les banques devaient grossir rapidement leurs réserves de capital dit de premier niveau, ou « tier
1 » dans le jargon bancaire, elles devront immobiliser des dizaines de milliards de dollars qui seraient
moins disponibles pour générer de la croissance des revenus et des bénéfices. Elles ont donc tout
intérêt à communiquer sur les impacts négatifs de ces exigences. La réforme Bâle 3 est certes
progressive mais elle recèle de grosses contraintes fixées par le CSF (Comité de Stabilité Financière),
indépendantes de celles du Comité de Bâle qui auront aussi un impact certain sur l’économie, impact
qui avec celui des décisions du comité de Bâle, fait peur à quelques économistes qui y voient une
cause possible d’une prochaine récession.
Chapitre 4 : Les REMISES EN CAUSE ET REFORME
DESIFI
Section 1: Aperçue des crises financière :

I. Aperçue et causes de la crise de 1929:


1. Une croyance aveugle dans le système capitaliste.

Après la première guerre mondiale, soit durant les années 20, surnomméesles " années folles "aux
États-Unis, la croissance de l’économie (surtoutaméricaine) semble illimitée: On croyait avoir vaincu
le cycle économique.
L’économie tourne à plein régime et les entreprises augmentent leur production.Cette croissance
industrielle s’est répercutée sur le marché boursier. Lesoccasions de faire des profits sur les
placements à la bourse attirent plusieurs investisseurs. Les politiciens américains encourageront la
création de bulles spéculatives en étalant des discours teintés d’un optimisme presque euphorique.
2. Des pratiques financières imprudentes dans un système financier fragile.
Aux États-Unis, la situation économique particulièrement favorablefacilitait l’accès quasi illimité au
crédit pour les particuliers, les investisseurs etles entreprises. Poussés par un cet élan d’optimisme,
certains de cesinvestisseurs empruntent même sans garantie pour spéculer sur le marché boursier. Par
exemple, un spéculateur n’avait besoin que de 5% en capital pour acheter des actions. Cette mise de
fond lui permettait aisément d’emprunter la différence (95%) auprès du courtier ou de la banque. Ce
laxisme dans le degré de couverture des emprunts et l’imprudence des banques à prêter pour de la
spéculation, sont des causes importantes de la crise boursière qui a entraîné la faillite des banques.

3. La surproduction
28
Selon plusieurs économistes, la surproduction à l’échelle mondiale constitue une des principales
causes de la crise. Quatre facteurs peuvent mener à la surproduction : Premièrement, durant les années
20, les États-Unis et le Japon qui avaient augmenté leur production durant la guerre, continuent à
produire pour la reconstruction de l’Europe. Deuxièmement; des pays et colonies qui fournissaient des
matières premières durant la guerre se sont industrialisés, ce 40 qui augmente la production mondiale.
Troisièmement, la reconstruction rapidement complétée en Europe permet aux puissances
économiques européennes de retrouver leur capacité de production d’avant guerre, ce qui vient
gonfler encore plus la production mondiale. Enfin, une révolution technologique créée par le
développement de nouveaux modes de production associés au fordisme, a aussi contribué à la
surproduction. Tout est alors en place pour une crise de surproduction : le manque de débouchés fait
que les usines ne peuvent plus vendre leurs stocks, les prix chutent rapidement et les faillites se
succèdent.
4. Le krach boursier de 1929 : l’élément déclencheur de la crise.
Le Krach boursier d’octobre 1929, ne constitue pas une cause en soi de la crise économique, mais
plutôt l’élément déclencheur. Après la guerre, la bourse de New York a surpassé celle de Londres.
L’indice boursier Dow-Jones est à la hausse et ne semble pas vouloir s’arrêter de grimper... Les
investisseurs empruntent pour spéculer sur la valeur des actions: Le prix des actions est alors
fortement surévalué. La hausse des taux d’intérêt aux États-Unis incitent plusieurs investisseurs à
sortir leurs placements en bourses afin de les déposer dans les banques. Lorsque, pour avoir
rapidement de l’argent liquide, certains investisseurs décident de vendre leurs actions à des prix de
plus en plus bas, onassiste à une panique sur le marché boursier. Tous voulaient vendre à tout prix et
personne ne voulait acheter. La bourse de New York s’effondre lors du célèbre
" Jeudi noir " du 24 octobre 1929 entraînant la faillite de milliers d’entreprises, de banques, de
courtiers et d’investisseurs.

