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INTRODUCTION

La micro-économie se définit comme l’étude du comportement des principaux acteurs de


la société, notamment les individus, les entreprises et l’Etat.
En effet, « la théorie micro-économique », étudie le comportement économique des
centres de décision composant une économie de marché, tels que le consommateur, et
les producteurs ».
L'objet de la microéconomie est en premier lieu l'étude du comportement, supposé
rationnel, des agents en termes de production et de consommation, ainsi que de la
fixation des prix et des revenus. En effet, le but de la microéconomie est de trouver
l'équilibre de marché, autrement dit les prix et les revenus qui équilibrent l'offre et la
demande sur le marché.
I. L'APPROCHE MICROECONOMIQUE « TRADITIONELLE»
Par approche « traditionnelle », on entend l'analyse microéconomique résultant de la
synthèse opérée par l'économie mathématique néoclassique des années 40 et 50 entre
les apports du courant marginaliste du xixe siècle et la théorie de l'équilibre général de
Walras et de Pareto. John Hicks et Paul Samuelson sont considérés comme « le père » de
la microéconomie traditionnelle actuelle. Par ailleurs, elle s'organise autour de quatre
volets :
1. La théorie du consommateur, qui étudie le comportement de ménages devant
effectuer des choix de consommation de biens sous contraintes budgétaires ;
Les néoclassiques ont développé une théorie dont l’individu rationnel est supposé
chercher le maximum de satisfaction ou d’utilité. Le cadre d’analyse de la théorie du
consommateur suppose la réalisation des hypothèses suivantes :
 1. Le consommateur est rationnel et recherche le maximum d’utilité.
 2. L’information est disponible et complète.
 3. L’utilité est positive.
 4. Le consommateur dispose pour ses achats déterminés d’un revenu limité et qu’il ne
peut pas emprunter.
 5. La totalité de son revenu est affectée à ces achats, il n’épargne point.
2. La théorie du producteur, qui étudie le comportement d'entreprises qui veulent
maximiser leur profit sous contraintes technologiques ;
L’analyse du producteur se réalise au sein d'un environnement hypothétique, qui ne
reflète en rien la réalité mais qui permet de simplifier grandement l'étude de son
comportement. Grâce à un certain nombre d’outils, la théorie du producteur a mené à
des applications extrêmement utiles dans la compréhension du comportement du
producteur, ainsi que dans l’évaluation des méthodes économiques auxquelles ils sont
assujettis.
3. La théorie de l'échange sur des marchés, Sur le marché, l'élément essentiel est le
prix, qui oriente les décisions des agents comme une main invisible (Adam Smith), de
telle façon que producteurs et consommateurs, par la poursuite de leurs intérêts,
favorisent l'intérêt général.
Sur un marché, l'équilibre est assuré par le jeu des prix qui, s'ils sont suffisamment
flexibles, réagissent aux fluctuations de l'offre et de la demande, tandis que les agents
modifient à leur tour leur comportement en fonction du mouvement des prix. Sans
oublier que les marchés sont interdépendants, c'est à dire que les fluctuations
enregistrées sur l'un des marchés se répercutent sur les autres. Cette interdépendance
des marchés permet l'adaptation au changement de l'activité économique.

