Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Au départ, les atmosphères de Vénus, de la Terre et de Mars avaient des compositions chimiques
similaires, constituées principalement de dioxyde de carbone, d’azote et de vapeur d'eau.
Sur la Terre (éloignée du soleil …. Juste comme il faut), la vapeur d’eau est devenue liquide et a
formé les océans dans lesquels le CO2 s’est dissous.
L’effet de serre, ce phénomène positif que nous offre * l’atmosphère avec une faible quantité de
CO2 et de vapeur d’eau. Cela a permis un mécanisme d'autorégulation limitant les variations de
la température moyenne de surface de la Terre. Cette stabilité est également liée à l'apparition de
la Vie.
Il y a 3,5 milliard d’années, les premières traces de vie, les bactéries, sortent de la ‘soupe
originelle’.
Et ce sont ces microbes, les plus anciens organismes fossiles connus, qui ont construit ces
structures particulières, des stromatolithes, en l’absence d’oxygène.
Une extinction se définit comme la disparition totale d'une espèce. Une extinction de masse
implique la disparition soudaine (en quelques millions d’années!) d’au moins 3/4 des espèces
animales et végétales présentes sur terre et dans les océans
La Vie sur Terre a donc failli disparaître à 5 reprises et a dû s’adapter à des fluctuations
climatiques importantes, suivant de longs cycles réguliers liés aux changements dans le
rayonnement que la Terre reçoit du Soleil. Ces Cycles de Milankovitch durent
approximativement 100,000 ans et provoquent une alternance d’époques glaciaires et
interglaciaires.
* b) des forces de lobby très puissantes comme les pays producteurs de pétrole, les industries
polluantes, les compagnies aériennes protègent leurs propres intérêts afin de maintenir leur
existence, dans le ‘business as usual’. Ces lobbies ont peur de la décroissance et promeuvent donc
l’idée du DD en la dénaturant par la minimisation de ses dimensions sociale et environnementale.
La même année, Jared Diamond, dans son livre ‘Collapse’ (‘Effondrement’) a étudié les
causes de la fin des civilisations.
Il a identifié 5 facteurs chaque fois présents, annonciateurs de la chute:
* . La dégradation environnementale
* . Des changements climatiques
* . La perte des alliances ET l’arrivée des ennemis
* . Des pratiques politiques et culturelles qui dysfonctionnent.
Le macroscope est un outil imaginaire, une méthode, qui recommande une vision large.
Pour produire de l’énergie, il faut qu’elle coule d’une source chaude (EX ; le soleil) vers
un puits froid (retour vers l’espace). Au centre de ce courant irréversible, on trouve la
Terre, en équilibre entre l’énergie reçue du soleil et l’énergie perdue dans l’espace,
transformée en ‘chaleur irrécupérable’ qu’on appelle ‘entropie’.
L’écosystème Terre se compose de 4 domaines en étroite interaction les uns avec les
autres: air, eau, terre et la vie! l’Atmosphère (Air), l’Hydrosphère (eau), la Lithosphère (le
sol, les sédiments, le minéral) et la Biosphère (le vivant).
Le flux d’énergie (solaire) qui traverse l’écosystème est infini. Par contre, les éléments
chimiques qui composent et construisent toutes les formes minérales existent en nombre
fini. Il y a dans la bouteille tous les éléments du tableau de Mendeleïev dont 6 éléments
à la base de la vie: 3 dont les cycles sont bien connus : N, S et P et * C, O, H, les 3 grands
constituants de la matière organique.
Les producteurs sont tous les organismes capables de réaliser la photosynthèse.
Les consommateurs sont les animaux de toutes tailles, herbivores, carnivores, terrestres ou
aquatiques qui se nourrissent d’organismes vivants.
A ce stade on retiendra que, pour être ‘durable ’le développement doit éviter les pièges
suivants:
Il faut rester dans les limites acceptables pour la planète. Ceci nous amène à regarder la question
des Impacts et des Empreintes.
