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Science économique et gestion : SYNTHESE : Cours


d’introduction au développement durable

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021


Leçon 1 :

 La Terre a été créée il y a 4 milliards et demi d’années.

Au départ, les atmosphères de Vénus, de la Terre et de Mars avaient des compositions chimiques
similaires, constituées principalement de dioxyde de carbone, d’azote et de vapeur d'eau.
Sur la Terre (éloignée du soleil …. Juste comme il faut), la vapeur d’eau est devenue liquide et a
formé les océans dans lesquels le CO2 s’est dissous.

L’effet de serre, ce phénomène positif que nous offre * l’atmosphère avec une faible quantité de
CO2 et de vapeur d’eau. Cela a permis un mécanisme d'autorégulation limitant les variations de
la température moyenne de surface de la Terre. Cette stabilité est également liée à l'apparition de
la Vie.

 Il y a 3,5 milliard d’années, les premières traces de vie, les bactéries, sortent de la ‘soupe
originelle’.
Et ce sont ces microbes, les plus anciens organismes fossiles connus, qui ont construit ces
structures particulières, des stromatolithes, en l’absence d’oxygène.
Une extinction se définit comme la disparition totale d'une espèce. Une extinction de masse
implique la disparition soudaine (en quelques millions d’années!) d’au moins 3/4 des espèces
animales et végétales présentes sur terre et dans les océans

 L’holocène est la deuxième et dernière époque de la période Quaternaire et l'un de ses


nombreux interglaciaires. C'est une période relativement chaude qui suit le dernier
glaciaire du Pléistocène.

Le Pléistocène est la plus ancienne époque géologique du Quaternaire et l'avant-dernière sur


l'échelle des temps géologiques.

 La Vie sur Terre a donc failli disparaître à 5 reprises et a dû s’adapter à des fluctuations
climatiques importantes, suivant de longs cycles réguliers liés aux changements dans le
rayonnement que la Terre reçoit du Soleil. Ces Cycles de Milankovitch durent
approximativement 100,000 ans et provoquent une alternance d’époques glaciaires et
interglaciaires.

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021


 Il y a 10,000 ans à un moment où la Terre comptait entre 1 et 10 millions d’Homo Sapiens
(‘vide’ d’êtres humains). Pour d’autres, le vrai problème date de la fin du 18 ème siècle et
s’est accéléré depuis les années 1950 (quand le monde est devenu ‘plein’). Les principales
causes des disparitions sont restées similaires:
1, l'extermination par « sur chasse »
2, la transformation du milieu par les incendies, le défrichement, l’érosion.
3, le transport d'espèces invasives qui bouleversent les équilibres dans leurs nouveaux habitats
où elles entrent en concurrence avec les espèces locales et conduisent à leur disparition.

 Anthropocène ; cela se discute dans des groupes d’experts au sein de l’Union


Internationale des Sciences Géologiques. Le mot Anthropocène est donc dans les médias,
dans les livres et dans les conversations mais il n’est PAS encore reconnu scientifiquement
et officiellement.

 La ‘durabilité’ se définit alors comme la résultante de la


combinaison entre Vivable, Viable et Equitable.
La ‘durabilité’ sera d’autant plus forte que la superposition des 3
dimensions sera plus forte, que la surface au centre, en blanc sera
plus grande.

 Le ‘Développement durable’ est-il un succès? As-t-il permis de résoudre ou d’atténuer


les problèmes environnementaux?
1. Le DD, au niveau multilatéral, est un ‘compromis mou’ entre près de 200 pays, le résultat
logique de négociations complexes qui impliquent une multitude de domaines.
2. Ensuite l’inertie: peu d’actions et de résultats parce que:
* a) Les systèmes sont devenus si complexes et interconnectés qu’ils se gèrent tout seuls, dans la
continuité, sans innovation ou impact de la part des politiques. Ils sont prisonniers d’au moins
deux concepts: ‘Nimby’ et ‘Nimto’ qui poussent à procrastiné !

* b) des forces de lobby très puissantes comme les pays producteurs de pétrole, les industries
polluantes, les compagnies aériennes protègent leurs propres intérêts afin de maintenir leur
existence, dans le ‘business as usual’. Ces lobbies ont peur de la décroissance et promeuvent donc
l’idée du DD en la dénaturant par la minimisation de ses dimensions sociale et environnementale.

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021


Même quand les ‘lobbies’ n’atteignent pas leur but, en polluant le débat avec des fakes news, ils
obtiennent toujours un résultat qui leur convient: l’inertie
* 3. Enfin le Déni, … *

 La même année, Jared Diamond, dans son livre ‘Collapse’ (‘Effondrement’) a étudié les
causes de la fin des civilisations.
Il a identifié 5 facteurs chaque fois présents, annonciateurs de la chute:

* . La dégradation environnementale
* . Des changements climatiques
* . La perte des alliances ET l’arrivée des ennemis
* . Des pratiques politiques et culturelles qui dysfonctionnent.

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Leçon 2 :
 Il est essentiel d’aborder les notions de bio-capacité et d’empreinte écologique pour bien
comprendre la question des limites de la planète et de leur dépassement.

 Le macroscope est un outil imaginaire, une méthode, qui recommande une vision large.

 Pour produire de l’énergie, il faut qu’elle coule d’une source chaude (EX ; le soleil) vers
un puits froid (retour vers l’espace). Au centre de ce courant irréversible, on trouve la
Terre, en équilibre entre l’énergie reçue du soleil et l’énergie perdue dans l’espace,
transformée en ‘chaleur irrécupérable’ qu’on appelle ‘entropie’.

 L’écosystème Terre se compose de 4 domaines en étroite interaction les uns avec les
autres: air, eau, terre et la vie! l’Atmosphère (Air), l’Hydrosphère (eau), la Lithosphère (le
sol, les sédiments, le minéral) et la Biosphère (le vivant).

 Le flux d’énergie (solaire) qui traverse l’écosystème est infini. Par contre, les éléments
chimiques qui composent et construisent toutes les formes minérales existent en nombre
fini. Il y a dans la bouteille tous les éléments du tableau de Mendeleïev dont 6 éléments
à la base de la vie: 3 dont les cycles sont bien connus : N, S et P et * C, O, H, les 3 grands
constituants de la matière organique.
 Les producteurs sont tous les organismes capables de réaliser la photosynthèse.

Les consommateurs sont les animaux de toutes tailles, herbivores, carnivores, terrestres ou
aquatiques qui se nourrissent d’organismes vivants.

Les décomposeurs se nourrissent d’organismes morts ou de substances chimiques dispersées


dans l’environnement.

 La rétroactions ‘négatives’ : quand le système répond en atténuant, en retournant à


l’équilibre, ce qui est pourtant très ‘positif’. Ce vocabulaire est perturbant car une boucle
de rétroaction ‘positive’ est celle qui amplifie un phénomène vers un développement non
limité.

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 La viabilité et le développement d’une entreprise dépend de sa capacité à générer des
surplus, grâce au produit des ventes qui dépasse le coût des facteurs de production. Ces
surplus servent à sa croissance.
Les entreprises cherchent naturellement à augmenter leurs ventes et donc à croître sans fin. Mais
surtout, ne pas oublier que ces activités nécessitent énergie et ressources et engendrent des GES
et des déchets.

 A ce stade on retiendra que, pour être ‘durable ’le développement doit éviter les pièges
suivants:

* . Le gaspillage des ressources et générer des déchets


* . La création de substances nouvelles que la nature ne peut pas absorber
* . La dégradation des services écosystémiques (offerts gratuitement pas la Nature)
* . Le développement des inégalités sociales (Nord-Sud ou au sein de chaque pays)
La présence continue du mot ‘systématique(ment)’ nous interpelle car elle met en évidence que
le problème est bien systémique. Comment faire pour respecter ces conditions?

