Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
PAGE 1
Critères d’évaluation ........................................................................................................... 11
Tableau comparatif .............................................................................................................. 11
Superficie des sols cultivables ......................................................................................... 12
Production Agricole......................................................................................................... 13
Emploi en milieu rural ..................................................................................................... 14
Revenu des paysans ......................................................................................................... 14
VI. Discussion critique et recommandations ..................................................................... 16
Bilan des initiatives ............................................................................................................. 16
Prise en compte de l’impact du changement climatique ..................................................... 16
Améliorations possible ........................................................................................................ 16
Amélioration des moyens d’irrigation ............................................................................. 16
Associer l’élevage à l’agriculture .................................................................................... 17
Avis des intervenants externes ............................................................................................ 17
Chantal Wei-Ying Clément ............................................................................................. 17
Benoît Naveau ................................................................................................................. 18
VII. Bibliographie ............................................................................................................... 19
Syrie .................................................................................................................................... 19
Afghanistan ......................................................................................................................... 20
Projets de la FIDA ............................................................................................................... 21
VIII. Annexes ....................................................................................................................... 22
Arbre à problèmes ............................................................................................................... 22
Arbre à Objectif ................................................................................................................... 23
Cadre logique ...................................................................................................................... 24
Cadre logique amélioré........................................................................................................ 25
Projets entrepris par l’IFAD ................................................................................................ 26
Afghanistan ..................................................................................................................... 26
Syrie................................................................................................................................. 26
PAGE 2
I. Résumé
En Afghanistan et en Syrie, plus de la moitié de la population est confrontée à des
niveaux élevés d'insécurité alimentaire. Plusieurs années de conflits combinés aux
conséquences du réchauffement climatique, aux flambées des prix des denrées alimentaires,
aux inégalités entre sexes, à l’augmentation du chômage et aux retombées économiques du
COVID-19 posent des défis considérables aux efforts visant à améliorer la sécurité alimentaire.
Dans ce rapport, nous essaieront de proposer des solutions qui pourrait résoudre ou du
moins réduire ces problèmes, sans entrer dans une analyse géopolitique de ces conflits. Nous
allons tout d’abord commencer par identifier le problème et les solutions potentielles à l’aide
des arbres à problèmes et à objectifs. Ceci nous aidera ensuite à identifier les différentes parties
prenantes à cette problématique. Nous allons ensuite étudier certaines initiatives qui ont déjà
été entreprises sur les terrains par des ONG ou des associations gouvernementales.
L’initiative que nous avons étudiée repose principalement sur l’adoption de techniques
d’agroécologie par les communautés rurales. Nous analyserons différentes données comme les
superficies ou encore les productions afin d’évaluer l’impact de l’initiative.
Enfin nous terminerons par une analyse critique et une discussion sur les formes
d’amélioration que nous pourrions mettre en place dans notre initiative de base. Dans cette
partie, vous pourrez consulter l’analyse de deux professionnels du secteur : Chantal Ming
Clément travaillant chez IPES-Food et Benoit Naveau de l’ONG Autre Terre. Ils sont actifs
dans le domaine de l’agroécologie depuis de nombreuses années que ce soit sur le terrain ou
encore dans les bureaux des institutions.
PAGE 3
II. Analyse du problème
CAUSES
Mauvaises décisions politiques
En 1979, le gouvernement Afghan lança une réforme agraire qui limita la quantité de
terre qu'une famille pouvait posséder dans le but d’avoir le soutien de la population rurale. Cette
réforme fut un échec qui provoqua une chute de la production agricole et une baisse du soutien
de la population.
Réchauffement climatique
Au cours de ces dernières décennies, à cause des effets du réchauffements climatiques
la Syrie et l’Afghanistan traversent leurs pires périodes de sécheresse jamais connues depuis
plusieurs millénaires provoquant une série de mauvaises récoltes ainsi qu’une mauvaise gestion
et un manque d’accès à l’eau. En 2000, à la suite d’une période de sécheresse prolongée,
l’Afghanistan avait subi une réduction de plus de 40 % de sa production céréalière. Dans
certaines régions, le réchauffement climatique, provoque également des inondations pouvant
détruire les champs et les canaux d’irrigation.
