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Thème
Promotion 2016-2017
DEDICACES
A ceux qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui, ceux à qui je dois tout,
ceux qui ont toujours été là pour moi, ceux qui ont été l’art qui m’a projeté à ce jour, je
affection, a ma très chère et douce mère , Mon très cher père ,a qui m’adresse au ciel les
vœux les plus ardents pour la conservation de leur santé et de leur vie.
ceux qui ont toujours été là pour moi, ceux qui ont été l’art qui m’a projeté à ce jour, je
affection, A ma mère et mon père pour l’éducation qu’il m’ont prodigué ; avec tous les
moyens et au prix de toutes les sacrifices qu’ils ont consentis a mon égard, pour le sens
Lettre grecque
⧍Hi : Enthalpie de réaction Joule/mole
ρ : Masse volumique du contenu Kg/m3
ξ : Avancement de la réaction mole
ܒܑܞ : Coefficient stœchiométriques du constituant i dans la réaction j
Indice
0 : état de référence
s : stationnaire
j : Double enveloppe
i : Réaction de rang i
n : L’ordre partiel de la réaction au cours du temps pour A
m : L’ordre partiel de la réaction au cours du temps pour B
P : proportionnel
Nombres adimensionnels
Re : Nombre de Reynold
Abréviation
CSTR : « Continuous Stirred-Tank Reactor » Réacteur Chimique non Isotherme à Cuve
Parfaitement Agitée.
SS : steady state
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Liste des figures
NOMENCLATURE
1.1. INTRODUCTION………………………………………………………………………… 3
CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………………. 64
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Depuis fort longtemps la production dans l’industrie chimique a été fondée uniquement
sur l’expérience. Toutefois, pour des considérations économiques, et pour éviter des
expériences de plus en plus coûteuses compte tenu du fait que très souvent, on travaille dans
des conditions extrêmes de température et de pression, l’utilisation des méthodes de
simulation, à travers des modèles mathématiques, permettant de prédire les relations existant
entre la modification des paramètres expérimentaux ou de production et les résultats observés
dans la pratique, est devenue nécessaire[1].
Le réacteur chimique est le cœur de touts procédés chimiques. En effet les réacteurs
agités continu ont une place non négligeable dans ce domaine. Pour satisfaire les exigences du
marché et la demande croissante de la clientèle, l’industrie en génie des procédés est
contrainte de perfectionner constamment ses procédés et installations industrielles pour
améliorer ainsi, la productivité et la rentabilité des processus de production. Parallèlement aux
objectifs de production, la sûreté de fonctionnement des installations ; la protection de
l’environnement et du personnel doivent être garanties.
Nous commencerons, dans un premier temps, par une étude bibliographique sur les
réacteurs chimiques dans laquelle seront présentées différents types de réacteurs avec leurs
modèles mathématiques correspondants. La notion de stabilité des réacteurs non isothermes
sera aussi présentée.
Dans le deuxième chapitre, nous aborderons la modélisation d’un réacteur chimique
parfaitement agité continu non isotherme. A cet égard, le modèle mathématique du réacteur
en régime stationnaire, en régime dynamique sans régulation et avec régulation de
température sera présenté.
Enfin nous terminerons ce travail par une conclusion générale résumant les principaux
résultats et quelques perspectives.
CHAPITRE 1
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
SUR LES REACTEURS
CHIMIQUES
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
CHAPITRE 1
1.1. INTRODUCTION
Le génie des procédés peut être défini comme la science pour l’ingénieur dont l’objet et
la mis en œuvre optimale des procédés de transformation physico-chimique et/ou biologique
des matières premières en produits fonctionnels. L’une des branches importantes du génie des
procédés est le génie de la réaction chimique, qui s’intéresse aux méthodes de mis en œuvre
rationnelle des transformations chimiques et en particulier aux appareils dans lesquels sont
conduites les réactions : les réacteurs chimiques. Même si le réacteur ne présente qu’une part
modeste de l’investissement dans un procédé industriel, son fonctionnement conditionne en
grande partie les installations placés en amont (préparation des charges de réactif, choix des
conditions de température et de pression) et les installations situées en aval (dispositif de
séparation des produits notamment). Une amélioration du rendement du réacteur du quelques
unités peut donc se traduit par un abaissement notable des coûts d’investissement et des
consommations de matière et d’énergie. En ce sens on peut dire que le réacteur et
véritablement le cœur du procédé, qui requiert toute l’attention de l’ingénieur [3].