Empreinte écologique: surface terrestre et marine nécessaires pour produire les ressources ET
absorber les déchets
Bio-capacité : surface biologiquement productive disponible pour produire ce dont nous avons
besoin OU pour absorber les déchets
Forêts : bois pour construction, chauffage, papier, …
Pâturages : élevage, bétail, viande, laine, lait, …
Terres cultivées : alimentation humaine et animale, huiles, fibres
Surfaces maritimes : poissons, fruits de mer, aquaculture
Reconnaissons que l’équation de Kaya, qui partait du truisme ‘CO2 = CO2’, se révèle être un outil
de compréhension et de communication très pertinent.
Comment gérer ces 4 curseurs différents mais intrinsèquement liés? : démographie, social,
économie, technique qui ont tous un impact sur l’environnement. Comment arbitrer
équitablement?
On comprend mieux pourquoi chaque pays (voire région) peut avoir dans les négociations
internationales une attitude spécifique en fonction de sa situation (débiteur/créditeur
écologique). On comprend mieux les ‘responsabilités communes mais différenciées.
Le défi est donc immense; il touche à nos valeurs les plus profondes. Qui est le plus
irréaliste? Celui qui croît que la Technologie va résoudre, seule, l’équation par un facteur
8 ou 10 ou celui qui pense qu’évoquer la ‘décroissance’ n’est plus un tabou mais une
nécessité intellectuelle.
Les plus irréalistes sont en tous cas ceux qui plaident encore pour le ‘business as usual’!
-Population/Urbanisation
-Agriculture
-Commerce international
-Inégalités
-Technologies
-Révolution digital
Les technologies
Nous n’éviterons pas l’effondrement sans le développement de technologies nouvelles. Elles sont
indispensables et doivent remplacer le plus rapidement possible les procédés et les produits qui
ont des impacts négatifs en termes de climat, biodiversité, ressources ou pollution.
*. La chimie nous apporte des molécules qui sauvent des vies mais elle a aussi mis sur le marché
des molécules qui tuent et empoisonnent.
*. OGM les biocarburants, les nanomatériaux, les antibiotiques,
*. ‘Jokers technologiques’? La biologie synthétique crée des organismes viraux et bactériens qui
peuvent nous soigner ou travailler pour nous. Mais aussi nous infecter et se propager sur la
planète. La Géo-ingénierie pourrait contribuer à stabiliser notre climat mais qui est à l’aise avec
l’idée d’inonder l’atmosphère avec des particules métalliques pour réduire le rayonnement
solaire?
La prudence vise les risques avérés, ceux dont l’existence est démontrée ou connue
empiriquement suffisamment à ce qu’on puisse en estimer la fréquence d’occurrence.
La prévention vise les risques avérés, ceux dont l’existence est démontrée ou connue
empiriquement sans toutefois qu’on puisse en estimer la fréquence d’occurrence
La précaution vise les risques probables, non encore confirmés scientifiquement, mais dont la
possibilité peut être identifiée à partir de connaissances empiriques et scientifiques
Le résumé de cette approche réalisée par ‘The Shift’ on a donc un bel équilibre entre les
domaines.
Avec des ajustements possibles pour 3 des Objectifs ‘économiques’ qui sont très liés au ‘social’.
Et nous allons montrer que l’objectif 12 concerne très nettement les 3 domaines.
Si on fait un résumé quantitatif et simplifié, on a donc un équilibre entre les 3 domaines du DD
qui, après examen plus fin, se révèle mettre davantage en avant les gens, le social, ‘people’.
Il y a des références dans seulement 1/4 des NPG et c’est souvent dans une vision étroite,
assez caricaturale et donc assez fausse du DD (environnement, énergie, aide au
développement) les références au DD sont (très) peu présentes. Les ODD spécifiques ne
sont pratiquement JAMAIS cités.
CFDD, organe-clé, destiné à réunir un avis consensuel des parties prenantes pour
conseiller le gouvernement.
. Il formule des avis pour les autorités concernant toutes les mesures relatives à la politique
fédérale en matière de développement durable et participe au dialogue politique avec les
membres du gouvernement.