4. La théorie de l'optimum économique, qui mobilise le concept d'optimum de Pareto


pour juger de l'efficacité économique collective des interactions entre agents au travers
des échanges.
La microéconomie est présentée par la question du bien-être collectif. De ce fait on fait
recours aux traces de Pareto qui est le premier qui a développé cette approche au début
du XXe siècle. Pareto substitue au critère utilitariste un nouveau critère. La
caractéristique principale dece critère, aux yeux de Pareto lui-même, est de respecter la
souveraineté du choix individuelrefusant toutsacrifie individuel au nom de l’intérêt
général. L’optimum de Pareto est défini comme un état dans lequel on ne peut pas
améliorer le bien-être d’un individu sans détériorer celui d’un autre.
Dans cette approche dite « traditionnelle », on parle de comportement « d'optimisation
sous contraintes » pour désigner cette notion de « rationalité ». C'est le paradigme de
l'Homo œconomicus.
La microéconomie a connu de profonds bouleversements au cours des dernières
décennies. Jusque dans les années 1970, dans le prolongement de la pensée d’Adam
Smith (fin du 18e siècle) et des travaux de Léon Walras (fin du 19e siècle), elle est restée
centrée sur l’analyse des marchés concurrentiels, le modèle de de la concurrence pure et
parfaite repose sur cinq hypothèse :
 Atomicité
 Homogénité des prix
 Libre entrée ou sortie
 Transparence
 Mobilité des facteurs de production
Ce paradigme central de la microéconomie, avec la théorie de l’équilibre général de
Walras en point d’orgue, conduit cependant à une vision très restrictive du
fonctionnement d’une économie de marché, en omettant les configurations d’interaction
stratégique entre les agents économiques ou les problèmes liés aux imperfections
d’information.
Devant les limites inhérentes à cette théorie des marchés concurrentiels parfois qualifiée
de « microéconomie walrasienne », une « nouvelle microéconomie » se développe à
partir des années 1970. Elle s’intéresse aux interactions stratégiques entre les acteurs
(avec la théorie des jeux, théorie de l’organisation industrielle) ainsi qu’aux questions
relatives aux imperfections d’information (économie de l’information et de l’incertain,
théorie de l’agence). Depuis une vingtaine d’années, cette « nouvelle microéconomie »
est enrichie par l’intégration de fondements psychologiques dans l’analyse avec le
développement de l’« économie comportementale ».
II. LA NOUVELLE MICROECONOMIE

Le modèle de la concurrence pure et parfaite qui repose sur les cinq hypothèses cités ci
dessus ne se trouve pas dans la réalité. Il y a toujours au moins l’une de ces cinq
hypothèses qui n’est pas respectée. On dira alors que l’on se trouve en situation de
concurrence imparfaite.
En effet dans la réalité les produits sont différenciés chaque concurrent cherche à
convaincre de l’originalité exceptionnelle de son produit (importance des marques), il
existe des oligopoles, monopole et cartels et non pas un grand nombre d’agents, il existe
des barrières à l’entrée, la technologie reste une arme redoutable pour repousser la
concurrence et l’information n’est pas parfaite.
CPP concurrence imparfaite
 Atomicité  1 seul producteur ou un nombre faible
 Homogénéité des prix  Différenciation des produits
 Libre entrée ou sortie barrières à l'entrée sur le marché(Cout
 investissement, haute technologie, brevètes)
 Transparence  Information imparfaite
 Mobilité des  Existence
facteurs de de contrats qui lient les facteurs de
production production

C’est dans ce contexte qu’on va étudier, le passage de la concurrence pure et parfaite à la