Dans ce chapitre nous allons présenter une étude bibliographique concernant les
réacteurs chimiques. Notre étude va d’abord porter une brève présentation sur les réacteurs
chimiques ainsi que leurs critères de classification et leurs types. Puis nous allons établir les
bilans matières et les bilans énergétiques qui vont relient la chaleur dégagée ou absorbée par
la réaction chimique et les échanges d’énergie avec le milieu extérieur, ce qui va nous
permettre de déterminer les températures de fonctionnement stationnaire du réacteur. Dans le
cas d’une réaction exothermique, l’accumulation de la chaleur dans le mélange réactionnel
provoque une élévation de température qui peut se traduire par un emballement du réacteur.
C’est pourquoi on terminera se chapitre par une étude de conditions de stabilité des réacteurs
non isotherme qui va nous permettre de sécuriser le fonctionnement de ces réacteurs
chimiques.
Page 3
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
Le réacteur chimique c’est l’équipement siège des réactions chimiques, il a un rôle très
important et incontournable dans l’industrie chimique, le choix d’un réacteur chimique
dépend essentiellement de la nature des réactifs et des produits et de type de la réaction elle-
même [4].
Un réacteur chimique est tout appareillage permettant de réaliser une réaction chimique,
c'est-à-dire de transformer des espèces moléculaires en d’autres espèces moléculaires
déterminées.
L’appellation des réacteurs chimiques est limitée aux cas ou la transformation chimique
est effectuée dans le but de produire une ou plusieurs espèces chimiques déterminées ou
d’éliminer d’un mélange un ou plusieurs composés [5].
Les diverses usines réalisant des transformations chimiques utilisent une grande variété
des réacteurs, qui diffèrent en forme et en dimension. En effet, on rencontre des fours, des
chaudières, des bacs, des colonnes, des ballons, des mélangeurs, ou des simples tubes.
Tous ces appareils ont cependant en commun le fait que leur fonction est de réaliser une
transformation chimique. Donc, en se référant aux caractéristiques principales d’une
transformation chimique, et aux exigences pratiques de l’exploitation des processus
chimiques, on devrait être capable de définir un certains nombres de critères qui serviraient de
base à une classification [5].
La classification des réacteurs chimiques repose sur des critères bien définis. On se
référant aux caractéristiques des réactions chimiques, on a défini les cinq critères cité ci-
dessous, et qui servaient de base à une classification voire
Page 4
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
Le solide peut être aussi bien un catalyseur (n’est pas consommé par la réaction), qu’un
réactif ou un produit de la transformation.
Mode de fonctionnement
Ce critère est fixé par les exigences pratiques de l’exploitation du processus chimique.
Ou bien, lorsque les réactifs étant chargés au début de l’opération, certains produits
de la réaction sont progressivement éliminés, tandis que la transformation se
déroule.
Le cheminement des diverses phases de leurs point d’entrée à leur point de sorties peut
revêtir divers formes, qui dépend de la structure de l’appareillage.
Page 5
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
La plus part des réactions pratiquées industriellement ont des chaleurs de réaction
considérables, que ce soient des réactions exothermique ou endothermique, le réacteur doit
être doté des surfaces d’échange thermique capable de transférer la chaleur correspondante
dans le sens convenable
Page 6
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
réacteurs réels dont ils donnent l’image. En autre, les réacteurs idéaux constituent les briques
élémentaires des modèles utilisés pour décrire des réacteurs réels plus complexes [3].