Education
De nombreuses communautés en milieu rural ont été privées d’accès à l’éducation à
causes de l’intensification des conflits. Plusieurs infrastructures scolaires, universités et centres
de recherches ont dut arrêter leurs activités pour plusieurs raisons due au contexte, ce qui a
gravement nuit au développement et à la transmission des connaissances pouvant améliorer le
système agricole. De plus, les universitaires ont de moins en moins l’opportunité d’améliorer
leurs compétences et d’appliquer leurs connaissances sur le terrain ce qui les empêche de
soutenir les paysans aux moyens de solutions techniques, sans oublier que beaucoup d’experts
décident de fuirent le pays ce qui aggrave encore plus la situation.
CONSÉQUENCES
Exode rural
A cause de la destruction des moyens de subsistance et à la diminution d’opportunité
d’emploi en milieu rural, de nombreux paysans décident de migrer en milieu urbain, ce qui, en
PAGE 4
plus de grossir les rangs des citoyens défavorisés dans les villes, provoque une baisse de la
production agricole et contribue à l’insécurité alimentaire de nombreuses populations.
Insécurité alimentaire
Sur les 10 millions de Syriens qui vivent dans les zones rurales (environ 46 % de la
population), 80 % tirent leurs moyens de subsistance de l'agriculture. Suite au conflit, la
production agricole a drastiquement diminuée : seuls 45 % des agriculteurs ont pu récolter
entièrement leurs cultures céréalières, tandis que 14 % ont déclaré ne pas avoir pu récolter en
raison de l'insécurité et du manque de carburant. Tout ceci à conduis 12,4 millions personnes à
être confronté à une insécurité alimentaire. On retrouve plus ou moins le même scenario en
Afghanistan ou 22,4 millions de personnes sont en état d’insécurité alimentaire.
Traffic de drogues
A cause de la diminution des rendements agricole, de plus en plus d’agriculteurs sont
attirés par la culture de cannabis, de pavots et d’autres drogues. L’Afghanistan est aujourd’hui
le premier exportateur mondial d’opium qui devenu un moteur de l’économie du pays et
représente 20 à 30% du PIB national. Le conflits Syrien a également favorisé le trafic de
cannabis entre le Liban et la Syrie étant donné que les frontières sont moins contrôlées et que
la demande en Syrie a fortement augmenté.
PAGE 5
III. Analyse des parties prenantes
FACILITATEUR
Le facilitateur peut être une ONG ayant de l’expérience avec la gestion de projet
d’agroécologie.
Intérêts : avoir plus de reconnaissance, afin de recevoir plus de financements pour les
prochaines missions.
Attentes : atteinte des objectifs du projet dans le temps et en respectant le budget prédéfini.
Risques : avoir de moins en moins d’entretien avec les autres parties prenantes durant
l’avancement du projet.
Compétences : expertise en gestion de projets, vision à long termes, trouver des financements.
Participation : gestion du projet dans son ensemble, organisation des réunions de l’équipe de
projet.
BÉNÉFICIAIRES
Les principaux bénéficiaires du projet sont les communautés rurales ainsi que les
experts des techniques agricoles.
Risques : perte de motivation, sentiment d’écart vis-à-vis du projet, manque de vision à long
terme
PARTENAIRES
Intérêts : plus de reconnaissance au niveau local et international afin d’entrer en contact et
collaborer avec d’autres ONG et pouvoir entreprendre plus de projet à l’avenir
PAGE 6
AUTORITÉS LOCALES
Dans le contexte d’une région située en zone de conflit il est difficile de définir quelles
sont les autorités locales étant donné que celles-ci manquent de stabilités et risquent de changer
suivant l’évolution de la situation. Dans le cadre de cette étude nous avons définis trois types
d’autorités que l’on peut retrouver en Syrie et en Afghanistan : les autorités officielles, les
autorités territoriales et les autorités étrangères.