* . Il est un forum au sein duquel des idées peuvent être échangées concernant le développement
durable. Il organise des dialogues à cette fin.
* . Il informe et sensibilise les citoyens et les organisations publiques au développement durable,
notamment par des journées d’étude, le prix du développement durable pour la presse et des
publications ;
* . Il propose des enquêtes dans tous les domaines ayant un lien avec le développement durable.
Entreprise
COMPETITIVITE ‘level playing Field’, assurer la compétitivité, les entreprises belges doivent être
dans les mêmes conditions (contraintes) que toutes les autres au niveau international
ONG environnemental
-Tenir compte des LIMITES physiques en ressources (énergie, climat, biodiversité…)
-Remise en cause d’un modèle de croissance, soutien à une autre organisation sociale
-Le marché ne fonctionne pas correctement / n’est pas un modèle en soi… REGULATION
-Favoriser la réappropriation des moyens de production : décentraliser ; retrouver une certaine
harmonie naturelle
-Les technologies sont des solutions ET des problèmes
ONG Développement
SECURITE SOCIALE
-Une TRANSITION JUSTE : assurer la reconversion
-Maintenir la stabilité sociale, assurer le financement de la sécurité sociale
-Les emplois de qualité dans nos pays, … au niveau mondial
Green deal
1. c’est une vision pour l’UE à l’horizon 2050
2. Réconcilier l’économie avec l’environnement
Résumé du WWF
* stratégie de croissance
* Il y a une vision complète et ambitieuse pour 2050,
* Il y a aussi une feuille de route qui annonce des politiques et mesures clés par secteurs. Du
concret!
1. Renforcer l’ambition climatique pour 2030 et 2050. La proposition est désormais de -55% par
rapport à 1990
. Et donc, paradoxe, une facture d’électricité importante alors qu’ils ont déjà du mal à la payer.
. BOSCH est incitée à travailler sur l’éco-design de ses équipements. Ils ont désormais intérêt à
allonger la durée de vie et à faciliter les réparations
. Il n’y a plus de transfert de propriété. Bosch reste responsable du produit.
. Il y a clairement des bénéfices environnementaux: au niveau des ressources (durée de vie
allongée) et de l’énergie (basse consommation)
. Le design inclut les ‘up-gradings’ technologiques et prévoit un recyclage très efficace en fin de
vie.
Chaîne alimentaire.
Elle n’est pas ‘durable’ actuellement.
* Quand on aborde l’agriculture et l’alimentation, on fait face à un fameux paradoxe: encore 800
millions de gens souffrent de la faim mais, en même temps, 2 milliards sont obèses ou en surpoids.
* L'agriculture nous procure notre indispensable nourriture mais joue aussi un rôle dans les
dommages écologiques.
La destruction de la biodiversité et la disparition des espèces sont liées avec le défrichement
continu des forêts et le drainage des zones humides, dont une grande partie se produit pour
obtenir de nouvelles terres agricoles ; le ruissellement des engrais agricoles perturbe l'azote et le
phosphore de l'eau, provoquant des zones mortes dans les cours d'eau ; les pesticides et
herbicides toxiques tuent des milliards d'animaux et de plantes; et l'agriculture produit environ
25 % des émissions de gaz à effet de serre.
* L'agriculture, en particulier l’élevage bovin est donc l'un des secteurs les plus cruciaux qui doit
changer afin d'atténuer la crise écologique et climatique actuelle.
L'agroécologie : un système agricole basé sur le bio mimétisme et la biodiversité pour une
plus grande résilience et de meilleurs revenus.
* C’est d’abord une science à la croisée de l’agriculture et de la biologie. C’est aussi une pratique
et un nouveau mode d’envisager la chaîne alimentaire, une forme de mouvement social. Ce n’est
pas une idéologie (par exemple, l’agroécologie ne proscrit pas la consommation de viande). Ses
principes sont très simples: imiter et respecter la nature de manière à lui laisser faire le travail.
