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MEMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option : Production pétrolier
Présenté Par :
Jury :
2016/2017
REMERCIEMENT
Au terme de ce travail, nous remercions LE BON DIEU ainsi que toutes les personnes
qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce rapport.
Nous tenons à exprimer notre grande reconnaissance et notre profonde gratitude à l’égard
de :
Notre encadreur Mr. DADA Saada qui nous ’a témoigné tant de compréhension et qui nous ‘a
encouragé et soutenu tout au long de la réalisation de ce modeste travail et
Mr. DADANE Abd Elghafoure et Mr. SIDROUHOU Hadj Mohamed qui nous suivi.
A ma très chère mère, pour ses encouragements, son soutien, surtout pour
son amour et son sacrifice afin que rien n’entrave le déroulement de mes
études.
A mon très cher père, qui me donne toujours l’espoir de vivre et qui n’a
jamais cessé de prier pour moi.
BELAID OUSAMA.
Dédicace
بسم هللا الرحمن الرحيم
Pour chaque début il y a une fin, et ce qui beau dans toute fin c'est la réussite et
l'atteinte du but.
A ma très chère mère, pour ses encouragements, son soutien, surtout pour
son amour et son sacrifice afin que rien n’entrave le déroulement de mes
études.
A mon très cher père, qui me donne toujours l’espoir de vivre et qui n’a
jamais cessé de prier pour moi.
A ma très chère mère, pour ses encouragements, son soutien, surtout pour
son amour et son sacrifice afin que rien n’entrave le déroulement de mes
études.
A mon très cher père, qui me donne toujours l’espoir de vivre et qui n’a
jamais cessé de prier pour moi.
OUALI Hammou.
Résumé :
Cette étude concerne la déshydratation de gaz naturel par l’injection de glycol (DEG) et étudie
l’influence de la variation de la pression et la température sur le débit d’injection de glycol,
Abstract:
This study relates to the natural gas dehydration with the glycol injection (DEG) and studies the
influence of the variation of the pressure and the temperature on the flow of glycol injection.
:ملخص
حيث ندرس تأثير تغيرات الضغط والحرارة على تدفق حقن،تقدم هده الدراسة معالجة الغاز الطبيعي بواسطة الغليكول
.الغليكول
SOMMAIRE
Remercîment
Dédicace
Résumé
I.2.1.Introduction.....................................................................................................06
II.3.1.1.Méthodes de Katz.........................................................................................14
CONCLUSION GENERALE.................................................................................43
Bibliographie
Annexe
Figure I.1 : La molécule d’hydrate...............................................................................................06
Figure III.1 : Effet de la pression amont sur le débit d’injection de la solution de DEG............33
Tableau III.2 : La composition du gaz naturel venant du ballon V202 dans le cas actuel..........20
Tableau III.3 : La composition du gaz naturel venant du ballon V204 dans le cas actuel..........20
CH4 méthane
C2H6 éthane
C3H8 propane
C4H10 butane
N2 azote
T température (0C, F)
CH3OH Le Méthanol
NH3 L’Ammoniac
V-201 le diffuseur
S-210 le puisard
LV-1 vanne
H-301 Le rebouilleur
Ts température de service F
Yi Composition molaire %
d la densité
∆T différence de température F
∆d différence de densité
INTRODUCTION GENERALE :
Le gaz naturel joue un rôle énergétique croissant; l’importance de ses réserves et les
avantages qu’il présente sur le plan économique et environnemental, favorisent sont utilisation.
Dans ces conditions, les progrès techniques qui permettent de réduire ces coûts, devraient
jouer dans l’avenir un rôle majeur dans le développement du commerce international de gaz
naturel.
Le gaz naturel à sa sortie des puits n’est pas directement utilisé avant qu’il soit traité et
débarrassé de ses constituants indésirables. Ce traitement consiste à séparer certains constituants
présents à la sortie des puits tel que l’eau, l’élimination ou du moins la réduction de la teneur en
eau sont des opérations aussi bien nécessaires qu’importantes dans la mesure où elles conduisent
à l’amélioration de la valeur commerciale du gaz sec et permettent le bon déroulement du procès
et le ralentissement du processus de corrosion des pipes.