Il faut rester dans les limites acceptables pour la planète. Ceci nous amène à regarder la question
des Impacts et des Empreintes.

Empreinte écologique: surface terrestre et marine nécessaires pour produire les ressources ET
absorber les déchets

Bio-capacité : surface biologiquement productive disponible pour produire ce dont nous avons
besoin OU pour absorber les déchets
Forêts : bois pour construction, chauffage, papier, …
Pâturages : élevage, bétail, viande, laine, lait, …
Terres cultivées : alimentation humaine et animale, huiles, fibres
Surfaces maritimes : poissons, fruits de mer, aquaculture

Terrains bâtis : logements, routes et infrastructures, …


Surfaces énergie : équivalent-surfaces nécessaires pour absorber les GES

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 L’équation de Kaya

CO2 = CO2/E * E/PIB * PIB/Hab * Hab


CO2 : émissions anthropiques (mondiales) de CO2
POP : population (pays ou mondiale)
PIB ou € : PIB (pays ou mondial)
E ou kWh : consommation d'énergie primaire (pays ou mondiale)

Reconnaissons que l’équation de Kaya, qui partait du truisme ‘CO2 = CO2’, se révèle être un outil
de compréhension et de communication très pertinent.
Comment gérer ces 4 curseurs différents mais intrinsèquement liés? : démographie, social,
économie, technique qui ont tous un impact sur l’environnement. Comment arbitrer
équitablement?

On comprend mieux pourquoi chaque pays (voire région) peut avoir dans les négociations
internationales une attitude spécifique en fonction de sa situation (débiteur/créditeur
écologique). On comprend mieux les ‘responsabilités communes mais différenciées.

 Le défi est donc immense; il touche à nos valeurs les plus profondes. Qui est le plus
irréaliste? Celui qui croît que la Technologie va résoudre, seule, l’équation par un facteur
8 ou 10 ou celui qui pense qu’évoquer la ‘décroissance’ n’est plus un tabou mais une
nécessité intellectuelle.
Les plus irréalistes sont en tous cas ceux qui plaident encore pour le ‘business as usual’!

 Les deux grands défis de l’humanité:


Les Changements climatiques. Les hausses de Produits Intérieurs bruts (en abscisse) entraînent
avec elles (en ordonnée) des hausses parallèles d’émissions de GES.

L’extinction des espèces animales et végétales malheureusement corrélée avec la hausse de la


population humaine.

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 Défis
-Changement climatique
-Biodiversité
-Armes nucléaires

-Population/Urbanisation
-Agriculture
-Commerce international
-Inégalités
-Technologies
-Révolution digital

 Les technologies
Nous n’éviterons pas l’effondrement sans le développement de technologies nouvelles. Elles sont
indispensables et doivent remplacer le plus rapidement possible les procédés et les produits qui
ont des impacts négatifs en termes de climat, biodiversité, ressources ou pollution.
*. La chimie nous apporte des molécules qui sauvent des vies mais elle a aussi mis sur le marché
des molécules qui tuent et empoisonnent.
*. OGM les biocarburants, les nanomatériaux, les antibiotiques,

*. ‘Jokers technologiques’? La biologie synthétique crée des organismes viraux et bactériens qui
peuvent nous soigner ou travailler pour nous. Mais aussi nous infecter et se propager sur la
planète. La Géo-ingénierie pourrait contribuer à stabiliser notre climat mais qui est à l’aise avec
l’idée d’inonder l’atmosphère avec des particules métalliques pour réduire le rayonnement
solaire?

 La prudence vise les risques avérés, ceux dont l’existence est démontrée ou connue
empiriquement suffisamment à ce qu’on puisse en estimer la fréquence d’occurrence.
La prévention vise les risques avérés, ceux dont l’existence est démontrée ou connue
empiriquement sans toutefois qu’on puisse en estimer la fréquence d’occurrence
La précaution vise les risques probables, non encore confirmés scientifiquement, mais dont la
possibilité peut être identifiée à partir de connaissances empiriques et scientifiques

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 Le principe de pollueur-payeur
Ce principe est un des principes essentiels qui fondent les politiques environnementales dans les
pays développés. En théorie, on pourrait donc voir les pollueurs se contenter de payer !! Mais
l’objectif ultime est bien la prévention de la pollution.
Dès lors, pour avoir un effet dissuasif, on sera tenté d’augmenter les montants des amendes/des
indemnisations (sauf qu’il faut rester économiquement ‘raisonnable’!) Ils ne peuvent en tous cas
pas être trop bas afin d’éviter les réactions cyniques (‘je pollue et je paie’) et les catastrophes
pour l’environnement.

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Leçon 3 :

Sur ce slide, la vision de cette durabilité ‘forte’ implique


que les ressources naturelles ne peuvent pas être
remplacées par le capital humain ou économique. Pour
faire simple: sans environnement, il n’y a pas
d’humanité; sans humains, il n’y a pas d’économie.

 Les principes de Rio (1992)


-Responsabilités communes mais différenciées
-Responsabilité particulière des pays développés vu leur niveau de pressions sur l’environnement,
de technologie et de PIB.
-Intégration
-Prise en compte des impacts prévus sur les composantes sociale, environnementale et
économique

-Équité intra et intergénérationnelle


-Équité sociale aujourd’hui, équité avec les générations futures
-Participation
-Pour tous les citoyens concernés + accès à l’information et à la justice
-Précaution

 Les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) sont ;


Réduire l'extrême pauvreté et la faim

Assurer l'éducation primaire universelle


Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
Réduire la mortalité infantile
Améliorer la santé maternelle
Combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021


Assurer un environnement durable
Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

 Le résumé de cette approche réalisée par ‘The Shift’ on a donc un bel équilibre entre les
domaines.
Avec des ajustements possibles pour 3 des Objectifs ‘économiques’ qui sont très liés au ‘social’.

Et nous allons montrer que l’objectif 12 concerne très nettement les 3 domaines.
Si on fait un résumé quantitatif et simplifié, on a donc un équilibre entre les 3 domaines du DD
qui, après examen plus fin, se révèle mettre davantage en avant les gens, le social, ‘people’.

 Chacun des 17 Objectifs du DD se décline en une série de sous-objectifs.


 Depuis 1992, la Belgique s’est engagée à aller vers un développement durable.
Ces engagements n’ont pas été pris dans le vide. Il s’agit, pour tous les pays du monde, l’Europe
et la Belgique, de faire face aux défis globaux tels que le climat, la biodiversité, les inégalités, le
travail décent pour tous…
La Belgique a probablement été un des premiers pays à mettre en place un arsenal complet pour
promouvoir le DD.
En effet, les organes de l’ONU tout comme l’UE ne reconnaissent que l’Etat belge et pas ses
différentes régions, ce qui oblige notre pays à présenter des données compilées et une stratégie
commune.

 Examinons la situation au niveau fédéral.


Comment le Bureau du Plan va-t-il procédé?
En travaillant sur les 51 Indicateurs disponibles. Le but est de savoir si la Belgique est sur la bonne
voie pour respecter les ODD et les autres engagements internationaux qu’elle a pris.
On remarque tout d’abord que seulement 22 indicateurs sur les 51 ont été présentés avec une
‘cible’, c.-à-d. avec un objectif chiffré. 29 d’entre eux indiquent plutôt des directions, des
intentions sans qu’une quantification ait été proposée.
Le Bureau du Plan évalue avec une échelle à 3 niveaux: OK (vert), pas OK (rouge) ou difficile à
évaluer (jaune)

 Il y a des références dans seulement 1/4 des NPG et c’est souvent dans une vision étroite,
assez caricaturale et donc assez fausse du DD (environnement, énergie, aide au
développement) les références au DD sont (très) peu présentes. Les ODD spécifiques ne
sont pratiquement JAMAIS cités.

