Selon le cycle de l’eau et leur passage de l’atmosphère vers les milieux récepteurs,
(bassin versant, oued, fleuve, océans…), la composition des eaux naturelles varient
selon la nature des naturelle et de l’activité anthropique.
Acquisition de la composition chimique des eaux par l’altération des roches carbonatées (1) et des
roches silicatées (2), sous l’action de l’acide carbonique (H 2 CO3) produit par la minéralisation de la
matière organique dans les sols (en orange). Cette altération libère du carbone inorganique dissous
(CID) dans les rivières. P : photosynthèse, R : respiration, D : dégazage de CO2, PP : production de
phytoplancton. (Réf : http://books.openedition.org/editionscnrs/docannexe/image/9980/img-2.jpg).
1
1. Modifications naturelles de la composition des eaux
Après acquisition de la signature géochimique, la composition des eaux naturelles de surface
peut être modifiée par différents processus chimiques, physiques et biologiques naturels :
3. Gaz dissous
Oxygène
Gaz carbonique
4. Paramètres généraux
pH, Température, conductivité
5. Minéralisation
Ca2+, Mg2+, Na+, K+, HCO3-, CO32-, Cl-, SO42-…
6. Paramètres de pollution
6.1 NO3-, NO2-, PO43-, carbone organique, NH4+.
6.2 Métaux lourds (Hg, Pb…)
6.3 Micropolluants organiques (pesticides, hydrocarbures…)
2
Echange eaux atmosphère :
Les eaux naturelles de surface et l’atmosphère échange continuellement les gaz (O 2, CO2…)
cette échange est vitale pour que l’eau de surface reste en vie (dissolution O2 : pour
permettre aux poissons, algues, mollusques, de respirer).
Réactions acido-basiques
- CO2
L’acide que l’on rencontre le plus souvent dans les systèmes aquatiques est l’acide
carbonique résultant de la dissolution du gaz carbonique CO2 dans l’eau :
H 2 CO3
CO 2 + H 2O
La solubilité des gaz dans l’eau est d’une importance capitale pour la vie végétale et animale.
Deux cas se présentent : système fermé ou système ouvert. Dans le système ouvert l’eau est
en contact avec une quantité de gaz illimitée. Dans ce cas la pression partielle de gaz ne
change pas quand le gaz passe dans l’eau. De cette manière on peut relativement décrire le
processus de dissolution des gaz dans le lacs, les mers… (CO2, SO2, O2…).
X Gaz
X eau
Ce
= (1)
Cg
n (X) .R.T
P(X) .V(X) = n (X) .R.T P(X) Cg .R.T (2)
V(X)
3
On remplace Cg de l’équation (2) dans (1)
α
Ce .P(X)
On trouve : R.T
α
KH constante
Pour une température donnée : R.T
mol
C =K H .P(X)
Donc finalement : e(X) la loi d’Henry .bar
Gaz α KH
0°C 20 °C 0°C 20 °C
CO2 1.71 0.878 0.075 3.6.10-2
O2 0.0489 0.0310 2.1.10-3 1.27.10-3
N2 0.0235 0.0155 1.03.10-3 6.37.10-4
H2S 4.67 2.58 0.206 0.106
SO2 79.8 39.4 3.52 1.62
CO 0.0354 0.0232 1.56.10-3 9.53.10-4
PCO2 % = 0.0357 %
[CO2] = 0.0357.10-2.3.6.10-2=1.28.10-5.
4
Traitement des eaux potables (surface)
On voit qu'il existe un très grand nombre de solutions possibles, qu'il convient de
mettre en œuvre en respectant certaines règles simples, qui consistent à
considérer séparément le rendement de l'élimination, aux différentes étapes du
traitement, des différents polluants en fonction :
5
o Solution
o Ion
de leur taille respective (pour les MES) :
o > 150 µ : Macrotamisage et/ou dessablage
o 150-10 µ : Débourbage (microtamisage pour cas exceptionnels)
o < 10 µ : clarification
de leur spécificité :
o Colloïde (coagulation-floculation et/ou membrane de clarification)
o Matière dissoute (oxydation et/ou adsorption et/ou dégradation
biologique)
o Ion (précipitation et/ou membrane dessalement)
o Germe pathogène (désinfection chimique – rayonnements –
membrane).
