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La durabilité d’un ouvrage est définie par la capacité du béton à résister aux attaques chimiques
de l’environnement extérieur, des actions physiques et des phénomènes intérieurs. Un béton ayant une
longue durée de service doit avoir une performance durable. Plusieurs essais ont été effectués afin
d'évaluer la durabilité du béton. La dégradation de béton se manifeste de différentes façons comme des
facteurs externes (sulfate, acide, gel-dégel… etc.) ou des phénomènes internes alcali-granulat... etc.
Les phénomènes de détérioration du béton sont utilisés progressivement comme critère de sa
durabilité. Généralement, les agressions chimiques sur le béton affectent d’abord la pâte de ciment. Le
béton, le mortier ainsi que la pâte de ciment hydraté, peuvent être considérés comme des matériaux
multiphasiques composés d’une phase solide (squelette poreux comme les granulats et hydrates) et
d’une phase liquide (solution interstitielle) et d'une phase gazeuse (air sec, vapeur d'eau, CO2 ...) se
trouvant à l’intérieur du matériau solide.
La résistance du béton aux attaques des sulfates est l’un des facteurs les plus importants pour sa
durabilité. Lorsque le béton est exposé à des sulfates, il subit des détériorations importantes.
Différente essais, ont été mis au point pour déterminer la résistance du béton aux sulfates. La
plupart de ces essais sont destinés à être utilisé en laboratoire. Il est essentiel que les essais de
laboratoire soient effectués dans des conditions réalistes. Les essais mentionnés dans différents articles
consistent en générale à soumettre des prismes de béton dans une solution sulfatique.
Deux solutions sulfatique sont souvent utilisées pour déterminer la durabilité du béton dans un
milieu agressif. Qui sont MgSO4 et Na2SO4. Lorsque des éprouvettes du béton exposées à des
sulfates, une expansion est apparue due à une variation de volume causée par la combinaison des
sulfates avec les produits d’hydratation. Divers paramètres peuvent être utilisé pour mesurer et
comparer les dégradations :
La gaine de masse;
L’expansion;
La baise de résistance en compression.
Après 28 jours de durcissement, faire sortir tous les échantillons conservés au préalable dans
l’eau saturée avec une température ambiante de 20 2° C et procéder la manière suivante :
Dessiccation des éprouvettes prismatiques du béton (7070280 mm) durant un minimum 24 h
et jusqu’à masse sèche constante dans une étuve ventilée dont la température maintenue à 105 °C. La
masse est considérée constante lorsque deux pesées successives à 24 h d’intervalle ne donnent pas une
différence supérieure à 0,1 %.
les éprouvettes sont placées dans un bac contenant une solution de 5 % de sulfate de sodium (ou
bien 5 % de sulfate de magnésium).
les éprouvettes sont nettoyées avec l’eau et laissées à la température ambiante pendant 30
minutes. Avant chaque mesure.
Mesure de l’expansion des éprouvettes chaque 15 jour en utilisant extensomètre.
Les solutions sont renouvelées chaque mois.
1.4. Mesure de l’expansion
L’expansion des éprouvettes munies de plots métalliques, immergées dans différentes solutions
agressives a été évaluée en fonction du temps conformément à la norme ASTM C-1012. L’expansion
est mesurée sur des éprouvettes à l’aide d’un extensomètre.
Le béton est susceptible d’être attaqué par différents types d’acides (acide sulfurique, nitrique,
phosphorique, acétique, lactique, …..). L’acide sulfurique est connu comme une des sources les plus
communes de dégradation, comme les conduites d’égouts où, il est très présent.
La durabilité du béton dans les milieux acides est déterminée selon la norme ASTM C-1012.
Deux solutions d’acides sont souvent utilisées pour déterminer la durabilité du béton dans un milieu
agressif. Qui sont 3% de l’acide sulfurique (H2SO4) et 1% de l’acide chlorhydrique (HCl). Divers
paramètres peuvent être utilisé pour mesurer et comparer les dégradations :
La perte de masse;
La baise de résistance en compression.
L’essai consiste à déterminer la perte de masse d’un du béton dans la solution chimique. La perte
de masse est déterminée par la pesée selon la formule suivante :
M 2 M1
Perte de masse (%) = 100
M1
M1 : masse de l’éprouvette avant l’immersion.
M2 : masse de l’éprouvette après l’immersion.