La combinaison des divers régimes, des modes de mise au contact des phases en présence,
ainsi que l’association de zones à régime d’écoulement défini permettent de classer la plupart
des réacteurs industriels [6].
A partir des critères évoqués ci-dessus (section 1.2.2.1), il est possible maintenant de dresser
une classification des divers réacteurs rencontrés en pratique.
Un tel réacteur comporte essentiellement une cuve muni d’un système d’agitation,
d’une tubulaire d’alimentation et d’une tubulaire de soutirage. Dans sont principe, le
fonctionnement d’un réacteur parfaitement agité est simple, on suppose qu’en tout point d’un
tel appareillage les variables intensives tel que la concentration ou la température ont la même
valeur [5].
Figure 1.1: schéma de principe d’un réacteur parfaitement agité continu avec surface d’échange
Page 7
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
C’est un appareillage dans lequel les réactifs sont introduits au début de l’opération ; après
avoir été mis en condition de température et de pression, la réaction se déroule jusqu’au taux
de transformation désiré [6].
Page 8
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
Le réacteur à écoulement piston est une représentation idéale du réacteur tubulaire réel,
dans ce réacteur (REP) le mélange réactionnel se déplace par tranche parallèle.
Dans ce réacteur on considère que le mélange radiale est maximale (profil plat de la vitesse
d’écoulement), et le mélange axiale est nul (existence de gradient de concentration et de
température suivant l’axe de l’écoulement)
Dans un réacteur piston une condition nécessaire et suffisante de l’écoulement est que toutes
les particules entrées ensemble aient le même temps de séjour dans le réacteur [5].
Figure 1.4 : schéma de principe d’un réacteur continu tubulaire à écoulement piston
Le réacteur tubulaire est constitué dans sa forme élémentaire d’un tube à l’intérieur du
quel circule le milieu réactionnel. Lorsqu’un fluide circule à l’intérieur d’un tube deux
régimes d’écoulement peuvent être distingués [5, 7].
Le profil des vitesses linéaires, pour le régime laminaire est une forme parabolique, alors que
pour le régime turbulent le profil est relativement plat sur la plus grande partie de la section
du tube, avec cependant des fluctuations de faibles amplitudes.
Page 9
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
On voit bien que le régime tubulaire est celui qui a plus de similitude avec l’écoulement
piston. En effet le profil des vitesses tend à devenir de plus en plus plat quand le nombre de
Reynold augmente [7].
Mode d’opération
continu
Phases en présence Discontinu
Tubulaire étagé Parfaitement agité
Gaz / vapocraquage / /
Mono
phasiques Polymérisation Fabrication Polymérisation
liquide Estérification
en solution urée en solution
Gaz+ Tour
Oxydation du Traitement biologique
Fermentation d’absorption
cyclohexane des eaux
Liquide de CO2 et H2S
Liquide+ Sulfonation
Hydrolyse Polymérisation Nitration
d’aromatiques
d’esters en émulsion d’aromatiques
liquide par l’oléum
Poly Fluides+
phasiques Hydrogénations Lit fixe
Lit fluide à Lit fluide catalyseur en
Solide avec catalyseur
étages suspension
en suspension Lit mobile
(catalyseur)
Fluides+ Régénération Lit mobile
Grillage de Combustion en lit
d’un catalyseur (haut-
minerais fluidisé
solides par brulage fourneau)
Page 10
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
La cinétique chimique permet de définir des lois d’avancement des réactions en fonction
du temps de séjour des réactifs au sein du réacteur. L’introduction de ce paramètre temps est
essentiel pour définir le volume réactionnel nécessaire à la réalisation d’une transformation
chimique jusqu’à un avancement donné [10].
La vitesse d’une réaction chimique est définie comme étant la quantité de matière
transformé (apparition ou disparition) par unité de temps et par unité d’une extensité qui
dépend du problème traité : volume, masse, surface etc. la vitesse mesure donc un débit
spécifique de transformation chimique [11, 12].