Il faut ensuite vérifier que l’addition de n étapes ayant les meilleurs rapports
efficacité/coût permet bien d’atteindre les objectifs recherchés (normes, fiabilité, …).
Etapes de traitement
6
Le stockage présente également un intérêt lorsque les caractéristiques de la rivière
présentent des variations rapides et fréquentes (MES, NH4+ …) qui nécessiteraient des
ajustements des conditions d'exploitation pas toujours compatibles avec la réalité.
Cependant, avec des conditions géographiques et climatiques favorables à la vie
planctonique, l'emmagasinage d'eau brute présente certains inconvénients. On constate,
lorsque le temps de stockage est faible (quelques jours, un développement d'algues et
d'actinomycètes dont les métabolites peuvent communiquer à l’eau un goût et/ou une
odeur désagréable dont l’élimination peut être très coûteuse. Si le temps de rétention dans
la réserve est plus élevé (1 mois), il se développe un zooplancton capable de réduire certains
de ces inconvénients. Parallèlement, certaines caractéristiques de l'eau peuvent s'améliorer :
diminution de la teneur en MES, en ammonium et de la flore bactérienne.
Le stockage d'eau brute requiert de grandes surfaces de terrain, onéreuses, voire
irréalisables en milieu urbain ; en outre, un nettoyage périodique de la réserve peut s'avérer
nécessaire.
Enfin, la réalisation de stockages d'eau de grandes dimensions (barrages…) demande des
précautions particulières lors de la mise en eau, afin d'éviter tout phénomène
d'eutrophisation brutale : il faut éliminer toute la végétation et la brûler à l'extérieur du
périmètre de remplissage, décaper le sol de toute terre végétale et de tout dépôt polluant
éventuellement préexistant (décharges, dépôts de produits chimiques…).
La préoxydation
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Suivant la température et la distance, cette préoxydation sera faite soit à la prise d’eau, soit
sur le site de la station.
Aération
C'est une opération qui vise à compenser un déficit de l'eau brute en oxygène ou à
débarrasser l'eau de gaz indésirables ou en excès (H2S ; CO2).
Lorsque cette opération est effectuée à l'atmosphère, l'augmentation de la teneur en
oxygène de l'eau va de pair avec l'élimination du gaz carbonique. Il faut en tenir compte
dans le cas des eaux moyennement ou fortement minéralisées car l'évasion de
CO2 "équilibrant" peut rendre l'eau entartrante. On peut ainsi être amené à choisir une
7
aération sous pression au cours de laquelle la concentration en CO2 n'évolue pas tandis que
celle en O2 augmente.
2. Prétraitements
Les prétraitements sont destinés à séparer des eaux résiduaires :
- les matières solides volumineuses risquant d’obstruer les canalisations de
l’installation de traitement ;
- les matières flottantes et les polluants liquides (huiles, hydrocarbures) non
miscibles à l’eau et généralement moins denses qu’elle. Ils sont constitués d’un
ensemble d’opérations physiques et mécaniques : dégrillage, tamisage, dessablage,
déshuilage-dégraissage dont la mise en œuvre est largement dépendante de la
nature et des caractéristiques des rejets industriels à traiter et aussi de la ligne de
traitement prévue en aval.
2.1 Dégrillage
Il permet de séparer les matières volumineuses. Son principe est extrêmement simple,
puisqu’il consiste à faire passer l’eau brute à travers des grilles composées de barreaux
placés verticalement ou inclinés de 60 à 80° sur l’horizontale. L’espacement des barreaux
varie de 10 à 100 mm. La vitesse moyenne de passage de l’eau entre les barreaux est
comprise entre 0,6 et 1 m/s.
2.2 Tamisage
Le tamisage assure un dégrillage poussé par filtration des eaux brutes sur toile, treillis ou
tôle perforée, à mailles plus ou moins fines.
