Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Sommaire
Annexe ............................................................................................................................................................................................ 41
Calcul d’incertitude .............................................................................................................................................................. 41
Loi de mouvement en trapèze de vitesse ............................................................................................................................ 41
Questions de début de cours .......................................................................................................................................................... 43
En effet, si on considère un solide S de masse m en mouvement de translation à la vitesse V par rapport à un repère R ,
alors l’énergie cinétique (énergie nécessaire pour faire passer le solide du repos à son mouvement) E c S / R de ce solide dans
son mouvement par rapport à R s’évalue par :
1 2 1
Ec S /R = VPS /R dm Ec S /R = mV 2
2S 2
mouvement grandeur
de translation d ' inertie
Plus la masse est grande, et plus il sera difficile de mettre le solide en mouvement de translation, ou de l’arrêter.
Ceci explique qu’il est plus difficile d’accélérer un car qu’une moto, comme il est plus difficile de le freiner…
1 n
( )
n
Utiliser la relation du barycentre QG = mi QG i
m i =1
où m = mi
i =1
en particulier pour les composantes non déterminées par les symétries :
1 n n n
xG = mi xGi
m i =1
( ) ou yG = m1 ( mi yG ) ou zG = m1 ( mi zG )
i i
i =1 i =1
Pour des solides homogènes (masse volumique = cte), la masse peut être remplacée par le volume,
ou la surface (pour des solides surfaciques), ou par la longueur (pour des solides linéiques) :
(Vi QG i ) ( Si QG i ) ( )
1 n 1 n 1 n
QG =
V
ou QG =
S
ou QG = Li QG i
L i =1
i =1 i =1
Ces relations sur le vecteur position QG sont transposables pour des vecteurs vitesse et accélération en dérivant.
La grandeur d’inertie est donc caractérisée par la quantité I (S) = r 2 dm appelée moment d’inertie du solide S
S
2
par rapport à l’axe . Son unité est le kg m .
Pour une même masse globale, plus la matière est éloignée de l’axe, donc plus ce moment est grand, et plus il sera
difficile de mettre le solide en mouvement de rotation autour de cet axe, ou de l’arrêter.
NB : la répartition de la masse par rapport à l’axe de rotation, intervient au carré dans la grandeur d’inertie.
Dans un repère cartésien (O, x , y , z ) où OP = x x + y y + z z , les moments d’inertie par rapport aux axes sont :
I(O , x ) (S) = A = (y 2 + z 2 )dm I(O ,y ) (S) = B = (x 2 + z 2 )dm I(O ,z) (S ) = C = (x 2 + y 2 )dm
S S S
Exemple : Si S admet un plan de symétrie (O, x , z ) , alors pour tout point M du solide de coordonnées
(a, b, c) , il existe un autre point du solide de coordonnées (a, −b, c) .
On en déduit que les produits d’inertie F = xy dm et D = yz dm sont nuls.
S S
2 2
(y + z )dm − xy dm − xz dm
I ( S ) −P ( S ) −P ( S ) S
(O , x) (O , x , y ) (O , x , z ) S S A −F −E
IO (S) = −P(O , x ,y ) (S) I(O ,y ) (S) −P(O ,y ,z ) (S) = − xy dm (x + z )dm − yz dm
2 2
IO (S) = −F B −D
S
−P (S) −P(O ,y ,z ) (S) I(O ,z) (S)
S S −E −D C
( x ,y , z )
(O , x , z ) ( x ,y ,z ) − xz dm
− yz dm
2 2
( x + y )dm
S S S ( x ,y ,z )
Une matrice d’inertie dépend de la base et du point d’expression, il est donc important de préciser ces données.
La matrice d’inertie est symétrique.
Au concours, la détermination des éléments de la matrice d’inertie par intégration ne donne pas lieu à évaluation
(Ces éléments sont donnés en fait). Seule la relation entre la forme de la matrice d’inertie et la géométrie du solide
est exigible (voir paragraphe « particularités géométriques d’un solide »).
AP , BP ,CP sont les moments principaux d’inertie de S au point O. Ils sont de plus minima.
Si (O, x) est axe principal d’inertie Si (O, y) est axe principal d’inertie Si (O, z ) est axe principal d’inertie
A 0 0 A 0 −E A −F 0
alors : IO (S) = 0 B −D . alors : IO (S) = 0 B 0 alors : IO (S) = −F B 0
0 −D C −E 0 C 0 0 C (,,z )
( x ,,) (,y ,)
Exemple : ici, pour tout point M du solide de coordonnées (a, b, c) , il existe un autre point du
solide de coordonnées (a, −b, −c) .
On en déduit que les produits d’inertie F = xy dm et E = xz dm sont nuls.
S S
A 0 0
La matrice d’inertie est alors de la forme : IO (S) = 0 B −D .
0 −D C
( x ,,)
Si un solide S admet un plan de symétrie, alors tout axe perpendiculaire à ce plan de symétrie est axe principal
d’inertie.
Exemple : ici, pour tout point M du solide de coordonnées (a, b, c) , il existe un autre point du
solide de coordonnées (a, −b, c) .
On en déduit que les produits d’inertie F = xy dm et D = yz dm sont nuls.
S S
A 0 −E
La matrice d’inertie est alors de la forme : IO (S) = 0 B 0 .
−E 0 C
(,y ,)
Si un solide S admet deux plans de symétrie orthogonaux, alors tout repère défini par ces deux plans est repère
principal d'inertie.
Exemple : ici, d’après le résultat précédent, la matrice d’inertie est alors de la forme :
A 0 0
IO (S) = 0 B 0 .
0 0 C
( x ,y , z )
Si un solide S admet un axe de révolution, alors tout repère comprenant cet axe, est repère principal d’inertie, et
les moments d’inertie, qui contiennent la coordonnée correspondant à l’axe de révolution, sont égaux.
Exemple : ici, tout plan contenant l’axe de révolution est un plan de symétrie, en particulier les plans
(O, x , y ) et (O, x , z ) . D’après le résultat précédent, on en déduit que la matrice est diagonale.
S S S S
A 0 0
La matrice d’inertie est alors de la forme : IO (S) = 0 B 0 .
0 0 B
( x ,,)
Si un solide S possède une dimension négligeable devant les deux autres, alors tout axe, dirigé suivant la dimension
négligeable, est axe principal d’inertie, et le moment d’inertie, qui ne contient pas la coordonnée correspondant à la
dimension négligeable, est égal à la somme des deux autres moments d’inertie.
Exemple : ici, E = xzdm 0 et D = yz dm 0 .
S S
S S S S
A −F 0
La matrice d’inertie est alors de la forme : IO (S) = −F B 0 .
