Ondes.........................................................................................................................1
Optique géométrique................................................................................................9
1. Réflexion .................................................................................................................................................... 9
2. Réfraction ................................................................................................................................................ 11
4. Dispersion................................................................................................................................................ 15
Interférences ...........................................................................................................17
2. Interférences .......................................................................................................................................... 17
Programme 2012
Soit une masse m accrochée à un ressort. Quand on tire un peu cette masse vers le bas, il
→
apparaît une force de rappel F vers le haut proportionnelle à la déformation d supplémen-
taire imposée au ressort. Si on lâche cette masse, elle oscille alors de part et d'autre du point 0.
y y
k
T
A
m → t
F
0 0
–d –A
1
ν= T (ν en hertz, 1 Hz = 1 s–1 )
t
0
Pincée en son milieu, une corde de guitare oscille dans son mode fondamental de part et
d'autre de sa position d'équilibre. Les lames vibrantes sont particulièrement visibles dans les
boîtes à musique.
Une onde est une perturbation qui se propage en produisant sur son passage des variations
physiques réversibles. Par exemple si on agite l'extrémité d'une corde, on constate que la
déformation de la corde se déplace le long de la corde.
Exemples : les vagues, vibration d'une corde et, comme nous le verrons ci-après,
les ondes électromagnétiques.
Exemples : une onde de compression d'un ressort, les sons dans l'air.
Les ondes, qu'elles soient transversales ou longitudinales, sont caractérisées par trois
grandeurs : leur vitesse de propagation ou célérité, leur fréquence et enfin leur amplitude.
Dans le cas des vagues, la célérité n'est rien d'autre que la vitesse (en m/s dans le SI), à
laquelle se déplace une crête (ou un creux). Expérimentalement on vérifie :
la célérité des ondes ne dépend que de la nature du milieu dans lequel elles se
propagent, indépendamment de leur fréquence ou leur amplitude.
granit 6000 m/s, fer 5850 m/s, eau 1485 m/s, air sec à 20ºC 343 m/s, air sec à 0ºC 332 m/s.
vide ≈ 3 · 108 m/s, eau ≈ 2,25 · 108 m/s, verre ≈ 2 · 108 m/s, diamant ≈ 1,2 · 108 m/s
Comme nous l'avons vu page 1, la fréquence est le nombre d'oscillations qu'effectue la source
par unité de temps. La fréquence se mesure en s–1 ou hertz, symbolisée par Hz. Par exemple
si la source effectue 20 oscillations par seconde, alors sa fréquence vaut ν = 20 s–1 = 20 Hz.
la fréquence des oscillations des points atteints par une onde est la même que celle
de la source émettrice l'onde, et ceci indépendamment des milieux traversés.
Si on tapote la surface de l'eau à une certaine fréquence, tout objet flottant vibrera à la même
fréquence une fois que l'onde l'aura atteint. On appelle période la durée d'une oscillation
complète de cet objet, l'unité SI étant celle du temps soit la seconde.
1 1
ν =T ⇔ T=ν
SI : ν en s–1 = Hz et T en s.
La distance parcourue par l'onde durant une période s'appelle la longueur d'onde, son unité
SI étant comme pour toutes les distances le mètre. Pour des vagues à la surface de l'eau, cette
distance est celle qui sépare deux crêtes (ou creux) consécutives.
c
λ =ν
Enfin, l'amplitude est la valeur maximale de l'écart par rapport à la positon de repos. Une
onde est d'autant plus intense que son amplitude est grande.
A
Attention au fait que, si entre le
x creux et la crête des vagues la
0 hauteur est de 1 m, alors l'amplitude
A ne vaut que la moitié, soit 0,5 m.