La présence de l’eau dans le gaz occasionne dans les conditions idéales de température et
de pression, la formation des hydrates de gaz naturel, qui engendrent à leur tour l’obturation des
tubes d’échangeurs, et peuvent dans le cas échéant conduire même à l’arrêt momentané du
traitement.
C’est un problème largement connu dans l’industrie gazière, qui pour le maîtriser est doté
de système d’inhibition de la formation des hydrates, basés sur l’emploi de plusieurs types de
produit chimiques déshydratants.
Le Di éthylène glycol (DEG) est l’un des produits, celui qui se prête le mieux à
l’inhibition au niveau du module ’1’« Hassi R’Mel ».
L’étude menée dans ce projet consiste à calculer la consommation du glycol dans les
conditions de service et évaluer l’impact de la variation de la température et de la pression en
amont sur le débit d’injection au niveau de l’unité de traitement de gaz.
1
INTRODUCTION GENERALE
Cette étude concerne la déshydratation de gaz naturel par l’injection de glycol (DEG) et étudie
l’influence de la variation de la pression et la température sur le débit d’injection de glycol, et
constituée de :
Le premier chapitre présent des généralités sur le gaz naturel et les hydrates.
Le deuxième chapitre présente la description de processus et méthode de calcul.
Dans le troisième chapitre, les résultats sont exposés et interprétés pour chaque cas étudié.
Enfin, nous terminons notre étude par une conclusion générale ou sont récapitulés les
principaux résultats obtenus.
2
CHAPITER I :
GENERALITE SUR GAZ
NATUREL
ET
LES HYDRATES
Chapitre I Généralités sur le gaz naturel et les hydrates
Gaz inorganique
Ce mode reste très secondaire. Les gaz volcaniques ou les sources hydrothermales contiennent
parfois du méthane et les inclusions fluides des roches métamorphiques ou magmatiques
renferment souvent des hydrocarbures légers, principalement du méthane.
Gaz thermique
Au cours de l’évolution des sédimentaires, les sédiments sont portés à des températures et
pressions croissantes, vont subir une dégradation thermique qui va donner à cote des
hydrocarbures une large gamme de composés non hydrocarbonés.
I .1.5. Caractéristiques du gaz naturel
La densité du gaz naturel
En faisant l’hypothèse que dans les conditions de références considérées, une mole du gaz
étudié occupe le même volume qu’une mole d’air, alors, elle est définie comme étant le
rapport de sa masse molaire à celle de l’air dans les conditions normales de température et de
pression.
Le pouvoir calorifique (PC)
C’est la quantité de chaleur dégagée par la combustion complète d’une quantité unitaire du
gaz, la combustion étant effectuées à la pression atmosphérique et à une température.
Le pouvoir calorifique s’exprime en joules par mètre cube (J/m3), il se divise en deux :
Pouvoir calorifique supérieur (PCS) ;
Pouvoir calorifique inférieur (PCI).
I.1.6. Les différents types de gaz naturel
L’apparition d’une phase liquide dépend des conditions de température et de pression dans le
réservoir et en surface, ce qui conduit à distinguer les types suivants :
Gaz sec : ne forme pas de gaz liquide dans les conditions de production.
Gaz humide : forme une phase liquide au cours de production dans les conditions de
surface, sans qu’il y ait condensation rétrograde dans le gisement.
Gaz a condensât : forme une phase liquide dans le réservoir lors de productions par
condensation rétrograde.
Gaz associé : Coexistant dans le réservoir avec une phase « huile ». Le gaz associé comprend
le gaz de couverture et le gaz dissous. [6]
I.2.Les hydrates :
I.2.1.Introduction :
Les hydrates est une combinaison physique de l’eau et d’autres petites molécules de
Gaz, produisant un solide qui a une apparence semblable à la glace.
Les hydrates de gaz appelés clathrates sont composés d’un réseau de molécules d’eau
liées par des liaisons hydrogène, et dont les cavités sont occupées par diverses molécules
organiques. Les hydrates dans certaines conditions se forment avec les hydrocarbures suivants
CH4, C2H6, C3H8, C4H10 et également CO2, H2S. On distingue deux formes d’hydrates :
Hydrates constitués à partir des hydrocarbures à chaine courte (C1, C2, CO2).