Dans le cas d’une réaction A → B, la vitesse de la réaction est donnée par le nombre de
mole de A qui disparaissent de l’unité de volume dans l’unité de temps du fait de la réaction
chimique.
ଵ ௗ
ݒ= ݎ (1.1)
ௗ௧
ࢊ
: est la vitesse d’apparition (ou disparition) de l’espèce Ai en fonction du temps.
ࢊ࢚
Page 11
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
Les paramètres qui influencent directement sur l’évolution d’un système chimique sont
Il a été constaté expérimentalement que la vitesse peut se mettre se forme d’un monôme
de concentrations instantanées des réactifs
On peut écrire
ଵ ௗಲ
ݎ = − = ܥܭ ܥ (1.2)
ௗ௧
L’effet de la température obéit à une relation presque générale. En effet pour presque
toutes les réactions la vitesse de réaction croit d’une manière exponentielle avec la
température.
ିா
݇ = ݇exp ቀ ቁ (1.3)
ோ்
Page 12
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
Dans cette partie, nous allons développer les équations de bilan qui relient la
composition du mélange réactionnel, les flux de matière entrant et sortant du réacteur, et les
débits de transformation chimique dont le réacteur est le siège. Jointes aux équations de bilan
énergétique, ou à la connaissance des variables physiques (pression, température), les
équations de bilan de matière permettent de calculer l’avancement des réactions qui ont lieu
dans le réacteur.
Considérons une zone réactionnelle d’une transformation chimique d’un constituant Aj.
La conservation de la matière exige qu’à chaque instant, on ait la relation [3]
݀éܾ݅݁݀ݐ ݀éܾ݅ݐ
݁݀ ݔݑ݈ܨ ݂݈݁݀ ݔݑ ᇱ
൬ݐ݊ܽݎݐ݊݁ ܣ൰+ ቌ ݊݅ݐܿݑ݀ݎቍ = ൬ݐ݊ܽݐݎݏ ܣ൰+ ቌ ݀ ܽܿܿ݊݅ݐ݈ܽݑ ݉ݑቍ
݀݁ܣ ݀݁ܣ
ௗ()
= ܨܥ − ܥܨ + Σ(ݒ୧୨r୨)ܸ (1.4)
ௗ௧
Page 13
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
ௗ()
= ܸ. Σ(ݒ୧୨r୨) (1.6)
ௗ௧
Soit
ௗ
= Σ(ݒ୧୨r୨) (1.7)
ௗ௧
Dans les opérations unitaires du génie chimique toutes les formes d’énergies mises en
jeu sont généralement négligeables devant l’énergie thermique (l’énergie de compression des
gaz est une exception). Par conséquent les bilans énergétiques se réduisent à des bilans
thermiques [13]. La réalisation de bilans thermiques permet d’effectuer des calculs de
puissance thermique à fournir à une installation ou à évacuer d’une installation ainsi que des
déterminations de pertes thermiques.
Page 14
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
Régime dynamique
ௗ(ఘ ்)
= ܨߩܥܶ − ܥߩܨܶ + ܸ ∑(∆ܪݎ) − ܳ (1.9)
ௗ௧
Apres simplification
ௗ் ிబ ଵ ೕ
= (ܶ − ܶ) + ൬ ൰∑(∆ܪݎ) − ఘ (ܶ − ܶ) (1.11)
ௗ௧ ఘ
Régime stationnaire
ிబ ଵ ೕ
0= (ܶ − ܶ) + ൬ ൰∑(∆ܪݎ) − ఘ ൫ܶ − ܶ൯ (1.12)
ఘ
Page 15
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
ௗ(ఘ ்)
= ܸ ∑(∆ܪݎ) − ܳ (1.13)
ௗ௧
ௗ் ଵ
ೕ
ௗ௧
=൬
ఘ
൰∑(∆ܪݎ) − ఘ (ܶ − ܶ) (1.15)
ௗ ௗ ௗ்
ௗೃ
=ܷ
ௗೃ
൫ܶ − ܶ൯= ܥߩܨ ௗ + ∑∆ܪݎ (1.16)
ೃ
ௗ் ଵ ௗ
= ∑(∆ܪݎ) − ൫ܶ − ܶ൯ (1.17)
ௗೃ ிఘ ிఘ ௗೃ
Régime dynamique
ௗ ௗ డ் ௗ்
ௗೃ
=ܷ
ௗೃ
൫ܶ − ܶ൯= ߩܥ డ௧ + ܥߩܨ ௗ + ∑∆ܪݎ (1.18)
ೃ
Page 16
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
Ces questions revêtent une importance accrue depuis que le public et les médias ont été
sensibilisés par une série d’accidents survenus dans des installations chimiques. Les
recherches sur la stabilité de fonctionnement des réacteurs chimiques font appel à des
simulations mathématiques et aux méthodes de la dynamique des systèmes non linéaires [11].
