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2017-2018
1
Table des matières
Bibliographie..............................................................................................Page 30
2
Chapitre Introductif : Définition des concepts
1. Le concept de « science »
2. Le concept de « Politique »
Politique et Technocratie
4
La technocratie n’est pas reconnue en tant que telle par celui qui la
pratique. Le technocrate désigne la politique comme étant le champs des
choix subjectifs. Partant du postulat que la marge de décision politique
est limitée par les contraintes de la réalité, la technocratie se considère
comme la soumission à des objectifs objectivement et rationnellement
définis en fonction des moyens disponibles.
Quand les politiciens font des choix non rationnels, les technocrates
stigmatisent ces choix et décrient leur caractère politique.
En contrepartie, les politiciens ont un discours différent selon lequel
plusieurs choix sont toujours possibles qu’ils soient démontrables où pas.
Le plus important c’est de les présenter d’une manière attractive.
La technocratie finit par devenir victime de ses propres prétentions, car
c’est plus facile de présenter une autre alternative que de détruire les
arguments des technocrates. Car, finalement, la technique ne peut
remplacer la politique et lui soustraire le jugement des choix arbitraires
par nature.
Ceci nous pousse à la conclusion suivante : Si la tactique des
technocrates pour évincer la politique consistait à démonter la marge très
réduite des politiciens à opérer des choix. Alors, la politique ne peut
mieux se définir que par sa capacité à faire des choix et à proposer
d’autres alternatives.
La politique serait ainsi une dialectique permanente entre des choix. Cela
suppose l’existence d’une problématique à résoudre.
Aucun problème de société n’est par nature politique mais n’importe
lequel est susceptible de le devenir pourvu qu’un groupe social s’en
saisisse. Ceci passe à travers le processus de politisation.
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Selon le politologue américain David Easton, la politique se définit
comme étant « l’Allocation autoritaire des valeurs ». En d’autres termes,
la provision de biens publics (sécurité, revenus, services publics,
prestations sociales..) tout en veillant à concilier les intérêts divergents
des groupes sociaux.
Une autre définition répandue nous est donnée par un autre politologue
américain Harold Lasswell qui la définit comme étant : « Le processus à
travers lequel est décidée qui obtiendra quoi, quand et comment ». Cela
se traduit par l’élaboration de choix.
La politique comporte deux faces :
La première est celle du gouvernement des Etats, et cela suppose une
lutte permanente pour le pouvoir. L’autorité politique est poussée par un
instinct de domination et de légitimation de cette domination. Gustave
Lebon (sociologue français) définit cette face comme étant « la
connaissance des procédés de gouvernement ».
La seconde face de la politique correspond à la fourniture des biens
publics aux citoyens, d’une action collective de protection.
Selon l’expression d’Yves Schemeil, la politique en même temps qu’elle
assure la domination des puissants sur les faibles, elle a aussi pour effet
d’être parfois utile aux faibles eux-mêmes.
L’analyse des faits politiques est dominée par des représentations et des
perceptions véhiculées par le langage. Les jugements de valeur véhiculés
par le langage peuvent avoir un effet sur les jugements réels.
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Les représentations politiques ont aussi une nature conflictuelle. Cela
arrive fréquemment lorsque les besoins de tous ne peuvent être satisfaits
équitablement (Augmenter l’impôt sur les sociétés aura un impact négatif
sur l’emploi. Améliorer le revenu des agriculteurs revient à augmenter le
prix des produits agricoles.).
9
l’économie des dimensions de pouvoir et d’autorité qui se déroulent
dans les contextes pré, para et supra-étatiques.
Ainsi Maurice Duverger conclut-il que « ceux qui définissent la
politique comme la science du pouvoir en général reconnaissent
qu’elle atteint dans l’Etat sa forme la plus achevée, son organisation
la plus complète, et qu’on doit surtout l’étudier dans ce cadre. Dans
les autres sociétés humaines, il reste embryonnaire ».
Pour résoudre cette controverse, on adopte alors une définition qui
fédère cette double référence à l’Etat et au pouvoir afin d’éviter aussi
bien la restriction que l'élargisemnt excessifs de l’objet de science
politique.
Les approches centrées sur l’individu ont été critiquées pour avoir
privilégié l’égoïsme individuel, et avoir mis l’accent sur les motivations
utilitaristes qui reflètent davantage une vision occidentale de la
rationalité.