Concurrence imparfaite, ainsi on va traiter les différentes approches de l’économie
moderne.
1. Causes et conséquences de la concurrence imparfaite
a- Le prix : passage d’une donnée exogène à une donnée endogène
Dans le cadre Concurrence Pure et Parfaite le prix s’impose au producteur (donnée
exogène).Celui-ci a donc un comportement « Price taker » , en concurrence imparfaite ,
les entreprises ne se contentent pas de « prendre » le prix que leur dicte le marché. Elles
sont « faiseurs de prix » c'est-à-dire « price maker », et l’entreprise perdra une partie
mais pas la totalité de sa clientèle quand elle fait payer un prix légèrement supérieur à
celui du marché.
b- Les coûts de production
En concurrence pure et parfaite, les investissements et les coûts de production sont
faibles
Les coûts irrécupérables sont également réduits. En concurrence imparfaite, l’entreprise
doit être d’une taille plus importante. Elle doit avoir des capacités pour investir et doit
donc se spécialiser ou bénéficier des économies d’échelle.
c- La notion de la taille minimale optimale
Les contraintes qui résultent des économies d’échelle : l’entrée du marché est
conditionnée par la réalisation d’une taille minimale efficiente. La taille minimale
optimale (TMO) ou Echelle Minimale d’Efficience (EME) représente le volume de
production tel que la courbe de coût moyen de long terme cesse de baisser.
2. Structure de marche en concurrence imparfaite
a- Le monopole
Le monopole contre l’atomicité : un marché n’est pas toujours constitué d’une multitude
d’offreurs et d’acheteurs. Le monopole est un cas extrême. Il correspond à la structure de
marché suivante :
 Un seul offreur sur le marché ;
 homogénéité des produits ;
 nouvelle entrée sur le marché impossible ;
 information parfaite ;
 Parfaite mobilité de facteur de production
Comme il n’y a pas de concurrents, seul l’effet de la production sur le prix est pris en
compte.
En situation de monopole simple le monopoliste vend son produit à un prix unique en
tenant compte de l’élasticité de la demande.
L’équilibre se réalise lorsque Rm = Cm alors que dans une CPP l’équilibre quand le
Prix=Cm
Le monopole discriminant : la firme monopoliste trouve avantage à vendre son produit
(homogène) à des prix différents soit à un même consommateur soit à des clientèles
différentes et donc sur des marchés différents, donc le prix devient une une variable de
décision pour le monopole contrairement à la CPP.
b- la concurrence monopolistique
La concurrence monopolistique, représente en effet un mélange de concurrence et de
monopole.
Il y a concurrence monopolistique lorsque les trois conditions suivantes sont réunies :
 Il y a libre entrée et libre sortie des firmes dans l'industrie : La concurrence aboutit donc
inexorablement dans le long terme à l'égalisation de la recette moyenne et du coût
moyen (équilibre à profit nul).
 Chaque firme dispose de sa propre clientèle (demande résiduelle). L'importance de cette
clientèle dépend du nombre de concurrents sur le marché et du degré de différenciation
de leurs produits.
 Chaque entreprise considère les prix de ses concurrents comme donnés. Elle ignore
donc l'impact de son propre prix sur celui des autres firmes ; ce qui revient à dire qu’elle
n'a pas de comportement stratégique, en raison du grand nombre de concurrents
présents sur le marché.
 Contrairement à la concurrence pure et parfaite, la concurrence monopolistique reste
compatible avec l'existence de firmes exhibant des coûts moyens décroissants : en effet,
aucune firme ne peut capter l'intégralité de la clientèle de ses concurrentes, en raison de
la différenciation des biens régnant sur le marché.
En concurrence monopolistique, le P peut être supérieur au Cm
c- l’oligopole
Une situation d’oligopole se caractérise par :
 un petit nombre de vendeurs (offreurs)
 L’interdépendance : Chaque changement prend en considération les réactions des autres
entreprises.
 Les barrières à l’entrée : Existence d’une économie d’échelle et contrôle d’une source de
matière première ou possession d’un brevet d’invention.
 La courbe de la demande est déterminée si la réaction des autres entreprises est connue.
Oligopole coopératif : Lorsqu’un petit nombre d’entreprises coopèrent dans le but de
maximiser le profit. (cartel par exp)
Oligopole non coopératif : Les entreprises ne coopèrent pas entre elles.

