Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
1- Terminologie
* Phytopathologie
La phytopathologie ou phytiatrie est la science qui traite des maladies des plantes.
Elle correspond dans ses grandes lignes au concept de « médecine des plantes »
Les études phytopathologiques reposent sur la mise en œuvre des notions de
botanique, de microbiologie, de biologie moléculaire, de génétique, de biologie
végétale, de biochimie, de physiologie végétale, d’écologie, de toxicologie,
d’épidémiologie et d’économie.
Les maladies des plantes occupent une place centrale dans l’économie. Bien qu’on
mette en œuvre de nombreuses méthodes de lutte, ces maladies constituent toujours
une cause importante de pertes aussi bien dans les pays industrialisés que les pays en
développement. Les connaissances des causes et des raisons de développement des
maladies des plantes sont d’une importance majeure afin d’établir un diagnostique
adéquat qui permettra la mise en place des méthodes de protection efficaces.
Terminologie
ENVIRONNEMENT = Symptôme
BIOTIQUE
Phénotype attendu
• Symptômes: modifications du phénotype par rapport à •
celui qui est attendu
• Dégâts: altérations du produit récolté ou du potentiel de •
production
• Pertes: quantifications des dégâts en terme monétaire •
• .
•
•
Relation entre symptômes, dégâts et pertes
• - La rouille noire des céréales (Puccinia graminis) dont les pustules n’occupent que
1 % de la surface foliaire, augmente la transpiration de 38 %, créant un déficit
hydrique qui, à certains stades du développement, peut affecter la qualité et la
quantité du produit.
Septoria tritici Puccinia graminis
Exemple 2
Symptômes ?
Dégâts ?
Pertes ?
Pourriture de tubercules
de pomme de terre
Exemple 2
Symptômes : oui, le phénotype des tubercules n’est pas normal •
Dégâts ?
Pertes ?
Dégâts : •
- Non, en cas de culture fourragère, les pertes de biomasse sont peu •
importantes
- Oui, s’il s’agit d’une production de graines •
Pertes : •
- Non, dans le cas de la culture fourragère •
- Oui, s’il s’agit d ’une production de graines •
Exemple 4
Symptômes ?
Dégâts ?
Pertes ?
Réduction photosynthétique
Problèmes trophiques
Perte de rendement
Transformations
Pourritures
Moniliose sur pêche
(Rot diseases)
Monilia fructicola
Colletotrichum gloeosporioides
Botrytis cinerea
Différents types de pertes
b. Perte de qualité
Mycotoxines
Aflatoxines d’Aspergillus
Patuline de Penicillium expansum
Fusariotoxines
Trichothécènes
Dès son origine, l’agriculture créa des conditions favorables aux maladies •
des plantes cultivées en concentrant des populations de végétaux sur
certaines surfaces et en effectuant des cultures successives de la même
plante sur un même sol.
La phytopathologie a joué un rôle déterminant dans plusieurs évènements •
historiques.
Au début du 17e siècle, les armées du tsar de Russie qui étaient sur le •
point d’écraser les ottomans, furent décimées en consommant de la farine de
seigle empoisonnée par des alcaloïdes provenant du champignon de l’ergot,
Claviceps purpurea ;
cet évènement permit à l’Empire turc de se maintenir 200 ans encore. •
Historique suite
En 1846, les pertes provoquées par l’introduction en Irlande du champignon •
phytophthora infestans, l’agent du mildiou de la pomme de terre, décimèrent
la, population et provoquèrent une émigration massive vers le Nouveau
Monde.
C’est encore le mildiou qui ravage les cultures de pomme de terre en •
Allemagne en1916, provoquant en 1917, parmi la population civile, des
famines.
•
Aujourd’hui
l’introduction de nouvelles maladies joue un rôle déterminant dans la •
disponibilité et les prix des denrées agricoles
Parmi les nombreux exemples récents, signalons en 1970 l’extension •
en Afrique et en Asie des bactéries responsables du « greening » des
agrumes et du psylle qui en est le vecteur
En 1960 l’extension en Europe du mildiou du tabac, importé •
d’Australie par un laboratoire Européen
En 1970 l’épidémie foudroyante du champignon Helminthosporium •
maydis sur maïs aux Etats-Unis dus à l’homogénéité génétique des
cultures.
Très récemment, l’introduction de l’Espagne, chez nous des plants •
d’agrumes infectés par le feu bactérien
Ennemis des cultures des cultures
= bio-agresseurs
**Symptômatologie
** : étude des symptômes et des signes et * •
de la façon de les relever et de les présenter afin de poser un
diagnostic.
Etiologie*
des maladies parasitaires
Caractères généraux des champignons phytopathogènes
Sphaerotheca Oïdium •
Erysiphe cichoracearum
Exemples de maladies fongiques:Oïdium
• * Phytoprotection
• La phytoprotection a pour but d'éliminer
ou de réduire les maladies et d'éviter les
dommages causés aux plantes cultivées
Synthèse des causes des maladies
chez les plantes
TM
Agents parasitaires
Virus, viroïdes
Parasites facultatifs Bactéries, phytoplasmes, protozoaires,
ou obligatoires champignons, phanérogames non
chlorophylliens,
Phanérogames chlorophylliens
Répartition du marché mondial 2006 par région du monde et par catégorie de produits
Les principaux marchés phytosanitaires en 2005(en millions d’euros)
Monde Europe
TM
Pulvérisateur
à rampe
Pulvérisateur atomiseur
Les produits phytosanitaires
- acide salicylique
- extraits d’algues
- Formulations plus sûres pour le manipulateur
- formulations liquides
- formulations en granulés dispersibles
Le raisonnement de la lutte
TM
• Les modes d'action des fongicides peuvent être divisés en deux grandes
catégories : les fongicides unisites et les fongicides multisites.
• Les fongicides unisites agissent à un stade spécifique du développement
du champignon. Ces fongicides sont plus sujets au développement de
résistance. Une seule mutation ou changement de la part du champignon lui
permet d'éviter ou de contrer l'effet du fongicide. La biosynthèse de
composés essentiels au développement du champignon, la respiration et les
processus de division cellulaire sont les cibles les plus communes des
fongicides unisites
• Comme le nom l'indique, les fongicides multisites agissent à plusieurs
niveaux du développement du champignon. Ces fongicides sont ainsi
beaucoup moins sujets au développement de la résistance. La plupart des
fongicides de contact comme Dithane, Captan, Polyram et les éléments
comme le soufre et le cuivre appliqués en préinfection font partie de cette
catégorie.
Développement de la résistance
Syrphe
Larve de syrphe avec des pucerons
TM
Pyrales adultes
Larve de pyrale
bacille de thuringe
Ravageurs :
http://www.inra.fr/internet/Produits/HYPPZ/index.htm
Mauvaises herbes :
http://www.dijon.inra.fr/malherbo/hyppa/hyppa-f/hyppa_f.htm
Livres :
Guide pratique de défense des culture, Editions ACTA