0 0 A + B (,,z )
Parallélépipède
G est le centre du parallélépipède.
b2 + c2
m 0 0
12
a2 + c 2
I G (S ) = 0 m 0
c 12
a + b
2 2
0 0 m
12
( x ,y , z )
Pour information, le calcul pour déterminer A est donné ci-dessous… Rappel : au concours, la détermination des éléments
d’une matrice d’inertie par intégration ne donne pas lieu à évaluation.
a /2 b /2 c /2 a /2 b /2 3 c /2
I(G , x) (S) = A = (y 2 + z2 )dm = dx = y 2 z + z dy dx
(y 2 + z2 ) dxdydz =
2 2
(y + z )dz dy
S x ,y , z −a /2 −b /2 −c /2
−a /2 − b /2
3 −c /2
c
3 b 3
b /2 2 a /2 3 3 b /2 2
c 2 + c 2 b dx = cb + c b a = abc b + c
a /2 a /2 3 3 3 2 2
c
I(G , x) (S) = A = y 2 2 + dy dx = c + y
2 y c dx =
2
12 2
−a /2
−a /2 − b /2
3 3 12 3 12 12 12 12
−b /2 −a /2
Cylindre creux
G est le centre du cylindre creux.
R2 + r 2 h2
m + 0 0
4 12
R +r
2 2
h
2
I G (S ) = 0 m + 0
4 12
R + r
2 2
0 0 m
2
( x ,y , z )
Sphère creuse
G est le centre de la sphère.
2m R 5 − r 5
3 3 0 0
5 R − r
2m R − r
5 5
I G (S ) = 0 3 3 0
5 R −r
2m R − r
5 5
0 0 3 3
5 R − r
( x ,y , z )
Pour appliquer le théorème de Huygens, les deux matrices doivent être écrites dans la même base, et de plus ce
théorème s’écrit entre un point A quelconque et le centre de gravité G et non entre deux points quelconques du
solide.
Ainsi si dans un sujet, il est donné une matrice en un point quelconque B et que vous avez besoin de l’exprimer en un autre
point quelconque C, il faudra d’aborder déterminer la matrice au centre de gravité G à l’aide I B (S ) = IG (S ) + I B (m → G) ,
oui non
Le solides S possède des éléments de symétrie
S’il existe 1 axe de symétrie pour S cet axe est axe principal d’inertie
S’il existe 1 plan de symétrie pour S tout axe, perpendiculaire à ce plan, est axe principal d’inertie
S’il existe 2 plans de symétrie pour S tout repère, défini par ces 2 plans, est repère principal d’inertie (matrice diagonale)
S’il existe 1 axe de révolution pour S tout repère, comprenant cet axe, est repère principal d’inertie (matrice diagonale)
+ 2 moments d’inertie égaux
dont les matrices d’inertie en des points privilégiés Gi et dans des bases privilégiées bi : I Gi (Vi ) sont connues
n
Utiliser la relation I A (S) = I A (Vi )
i =1
Les éléments de réduction du torseur cinétique d’un solide correspondent à la somme de toutes les quantités de mouvement
du solide (quantité de vitesse des points d’un solide).
Résultante cinétique
Rc S /R = VP ,S /R dm (Quantité de mouvement
Rc S /R
g
g g
= S du solide en translation)
Par définition on a : S / Rg =
A
A,S /Rg
A , S / Rg
= AP VP , S / Rg
dm
A
S
Moment cinétique en A
(Quantité de mouvement du solide en rotation autour de A)
On démontre que :
Rc S / Rg = mVG ,S / Rg
I A (S) S /Rg est un vecteur obtenu par multiplication de la matrice d’inertie du solide S en A et du vecteur
rotation
→ Ces deux grandeurs doivent donc être exprimées dans la même base.
− le torseur cinétique : / Rg =
i
Si / Rg
1.5.3. Méthode pour déterminer le moment cinétique en un point A d’un ensemble de solides Si
Oui Non
Le solide Si a-t-il toute sa masse concentrée en un point P ?
P , Si / Rg = 0
Élémentaire Quelconque
Quelle est la nature du mouvement de Si /Rg ?
A,Si /Rg = mi AGi VA,Si /Rg + I A (Si ) Si /Rg puis A,Si /Rg = Gi ,Si /Rg + AGi Rc Si /Rg
Hypothèses et données :
Bras 1 : Croisillon et passagers 2 : OO1 = L1 x1
masse m1 ; centre de gravité G1 = O ; masse m2 ; centre de gravité G2 = O1 ;
O1M = L2 x2
A1 0 0 A2 0 0
I G1 (1) = 0 B1 0 I G2 (2) = 0 B2 0
0 0 C1 b 0 0 C2 b
1 2
car (G1 , x1 , y1 ) et (G1 , x1 , z1 ) plans de symétrie. car (G2 , x2 , y2 ) et (G2 , y2 , z2 ) plans de symétrie.
G1 est sur l’axe de rotation (O, z0 ) fixe dans R0 . VG2 ,2/0 = VO1 ,2/0 = VO1 ,1/0 = VO,1/0 + O1O 1/0 = −L1 x1 1 z0 = L11 y1
Rc 1/0 = 0
Rc 2/0 = m2VG2 ,2/0 Rc 2/0 = m2L11 y1
Rc 2/0 = m2L11 y1
2/0 =
O ,2/0 = C2 (1 + 2 ) + m2L1 1 z0
2
O
m2L11 y1
D’où : /0 = 1/0 + 2/0 =
2
C11 + C2 (1 + 2 ) + m2L1 1 z0
O
g
mouvement de translation du solide)
S / Rg =
S
Par définition on a : =
A,S /Rg A,S /Rg = AP P ,S /Rg dm
A
A
S Moment dynamique en A
(moment nécessaire pour modifier le
On démontre que : mouvement de rotation autour de A du solide)
Rd S /Rg = m G ,S /Rg
d A,S /Rg
A,S /Rg = m VA/Rg VG ,S /Rg +
dt
Rg
d VG ,S /Rg d xi
Avec : G ,S /Rg = et la dérivée d’un vecteur unitaire : = i / j xi
dt dt j
Rg
d G ,S /Rg
− si G centre de gravité de S : G ,S /Rg =
dt
Rg
d O,S /Rg
− si O est un point fixe dans Rg : O ,S /Rg =
dt
Rg
Le calcul du moment dynamique fait intervenir le vecteur vitesse VA / Rg du point A par rapport à Rg .
Celui-ci peut être différent du vecteur vitesse VA,S /Rg du point A S par rapport à Rg .
− le torseur dynamique : / Rg =
i
Si / Rg
1.6.3. Méthode pour déterminer le moment dynamique en un point A d’un ensemble de solides Si
Avant d’additionner le moment dynamique de chacun des solides Si : A,/Rg = A,Si /Rg
i
il faut déterminer séparément le moment dynamique de chacun des solides Si.