En réagissant à cette critique, les adeptes des approches rationalistes
rejettent eux-mêmes « le tout rationnel », et nous expliquent ainsi qu’un
résultat social irrationnel peut résulter de la somme de comportements
rationnels. En outre, le modèle de la rationnalité standard rencontre des
facteurs qui faussent son calcul (Croyances, idéologies, habitudes,
information incomplète, perceptions, émotions...)
Enfin, dans la société la rationalité ne peut pas toujours être convertie en
termes économiques.
3.1. Le Matérialisme
12
3.2. Le fonctionnalisme
Le fonctionnalisme est une approche qui met l’accent sur les fonctions
apparentes où latentes assumées par les différentes composantes de la
société.
On distingue le fonctionnalisme absolu prôné par Malinowski de sa
version moderne propagé par Robert Merton.
LE fonctionnalisme absolu identifie la société au corps humain
(organicisme) où chaque organe assure une fonction qui participe à la
sauvegarde de tout le système. Cela s’effectue à travers deux principes :
- L’unité fonctionnelle qui suppose une relation complémentaire
des différentes fonctions pour assurer la stabilité et la continuité
du système social.
- La nécessité fonctionnelle : Toutes les composantes du système
social assurent des fonctions nécessaires pour la cohérence de
celui-ci.
Le fonctionnalisme moderne initié par Merton remet en question les
postulats du fonctionnalisme absolu, notamment le principe de l’unité
fonctionnelle, en avançant que certains éléments n’assurent aucune
fonction par rapport au système. En même temps, le principe de
« nécessité fonctionnelle » est remplacé par celui de « substitut
fonctionnel » dans la mesure où des fonctions identiques peuvent être
assurées par des institutions différentes (par exemple la contestation
sociale peut être assurée par des associations de la société civile où à
travers les mouvements sociaux).
Robert Merton introduit de nouveaux concepts :
- Les fonctions négatives où dysfonctions : cela signifie que
certains éléments peuvent avoir une fonction déstabilisatrice
pour la société (exemple : le sectarisme, les crimes...)
- Les fonctions apparentes et les fonctions latentes : Certains
évènements, actions et comportements ont une double fonction,
l’une est apparente et l’autre cachée.
Le politologue américain Gabriel Almond désigne trois fonctions
primordiales du système politique :
- Fonction extractive: L’aptitude du système à prélever et à
mobiliser les ressources financières et humaines nécessaires à la
réalisation de son but
- Fonction régulatrice : Mécanismes de contrôle juridique et
institutionnel des comportements et des échanges socio-
économiques en vue de désamorcer les conflits d’intérêts et les
contestations sociales
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- Fonction distributive: Allocation des privilèges, avantages et
ressources aux citoyens et groupes pour renforcer leur soutien
au système
- Fonction responsive: Efficacité du système à cerner voire
anticiper les tensions et exigences en vue de prévenir les
fonctions susceptibles de mettre en cause sa survie.
3.3. Le structuralisme
3.4. Le systémisme
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interne où externe). Sans soutien, le système est confronté à un
stress énorme
- Les Outputs ال مخرجات: Ils sont le produit de la réaction du système à
l’expression des exigences et aux offres de soutien. Ils prennent la
forme de décisions et d’actions matérialisées dans l’action publique.
Le rôle des outputs est de répondre aux demandes et de renforcer le
soutien nécessaire à la stabilité du système. Les questions posées ici sont:
La nature de la réaction du système ? La destination et l’effet escompté
des demandes: réaction positive, reformulation des nouvelles demandes,
changement des demandes ou durcissement des exigences? Les réactions
contribuent-elles à renforcer ou à affaiblir les soutiens?
Le feedback : Les outputs se dirigent à destination de la source des
soutiens, et suscitent des réactions qui retournent vers le système
politique sous forme de nouveaux inputs. Le cercle Inputs/ Outputs/
Feedback ne cesse de se renouveler.
Les outputs se destinent aux concepteurs des demandes et provoquent des
réactions qui reviennent vers le système politique sous forme de
nouveaux inputs. La rétroaction est un sujet important en politique car
elle vise à déterminer la capacité du système politique à anticiper ou à
affronter la congestion.