Hydrates constitués à partir des hydrocarbures à chaine longue (C3, C4).
En présence d’un gaz léger, les molécules d’eau forment une structure cristalline
régulière comprenant des cavités ou cages dans les quelles sont piégées les molécules de gaz.
Ce réseau cristallin est dû aux liaisons hydrogènes entre les molécules d’eau qui est stabilisé
par les molécules de gaz et qui sont-elles même retenues dans les cages par des forces de Van
Der Waals. [13]
L’analyse par rayon X des cristaux des différents hydrates a permis d’identifier les trois
structures suivantes, présentées dans l’ordre chronologique de leur découverte :
La formation des hydrates peut être évitée en se plaçant en dehors des conditions
thermodynamiques (P-T) de leur formation. Ceci peut être réalisé en augmentant la température
à une pression donnée ou en abaissant la pression à une température donnée. Si c’est impossible,
il est nécessaire pour éviter la formation des hydrates soit de réduire la teneur en eau du gaz par
une opération de séchage soit d’utiliser des inhibiteurs.
I.2.5.1 Chauffage :
Pour maintenir le gaz au-dessus de la température de formation des hydrates, le
chauffage de la conduite est une solution particulièrement appropriée dans le cas d’une ligne de
collecte de faible longueur, si le transport du gaz est effectué sur une distance relativement
importante, cette méthode en général ne suffit pas ou devient d’un coût prohibitif.
Un dispositif d’isolation des conduites est associé à un chauffage électrique d’appoint : il est
assuré soit par des rubans de chauffage, soit par induction d’un courant électrique superficiel
dans la conduite à chauffer. [5]
II.1.Introduction :
Dans ce chapitre on va faire la description générale de cette processus, elle constitué de trois
stations. Une de compression (unité boosting), unité de déshydratation et station de régénération
de DEG, et une deuxième partie concerne les Formules de calcules.
Le gaz d’alimentation du module I provenant de l’unité boosting à une pression de 100 bars et
une température de 60°C sous forme de mélange bi-phasique, est distribué d’une manière égale
par le diffuseur V-201 aux trois trains parallèles. Le gaz pénètre dans le séparateur d’admission
V-202 sous le contrôle de la vanne de pression PV-7 pour séparer le liquide du mélange
d’ alimentation et extraire l’eau libre qui est évacuée vers le puisard S-210 par la vanne LV-1.
Le gaz brut provenant du séparateur V-202 est déshydraté (La déshydratation du gaz
d’alimentation est effectuée par l’injection directe, d’une solution de di-éthylène glycol (DEG) à
85 % dans la plaque tubulaire de chaque échangeur et d’une manière uniforme afin d’éviter la
formation des hydrates a une pression de 108 bar) et refroidi simultanément dans l’échangeur de
chaleur constituée deux batteries d’échangeurs (gaz/gaz) E-201,E-202 (A/B/C/D) et
(gaz/liquide) E-203(A/B) à une température de 0°C à -2 °C .
Le gaz sortant des échangeurs passe dans deux chillers E-204 et E-205 utilisant du propane
comme fluide frigorigène (coté calendre).A la sortie des chillers (T sortie= - 8°C à -10 °C)
Les gaz sont détendus adiabatiquement par la vanne PV12 Joule Thomson à une pression de 78
bar et une température de -18 °C ou on aura une séparation gaz/ liquide.
La température finale du séparateur froid V-204 qui est contrôlée par la TV-34 est suffisamment
basse afin que la teneur en eau du gaz de vente soit inférieure à 50 ppm.
Le gaz récupéré du séparateur froid V-204 refroidit (contre-courant) le gaz brut dans l’échangeur
E-201 et E-202 pour récupérer les frigories qu’il contient, une fois réchauffé, il pénètre dans le
pipeline de gaz de vente à une pression de 74 bar et une température de 53°C par la vanne de
débit FV1 vers CNDG. Le liquide issue du séparateur froid V-204 passe par la vanne LV7 est
préchauffé dans l’échangeur gaz/liquide E-203 (côté calandre) à une température de 30 °C et une
pression de 25 bar admis dans le séparateur V-205, ou se produit une séparation tri phasique
(gaz- condensât– glycol hydraté). Le glycol hydraté provient des trois ballons séparateurs V205
(1/2/3) à la concentration de 76%, il pénètre dans le ballon de détente V214 qui fonctionne à
35°c et à 1,5 Kg/Cm², ou il subit une séparation de traces de gaz qui s’y trouvent, puis il est
transféré vers le réservoir de stockage du DEG hydraté.