d- Le monopole naturel
Dans la théorie économique, une branche d'activité est en situation de monopole naturel
lorsque les économies d'échelle y sont très fortes. Cette situation se présente le plus
souvent lorsque l'activité de la branche est fondée sur l'utilisation d'un réseau au coût
très élevé, ce qui tend à donner un avantage déterminant à l’entreprise dominante puis,
après disparition des concurrents, conduit à une situation de monopole.
Il s’agit donc d’entreprises dont les coûts fixes sont très importants. Pour couvrir ces
coûts fixes, il faut produire des quantités très importantes et donc avoir une taille
maximale. Ce qui implique l’existence d’une seule entreprise qui monopolise le marché.
D’autres entreprises sont incapables de dédoubler les infrastructures lourdes et
coûteuses. Les coûts fixes importants poussent à produire des quantités très importantes
pour les couvrir. Une seule entreprise de taille importante monopolise donc le marché.
 L’intervention des politiques publiques face aux monopoles naturels :
o Approche américaines : les monopoles naturels restent des firmes privées, mais subissent
certaines contraintes quant à leur comportement économique : limiter les profits,
o Approche européennes : approche qui a été aussi adoptée dans d’autres parties du
monde consiste pour les pouvoirs publics à prendre en charge la gestion de ces firmes,
généralement après les avoir nationalisées
Section 2 : Autres champs d’application de la concurrence imparfaite

1. La révolution de la théorie de l’organisation industrielle :


Les hypothèses du marché de concurrence pure et parfaite sont supposées suffire pour
penser le fonctionnement de l’économie, sur la seule base de l’agent représentatif
maximisateur du profit sous la contrainte des données préalables et imposées
(techniques de production données et prix d’équilibre établis par le marché).
Cherchant à donner une consistance plus développée à la firme, des approches
particulières apparaissent, notamment à partir de la fin des années 1930, fondant ce que
l’on appelle aujourd’hui l’économie industrielle classique. Elles proposent une grille de
lecture qui distingue :
 la structure du marché (Le nombre de concurrents existants, La distribution des parts
d’activité, Les conditions d’entrée et de sortie, La standardisation du produit, L’état de
l’information, le niveau de risque)
 le comportement de la firme : les décisions des firmes, cela inclut les stratégies de
positionnement, de recherche et développement, de production, de prix, de distribution,
etc. Cela indique également des variables de stratégie générale comme les pratiques
collusives ou encore les activités de fusions et d'acquisitions Les comportements
déterminent :
o Le rôle respectif des politiques de prix;
o Le niveau de coopération établi au cours du temps entre les agents ;
o L’usage des stratégies de différenciation et de diversification.
 les performances obtenues sur le marché : "Performance" envisagée à deux niveaux :
celui individuel de la firme (ses profits) et celui de l'économie dans son ensemble
(efficacité productive et dynamique). Les performances sont données par les résultats
des activités et stratégies des firmes. La profitabilité, les conditions de financement des
activités, la capacité de recherche et développement (R&D) et d’innovation des firmes,
les situations de monopole et de positions dominantes en sont les principaux indicateurs.
La structure du marché implique un comportement (une stratégie) qui impact la
performance, cette dernière peut impacter la structure et ainsi de suite (cercle vertueux).
La différence entre le modèle CPP et l’économie industrielle/
 la CPP passe de la théorie à la réalité alors que l’industrielle passe de l’empirique à la
théorie.
 Le découpage classique en CPP est : Ceur, Peur, Etat alors que dans la théorie industrielle il
y a eu un nouveau découpage à savoir : Filière, Groupe, branche.
 Dans la CPP le prix est une donnée, dans l’économie industrielle le prix est une stratégie,
la firme a une politique de prix qui dépend de la structure du marché et qui impact alors
sur sa performance.
L’économie industrielle est considère comme une révolution de l’économie qui a apporté
une nouvelle réalité et une nouveau cadre de réflexion économique à savoir la
mésoéconomie, cette nouvelle théorie a remis en cause le modèle CPP tout en le laissant
comme référence.

La théorie de l’organisation industrielle offre des outils et des modèles permettant de


décrypter les stratégies concurrentielles des entreprises (discrimination, intégration,
différenciation, stratégie à l’entrée ou sortie). Il s’agit de mieux comprendre comment
les entreprises interagissant avec leurs fournisseurs ou leurs concurrents, mais aussi avec
leurs clients, leurs fournisseurs ou leurs autorités de régulation. Nous avons vu que
l’objectif principal d’une firme est de préserver ou renforcer son pouvoir de marché et
qu’elle dispose pour cela de différents moyens comme la différenciation de ses produits,
la mise en place d’un cartel ou l’acquisition d’autres entreprises.

