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01/04/2019 Anat ST

La sensibilité

Définition : propriété que possède le SN de recevoir, d’analyser et d’intégrer les stimuli et


d’être ainsi informé des phénomènes intérieurs et extérieurs.
Un stimulus sur la peau va entraîner une déformation et cela modifie la perméabilité ionique
de la membrane du récepteur 🡪 création d’un potentiel de récepteur
Une sensation c’est la conscience des variations dans le milieu interne et l’environnement.
La perception, c’est l’interprétation consciente d’un stimulus

I/-Généralités
1. Les différentes sensibilités
Elles sont constituées par différentes information provenant soit du milieu environnant, soit de
l’organisme lui-même. Ce qui provient de l’extérieur est appelé sensibilité extéroceptive, elle
Ets constituée de :
-la sensibilité tactile
-la sensibilité thermique
-la sensibilité douloureuse
Les récepteurs s’appellent des extérocepteurs. Ils sont stimulés par des modifications du
milieu extérieur. Ils sont de plusieurs types :
-les mécanorécepteurs : sensibles aux déformation de la peau
-les thermorécepteurs : sensibles aux variations de température
-les nocicepteurs : sensibles à la douleur
Les mécanorécepteurs sont des structures histologiquement individualisées encapsulé. Les
autres sont des terminaisons libres (dendrites spécialisées de 1er neurones sensitifs).
Il existe une sensibilité venant du corps lui-même : la sensibilité profonde qui comprend la
sensibilité viscérale et la sensibilité proprioceptive, elle-même divisée en consciente et
inconsciente.
Les récepteurs pour la sensibilité viscérale appelés intérocepteurs, sont stimulés par des
modifications du milieu intérieur ou des viscères (régulation de la vie végétative) :
-barocepteurs : présent dans les artères
-chémorécepteurs : sensibles à la pression partielle en O2 ou en CO2, situés dans les artères
ou au niveau du TC
-osmorécepteurs : sensibles aux variations de l’osmolarité, présent dans l’hypothalamus, ce
qui va permettre de réguler la volémie.
Pour la sensibilité proprioceptive il existe des propriocepteurs présent dans les muscles,
tendons… (dans le SMS) qui sont soit des terminaisons libres, soit des structures
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histologiquement individualisées qui prennent le nom de fuseau neuro-musculaire (tonus) ou


organe tendineux de Golgi (tonus). Leurs homologues crâniens au niveau de l’oreille interne
sont les cellules ciliées du labyrinthe.

2. Nature des récepteurs


Les récepteurs naturels qui peuvent être perçus sont des formes d’énergies différentes. Ex : air
chaud, ondes sonores, photons…
Il va y avoir transformation d’énergie en une autre forme pour notre corps/SN ;
transformation effectuée par le récepteur spécifique qui agit comme un transducteur
(transforme l’énergie en électricité).

Les récepteurs sont situés à la terminaisons


er
de dendrites qui sont situées à l’origine des nerfs sensitifs (1 neurone).
La stimulation d’un récepteur provoque la formation d’un potentiel de récepteur (PR =
générateur).

Lorsque l’amplitude de ce potentiel dépasse le seuil d’excitation, il entraîne dans la fibre


nerveuse afférente la formation d’un potentiel d’action (PA).
La spécificité d’un récepteur provient de son seuil d’excitation qui est le plus bas pour le
stimulus pour lequel il est destiné. Ex : la rétine peut voir des photons à 14km (seuil très bas)
et possède un seul très haut pour les coups ans l’œil

3. Codage de l’information
Chaque fibre sensitive véhicule une information codée par le récepteur qui porte sur :
-l'intensité
-la durée
-la localisation du stimulus.