Le DEG hydraté provenant des séparateurs (glycol – condensât) des trois trains avec une
concentration de (75.41%) est détendu à une pression de 1,5 bar dans le ballon de détente V214,
ensuite stocké dans le bac d’alimentation de l’unité de régénération S-201
Le DEG hydraté est refoulé par la pompe de charge P206 a une pression 4.19 kg/cm2. Le DEG
hydraté se dirige vers les prés filtres F201 A/B, après il continue vers l’échangeur froid E301, et
entre dans son côté tube avec température 30°C, et sort à une température de 42 °C.
Ensuite il continue son chemin vers le ballon séparateur d’huile V301 avec pression de 2.50 bar
contrôlé par la vanne PV101 (glycol – condensât). Les condensats récupère envoyer vers puisard
S-203B par la vanne LV101.
Après la séparation, on récupère le glycol hydraté seulement, avec des traces de condensat. Le
glycol passe à travers les filtres F301 A/B, ensuite il sera réchauffé dans l’échangeur E302A/B
pour atteindre la température de 93 °C, avant d’être alimenté dans la colonne T-301 par la vanne
LIC 102.
Le rebouilleur H-301 de la colonne, est un four équipé de brûleurs qui utilisent le gaz naturel
comme gaz combustible à une température de 119 °C pour évaporer l’eau dans le glycol hydraté.
Le glycol hydraté qui rentre à la colonne T-301, passe par le garnissage, où une partie de l’eau
est vaporisée, Le liquide DEG régénéré qui sort du H-301 est refroidie dans l’échangeur chaud
E302 A/B, et une partie de son énergie est récupéré par le DEG hydraté (entrant dans la colonne)
dans le coté calandre, à une température de 119 °C. Et passe encore une fois par un autre
échangeur froid E301 et sort à une température de 49 °C.
Le DEG régénéré (86%) est aspiré par la pompe P-301A/B du fond de la colonne T-301 et
refroidi dans l’aéroréfrigérant E-215 ce débit contrôlé par la vanne LV 301, puis stocké dans le
bac de stockage du glycol régénéréS-202.
Dans ce chapitre, nous allons illustrer la méthode de calcul du débit d’injection du DEG
dans les échangeurs, nous nous basons sur un circuit entre les deux ballons V202 et V204
comme elle est montre dans la figure II.3, pour cela nous allons déterminer :
1. La température de formation des hydrates.
2. La quantité d’eau dans le gaz naturel.
3. La quantité d’eau à éliminer.
4. La concentration minimale de DEG hydraté.
5. Le débit d’injection du DEG.
II.3.1.1.Méthodes de Katz :
Cette méthode est un ensemble des courbes (Abaque 1) donnant la TFH en fonction de la
densité du gaz d’alimentation et la pression de service. L’application pratique de cette méthode
est basée sur la très faible teneur en H2S et CO2, tel est le cas de gaz naturel de Hassi R’Mel.
II.3.2. Quantité d’eau dans le gaz naturel :
Les méthodes utilisées pour estimer la teneur en eau à saturation des gaz naturels :
Lorsque la concentration molaire des composants acides (CO2, H2S) dans le gaz est faible
(˂5%) comme c’est le cas à Hassi R’Mel, nous pouvons utiliser la méthode graphique
directement.
Des corrections s’imposent dès que la concentration molaire des constituants acides
dépasse 5% on utilise la méthode de Campbell.
𝐌 × ∆𝐓
𝐂𝐦𝐢𝐧 = × 𝟏𝟎𝟎 𝐈𝐈. 𝟐
(𝐌 × ∆𝐓) + 𝐊
Avec :
𝐂𝐦𝐢𝐧 : Concentration minimal du DEG hydraté (% massique).