Oui Non
Le solide Si a-t-il toute sa masse concentrée en un point P ?
P , Si / Rg = 0
Élémentaire Quelconque
Quelle est la nature du mouvement de Si /Rg ?
d Gi ,Si /Rg A,Si /Rg = Gi ,Si /Rg + AGi Rc Si /Rg
Gi ,Si /Rg =
dt
Rg
d A,Si /Rg
A,Si /Rg = mi VA/Rg VGi ,Si /Rg + d A,Si /Rg
dt A,Si /Rg = Gi ,Si /Rg + AGi Rd Si /Rg A,Si /Rg =
Rg dt
Rg
Hypothèses et données :
Bras 1 : Croisillon et passagers 2 : OO1 = L1 x1
masse m1 ; centre de gravité G1 = O ; masse m2 ; centre de gravité G2 = O1 ;
O1M = L2 x2
A1 0 0 A2 0 0
I G1 (1) = 0 B1 0 I G2 (2) = 0 B2 0
0 0 C1 b 0 0 C2 b
1 2
car (G1 , x1 , y1 ) et (G1 , x1 , z1 ) plans de symétrie. car (G2 , x2 , y2 ) et (G2 , y2 , z2 ) plans de symétrie.
G1 est sur l’axe de rotation (O, z0 ) fixe dans R0 . VG2 ,2/0 a déjà été déterminée précédemment : VG2 ,2/0 = L11y1
Rd 1/0 = 0
G2 ,2/0 =
dVG2 ,2/0
=
(
d L11 y1 ) = L11 y1 + L11
dy1
= L11 y1 − L112 x1
dt dt dt 0
0 0
Nature du mouvement de 1/0 : d y1
Rotation autour de l’axe fixe (O, z0 ) car = 1/0 y1 = 1 z1 y1 = −1 x1
dt 0
et l’axe de rotation (O, z0 ) est axe principal d’inertie
Rd 2/0 = m2G2 ,2/0 = m2L11y1 − m2L112 x1
on a le résultat immédiat G1 ,1/0 = C11 z0
Nature du mouvement de 2/0 :
Mouvement quelconque
et matrice d’inertie donnée en G
Rd 1/0 = 0 et O point fixe dans R0
1/0 =
O,1/0 = C11 z0
on détermine G2 ,2/0 puis O ,2/0 puis O,2/0
O
G2 ,2/0 puis O ,2/0 ont déjà été déterminés précédemment :
Car G1 = O O ,2/0 = C2 (1 + 2 ) + m2L12 1 z0
d
O point fixe dans R0 donc O,2/0 = O,2/0 = C2 (1 + 2 ) + m2L121 z0
dt 0
m2L11 y1 − m2L112 x1
D’où :
/0 = 1/0 + 2/0=
+ + + 2
1 1 2 1 2
C C ( ) m2 1 1 0
L z
O
/Rg = →
Rd /R
g R→
=
A, /Rg A
MA,→
A
avec A point quelconque
Torseur dynamique qui dépend : Torseur des actions mécaniques extérieures appliquées à qui
dépend :
− des paramètres de mouvement ( x , x , x , , , …) ;
− des actions à distance (pesanteur…) ;
− des caractéristiques d’inertie ( m , I(G ,z ) …) ;
− des actions de liaison ( X ,Y , Z ,L,M et N ) ;
− des caractéristiques géométriques ( L, h,d …). − des actions motrices des actionneurs ( Cmoteur ,Fvérin …) ;
− des actions de frottement fluide et sec ;
− des caractéristiques géométriques ( L, h,d …).
La méthode pour déterminer le torseur des actions mécaniques extérieures appliquées à Σ est la même que celle vue lors de
l’utilisation du PFS (ce sont les mêmes torseurs).
Remarque 1 : pour déterminer la projection d’une résultante ou d’un moment dynamique suivant une direction, il est
préférable d’utiliser une intégration par partie (u’.v = [u.v]’ – u.v’), plutôt que la méthode du cours précédent :
d(Rc S /Rg u) du dvecteur
Rd S /Rg u = − Rc S /Rg d scalaire
ne se dérive pas / 1 repère, contrairement à
dt dt R dt dt
g Rg
Il faut noter qu’il existe autant d’équations différentielles de mouvement que de mobilités utiles dans le système.
Pour un mécanisme en chaîne ouverte, une équation différentielle de mouvement est obtenue en isolant le ou les
solides en partant de l’extrémité de la chaîne.
Pour déterminer une équation différentielle de mouvement dans une chaîne ouverte, il n’est pas nécessaire d’utiliser les six
équations scalaires issues du PFD. Il faut uniquement rechercher l’équation particulière qui n’introduit pas d’inconnue de
liaison.
Dans le cas d’un solide ou un ensemble de solides dont l’action de liaison extérieure est une glissière, l’utilisation du
théorème de la résultante dynamique projeté sur la direction de la glissière permet de déterminer cette relation.
Dans le cas d’un solide ou un ensemble de solides dont l’action de liaison extérieure est une pivot, l’utilisation du
théorème du moment dynamique écrit en un point appartenant à l’axe de rotation projeté sur l’axe de rotation
permet de déterminer cette relation.