La démarche de David Easton explique la persistance des systèmes
politiques à travers le changement (Annick Percheron, Les applications
de l’analyse systémique à des cas particuliers, Revue française de
sociologie, 1971)
Les demandes doivent prendre la forme concrète pour exister (exemple :
des agriculteurs qui demandent des dédommagements suite à une
sécheresse exceptionnelle). Pour éviter la surcharge du système, deux
régulations s’imposent :
La première est d’ordre structurel quand les demandes sont filtrées par
des acteurs du système politique (appelés les gardiens « gatekeepers) qui
pourraient être soit des individus (députés, notables, secrétaires généraux
des partis politiques), soit des institutions (partis politiques, groupes de
pression ...). Ceci dit, David Easton admet que le système politique
formule pour lui-même des demandes et y apporte des réponses pour
renforcer sa popularité.
La seconde régulation est d’ordre culturel. Elle permet d’écarter les
demandes qui risquent d’être rejetées d’un point de vue culturel.
Les soutiens sont d’une importance vitale pour tout système politique qui
cherche à sauvegarder son équilibre (manifestation de loyauté, soutien
populaire, soutien de l’étranger..). Les soutiens sont destinés soit à la
communauté politique (unité, volonté de vivre ensemble..) soit au régime
politique (soutien au cadre constitutionnel et aux principes supra-
constitutionnels..) soit des soutiens destinés à l’autorité politique.
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Chapitre II : Le pouvoir politique
Le pouvoir est le concept clé en science politique. Il est l’objet suprême de la
discipline. Sans pouvoir, il n’y a ni une vie sociale, ni vie politique, ni ordre,
ni communauté, ni institutions.
Tous les autres objets de la science politique tournent autour de ce concept.
Le pouvoir en tant que concept est à la fois une capacité et une relation. La
capacité à exercer une domination et une influence dans le cadre d’une
relation. Le pouvoir naît toujours d’une interaction. Dans la société, le
pouvoir naît d’une asymétrie entre deux parties.
Le pouvoir est détenu par des individus qui leur permet d’avoir l’obéissance
volontaire. A cet égard, on se réfère à la définition donnée par le sociologue
et politologue allemand Max Weber : « Le pouvoir est la capacité d’imposer
sa volonté dans le cadre d’une relation sociale, malgré les résistances
éventuelles »
Mais d’où vient ce désir d’imposer sa volonté aux autres ? Et pourquoi les
autres obéissent-ils
Le désir d’imposer sa volonté peut provenir du désir de servir, comme il peut
s’agir d’une ambition personnelle, où d’une quête personnelle du pouvoir
d’influence.
Les individus peuvent obéir par conviction, où alors par conformisme, où
dans certains cas par crainte des sanctions.
Quant le pouvoir est perçu comme étant d’une essence positive, la non-
obéissance devient condamnable. Quant il est perçu négativement, c’est
l’obéissance qui devient difficile à comprendre.
Dans une relation entre un acteur A qui donne un ordre à un acteur B qui
l’exécute, on peut clairement distinguer et déterminer la relation de pouvoir.
Mais quant l’acteur B se conforme à la volonté de l’acteur A, il devient
difficile de déterminer la relation de pouvoir.
Cela nous pousse à distinguer entre le pouvoir et les phénomènes de pouvoir.
Ces derniers sont très difficiles à cerner et ne peuvent pas être expliqués par
des équations où des schémas pré établis.
Pour balayer cette difficulté, il faut adopter une approche expérimentale au
cas par cas.
Quant des individus obéissent à un pouvoir politique, ils le font soit parce
qu’ils s’inclinent devant le poids du passé et des traditions. On parle alors du
« pouvoir du passé éternel » fondé sur la légitimité traditionnelle.
Soit parce qu’ils obéissent au pouvoir charismatique du leader. L’attrait de sa
personnalité. Ils croient alors aux compétences surhumaines du chef.
On retrouve cette source de légitimité dans les sectes religieuses, où les
écoles de l’analyse psychanalytique. Un pouvoir charismatique se manifeste
souvent dans un contexte de crise (le sauveur de la nation). La légitimité
charismatique peut s’exprimer avant d’autres sources de légitimité, comme il
peut survenir ultérieurement.