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021


 Le résumé de l’évaluation: les résultats ne sont pas satisfaisants. Seules les
administrations mettent en œuvre les ODD dans leurs activités propres. Le DD ne nourrit
pas suffisamment l’ensemble des politiques fédérales. Il se limite à l’aide au
développement et à l’environnement.

 CFDD, organe-clé, destiné à réunir un avis consensuel des parties prenantes pour
conseiller le gouvernement.

. Il formule des avis pour les autorités concernant toutes les mesures relatives à la politique
fédérale en matière de développement durable et participe au dialogue politique avec les
membres du gouvernement.

* . Il est un forum au sein duquel des idées peuvent être échangées concernant le développement
durable. Il organise des dialogues à cette fin.
* . Il informe et sensibilise les citoyens et les organisations publiques au développement durable,
notamment par des journées d’étude, le prix du développement durable pour la presse et des
publications ;
* . Il propose des enquêtes dans tous les domaines ayant un lien avec le développement durable.

 Entreprise
COMPETITIVITE ‘level playing Field’, assurer la compétitivité, les entreprises belges doivent être
dans les mêmes conditions (contraintes) que toutes les autres au niveau international

Pas nécessairement de régulation ; éviter toute mesure unilatérale : le marché assure la


coordination, priorité aux initiatives volontaires
Les technologies offrent des solutions. Confiance dans une transition conduite par l’information,
le marché et les technologies

 ONG environnemental
-Tenir compte des LIMITES physiques en ressources (énergie, climat, biodiversité…)
-Remise en cause d’un modèle de croissance, soutien à une autre organisation sociale
-Le marché ne fonctionne pas correctement / n’est pas un modèle en soi… REGULATION
-Favoriser la réappropriation des moyens de production : décentraliser ; retrouver une certaine
harmonie naturelle
-Les technologies sont des solutions ET des problèmes

 ONG Développement

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-La JUSTICE : équité, partage des ressources, des rapports de force équilibrés
-Le développement des pays pauvres

-Transfert de technologies et soutiens financiers (capacity building)


-Régulation nécessaire des flux financiers
-Les pays développés sont responsables de l’appauvrissement et du pillage des pays en
développement, (responsabilité historique…tendre vers l’égalité)

 SECURITE SOCIALE
-Une TRANSITION JUSTE : assurer la reconversion
-Maintenir la stabilité sociale, assurer le financement de la sécurité sociale
-Les emplois de qualité dans nos pays, … au niveau mondial

-Ne pas mettre en cause la concertation sociale


-Attention au partage des richesses, attention aux plus pauvres
-Régulation nécessaire

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Leçon 4 :
 Les 6 priorités de la Commission pour 2019-2024 :
Un ‘Green Deal’ / ‘Pacte vert’ européen (premier continent neutre en CO2
Une Europe adaptée à l’ère numérique (nouvelles technologies)

Une économie au service des personnes (jeunes, PMEs)


Une Europe plus forte sur la scène internationale (exemplarité)
Promotion de notre mode de vie européen (état de droit, règles)
Un nouvel élan pour la démocratie européenne (participation)

 Green deal
1. c’est une vision pour l’UE à l’horizon 2050
2. Réconcilier l’économie avec l’environnement

3. Réduire les émissions de GES ET créer des emplois via l’Innovation.


4. Rupture avec l’ancien modèle. Transition complète pour retrouver la connexion avec la planète
5. Le Pacte Vert, c’est notre nouvelle stratégie de CROISSANCE !!! Mais c’est une croissance qui
donne plus qu’elle ne prend! ->une économie REGENERATIVE.
6. EU veut montrer l’exemple, être en pointe. C’est une manière de se positionner
économiquement.

 Résumé du WWF
* stratégie de croissance
* Il y a une vision complète et ambitieuse pour 2050,
* Il y a aussi une feuille de route qui annonce des politiques et mesures clés par secteurs. Du
concret!

* La vision n’est pas figée et sera adaptée si nécessaire


* Le Pacte vert fait intégralement partie de la stratégie de la Commission EU pour mettre en
œuvre les ODD
* Comparaison avec la conquête de la Lune!
* WWF apprécie donc la volonté de commencer la transition MAIS a de sérieux doutes sur le fait
que cela va suffire pour inverser la tendance des courbes de dégradation de l’environnement
(biodiversité et climat)

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021


• Green deal

1. Renforcer l’ambition climatique pour 2030 et 2050. La proposition est désormais de -55% par
rapport à 1990

2. Fournir de l’énergie propre, abordable et sûre


3. Mobiliser l’industrie pour une économie propre et circulaire
4. Construction et rénovation économes en énergie et en ressources
5. Transition vers une mobilité durable et intelligente
6. Un système alimentaire, juste, sain et respectueux de l’environnement

7. Préserver et rétablir les écosystèmes et la Biodiversité


8. Une ambition ‘zéro pollution’ pour un environnement sain, sans substances toxiques

 Aller vers une ‘économie circulaire’.


Deux stades ont été ajoutés au cycle :
*Le ‘design’. On parle en fait d’éco design’, c.-à-d. d’une réflexion dans la conception-même des
produits afin de faciliter leur recyclage ou réutilisation partielle quand ils arrivent en fin de vie.
D’où l’idée de lutter contre l’obsolescence programmée.
* Après production, distribution, consommation vient l’étape cruciale de la collecte sans laquelle
le recyclage est compromis. Le système de collecte est aussi important que l’écoconceptions si
on veut promouvoir le recyclage et ainsi minimiser notre ennemi: les déchets résiduels dont on
ne sait que faire

 PROBLEME : Il y a 120.000 ménages sous le seuil de pauvreté en Flandre.


Avec les conséquences suivantes:
. Des contraintes financières
. Pas de moyens pour investir dans des appareils récents économes en énergie

. Et donc, paradoxe, une facture d’électricité importante alors qu’ils ont déjà du mal à la payer.

 SOLUTION : Projet papillon


Quels sont les effets positifs pour le consommateur?
. Il ne doit pas investir. Il paie une rente mensuelle fixe, à un niveau raisonnable.

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. Il économise sur ses factures d’eau et d’électricité
. Il reçoit un service complet (assistance et réparation) y compris bien évidemment la reprise en
‘fin de vie’ puisqu’il n’est pas propriétaire de l’équipement
Les bénéfices globaux du projet:

. BOSCH est incitée à travailler sur l’éco-design de ses équipements. Ils ont désormais intérêt à
allonger la durée de vie et à faciliter les réparations
. Il n’y a plus de transfert de propriété. Bosch reste responsable du produit.
. Il y a clairement des bénéfices environnementaux: au niveau des ressources (durée de vie
allongée) et de l’énergie (basse consommation)
. Le design inclut les ‘up-gradings’ technologiques et prévoit un recyclage très efficace en fin de
vie.

 Chaîne alimentaire.
Elle n’est pas ‘durable’ actuellement.
* Quand on aborde l’agriculture et l’alimentation, on fait face à un fameux paradoxe: encore 800
millions de gens souffrent de la faim mais, en même temps, 2 milliards sont obèses ou en surpoids.
* L'agriculture nous procure notre indispensable nourriture mais joue aussi un rôle dans les
dommages écologiques.
La destruction de la biodiversité et la disparition des espèces sont liées avec le défrichement
continu des forêts et le drainage des zones humides, dont une grande partie se produit pour
obtenir de nouvelles terres agricoles ; le ruissellement des engrais agricoles perturbe l'azote et le
phosphore de l'eau, provoquant des zones mortes dans les cours d'eau ; les pesticides et
herbicides toxiques tuent des milliards d'animaux et de plantes; et l'agriculture produit environ
25 % des émissions de gaz à effet de serre.
* L'agriculture, en particulier l’élevage bovin est donc l'un des secteurs les plus cruciaux qui doit
changer afin d'atténuer la crise écologique et climatique actuelle.