𝐌 : Masse molaire du DEG 106,12 g/mole.
𝐊 : Constante du DEG 2428.
∆𝐓 : L’abaissement de la température d’apparition des hydrates, c’est la différence entre
la température de formation des hydrates et la température minimale de service.
Avec :
∆𝐓 = 𝐓𝐅𝐇 − 𝐓𝐒 + 𝟐 𝐈𝐈. 𝟑
𝒎𝒈
𝐗𝟐 = 𝒎 𝐈𝐈. 𝟓
𝒈 +𝒎𝒆𝒂𝒖 +𝒒𝒆𝒂𝒖
Glycol: 𝐗 𝟏 × 𝐅 = 𝐗 𝟐 × 𝐅𝐇 𝐈𝐈. 𝟕
La quantité du DEG pour absorber 1kg d’eau présente dans le gaz naturel :
𝐗𝟐
𝐅=𝐗 𝐈𝐈. 𝟖
𝟏 −𝐗 𝟐
et 𝐅𝐇 =
𝐗𝟏
𝐈𝐈. 𝟗
𝐗 𝟏 −𝐗𝟐
Données de départ :
Tableau III.1 : Les paramètres d’exploitation dans le cas actuel (partie A).
La composition du gaz naturel venant des ballons V202 et V204 dans le cas actuel sont don-
nées par les tableaux III.2 et III.3 respectivement.
Tableau III.2 : La composition du gaz naturel venant du ballon V202 dans le cas actuel.
Tableau III.3 : La composition du gaz naturel venant du ballon V204 dans le cas actuel.
/ Total - 1 18,89
Nous avons :
𝐝é𝐛𝐢𝐭 𝐦𝐨𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐮𝐭𝐢𝐚𝐧𝐭𝐬
𝒚𝒊 =
∑𝟏𝟕
𝒊=𝟏 𝐝é𝐛𝐢𝐭 𝐦𝐨𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞
𝐌𝐠𝐚𝐳 ∑17
i=1 Mi ×yi
𝐝= d=
𝐌𝐚𝐢𝐫 28,97
Mgaz = ∑17
i=1 Mi × 𝑦𝑖 = 20,62 g/mol
20,62
d = 28,97 𝐝𝐠𝐚𝐳 = 𝟎, 𝟕𝟏𝟐
Nous avons :
𝐝é𝐛𝐢𝐭 𝐦𝐨𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐮𝐭𝐢𝐚𝐧𝐭𝐬
𝒚𝒊 =
∑𝟏𝟎
𝒊=𝟏 𝐝é𝐛𝐢𝐭 𝐦𝐨𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞
𝐌𝐠𝐚𝐳 ∑10
i=1 Mi ×yi
𝐝= d=
𝐌𝐚𝐢𝐫 28,97
Mgaz = ∑10
i=1 Mi × 𝑦𝑖 = 18,89 g/mol
18,89
d = 28,97 𝐝𝐠𝐚𝐳 = 𝟎, 𝟔𝟓𝟐
0,6 × 0,088
∆T1 = = 0,528 °C TFH = T2 – ∆T1 = 20 – 0,528 = 19,472°C
0,1
0,6 × 0,088
∆T1 = = 0,528 °C TFH = T2 – ∆T1 = 20,2 – 0,528 = 19,672°C
0,1
0,6 × 0,088
∆T1 = = 0,528 °C TFH = T2 – ∆T1 = 20,5 – 0,528 = 19,972°C
0,1
0,6 × 0,088
∆T1 = = 0,528 °C TFH = T2 – ∆T1 = 20,7 – 0,528 = 20,172°C
0,1
TFH = 20,172°C = 68,3096°F
1,9 × 0,048
∆T1 = = 0,912 °C TFH = T2 – ∆T1 = 18,4 – 0,912 = 17,488°C
0,1
Circuit du gaz traité Densité Pression (bars) Température de service (°C) TFH (°C)
D’après les résultats obtenus dans ce tableau, nous constatons que les températures de
formation d’hydrates dans le gaz naturel augmentent avec l’augmentation de pressions et elles
sont supérieures aux températures de services des équipements, donc l’injection du DEG s’avère
obligatoire, si non les hydrates se formeraient facilement.