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• Le codage de l’intensité
L'intensité repose sur un double mécanisme :
-la fréquence de décharge du récepteur = PA
-le nombre de récepteurs stimulés.
Le plus petit stimulus capable de provoquer un potentiel d'action (d'évoquer une sensation)
correspond à l'intensité seuil de stimulation.
• Le codage de la durée
Les récepteurs répondent à des règles strictes et précises qu’on
appelle loi d’adaptation, suivant la qualité qu’ils détectent. Il existe
plusieurs catégories de récepteur suivant leurs modalités
d’adaptation :
-les récepteurs à adaptation nulle : décharge stable du début à la
fin de la stimulation
-les récepteurs à adaptation lente : leurs décharges diminuent
lentement
-les récepteurs à adaptation rapide : leurs décharges diminuent
rapidement, même avant la fin de la stimulation
-les récepteurs à effet on/off : décharge au début de la stimulation
et à la fin
La durée va être vécue différemment selon les récepteurs, ce qui
permet d’avoir des informations sur les propriétés statiques et
dynamiques d’un stimulus.

• Le codage de la localisation
Il dépend de la situation anatomique du récepteur et de sa
projection corticale : homonculus de Penfield. Cette disposition
est renforcée par des mécanismes de convergence de champs de
récepteur et d’accentuation de contraste de type inhibition
latérale.
Champ de récepteur : étendue de peau innervée par une fibre
nerveuse. Il existe un chevauchement des champs de récepteurs qui permet au SNC de
comparer l’information transportée par plusieurs fibres.

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Le mécanisme d’inhibition latérale permet le contraste central. La


stimulation d’un récepteur active la voie neuronique qui lui correspond
et inhibe les voies neuroniques adjacentes. Cet effet de contraste
renforce le pouvoir de discrimination spatial des récepteurs : on peut
mieux repérer d’où provient l’information.

II/-La somesthésie
Ensemble des sensibilité somatiques et viscérales (superficielle et profonde). Elle exclut tous
les systèmes sensoriels.

1. La sensibilité cutanée
• Le toucher : sensibilité tactile fine et grossière
La sensibilité cutanée tactile, correspond à trois qualités :
-Le contact (appui léger)
-La pression (appui important),
-Les vibrations (variations de pression).
Les récepteurs cutanés et sous cutanés sont des
mécanorécepteurs situés dans le derme et
l’hypoderme. Le mécanisme de stimulation est une
déformation de la peau (la plus petite correspond à
6μ)
4 types de mécanorécepteurs encapsulés :
-le disque de Merkel au niveau d’une papille
dermique
(derme superficiel)
-le corpuscule de Meissner (derme superficiel)
-le corpuscule de Pacini (dans l’hypoderme)
-le corpuscule de Ruffini (derme profond et
hypoderme)

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A cela s’ajoute des disques tactiles, les récepteurs des follicules pileux (qui correspondent aux
plexus de la racine du poil) et des terminaisons libres.

On les trouve dans différentes localisation et ils vont répondre à des lois d’adaptation
différentes :
-ceux qui sont à adaptation lente sont le support de la sensibilité à la pression : cela
concerne les disques de Merkel, les corpuscules de Ruffini et les disques tactiles
-ceux qui sont à adaptation rapide détectent les variations de contacts légers des objets avec
la peau : récepteurs des follicules pilleux et les récepteurs de Meissner. Leur stimulation cesse
une demie seconde après le début de la stimulation
-ceux qui sont phasiques sont sensibles aux vibrations (récepteur on/off) : corpuscules de
Pacini (situés dans le TA des couches sous-cutanées, au niveau du péritoine, des tendons, du
périoste et de la face)
• Les corpuscules de Meissner (de forme ovoïde) situés au niveau des papilles dermiques des
levres, des paupières et des parties génitales sont à adaptation rapide. Il représentent 40% des
récepteurs au niveau de la main, ils sont sensibles aux vibrations de basses fréquences (qui
correspondraient au passage d’un objet texturé sur la peau)