On distingue classiquement, selon la dimension des mailles de la toile, le macrotamisage, qui
est destiné à retenir les particules supérieures à 200 μm et le microtamisage, qui retient les
particules plus petites, dont l’application aux prétraitements des eaux résiduaires est très
limitée en raison d’un colmatage trop rapide. Par contre, le macrotamisage est souvent
utilisé dans le prétraitement de certaines eaux résiduaires industrielles, pour séparer des
matières flottantes diverses, des débris végétaux et animaux et les fibres comme dans
l’industrie papetière.
3. Clarification
3.1 Techniques de traitement étudiées
8
Les traitements physico-chimiques constituent des techniques de choix pour l’élimination de
la pollution insoluble ou rendue insoluble par des traitements chimiques préalables
adéquats (précipitation).
Selon les cas, il s’agira de séparer des matières solides particulaires ou matières liquides non
miscibles à l’eau avec pour objectif d’assurer la clarification des rejets.
Il s’avère cependant que ces techniques, fondées sur des actions purement physiques, se
révèlent mal adaptées et parfois inapplicables dans le cas de l’élimination des particules
solides finement dispersées ou à l’état colloïdal.
Il conviendra, en pratique, d’assurer au préalable la rupture de l’état colloïdal et de favoriser
l’agglomération mutuelle des particules pour leur donner une taille et des caractéristiques
physiques permettant leur séparation. Ce sera l’objet des techniques de coagulation et de
floculation que nous examinerons tout d’abord avant d’étudier les procédés de séparation
eux-mêmes.
Nature de la pollution colloïdale
Bien qu’il n’existe pas de taille limite très nette entre les particules en suspension grossières
et les particules colloïdales « vraies », on définit généralement celles-ci comme ayant un
diamètre compris entre 1 nm à 1 μm. En fait, il faudrait étendre ce domaine jusqu’à 10 μm,
et même au-delà, pour tenir compte des particules qui ne sédimentent pratiquement pas
par suite de phénomènes parasites (turbulences, courants de convection, etc.).
On classe généralement les colloïdes en deux catégories suivant leur comportement vis-à-vis
du milieu aqueux :
— les colloïdes hydrophiles, présentant une grande affinité pour l’eau, et dont les particules
sont entourées par une enveloppe de molécules d’eau fixées, par des liaisons physico-
chimiques, à certains groupements de la matière solide, tels que, ou. C’est le cas des
protéines, des détergents synthétiques, des savons, etc. ;
— les colloïdes hydrophobes, dont la matière n’a aucune affinité pour l’eau. Leur stabilité
est due à la charge électrique portée par les particules, qui engendre une répulsion mutuelle
prévenant toute agglomération.
La coagulation
La coagulation consiste à la neutralisation des charges électrostatiques portées par les
substances colloïdales ou dissoutes (négative) à l’aide d’un produit chimique de charge
9
opposée (positive), appelé coagulant, afin de faciliter leur agglomération en flocons
décantables ou filtrables.
La coagulation est l’une des opérations les plus importantes dans le traitement des eaux de
surfaces.
Stabilité des colloïdes
Les particules colloïdales possèdent généralement des charges négatives à leur surface.
Afin de neutraliser cette charge, des ions positives présentes dans l’eau ou ajoutés sont attirés
et forment une couche auteur des colloïdes.
Diverses théories expliquent le phénomène (figure 7) :
- Helmholtz : selon cette théorie, la totalité de la surface du colloïde est recouverte par les ions
positifs assurant ainsi une électroneutralité.
- Gouy –Chapman : la couche d’ions positifs inégalement répartie autour du colloïde, la
neutralité s’obtient à plus grande distance.
- Stern : combine les deux et arrive à la neutralisation des colloïdes par une double couche.
La couche liée : c’est la couche formée par des ions qui adhèrent fortement.
La couche diffuse : c’est La couche formée par des ions qui adhèrent faiblement.
Un colloïde se caractérise par deux potentiels (figure 8) :
- Potentiel thermodynamique (Nernst).
- Potentiel électrocinétique (Zêta).
10
Le potentiel Zêta : est la différence de potentiel entre la surface qui sépare les couches liée et
diffuse et la surface extérieure de cette couche.