II. Les limites du système de régulation actuel


1. La multiplicité des autorités de régulation
La logique de la régulation est d’assurer la stabilité de segments du système financier. Ainsi,
il existe plusieurs autorités: chaque pays est pourvu d’au moins une autorité de régulation.
Cependant, les autorités de régulation nationales sont un fonctionnement et des
caractéristiques propres : les difficultés rencontrées pour rapprocher les différents systèmes
proviennent de freins socioculturels, alors que les marchés sont interconnectés et globalisés.
2. L’innovation financière et la crise
Ces dernières années, se sont développés de nouveaux produits financiers, les produits
dérivés, dont le but est de couvrir les entrepreneurs contre la volatilité des prix : par exemple,
quand les prix du pétrole augmentent, l’entreprise peut acheter un produit dérivé conçu pour
29
voir sa valeur s’accroître au même rythme. L’utilisation de ses produits par des fonds
spéculatifs permet d’assurer la liquidité sur les marchés.

Ainsi, ce n’est pas l’innovation financière en elle-même qui est la cause de la crise : ces
produits ont été créés pour faire face à un risque crédit résultant de la politique économique
américaine.
3. Régulation des banques, politique économique et transfert des risques
L’activité bancaire est régulée par les accords de Bâle II, dispositif prudentiel dont l’objectif
est de prévenir les risques bancaires et notamment le risque de crédit.
Cependant, la politique économique américaine a incité les banques à contourner ces accords.
En effet, afin de soutenir la croissance et de « monétiser » le déficit budgétaire, l’Etat
américain a baissé les taux d’intérêt (politique monétaire expansionniste) : la croissance
repose sur l’endettement, pour que les ménages consomment, ceux-ci doivent s’endetter.
Aussi, pour supprimer le risque crédit de leur bilan, les banques ont-elleseu recours à la
titrisation. Auparavant, les banques conservaient les prêts jusqu’à échéance. La titrisation leur
a permis de les faire disparaître et de transférer les risques plus facilement. Les titres diffusés
sont beaucoup plus complexes: ils transforment des produits risqués en produits structurés à
valeurs à haut rendement avec stratégie d’effet de levier. Le risque qu’ils comportent est
moins visible.
Les banques d’investissement n’ont pas vérifié la qualité des actifs puisqu’elles les
transformaient en intégrant d’autres titres plus sûrs. A chaque transaction, cette logique a
persisté et l’aléa moral s’est donc installé sur les
Marchés: les émetteurs de prêts et de titres ne sont pas incités à assurer leur viabilité
puisqu’ils les transfèrent en créant des effets de levier de plus en plus importants.
Enfin, les agences de notation n’ont pas les instruments et connaissances nécessaires pour
évaluer correctement ces produits. Or la qualité de leur évaluation est primordiale puisque, de
par leur complexité, les produits structurés ne sont pas directement échangeables sur le
marché secondaire le principe de ce marché est l’échange à la « juste valeur », c'est-à-dire au
prix du marché. Aussi, la seule « valeur » de ces produits est-elle donnée par les notesdes
agences de notation.
4. L’absence de régulation
Des opérateurs financiers non bancaires ont été créés pour proposer des prêts aux ménages
modestes et négocier avec les banques. Ces SIV (StructuredInvestment Vehicules) ont un rôle
similaire à celui des banques, ils empruntent à court terme et financent à long terme, afin de
créer des effets de levier.
Cependant, ils ne sont pas régulés et n’ont pas vérifié la solvabilité de leurs clients.
30
En outre, les produits dérivés ne font pas l’objet d’une régulation, alors que celle des marchés
boursiers a été renforcée. La masse monétaire et le crédit se sont donc accrus : les conditions
de financement sur le marché étaient favorables à l’endettement massif des investisseurs. La
régulation des taux par la Federal Reserve a détourné les liquidités des marchés financiers
vers les marchés de crédit.