Un couvert végétal permanent assure la protection du sol et la préservation de l’humidité.
Leçon 5 :
18e et 19e siècles se développent les premières théories de l’évolution des espèces en
rapport avec leur milieu naturel.
Lamarck propose une première théorie de l’évolution (le transformisme) selon laquelle les
individus s’adaptent d’eux-mêmes à leur environnement (la girafe étire son coup pour atteindre
les feuilles des arbres, ce qui se transmet ensuite aux générations suivantes). Darwin propose
ensuite une autre théorie de l’évolution (la sélection naturelle, qui est toujours d’actualité), selon
laquelle les individus les plus adaptés à leur environnement y survivent et s’y reproduisent mieux,
ce qui favorise la transmission de leurs gènes à la génération
Ainsi, la prédation que l’on vient de voir au sein de la chaîne trophique est bénéfique pour
l’espèce qui consomme et néfaste pour l’espèce qui est consommée. Elle est donc, au
même titre que le parasitisme, une interaction asymétrique.
On peut ainsi également trouver des relations qui sont positives pour les deux espèces
impliquées. On parlera dans ce cas d’un mutualisme. A titre d’exemple, le poisson clown
peut se cacher dans les tentacules de l’anémone de mer qui sont mortels pour les autres
poissons et l’anémone de mer bénéfice de la présence des poissons clowns qui vont
pouvoir éloigner certains de ses prédateurs en les chassant.
Il existe également des relations néfastes pour les deux organismes impliqués. C’est le cas
notamment de la compétition. Les organismes qui se nourrissent des mêmes ressources
peuvent entrer en compétition pour celles-ci lorsqu’elles se font rares. La compétition par
interaction concerne cette fois des individus qui interagissent directement entre eux et
non via l’exploitation de ressources (Ex : les plantes). On peut la retrouver par exemple
entre le renard roux et le renard polaire.
La biodiversité n’est pas répartie de façon égale sur la surface de la terre. En particulier,
la biodiversité a tendance à augmenter lorsqu’on s’approche des zones tropicales et
équatoriales. On retrouvera ainsi entre 50% et 70% de la biodiversité terrestre est
hébergée dans la forêt amazonienne. En effet, les zones situées près des pôles offre des
habitats généralement très uniforme et qui peuvent être peu propice à la diversification
des niches écologiques, et donc des espèces présentes dans l’écosystème. A l’inverse, les
forêts tropicales offrent un climat plus clément et une grande diversité de micro-habitats
et donc de nombreuses niches écologiques différentes.
Intervention humaine
La présence du lapin européen a entrainé des ravages pour l’écosystème australien et un
surpâturage de certaines terres australiennes. En consommant l’ensemble de l’herbe, des petits
arbustes, et même les jeunes arbres, et en détruisant les champs de culture, le lapin a participé à
l’érosion des sols. Cette érosion peut mettre à nu la roche mère sur laquelle très peu de
végétation peut pousser. A terme, cela participe à la désertification de certaines zones de
l’Australie. Or, il est très difficile de retransformer une zone désertique en zone luxuriante.
La seule mesure efficace est le contrôle biologique qui consiste à introduire un autre agent
biologique (dans ce cas-ci un virus) pour réduire la population visée, il est décidé en 1950
d’introduire la myxomatose dans la population de lapin en Australie. Cette maladie est
transmise par des insectes se nourrissant du sang des animaux et ils y sont vulnérables. Cette
mesure a permis de faire diminuer la population de 600 000 000 à 100 000 000 d’individus à partir
de la moitié du 20e siècle. Cependant, la sélection naturelle a favorisé l’évolution d’individus
plus résistants à la myxomatose dans la population, qui est ainsi remontée à 250 000 000 de
lapins à la fin du 20e. En 2017, le gouvernement australien a décidé d’introduire une deuxième
maladie au sein de la population de lapin (la maladie hémorragique du lapin), ce qui a déjà permis
de faire diminuer la population.