− 40 × 195
∆W1 = = − 15,6 lb/MMSCf WH2O = W2 – ∆W1 = 130 + 15,6
500
− 40 × 122,5
∆W1 = = − 9,8 lb/MMSCf WH2O = W2 – ∆W1 = 130 + 9,8
500
− 40 × 50
∆W1 = = − 4 lb/MMSCf WH2O = W2 – ∆W1 = 130 + 4
500
− 20 × 477,5
∆W1 = = − 19,1 lb/MMSCf WH2O = W2 – ∆W1 = 110 + 19,1
500
− 0,5 × 369
∆W1 = = − 0,369 lb/MMSCf WH2O = W2 – ∆W1 = 1,4 + 0,369
500
𝐐𝐞𝐚𝐮 = 𝐪𝐞𝐚𝐮 × 𝐕 𝐕. 𝟏
106,12 × 69,4496
𝐂𝐦𝐢𝐧 = × 100 donc 𝐂𝐦𝐢𝐧 = 𝟕𝟓, 𝟐𝟐 %
(106,12 × 69,4496) + 2428
106,12 × 69,8096
𝐂𝐦𝐢𝐧 = × 100 donc 𝐂𝐦𝐢𝐧 = 𝟕𝟓, 𝟑𝟏 %
(106,12 × 69,8096) + 2428
106,12 × 70,3496
𝐂𝐦𝐢𝐧 = × 100 donc 𝐂𝐦𝐢𝐧 = 𝟕𝟓, 𝟒𝟔 %
(106,12 × 70,3496) + 2428
106,12 × 70,7096
𝐂𝐦𝐢𝐧 = × 100 donc 𝐂𝐦𝐢𝐧 = 𝟕𝟓, 𝟓𝟓 %
(106,12 × 70,7096) + 2428
Les valeurs sont acceptables parce qu’elles sont situées en dehors de la zone de
cristallisation de DEG
Avec : X1 = 85%
X2 = 75,22%
75,22
D’où F= = 𝟕, 𝟔𝟗𝟏 𝐤𝐠 𝐃𝐄𝐆 /𝐤𝐠 𝐞𝐚𝐮
85−75,22
Avec : X1 = 85%
X2 = 75,31%
75,31
D’où F = 85−75,31 = 𝟕, 𝟕𝟕𝟐 𝐤𝐠 𝐃𝐄𝐆 /𝐤𝐠 𝐞𝐚𝐮
Q injection = 10,253 m3 /h
(volumique)
Avec : X1 = 85%
X2 = 75,46%
75,46
D’où F = 85−75,46 = 𝟕, 𝟗𝟏 𝐤𝐠 𝐃𝐄𝐆 /𝐤𝐠 𝐞𝐚𝐮
Q injection = 10 m3 /h
(volumique)
Avec : X1 = 85%
X2 = 75,55%
75,55
D’où F = 85−75,55 = 𝟕, 𝟗𝟗𝟒 𝐤𝐠 𝐃𝐄𝐆 /𝐤𝐠 𝐞𝐚𝐮
Q injection = 9,730 m3 /h
(volumique)
Pour un bon fonctionnement du module «1», la pression amont minimale est fixée à
100 bars. Vu que les variations de la pression amont sont envisageables dans un intervalle, il
nous a paru intéressant d’étudier l’effet de la pression amont sur le débit d’injection de la
solution de glycol.
Pour concrétiser cela, on a fait varier la pression en amont du module «1» dans
l’intervalle allant de 90 bars jusqu’à 105 bars (Voir tableau V.6).
32
débit d'injection total de DEG
31,5
31
(m3/h)
30,5
30
29,5
29
85 90 95 100 105 110
pression ( bars)
Figure III.1 : Effet de la pression amont sur le débit d’injection de la solution de DEG.
En se référant à la figure V.1 et tableau V.6 précédentes, on peut remarquer que l’augmentation
du débit d’injection de la solution de DEG est inversement proportionnelle à la pression amont.
En effet, une pression de 90 bars nécessité un débit d’injection de 31,713 m3/h alors que ce débit
peut atteindre la valeur de 29,190 m3/h pour une pression amont de 105 bars.