III-comparaison entre la BM et le FMI :

1. Points communs :

- Toutes les deux issues de la conférence de Bretton Woods, 1999 les deux institutions financières
internationales sont proches par leur membre
- Ils ont le même nombre de pays (184pays).
- Par leur structure de décisions : elles sont toutes les deux dirigé par un conseil d’administration et un
comité de gouverneurs.
- Par l’implantation géographique de leur siège établi à Washington.
- La BM et le FMI sont toutes les deux basé sur la confiance et le respect entre les pays membres et
leurs gouverneurs.
- Ils ont un rôle important pour rendre la mondialisation plus solidaire.

2. Les points de différences entre eux :

La plupart des gens pourraient difficilement expliquer en quoi et pourquoi le


FMI et la BM différent ?

La BM se distingue du FMI par :

31
- Le faite que les objectifs et les progrès qu’elle finance sont d’ordre social et Humanitaire, alors que
ceux du FMI sont plus économiques et ont pour finalité D’ouvrir les économies qui restent encore
fermer.
 SECTION .2 : Les critiques de la banque mondiale et FMI :
LES DIFFICULTÉS D’ACTION DES IFI :
Le rôle des IFI est limité et pas assez cohérent Les fonds du FMI étant limités, les prêts qu’il consent
aux pays membres doivent être de durée réduite pour disposer constamment des financements
nécessaires permettant de venir en aide aux pays en crise.
Le rôle du FMI dans la prévention des crises est aussi limité par la souveraineté des Etats; le FMI
n’est pas toujours écouté par les gouvernements lorsqu’il émet des avertissements quant à la
possibilité ou l’imminence d’une Crise
Les IFI (institutions financières internationales) désignent essentiellement deux grandes
organisations : la Banque mondiale ou banque internationale pour la reconstruction et le
développement, créée en 1944, et le FMI – fond monétaire international –, créé en 1945.
Quel bilan peut-on tirer de leurs actions ? Crise.

Il est dépendant de l’information communiquée par les autorités nationales. Sa mission de


surveillance est ainsi aléatoire et les prévisions de l’institution ne sont pas toujours fiables : ainsi sur
134 récessions entre 1991 et 2001, le FMI n’en avait prévues que 11.

Le FMI apparaît comme une institution bureaucratique, coûteuse et interventionniste dont les conseils
sont souvent incorrects, voire source d’une aggravation de la situation sociale et humaine. Selon le
rapport américain Meltzer, son rôle devrait être uniquement d’ordre réglementaire et prudentiel. Alors
que le FMI et la Banque mondiale se sont développés selon des logiques indépendantes, leurs actions
ne les distinguent guère. Ceci est source d’inefficacité quand ils interviennent dans le secteur financier
et que les deux institutions divergentes sur le diagnostic ou la conditionnalité des prêts. Par ailleurs,
ces institutions restent trop cloisonnées; la Banque mondiale ne s’ouvre pas assez aux questions de
surveillance bancaire et le FMI reste réticent à sortir des concepts de stabilisation macroéconomique
pour entrer dans une logique de développement.

L’intervention des IFI peut exercer des effets pervers Les interventions du FMI sont anticipées par les
acteurs des marchés financiers; ceux-ci sont incités à sous-évaluer le risque des placements ou à
prendre des risques excessifs, renforçant ainsi les facteurs qui justifient l’intervention. Lorsque le FMI
considère qu’une crise va survenir, il doit veiller, en émettant ses avertissements, à ne pas provoquer
la situation qu’il anticipe. De plus, un mauvais diagnostic de la crise peut déboucher sur des solutions

32
inappropriées; c’est le cas par exemple lorsque le FMI impose une libéralisation des marchés
financiers lorsqu’ils n’y sont pas préparés, ou lorsqu’il impose des politiques monétaires et
budgétaires trop restrictives finissant par brider la croissance économique.