 L'agroécologie : un système agricole basé sur le bio mimétisme et la biodiversité pour une
plus grande résilience et de meilleurs revenus.
* C’est d’abord une science à la croisée de l’agriculture et de la biologie. C’est aussi une pratique
et un nouveau mode d’envisager la chaîne alimentaire, une forme de mouvement social. Ce n’est
pas une idéologie (par exemple, l’agroécologie ne proscrit pas la consommation de viande). Ses
principes sont très simples: imiter et respecter la nature de manière à lui laisser faire le travail.
Un couvert végétal permanent assure la protection du sol et la préservation de l’humidité.

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 Pour nous résumer, récapitulons les avantages socio-économiques
* La création d’emploi
* Amélioration de la résilience du système
* Maillon du processus participatif et démocratique
* Développement de l’économie locale en réseau

 Plastique dans l’océan


On continue en BAU (business as usual), on va se retrouver dans
les océans en 2050 avec autant de plastiques que de poissons !!

Leçon 5 :
 18e et 19e siècles se développent les premières théories de l’évolution des espèces en
rapport avec leur milieu naturel.
Lamarck propose une première théorie de l’évolution (le transformisme) selon laquelle les
individus s’adaptent d’eux-mêmes à leur environnement (la girafe étire son coup pour atteindre
les feuilles des arbres, ce qui se transmet ensuite aux générations suivantes). Darwin propose
ensuite une autre théorie de l’évolution (la sélection naturelle, qui est toujours d’actualité), selon
laquelle les individus les plus adaptés à leur environnement y survivent et s’y reproduisent mieux,
ce qui favorise la transmission de leurs gènes à la génération

 Le biotope est l’ensemble des éléments abiotiques (= non-vivants) de l’écosystème et


constitue ce qu’on appelle généralement l’environnement. Il est donc caractérisé par la
composition du sol, la distribution des cours d’eau, le relief, les vents, …
 La biocénose est l’ensemble des éléments vivants de l’écosystèmes. Elle est composée
des plantes, des animaux, des champignons et des microorganismes tels les bactéries ou
les amibes.
 Que l’on se trouve dans un écosystème aquatique ou terrestre, la première étape est
toujours la formation de matière organique à partir de manière inorganique. Cette étape
est presque toujours assurée par les plantes. Ces organismes vont pouvoir capter l’énergie
du soleil et former de la matière organique. Ces organismes sont appelés producteurs
primaires.

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La deuxième étape de la chaîne trophique est la consommation de ces producteurs primaires par
des organismes incapables de former de la matière organique à partir de matière inorganiques.
Ces consommateurs primaires vont manger les plantes (=herbivores) et pouvoir utiliser la matière
organique produite par les plantes pour leur propre métabolisme.
Enfin, pour refermer le cycle de nutriments, certains organismes vont décomposer la matière
organique issue des déchets ou des cadavres des êtres vivants en matière inorganique qui pourra
à nouveau être intégrée par les plantes au début du cycle.

 Ainsi, la prédation que l’on vient de voir au sein de la chaîne trophique est bénéfique pour
l’espèce qui consomme et néfaste pour l’espèce qui est consommée. Elle est donc, au
même titre que le parasitisme, une interaction asymétrique.
 On peut ainsi également trouver des relations qui sont positives pour les deux espèces
impliquées. On parlera dans ce cas d’un mutualisme. A titre d’exemple, le poisson clown
peut se cacher dans les tentacules de l’anémone de mer qui sont mortels pour les autres
poissons et l’anémone de mer bénéfice de la présence des poissons clowns qui vont
pouvoir éloigner certains de ses prédateurs en les chassant.

 Il existe également des relations néfastes pour les deux organismes impliqués. C’est le cas
notamment de la compétition. Les organismes qui se nourrissent des mêmes ressources
peuvent entrer en compétition pour celles-ci lorsqu’elles se font rares. La compétition par
interaction concerne cette fois des individus qui interagissent directement entre eux et
non via l’exploitation de ressources (Ex : les plantes). On peut la retrouver par exemple
entre le renard roux et le renard polaire.

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 Le castor est l’exemple typique d’une espèce ingénieur qui modifie son environnement
par son comportement, notamment via la construction de barrages le long du cours d’eau
dans lequel il habite.
 Les espèces facilitatrices vont « faciliter » la vie d’autres espèces. Par exemple, les espèces
polinisatrices vont favoriser la reproduction des plantes à fleur.
 Les espèces clés de voûte sont des espèces qui vont impacter l’ensemble de l’écosystème.
EX : dans ces eaux peuvent grandir des « forêts de kelps » (grandes algues) qui peuvent
abriter de nombreuses espèces. Cependant, ces forêts de kelps sont mises en danger par
la prolifération d’oursins qui vont s’attaquer à la base des kelps et les détacher du sol,
ceux-ci se faisant alors emporter par le courant, menant à la destruction de l’écosystème
qu’ils abritaient. La présence de la loutre qui est un prédateur de l’oursin va réguler les
populations d’oursin et de permettre aux forêts de kelps de s’épanouir.

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 Niches fondamentales d’espèces différentes. Les espèces peuvent survivre tant que les
conditions de température et d’humidité se trouve dans leur niche fondamentale.
 La niche fonctionnelle correspond à la position de l’espèce au sein de l’écosystème et du
rôle qu’elle remplit.
 La niche réalisée est l’espèce disponible restant pour une espèce lorsqu’elle est en
présence de compétiteur (= lorsqu’elle est observée dans son écosystème en entier et non
pas comme une espèce isolée. Si les deux espèces occupent des fonctions différentes dans
l’écosystème, elles ont moins de chance d’entrer en compétition l’une avec l’autre et
pourront y survivre toutes les deux. En revanche, si elles occupent la même niche
fonctionnelle (comme c’était le cas pour les renards roux et polaires), elles vont entrer en
compétition et une espèce prendra généralement le dessus sur une autre. Dans ce cas, la
niche réalisée de l’espèce 1 correspondra à sa niche fonctionnelle (l’espèce est présente
partout où elle peut survivre), alors que la niche réalisée de l’espèce 2 sera réduite et
correspondra à la partie de sa niche fondamentale qui n’est pas viable pour l’espèce 1.

 La biodiversité n’est pas répartie de façon égale sur la surface de la terre. En particulier,
la biodiversité a tendance à augmenter lorsqu’on s’approche des zones tropicales et
équatoriales. On retrouvera ainsi entre 50% et 70% de la biodiversité terrestre est
hébergée dans la forêt amazonienne. En effet, les zones situées près des pôles offre des
habitats généralement très uniforme et qui peuvent être peu propice à la diversification
des niches écologiques, et donc des espèces présentes dans l’écosystème. A l’inverse, les
forêts tropicales offrent un climat plus clément et une grande diversité de micro-habitats
et donc de nombreuses niches écologiques différentes.

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De plus, la biodiversité peut jouer un rôle important dans la résilience des écosystèmes, c’est-à-
dire leur capacité à se remettre d’un changement ou d’une perturbation de l’environnement. Si
l’on considère une espèce et sa niche fondamentale, on peut prévoir la survie de cette espèce en
fonction d’un changement environnemental.