2. LA THEORIE DES JEUX : AUTRES THEORIES QUI PRECONISE DES INTERACTIONS


STRATEGIQUES ENTRE ACTEURS :
Remise en cause de l’idée des choix individuelségoïstes des agents stipulé dans le CPP, la
théorie des jeux s'intéresse aux interactions des choix d'individus (appelés "joueurs") qui
sont conscients de l'existence de ces interactions.
Théorie des jeux se base sur l’hypothèse que l’information est complète, Chacun connait
ses possibilités d’actions (l’ensemble des choix qu’il peut faire), l’ensemble des choix des
autres joueurs, les issues possibles et la valeur des gains qui en résultent, les motifs des
joueurs : chacun sait se mettre à la place des autres et sait ce que l’autre déciderait s’il
était dans la même situation. La seule incertitude porte alors sur la décision des autres.
Cette hypothèse est la rationalité, toujours supposée de l’adversaire: tous les joueurs
tentent de maximiser leurs gains et il n’y a que cela qui les intéresse.
Il y a plusieurs type de jeux :
 Les jeux en fonction du type de relation entre les joueurs
o Jeux coopératifs et jeux non coopératifs
o Jeux à somme nulle et jeux à somme non nulle
 Les jeux en fonction de l’information dont disposent les agents
o Jeux à information complète et incomplète
o Jeux à information parfaite et imparfaite
 Les jeux en fonction du déroulement dans le temps et les jeux répétés
o Jeux avec décisions simultanées
o Jeux avec décisions séquentielles
o Jeux répétés
Un équilibre de Nash, est dans un jeu, une situation ou aucun joueur n’a intérêt changé
de stratégie sinon il va affaiblir sa position personnelle
Le dilemme du prisonnier : L’exemple le plus célèbre de la théorie des jeux est celui du
dilemme du prisonnier qui a été énoncé en 1950 par Albert W. Tucker à Princeton.
Caractérise en théorie des jeux une situation où les deux joueurs auraient intérêt à
coopérer, mais où, en l’absence de communication entre les deux joueurs chacun
choisira de trahir l’autre, si le jeu n’est joué qu’une fois. La raison est que si l’un coopère
et que l’autre trahit, le coopérateur est fortement pénalisé. Pourtant, si les deux joueurs
trahissent, le résultat leur est moins favorable que si les deux avaient choisi de coopérer.

3. Microéconomie de l’incertitude : imperfection de l’information


Approche de la microéconomie de l’incertitude est une refonte de la logique de
rationalité, c’est la nouvelle analyse qui rejette les axiomes de la microéconomie
classique pour expliquer le comportement économique par des facteurs qui n’étaient pas
pris en compte, notamment l’aspect « Neurologiques, la nouvelle analyse neuro-
économique » c’est à dire tous les facteurs qui peuvent affecter de manière consciente
ou inconsciente le comportement des agents.
Dans la microéconomie de l’incertitude, il n’y a plus d’information parfaite, il n’y a plus de
rationalité, et la règle ne sera plus l’équilibre mais ça sera le déséquilibre.
4. L’asymétrie de l’information
L’asymétrie d’information permet d’analyser des comportements et des situations
courantes de l’économie de marché. Le plus clair du temps, on constate que sur un
marché, un des deux acteurs dispose d’une meilleure information, il en sait plus que
l’autre sur les conditions de l’échange (qualité du produit, travail fourni…). Cela contredit
donc l’hypothèse de transparence de l’information du modèle standard de concurrence
pure et parfaite. Des individus rationnels qui maximisent leur utilité, sont donc prêts à
avoir des comportements opportunistes qui risquent de compromettre le
fonctionnement efficace du marché.