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•Les corpuscules de Pacini (corpuscules lamelleux) se trouvent en plus dans la cornée, les
sous-muqueuses et la membrane inter-osseuse. Stimulés par les hautes fréquences, il vont
représenter 10 à 15% des récepteurs de la main
• Les corpuscules de Merkel constituent 25% des récepteurs de la main. Ils produisent une
sensation de pression légère et jouent un rôle dans la discrimination statiques des formes
• Les corpuscules de Ruffini (forme applatié) se trouvent au niveau de la plante des pieds, des
doigts, de l’œil, des capsules articulaire, de la duremère et des vaisseaux. Ils sont sensibles
aux étirements et représentent 20% des récepteurs de la main
• Seuil d’activation des récepteurs
Le seuil d'activation des récepteurs est variable suivant les territoires, le seuil le plus bas se
trouve dans les régions où la densité des récepteurs est maximale. Il existe des phénomènes de
sommation spatiale : un stimulus infra liminaire (en dessous du seuil d'activation) agissant sur
plusieurs récepteurs voisins peut additionner ces effets pour arriver à l'émission d'un potentiel
d'action qui va se propager dans la fibre nerveuse en relation avec quelques un de ces
récepteurs. Le seuil est plus bas dans les régions où ils sont le plus nombreux. L’acuité tactile
dépend de la densité des récepteurs, elle est donc maximale à la pulpe des doigts puisqu’on
peut en compter jusqu’à 250/cm². Le seuil de discrimination c’est la possibilité de distinguer
entre 2 point stimulés. Au niveau des doigts on parle de quelques mm, au niveau du mollet ou
du dos, on parle de 5 à 6cm. C’est dû au seuil d’activation et au phénomène d’inhibition
latérale.

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• La sensibilité thermique
Constituée par des thermorécepteurs qui sont des terminaisons libres (dendrites de
neurones spécifiques). Les récepteurs au froid sont activés entre 10 et 30°C, le plus
forte densité de récepteurs est située au niveau des mains et des pieds. La fréquence
des PA augmente quand la température diminue. Les récepteurs à la chaleur sont à la
chaleur sont activés entre 30 et 45°, au plus la température augmente, au plus la
fréquence des PA augmente. Au-dessus de 45° et en dessous de 10° c’est une autre
sensation qui relaye l’information : la douleur
• La sensibilité douloureuse
Signal d'alarme qui sert à détecter les dangers pour l’intégrité du corps. Phénomène
complexe où on trouve une composante sensorielle et une composante émotionnelle et
cognitive. Les récepteurs à la douleur sont présents partout dans notre peau et dans diverses
régions internes de notre corps. Ils ont une fonction de déclencheurs d'alarme indiquant une
lésion corporelle. Ils ont un seuil de stimulation très élevé. Ils sont mis en jeu par des
stimulations dites nocives (capables d'induire des lésions), on les appelle donc des
nocicepteurs, il s'agit de terminaisons libres. Des substance capables d’augmenter le seuil de
détection de la douleur sont des antalgiques ; des substances qui vont le diminuer sont des
substances algogènes
Qualités et composantes de la douleur :
On peut les classer selon leur type :
-somatiques : proviennent de la peau superficielle, des muscles et des articulations
profondes.
-viscérale : provient de certains organes. Caractère sourd, provoquée par des dilatations ou
des spasmes
-prurit : provoquée par l’histamine
Ou alors en fonction de aigue/chronique
-les douleurs aigues doivent disparaître en moins de 3 mois
-les douleurs chroniques durent plus de 6 mois
Les nocicepteurs n’ont aucune adaptation