 Intervention humaine
La présence du lapin européen a entrainé des ravages pour l’écosystème australien et un
surpâturage de certaines terres australiennes. En consommant l’ensemble de l’herbe, des petits
arbustes, et même les jeunes arbres, et en détruisant les champs de culture, le lapin a participé à
l’érosion des sols. Cette érosion peut mettre à nu la roche mère sur laquelle très peu de
végétation peut pousser. A terme, cela participe à la désertification de certaines zones de
l’Australie. Or, il est très difficile de retransformer une zone désertique en zone luxuriante.

La seule mesure efficace est le contrôle biologique qui consiste à introduire un autre agent
biologique (dans ce cas-ci un virus) pour réduire la population visée, il est décidé en 1950
d’introduire la myxomatose dans la population de lapin en Australie. Cette maladie est
transmise par des insectes se nourrissant du sang des animaux et ils y sont vulnérables. Cette
mesure a permis de faire diminuer la population de 600 000 000 à 100 000 000 d’individus à partir
de la moitié du 20e siècle. Cependant, la sélection naturelle a favorisé l’évolution d’individus
plus résistants à la myxomatose dans la population, qui est ainsi remontée à 250 000 000 de
lapins à la fin du 20e. En 2017, le gouvernement australien a décidé d’introduire une deuxième
maladie au sein de la population de lapin (la maladie hémorragique du lapin), ce qui a déjà permis
de faire diminuer la population.

 La réintroduction du vautour et ses impacts.


-Augmentation de la biodiversité : 4 nouvelles espèces

-Récupération d’une fonction écologique perdue : la fonction de grand charognard


-Partenariat avec les éleveurs pour
-Attrait touristiques : l’organisme a créé plusieurs sites permettant d’observer les vautours ou
présentant l’ensemble du programme et des populations de vautours présentes, accueillant
plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.
-Etudes scientifiques : permet aux scientifiques d’étudier l’évolution de la population dans son
écosystème.
-Aménagement des câbles haute-tension : l’impact négatif du vautour est principalement les
dommages qu’il peut causer au réseau de câbles électrique.

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Leçon 6 :
 Le carbone va constituer le squelette des molécules organiques autour duquel vont
s’attacher les autres éléments, que cela soit par exemple dans une molécule de sucre ou
d’acide gras. NB: il existe plusieurs façons de représenter des molécules chimiques.
 L’hydrogène est présent dans presque toutes les molécules organiques et va également
servir d’intermédiaire dans de très nombreuses réactions biochimiques. En effet, sous sa
forme ionique (atome chargé électriquement), l’ion H+ va se trouver impliqué dans
énormément de réactions, comme par exemple la photosynthèse.
 L’azote va être un atome impliqué dans de nombreuses molécules organiques mais
principalement les acides aminées et les bases nucléiques. Les acides aminés (22
différents au total) forment les protéines (une protéine est une chaîne d’acides aminés).
EX : la glycine qui contient un atome d’azote. De la même manière, l’azote est également
présent dans les bases nucléiques qui forment l’ADN (4 bases différentes au total pour
l’ADN).
 L’oxygène est également présent dans une grande partie des molécules organiques (EX :
les sucres ou les acides aminés). L’oxygène joue également un rôle crucial dans la
respiration qui est l’étape nous permettant d’utiliser l’énergie contenue dans (par
exemple) les sucres que nous consommons.
 Le phosphore est présent dans plusieurs molécules vitales pour les êtres vivants. Ainsi, les
4 bases nucléiques sont reliées et maintenue entre elles grâce à un atome de phosphore.
Le phosphore est également présent dans les molécules qui forment la membrane des
cellules de notre organisme et permet d’isoler l’intérieur de la cellule de son
environnement Enfin, le phosphore est également présent dans deux molécules utilisées
comme intermédiaire dans les réactions biochimiques, principalement pour stocker et
ensuite relâcher de l’énergie chimique.
 Le soufre va jouer un rôle important dans la composition de certaines molécules et dans
leur configuration spatiale. Comme nous l’avons vu, les protéines sont des chaînes
d’acides aminées. Lors de la synthèse (=la création) des protéines, le premier acide aminé
qui commence la chaîne est toujours une méthionine, qui contient un atome de soufre.
Un deuxième acide aminé joue un rôle clé dans la configuration spatiale des protéines (la
« forme » qu’elles ont) : la cystéine. Cet acide aminé possède également un atome de
souffre qui va permettre à deux cystéine de la protéine de former un « pont disulfure » et
qui va participer à donner sa forme à la protéine.
 La plupart des nutriments qui rentrent dans le cycle biologique sont recyclés tout au long
de ce cycle. Ils entrent dans le cycles par les producteurs primaires, progressent ensuite
dans le cycle à travers les consommateurs primaires, secondaires, etc… avant d’être remis
en circulation au début du cycle via les décomposeurs. Cependant, certains nutriments
peuvent être perdu durant la chaine car ils ne sont pas remis en circulation par les

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décomposeurs. Il faut donc un point d’entrée dans les cycles biologiques qui se fait par les
individus capables de fixer la matière inorganique.
 Le cycle de l’eau est un cycle simple. Si l’on part du principal réservoir d’eau (l’océan),
l’eau s’évapore par l’action du soleil, cette vapeur d’eau va ensuite se condenser et former
des nuages qui vont être déplacés par les vents. L’eau retombera ensuite à la surface de
la terre principalement sous forme de pluie (ou de neige) et s’écoulera ensuite à nouveau
vers les réservoirs d’eau (nappes souterraines, mers, océans…).
La majorité de l’eau est stockée au sein des océans (96,5% de l’eau), le reste se situant
principalement dans les glaciers et calottes glaciaires et dans les eaux profondes de la couche
terrestre (Les rivières contiennent 0,0001% de l’eau présente sur la Terre). L'eau restée stockée
dans des réservoirs naturels est caractérisée par des temps moyens de résidence de durées
variables : il est estimé en moyenne à « 9,5 jours dans l'atmosphère, 17 jours dans les rivières et
1,8 an dans les sols, 30 ans dans les lacs d'eau douce, 3000 ans dans l'océan, et de près de 10 000
ans dans certains glaciers.

 La grande majorité de l’oxygène est stocké dans la lithosphère (principalement au sein


des roches, il ne s’agit donc pas d’oxygène gazeux), et dans l’océan (chaque molécule
d’eau étant formée par un atome d’oxygène et deux atomes d’hydrogène). En revanche
nous pouvons voir que la majorité des échanges en oxygène se font entre l’atmosphère et
la biosphère (marine ou terrestre), et que ces échanges sont à l’équilibre
(Autant d’oxygène absorbé qu’émis). Il s’agit de l’oxygène produit par la photosynthèse et
absorbé pour la respiration des plantes et autres êtres vivants.

 La grande majorité des échanges de carbone se font entre l’atmosphère, la biosphère, et


l’hydrosphère. La biosphère consomme du CO2 via la photosynthèse des plantes et
rejettent du CO2 via la respiration de tous les êtres vivants. L’échange principal se produit
entre l’atmosphère et l’hydrosphère via dissolution du CO2 dans les océans.
Comme nous l’avons vu, le carbone va être fixé en surplus dans la biosphère et dans
l’hydrosphère. C’est ce que l’on va appeler des « puits ». La biosphère va ainsi fixer plus de
carbone vie la photosynthèse qu’elle ne va en produire via la respiration. On a donc une balance
positive pour l’absorption du CO2 dans les êtres vivants.