Nous donnons ci-dessous les points essentiels pour l’étude de fonctionnement des réacteurs
exothermiques en vue de développer une stratégie pour sa régulation. Il est clair que chaque
situation particulière mérite une étude approfondie par simulation numérique fondée sur un
modèle dynamique dûment validé du réacteur [11].
Dans l’étude d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme, l’une des
questions essentielles qui se posent est la détermination de la stabilité thermique du réacteur.
Presque tous les procédés sont stables en boucle ouverte. Par contre, un réacteur
chimique parfaitement agité, siège d’une réaction exothermique, peut être instable ; en effet,
si l’évacuation thermique de la quantité de chaleur due a la réaction est insuffisante, il peut
présenter trois états stationnaires de fonctionnement, l’un stable a basse température et bas
taux de conversion, l’autre stable a haute température et haut taux de conversion, enfin un
troisième instable a une température moyen et taux de conversion moyen et qui peut être
rendus stables en boucle fermée, ce dernier est le plus approprie pour un fonctionnement
optimale du réacteur [15].
Page 17
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
ௗொ௦ ௗொ
( )s > ( )s
ௗ் ௗ்
Où ܳ ݏest la chaleur soutirée du réacteur et ܳ݃ est la chaleur générée par la réaction, T est la
température et l’indice s désigne l’état stationnaire.
En 1919, Liljernoth a observé l'existence de plusieurs états stationnaires pour les mêmes
conditions opératoires. En 1928, Semenov a eu l'idée de superposer les deux diagrammes
d'Arrhenius (puissance dégagée par la réaction) et de Fourrier (puissance de refroidissement)
en un seul pour décrire thermiquement le comportement d'un réacteur chimique. Le
diagramme de Semenov prédit l'état du réacteur pour des conditions opératoires données [16].
Page 18
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
Pour les trois états stationnaires (les trois points d’intersection) représentés dans la figure
entre la droite de Fourrier et l'exponentielle d'Arrhenius [16].
Pour l’état stationnaire ‘’B’’ : a partir de cet état stationnaire, si la température du réacteur
augmente suite à une perturbation du système, il ne sera plus possible de maîtriser la
température dans le réacteur. La puissance produite par le système sera supérieure à celle
évacuée c'est ‘’l'emballement thermique’’. Dans l'autre sens si la température baisse
subitement, la puissance évacuée sera supérieure à celle produite et la température diminue
dans le réacteur jusqu'à atteindre un fonctionnement stable du réacteur qui est au niveau de
l'état stationnaire A. Pour ces raisons l’état stationnaire B est instable.
Page 19
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
La sécurité dans l’industrie chimique est devenue, avec la prise de conscience face aux
risques, un domaine incontournable. Cette prise de consciences, qui n’évolue
malheureusement qu’au fur à mesure des accidents industriels (grands incendies, explosions,
la pollution…), suit par ailleurs les avancées technologiques. Les problèmes de sécurité liés à
l’énergie par les réactions chimiques ne surviennent pas forcément au laboratoire, mais
apparaissent plus tard lors du passage à l’échelle industrielle. La sécurité des procèdes
chimiques, et en particulière celle des réacteurs est de nos jours une préoccupation majeure de
cette industrie [17].