Figure 2. Variation du potentiel de repulsion en fonction de la distance qui separe deux particules
(Raymond 1997)
11
Figure 3. Variation du potentiel de repulsion en fonction de la distance qui separe deux
particules.apres compression de la double couche (Raymond 199786).
Oxydation chimique
12
On peut aussi l'appliquer à un stade intermédiaire (ex. : dans l'eau décantée) pour prévenir
des développements organiques sur les filtres (bactéries, algues, zooplancton …).
Cet oxydant est utilisé tout particulièrement lorsque l'eau brute contient du manganèse qu'il
précipite :
Cette réaction est favorisée par un pH élevé, qui augmente la cinétique de la réaction d'où la
nécessité de contrôler le pH (>7,0) et de ménager un temps de contact suffisant (5-10 min).
Dans le cas des eaux peu minéralisées, qui contiennent de fortes concentrations en matières
organiques dissoutes et qui nécessitent un pH de coagulation très bas (5,5 à 6), il est
préférable de déplacer l'injection de KMnO4 entre décanteur et filtre après avoir pris soin de
remonter le pH à une valeur favorable (7,0 à 7,5).
Le permanganate de potassium est aussi parfois utilisé pour l'oxydation partielle de
certaines MO, pour l'élimination de certains mauvais goûts ou pour lutter contre les
développements d'algues dans les ouvrages de clarification.
L'utilisation du KMnO4 en préoxydation exige de bien contrôler la dose injectée ; un excès
peut provoquer la présence d'une coloration rose de l'eau traitée, due à la présence de
Mn(VII) soluble.
En prétraitement des eaux brutes de surface, l’ozone, comme CℓO2, évite la formation
de THM et autres dérivés chlorés ; il n’oxyde pas l’ammonium, mais en revanche créé des
conditions favorables à une nitrification ultérieure. C’est pourquoi, même s’il est moins
13
efficace que le chlore dans cette application, c’est actuellement le préoxydant le plus utilisé
dans les filières de clarification, car il présente de nombreux effets bénéfiques :
La Floculation
C’est l’agglomération des particules (préalablement « déchargées ») en microflocs par
pontage, soit par les hydroxydes résultant de l’hydrolyse du coagulant minéral, soit par les
macromolécules du polyélectrolyte cationique. Les microflocs s’agrègent ensuite en flocons
plus volumineux et décantables, le floc. Cette floculation peut être améliorée par l’ajout d’un
autre réactif : l’adjuvant de floculation, plus simplement appelé le floculant.
14
dn 8 kT 2
=−α n
dt 3μ
n : nombre de particules par unité de volume,
α : fraction des chocs efficaces,
k : constante de Boltzmann,
T : température absolue.
Cette loi n’est valable que pour de petites particules dont la taille est inférieure à 10 mm. Elle
décrit la formation du microfloc, on y remarque l’influence de la « densité » de particules (n)
et celle de la température ;
En floculation, le gradient de vitesse agit sur la probabilité de rencontre des microflocs, mais
il n’est pas possible de l’augmenter exagérément. En effet, pour des valeurs trop élevées de
G, le floc formé subit un cisaillement mécanique entraînant sa destruction. Les valeurs
généralement admises pour G sont :
DÉCANTATION
Dans le traitement de l’eau, la décantation est une opération qui permet de
soustraire les particules en suspension de l’eau à traiter. C’est un procédé physique
qui consiste à séparer les particules de densité plus lourde que l’eau, du liquide
dans lequel elles se trouvent. Ces particules sont récupérées en fond de bassin.
les particules grenues décantent indépendamment les unes des autres avec chacune
une vitesse de chute constante ;
les particules plus ou moins floculées ont des tailles et donc des vitesses de
décantation variables. Lorsque leur concentration est faible, la vitesse de chute
augmente au fur et à mesure que les dimensions du floc s’accroissent par suite de
rencontres avec d’autres particules, c’est la décantation diffuse.