Pour le cycle de l’azote, nous pouvons partir de l’azote atmosphérique, cet azote ne peut
être fixé que par des bactéries fixatrices d’azote. Ces bactéries vont généralement
transformer l’azote atmosphérique (N2) en azote bio disponible (= qui peut être utilisé par
les êtres vivants). Il va ainsi être transformé successivement en ammoniaque (sous forme
NH3 ou ion ammonium NH4 +) ou être à son tour transformé en nitrites (NO2 -) puis en
nitrates (NO3 -) qui pourront être fixé par certaines plantes, il pourra ensuite être assimilé
dans le reste de la chaîne alimentaire jusqu’à sa remise en circulation par les
En plus des
perturbations du cycle de l’azote et du phosphore, le cycle de l’eau est également perturbé. Les
eaux sont de plus en plus polluées, certaines nappes phréatiques commencent à s’épuiser, ce
phénomène étant renforcé par l’augmentation du ruissellement (à cause de l’urbanisation, et de
la déforestation), et les cours sont de plus en plus détournée à des fins d’irrigation.
Tchernobyl :
Une explosion a lieu, les habitants et les pompiers ne semble pas conscient des risques. Le
nuage radioactif c’est propager, les autres pays sont mis au courant. Les risques ne sont plus
locaux mais globaux et les politique des différents pays angoisseront différemment.
Concept de Gaïa James Lovelock propose le concept de Gaïa : les êtres vivants ne font pas
qu’habiter la Terre, ils là transforment pour la rendre apte à accueillir la vie, la terre « est un
système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis
plus de trois milliards d’années, en harmonie avec la vie » (1970).
Dans certains cas, il ne suffit pas de contrer la petite « perturbation » qui a amener à un
changement d’état du système (ici, la disparition d’un écosystème) Certains écosystèmes ne
peuvent pas être restaurés et deviennent des déserts
Résilience face aux perturbations : capacité du système à revenir à son état initial après
avoir été perturbé
Indice de Gini :
Cet indice permet de mesurer les inégalités. L’indice d’inégalité est plus élevé en Afrique du sud
et aux brésil. Par contre les plus grosses fortunes se situe en Chine, Russie et aux USA. Les pays
Scandinaves (une région d'Europe du Nord) sont un peu plus égalitaires.
Pauvreté
Extrême pauvreté : Une personne qui ne dispose pas des revenus nécessaires pour satisfaire ses
besoins alimentaires essentiel (besoin calorique minimaux).
Pauvreté générale : Une personne vit dans la pauvreté générale si elle ne dispose pas des revenus
suffisants pour satisfaire ses besoins essentiels (non alimentaires) tels que l’habillement,
l’énergie, le logement et alimentaires”.
Pauvreté humaine : elle est présentée comme l’absence des capacités humaines de base :
analphabétisme, malnutrition, longévité réduite, mauvaise santé maternelle, maladie pouvant
être évitée.
Tony Atkinson ne veut pas se limiter à l’aspect de « privation sévère » et souligne, plus
globalement, que se concentrer sur la pauvreté aboutit à des « stratégies trop étroites », qui ne
permettent pas de prendre en compte « l’interdépendance entre les bonnes et les mauvaises
fortunes économiques »
Pauvreté au Moyen-Âge :
Au Moyen- Âge, la référence de la pauvreté est religieuse, lie à la doctrine chrétienne due à sa
valeur spirituelle (qui donne au pauvre donne à dieu).
Cependant la doctrine chrétienne tente d'établir une distinction parmi ceux qui souffrent de
pénurie : mendiants honnêtes (infirmes, malades, vieillards, etc.) et les mendiants malhonnêtes
(les gens valides qui « mendient et volent »)
-Au Moyen-Âge, la misère des travailleurs n’était pas reconnue (pas d’aide social), seul les
mendiants sont considérés comme « pauvres ».
La loi du pauvre :
En Angleterre (1601), une loi est votée pour réguler la pauvreté.
