Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Initiative de la DNEN
16
Octobre 2016
Introduction :
SOMMAIRE
M. Bilane TOURE dit bill DFC-DNEN-Bamako tel :76 37 62 78
- Avant Propos ………………………………………………….... I
- Sigles et Abréviations ……………………….…………………. II
- Introduction ……………………………………………………… 5
- Composition du Guide …………………………………………. 6
- Mémento …………………………………………………………. 7
- Principes de la méthode syllabique ……………………………. 9
- Démarche méthodologique de l’écriture ……………………….9
- Activités du maître ………………………………………………..10
- Programme des leçons de lecture ……………………………..10
- Raisons de la nomenclature du guide ………………………….12
- Conclusion ………………………………………………………….13
ANNEXES
- Le principe de la transcription en API ……………………………III
- Conseils Pratiques …………………………………………………..IV
16
AVANT PROPOS
M. Bilane TOURE dit bill DFC-DNEN-Bamako tel :76 37 62 78
Ce guide s’adresse à tous les maîtres et maîtresses du premier cycle de
l’enseignement fondamental de même qu’à leurs encadreurs (Conseillers
Pédagogiques et Directeurs d’Ecole).
Vos critiques et suggestions sont les bienvenues pour le bilan du guide. Cependant,
nous souhaiterions qu’elles soient d’ordre pédagogique.
16
SIGLES ET ABREVIATIONS
M. Bilane TOURE dit bill DFC-DNEN-Bamako tel :76 37 62 78
AE : Académie d’Enseignement
C : Consonne
V : Voyelle
Introduction :
M. Bilane TOURE dit bill DFC-DNEN-Bamako tel :76 37 62 78
Le français, comme discipline et médium d’enseignement pose réellement des
difficultés aux enseignants qui souvent n’ont pas eu la formation initiale adéquate. La
maîtrise de la lecture et de l’écriture facilite, en effet tout apprentissage.
« Lire, savoir lire et écrire est la clé du savoir » : Emile Auguste Chartier dit Alain. Dès
lors nous saisissons toute l’importance de la lecture-écriture en tant disciplines
d’enseignement, un moyen de communication et d’acquisition du savoir.
Ce petit guide a pour but d’aider à acquérir des compétences en vue d’un suivi des
maîtres ou d’un meilleur rendement en classe.
16
La composition du Guide :
M. Bilane TOURE dit bill DFC-DNEN-Bamako tel :76 37 62 78
Ce guide s’articule autour des points suivants :
Le mémento ;
Principes de la méthode syllabique ;
La démarche méthodologique de l’écriture ;
Les activités pour l’enseignant ;
Le programme ;
Les raisons de la nomenclature du guide ;
Les corrigés des activités de l’enseignant.
16
I. Mémento :
M. Bilane TOURE dit bill DFC-DNEN-Bamako tel :76 37 62 78
C’est le lieu de stockage des éléments de contenu en rapport avec le sujet à traiter.
1. La méthode :
La méthode est une démarche rationnelle de l’esprit pour, arriver à la connaissance
ou à la démonstration d’une vérité.
C’est une manière ordonnée de mener quelle que chose.
Sur le plan purement pédagogique nous vous proposons la définition générale :
- La méthode est un ensemble ordonné de techniques, de procédés de règles,
qui permettent l’apprentissage d’une notion ou d’une leçon afin d’atteindre des
objectifs.
- La méthodologie est une étude systématique par observation, de la pratique
scientifique, des principes qui la fondent et des méthodes de recherche qu’elle
utilise.
2. Conscience alphabétique :
La conscience alphabétique ou principe alphabétique est la connaissance des lettres,
de leur nom et leurs sons.
Exemple : la lettre « e » et les sons liés à celle-ci : [e], [Ɛ], [Ə]
3. L’alphabet :
L’alphabet est un système de signes graphiques disposés dans un ordre
conventionnel et utilisés, par une écriture alphabétique, pour transcrire les sons et une
langue donnée. L’alphabet français compte vingt six lettres qui sont : a-b-c-d-e-f-g-h-i-
j-k-l-m-n-o-p-q-r-s-t-u-v-w-x-y-z. Il compte six voyelles et vingt consonnes.
Les voyelles sont : i-u-o-a-e-y.
Les consonnes sont : b-c-d-f-g-h-j-k-l-m-n-p-q-r-s-t-v-w-x-z.