Page 20
Chapitre1 Etude bibliographique sur les réacteurs chimiques
1.6. CONCLUSION
Ce chapitre constitue une étude bibliographique assez générale sur les réacteurs
chimiques. Différents types des réacteurs chimiques ainsi que leurs critères de classification
on été présentés. En effet, ces critères permettent de définir un certain nombre de catégories
de réacteurs idéaux utilisés pour représenter le comportement des réacteurs réels.
Ensuite nous avons utilisé la méthode de génie chimique qui est basé sur la formulation
des équations de bilans matières, et des bilans énergétiques dans le but d’effectuer des calculs
de puissance thermique à fournir a une installation où a évacuer d’une installation.
Ensuite on a présenté les points essentiels concernant la stabilité du réacteur chimique
ௗொ ௗொ௦
qui s’appuie sur le critère de Van Heerden. A cette égard, l’utilisation du critère, <
ௗ் ௗ்
qui s’agit de comparer la chaleur produite par le système réactionnel à la chaleur extraite du
système, constitue une étape incontournable pour s’assurer de la stabilité thermique de ce type
de réacteurs en effet, si ce critère n’est pas satisfait, il y a obligatoirement un emballement
thermique.
Apres avoir passé en revu les différents types des réacteurs chimique dans ce chapitre,
le chapitre suivant sera consacré au réacteur parfaitement agité continu non isotherme, ainsi
on présentera sont modèle mathématique dans le but de simuler sont comportement avec et
sans régulation.
Page 21
CHAPITRE 2
MODELISATION DU
REACTEUR PARFAITEMENT
AGITE CONTINU NON
ISOTHERME
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
CHAPITRE 2
2.1. Introduction
La modélisation des réacteurs chimiques non isotherme occupe une place très
importante dans l’industrie chimique, car dans de nombreux cas l’expérience est irréalisable
ou trop chère, ou bien elle présente des risques sur les installations, donc c’est pour cela on
fait recours à la technique de modélisation qui permettra de déduire les résultats à travers
l’exploitation d’un modèle mathématique.
Page 22
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Page 23
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
On distingue deux sortes de modèle en fonction des informations mise en jeu pour leur
conception.
Les modèles boite noire sont construit essentiellement sur la base des mesures
effectuées sur les entrées et les sorties de processus à modaliser. Il représente le résultat de
fonctionnement du processus sans voir le sens physique. La modélisation consiste alors à
utiliser, pour représenter les relations entre les entrées et les sorties, des équations
(algébriques, différentielles, récurrentes) paramétrées, et à estimé les paramètres à partir des
mesures disponible, de manière à obtenir la meilleur précision possible avec le plus petit
nombre possible de paramètres ajustables.
Page 24
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Les systèmes de régulation qui sont mis en place sur les procédés ont pour but de
permettre d’assurer la stabilité de fonctionnement des procédés, de minimiser l’influence des
perturbations, et d’optimiser la performance globale [21].
Un régulateur peut prendre les formes les plus diverses. En fait, il représente une
stratégie de régulation, c’est-a-dire un ensemble de règles fournissant une valeur de l’action
de commande lorsque la sortie est déviée par rapport a la consigne. Un régulateur peut donc
être constitué par une équation ou un algorithme [21].
Page 25
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
ଵ ௧
u(t) = u + K ୮ ቀߝ( )ݐ+ ்∫ ߝ(ݐ݀ )ݐቁ (2.3)
ଵ ௧ ݀ߝ
u(t) = u + K ୮ ቀߝ( )ݐ+ ்∫ ߝ(ݐ݀ )ݐ+ ܶ݀ ݀ݐቁ (2.4)
Il est à noter que dans le cas de notre travail, seul le régulateur à action
proportionnelle est utilisé pour la régulation de température dans le réacteur.