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Neurophysiologie de la douleur
Origine : les sensations douloureuse sont transmises par des terminaisons nerveuses libres qui
réagissent à des substances chimiques (histamine, prostaglandines) qui sont libérées lors de
lésion tissulaire.
Le signal douloureux provient à la moelle épinière par des fibres du SNP et SNV, deux types
de fibres qui transmettent la douleur :
-les fibres Aδ transmettent des douleurs aiguës
-les fibres C sont plus petites et amyéliniques et transportent une douleur sourde et diffuse.
Les fibres rejoignent la tête de la corne postérieure de la moelle pour former une synapse
jusqu'au thalamus (NVLP). Ensuite les fibres se rendent au cortex pariétal où naît la sensation
de douleur. La transmission peut être modifiée par un système inhibiteur descendant qui vont
libérer des substances qui agissent au niveau de la moelle épinière dans la corne postérieure
sur la synapse médullaire : ex la sérotonine.
Douleur projetée
La douleur projetée correspond à la compression d'un nerf ce qui entraîne
une sensation douloureuse correspondant au territoire cutané innervé par
des fibres comprimées alors que le stimulus nociceptif est appliqué à un
endroit différent.
Douleur rapportée
La stimulation nociceptive d'un viscère n'est pas uniquement ressentie
dans les organes internes mais également de façon plus superficielle (au
niveau de la peau et des muscles). La convergence de fibres afférentes
d'origine viscérale et cutanée sur des neurones spinaux (dans la corne post de la moelle)
communs permet de comprendre que les inflammations viscérales soient perçues comme des
douleurs cutanées ou musculaires précises. Il y a donc une convergence des neurones de 1er
ordre vers des neurones de 2ème ordre qui montent au cerveau

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Névralgie : douleur du nerf qui apparaît si une lésion s’exerce sur un nerf pendant longtemps.
On aura alors des douleurs « spontanées » qui sont l’équivalent chronique des douleurs
projetées aigues (ex : irritation du trijumeau)
Hyperalgésie : présente dans le coup de soleil. Situation où le seuil de la douleur est abaissé
(libération de substance chimique par les tissus
2. La sensibilité profonde proprioceptive (intéroceptive)
Les informations provenant de l'intérieur du corps passent par des intérocepteurs ou
propriocepteurs.
Mécanique : elle concerne la proprioception qui donne des informations sur la position de
notre corps dans l'espace. Elle correspond à trois qualités :
-la sensibilité à la position (précision faible, globale mais améliorée par l'apprentissage)
-la sensibilité au mouvement (vitesse, amplitude et direction)
-la sensibilité à la force qui se superpose à la sensibilité à la pression.
Les propriocepteurs sont présents dans les muscles, les tendons et les articulations, ils sont
constitués soit de terminaisons libres soit ce sont des récepteurs individualisés, on parlera de
fuseaux neuro musculaires qui servent à détecter la vitesse et la longueur d'étirement d'un
muscle strié à l’aide de la fibre 1a. Dans les tendons on trouve les organes neurotendineux de
Golgi (fibre 1b qui détecte l’étirement du tendon)

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III/-Les voies de conduction de la sensibilité


Concerne la somesthésie : faculté de percevoir des stimuli d’origine corporel comme le chaud,
le froid, le touché, la douleur…

er
1. La moelle épinière 1 niveau d’intégration
Les potentiels d’action provoqués par
l’activation des récepteurs tactiles sont transmis
à la moelle par les fibres afférentes du nerf
périphérique. Les corps cellulaires de ces
neurones sont situés dans les ganglions spinaux
de chaque nerf rachidien segmentaire. Les
neurones des ganglions spinaux sont appelés
neurones de premier ordre. Ces cellules
émettent :
-un long dendrite périphérique qui est au
contact des récepteurs spécialisés
-un axone central court qui rejoint la SG de la
corne dorsale de la moelle en passant par la
racine dorsale de chaque nerf rachidien.

