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L'étude est menée dans la cédraie de Theniet El Had rattachée au Djebel El Meddad, située

dans le prolongement du massif de l'Ouarsenis. Elle a une superficie de 1000ha, confinée


dans le bioclimat subhumide et humide à variantes froide et fraîche et présente un relief
globalement accidenté.

L'approche dendroécologique est utilisée sur des séries de cernes brutes et standardisées
appartenant à 78 arbres dépéris et vivant répartis sur six stations. Le but de l'étude consiste
à mettre en évidence l'effet du climat sur le dépérissement du cèdre dans cette partie
méridionale de l'Atlas Tellien.

Les résultats obtenus montrent une interdépendance entre le climat et le phénomène du


dépérissement de l'espèce. Il est lié à la baisse du régime des précipitations qui est de l'ordre
de 28% et l'augmentation des températures maximales surtout pendant la période
coïncidant à la phase d'élaboration du cerne. Le dépérissement a marqué davantage la
cédraie dans sa limite inférieure, stations situées à basse altitude, sur terrain à forte pente et
sur les expositions plus ensoleillées et chaudes. Cette sensibilité de la cédraie de basse
altitude se traduit par des coefficients de sensibilité moyenne élevée par rapport aux
cédraies de haute altitude.

L'analyse des séries chronologiques des cernes et la reconstitution des années de


dépérissement confirment que le phénomène remonte aux années 1983 et 1984, années
marquée par une sévère sécheresse. Les fonctions de réponse calculées pour établir la
relation cerne-climat montrent que les précipitations prédominent cette relation, en
particulier celles qui coïncident avec l'élaboration du cerne. Le cèdre apparaît généralement
sensible à la sécheresse.

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