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Pour des concentrations plus élevées, l’abondance des flocs et leurs interactions créent une
décantation d’ensemble, le plus souvent caractérisée par une interface nettement marquée
entre la masse boueuse et le liquide surnageant : c’est la décantation en piston, dont la
vitesse est optimale dans une certaine zone de concentrations, au-dessus de laquelle on
parle de décantation freinée.
Principe de décantation
Ces appareils utilisent le procédé physique de séparation des matières en suspension (MES)
dans un liquide, telles que les boues, sables voire des hydrocarbures. Les particules, dont la
densité est supérieure à l'eau, s’accumulent au fond du décanteur sous l'effet de la
pesanteur. L'eau clarifiée se situant à la surface est ensuite dirigée vers un filtre. Cette
décantation est relativement longue pour les particules très fines qui sont très sensibles aux
courants du bac de décantation.
Pour que la décantation puisse se faire correctement, il faut que la vitesse de l'eau soit
inférieure à la vitesse de sédimentation des particules (Vs). La vitesse de l'eau est appelée
charge hydraulique superficielle ou vitesse de Hazen (VH) et permet de dimensionner les
décanteurs :
Lorsque la vitesse de sédimentation des particules (Vs) est inférieure à la vitesse de Hazen
(VH), les particules ne sont pas sédimentées et partent avec l'eau vers le filtre.
Lorsque la vitesse de sédimentation des particules (Vs) est supérieure à la vitesse de Hazen
(VH), les particules sont piégées par le décanteur et s'accumulent au fond du bac.
Par ailleurs, il est important de préciser pour qu’une décantation particulaire soit efficace,
l'écoulement de l’eau à l'intérieur du décanteur doit être laminaire. L'écoulement turbulent,
utilisé dans les séparateurs à hydrocarbures, est à proscrire.
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Schéma d'un décanteur horizontal (Théorie de Hazen)
Décanteur lamellaire
17
Le principe de la décantation à flux horizontal est représenté de
manière simplifiée par le modèle de Hazen. Selon ce modèle, une
particule de vitesse de chute Vc décantant sur une hauteur H est
retenue dans un bassin de longueur L et de surface horizontale S
traversé par un débit Q si : Vc ≥ Q/S = Vh , avec Vh : vitesse de
Hazen.
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Il existe 3 types de décanteurs lamellaires : *en considérant la longueur de la lamelle (L), sa
largeur (l), et l’écartement (e) de deux lamelles voisines
Décanteurs à contre-
→ Systèmes les plus
courant
fiables car plus
Alimentation par le bas :
performants et plus
l’eau et les solides
simples d’un point de
décantés circulent en
vue hydraulique
sens inverse.
→ Dispositions
Décanteurs à co- hydrauliques plus
courant complexes pour
Alimentation par le évacuer l’eau traitée et
haut : l’eau et les pour une reprise
solides décantés correcte des solides
circulent dans le même décantés.
sens. → Ouvrages plus hauts
et plus coûteux.
Décanteurs à courant
croisés → Ouvrages très
Alimentation compacts et de faible
latéralement : l’eau et hauteur.
les solides décantés → Problèmes
circulent selon des d’équirépartition
directions hydraulique du débit
perpendiculaires sur les lamelles.
parallèles aux lamelles.
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Exercices sur la chloration
Exercice 1
Le débit de l’eau brute d’une station de traitement est de 500 l/s, sachant que la demande
en chlore de l’eau brute est de 8 mg/L, calculer le débit de la pompe doseuse en l/h et en %
pour assurer une dose résiduelle en chlore de 0,6 mg/L.
Données : le débit de la pompe doseuse est réglable entre 0- 200 l/h.
Une solution concentrée d’hypochlorite de sodium de 38 °.
Exercices sur le calcul du et TAC et le pouvoir tampon
Exercice N°1
Le titrage de 50ml d’une eau en présence de phénophtaléine nécessite 26,1ml de HCl
0,01M. Un second échantillon de 50ml requiert 44,4ml du même acide pour atteindre le
point de fin de titrage du bromocrésol.
1) Calculer le TA et TAC en degré Français.
2) Déduisez la composition et calculez les concentrations molaires des différentes espèces.