Page 26
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Le réacteur parfaitement agité continu que nous utilisons dans ce travail appartient à
une classe de réacteurs idéaux ou les conditions hydrodynamiques et physiques sont
supposées idéalisées et bien déterminées. Ce type de réacteur permet d’approcher le
fonctionnement des réacteurs industriels et constitue la base des méthodes utilisés pour les
décrire [22].
Le processus considéré ici est constitué d’un réacteur chimique à cuve parfaitement
agitée continu non isotherme, refroidie avec une double enveloppe, dans lequel se déroule une
réaction chimique irréversible et exothermique du premier ordre A →B avec une vitesse de
réaction r = k CA. Un schéma simplifié de tel appareil est représenté sur la figure suivante.
Page 27
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Pour soutirer la chaleur générée par cette réaction exothermique, le réacteur est entouré
d’une double enveloppe (indicée ‘j’) avec une surface d’échange Aj et de volume constant Vj
traversée par un fluide de refroidissement (eau) avec un débit Fj variable et une température
d’entrée Tj0 constante [18].
Les paramètres du réacteur et les conditions opératoires utilisées dans notre étude sont ceux
utilisé par Luyben.
Après avoir donnés une description détaillée du réacteur à étudie nous allons maintenant
établir le modèle mathématique de ce dernier.
Le système d’équations traduisant les bilans pour le réacteur agité continu non isotherme est
un système d’équations différentielles non linéaires, traduisant la variation en fonction du
temps de 5 paramètres (CA concentration du réactif A, CB concentration du produit B, T
température du réacteur, Tj température de la double enveloppe, V volume du mélange
réactionnel).
Les hypothèses qui ont été utilisées pour la modélisation, sont les suivantes [23]
- Les pertes de chaleurs sont négligeables (le système est isolé)
- La densité de mélange et la capacité calorifique sont considéré constantes.
- La température dans la double enveloppe est uniforme.
Page 28
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
ௗ(ఘ)
= ߩܨ − ߩܨ (2.5)
ௗ௧
Nous avons supposé que la densité du liquide à l'intérieur du réacteur est égale à la densité
d'alimentation et elle est constante avec le temps.
ௗ
= ܨ − ܨ (2.6)
ௗ௧
ௗ(ಲ )
= ܨܥ − ܥܨ − ܸܥܭ (2.7)
ௗ௧
Apres simplification on à
ௗಲ ிబ
= (ܥ − ܥ ) − ܥܭ (2.8)
ௗ௧
Apres simplification on à
ௗಳ ிబ
=− ܥ + ܥܭ (2.10)
ௗ௧
Page 29
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Apres simplification on à
ௗ் ிబ ି∆ு ಲ ೕ
= (ܶ − ܶ) + ൬ ൰− ఘ (ܶ − ܶ) (2.12)
ௗ௧ ఘ
ௗ்ೕ ிೕ ೕ
= ൫ܶ − ܶ൯+ ఘ (ܶ − ܶ) (2.13)
ௗ௧ ೕ ೕ ೕೕ
Constante cinétique
ܭ = ܭexp(−ܧ⁄ܴܶ) (2.14)
Page 30
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