La consonne comme son nom l’indique, ne peut « sonner » qu’en compagnie d’une
voyelle.
Exemples :
<d> se prononce [de]
<f> se prononce [Ɛf] ou [effe]
<m> se prononce [Ɛm] ou [emme]
5. La conscience syllabique
9. Le palindrome
Le palindrome est un mot, un texte ou un nombre dont la succession des mots ou des
chiffres est la même quand on le parcourt de droite à gauche ou de gauche à droite.
Exemple : Idi (mot) ; engage le, gagne. (Texte) ; 1441 (nombre).
10. Répétition
Figure de rhétorique qui consiste à employer plusieurs fois les mêmes mots, soit le
même tour.
- Action d’expliquer ou de répéter pour mieux prononcer ou exécuter en public.
16
Constat : Dans la méthode syllabique, tout mot clé ou mot type étudié doit être
illustré par un dessin car chez l’enfant de cet âge, c’est le code imagé qui est plus
développé que le code lexical.
Ne donne jamais un cours tant que tu n’as pas obtenu dans ta classe un silence
complet.
1.
2.
3.
4.
Semaine articulation
20 bl, pl, cl, (sons combinés)
21 b, cr, pr etc….. (sons combinés)
22 ch, gn (nouveaux sons)
23 gu, qu, k
24 révision : les articulations composées (revoir tout le chapitre)
Semaine syllabes
25 ac, ar, our, oir, air
26 er, ec, es, el, ef, ep
4.5. Equivalence et sons liés :
Le syllabaire qui fait l’objet de notre étude est composé de douze rubriques
reparties en sept segments.
M. Bilane TOURE dit bill DFC-DNEN-Bamako tel :76 37 62 78
Les rubriques sont :
1. la relation entre la méthode globale et la méthode syllabique ;
2. l’avis aux lecteurs et utilisateurs du syllabaire ;
3. la répartition hebdomadaire des leçons de lecture ;
4. les conseils aux instituteurs chargés d’un cours préparatoire ;
5. la méthode à suivre pour l’étude des voyelles ;
6. la méthode à suivre pour l’enseignement de l’écriture ;
7. la méthode proposée pour l’étude des consonnes ;
8. l’étude des majuscules (lecture –écriture) ;
9. les articulations composées ;
10. les syllabes inverses ;
11. les équivalences ;
12. Les lettres nulles.
Les segments du syllabaire sont :
1. l’étude des voyelles ;
2. l’étude des consonnes ;
3. les diphtongues ou voyelles composées ;
4. les majuscules (lecture-écriture) ;
5. les articulations composées ;
6. les syllabes inverses ;
7. les équivalences et les lettres nulles.
La lecture de la nomenclature du syllabaire, dégage une complexité même pour ceux
qui ont eu une formation initiale adéquate.
Les concepts utilités dans le livre ne sont pas à la portée de tous les maîtres qui
évoluent au primaire.
Voilà en somme les raisons qui nous ont poussés à proposer aux acteurs directs de la
lecture-écriture, un guide qui va les aider à mieux saisir le contenu et les techniques
d’animation du livre syllabaire.
Conclusion partielle :
La méthode syllabique, telle que nous la concevons dans ce présent guide, ne
prétend pas ignorer la méthode globale :
Elle emprunte à cette dernière un certain nombre de procédés dont la valeur est
indiscutable.
Dès les premières leçons sur les consonnes, elle introduit dans le texte des mots qui
aideront à la rédaction des historiettes mais qui, par leur structure, ne devraient pas
figurer dans la progression adaptée.
En outre, les mots ne sont pas séparés en syllabes. L’enfant les voit « globalement »,
il n’a donc pas tendance à les morceler, ni dans ses lectures, ni dans ses copies.
Si parfois, le maître éprouve le besoin pour faire lire un mot difficile, de le partager en
syllabes, cette analyse devra être suivie immédiatement d’une synthèse qui
restituera au mot sa véritable physionomie.
Enfin l’usage des jeux de lecture, des « lotos littéraires » et des dictées enseigne le
maniement des mots et fixe dans les mémoires, leurs orthographes (voir page 18 du
syllabaire : étude des consonnes).