La troisième source de légitimité selon Max Weber est la légitimité légalo-
rationnelle fondée sur l’idée du droit en tant que seul critère rationnel et
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vérifiable. LE pouvoir du leader puise sa source dans la conformité à des
règles juridiques élaborées par la société.
L’Etat de droit et les institutions démocratiquement élues reposent sur cette
légitimité légalo-rationnelle. A la différence des deux précédentes sources de
légitimité, cette dernière devrait toujours se justifier par rapport à des
références normatives. Les autres sources de légitimité ne se justifient que
par elles-mêmes.
La légitimité légalo-rationnelle se présente comme la plus moderne et la plus
conforme aux standards de la démocratie.
Mais, rien n’empêche que les trois sources de légitimité puissent coexister
ensemble, où se compléter les uns les autres.
Ce n’est pas la légitimité qui est importante en tant que telle, mais c’est la
perception de la légitimité.
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Les institutions sont avant tout une abstraction. Elles sont investies de
pouvoirs permanents (comme par exemple de dire que le parlement dispose
d’un pouvoir législatif). Leur pouvoir est également limité (dire par exemple
que le gouvernement ne peut exercer le pouvoir judiciaire). Leurs pouvoirs
reposent sur la légalité suprême. Enfin, leurs pouvoirs sont régis par des
règles de transmission contenues dans la constitution.
Les institutions sont le lien entre le pouvoir et les dirigeants qui gouvernent.
Il s’agit comme le formule si bien Georges Burdeau : « Les hommes ont
inventé les institutions pour ne pas obéir aux hommes ».
Comme conséquence de l’institutionnalisation du pouvoir, l’Etat devient
distinguée des gouvernants. Cette abstraction finit donc par avoir des
résultats concrets, et permet de rationaliser l’Etat moderne.
Cependant, même institutionnalisé, le pouvoir reste sensible à un degré plus
où moins prononcé de la personnification.
La culture politique peut être définie comme étant l’ensemble des valeurs
et des normes qui orientent les attitudes politiques d’un citoyen et
structurent ses rapports avec le pouvoir.
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Dans toute culture, il existe des aspects politiques qui s’expriment
souvent dans des prises de position (long terme), et des comportements
(court terme) vis-à-vis du pouvoir.
1.1. Les positions politiques
20
1.3. Les critiques adressées aux travaux de G.Almond et
Verba
2. La socialisation politique
21
- Stade de l’identification de la politique par un où plusieurs
personnages (Image du chef de l’Etat)
- Stade de l’élaboration de certains jugements de valeur (par
exemple avoir une opinion sur l’efficacité d’un service public)
- Stade d’une pensée abstraite sur la politique lorsque l’enfant
commence à considérer les hommes politiques comme agissant
dans le cadre d’un système institutionnel et un système de
valeurs.
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Les partis politiques sont nés dans le cadre d’un processus historique et
politique qui a abouti à la généralisation du suffrage universel direct, et à
la consolidation des régimes parlementaires et démocratiques.
Au milieu du 19ème siècle, sont apparus en Europe et notamment en
Angleterre ce qui était connu sous le nom de « comités électoraux »
dotés de ressources humains et matérielles pour soutenir les candidats
aux élections à se faire connaitre et à diffuser leurs programmes.
Ces structures qui avaient un caractère provisoire ont progressivement
acquis un statut permanent pour la simple raison qu’il fallait mettre en
place une institution qui permet aux électeurs et aux élus de garder des
contacts qui dépassent la période des élections.
Les comités ont ensuite établit des alliances avec les groupes
parlementaires, ce qui a pu donner naissance aux premiers partis
politiques en tant qu’organisations ayant une idéologie et un projet
politique. C’est ainsi que sont nés en Angleterre entre 1867 et 1874 les
premiers grands partis politique de l’époque : les conservateurs et les
libéraux.
Il existe plusieurs définitions du parti politique et l’accent est mis sur les
éléments de définition suivants :
- Groupement organisé et permanent d’individus
- Ayant les mêmes vues et opinions politiques
- Ont pour objectif de gagner les élections et exercer le pouvoir
- Disposent d’une structure nationale et des relais locaux sur le
territoire
Les partis de masses reposent quant à eux sur une forte mobilisation au
niveau des bases. Ce type de partis est né vers la fin du 19 ème siècle avec
la création des partis socialistes en Europe, notamment le parti social –
démocrate en Allemagne.
