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Pr. M. BENTALEB
⟹ 𝑎 ⋅ 𝑎 𝑥0 − 𝑎 ⋅ 𝑥0 𝑎 = 𝑎 ∧ 𝑏
∥ ∥
𝑎 2 0
On en déduit alors que :
𝑎∧𝑏
𝑥0 =
𝑎 2
Or :
𝑥0 ∧ 𝑎 = 𝑏
⟹ 𝑥 − 𝑥0 ∧ 𝑎 = 0
𝑥∧𝑎 =𝑏
D’où la solution générale est donnée par :
𝑎∧𝑏
𝑥= 2
+ 𝜆𝑎 ; 𝜆 ∈ ℝ
𝑎
I.5 Moment en un point d’un vecteur glissant :
Le moment d’un vecteur glissant 𝑉 , de support 𝐷 passant par
le point 𝑃, par rapport à un point 𝐴 est défini par :
𝓂𝐴 𝑉 = 𝐴𝑃 ∧ 𝑉
Soit 𝑄 ∈ 𝐷 : 𝓂𝐴 𝑉 = 𝐴𝑃 ∧ 𝑉 = 𝐴𝑄 + 𝑄𝑃 ∧ 𝑉
= 𝐴𝑄 ∧ 𝑉 + 𝑄𝑃 ∧ 𝑉 = 𝐴𝑄 ∧ 𝑉
Le moment de 𝑉 est indépendant du point 𝑃 choisi sur (𝐷).
I.6 Moment d’un vecteur par rapport à un axe :
Soit ∆ un axe de vecteur unitaire 𝑢 et passant par le point 𝑂. Le
moment de 𝑃, 𝑉 par rapport à ∆ est la projection sur cet axe
du moment de 𝑃, 𝑉 par rapport à 𝑂 :
𝓂∆ (𝑉) = 𝓂𝑂 𝑉 ∙ 𝑢
Ce résultat est valable quelque soit le point 𝑂 sur l’axe ∆.
I- Champ de vecteurs équiprojectif et antisymétrique:
II.1 Application antisymétrique et linéaire :
ℒ: 𝐸 ⟶ 𝐸
𝑎⟶ℒ 𝑎
𝑥 et 𝑦 ∈ 𝐸 : 𝑥 ⋅ ℒ 𝑦 = −𝑦 ⋅ ℒ 𝑥
𝑥 et 𝑦 ∈ 𝐸, α, β ∈ ℝ ∶ ℒ 𝛼𝑥 + 𝛽𝑦 = 𝛼 ℒ 𝑥 + 𝛽 ℒ 𝑦
Propriété 1: Toute application antisymétrique ℒ est linéaire.
En effet :
𝑥1 et 𝑥2 ∈ 𝐸, α1 , α2 ∈ ℝ, on a :
α1 𝑥1 + α2 𝑥2 ⋅ ℒ 𝑦 = −𝑦 ⋅ ℒ α1 𝑥1 + α2 𝑥2 𝑦 ∈ 𝐸
⇓
α1 𝑥1 ⋅ ℒ 𝑦 + α2 𝑥2 ⋅ ℒ 𝑦 = −𝑦 ⋅ ℒ α1 𝑥1 + α2 𝑥2
Or ℒ est une application antisymétrique, alors :
𝑥1 ⋅ ℒ 𝑦 = −𝑦 ⋅ ℒ 𝑥1
𝑥2 ⋅ ℒ 𝑦 = −𝑦 ⋅ ℒ 𝑥2
Par conséquent, on obtient :
−𝑦 ⋅ α1 ℒ 𝑥1 + α2 ℒ 𝑥2 = −𝑦 ⋅ ℒ α1 𝑥1 + α2 𝑥2
Cette relation étant vraie quel que soit 𝑦, il en résulte :
ℒ α1 𝑥1 + α2 𝑥2 = α1 ℒ 𝑥1 + α2 ℒ 𝑥2
Ce qui prouve que ℒ est une application linéaire.
Propriété 2: Par rapport à une base orthonormée, une
application antisymétrique est représentée par une matrice
antisymétrique 𝑀 𝑡 𝑀 = −𝑀 qui s’écrit sous la forme
suivante :
0 −𝑐 𝑏
𝑀= 𝑐 0 −𝑎
−𝑏 𝑎 0
En effet :
Soit 𝑀 la matrice de l’application antisymétrique ℒ dans la
base orthonormée 𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 et supposons que :
𝑎11 𝑎12 𝑎13
𝑀 = 𝑎21 𝑎22 𝑎23
𝑎31 𝑎32 𝑎33
Avec
𝑎𝑖𝑗 = 𝑒𝑖 ⋅ ℒ 𝑒𝑗
Or
𝑎𝑖𝑗 = 𝑒𝑖 ⋅ ℒ 𝑒𝑗 = − 𝑒𝑗 ⋅ ℒ 𝑒𝑖 = − 𝑎𝑗𝑖 ⟹ 𝑎𝑖𝑗 = −𝑎𝑗𝑖
⟹ La matrice 𝑀 est alors antisymétrique 𝑡 𝑀 = −𝑀 .