2. Les fibres afférentes primaires


Elles auront des vitesses de conduction différentes suivant leur rôle et donc leur constitution
histologique

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• Organisation segmentaire de la moelle épinière


Chaque nerf spinal est formé de l’association d’une racine ventrale
et dorsale. La région cutanée innervée par les fibres sensitives d’une
même racine rachidienne postérieure constitue un dermatome. La
connaissance de cette organisation est particulièrement importante
pour déterminer l’emplacement de lésions spinales (anesthésie de
tout le corps sous la lésion). Polynévrite, zona et douleurs
radiculaires (sciatalgie, névralgie cervico-brachiale, niveau
lésionnel).
Applications clinique : compression de la racine d’un nerf
-Le plus fréquent niveau cervical et lombaires bas (plus mobile)
-Douleur dans les territoire supplés par le nerf spinal
-Paresthésie (sensation anormale non douloureuse : fourmillement, picotement…)
au niveau du dermatome respectif
-Perte de sensibilité cutanée
-Faiblesse musculaire

3. Les voies ascendantes


• Les voies lemniscales
Voies des colonnes dorsales (Goll et Burdach) : sensibilité toucher fin épicritique et
proprioceptivité consciente. Pour la sensibilité du toucher fin, les neurones de 1er ordre ne font
pas de synapse dans la corne postérieure, mais rejoignent les faisceaux des cordons
postérieurs (de Goll et Burdach) qui finissent dans les noyaux de Goll et Burdach, le 2ème
neurone qui se trouve dans ces noyaux décusse et forme le ruban
de Reil médian qui se rend au thalamus appelé zone du Noyau
Ventro-Latéral Postérieur du thalamus (NVLP). Ici un 3ème
neurone thalamo-cortical rejoint le cortex pariétal. Le 4ème reste
dans le cortex et fait synapse dans la pariétale ascendante.
Ces voies sont faites de 4 neurones successifs

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Les fibres nerveuses de ces voies sont de gros calibres, myélinisées avec une vitesse de
conduction rapide (30 à 110m/sec). Cette voie fait un relais dans le noyau ventro-latéral
postérieur du thalamus et arrive dans l'aire somesthésique pariétale post-rolandique S1. Ces
voies sont à haut degré de somatotopie. Chaque région de S1 traite des informations
provenant d'une région cutanée ou articulaire controlatérale précise.

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Chaque région est représentée sur le cortex en fonction de la densité des récepteurs et de son
importance fonctionnelle (homonculus). Au niveau de S1, on trouve une organisation en
colonnes corticales où chaque colonne étant dédiée au traitement d'une qualité sensorielle
particulière (récepteurs de Pacini ou Merkel).
Les informations qui sont transmises sont les sensations du toucher avec un haut degré de
discrimination spatiale (localisation très précise), et de discrimination d'intensité.
Les sensations phasiques passent aussi par ce système lemniscal. Les informations sur la
sensation de frottement sont également transmises ainsi que la sensation provoquée par la
position du corps dans l'espace.

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• Les voies extra-lemniscales


Informations sur le toucher grossier, la douleur, la température Le 1er neurone va de la
périphérie vers la corne postérieure de la moelle épinière, le 2ème jusqu'au noyau ventro-latéral
postérieur du thalamus, et le 3ème rejoint la circonvolution pariétale au niveau du lobe pariétal.
Le 4ème reste dans le cortex et fait synapse dans la pariétale ascendante.
Forment un système moins précis et plus lent. Elles transportent la sensibilité
thermo-algésique et du tactile protopathique. Les fibres nerveuses sont myélinisées mais de
petit calibre et les informations transmises sont de 4 à 8 m/ sec. La somatotopie est faible, ces
voies arrivent également à la pariétale ascendante mais peu nette. Au niveau du toucher, les
informations sont des sensations diffuses avec faible capacité de discrimination spatiale.

Les voies extra-lemniscales ont des connexions avec la réticulée du tronc cérébral, par le biais
desquelles sont mis en relation d’autres zones cérébrales végétatives (comme
l’hypothalamus). Ces voies constituent un système d’alerte globale qui est complémentaire
des voies lemniscales

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