 Pour le cycle de l’azote, nous pouvons partir de l’azote atmosphérique, cet azote ne peut
être fixé que par des bactéries fixatrices d’azote. Ces bactéries vont généralement
transformer l’azote atmosphérique (N2) en azote bio disponible (= qui peut être utilisé par
les êtres vivants). Il va ainsi être transformé successivement en ammoniaque (sous forme
NH3 ou ion ammonium NH4 +) ou être à son tour transformé en nitrites (NO2 -) puis en
nitrates (NO3 -) qui pourront être fixé par certaines plantes, il pourra ensuite être assimilé
dans le reste de la chaîne alimentaire jusqu’à sa remise en circulation par les

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décomposeurs. Une partie de l’azote bio disponible pourra également être retransformée
en N2 atmosphérique par des bactéries.

 Le phosphore possède la particularité de ne pas avoir de forme gazeuse présente dans


l’atmosphère. De plus, le phosphore n’est assimilable que sous sa forme phosphate (H).
On peut donc décomposer son cycle en 3 phases: la phase terrestre, la phase aquatique
terrestre (les eaux douces) et la phase marine. Les principales sources de phosphore
actuellement sont le phosphore mis en circulation par l’homme via les engrais, le retour
du phosphore des océans (qui va être prélevé par les oiseaux marins dans les proies qu’ils
pêchent et qui va être ramené sur terre via leurs excréments ou leur cadavre), et l’érosion
des roches. Ce phosphore va pouvoir être assimilé par les plantes et entrer dans la chaine
alimentaire. Enfin, le phosphore va se retrouver dans les cours d’eau soit via les déchets
des êtres vivants (y compris ceux issus de l’élevage) et via le ruissellement des eaux qui
entraine les phosphates dans les cours d’eau.

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 Lorsque la population grandie, elle consomme maintenant plus de ressources, son taux de
croissance diminue, mais est toujours positif car il reste de la marge dans les ressources.
La population va donc pouvoir continuer à croitre encore un peu
- Une des ressources n’est plus disponible en excès (le phosphore). Le taux de croissance de la
population devient donc nul et la taille de la population se stabilise.

 L’eutrophisation est l’accumulation de quantité importante de nutriments dans un milieu


environnemental. EX : Si le phosphore était devenu un facteur limitant dans son milieu, il
est possible de relancer la croissance de la population en injectant du phosphore
supplémentaire dans l’environnement (via l’apport d’engrais par exemple).
 EFFET NEGATIVE
Trop de phosphore dans l’eau : Cette augmentation brutale de la population, entraine 1) une forte
consommation d’oxygène par les plantes pour leur respiration, ce qui induit une diminution de
l’oxygène présent dans l’eau; et 2) une augmentation de la turbidité de l’eau (elle est plus
trouble), ce qui diminue la quantité de lumière du soleil qui pénètre dans l’eau. De plus, dans un
milieu faible en oxygène, certaines « roches » peuvent se mettre à libérer du phosphore
additionnel dans l’eau, alors qu’elle ne le faisait pas en présence d’oxygène dans l’eau. Il y a donc
un aggravement potentiel de la concentration en phosphore, qui était déjà à l’origine du
problème. Cela crée donc un cercle vicieux qui peut amener à la mort de l’écosystème par «
étouffement ».

En plus des

perturbations du cycle de l’azote et du phosphore, le cycle de l’eau est également perturbé. Les
eaux sont de plus en plus polluées, certaines nappes phréatiques commencent à s’épuiser, ce
phénomène étant renforcé par l’augmentation du ruissellement (à cause de l’urbanisation, et de
la déforestation), et les cours sont de plus en plus détournée à des fins d’irrigation.

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Le cycle du carbone est également perturbé par la déforestation qui entraîne une émission de
CO2 (qui était contenu dans la forêt sous forme de matière organique) et diminue la quantité de
CO2 pouvant être fixé par la biosphère.

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Leçon 7 :
 Avant les risques étaient cause par de la nature: épidémies, catastrophes naturelles,
tremblements de terre, ...
 Risque actuelle : c’est l’activités humaine qui génèrent le risque: vache folle, grippe
aviaire, le réchauffement climatique, le coronavirus...
 Nous sommes passés d'une société industrielle centrée sur la production et la répartition
des richesses à une société du risque où c'est la répartition du risque qui est le problème
central. Les risques sont internes au activités humaines et non plus externes.
 L’objectif de la société industrielle est la croissance économique en faisant disparaitre les
pénuries malgré une répartition inégale des richesses.
 La société post-moderne, la répartition du risque n’est pas nécessairement inégale,
exemple les risques écologiques.
 Modernité occidentale est le progrès économique et le développement de la Science
 Les effets boomerang : L’exportation des déchets. Exemple : Lorsque de vieux bateaux en
provenance de l’Europe sont envoyer au Nigeria afin d’être démonter. Ce processus
relâche des composant toxique et pollue l’atmosphère en générale, ce qui ne limite pas
les risque mais les propage (effet boomerang)
 La société du risques
-Le risque n’est pas un défaut de la société mais une contrepartie des progrès développés
-Pour gérer ces risques, il est donc nécessaire de développer la science.
- Problème: la science produit des solutions …. Et de nouveaux problèmes…
-Centralité des experts, ce qui suppose aussi controverses entre experts.
Ce développement de la science plutôt que de diminuer les incertitudes tend à l’accroître, surtout
auprès des non scientifiques/experts

 Tchernobyl :
Une explosion a lieu, les habitants et les pompiers ne semble pas conscient des risques. Le
nuage radioactif c’est propager, les autres pays sont mis au courant. Les risques ne sont plus
locaux mais globaux et les politique des différents pays angoisseront différemment.

 Politisation de la science : Auparavant les politiciens et les scientifiques agissait


indépendamment.
La science est indispensable pour répondre aux risques et incertitude, cependant, avec le
développement de la relativité elle est de plus en plus remise en question.

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Cette critique scientifique est soumise aux intérêt et au croyance. Ce n’est plus la vérité
qui comte mais son acceptation sociale et ses conséquences.

La science se politise, c’est une externalisation de la connaissance et une internalisation


de ses conséquences et ses pratiques. Il s’agit de la disparition des frontières entre la
science son monopole sur le savoir et sa neutralité politique. La démocratie interfère avec
la science.

 Anthropocène : est-ce une nouvelle phase géologique ?


C’est une phase à laquelle les activités humaines sont devenues les causes principales des
transformations des systèmes biologiques et géologiques.

Concept de Gaïa James Lovelock propose le concept de Gaïa : les êtres vivants ne font pas
qu’habiter la Terre, ils là transforment pour la rendre apte à accueillir la vie, la terre « est un
système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis
plus de trois milliards d’années, en harmonie avec la vie » (1970).

 L’environnement comme enjeu politique :


-Les spécificités de l’environnement comme enjeu politique
-Domaine où les liens entre connaissance et action, expertise et choix politique tiennent un
rôle central

-Expertises situées (entreprises, ONG, universités, etc.)


-Centralité des acteurs sociaux (mouvements collectifs, lanceurs d’alerte, etc.)

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-Complexité de la décision politique : multi-scalaire, perte de la centralité de l’Etat
-Risques majeurs : accident nucléaire : Etat

-Risques globaux : réchauffement climatique : International (Kyoto)


-Difficultés de la mise en œuvre des politiques publiques

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Leçon 8 :
 Approche systémique : C’est une approche qui vise à considérer un objet d’étude et son
fonctionnement dans son ensemble, au sein de son environnement, et non comme une
partie isolée.
Exemples : - On ne peut pas considérer l’évolution de la population d’un animal sans considérer
l’ensemble de son réseau d’interaction au sein de son écosystème et on ne peut pas considérer
l’impact des engrais azotés sans considérer l’ensemble du cycle de l’azote

 Etude des systèmes


Pour chaque système il convient :
- Identifier les éléments qui le constituent
- Identifier ses frontières (ses limites)
- Identifier ses interactions avec son environnement

- Identifier les règles d’interactions entre ses éléments.