En plus :
𝑎𝑖𝑖 = −𝑎𝑖𝑖 ⟹ 𝑎𝑖𝑖 = 0 ⟹ les éléments diagonaux sont nuls.
0 −𝑐 𝑏
𝑀= 𝑐 0 −𝑎
−𝑏 𝑎 0
Propriété 3: ℒ est une application antisymétrique si et
seulement si ∃! 𝑅 ∈ 𝐸 tel que 𝑥 ∈ 𝐸 :
ℒ 𝑥 =𝑅∧𝑥
En effet :
0 −𝑐 𝑏
⇒ ℒ est une application antisymétrique ⟹ 𝑀 = 𝑐 0 −𝑎
𝑎 −𝑏 𝑎 0
Soit 𝑅 = 𝑏
𝑐
On vérifie que :
ℒ 𝑥 =𝑅∧𝑥 𝑥 ∈𝐸
Montrons que 𝑅 est unique. Pour cela soient 𝑅1 et 𝑅2 deux
solutions possibles, alors :
ℒ 𝑥 = 𝑅1 ∧ 𝑥
𝑥 ∈𝐸
ℒ 𝑥 = 𝑅2 ∧ 𝑥
D’où :
𝑅1 − 𝑅2 ∧ 𝑥 = 0 𝑥 ∈ 𝐸 ⟹ 𝑅1 = 𝑅2
𝑥 ⋅ ℒ 𝑦 = 𝑥 ⋅ 𝑅 ∧ 𝑦 = 𝑥 , 𝑅 , 𝑦 = − 𝑦, 𝑅 , 𝑥
= −𝑦 ⋅ 𝑅 ∧ 𝑥 = − 𝑦 ⋅ ℒ 𝑥
𝐻:𝜉 ⟶𝐸
𝑀 ⟶ 𝐻 (𝑀)
𝑃𝑄 ⋅ 𝐻 𝑃 = 𝑃𝑄 ⋅ 𝐻 𝑄 𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉 × 𝜉
𝐻 (𝑃) 𝑄 𝐷
⋅
⋅ 𝐶
𝑃 𝐻 (𝑄)
Ce qui signifie que :
𝑃𝐶 = 𝑄𝐷
II.4 Champ de vecteurs antisymétrique:
Définition : Un champ vectoriel 𝐻 est antisymétrique s’il
existe une application antisymétrique ℒ telle que :
𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉 𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑄 + ℒ 𝑄𝑃
⇕
Il existe un vecteur unique 𝑅 tel que :
𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉 𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑄 + 𝑅 ∧ 𝑄𝑃
⟹ 𝑃𝑂 + 𝑂𝑄 ⋅ 𝐻 𝑃 − 𝐻 𝑂 + 𝐻 𝑂 − 𝐻 𝑄 =0
⇓
𝑃𝑂 + 𝑂𝑄 ⋅ 𝐻 𝑃 − 𝐻 𝑂 + 𝑃𝑂 + 𝑂𝑄 ⋅ 𝐻 𝑂 − 𝐻 𝑄 =0
⇓
𝑃𝑂 + 𝑂𝑄 ⋅ 𝐻 𝑃 − 𝐻 𝑂 = − 𝑃𝑂 + 𝑂𝑄 ⋅ 𝐻 𝑂 − 𝐻 𝑄
Comme 𝐻 est équiprojectif alors :
𝑃𝑂 ⋅ 𝐻 𝑃 − 𝐻 𝑂 = 𝑂𝑄 ⋅ 𝐻 𝑂 − 𝐻 𝑄 =0
Donc :
𝑂𝑄 ⋅ 𝐻 𝑃 − 𝐻 𝑂 = −𝑃𝑂 ⋅ 𝐻 𝑂 − 𝐻 𝑄
= −𝑂𝑃 ⋅ 𝐻 𝑄 − 𝐻 𝑂
Considérons l’application ℒ: 𝐸 ⟶ 𝐸
𝑂𝑃 ⟶ ℒ 𝑂𝑃 = 𝐻 𝑃 − 𝐻 (𝑂)
Alors :
𝑂𝑄 ⋅ ℒ 𝑂𝑃 = −𝑂𝑃 ⋅ ℒ 𝑂𝑄
Ce qui montre que l’application ℒ ainsi définie est une
application antisymétrique. Par conséquent, le champ 𝐻 est
antisymétrique puisqu’il existe une application
antisymétrique ℒ telle que :
𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑄 + ℒ 𝑄𝑃
⇐) Soit 𝐻 un champ antisymétrique ⟹ ∃ 𝑅 tel que :
𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑄 + 𝑅 ∧ 𝑄𝑃 𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉
⟹ 𝑃𝑄 ⋅ 𝐻 𝑃 = 𝑃𝑄 ⋅ 𝐻 𝑄 + 𝑃𝑄 ⋅ 𝑅 ∧ 𝑄𝑃 𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉
=0
⟹ 𝑃𝑄 ⋅ 𝐻 𝑃 = 𝑃𝑄 ⋅ 𝐻 𝑄 𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉
Champ équiprojectif 𝐻
𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉 𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑄 + ℒ 𝑄𝑃
⇔ Il existe un vecteur unique 𝑅 tel que :
𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉 𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑄 + 𝑅 ∧ 𝑄𝑃
𝑅1 𝑅2
𝜏1 = et 𝜏2 =
𝓂1 (𝐴) 𝓂2 (𝐴)
𝜏1 = 𝜏2 ⇔ 𝑅1 = 𝑅2 et 𝓂1 𝐴 = 𝓂2 𝐴
b- Somme de deux torseurs :
𝑅1 𝑅2
𝜏1 = et 𝜏2 =
𝓂1 (𝐴) 𝓂2 (𝐴)
𝑅 = 𝑅1 + 𝑅2
𝜏 = 𝜏1 + 𝜏2 =
𝓂 𝐴 = 𝓂1 𝐴 + 𝓂2 𝐴
c- Multiplication d’un torseur par un scalaire :
Le produit du torseur 𝜏 par le scalaire 𝜆 est le torseur
défini par :
𝜆𝜏 = 𝜆𝑅
𝜆𝓂 𝐴
d- Produit ou comoment de deux torseurs :
𝜏 × 𝜏 ′ = 𝑅 ⋅ 𝓂′ 𝐴 + 𝑅 ′ ⋅ 𝓂 𝐴 , 𝐴 ∈ 𝜉
𝜏 × 𝜏 ′ = 𝑅 ⋅ 𝓂′ 𝐴′ + 𝑅′ ⋅ 𝓂 𝐴′
𝓂 𝐴 = 𝓂 𝐴′ + 𝑅 ∧ 𝐴′ 𝐴
III.3 Propriétés d’un torseur :
Invariant scalaire d’un torseur :
𝐵 ∈ 𝜉: 𝓂 𝐵 = 𝓂 𝐴 + 𝑅 ∧ AB
⟹ 𝑅 ⋅ 𝓂 𝐵 = 𝑅 ⋅ 𝓂(𝐴)
Axe central d’un torseur :
L’axe central ∆ d’un torseur 𝜏 = 𝑅 est l’ensemble
𝓂(𝑂)
des points 𝑃 tel que 𝓂(𝑃) est colinéaire à 𝑅 .
∆≡ 𝑃 ∈ 𝜉/𝓂 𝑃 = 𝑘𝑅 , 𝑘 ∈ ℝ ≡ 𝑃 ∈ 𝜉/𝓂 𝑃 ∧ 𝑅 = 0
Cherchons l’équation de l’axe central ∆ :
𝓂 𝑃 = 𝓂 𝑂 + 𝑅 ∧ 𝑂𝑃 = 𝑘𝑅 ⟹ 𝑂𝑃 ∧ 𝑅 = 𝓂 𝑂 − 𝑘𝑅
𝑎
La division vectorielle est possible si : 𝑥 𝑏
𝑅⋅𝓂 𝑂 𝑎∧𝑏
𝑘= 2 𝑥= 2
+ 𝜆𝑎 ; 𝜆 ∈ ℝ
𝑅 𝑎
𝑅 ∧ 𝓂 𝑂 − 𝑘𝑅 𝑅∧𝓂 𝑂
𝑂𝑃 = 2 + 𝜆𝑅 ⇒ 𝑂𝑃 = 2 + 𝜆𝑅 , 𝜆 ∈ ℝ
𝑅 𝑅
Soient 𝑃 et 𝑄 deux points quelconques de ∆, alors:
𝑅∧𝓂 𝑂 𝑅∧𝓂 𝑂
𝑂𝑃 = 2 + 𝜆𝑃 𝑅 𝑂𝑄 = 2 + 𝜆𝑄 𝑅
𝑅 𝑅
𝑂𝑃 − 𝑂𝑄 = 𝑄𝑃 = 𝜆𝑃 − 𝜆𝑄 𝑅
𝑅∧𝓂 𝑂
𝑂𝑃0 = 2
𝑅
Remarques :
1°- Le moment du torseur est le même en tout point de l’axe
∆ du torseur :
Si ∀ 𝑃, 𝑄 ∈ ∆: 𝓂 𝑃 = 𝓂 𝑄 + 𝑅 ∧ 𝑄𝑃 = 𝓂 𝑄 .