PAGE 7
IV. Présentation de l’initiative
AGROÈCOLOGIE
L'agroécologie est un concept qui s’intéresse à l’ensemble des processus écologiques
appliqués aux systèmes de production agricole ayant pour but d’optimiser les interactions entre
l’être humain et la biodiversité tout en prenant en considération les aspects sociaux nécessaires
pour un système alimentaire durable, équitable, résilient, diversifié et responsable.
Agroforesterie
L’agroforesterie est un ensemble de pratiques consistant à associer des arbres ou des
cultures sur une même parcelle afin de permettre une meilleure utilisation des ressources et une
plus grande diversité biologique. L’agroforesterie permet également de bloquer les vents
desséchants, ce qui contribue à la création d’un microclimat favorable à l’augmentation des
rendements.
L’AC permet ainsi aux paysans d’améliorer la productivité de leurs récoltes tout en préservant
la qualité des sols.
On retrouve également le zaï qui est une technique originaire d'Afrique de l'Ouest
consistant à creuser manuellement des trous pour y concentrer les eaux de ruissellement et les
matières organiques et qui permet de restaurer la productivité agricole des terres.
AUTRES INITIATIVES
Équipe provinciale de reconstruction (PRT)
En 2008, le PRT a introduit un projet de développement agricole en Afghanistan dans
la province du Helmand, afin de lutter contre la montée de la culture d’opium. Le projet
consistait à distribuer des semences et des engrais aux agriculteurs afin de promouvoir la culture
du blé comme alternative à celle de l’opium. Cependant le projet a été réaliser avec peu de
compréhension du système culturel local et a causé des inquiétudes chez de nombreux
commerçants et fournisseurs existants. De nombreux agriculteurs qui n’étaient pas enregistré
se sont senti délaissé et ont vu cette action comme une manière de promouvoir certains
agriculteurs sur d’autres et beaucoup d’autres ont utilisé ses aides pour la production d’opium.
PAGE 8
Après ce premier échec, le PRT décida de construire de nouvelles installations près de
la ville Lashkar Gah afin de développer le marché agricole. Cependant les agriculteurs ont
préféré ne pas se rendre dans une telle zone d'insécurité, préférant vendre leur production
localement, ce qui leur évitait les problèmes de transport.
USAID
Depuis son retour en Afghanistan en 2001, l’USAID s'est vu confier de nombreuses
missions afin d’essayer de mettre en œuvre des programmes de développement à long terme et
de renforcer les institutions et les capacités du gouvernement tout en contribuant à stabiliser un
environnement fragile. Il s'agit du plus vaste programme de l'USAID depuis le Vietnam.
FAO
La FAO est une agence de l’ONU dont les grands objectifs sont de contribuer à
éradiquer l’insécurité alimentaire et la malnutrition éliminer la pauvreté et favoriser le progrès
social et économique pour tous et gérer et utiliser de manière durable les ressources naturelles.
En 2019, la FAO a entrepris un plan ayant pour but de protéger et de réhabiliter les moyens de
subsistance de 1,4 million d’Afghans exposées à la faim et à la malnutrition.
FIDA
Le FIDA, investi dans les populations rurales afin de leur donner des moyens
d’accroître leur sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition familiale et d’accroître leurs
revenus. Ils ont plusieurs projets1 qui sont en route pour l’Afghanistan et la Syrie depuis de
nombreuses années.
PAGE 9
Séminaires de sensibilisation à l’agroécologie
L’organisation de séminaires de sensibilisation à l’agroécologie dans les milieux ruraux
permettra aux paysans de prendre conscience des bénéfices qu’ils pourraient en tirer afin
d’améliorer leurs conditions de vie.