- Prendre en compte tous les éléments du réseau d’interaction et déterminer ce qui est
pertinent et ce qui ne l’est pas
-Délimiter l’environnement

 Système ouvert: un système qui échange de la matière ou de l’énergie avec son


environnement : photosynthèse
 Système isolé: un système qui n’échange pas de matière ou d’énergie avec son
environnement : un système complètement isole n’existe pas. Cependant, il existe des
systèmes ou il subsiste très peu d’interaction tel que le système solaire.
 Système fermé: un système qui échange de l’énergie mais pas de matière avec son
environnement : bouillote

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 Système linéaire : système qui obéit au principe de superposition

Système linéaire : obéit au principe de superposition


Quelques caractéristiques:
- très prédictibles en terme de réponse
- la réponse est constante et proportionnelle par rapport à l’action
- la réponse ne dépend pas de l’état actuel du système - une action A1 peut être annulée par une
action A2 = -A1

 Système non-linéaire: système qui n’obéit pas au principe de superposition


Quelques caractéristiques :

- Peuvent donner une grande réponse pour une petite action


- Peuvent être plus difficiles à prédire
- Possibilités d’emballement
- Une action ne peut parfois pas être compensée par une action opposée

 Système dynamique: un système dont l’état évolue au cours du temps


-Faire des observations
-Emettre des hypothèses

-Réaliser des expériences et confronter les résultats aux hypothèses


-Formuler un modèle décrivant les observations
-Effectuer des prédictions avec le modèle Confronter ces prédictions à la réalité

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Système dynamique: un système dont l’état évolue au cours du temps

 Etat stationnaire du système dynamique


- Intérêt : pouvoir calculer les états stationnaires du système = état du système dans lequel
l’ensemble des variables restent stables

 Diffèrent type d’état stationnaires :

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 Catastrophic shifts

Dans certains cas, il ne suffit pas de contrer la petite « perturbation » qui a amener à un
changement d’état du système (ici, la disparition d’un écosystème) Certains écosystèmes ne
peuvent pas être restaurés et deviennent des déserts

 Résilience face aux perturbations : capacité du système à revenir à son état initial après
avoir été perturbé

 Systèmes complexes : systèmes composés d’un très grand nombre d’éléments en


interactions : Réseaux sociaux, société animal, écosystème, …
La complexité des modèles rend compliqué les prédictions exactes --> Principe de précaution
généralement adopté par la communauté scientifique.

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Leçon 9 :
 Objectif du DD :

 Indice de Gini :
Cet indice permet de mesurer les inégalités. L’indice d’inégalité est plus élevé en Afrique du sud
et aux brésil. Par contre les plus grosses fortunes se situe en Chine, Russie et aux USA. Les pays
Scandinaves (une région d'Europe du Nord) sont un peu plus égalitaires.

 Pauvreté
Extrême pauvreté : Une personne qui ne dispose pas des revenus nécessaires pour satisfaire ses
besoins alimentaires essentiel (besoin calorique minimaux).
Pauvreté générale : Une personne vit dans la pauvreté générale si elle ne dispose pas des revenus
suffisants pour satisfaire ses besoins essentiels (non alimentaires) tels que l’habillement,
l’énergie, le logement et alimentaires”.

Pauvreté humaine : elle est présentée comme l’absence des capacités humaines de base :
analphabétisme, malnutrition, longévité réduite, mauvaise santé maternelle, maladie pouvant
être évitée.

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 Les inégalités sociales :
La pauvreté est apparu suite a une d’une distribution inégale des ressources entre les membres
d’une société lie à la structure même de cette société, faisant naître un sentiment, légitime ou
non, d’injustice au sein de ses membres (ex : la différence entre la pénibilité d’un travail et sa
rémunération).
Exemple : - Nous ne sommes pas tous formé de la même façon en secondaire pour aborder le
cours de math à l’université : Inégalités de richesses (ressources de départ).
-Un individu issu d’une famille aisé aura plus de chance qu’un individu issu d’une une
famille pauvre.

Tony Atkinson ne veut pas se limiter à l’aspect de « privation sévère » et souligne, plus
globalement, que se concentrer sur la pauvreté aboutit à des « stratégies trop étroites », qui ne
permettent pas de prendre en compte « l’interdépendance entre les bonnes et les mauvaises
fortunes économiques »

 Pauvreté et inégalités en Europe :


La sécurité sociale a été créé par l’Europe.
Chaque époque donne sa définition de la pauvreté, toujours associé à une question économique,
absence de moyens de subsistance, à une question symbolique et morale, inhumanité, vil, bas,
vulgaire…, Elle n'évoque pas seulement la situation de ceux qui vivent dans la privation, mais
décrète ce qu'une société considère à un moment donné comme son malheur (le vagabond
au18ème, l’ouvrier au 19ème, l’étranger au 20ème)

 Pauvreté au Moyen-Âge :
Au Moyen- Âge, la référence de la pauvreté est religieuse, lie à la doctrine chrétienne due à sa
valeur spirituelle (qui donne au pauvre donne à dieu).

Cependant la doctrine chrétienne tente d'établir une distinction parmi ceux qui souffrent de
pénurie : mendiants honnêtes (infirmes, malades, vieillards, etc.) et les mendiants malhonnêtes
(les gens valides qui « mendient et volent »)
-Au Moyen-Âge, la misère des travailleurs n’était pas reconnue (pas d’aide social), seul les
mendiants sont considérés comme « pauvres ».

-Le vagabond attire le soupçon, est-ce un rebelle, un propagateur d'épidémie, un voleur ?


-La pauvreté crée un désordre social et moral.

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 Ypres :
En 1525, Ypres, durant la famine, les émeutes se multiplient, la ville réagit et est la première à
mettre en place l’assistance publique, ce n’est plus l’Église qui finance mais la commune
(Sécularisation de l’assistance).

 La loi du pauvre :
En Angleterre (1601), une loi est votée pour réguler la pauvreté.
- Les impotents obtienne une aide financière
-Les valide (peuvent encore travailler) sont place dans les Workhouses, des maisons dans
lesquelles on enferme les pauvres et on les oblige à travailler
- Les « faux » mendiants sont conduits dans des maisons correctionnel

 Le Speenhamland Act :
C’est un système qui s’apparente à un « droit de vivre » : l’état verse une rétribution en
supplément du salaire ce qui n’arrange pas le problème car les entreprises en profitent pour
diminuer les salaires ce qui résulte en un simple transfert de personne qui paie.

 Paupérisme au XIXème p
Le travail devient la principale source de pauvreté, signifie que plus on travail, plus on est pauvre.
La manufacture produit du coton et des pauvres.
Il n’y a pas encore de contrat de travail, les entreprises louent la force de travail d’un employé en
échange d’un salaire. Le pauvre n’est plus le mendiant mais le travailleur industriel.
Processus du paupérisme :

-L’exploitation des travailleurs pour permettre d’augmenter le capital


-Utilisation de phénomène comme la surpopulation pour mettre les travailleurs en concurrence
et baisser les salaires
-Centralisation du capital : Les « petits » entrepreneurs, artisans sont salariés du capital et n’ont
plus d’indépendance

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021


 Naissance de l’État social :
-Des mutuelles à la sécurité sociale
-La reconnaissance des risques sociaux : Accidents de travail : du droit civil au droit social,
pensions et maladies
- le chômage involontaire (uniquement en 1948)

-Il faut défendre les individus contre les préjudices que peut lui occasionner la société du fait de
la division sociale du travail

-Socialisation des risques et des préjudices causés


-Création d’un bien commun et des droits sociaux
-Moins de pauvreté = moins d’inégalités

 Différence avec les USA :


-Aux USA, ce n’est pas la figure de l’ouvrier qui fait naître la sécurité sociale mais c’est le vétéran,
après la guerre de Sécession, il y a eu tellement de morts, de veuves et d’orphelins que l’État a dû
subvenir à leurs besoins.