Ce modèle a été ensuite emprunté par des courants idéologiques divers
(partis fascistes, partis chrétien-démocrates, partis révolutionnaires du
tiers-monde...)
Ce qui caractérise les partis de masses, c’est tout d’abord la quête
permanente d’adhésions et d’affiliations, et l’existence d’une structure
solide et hiérarchisée. En effet, la structure interne se distingue par une
forte organisation ayant pour objectif l’encadrement, la discipline et le
contrôle.
Parmi les exemples types de partis de masses, il y a le parti socialiste
français, l’union socialiste des forces populaires au Maroc.
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Les partis de droite seraient ainsi désignés s’ils adoptent une doctrine
politique axée sur les slogans de liberté individuelle, le nationalisme, le
libéralisme économique, le conservatisme.
Les partis qui seraient décrits comme de gauche auront tendance à
privilégier les valeurs de l’égalité, de la justice sociale, de défense des
spécificités locales et culturelles.
Les partis gestionnaires sont connus pour être proches des cercles de
pouvoir, et sont toujours préparés à former le gouvernement. Ils adoptent
souvent un programme destiné à une large masse électorale, et
ressemblent à des partis « attrape-tout ».
Par conséquence, le discours adopté par ce type de partis vise à attirer des
catégories socio-professionnelles et des classes sociales diversifiées, ce
qui les pousse à s’appuyer sur slogans vagues (exemple : réformes dans
le respect des acquis ; changement dans la continuité ;..)
A l’opposé, les partis de contestation expriment soit des demandes et
intérêts d’un groupe social (agriculteurs, ouvriers, classe moyenne..), soit
des préoccupations négligées par les autres partis politiques (comme par
exemple les partis de défense de l’environnement, les partis anti-
mondialistes, les partis se focalisant sur le rejet des étrangers et de
l’immigration ;..)
Le discours utilisé par ce type de partis est loin d’être conciliateur, au
contraire il se révèle dur et sans équivoques. Ils ne visent pas
systématiquement l’acquisition du pouvoir, mais peuvent s’accommoder
très bien avec une posture minoritaire. Leur priorité est de donner la voix
à des préoccupations périphériques et à des électeurs frustrés.
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personnes. C’est ainsi que le parti pourrait gagner une crédibilité qui
va au-delà de la personnalité des candidats et des leaders.
- La fonction d’intégration sociale dans la mesure où le parti permet à
tout individu de disposer d’un statut social, une promotion sociale,
remplir des vides émotionnels (le parti politique en tant que substitut
sentimental)
- Le parti politique assure une fonction vitale dans tout système
politique, celle de l’intermédiation entre l’autorité et la société. Cela
permet de réduire le risque de confrontation directe entre l’autorité et
la société, et en même temps agréger les préférences selon
l’expression de David Easton, et les rationaliser et les débarrasser de
tendances anarchistes et destructives.
- Les partis politiques assurent une fonction régulatrice et stabilisatrice
des conflits internes en leur donnant une nature politique.
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- Une structure organisée exerçant une pression politique pour atteindre
des objectifs particuliers
- Une organisation autonome qui dispose d’une autonomie décisionnelle
- Une organisation qui exerce une pression réelle, concrète et continue
sur les dirigeants politiques
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Parmi les groupes de pression défendant des intérêts matériels, o peut
citer également les organisations de commerçants, des artisans et des
agriculteurs.
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transparence et la réaction attendue de l’opinion publique, ainsi que le
degré d’influence directe sur le pouvoir.
Bibliographie :
Références principales
Références complémentaires
- Munroe. T, An Introduction to Politics, Canoe PRESS, 2002
- Lasswell. H, Politics, who gets what, when, how, 1936
- Duverger. M, Introduction à la politique, Editions Gallimard, 1964
- Le Bon. G, Esprit de la Politique
- Almond. G et Verba. S, The civic culture. Political attitudes and
democracy in five nations, Princeton University Press, 1963
- Easton. D, “The new revolution in political science”, American
political science review, 63 (4), 1969, p 1051-1062
- Easton. D, A system analysis of political life, Wiley, 1965
- Weber. M, Le savant et le politique, Paris, Plon, 1959
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