- Les impotents obtienne une aide financière
-Les valide (peuvent encore travailler) sont place dans les Workhouses, des maisons dans
lesquelles on enferme les pauvres et on les oblige à travailler
- Les « faux » mendiants sont conduits dans des maisons correctionnel
Le Speenhamland Act :
C’est un système qui s’apparente à un « droit de vivre » : l’état verse une rétribution en
supplément du salaire ce qui n’arrange pas le problème car les entreprises en profitent pour
diminuer les salaires ce qui résulte en un simple transfert de personne qui paie.
Paupérisme au XIXème p
Le travail devient la principale source de pauvreté, signifie que plus on travail, plus on est pauvre.
La manufacture produit du coton et des pauvres.
Il n’y a pas encore de contrat de travail, les entreprises louent la force de travail d’un employé en
échange d’un salaire. Le pauvre n’est plus le mendiant mais le travailleur industriel.
Processus du paupérisme :
-Il faut défendre les individus contre les préjudices que peut lui occasionner la société du fait de
la division sociale du travail
- La charge d’un accident ne peut être entièrement remis sur le dos de celui qui l’a créé
-Les impôts : ils permettent de garder cette sécurité sociale mais également des travaux publics,
les universités, ...
Société salariale :
C’est le développement d’une société où on assure la sécurité au niveau de la santé, des travaux
publics, ...
Les cotisations sociales : elles viennent des travailleurs mais également des entreprises (ex :
allocations familiales sont entièrement payées par les entreprises)
Le Néo-Libéralisme :
Privatisation des services publiques pour diminuer les dépenses de l’État
Théorie du ruissellement : plus on se concentre sur les grandes fortunes, plus elles vont,
par ruissellement, se réinjecter dans l’économie
Pas de système de sécurité sociale mais des allocations minimales destinées aux seuls
« pauvres » : au-dessous d’un certain seuil de revenus, chacun recevrait ainsi un
complément du gouvernement, ce que Friedman appellera un « impôt négatif
3) Taille du territoire
4) Accès à la reproduction
De façon générale, toute ressource limitante
Applicable à l’être humain ?
1) Nourriture
Il permet de comprendre les limites d’une croissance infinie de la population mais donne
l’impression que le problème est la taille de la population
Les énergies :
Origine : Carbonification de matière organique
Dans le cycle normal les décomposeurs retransforment la matière organique en nutriment qui
sont réintégrés dans le cycle.
Les énergies fossiles viennent de la matière organique qui n’a pas été retransformée par les
décomposeurs.
Dans certains milieux pauvres en oxygène, la matière organique morte peut s’accumuler sans être
décomposée. (Augmentation de pression et de température avec la profondeur amenant à la
formation de charbon)
Contraintes :
- Le processus de formation est long en comparaison avec à la vitesse de consommation.
- Il ne s’agit pas d’un cycle, le stock ne se renouvelle pas
- Leur combustion produit du CO2
L’énergie nucléaire :
Origine : Basé sur la fission d’atomes radioactifs instables (Les éléments subissant une fission
dégage énormément d’énergie)
Contraintes :
- Il faut parvenir à contrôler la réaction (sans que ça s’emballe)
- Provoque de gros accidents Ex : Tchernobyl/Nagasaki,
- Ne relâche pas CO2 produit mais déchets radioactifs (Temps de demi-vie = le temps qu’il faut
pour que la moitié de la masse de départ soit « désagrégée »)
- Production en augmentation mais moins que les énergies fossiles, certains pays ont misé sur le
nucléaire (la France) alors que d’autres l’ont interdit dans leur constitution (l’Autriche)
- Elle peut être combinée (EX : solaire + éolien, ...) pour assurer d’avoir assez d’énergie
L’investissement dans les énergies renouvelables sont en augmentation mais
malheureusement les énergies fossiles ne sont pas en diminution.
Quand on observe la carte de consommation d’énergie, on voit que la Chine et l’Asie produisent
beaucoup d’énergie fossile mais consomment beaucoup moins d’énergie que les USA par
exemple.
Quel est la meilleure initiative ?: Consommation abusive ou mauvaise production massive ?