O2 3
Pesanteur → 3
θ Pesanteur → 1 Pesanteur → 2
G3 tel que
O3 G1 tel que
φ G2 tel que Inertie
2 Masse
Inertie Inertie
Masse Masse
Première analyse : le mécanisme possède trois mobilités utiles, il faudra donc déterminer trois équations différentielles de
mouvement indépendantes :
On isole 3. Le théorème de la résultante dynamique appliqué à 3 en projection sur z0 permet d’obtenir une équation dans
laquelle les composantes inconnues de l’action mécanique de liaison entre 2 et 3 n’interviennent pas :
Rd 3/0 z0 = R3→3 z0
On isole 2+3. Le théorème du moment dynamique appliqué à 2+3 au point O2 et en projection sur z0 permet d’obtenir une
équation dans laquelle les composantes inconnues de l’action mécanique de liaison entre 1 et 2 n’interviennent pas :
O2 ,(2+3)/0 z0 = MO z0
2 ,(2 + 3)→(2 + 3)
On isole 1+2+3. Le théorème du moment dynamique appliqué à 1+2+3 au point O1 et en projection sur z0 permet d’obtenir
une équation dans laquelle les composantes inconnues de l’action mécanique de liaison entre 0 et 1 n’interviennent pas :
O1 ,(1+2+3)/1 z0 = MO z0
1 ,(1+2 + 3)→(1+2 + 3)
O2 3
θ Pesanteur → 2
Pesanteur → 1 Pesanteur → 3
O3 G2 tel que G3 tel que
φ G1 tel que
2 Inertie Inertie
Inertie
Masse Masse
Masse
Actions mécaniques :
On isole (E = 2 + 3). Les AM extérieures au système isolé sont :
X12 x2 + Y12 y2 + Z12 z2
R1→2
T1→2 = ou autre écriture T1→2 = tel que MP ,1→2 z0 = 0
LP ,12 x2 + MP ,12 y2
P(O2 ,z0 ) P(O2 ,z0 )
MP ,1→2
0
T1 ⎯⎯→2 =
m
P
C12 z0
−m2gz0
Tpes→2 =
P(G2 , z0 )
0
−m3gz0
Tpes→3 =
P(G3 , z0 )
0
Avec :
( )
MO2 ,pes→2 z0 = MG2 ,pes→2 + O2G2 −m2gz0 z0 = 0
On détermine séparément le torseur dynamique de chacun des solides : (2+3)/0 = 2/0 + 3/0
VG22/0 = VG22/1 + VG21/0 avec précédente)
VG33/0 = z0 + L2 ( + )y2 + L1y1 (voir partie
y0
L2 L2 y1 x2
VG22/1 = VO22/1 + G2O2 2/1 = − 2 x2 z0 = 2 y2 x
x
x x1
L L
V =V + G2O1 1/0 = −( 2 x2 + L1 x1 ) z0 = 2 y2 + L1y1 y2 x
G21/0 O11/0 2 2 θ
x
L
VG22/0 = 2 ( + )y2 + L1y1 z0 = z1 = z2 x0
2
x
d y2 d y1
= 2/0 y2 = ( + )z0 y2 = −( + )x2 et = 1/0 y2 = z0 y1 = −x1
dt 0 dt 0
L
2
Rd 2/0 = m2 2 ( + )y2 − ( + )2 x2 + L1 y1 − 2 x1
Rd 3/0 = m3 z0 + L2 ( + )y2 − ( + )2 x2 + L1 y1 − 2 x1
Les calculs dans ce genre de problème sont en général très longs et fastidieux et rarement demandés…
Même isolement que le précédent (2 + 3), mais cette fois-ci il faut écrire les 5 autres équations, celles où toutes les inconnues
de liaison interviennent (et non pas celle où il y a un 0 dans le torseur transmissible dans la liaison pivot 1-2).
Ces 5 équations scalaires sont issues du théorème de la résultante dynamique projeté sur 3 axes et du théorème du moment
dynamique écrit en O2 et projeté sur les axes x i et y i .
Rd (2+3)/0 R(2+3)→(2+3)
Le PFD donne : =
M
O2 O2 ,(2+3)/0 O2 O2 ,(2+3)→(2+3)
Actions mécaniques :
On isole (E = 2 + 3). Les AM extérieures au système isolé sont :
X12 x2 + Y12 y2 + Z12 z2
T1→2 =
LP ,12 x2 + MP ,12 y2
P(O2 ,z0 )
0
T1 ⎯⎯→2 =
m
P 12 0
C z
−m3gz0
−m3gz0
−m3gz0 −m3gz0
Tpes→3 = = = =
P(G3 ,z0 )
0 O2 O2 (L2 x2 + z0 ) −m3gz0 O2 m3gL2 y2
O2G3 −m3gz0
Éléments cinétique et dynamique :
L
R = m2 2 ( + )y2 − ( + )2 x2 + L1 y1 − 2 x1 y0
d 2/0 2 y1 x2
Selon partie précédente : x
R
d 3/0
= m3 z0 + L2 ( + )y2 − ( + )2 x2 + L1 y1 − 2 x1
x
y2
x x1
x
m x θ
Donc Rd (2+3)/0 = m3z0 + 2 + m3 L2 ( + )y2 − ( + )2 x2 + m2 + m3 L1 y1 − 2 x1
2
z0 = z1 = z2 x0
L L
O2 ,2/0 = I2 ( + ) + m2 2 2 + + L1 cos + 2 sin z0
2 2
x
O2 ,3/0 = I3 ( + ) + m3L2 L2 ( + ) + L1 cos + 2 sin z0 + m3L2 − + ( + )2 y2 − ( + )x2 + m3L1 −x1 − 2 y1
PFD :
m2 m2
X12 = − + m3 L2 ( + ) + m2 + m3 L1 sin − cos X12 = − + m3 L2 ( + ) + m2 + m3 L1 sin − cos
2 2 2 2
2 2
m2 m2
Y12 = + m3 L2 ( + ) + m2 + m3 L1 cos + sin Y12 = + m3 L2 ( + ) + m2 + m3 L1 cos + sin
2 2
2 2
Z12 − (m2 + m3 )g = m3 Z12 = (m2 + m3 )g + m3
LO2 ,12 = m3 −L2 ( + ) − L1 ( cos + sin) L12 = m3 −L2 ( + ) − L1 ( cos + sin )
2 2
m2 2 2 m2 2 2
MO2 ,12 + 2 + m3 gL2 = m3L2 − + ( + ) + m3L1 sin − cos M12 = − 2 + m3 gL2 + m3L2 − + ( + ) + m3L1 sin − cos
Lorsqu’ils ne sont pas négligeables, les frottements sec et fluide entre deux solides doivent être pris en compte :
Liaison Torseur
N0→1
Z01 z x x + y y + z z
Liaison sphère-plan de contact J et de
T0→1 = = V1/0 =
xx + y y
P( J ,z ) P( J ,z )
0 P( J ,z )
normale z parfaite 0
Avec LJ ,012 + MJ ,012 Z01 , le sens de la tendance au roulement de 1/0 donne le signe
de LJ ,01 et MJ ,01 .
X01 x + Z01 z
0
Liaison glissière de direction y parfaite T0→1 = L V1/0 =
M M ,01 + MM ,01 y + NM ,01 z
x
M
y y
Liaison pivot d’axe (O, y ) avec prise en X01 x + Y01 y + Z01 z y
compte du frottement fluide (dont le T0→1 = V1/0 =
coefficient de frottement fluide est ) M(O ,y ) L M ,01 x − y + NM ,01 z M(O ,y ) 0
Capteur optique
Surface à mesurer
Exemple d’état de surface mesuré
La rugosimétrie est la mesure de l’état de surface des pièces mécaniques. L’ordre de grandeur des défauts mesurés est le
micron. Cette mesure des états de surface est aussi répandue et indispensable que la mesure des caractéristiques
dimensionnelles et géométriques des pièces mécaniques. La mesure de rugosimétrie repose traditionnellement sur deux
éléments distincts : le capteur, qui peut être mécanique (palpeur) ou optique, et le traitement du signal (algorithmes
informatiques), qui permet de traduire les mesures physiques de base, produites par le capteur, en données numériques
exploitables, représentatives des caractéristiques physiques de la surface à mesurer.
L’énergie, au sens le plus large du terme, correspond à la faculté que possède un corps, ou un système, de fournir un travail
mécanique.