Les politiques d’ajustement structurel imposées par le FMI cherchent à limiter le volume des
importations et à stimuler celui des exportations pour parvenir à un équilibre de la balance des
paiements. Ces politiques impliquent une forte réduction des dépenses budgétaires ainsi qu’une
diminution de la consommation; elles ont, selon Joseph Stiglitz, un effet appauvrissant sur les
économies des pays confrontées à un problème de financement de leur balance des paiements.

Les institutions financières internationales (IFI) issues des accords de Brettons Woods sont en crise.
Crise due à leur manque d'efficacité face aux objectifs qui leur sont assignées dans les domaines de la
stabilité monétaire internationale pour le FMI, et du financement du développement pour la Banque
mondiale.

Egalement, crise de légitimité du fait de leur incapacité à se remettre en cause face à leurs échecs , et à
se situer au niveau de l'intérêt général en prenant un minimum de distance par rapport aux intérêts des
pays riches. Des reformes s'imposent ainsi que ce soit au sein même du FMI qui, de temps en temps
fait sourde oreille aux critiques.

 Réformes Démocratique :
 Assurer une vraie représentativité au sein des IFI
 Renforcer la transparence de leurs activités
 Réformes Politiques :
 Financer la lutte contre la pauvreté
 Promouvoir le développement durable
 Promouvoir l'accès universel aux services de bases

33
CONCLUSION :
Le Groupe de la Banque Mondiale travaille en étroite collaboration avec le Fonds Monétaire
International (FMI) appelés communément « institutions de Bretton Woods ». Même si elles
partagent plusieurs points communs, elles s’en distinguent sur plusieurs autres.
Elles ont été créées la même année avec des objectifs complémentaires : garantir la stabilité
financière pour le FMI et promouvoir le développement pour la BM. Le Groupe de la Banque
et le FMI disposent des mêmes structures de direction et entretiennent le même genre de
relations avec les Nations Unies. Il existe en outre, quelques services mixtes des deux
institutions, notamment le réseau de bibliothèque, les services de santé et le bureau des
conférences, qui planifie et coordonne les assemblées du printemps. Le personnel des deux
institutions forme la coopérative mixte d’épargne et de crédit du personnel du FMI et de la
Banque, mais cet organe est indépendant de ces institutions.
Une particularité supplémentaire entre ces deux institutions est le fait que seuls les pays qui
sont déjà membres du FMI peuvent adhérer aux Groupe de la Banque.
Cependant, malgré certaines similitudes elles se distinguent par plusieurs points :
- le groupe de la Banque Mondiale n’octroie des prêts qu’aux économies en développement
ou en transition, alors que tous les pays membres, riches comme pauvres, peuvent bénéficier
des services et des capitaux du FMI ;
- les prêts du FMI sont destinés aux problèmes de court terme alors que ceux du groupe de la
Banque Mondiale sont destinés aux problèmes à plus long terme ;

34
- le FMI donne la priorité aux succès macroéconomiques des pays, ainsi que sur les
politiques financières et macroéconomiques.
Le groupe de la Banque Mondiale pour sa part cible les secteurs particuliers d’une économie
nationale et se concentre sur des projets de développement spécifiques ainsi que sur des
questions plus larges de politiques à mettre en œuvre.

BIBLIOGRAPHIE :
 Institutions financières internationals, D BERTHET, Paris : Puf, 66

 Les institutions financieres internationales et la crise financieres, El hachmi Abdelhak, Ou


hajjou Abdessalam

 Comprendre la Finance, N°HS n° 10, septembre 2016, Eric Monnet

 Technique Financiere international, Yves Simon, 3iem edition

 60 question-60 réponse sur la dette Le FMI La Banque Mondiale, Damien Millet Eric
Tousseint, octobre 2008

 Afrique contemporaine, Corine Balleix

WEBOGRAPHIE :
 http://www.banquemondiale.org/

 http://www.imf.org/external/french/

 http://www.ladocumentationfrancaise.fr

 http://www.doc-etudiant.fr
35
 http://www.Marketing-étudiant.fr

TABLE DES MATIERES:

INTRODUCTION …………………………………………………………………………………..3

CHAPITRE.1 : Le Fond monétaire internationale …………………………………………………4


SECTION.1 : fonctionnement et évolution du FMI ……………………………..…………………4
1. Les missions et les objectifs du FMI …………………………………………………...4
2. Evolution de fonction du FMI ………………………………………………………….5
3. L’administration du FMI ……………………………………………………………….5
a. l’administration du FMI………………………………………………………………5
b. le Directeur Génerale et le conseil d’administration…………………………………5
4. Les Fonctionsdu FMI…………………………………………………………………....6
SECTION.2 : le financement du FMI ………………………………………………………………6
1. Les ressources du FMI …………………………………………………………………..6
a. le systéme des quotes- parts …………………………………………………………..6
b. l’or …………………………………………………………………………………….8
c .les Droit de tirage spèciaux …………………………………………………………..10
d. les accords d’emprunts ……………………………………………………………….12
e. les comptes fiduciaires ………………………………………………………………12
2. les emplois du FMI ……………………………………………………………………
3. les prêts du
36
FMI……………………………………………………………………..13
4. les principales mésure du FMI ………………………………………………………….15

CHAPITRE.2 : la Banque mondiale et la Banque des réglements internationnaux ………………16


SECTION.1 : La Banque Mondiale ……………………………………………………………….16
1. Présentation ……………………………………………………….............................16
2. Les filiales de la banque mondiale ……………………………………………….......16
3. Les objectifs de la banque mondiale …………………………………………………...18
4. Les sources du financement et organisation…………………………………………….18
5. Mission et stratégie………………………………………………………………………19
6. Le Rôle de la Banque Mondiale………………………………………………………….19

SECTION.2 : La Banque des réglements international ……………………………………………...19


1. La Structure Administrative…………. …………………………………………………..20
2. Les Ressource de BRI …………………………………………………………………….20
3. Les Missions du BRI………………………………………………………………………20
4. Le Rôle du BRI…………………………………………………………………………....21
CHAPITRE.3 : Les autres institutions financiers internationales…………………………………….23
SECTION.1 : Le Groupe 8 Le Groupe 20…………………………………………………………....23
1. Le G8 …………………………………………………………………………………..…23
a. Définitipon……………………………………………………………………………23
b. Le Rôle du G8 ………………………………………………………………………..23
2.Groupe 20 …………………………………………………………………………..
………23

SECTION.2 : l’organisation de cooperation et de dévloppement économique……………………..23


1. Définition ………………………………………………………………………………..23
2. Les missions d’ OCDE…………………………………………………………………..24
SECTION.3 : le Cômité du Bâle (Bâle 3) ……………………………………………………….….24
1. L’Objectif du Bâle 3 …………………………………………………………………….25
2. Les enjeux du Bâle 3………………………………………………………………...…..25
a. Slovabilité……………………………………………………………………….25
b. Liquidité…………………………………………………………………………25
3. Les impacts du Bâle 3 ………………………………………………………..………….25
CHapitre 4: les remises en cause et reforme du IFI………………………………………………….27

37
Section 1: Apercue du crise financiere…………………………………………………….…27
1. Apercus et causes de la crise de 1929……………………………………………………27
a. Une croyance aveugle dans le sydteme capitaliste…………………………………..27
b. Des pratiques financiers imprudante dans un systéme financier fragile…………….27
c. La surproduction ……………………………………………………………………..27
d. Le krash boursier de 1929…………………………………………………………….27
2. Les limites du systeme de regulation actuel………………………………………………28
a. La multiplicité des autorités des regulation…………………………………………...28
b. L’innovation financiere et la crise…………………………………………………….28
c. Regulation des banques, politique économique et transfert des risqué……………….28
d. L’abssence de regulation ……………………………………………………………..29
3. Comparaison entre la BM et FMI………………………………………………………….29
a. Les points communs……………………………………………………………...……29
b. Les points de difference ………………………………………………………………29
Section 2: les critiques de la BM et
FMI………………………………………………………….29
1. Les difficulté d’action du FMI………………………………………………………………..29
CONCLUSION  ………………………………………………………………………………..…….30
BIBLIOGRAPHIE ……………………………………………………………………………….......31
TABLE DE MATIERE ………………………………………………………………………………32

38

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