Ateliers de formation
L’organisation d’ateliers de formation permettra aux agriculteurs d’améliorer leurs
compétences en ayant l’occasion de mettre en pratique différentes techniques basées sur
l’agroécologie tel que la demi-lune et le zaï ainsi que la mise en place d’un programme de
reboisement.
Groupe de discussion
L’organisation de groupes de discussions permettra aux agriculteurs de partager leurs
connaissances entre eux mais aussi avec les chercheurs et experts dans le domaine agricole afin
d’améliorer la qualité des recherches et pouvoir trouver des méthodes adaptées pour améliorer
les rendements des paysans.
PAGE 10
V. Analyse de l’impact de la solution
CRITÈRES D’ÉVALUATION
Quatre critères d’évaluation ont été choisis pour tenter de mesurer l’impact de
l’initiative sur les communautés rurales :
TABLEAU COMPARATIF
Critère étudié Sans investissement dans des Avec investissement dans des
programmes d'agriculture de programmes d'agriculture de
stabilisation stabilisation
Afghanistan : Afghanistan :
Cultures totales = 7,75Mha Cultures totales = 8,01Mha
Terres arables = 7,68Mha Terres arables = 7,79Mha
Cultures permanentes = 75000ha Cultures permanentes = 216000ha
Syrie : Syrie :
Superficie des Cultures totales = 5,42Mha Cultures totales = 5,73Mha
sols cultivables Terres arables = 4,59Mha Terres arables = 4,66Mha
Cultures permanentes = 828000ha Cultures permanentes = 1,07Mha
(AQUASTAT 2002) (AQUASTAT 2020)
PAGE 11
Dans la région de nord-est de la Syrie la Avec une agriculture de stabilisation
production agricole moyenne après 3 on obtient une production 30%
saisons de croissances est de 1113kg/ha supérieure (AIMS Agriculture and
Production (AIMS Agriculture and Food, 2016) Food, 2016)
agricole
Augmentation du rendement de 55 %
grâce aux semences améliorées
(MADERA, 2016)
Afghanistan : Afghanistan :
Population totale : 22,6M Population totale : 37,17M
Population rurale : 17,09M Population rurale : 27,1M
Emploi en milieu Syrie : Syrie :
rural Population totale : 17,09M Population totale : 16,9M
Population rurale : 8,09M Population rurale : 8,3M
(AQUASTAT 2008) (AQUASTAT 2020)
PAGE 12
En Syrie, la superficie totale des terres cultivées est de 5,7 millions d’hectares, ce qui
représente 30% du territoire. On peut constater une augmentation de la superficie des cultures
permanents entre 2002 et 2020 qui est passée de 828 000 à 1 million d’hectare. L’indice de
dépendance du pays a toujours été de 72,36%. Ce pays a énormément besoin des eaux venant
des autres pays et ne peut pas s’auto-alimenter.
Production Agricole
Le nombre de personnes sous-alimentées en Afghanistan n’a que peu diminué sur les
20 dernières années, malgré les efforts. Selon les estimations de la FAO le chiffre est passé de
10,3 à 8,3 millions entre 2002 et 2020. La dernière Classification intégrée de la phase de sécurité
alimentaire a rapporté que quelques 13,5 millions de personnes faisaient face à l’insécurité
alimentaires entre novembre 2018 et février 2019, soit 6 millions de plus que l’année
précédente. Les habitants vivants de la production agricole (bétail et production) représentent
à ce moment encore 70% de la population.
En Syrie, le blé occupe la première place dans la superficie des terres irriguées et
récoltées, suivi du coton et des légumes. Les résultats du projet entrepris en 2008 par ACF, ont
montré que l’application d’une agriculture de conservation (AC) permet une production
nettement supérieure à celle obtenue par une agriculture basée sur le labourage intensif. Le
délaissement du labourage a permis aux paysans de mieux profiter des saisons humides en
plantant directement après les premières pluies. Après trois saisons de croissance consécutive
entre 2011 et 2014, en comparant les productions des récoltes basées sur l’AC avec celles du
labourage, on obtient une production supérieure de 29% en moyenne pour l’orge, le blé et les
lentilles.