–A
Tous les points qui, à un moment donné, se trouvent par exemple sur une crête
constituent une ligne appelée front d'onde. Deux fronts d'onde consécutifs sont
distants d'une longueur d'onde
Quand on jette un caillou dans l'eau, il se forme des fronts d'onde circulaires concentriques,
on parle alors d'ondes circulaires. Par contre les vagues qui viennent du large présentent des
fronts d'onde rectilignes et parallèles, on parle alors d'ondes rectilignes.
Quand une onde se propage dans un milieu à 3 dimensions, comme un son dans l'air, il faut
substituer à la notion de fronts d'onde la notion de surfaces d'onde. Autour d'une source
sonore (ponctuelle) se développent des surfaces d'onde sphériques concentriques. Par contre à
une assez grande distance de la source, les surfaces d'onde sont quasiment des plans
parallèles.
On appelle rayon une ligne qui est orthogonale aux fronts d'onde, de plus cette ligne est
fléchée dans le sens de propagation.
Les rayons lumineux utilisés en optique géométrique sont les rayons des ondes lumineuses.
On donne le nom d'ondes progressives à des ondes libres de se propager dans un milieu à 2
ou 3 dimensions, et ceci par opposition aux ondes stationnaires contraintes à faire du sur
place (voir plus loin).
Quand des vagues sont créées au large sous l'action du vent et qu'elles déferlent sur la côte, la
côte ne se remplit pas d'eau tandis que la mer se vide ! Le mouvement de l'eau de surface est
vertical (en première approximation), alors que les vagues se déplacent horizontalement,
transportant une énergie et une quantité de mouvement pouvant causer des dégâts sur la côte.
Comme nous allons le voir en optique géométrique, une onde progressive peut se réfléchir sur
un obstacle, peut être réfractée lors d'un changement de milieu. Mais auparavant nous allons
étudier un phénomène très particulier aux ondes appelé diffraction.
Lorsqu'une onde passe à travers un trou ménagé dans un obstacle, selon la taille du trou par
rapport à la longueur d'onde, il peut se produire un changement plus ou moins notable de la
direction de propagation de l'onde.
1 2 3
Dans la situation 1 la largeur du trou est nettement plus grande que la longueur d'onde, les
fronts d'onde continuent leur chemin sans modification importante mis à part une légère
incurvation des bords. La partie de l'onde qui n'est pas en face du trou se réfléchit. Dans la
situation 2 la largeur du trou diminue, l'incurvation des bords s'accroît. Une plus grande partie
de l'onde est réfléchie. Dans la situation 3 la largeur du trou est comparable à la longueur
d'onde, le trou devient la source d'une onde circulaire.
La diffraction est la déviation des rayons par les bords des obstacles. Ce
phénomène propre aux ondes est d'autant plus important que la taille du trou ou
de l'obstacle est faible devant la longueur d'onde.
James Clerk Maxwell, physicien écossais (1831-1879), démontre que pour un signal
électromagnétique variable, le milieu diélectrique (isolant ou le vide) peut être le siège
d'ondes transversales dont la vitesse de propagation est similaire à celle de la lumière.
Maxwell observe qu'« il nous est difficile de ne pas conclure que la lumière est constituée par
les ondes transversales du même milieu qui produit les phénomènes électriques et
magnétiques ».
C'est finalement dans un mémoire présenté en 1864 devant la Royal Society, que Maxwell
donne à ses idées leur forme définitive. Il y décrit les propriétés mécaniques du champ
électrique à l'aide de la célèbre série des quatre équations dites de Maxwell. La théorie
électromagnétique de la lumière découle directement de ces d'équations. Ce seront les travaux
du physicien allemand Heinrich Hertz, en 1887, qui permettront d'obtenir une confirmation
expérimentale directe de la nature ondulatoire des perturbations électromagnétiques.
longueur d'onde = λ
E
Ondes radio
Infrarouges Ultraviolets Rayons X Rayons γ
TV Radars
104 - 10– 3 m 10–4 - 10– 6 m 10–7 - 10– 8 m 10–8 - 10– 12 m 10–12 - 10– 15 m
Les vagues se propagent à la surface de l'eau, les ondes sonores dans la matière, par contre la
lumière se propage dans le vide, donc sans support matériel. On a longtemps pensé que le
vide était rempli d'une substance particulière appelée éther, et que la lumière en était une
vibration. Mais après la publication de la " Relativité restreinte " d'Einstein, l'hypothèse de
l'éther fut abandonnée car inutile.