CONCLUSON :
16
De 1960 jusqu’à son abandon la méthode syllabique nous a toujours donné des
résultats satisfaisants sur des classes de quatre vingt(80) élèves, âgés de 4à7ans. Il
vous suffit d’appliquer à la lettre les procédés et les conseils pratiques que nous vous
avons proposés dans ce guide pour s’attendre à des meilleurs résultats en lecture-
écriture. Rappelons que le syllabaire que vous allez utiliser dans vos classes
d’initiation s’étend sur deux ans même si la plupart de vos élèves sont capables de le
lire entièrement à la fin d’une seule année scolaire.
De préférence pour respecter les stades de développement de l’enfant nous vous
faisons une proposition concrète qui se résume à deux points :
Au cours de la première année faites lire les syllabes ;
Au cours de la deuxième année, on lit les syllabes, mots, phrases et si la
méthode a été bien suivie, tous les retardataires doivent lire le livre en entier.
16
16
Le principe de la transcription phonétique en API est de faire en sorte qu'à une unité
sonore (ou phonème) corresponde un et un seul symbole écrit et qu'à un symbole de
l'alphabet corresponde une et une seule unité sonore.
Ainsi, là où l'alphabet courant du français utilise la combinaison de deux signes, o+u,
pour rendre la voyelle initiale du mot oubli, l'alphabet phonétique international n'en utilisera
qu'un : u. Cela vaut aussi bien pour les consonnes : là où l'alphabet courant du français
utilise deux signes, c+h, pour rendre laconsonne initiale du mot chat, l'alphabet phonétique
international n'en utilisera qu'un : ƒ.
L'API compte 118 symboles principaux, ce qui permet de transcrire les sons les plus
représentés dans les langues du monde ; des symboles spéciaux viennent les
compléter, par exemple pour donner des indications de longueur ou d'accentuation.
Sur les 118 symboles connus de l’API, le français en utilise 37, ce qui revient à dire
que le français compte un maximum de 37 sons différents.
Les consonnes
API comme dans API comme dans
API comme dans ʒ jardin, forge t sept, trotter
B Bal l livre, ville V
voir, avis
S salle, ceci m maman, z zèbre, causer
K cabane, qui n niche, bonne
somme, ƒ chat, short
D dent, date P pas, soupe ɲ agneau, ligne
F fort, phare ʁ rare, terre parking,
ᵑ
G gré, bague smoking
3. L'API et l'enseignement
L'API utilise un symbole unique pour transcrire une unité sonore quelle que soit la
langue dans laquelle cette unité sonore apparait; il peut donc être mis à profit dans la
formation des enseignants pour les aider à reconnaitre les sons communs au français
et à leur langue maternelle ou aux autres langues qu'ils pratiquent. Il est déconseillé
de l'utiliser directement avec les élèves.
La transcription en API peut également être utilisée pour comprendre les relations,
complexes en français, entre orthographe et prononciation, car dans cette langue, il
n'y a pas de correspondance stricte entre le signe graphique et l'unité sonore.
19
1. Il faut que l’enfant comprenne aussi complètement que possible ce qu’il, tel est
le premier principe qui doit présider à la rédaction d’un syllabaire.
2. L’enfant de cet âge (5-7 ans) ne saisit et ne retiens que ce qu’il touche à
travers les organes du sens. Ici l’intelligence de l’enfant est purement
sensorielle d’où la nécessité absolue des exercices sensoriels d’ailleurs.
3. La mémoire visuelle est très développer chez l’enfant africain et le petit enfant
du Mali n’échappe pas à cette règle.
Voilà pourquoi vous n’avez pas intérêt à enseigner une leçon de lecture sans
le support visuel, centré sur l’image contenant le graphème ou le phonème à
faire acquérir.
4. La répartition ou progression hebdomadaire des leçons de lecture suit un ordre
rigoureux qui est en relation directe avec les stades de développement de
l’enfant.
Donc vouloir suivre hâtivement cette progression ou dans le désordre, c’est
vouloir donner des notions indigestes à vos écoliers.
5. Nous insistons en disant qu’une notion enseignée sans support visuel, centré
sur l’image n’a aucun sens pour l’enfant. Car lire c’est donner du sens.
Cela s’explique par le fait que l’enfant apprend mieux avec les images qu’avec
les mots.
De conception biologique le code image est plus développé que le code lexical
chez l’enfant.
19
Babault , Sophie et al, Livret d’appui à la formation des maîtres, édité par l’AUF-OIF
dans le cadre du projet IFADEM, http : //www.ifadem.org /sites/ default/ files/
res.sources/ memento-ifadem.pdf.
19