PAGE 13
AIMS Agriculture and Food, 2016
La population syrienne en milieu rural est passée de 8 à 9,5 millions entre 2002 et 2012.
Suite au conflit, la démographie a beaucoup diminué à causes des migrations et des nombreux
morts et de l’exode rural. Actuellement la population rurale est de 8,4 millions.
En Syrie, l’agriculture a une valeur ajoutée au PIB de 30%. Ce chiffre n’a pas beaucoup
changé car contrairement à l’Afghanistan les autres secteurs existaient déjà depuis longtemps.
L’accès à l’eau potable est relativement élevé avec plus de 80%.
PAGE 14
AIMS Agriculture and Food, 2016
PAGE 15
VI. Discussion critique et recommandations
BILAN DES INITIATIVES
La sécheresse, le conflit, le COVID-19 et la crise économique, tous ces évènements
conjugués ont eu de nombreux impacts sur les conditions de vie, les moyens de subsistance et
l’accès de la population aux différentes denrées alimentaires. En plus de cela, l’hiver arrive
dans ces pays et il menace d’isoler des régions des deux pays où des ménages ont besoin d’aide
afin de pouvoir résister à ces baisses de température.
Si on regarde l’ampleur des besoins, l’ONU devra se mobiliser comme elle ne l’a
jamais fait. En plus de cela, elle n’a reçu qu’un tiers des fonds nécessaires. Le PAM prévoit lui
aussi d’intensifier son aide. On estime les besoins à 220 millions de dollars par mois rien que
pour l’Afghanistan.
Sur les 10 dernières années, l’IPC enregistré le niveau le plus élevé de personnes
souffrant d’insécurité alimentaire. La FAO et le PAM continuent d’attirer l’attention de la
communauté internationale sur le manque de financement et le besoin crucial d’agir avant qu’il
ne soit trop tard. Ces pays nécessitent un apport financier immédiat si on veut répondre aux
besoins élémentaires des populations qui s’apprêtent à affronter l’hiver d’autant que les
prédictions annoncent un nouvel épisode d’assèchement pour 2022 comme l’a été la Niña.
AMÉLIORATIONS POSSIBLE
Amélioration des moyens d’irrigation
Un des problèmes que rencontrent très souvent les agriculteurs est l’accès à l’eau. Il
serait donc important d’améliorer l’accès en forant des puits et en construisant des canaux
d'irrigation permettant de transformer les terres arides en champs productifs pour les fruits, les
légumes et autres cultures.
PAGE 16
Associer l’élevage à l’agriculture
L'élevage joue un rôle important dans la dégradation de l'environnement et le maintien
de la productivité des sols. A l’échelle mondiale, les systèmes ou les cultures et l'élevage sont
intégrés dans une même unité de production ont une plus grande productivité que les systèmes
agricoles traditionnels. Associer l’élevage à l’agriculture permettra donc d’améliorer la sécurité
alimentaire et économique des agriculteurs.
Ces systèmes mixtes permettent une diversification des productions et des revenus, une
forte réduction de la pénibilité du travail manuel grâce à l’usage de la traction animale ainsi
qu’une meilleure valorisation de plusieurs produits tels que les résidus de récolte et les sous-
produits domestiques, artisanaux ou agro-industriels.