Les dimensions des appareils optiques courants, miroirs, prismes, lentilles sont grandes
devant les longueurs d'onde des fréquences visibles. Il s'ensuit que dans ce chapitre les
phénomènes de diffraction seront négligés. Par ailleurs, on ne s'intéressera qu' à la
propagation des ondes lumineuses et pour simplifier seuls rayons seront représentés. Enfin,
nous admettrons que la lumière se propage en ligne droite dans un milieu homogène.
1. Réfl exion
Sur terre, à cause de l'atmosphère, nous percevons une clarté entre les solides car les gaz
absorbent la lumière et la réémettent dans toutes les directions. Ainsi, la lumière est diffusée
par l'atmosphère. Dans l'espace la lumière est présente, mais elle n'est pas diffusée. Le ciel vu
depuis la lune apparaît donc comme noir sauf si l'on regarde vers le soleil.
Les miroirs sont apparus plusieurs siècles avant Jésus-Christ. A ce moment, ils prenaient la
forme de plaques métalliques : en argent, en bronze, en étain ou en or. C'est au XIIIe siècle
qu'apparurent les miroirs conçus d'une lame de verre. Au début, la lame de verre était
recouverte de plomb. La confection de miroir était alors fort compliquée, donc peu répandue,
car il fallait chauffer le plomb à de hautes températures pour qu'il adhère au verre. La
technique fut améliorée par l'introduction d'un amalgame d'étain. Celui-ci se fixe au verre à
des températures ordinaires. A partir de ce moment, l'utilisation du miroir se propagea à tous.
Aujourd'hui, les miroirs conventionnels sont presque tous fabriqués selon les mêmes
principes. Une plaque de verre protège la surface réfléchissante d'un alliage de chrome. A
l'arrière du miroir, une peinture opaque est étendue. Elle a pour fonction de protéger la fine
couche réfléchissante et d'absorber la lumière qui a pu la traverser.
Dans appareils optiques portables, comme les lunettes d'approche, les miroirs sont remplacés
par des prismes à réflexion totale.
De plus cette image se situe derrière le miroir, elle est virtuelle, de même grandeur
et sens que l'objet (droite), et enfin présente une inversion gauche droite.
image
virtuelle
2. Réfraction
2.2 Explication
air air
eau eau
De plus, la déviation de lumière dépend de la nature des substances. Pour un même angle
d'incidence, l'angle de réfraction n'est pas le même pour le verre par exemple que pour l'eau.
Certaines substances réfractent plus la lumière que d'autres. Cette propriété caractéristique
des substances transparentes se nomme la réfringence. Une substance fortement réfringente
fait dévier la lumière plus qu'une substance de moindre réfringence.
Les situations d'image brisée de la paille dans l'eau, décrite plus haut, peuvent donc être
expliquées par une déviation de la lumière.
Il existe donc deux conditions pour que la réfraction puisse être observée.
• La lumière doit frapper sous un angle non nul l'interface de deux milieux.
Ceux-ci peuvent être l'air, le verre, le plastique, le vide... Remarquons toutefois que la lumière
se propage en ligne droite dans un milieu homogène.
Ces lois ont été établies indépendamment par Willebrörd Snell (géomètre hollandais, 1591-
1626) et René Descartes (savant français, 1596-1650).