Données : pKs =8,32, PK1 = 6,2, pK2 = 10,2
Exercice N°2
L’analyse d’une eau de rivière en amont et en aval d’une usine qui rejette de l’acide
chlorhydrique à 2.10-2M, a révélé les résultats suivants :
En amont : espèces carbonatées totales 10-3M, pH = 8.3.
En aval : pH=7.
Quel est le rapport entre le volume d’eau de rivière et le volume de l’acide chlorhydrique
rejeté?
Exercices sur la floculation et décantation
Exercice N°1
Calculer la vitesse de chute d’une particule de 0.1 mm de diamètre lorsque la température
de l’eau est de 10°C pour des valeurs de masses volumique égales à 2.65 (sable), 1.2
(matière organique), 1.004 (floc) et 0.93 (graisse). On assimilera ces particules comme
grenues et qu’elles suivent la loi de STOCKES.
Données : viscosité cinématique ν = 1.306.10-6 m2/s,
Exercice N°2
Calculer le diamètre que doit présenter une particule de matière organique et de floc pour
posséder la même vitesse de chute qu’une particule de sable. Même données que l’exercice
précédent.
Exercice N°3
1) Calculer t1/2 , (temps nécessaire pour que la concentration des particules en suspension
soit réduite de moitié), pour une floculation précinétique d’une eau à 25°C et une viscosité
de 10-3 Pa.s.
Expliquer comment peut-on diminuer le temps nécessaire de décantation.
Données : constante de Boltzmann 1.38.10-23 J/K.
2) Définir :
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Exercice N°4
On considère d'un décanteur de section rectangulaire, où h = 1m, l = 4m, et
L = 10m. Une suspension contenant des particules de diamètre allant de 1 à 100µm entre
dans ce bassin a raison de 5m3/h a une de ses extrémités. On considère l'écoulement de
liquide comme étant uniforme sur toute la section verticale du bassin. Le liquide clarifié sort
par débordement à l'autre extrémité du bassin.
Calculer :
1. le volume de la solution dans le bassin (V)
2. la section de l'écoulement horizontale (Sh)
3. le temps de séjour moyen (t)
4. la vitesse horizontale Vh du liquide
5. la vitesse limite de sédimentation Vlim
6. le diamètre minimal des particules qui sédimenteront dans ce bassin.
Données : ρs=1700kg/m, ρl =1000kg=m et µl= 10-3Pa.s.
Exercice N°5
Soit un décanteur lamellaire de dimension L =16m, l =8.5m et H = 3.5m, possède 35 lamelles
de 8.5m de largeur sur 3m de hauteur qui font un angle de 55° par rapport à l’horizontale, la
vitesse de décantation du floc est de 0.4m/h.
Calculer le débit maximal d’eau admissible dans les cas suivants : absence et présence des
lamelles.
Exercices sur la filtration
Exercice N°1
Compléter le tableau ci-dessous pour montrer l’influence des divers paramètres sur la
qualité de l’eau et la durée de vie des cycles d’un filtre à sable (signe + augmentation, signe –
diminution).
Diamètre des grains Hauteur de la Vitesse de
de sable couche de sable filtration
Qualité de l’eau
s’améliore lorsque
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Exercice N°2
Calculer la fréquence de lavage du filtre à sable dont les caractéristiques sont données ci-
dessous :
QEB = 200 m3/h ; hauteur sable = 1.8m ; [MES] = 20mg/L ; capacité de rétention en MES
=1.325Kg/m3 ; vitesse de filtration V =5m/h
Exercice N°3
Un filtre bicouche est constitué par la superposition de 2 matériaux dont les caractéristiques
sont précisées ci-dessous.
Matériaux 1 : sable capacité de rétention en MES = 1.1Kg/m3 ; densité =2.6, hauteur h1
Matériaux 2 : anthracite capacité de rétention en MES = 1.3Kg/m 3 ; densité =1.5, hauteur h2
Hauteur total H=1.8metres, [MES]= 25mg/L, fréquence de lavage f = 21.5 heures, Q EB=
200m3/h.
Calculer h1 et h2, les hauteurs respectives des deux matériaux.
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