Données de départ :
Tableau III.7 : Les paramètres d’exploitation dans le cas actuel (partie B).
Circuit du gaz traité Densité Pression (bars) Température de service (°C) TFH (°C)
Nous trouvons :
52 × 3,6
∆W1 = = 9,36 lb/MMSCf WH2O = W2 – ∆W1 = 134 – 9,36
20
89 × 16,4
∆W1 = = 72,98 lb/MMSCf WH2O = W2 – ∆W1 = 223 – 72,98
20
89 × 12,8
∆W1 = = 56,96 lb/MMSCf WH2O = W2 – ∆W1 = 223 – 56,96
20
La quantité du DEG pour absorber 1kg d’eau dans le gaz à 100 bars a été calculée d’après
l’équation II.9 dans la partie A :
𝐅 = 𝟕, 𝟗𝟏 𝐤𝐠 𝐃𝐄𝐆 /𝐤𝐠 𝐞𝐚𝐮 .
Q injection = 9,286 m3 /h
(volumique)
Q injection = 10 m3 /h
(volumique)
Q injection = 11,028 m3 /h
(volumique)
Q injection = 12,416 m3 /h
(volumique)
Etant donné que la température en aval de l’unité de Boosting peut être limitée à une
valeur plus grande ou bien plus faible que celle fixée actuellement, il nous a semblé intéressant
d’étudier l’effet de la température en amont de l’unité de traitement sur le débit de glycol injecté.
Pour concrétiser cela, on a fait varier la température en amont du module «1» dans
l’intervalle allant de 58°C jusqu’à 64°C tout en maintenant la pression amont à 100 bars.
Le tableau V.10 suivant indique les variations de la quantité d’eau globale condensée et le
débit total de glycol injecté en fonction de la température du gaz à l’entrée du module de
traitement de gaz.
T (°C) 58 60 62 64
39
débit d'injection total de DEG ( m3/h)
37
35
33
31
29
27
25
57 58 59 60 61 62 63 64 65
température (c°)
En se référant à la Figure III.2, on constate que l’effet de la température amont sur le dé-
bit de DEG injecté est important et que l’augmentation de ce dernier est proportionnelle à
l’augmentation de la température amont. En effet, le fait de diminuer la température amont de
64°C jusqu’à 58°C va conduire à une diminution du débit minimal de glycol injecté de
37,250 m3/h jusqu’à 27,858 m3/h.
Cette étude nous a permis de montrer que l’utilisation du glycol est indispensable dans le
circuit du traitement de gaz pour la déshydratation et l’élimination de l’eau afin d’empêcher la
formation d’hydrates, ainsi nous avons entamé l’étude en faisant varier la pression et la
température d’entrer. Pour montrer que l’augmentation de débit d’injection du DEG est
inversement proportionnelle avec la pression. Sachant que la pression augmente, la teneur en eau
d’un gaz naturel diminue ce qui nécessite un débit minimal du DEG, alors une augmentation de
pression en amant est très importante. En cette période de stage, que je juge bénéfique, j’ai pu
approfondir mes connaissances théoriques ainsi qu’enrichir mon savoir surtout dans le secteur
industriel et pratique. Cette expérience m’a autorisé de prendre contact avec le milieu
professionnel et de compléter ma base théorique déjà acquise ce qui me sera sans doute d’une
grande aide à l’avenir.
On Recommande :
La solution du glycol DEG permet d’obtenir un gaz de vente qui répond aux spécifications
commerciales (quantité d’eau < 50 ppm), avec un minimum de pertes.
D’après le calcul fait nous avons constaté que l’augmentation de la pression amont
entraîne une diminution de la teneur en eau dans le gaz à saturation (W) et cela conduit à
une plus faible consommation de DEG injecté.
Le MPP1 (module processing plant 1) contient trois trains de traitement identiques, une unité de
régénération de glycol hydraté, les utilités, la salle de contrôle et un laboratoire d'analyses de
routines.
Ce module a été réalisé par la compagnie américaine " STONE AND WEBSTER
CORPORATION "en 1976. Le 1er train a été mis en service en 1978, alimenté par les puits de la
zone centre.
Le module '1' contiens les services suivent :
Service d'exploitation
Capacité de production :