α2 n1 sin α 1 = n2 sin α 2
milieu indice
vide 1 Les coefficients n de la 2e loi de la réfraction sont appelés les
air 1,0008 indices de réfraction absolus des milieux traversés. Ces
eau 1,33 indices de réfraction sont des nombres sans unité, toujours
alcool (éthanol) 1,36 supérieur à 1 pour un milieu autre que le vide, et qui vaut 1
verre crown 1,52 pour le vide lui-même. Plus le milieu est réfringent, plus la
diamant 2,46 déviation est grande et plus son indice est élevé.
c
v=n
Soit une source lumineuse S qui émet des rayons depuis un milieu d'indice n1 vers un milieu
moins réfringent d'indice n2 < n1. Considérons successivement le sort des cinq rayons
numérotés de 1 à 5 sur le schéma ci-dessous.
1 2
90º 4 n2
λ n1 > n2
Rayon 1
Rayons 2 et 3
L'angle d'incidence α1 non nul augmente, la loi de la réfraction n1 sin α1 = n2 sin α2 entraîne
que l'angle de réfraction α2 augmente aussi mais plus rapidement que α1 puisque n2 < n1.
Rayon 4
L'angle d'incidence λ est tel que l'angle de réfraction α2 = 90º. La loi de la réfraction devient
n2
n1 sin λ = n2 sin 90º ⇒ λ = arcsin n . Il est bien évident que l'angle de réfraction α2 ne
1
pourra être supérieur à 90º. Remarquons aussi que pour les rayons 1, 2, 3 et 4 on a une
réflexion partielle.
Rayon 5
l'angle d'incidence α1 est supérieur à λ. La loi de la réfraction n'est plus applicable, car elle
fournit une valeur supérieure à 1 pour sin α2 , ce qui est impossible. Il s'ensuit que le rayon 5
est totalement réfléchi et pas du tout réfracté.
Si l'incidence est inférieure à cet angle limite, le rayon est réfracté et partiellement
réfléchi. Mais si l'incidence est supérieure à cet angle limite alors le rayon est
totalement réfléchi et pas du tout réfracté.
Les fibres optiques constituent sans doute la plus importante application de la réflexion totale.
La lumière est piégée dans une fibre fine comme un cheveu. Ces fibres minces sont très
flexibles. Groupées en faisceau, elles peuvent transmettre une image d'un endroit
inaccessible, par exemple un organe à l'intérieur du corps humain (endoscopie gastrique).
4. Dispe rsion
Les fréquences visibles vont de 4,3 · 1014 Hz pour le rouge à 7,5 · 1014 Hz pour le violet. Aux
fréquences intermédiaires correspondent d'autres sensations colorées pour notre système de
vision des couleurs.
rouge jaune vert bleu violet
1014 Hz
4,3 6 7,2 7,5
Lorsque de la lumière blanche est projetée sur un prisme, on constate que celle-ci se disperse
en une gamme de couleurs : le spectre de couleurs de la lumière blanche.
Les couleurs observées sont toujours les mêmes: rouge, orange jaune, vert, bleu, indigo et
violet, avec toutes les nuances intermédiaires. La lumière blanche est donc un mélange de ces
couleurs.
prisme
lumière
blanche rouge
jaune
vert
bleu
violet
C'est le fait que l'eau n'ait pas le même indice de réfraction pour toutes les couleurs du spectre
solaire qui provoque la formation d'arcs-en-ciel.
Quand deux où plusieurs ondes se superposent, l'onde résultante est en chaque point
la somme algébrique des contributions de ces ondes.
Un autre exemple de ce principe est constitué par la superposition des ondes sonores. Quand
une seule personne nous parle, notre tympan reproduit les vibrations émises par cette
personne. Quand plusieurs personnes parlent simultanément, notre tympan vibre selon une
superposition algébrique des sons émis. Bien entendu la compréhensibilité des conversations
est plus difficile.
2. Interf é renc es
Quand deux ondes de même fréquence se superposent en un point, elles peuvent se renforcer
si elles sont en phase, on dit alors qu'elles interfèrent constructivement. Au contraire, si
elles peuvent se détruisent si elles sont en opposition de phase, alors elles interfèrent
destructivement. Illustrons cela par le cas simple de deux impulsions se propageant en sens
opposés.