Par son caractère indispensable à l’homme, l’énergie est devenue un enjeu économique et stratégique.
Une bonne connaissance des phénomènes énergétiques permet aux techniciens et ingénieurs de construire de manière
économique des systèmes moins gourmands en énergie.
L'énergie cinétique d’un solide par rapport à un repère galiléen est l'énergie nécessaire pour faire passer ce solide du
repos à son mouvement.
Exemple :
Ainsi il faut dépenser de l’énergie pour mettre en mouvement une voiture et cette énergie est ensuite stockée par la voiture
sous forme d’énergie cinétique. Si la voiture percute un arbre, le problème majeur est de dissiper cette énergie cinétique...
ainsi que celle des passagers. La dissipation se fait par déformation et rupture des pièces.
L’énergie (ou le travail) représente ce qu’il faut fournir globalement à un système pour l’amener d’un état
initial à un état final. Les moyens utilisés, le temps nécessaire ou la manière dont le chemin est parcouru entre
ces deux états n’ont pas d’importance.
L’unité dans le système international est le joule (J) (1 J = 1 N.m).
La puissance développée par un moteur est variable. Elle dépend de la charge qu’il doit entrainer.
La puissance nominale indiquée sur sa fiche signalétique est la puissance maximale en charge.
L’équation obtenue par le TEC est non indépendante de(s) l’équation(s) issue(s) du PFD.
Dans le cas où il y a plusieurs mobilités utiles, il est possible de combiner le TEC et le PFD. On utilise donc l’équation
issue du TEC et une ou plusieurs équations issues du PFD.
Application au rugosimètre :
Le mécanisme comporte 2 mobilités utiles :
Pivot (B, )
0 - la 1ère pour la partie en chaîne ouverte 2-3 : liaison pivot d’axe (B, z0 ) ;
1 Hélicoïdale (B, ) - la 2nde pour la partie en chaîne fermée 0-1-2-0.
Par définition, l'énergie cinétique d'un solide S en mouvement par rapport à un repère galiléen Rg s’exprime par :
1 2
Ec S / Rg =
2S VP , S / Rg dm
On démontre que l’énergie cinétique est le comoment du torseur cinématique et du torseur cinétique :
Ec S /Rg =
1
2
VS /Rg C S /Rg
1 1
Ec S /Rg = VA,S /Rg Rc S /Rg + S /Rg A ,S /Rg
2 2
Pour effectuer le comoment de deux torseurs, il faut bien prendre soin de les exprimer au même point.
Mais, l’énergie cinétique est indépendante du choix de ce point d’expression.
( )
1 2 1
− si G centre de gravité de S : Ec S /Rg = m VG ,S /Rg + S /Rg IG (S) S /Rg
2 2
1
(
− si O est un point fixe de S/ Rg : Ec S /Rg = S /Rg IO (S) S /Rg
2
)
3.4.2. Énergie cinétique d’un ensemble de solides Si par rapport à un repère galiléen
L’énergie cinétique d’un ensemble de solides S i par rapport à un repère galiléen Rg est la somme de l’énergie cinétique de
3.4.3. Méthode pour déterminer l’énergie cinétique d’un ensemble de solides Si par rapport à un
repère galiléen
Oui Non
Le solide Si a-t-il toute sa masse concentrée en un point P ?
1 2
Ec Si /Rg = m VP ,Si /Rg
2
Élémentaire Quelconque
Quelle est la nature du mouvement de Si /Rg ?
1 1
Ec Si /Rg = I(O ,z ) (Si ) 2 = C i 2
2 2
( )
1 2 1
Ec Si /Rg = mi VGi ,Si /Rg + Si /Rg I Gi (Si ) Si /Rg
2 2
1 1
Ec Si /Rg = VA,Si /Rg Rc Si /Rg + Si /Rg A,Si /Rg
2 2
On considère que toutes les liaisons sont parfaites. L’action mécanique de la pesanteur est telle que g = −g y0 .
Le rotor 1, de centre de gravité G1 tel que AG1 = −ax0 , a pour moment d’inertie J1 par rapport à l’axe (A, x0 ).
On note φ le paramètre de mouvement de la liaison pivot de 1/0 tel que = ( y0 , y1 ) .
Le moteur 01 génère le mouvement de rotation de 1/0. Le couple moteur appliqué sur 1 est noté C m = Cm01 x0 .
0 ⎯⎯
→1
1
2
Mouvement de 1/0 : rotation d’axe fixe (A, x0 ) , le moment d’inertie par rapport à cet axe donné Ec 1/0 = J1
2
1 2 1
Mouvement de 2/0 : translation de direction x0 Ec 2/0 = m2 VG2 ,2/0 = m2 x2
2 2
Mouvement de 3/0 : quelconque, la matrice d’inertie est donnée en G3 Ec 3/0 = m3 VG3 ,3/0
1
2
2 1
(
+ 3/0 IG3 (3) 3/0
2
)
2
VG3 ,3/0 = VG3 ,3/2 + VG3 ,2/0 = r y3 + xx0 VG3 ,3/0 = VG3 ,3/0 VG3 ,3/0 = r 22 + x 2 − 2 xr sin
avec :
( )
3/0 I G3 (3) 3/0 = C32
1 2 2 2 1 2
Donc Ec 3/0 = m3 (r + x − 2xrsin) + C3
2 2
1 2 1 2 1 2 2 2 1 2
D’où : Ec /0 = Ec 1/0 + Ec 2/0 + Ec 3/0 = J1 + m2 x + m3 (r + x − 2xr sin) + C3
2 2 2 2
1 1 p 1
2 p
2
p 1
Ec /0 = J12 + m2 + m3 r 22 + + 2 r sin + C32
2 2 2 2 2 2 2
3.4.4. Inertie équivalente ou masse équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur un
axe, dans une chaîne fermée
Comme un mécanisme en chaîne fermée comporte une seule mobilité utile, ses paramètres de mouvement sont
alors liés entre eux. L’énergie cinétique de l’ensemble des solides en mouvement par rapport au repère galiléen,
peut alors être exprimée en fonction d’un seul de ces paramètres de mouvement. Si ce paramètre est :
− la vitesse angulaire d’un solide en rotation, alors le terme en facteur est une « inertie équivalente » ;
− la vitesse linéaire d’un solide en translation, alors le terme en facteur est une « masse équivalente ».
1 1
1
2
(
Ec /0 en fonction de 10 Ec /0 = J1 + J2 i 2 102 )
On a : Ec /0 = Ec 1/0 + Ec 2/0 = J1102 + J2 202
2 2 ou Ec /0 en fonction de 20 Ec /0 = 1 J1 + J2 202
2 i2
Le terme J1 + J2i2 est appelé « inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l’axe moteur ».