 Abandon du code civil :


Si je cause un dommage à autrui, je ne vais pas devoir payer/réparer, c’est l’assurances qui s’en
charge.
Facteurs de l’assurance :
- Introduction d’un capital
- L’activité économique génère des problèmes sociaux au travail

- La charge d’un accident ne peut être entièrement remis sur le dos de celui qui l’a créé
-Les impôts : ils permettent de garder cette sécurité sociale mais également des travaux publics,
les universités, ...
Société salariale :
C’est le développement d’une société où on assure la sécurité au niveau de la santé, des travaux
publics, ...
Les cotisations sociales : elles viennent des travailleurs mais également des entreprises (ex :
allocations familiales sont entièrement payées par les entreprises)

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 Les 3 modèles de l’État Social :
Modèle basé sur le marché (États-Unis) :
> Le marché représente un mécanisme d’allocations des ressources
> L’État intervient de manière résiduaire (résidus)

> Distinction |e| allocation de vieillesses/survivants et mesure anti-pauvreté


> Politique sociale assurée par des institutions publiques
> Stigmatisation de la pauvreté (pauvreté mis à l’écart)

Modèle basée sur les assurances (Allemagne, Belgique, France…) :

> Assurance obligatoire en fonction de l’activité salariale


> Les bénéficiaires sont des « ayant droit » (société méritocratique)
> Retraite et chômage en fonction du travail antérieur
> Financé grâce aux impôts
> Aide social pour les pauvres

Modèle universaliste (Angleterre, Scandinavie) :


> Solidarité générale
> Financé par la fiscalité
> Principe de citoyenneté sociale (pas des « ayant droit » mais des citoyens)

> Services sociaux et médicaux gratuits


> Régulation par le pouvoir politique
> Secteur public très important

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 Les 3 espace économiques :
- L’échange = le marché
- La redistribution = les caisses de solidarité
- La réciprocité = j’ai une activité économique mais qui fonctionne sous forme d’échange, je suis
capable de faire ceci pour vous mais j’attends ceci en retour.

 Crise économique de 1930 et réformes de Roosevelt :


Séparation des banques et régulation financière : elles détiennent des dépôts exercent en
quelque sorte une mission de service public, gérer les dépôts des citoyens et accorder des crédits
aux entreprises et aux ménages. C’est une réforme fiscale et lutte contre les inégalités
L’intervention de l’État consiste à lutter contre le chômage, développement industriel, ...

 Le Néo-Libéralisme :
 Privatisation des services publiques pour diminuer les dépenses de l’État

 Théorie du ruissellement : plus on se concentre sur les grandes fortunes, plus elles vont,
par ruissellement, se réinjecter dans l’économie

 L’État social ne serait qu’une gigantesque machine bureaucratique et inutilement


dépensière

 Les services publics sont inefficaces d’où privatisation

 Réduction des dépenses de l’Etat

 Pas de système de sécurité sociale mais des allocations minimales destinées aux seuls
« pauvres » : au-dessous d’un certain seuil de revenus, chacun recevrait ainsi un
complément du gouvernement, ce que Friedman appellera un « impôt négatif

 Les inégalités dotent l’esprit d’initiative

 Deux options possible:


- Aider les plus démuni plutôt que la lutte contre les inégalités sociales
- Réduire les inégalités par la dé marchandisation et la démocratisation des biens comme les soins
de santé, l’éducation, les transports, l’énergie, ... Un monde qui, en socialisant et en garantissant
l’accès de tous aux éléments les plus importants de notre existence, réduirait la dépendance au
marché, et donc au mécanisme qui se trouve à l’origine des inégalités

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Leçon 10 :
 Dynamique de la population :
Modèle complet de Verhuslt :

r étant le taux de croissance (TN - TM )


K étant la capacité porteuse du milieu

 Que détermine la capacité porteuse ?


En écologie
1) Nourriture
2) Lumière

3) Taille du territoire
4) Accès à la reproduction
De façon générale, toute ressource limitante
Applicable à l’être humain ?
1) Nourriture

2) Taille du territoire (espace)


3) De façon générale, toute ressource limitante
4) L’accès au soin
5) L’assainissement
Concept à la fois intéressant et dangereux pour l’humanité

Il permet de comprendre les limites d’une croissance infinie de la population mais donne
l’impression que le problème est la taille de la population

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Or, la capacité porteuse dépend avant tout de la consommation du milieu et donc des
comportements de consommation
En écologie : on considère généralement des comportements fixes
Pour l’humanité : on peut tout à fait changer notre mode de vie et donc augmenter la capacité
porteuse de la Terre

 Les énergies :
Origine : Carbonification de matière organique
Dans le cycle normal les décomposeurs retransforment la matière organique en nutriment qui
sont réintégrés dans le cycle.
Les énergies fossiles viennent de la matière organique qui n’a pas été retransformée par les
décomposeurs.
Dans certains milieux pauvres en oxygène, la matière organique morte peut s’accumuler sans être
décomposée. (Augmentation de pression et de température avec la profondeur amenant à la
formation de charbon)
Contraintes :
- Le processus de formation est long en comparaison avec à la vitesse de consommation.
- Il ne s’agit pas d’un cycle, le stock ne se renouvelle pas
- Leur combustion produit du CO2

- La consommation d’énergie fossile n’est pas en baisse au contraire elle augmente

 L’énergie nucléaire :
Origine : Basé sur la fission d’atomes radioactifs instables (Les éléments subissant une fission
dégage énormément d’énergie)
Contraintes :
- Il faut parvenir à contrôler la réaction (sans que ça s’emballe)
- Provoque de gros accidents Ex : Tchernobyl/Nagasaki,
- Ne relâche pas CO2 produit mais déchets radioactifs (Temps de demi-vie = le temps qu’il faut
pour que la moitié de la masse de départ soit « désagrégée »)
- Production en augmentation mais moins que les énergies fossiles, certains pays ont misé sur le
nucléaire (la France) alors que d’autres l’ont interdit dans leur constitution (l’Autriche)

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021


 Les énergies renouvelables :
Origine : toute énergie dont le renouvellement naturel est plus rapide que sa consommation
Avant 18ème presque toute l’énergie consommée est renouvelable (traction animale, bois,
moulin, force humaine, …)
Actuellement : hydroélectricité, solaire, éolien, géothermie, hydroélectricité : moulin à eau
moderne : flux d’eau entraînant une turbine : renouvelable car cycle de l’eau… Éolien : moulin à
vent moderne : le vent faire tourner une turbine, géothermie : utilisation de la chaleur des
profondeurs de la terre pour convertir un fluide (de l’eau) en électricité. Solaire : photovoltaïque
ou thermodynamique (activation d’une turbine par un fluide chauffé grâce à des miroirs)
Contraintes :
- Ne génère pas de CO2
- Pas de déchets radioactifs MAIS pas distribué équitablement sur le globe, entre les pays (c’est
en fonction du territoire, climat, ...)
- Peut générer une production fluctuante, c’est à dire pas là même toute l’année

- Elle peut être combinée (EX : solaire + éolien, ...) pour assurer d’avoir assez d’énergie
L’investissement dans les énergies renouvelables sont en augmentation mais
malheureusement les énergies fossiles ne sont pas en diminution.
Quand on observe la carte de consommation d’énergie, on voit que la Chine et l’Asie produisent
beaucoup d’énergie fossile mais consomment beaucoup moins d’énergie que les USA par
exemple.
Quel est la meilleure initiative ?: Consommation abusive ou mauvaise production massive ?

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021

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