Ainsi, si 2 sources S1 et S2 émettent des ondes de même fréquence, nous pouvons nous
attendre à un phénomène d'interférence dans la région qui les entoure (voir le schéma page
suivante).
L'ensemble des points où l'interférence est constructive constitue des lignes stables dans le
temps, quelques une sont dessinées sur le schéma de gauche ci-après. De même l'ensemble
S1 S2
Cette expérience peut également être réalisée avec des ondes lumineuses. C'est le physicien et
médecin britannique Tomas Young (1773-1829) qui la réalisa pour la première fois en 1801.
Sa visualisation des franges d'interférence est restée célèbre : faisant passer de la lumière à
travers deux orifices très fins et projetant l'image sur un écran, il montre qu'on obtient une
série de bandes alternativement claires et sombres.
La lumière provenant de la gauche frappe un premier écran et passe par une mince fente. A la
sortie de cette fente qui constitue une source ponctuelle, les fronts d'onde s'élargissent
(phénomène de diffraction) et viennent frapper un deuxième écran percé de deux autres
fentes. La lumière se diffracte à nouveau à travers ces fentes qui constituent alors deux
sources en phase. Il se produit donc un phénomène d'interférence. Finalement, la lumière
arrive sur un écran. On constate alors une alternance de zones éclairées et obscures comme
sur la photographie ci-dessous. Ce résultat établit formellement la nature ondulatoire de la
lumière.
Considérons une corde tendue et fixée en deux extrémités, par exemple une corde de piano.
Supposons qu'au moyen d'un dispositif vibreur on crée un train d'onde sinusoïdale qui
progresse le long de cette corde. Arrivée à une des extrémités fixes, cette onde s'y réfléchit
comme décrit ci-dessus. Il y aura donc superposition et interférence entre l'onde incidente et
l'onde réfléchie.
Dans la plupart des cas, le résultat est indescriptible car l'onde résultante est un méli-mélo des
deux ondes qui interfèrent. Toutefois, en modifiant la fréquence du vibreur, on constate que
pour certaines fréquences bien choisies il se forme une onde stationnaire (c'est plutôt la
distribution spatiale de l'énergie qui est stationnaire). Cette onde est caractérisée par une
succession régulière de points qui ne vibrent pas appelés nœuds de vibration, entre lesquels
se situent des points dont l'amplitude de vibration est maximale appelés ventres de vibration.
Nœud Nœud
En quelque sorte une onde stationnaire est une onde qui oscille en faisant du sur place, à la
différence des ondes progressives il n'y a pas transport d'énergie d'un point à un autre.
onde réfléchie
N N N N N N N
V V V
En résumé.
Pour certaines fréquences particulières, une corde fixée en ses deux extrémités
peut être le siège d'une onde stationnaire. Cette onde résulte de l'interférence des
deux ondes, l'une étant due à la réflexion de l'autre.
Ces ondes sont de même fréquence et de même amplitude, mais elles se propagent
en sens contraires. Cette onde est constituée d'une succession de nœuds de
vibration (amplitude nulle) et de ventre de vibration (amplitude maximale).
Pour générer un ensemble d'ondes dans les cordes des instruments musicaux, celles-ci sont
pincées (guitare), frottées (violon) ou frappées (piano). La plupart des ondes ainsi générées se
détruisent très rapidement par interférence, seules persistent les ondes stationnaires qui
correspondent aux fréquences de résonance de la corde. La hauteur du son émis correspond
à la fréquence fondamentale pour laquelle l'amplitude est toujours maximale, c'est le son émis
le plus intense. La répartition et le dosage de l'énergie entre les différentes harmoniques
détermine le timbre de l'instrument. Un piano et une guitare, bien que jouant la même note,
par exemple le " la normal " la3 de fréquence 440 Hz, n'émettent pas le même son composé.