J
Le terme 21 + J2 est appelé « inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l’axe récepteur ».
i
Cette inertie équivalente de tous les solides en mouvement correspond au moment d’inertie d’un solide fictif, qui,
entrainé par le moteur, développerait la même énergie cinétique.
La part de l'inertie équivalente due aux solides situés après le réducteur est souvent négligeable. En effet comme le
rapport de réduction i 1 alors :
− J1 J2i2 pour l’inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l’axe moteur ;
J1
− J2 pour l’inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l’axe récepteur.
i2
Attention à ne pas confondre moment d’inertie par rapport à un axe et inertie équivalente ramenée sur un axe.
La première notion est intrinsèque au solide et caractérise la répartition de la matière par rapport à un axe, la
deuxième n’existe qu’au travers le calcul de l’énergie cinétique.
Ainsi, l’inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l’axe moteur n’est pas la somme du
moment d’inertie de chacun des solides en mouvement par rapport à l’axe moteur (Huygens).
Même remarque pour l’inertie équivalente ramenée sur l’axe récepteur…
En effet :
• le moment d’inertie de l’ensemble 1 par rapport à l’axe moteur : J1
• le moment d’inertie de l’ensemble 2 par rapport à l’axe moteur : J2 + m2 (r1 + r2 )2 (Huygens)
2
2r
• l’inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l’axe moteur : J1 + J2 i = J1 + J2 1 (voir calcul ci-
r2
dessus)
La notion d’inertie équivalente s’avère particulièrement utile lorsque l’on souhaite compléter le modèle schéma-bloc
de l’asservissement en position (ou en vitesse) d’un système dont l’actionneur est un moteur à courant continu.
En effet, une des équations qui modélise le moteur à courant continu, est celle issue du TEC, dans laquelle intervient J
l’inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l’axe moteur :
d(t )
cm (t ) − cr (t ) − f (t ) = J avec :
dt
(t) en rad/s vitesse angulaire du rotor
cm (t ) en N.m couple moteur
cr (t ) en N.m couple résistant dû aux frottements secs dans les liaisons du mécanisme, ramené sur l'axe
moteur
f en (N.m)/(rad/s) coefficient de frottement visqueux dans les liaisons du mécanisme, ramené sur l'axe moteur
J en kg.m2 inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l'axe moteur
1 1
1
2
( )
Ec /0 en fonction de 10 Ec /0 = J1 + M2R2 102
On a : Ec /0 = Ec 1/0 + Ec 2/0 = J1 102 + M2v202
2 2 ou Ec /0 en fonction de v20 Ec /0 = J1 + M2 v202
1
2 R2
Le terme J1 + M2R2 est appelé « inertie équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée sur l’axe moteur ».
J
Le terme 12 + M2 est appelé « masse équivalente de tous les solides en mouvement, ramenée au récepteur ».
R
Cette masse équivalente de tous les solides en mouvement, correspond à la masse d’un solide fictif, qui, entrainé par
le récepteur, développerait la même énergie cinétique.
Les développements qui précèdent sont simples si le comportement cinématique du mécanisme est linéaire
(réducteur ou amplificateur de vitesse, vis-écrou, pignon-crémaillère). Ainsi, toutes les grandeurs cinématiques sont
proportionnelles à la vitesse angulaire du moteur.
Si le transmetteur n’a pas un comportement cinématique linéaire, l’expression de l’inertie équivalente est alors bien
plus complexe, puisqu’elle dépend de la position du mécanisme.
Une solution simplifiée pourra alors être de considérer une inertie équivalente moyenne, si ses variations ne sont pas
trop grandes. Sinon, on construira un modèle linéarisé, valable uniquement autour d’un certain point de
fonctionnement.
3.5. Puissances
3.5.1. Puissance des actions mécaniques extérieures à un solide par rapport à un repère galiléen
La puissance d’une action mécanique extérieure à un solide S par rapport à un repère galiléen Rg est le comoment entre le
torseur d’action mécanique de cette action mécanique extérieure sur S et le torseur cinématique de S par rapport à Rg :
P S →S /R = TS →S VS /Rg
g
P S →S /R = R S →S VA,S /Rg + MA,S →S S /Rg
g
Pour effectuer le comoment de deux torseurs, il faut bien prendre soin de les exprimer au même point.
Mais, la puissance d’une action mécanique extérieure est indépendante du choix de ce point d’expression.
Dans le cas d’une liaison parfaite telle que pivot, glissière, … ou RSG (roulement sans glissement) comme engrenage,
poulies-courroie, avec un bâti fixe par rapport au repère galiléen Rg , la puissance développée par l’action
mécanique du bâti sur le solide isolé au niveau de cette liaison est nulle :
Pbâti →S /Rg = Tbâti →S VS /Rg = 0 .
Xx + Yy + Zz
Exemple 1 : pivot d’axe (O, x) Pbâti →S /Rg = Tbâti →S VS /Rg =
My + Nz
x
=0
O O0
S /R
R
Exemple 2 : RSG en J Pbâti → S /Rg = Tbâti → S VS /Rg = bâti → S
0
g
= 0 (NB : si ∃ résistance au roulement,
J J 0 c’est-à-dire non parfait, c’est ≠0)
notamment l’action de pesanteur qui est appliquée au point G : Ppes → S /Rg = Rpes → S VG ,S /Rg
3.5.2. Puissance des actions mécaniques extérieures à un ensemble de solides Si par rapport à un
repère galiléen
P → /R = P → S /R
g i g
i
Application au rugosimètre : déterminer les puissances des actions mécaniques extérieures à l’ensemble = 1 + 2 + 3
Si on isole l’ensemble , on retrouve deux éléments extérieurs développant une puissance non nulle : P m et Ppes →3/0 .
0 ⎯⎯
→1/0
PSi S j = TSi → S j VS j / Si = TS j → Si VSi / S j = PS j Si
Pint = PSi S j
Pour effectuer le comoment de deux torseurs, il faut bien prendre soin de les exprimer au même point.
Mais, la puissance d’une action mécanique intérieure est indépendante du choix de ce point d’expression.
Dans le cas d’une liaison parfaite telle que pivot, glissière, … ou RSG (roulement sans glissement) comme engrenage,
poulies-courroie, la puissance développée par l’action mécanique intérieure entre un solide S i et un solide S j au
niveau de cette liaison est nulle :
PSi S j = TSi →S j VS j / Si = 0
Application au rugosimètre : déterminer les puissances des actions mécaniques intérieures à l’ensemble = 1 + 2 + 3
z0
P
2 ⎯
m
→3 2 ⎯⎯→3 V3/2 =
= T m
0
= Cm23
B
Cm23 z0
B
0
z0
P
2 ⎯
r
→3 2 ⎯⎯→3 V3/2 =
= T r
0
−
= −Cr 23
B
r 23 0
B
C z 0
Si on isole l’ensemble , on retrouve deux éléments intérieurs développant une puissance non nulle : P m et P r .