2°- La norme du moment du torseur est minimale sur l’axe du
torseur.
Soit 𝑄 ∈ ∆ et soit 𝑃 un point quelconque ∉ ∆, alors :
2
2 2
𝓂 𝑃 = 𝓂 𝑄 + 𝑅 ∧ 𝑄𝑃 ⇒ 𝓂 𝑃 = 𝓂 𝑄 + 𝑅 ∧ 𝑄𝑃
Puisque : 𝑅 ∧ 𝑄𝑃 ⊥ 𝑅 et 𝓂 𝑄 ∥ 𝑅
Par conséquent : 𝓂 𝑄 ⊥ 𝑅 ∧ 𝑄𝑃
⇓
𝓂 𝑃 > 𝓂 𝑄
III.4 Torseurs particuliers :
a- Torseur nul :
Le torseur est nul si ses éléments de réduction sont nuls en
un point de l’espace (il en résulte que le moment est nul
partout)
b- Glisseur :
Un torseur est un glisseur si et seulement si :
𝑅 ≠ 0 et 𝐼𝑠 = 0.
Théorème : Le moment sur l’axe central ∆𝐺 d’un glisseur est nul :
𝓂 𝑃 = 0 ∀𝑃 ∈ ∆𝐺
i.e : ∆𝐺 ≡ 𝑃 ∈ 𝜉/𝓂 𝑃 = 0
c- Couple :
𝓂𝑃 𝑉 = 𝑃𝐴 ∧ 𝑉 = 𝑃𝑄 + 𝑄𝐴 ∧ 𝑉 = 𝑃𝑄 ∧ 𝑉 + 𝑄𝐴 ∧ 𝑉
⇒ 𝓂𝑃 𝑉 = 𝓂𝑄 𝑉 + 𝑉 ∧ 𝑄𝑃
Ce qui montre que le moment d’un vecteur lié est un champ
antisymétrique.
𝑉 ≠ 0 et 𝐼𝑠 = 𝑉 ⋅ 𝓂𝑃 𝑉 = 𝑉 ⋅ 𝑃𝐴 ∧ 𝑉 = 0
ii- Torseur associé à un ensemble de vecteurs liés :
Soit un ensemble de 𝑛 vecteurs liés (𝐴𝑖 , 𝑢𝑖 ).
La résultante de l’ensemble des vecteurs :
𝑛
𝑅= 𝑢𝑖
𝑖=1
Le moment au point 𝑄 de l’ensemble des vecteurs :
𝑛
𝓂 𝑄 = 𝑄𝐴𝑖 ∧ 𝑢𝑖
𝑖=1
Le vecteur moment en un point 𝑃 est :
𝑛 𝑛 𝑛
𝓂 𝑃 = 𝑃𝐴𝑖 ∧ 𝑢𝑖 = 𝑃𝑄 ∧ 𝑢𝑖 + 𝑄𝐴𝑖 ∧ 𝑢𝑖
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
Soit :
𝓂 𝑃 = 𝓂 𝑄 + 𝑅 ∧ 𝑄𝑃
On déduit que le moment de l’ensemble des vecteurs liés est un
champ antisymétrique.
On peut donc associer à cet ensemble de vecteurs liés un
torseur (𝜏) dont ses éléments de réduction en 𝑃 sont:
𝑛
𝑅= 𝑢𝑖
𝑖=1
𝜏 = 𝑛
𝓂 𝑃 = 𝑃𝐴𝑖 ∧ 𝑢𝑖
𝑖=1
e- Décomposition d’un torseur en un point 𝑃 :
En effet :
𝜏 = 𝑅 = 𝑅 + 0
𝓂(𝑃) 0 𝓂(𝑃)
(𝑔)
(𝑐)
f- Classification des torseurs :
La classification des torseurs 𝜏 = 𝑅 se fait en
𝓂(𝐴)
fonction de l’invariant scalaire.
1𝑒𝑟 𝑐𝑎𝑠: 𝐼𝑠 = 0
𝑅 ≠ 0 : on a un glisseur non nul.