ν1 ν2 ν3 ν4 ν1 ν2 ν3 ν4
Pour modifier la note jouée, qui correspond à la fréquence ν1 fondamentale
1 F
du mode n = 1 donnée par ν1 = 2L µ , il suffit de modifier l'un des
paramètres de cette formule. Par exemple, pour obtenir un son plus haut de
fréquence plus élevée, on peut soit augmenter la tension F de la corde, soit
utiliser une corde plus fine de masse linéique µ moindre, soit encore
raccourcir la longueur L de la corde.
Le son transmis directement à l'air par une corde vibrante est peu intense et
peu audible. Pour augmenter le volume sonore engendré, les vibrations de
la corde sont transmises à une caisse de résonance qui transmet plus
d'énergie à l'air. Finalement, les vibrations de l'air mettent en mouvement le
tympan des auditeurs.
Lorsqu’on souffle au-dessus du goulot d'une bouteille, on perçoit un son d’autant plus haut
que la bouteille est remplie. On crée de cette façon des ondes stationnaires directement dans
la colonne d’air au-dessus du liquide de la bouteille. Il se produit un phénomène analogue
dans les instruments musicaux à vent, tuyaux d’un orgue ou flûte. Bien que les ondes sonores
soient longitudinales, le mode d'établissement d'ondes stationnaires est analogue à ce qui se
passe le long d'une corde tendue. Dans un orgue, certains tuyaux sont ouverts aux deux
extrémités (extrémités libres) alors que les autres ont une extrémité ouverte et une extrémité
fermée (extrémité fixe).
1. Les sons audibles par une personne ont des fréquences qui peuvent être comprises entre
20 Hz et 20 kHz. Considérons un son de fréquence 3 000 Hz.
1.1 Quelle est la longueur d'onde correspondant à cette fréquence dans de l'air où la
célérité du son vaut 340 m/s ?
1.2 Supposons maintenant que ce son frappe la surface libre d'un plan d'eau et s'y
propage en partie (l'autre partie étant réfléchie). La célérité du son dans l'eau étant
de 1485 m/s, comment sont modifiées la fréquence et la longueur d'onde de ce
son ?
2. La station radio "Couleur 3" émet sur la fréquence 100,1 MHz. Quelle est la longueur
d'onde électromagnétique correspondante ?
A B C
2. Tracer précisément un miroir plan (vu de dessus) qui transforme le rayon incident 1 en
un rayon réfléchi 2.
1. B et C 4. h = 90 cm, d = 75 cm
Ex ercic es : réfraction
1. Un rayon lumineux passe de l'air dans l'eau. Son angle d'incidence est de 50º.
1.1 Quelle est la vitesse de propagation de ce rayon dans l'air ? Dans l'eau ?
h = 6 cm
3. A partir des indications de la figure ci-contre, déterminer
l'indice de réfraction du liquide contenu dans le récipient.
d = 4 cm
Optique géométrique et ondes DF 24 Alain Plantefol
4. Un rayon lumineux arrive de l'air sous une incidence de 60º
air sur une vitre en verre (d'indice1,5), puis pénètre alors dans
de l'eau selon le schéma ci-contre.
5. Un rayon lumineux passe de l'eau dans l'air. A partir de quelle incidence subira-t-il alors
une réflexion totale ?
6. Une petite source lumineuse émettant de la lumière dans toutes les directions est placée
au fond d'un bassin de 1 m de profondeur et rempli d'eau. Les rayons réfractés dans l'air
forment à la surface de l'eau un cercle lumineux. Calculer le rayon de ce cercle.
La lumière est-elle décomposée lors d'un tel trajet ? Justifier la réponse, et si oui,
préciser à quel(s) endroit(s).
5. ≈ 48,6º 6. ≈ 1,14 m
I1
α α
βa
2α βv I3
2α
I2