L’asymétrie de l’information est une violation a un des principes de la CPP à savoir :


information parfaite, Dans la CPP il y a eu une anticipation de cette théorie pour le
marché du travail en considérant ce marché comme spécifique mais cette exception c’est
élargie à d’autres secteurs d’activité.
Il y a asymétrie de l’information donc il est difficile de connaitre exactement le CM, Cm et
le CT et donc on ne peut pas connaitre le prix.

Théorie de l’agence
la théorie de l'agence développée par Jensen et Meckling est une théorie du
comportement des organisations permettant d'expliquer comment les règles du jeu
organisationnelles affectent la capacité du dirigeant à résoudre les problèmes, à accroître
la productivité et à atteindre son objectif.
L’étude des problèmes liés à la relation d’agence a pour origine les interrogations d’Adam
Smith (1776) sur l’inefficacité des sociétés dont la direction était confiée à un agent non-
propriétaire
Mais il fallut attendre 1976 pour que deux auteurs, Jensen et Meckling, donnent à cette
théorie la définition reconnue : « Nous définissons une relation d’agence comme un
contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engagent une autre personne
(l’agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation
d’un certain pouvoir de décision à l’agent. »

Antisélection et aléa moral On peut distinguer deux situations d’information


asymétrique : d’une part l’antisélection, appelée aussi sélection adverse, où le marché
est perturbée par le fait qu’une partie connaît mieux les caractéristiques du bien échangé
au moment de la signature du contrat et d’autre part, l’aléa moral qui est une situation
dans laquelle une des parties (encore appelée principal) ne peut contrôler l’action

5. EXTERNALITES
Le rôle des prix ne fonctionne d’une manière optimale que lors qu’à une condition
importante : les agents doivent supporter l’intégralité des conséquences de leur choix
Ça implique que les individus font des choix et ces choix se répercute nécessairement sur
les prix, c'est-à-dire que les indiv font des choix et quand il font un certains nombre de
choix il choisissent de consommer ou de produire, ce choix là agit sur les prix et donc sur
le comportement des autres agents c a d il y a des répercussion monétaire.
En externalité, qqch de diff survient, c a d une externalité, est une situation dans laquelle
els indiv ne supportent pas l’intégralité des conséquences de leur choix
Qu’est ce que ça veut dire en terme économique ça veut dire les individus quand ils font
un choix, ils ne payent pas l’intégralité des conséquences de leur choix,
C’est un peu conceptuel mais qu’est ce que ça veu dire , c'est-à-dire que finakement
quand il ya exterbnalité, il ya deux choses quis e distingue :
Un coût qui serait privé , c'est-à-dire individuel c a d le cout qui serait supporter par l’ese
ou consomateur et quand on dit qu’un indiv ne supporte pas les conséquence de son
choix c a d qu’en + de ce cout privé il y a un autre cout qu’ont va appelé le cout social :
coit que supporte la société et donc quand l’individu ne supporte pas ……. Choix ça veut
dure que le CPr cad ce qu’il paye pour faire son choix le cout d’opportunité si vous
voulez, il va être différent du cout qu’il va faire peser à la société.
L’externalité c’est la situation ou les individu font face à des cout privé qui motive leur
décision, dans un marché de CPP ce cout privé = au cout social,
Dans une situation concurrentiel le cout privé = cout social mais en présence
d’externalité cout privé différent du cout social. CS= CP+Cex
POUR CONCLURE
La microéconomie est fondée principalement sur la méthodologie axiomatique et
hypothético déductive, la microéconomie dite standard ou traditionnel s’est construite à
partir des hypothèses très restrictives de la réalités, considérés comme simplificateurs, la
relaxation de ces hypothèses du modèle standard, en termes d’incertitudes, d’asymétrie
d’information, d’interaction stratégique entre les agents s’est inscrite tantôt dans le
prolongement , voir l’amélioration de la microéconomie standard, tantôt dans la rupture
et la genèse de nouvelledoctrine.

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