𝓂 𝐴 = 0 : torseur nul
𝐼 = 𝑅 ⋅ 𝓂 𝑂 = −17
III. Torseurs :
𝑅
Définition : Le torseur 𝜏 =
𝐻 (𝑂)
Champ équiprojectif 𝐻
𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉 𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑄 + ℒ 𝑄𝑃
⇔ Il existe un vecteur unique 𝑅 tel que :
𝑃, 𝑄 ∈ 𝜉 𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑄 + 𝑅 ∧ 𝑄𝑃
𝑅1 𝑅2
𝜏1 = et 𝜏2 =
𝓂1 (𝐴) 𝓂2 (𝐴)
𝜏1 = 𝜏2 ⇔ 𝑅1 = 𝑅2 et 𝓂1 𝐴 = 𝓂2 𝐴
b- Somme de deux torseurs :
𝑅1 𝑅2
𝜏1 = et 𝜏2 =
𝓂1 (𝐴) 𝓂2 (𝐴)
𝑅 = 𝑅1 + 𝑅2
𝜏 = 𝜏1 + 𝜏2 =
𝓂 𝐴 = 𝓂1 𝐴 + 𝓂2 𝐴
c- Multiplication d’un torseur par un scalaire :
Le produit du torseur 𝜏 par le scalaire 𝜆 est le torseur
défini par :
𝜆𝜏 = 𝜆𝑅
𝜆𝓂 𝐴
d- Produit ou comoment de deux torseurs :
𝜏 × 𝜏 ′ = 𝑅 ⋅ 𝓂′ 𝐴 + 𝑅 ′ ⋅ 𝓂 𝐴 , 𝐴 ∈ 𝜉
𝐵 ∈ 𝜉: 𝓂 𝐵 = 𝓂 𝐴 + 𝑅 ∧ AB
⟹ 𝑅 ⋅ 𝓂 𝐵 = 𝑅 ⋅ 𝓂(𝐴)
Axe central d’un torseur :
L’axe central ∆ d’un torseur 𝜏 = 𝑅 est l’ensemble
𝓂(𝑂)
des points 𝑃 tel que 𝓂(𝑃) est colinéaire à 𝑅 .
∆≡ 𝑃 ∈ 𝜉/𝓂 𝑃 = 𝑘𝑅 , 𝑘 ∈ ℝ ≡ 𝑃 ∈ 𝜉/𝓂 𝑃 ∧ 𝑅 = 0
Cherchons l’équation de l’axe central ∆ :
𝓂 𝑃 = 𝓂 𝑂 + 𝑅 ∧ 𝑂𝑃 = 𝑘𝑅 ⟹ 𝑂𝑃 ∧ 𝑅 = 𝓂 𝑂 − 𝑘𝑅
𝑥 𝑎 𝑏
𝑎∧𝑏
𝑥= 2
+ 𝜆𝑎 ; 𝜆 ∈ ℝ
𝑎
𝑅 ∧ 𝓂 𝑂 − 𝑘𝑅 𝑅∧𝓂 𝑂
𝑂𝑃 = 2 + 𝜆𝑅 ⇒ 𝑂𝑃 = 2 + 𝜆𝑅 , 𝜆 ∈ ℝ
𝑅 𝑅
L’ensemble cherché est une droite parallèle à 𝑅 et passant
par 𝑃0 tel que :
𝑅∧𝓂 𝑂
𝑂𝑃0 = 2
Remarques : 𝑅
𝓂 𝑃 > 𝓂 𝑄
III.4 Torseurs particuliers :
a- Torseur nul :
Le torseur est nul si ses éléments de réduction sont nuls en
un point de l’espace (il en résulte que le moment est nul
partout)
b- Glisseur :
Un torseur est un glisseur si et seulement si :
𝑅 ≠ 0 et 𝐼𝑠 = 0.
Théorème : Le moment sur l’axe central ∆𝐺 d’un glisseur est nul :
𝓂 𝑃 = 0 ∀𝑃 ∈ ∆𝐺
i.e : ∆𝐺 ≡ 𝑃 ∈ 𝜉/𝓂 𝑃 = 0
c- Couple :
En effet :
𝜏 = 𝑅 = 𝑅 + 0
𝓂(𝑃) 0 𝓂(𝑃)
(𝑔)
(𝑐)
f- Classification des torseurs :
La classification des torseurs 𝜏 = 𝑅 se fait en
𝓂(𝐴)
fonction de l’invariant scalaire.
1𝑒𝑟 𝑐𝑎𝑠: 𝐼𝑠 = 0
𝑅 ≠ 0 : on a un glisseur non nul.
𝓂 𝐴 = 0 : torseur nul