2⎯→3 2⎯
→3
dEc /0
Ainsi le TEC appliqué à l’ensemble = 1 + 2 + 3 donne : = P → /0 + Pint
dt
p2
Soit : J1 + (m2 + m3 )
2
4
p
2
(
)
+ m3 r 2 + r sin + sin + 2 cos + C3 = Cm01 − m3gr cos + Cm23 − Cr 23
3.5.4. Puissance des actions transmises dans les liaisons non parfaites
Lorsqu’ils ne sont pas négligeables, il est possible de prendre en compte les frottements sec et fluide entre deux solides :
Liaison Puissance
X01 x + Z01 z 0
Liaison glissière de direction y parfaite P 0→1/0 = L =0
M M ,01 x + MM ,01 y + NM ,01 z M y y
X01 x −kFr y + Z01 z 0
P 0→1/0 = = −kFr y
Liaison glissière de direction y avec prise LM ,01 x + MM ,01 y + NM ,01 z M
M
y y
en compte du frottement sec ( Fr 0 )
k = 1 si y 0
avec
k = −1 si y 0
3.5.5. TEC en régime permanent sur des transmetteurs à comportement cinématique linéaire
(réducteur, vis-écrou, pignon-crémaillère) avec des liaisons non parfaites : notion de rendement
Lorsque les actions mécaniques dues aux frottements entre les solides en contact ne sont pas négligeables, on ne peut plus
considérer que les liaisons sont parfaites.
Dans ce cas, une partie de la puissance transmise de l’actionneur jusqu’à l’effecteur en passant par les différentes liaisons est
dissipée par échauffement.
Puissance en sortie :
Puissance en entrée
Pe 0 - transmise à l’effecteur ;
fournie par TRANSMETTRE Ps 0
- de l’action de la pesanteur ;
l’actionneur
- ….
Pd 0
Transmetteur Puissance dissipée dans les liaisons :
à comportement cinématique linéaire - liaisons à l’intérieur du transmetteur ;
- liaisons avec le bâti.
En régime permanent, on définit alors le rendement d’un transmetteur à comportement cinématique linéaire,
Ps
comme étant : = avec 0 1 .
Pe
Cette notion de rendement permet d’estimer en régime permanent, les pertes de puissance, dissipée par
échauffement dans les liaisons (dues aux frottements secs ou visqueux) :
Pd = Pe (− 1) 0 (rappel : Pe 0 et si = 1 alors Pd = 0 )
Dans le cas d’un ensemble de solides S i sur lequel on applique le TEC et pour lequel les liaisons ne peuvent être
considérées comme parfaites, la puissance dissipée Pd intègre :
− la puissance développée par les actions mécaniques extérieures de liaison ;
− la puissance développée par les actions mécaniques intérieures de liaison.
Ces phénomènes de dissipation, qui sont principalement dus aux frottements secs ou visqueux dans les liaisons, peuvent être
très complexes à modéliser. Le rendement est donc généralement connu de façon empirique ou déterminé par des essais.
Selon les problèmes, il est parfois donné : le rendement d’une liaison du transmetteur, le rendement global du transmetteur, le
rendement global de la transmission complète (plusieurs transmetteurs).
n
au plus faible
Le rendement global d’une transmission comportant n éléments de rendements i est : = i
i=1
rendement i
P Ps P P1
= s = 2 = 32 1 P1 = 1 Pe , P2 = 2 P1 et Ps = 3 P2
Pe P2 P1 Pe
3 2 1
Si par exemple 1 = 2 = 1 , alors P2 = P1 = Pe
Les solutions correctives d’équilibrage des solides en rotation sont réalisées par ajout de matière (masses d’équilibrage) ou
enlèvement de matière (perçage ou meulage).
Les conditions d’équilibrage sont en général déterminées à l’aide de machines d’équilibrage qui mesurent l’intensité des vibrations lors de la
rotation à grande vitesse du solide par rapport au support de la machine. L’équilibrage peut aussi parfois être réalisé sur site avec des
systèmes portatifs.
d yr
A
B
(r)
(0)
C
Gr
x
On définit le repère (O, x0 , y0 , z0 ) associé au bâti 0 et le repère (O, xr , yr = y0 , zr ) associé au rotor r . On pose = (x0 , xr ) tel
que = constante.
Le rotor r de masse mr , a pour centre de gravité Gr tel que BGr = BC + CGr = yr y0 + rr xr et pour matrice d’inertie
Ar −Fr −Er
IC (r ) = −Fr Br −Dr .
−Er −Dr Cr
( xr ,yr ,zr )
Le stator (bâti 0) exerce sur le rotor r un couple moteur noté C0r y0 .
X 0Ar x0 + Z0Ar z0
T0A→r =
X 0Ar x0 + Z0Ar z0
=
A A
car MBA,0→r = BA R0A→r = −d y0 (X0Ar x0 + Z0Ar z0 ) = d X0Ar z0 − d Z0Ar x0
A −d Z0r x0 + d X 0r z0
B
0
T0B→r =
X0Br x0 + Y0Br y0 + Z0Br z0
B
0
et T 0 ⎯⎯⎯⎯
→r
moteur = 0
P
C0r y0 x
Conséquence : un solide en rotation est équilibré statiquement si son centre de gravité est positionné sur son axe de
rotation.
Selon les équations scalaires issues du PFD, pour que les composantes X0Ar , Z0Ar , X0Br ,Y0Br , Z0Br soient indépendantes de θ, il faut
prendre Dr = Fr = 0 et rr = 0 .
Conséquence : un solide en rotation est équilibré dynamiquement si son centre de gravité est positionné sur son axe
de rotation et si son axe de rotation est axe principal d’inertie.
La matrice d’inertie n’est donc pas obligatoirement diagonale pour avoir l’équilibrage dynamique, seuls les éléments
d’inertie de l’axe de rotation importent.