PAGE 17
Benoît Naveau
Autre Terre est une ONG belge de développement qui est active depuis plus de 30 ans
dans l’agroécologie et le recyclage. Elle s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire dont les
grandes lignes sont :
• La démocratie participative
• L’autonomie de gestion
• La primauté du travail sur le capital
• Le service aux membres ou à la collectivité
Le problème que rencontre très souvent l’ONG dans le Sahel ou dans une autre région
du monde reste l’accès à l’eau. A cause du réchauffement climatique les saisons des pluies sont
plus courtes et l’accès à l’eau n’augmente pas, on freine la croissance en ne modernisant pas
ces systèmes d’accession. Un autre problème rencontré sont les coutumes locales dans certains
pays par exemple planter un arbre est symbole d’appropriation et donc il peut s’avérer
compliquer de planter. Le dernier problème réside dans la suite de la chaine de production, une
fois la matière première produite, nous avons rarement les outils ou les compétences pour gérer
la transformation ou encore la vente. Il faut donc cibler les bonnes personnes qui pourraient
aider la collectivité dans son ensemble.
PAGE 18
VII. Bibliographie
FAO and WFP. 2021. Monitoring food security in countries with conflict situations. A joint
FAO/WFP update for the members of the United Nations Security Council – April 2021. Issue
no. 8. Rome.
Petit, M., Montaigne, E., El Hadad-Gauthier, F., Álvarez-Coque, J. M. G., Mattas, K., & Mili,
S. (Eds.). (2015). Sustainable agricultural development: challenges and approaches in
southern and eastern mediterranean countries. Springer.
Clément, C., Jacobs, N. (2021). Two diverging pathways for a food secure future. Food &
Global Security Network.
SYRIE
Ziadat, F., Oweis, T., Al-Wadaey, A., Aw Hassan, A., Sakai, H., van der Zaden, E., ... & Hayek,
P. (2013). Soil conservation and water harvesting to improve community livelihoods and fight
land degradation in the mountains of Syria (No. 565-2016-38928, pp. 1-50).
Abdullateef, S., Almashhour, E., Alabboud, A., Saleh, B. M., Albayoush, A., Assaf, M., &
Adam-Bradford, A. (2020). Agricultural knowledge from academy to farming communities:
The role of higher education in enhancing food security in Syria. Education and Conflict
Review, 3, 67-76.
Abdullateef, S., & Parkinson, T. (2017, December). Securing Syria’s academic knowledge and
industrial future through participatory action research: A case study of agricultural engineering
education. In Society for Research in Higher Education Annual Conference.
Mohammed, S., Hassan, E., Abdo, H. G., Szabo, S., Mokhtar, A., Alsafadi, K., ... & Rodrigo‐
Comino, J. (2021). Impacts of rainstorms on soil erosion and organic matter for different cover
crop systems in the western coast agricultural region of Syria. Soil Use and Management, 37(1),
196-213.
Kelley, C. P., Mohtadi, S., Cane, M. A., Seager, R., & Kushnir, Y. (2015). Climate change in
the Fertile Crescent and implications of the recent Syrian drought. Proceedings of the national
Academy of Sciences, 112(11), 3241-3246.
Gleick, P. H. (2014). Water, drought, climate change, and conflict in Syria. Weather, Climate,
and Society, 6(3), 331-340.
Selby, J., Dahi, O. S., Fröhlich, C., & Hulme, M. (2017). Climate change and the Syrian civil
war revisited. Political Geography, 60, 232-244.
Holleis, J. (2021, February 26). How climate change paved the way to war in Syria. Deutsche
Welle
PAGE 19
Fountain, H. (2015). Researchers link Syrian conflict to a drought made worse by climate
change. The New York Times, 2(2015), A13.
Arslan, M. M., Zeren, C., Celikel, A., Ortanca, I., & Demirkiran, S. (2015). Increased drug
seizures in Hatay, Turkey related to civil war in Syria. International Journal of Drug Policy,
26(1), 116-118.
Millican, J., Perkins, C., & Adam-Bradford, A. (2019). Gardening in displacement: the benefits
of cultivating in crisis. Journal of Refugee Studies, 32(3), 351-371.
Mattas, K., Galanopoulos, K., & Baourakis, G. (2015). Agriculture and the Evolution of
Agricultural Policies in the Mediterranean Partner Countries: Putting a Retrospective Overview
in Context with Future Prospects. In Sustainable Agricultural Development (pp. 145-169).
Springer, Cham.
Lacirignola, C., Adinolfi, F., & Capitanio, F. (2015). Food security in the Mediterranean
countries. New Medit, 14(4), 2-10.
Tull, K. (2017). Agriculture in Syria. K4D Helpdesk Report. Brighton, UK: Institute of
Development Studies.
Bashour, I., Al-Ouda, A., Kassam, A., Bachour, R., Jouni, K., Hansmann, B., & Estephan, C.
(2016). An overview of Conservation Agriculture in the dry Mediterranean environments with
a special focus on Syria and Lebanon. AIMS Agriculture and Food, 1(1), 67-84.
BORAZAN, A. B. (2021). The Political Economy of Rural Syria: Narrative, Class, and Conflict
(1970-2011). Ekonomi Politika ve Finans Araştırmaları Dergisi, 6(1), 82-100.
Madi, N. (2019). Cultivating a crisis: the political decline of agriculture in Syria. European
University Institute.
OLJ/AFP (2013). Le trafic de haschisch libanais dopé par la guerre en Syrie. L’Orient-Le Jour.
https://www.lorientlejour.com/article/844652/le-trafic-de-haschisch-libanais-dope-par-la-
guerre-en-syrie.html
AFGHANISTAN
Kawasaki, S., Watanabe, F., Suzuki, S., Nishimaki, R., & Takahashi, S. (2012). Current
situation and issues on agriculture of Afghanistan. Journal of Arid Land Studies, 22(1), 345-
348.
Leao, I., Ahmed, M., & Kar, A. (2018). Jobs from Agriculture in Afghanistan. World Bank
Publications.
World Bank. 2014. Islamic Republic of Afghanistan Agricultural Sector Review: Revitalizing
Agriculture for Economic Growth, Job Creation and Food Security. Washington, DC. © World
Bank. https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/21733 License: CC BY 3.0 IGO.
Adam-Bradford, A., El-Kahlout, G., Byrne, R., Wright, J., & Rahman, M. (2020). Stabilisation
agriculture: reviewing an emerging concept with case studies from Afghanistan and Iraq. CAB
PAGE 20
Reviews: Perspectives in Agriculture, Veterinary Science, Nutrition and Natural Resources,
15(42)
McVeigh, K. (2021, August 23). Afghanistan could start to run out of food by September, UN
warns. The Guardian
Shinn, G. C., Ford, R. K., Attaie, R., & Briers, G. E. (2012). Understanding Afghan opinion
leaders’ viewpoints about post-conflict foreign agricultural development: A case study in Herāt
Province, Afghanistan. Journ of Intern Agric and Ext Educ, 19(2).
Pain, A., & Shah, S. M. (2009). Policymaking in Agriculture and Rural Development in
Afghanistan. Afghanistan Research and Evaluation Unit.
Poole, N., Echavez, C., & Rowland, D. (2018). Are agriculture and nutrition policies and
practice coherent? Stakeholder evidence from Afghanistan. Food Security, 10(6), 1577-1601.
Kakar, K., Xuan, T. D., Haqani, M. I., Rayee, R., Wafa, I. K., Abdiani, S., & Tran, H. D. (2019).
Current situation and sustainable development of rice cultivation and production in
Afghanistan. Agriculture, 9(3), 49.