θ x
4.2.1. Rajout de 1 masselotte ponctuelle x
Afin d’obtenir l’équilibrage dynamique ( D = F = 0 et r = 0 ), une masselotte 1 yr zr
d
est rajoutée sur le rotor r . Celle-ci doit modifier la répartition globale de la A x
masse de l’ensemble rotor+1 afin que Dr +1 = Fr +1 = 0 et rr +1 = 0 y2
La masselotte 1 ponctuelle de masse m1 est fixée en G1 positionné dans le plan y1
B (r)
y1 , à la distance r1 de l’axe de rotation suivant l’axe x1 , et décalé de 1 par (0)
rapport à x r : BG1 = y1 y0 + r1 x1 = y1 y0 + r1 cos 1 xr − r1 sin 1 zr
C
1/ rr +1 = 0 CG r +1 suivant yr avec (mr + m1 )CG r +1 = mr CG r + m1 CG1 x0
Gr
x
/ x : 0 = mr rr + m1r1 cos 1 (1) G1
r selon (2) 1 = 0 ou G2 y0 = y r
/ zr : 0 = −m1r1 sin 1 (2) xr α1
xr
α2
/ −m1 (r1 )(y1 − yr ) / x1 x
r
2/ Aussi I c (1) = I G1 (1)
+ −m1 (r1 )(y1 − yr ) / 0 car CG1 = r1 xr + (y1 − yr )yr
x
xr
x2
= 0 / 0 / ( x ,y ,z ) x
masse ponctuelle r r r
D =0 D + D1 = 0 Dr = 0
Ainsi r +1 r
Fr +1 = 0 Fr + F1 = 0 Fr + m1 (r1 )(y1 − yr ) = 0
La réalisation de l’équilibrage à l’aide des masselottes 1 et 2 consiste à définir les 8 paramètres inconnus associés :
− les 3 paramètres de position (y1 , r1 , 1 ) et la masse ( m1 ) pour la masselotte 1 ;
− les 3 paramètres de position (y2 , r2 , 2 ) et la masse ( m2 ) pour la masselotte 2.
Le calculateur doit résoudre un système de 4 équations et 8 inconnues (m1 , y1 , r1 , 1 et m2 , y2 , r2 , 2 ) . Il existe donc à
priori une infinité de solutions.
Dans la réalité des contraintes pratiques de réalisation limitent le nombre de solution.
Ainsi dans le cas d’une équilibreuse de roue de voiture (voir photos page 38), les masselottes d’équilibrage ne peuvent être
fixées que sur le pourtour de la jante de rayon R (donc r1 = r2 = R imposés), de chaque côté du pneu (donc y1 et y2 imposés).
Le calculateur de l’équilibreuse détermine au final les 4 inconnues qui restent (m1 , 1 et m2 , 2 ) .
On pourrait aussi enlever les mêmes masses aux points N 1 et N2 symétriques des points G1 et G2 par rapport à l'axe
de rotation (enlever des masses = ajout de masses négatives…).
Annexe
Calcul d’incertitude
Remarque sur l’incertitude d’un produit et d’un quotient
a = bc (incertitude sur un produit ) b
a= (incertitude sur un quotient )
a = bc + cb c
a bc + cb bc + cb
= a =
a a c2
a bc + cb a bc + cb
= =
a bc a ac2
a c b a bc + cb
= + =
a c b a bc
a c b
= +
a c b
Il faut être capable d’exploiter ces caractéristiques données dans les énoncés afin de pouvoir déterminer pour chacune des
phases de fonctionnement :
- la durée de la phase ;
- la distance linéaire ou angulaire parcourue pendant la phase ;
Ces valeurs permettent en général de vérifier certains critères du cahier des charges concernant une phase ou le cycle
entier (ensemble des phases du mouvement) : durée minimale à respecter, distance maximale à respecter…
- les valeurs de la vitesse ou de l’accélération constante pendant la phase.
La valeur de l’accélération pendant les phases de mouvement uniformément varié est quant à elles souvent
nécessaires pour dimensionner un actionneur (moteur, vérin) par application du PFD ou du TEC.
Ces valeurs peuvent être calculées après avoir déterminé, pour chacune de phases, les équations de position, de
vitesse et d’accélération du solide étudié (voir ci-dessous). Mais dès que cela est possible, il faut utiliser le fait que la
distance parcourue est égale à l’aire sous la courbe de vitesse. En effet :
ti +1 ti +1
dx = x(t )dt ou d = (t )dt
ti ti
Exemple :
x t
Distance linéaire parcourue lors de la phase accélération : dphase I = max 1
2
Distance linéaire parcourue lors de la phase à vitesse constante : phase II = xmax (t2 − t1 )
d
x (t − t )
Distance linéaire parcourue lors de la phase décélération : dphase III = max 3 2
2
x(t3 ) ou (t3 )
x(t2 ) ou (t2 ) Phase I : mouvement uniformément accéléré.
L’accélération est la même au cours du mouvement.
x(t1) ou (t1) Graphiquement, on observe une portion de droite
t
(segment de droite incliné)
t1 t2 t3
Vitesse x(t) ou (t) Phase II : mouvement uniforme.
Phase I Phase II Phase III
La vitesse est la même au cours du mouvement.
xmax ou max Graphiquement, on observe une fonction constante
(segment de droite horizontal).
t
t1 t2 t3
− x max ou−max
On suppose que t0 = 0
Mvt de
Phase I Phase II Phase III
translation
Temps 0 t t1 t1 t t2 t2 t t3
x x
Accélération xI (t ) = xmax = max xII (t) = 0 xIII (t ) = − xmax = − max
t1 t3 − t2
Vitesse xI (t ) = xmax t xII (t) = xmax xIII (t) = − xmax (t − t2 ) + xmax
1 1
Position xI (t) = xmax t 2 xII (t) = xmax (t − t1 ) + xI (t1 ) xIII (t) = − xmax (t − t2 )2 + xmax (t − t2 ) + xII (t2 )
2 2
Temps 0 t t1 t1 t t2 t2 t t3
Accélération I (t ) = max = max II (t ) = 0 III (t ) = −max = − max
t1 t3 − t2
Vitesse I (t ) = max t II (t ) = max III (t ) = −max (t − t2 ) + max
1 1
Position I (t) = max t 2 II (t ) = max (t − t1 ) + I (t1 ) III (t) = − max (t − t2 )2 + max (t − t2 ) + II (t2 )
2 2
Quiz
2. Déterminer les équations différentielles de mouvement et les lois de commande en effort dans un
mécanisme en chaîne ouverte
Donner l'expression du PFD.
Donner la méthode pour déterminer une équation différentielle de mouvement ou une loi de commande en effort.
3. Déterminer les équations différentielles de mouvement et les lois de commande en effort dans un
mécanisme en chaîne fermée
Expliquer la différence entre énergie et puissance. Donner la relation mathématique qui les relie.
Donner l'expression du théorème de l'énergie cinétique appliqué à un ensemble de solides.
Quel est l'ensemble de solides à isoler pour utiliser ce théorème ?
Donner l'expression de l'énergie cinétique appliqué à un solide, puis à un ensemble de solides.
Donner les différents cas de son expression.
Comment détermine-t-on l'inertie équivalente ou la masse équivalente de tous les solides en mouvement ?
Donner l'expression de la puissance des actions mécaniques extérieures à un solide, puis à un ensemble de solides.
Donner l'expression de la puissance des actions mécaniques intérieures à un ensemble de solides.
Déterminer les puissances des actions de liaisons lors de frottements sec et fluide.
Donner l'expression de la puissance dissipée en fonction du rendement.