FAO. 2021. Afghanistan | Agricultural livelihoods and food security in the context of COVID-
19: Monitoring report – February 2021. Rome. https://doi.org/10.4060/cb3846en
MADERA. Projet du CIAA - Distribution de semences de blé pour les rapatriés et les fermiers
vulnérables du Laghman et du Nangargar. https://madera-asso.org/project/projet-du-ciaa-
distribution-de-semences-de-ble/
PROJETS DE LA FIDA
https://www.ifad.org/fr/web/operations/projects-and-programmes
PAGE 21
VIII. Annexes
ARBRE À PROBLÈMES
PAGE 22
ARBRE À OBJECTIFS
PAGE 23
CADRE LOGIQUE
PAGE 24
CADRE LOGIQUE AMÉLIORÉ
PAGE 25
PROJETS ENTREPRIS PAR L’IFAD
Afghanistan
Rural Microfinance and Livestock Support Programme : le programme avait pour but de
diminuer la vulnérabilité et d’augmenter les moyens de subsistance, les revenus, la sécurité
alimentaire ainsi que l’état nutritionnel des ménages de façon durable dans certaines zones
rurales d’Afghanistan. Il s’agissait de donner un accès aux petits exploitants et propriétaire de
bétail ou ceux qui souhaitent rentrer dans le secteur un accès durable à la microfinance ainsi
qu’un paquet technique de compétences pour leur secteur de travail. Projet clôturé et ce dernier
a couté 31.12M de dollars.
Arghandab Integrated Water Resources Development Project : il a pour but d’augmenter les
opportunités d’emploi et de stimuler la croissance du PIB en Afghanistan. L’objectif du
développement est lui d’accroître la gestion et l’utilisation des ressources en eau aux alentours
de la rivière Arghandab. Il ciblera 36000 foyers et donc plus ou moins 324000 personnes qui
en bénéficieront. C’est un projet qui est en cours depuis 2019 et qui durera jusque 2026. Le
coût total est de 395.93M de dollars et l’institution finance 40M de $ pour une superficie totale
de 115000ha desservies par 120 systèmes d’irrigation.
Community Livestock and Agriculture Project : l’objectif ici est d’accroître la productivité
agricole et animale ainsi qu’améliorer la sécurité alimentaire des ménages ruraux de certains
districts. Il vise également à réduire les disparités entre les sexes en améliorant le statut social
et économique des femmes. Il a couté 83M de dollars à la FIDA pour un coût total de 94.96M
de dollars. Il a débuté en 2012 et se terminera fin de cette année 2021.
Community Driven Irrigation Management Project : c’est un projet dont nous ne savons rien
pour le moment car c’est un projet programmé. Nous savons juste que le principal financeur de
l’opération sera l’Asian Development Bank qui fournira 115M de dollars et la FIDA fournira
le reste, c’est-à-dire 25M de dollars pour un cout total de 140M de dollars.
Syrie
Revitalisation of Agricultural Livelihoods Programme : c’est un projet qui est en
développement donc nous n’avons également pas beaucoup d’informations. Cependant il
coutera 38.43M de dollars dont 14.2M de dollars financés par la FIDA.
Projet de développement intégré de l’élevage : C’est un projet qui est en cours et il se terminera
fin de cette année 2021. Il a pour objectif d’accroître de manière durable les revenus de la
population rurale pauvre dont les moyens de subsistance proviennent des activités d’élevage en
mettant en place un système afin de déterminer leurs besoins ainsi qu’en aidant les organisations
déjà sur place.
North-Eastern Region Rural Development Project (2007-2015) : c’est un projet qui croise
plusieurs hypothèses comme l’accès aux ressources naturelles disponibles, les demandes de la
population en augmentation rapide. Il est donc nécessaire d’améliorer les systèmes d’irrigation
afin de diminuer la pénurie d’eau. Il a un coût de 58.12M de dollars et financé à hauteur de
20.13M de dollars par la FIDA.
PAGE 26
Idleb Rural Development Project (2002-2014) : le but était la remise en état des terres pouvant
aider à accroître les moyens de subsistance de la population ainsi que le développement
communautaire. Cout total de 44.82M de dollars et financé à hauteur de 17.55M de dollars par
la FIDA.
PAGE 27