A partir des équations différentielles précédentes (2.6) ; (2.8); (2.10); (2.12); (2.13), et de
l’équation de la constante cinétique (2.14), le modèle mathématique du réacteur peut être écrit
sous la forme suivante
ܸ݀
⎧ = ܨ − ܨ
⎪ ݀ݐ
⎪ ݀ܥ = ܨ ( ܥ− ) ܥ− ܭexp ൬− ܧ൰∗ ܥ
⎪ ݀ݐ ܸ
ܴ∗ܶ
⎪ ݀ܥ ܨ ܧ
= − ܥ + ܭ exp ൬− ൰∗ ܥ (2.16)
⎨ ݀ݐ ܸ ܴ∗ܶ
⎪݀ܶ = ܨ (ܶ − ܶ) + ቆ−∆ ܪቇ ∗ ܭexp ൬− ܧ൰∗ ܥ− ܷܣ ൫ܶ − ܶ ൯
⎪ ݀ ܸ ݐ ߩܥ
ܴ∗ܶ
ߩܥ ܸ
⎪݀ܶ ܨ
⎪ = ൫ܶ − ܶ ൯+ ܷܣ ൫ܶ − ܶ ൯
⎩ ܸ݀ ݐ ߩܥܸ
dpdt= [F0-F;
((F0*CA0)/p(1))-((F0*p(2))/p(1))-(K0*exp (-E/(R*p(4)))*p(2));
-((F0*p(3))/p(1))+(K0*exp(-E/(R*p(4)))*p(2));
((F0*T0)/p(1))-((F0*p(4))/p(1))+((-dH*K0*exp(-
E/(R*p(4)))*p(2))/(Ro*Cp))-((U*Aj*(p(4)-p(5)))/(Ro*Cp*p(1)));
((Fj*(Tj0-p(5)))/Vj)+((U*Aj*(p(4)-p(5)))/(Roj*Cpj*Vj))];
End
Page 31
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Schéma bloc
Page 32
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Le modèle mathématique du réacteur à l’état stationnaire est formé à partir des équations
(2.6) ; (2.8); (2.10); (2.12); (2.13), en considérant les hypothèses suivantes
ௗ ௗ ௗ ௗ் ௗ்ೕ
( ௗ௧ = 0) ; ( ௗ௧ಲ = 0); ( ௗ௧ಳ = 0); ( ௗ௧ = 0) Et ( = 0).
ௗ௧
0= ܨ−ܨ0
⎧
⎪ 0 = ( ܥ− ) ܥ− ܭexp ቆ− ܧቇ ܥ
ܨ
⎪ ܸ ܣ0 ݏܣ 0
ܴܶݏܣ ݏ
⎪
⎪ 0 = − ܨ0 ܥ+ ܭexp ቆ− ܧቇ ܥ (2.17)
ݏܤ 0 ݏܣ
ܸ ܴܶݏ
⎨ ܨ −∆ܪ ܧ ܷ݆ܣ
⎪0 = (ܶ0 − ܶ )ݏ+ ቆ ቇ ܭ0 exp ቆ− ቇ ݏܣܥ− ൫ܶ − ݆ܶݏ൯
⎪ ܸ ߩܥ ܴܶݏ ߩݏ ܸܥ
⎪ ݆ܨ ܷ݆ܣ
⎪0 = ൫݆ܶ0 − ݆ܶݏ൯+ ൫ܶ − ݆ܶݏ൯
⎩ ܸ݆ ߩ݆ݏ ݆ܸ݆ܥ
Script (2.2)
function P=cstrSTATIONNAIRE(p)
% p(1)=V (Volume réactionnel)
% P(2)=CA (concentration du réactif A)
% p(3)=CB (concentration du produit B)
% P(4)=T (température du réacteur)
% P(5)=Tj (température dans la double enveloppe)
Page 33
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Avant d’établir le bilan mathématique du réacteur avec régulation nous allons présenter une
description de la stratégie de régulation adoptée.
Le but de notre travail est d’établir une bonne stratégie de régulation de la température
du réacteur, pour assuré un fonctionnement autour de la température de l’état stationnaire
instable.
Pour maintenir la température, T, du réacteur autour de la valeurs désirée, Tc, on à proposer
un mécanisme de contrôle et régulation qui va permettre d’agir sur le débit d’alimentation de
liquide de refroidissement de tel façon à maintenir la température constante au sein du
réacteur (autour de la valeur désirée). Ce mécanisme est constitué d’un capteur de température
(thermocouple), un régulateur à action proportionnelle et d’une vanne de régulation
automatique servant à régler le débit d’eau de refroidissement à l’entrée de la double
enveloppe (jacket). La figure 2.3 illustre bien le fonctionnement du réacteur considéré avec
régulation de température.
Page 34
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
ܨ ݆ܨ
Conditions ൜
ܨ ݆ܨ ௫
Page 35
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Avec
ܸ݀
⎧ = ܨ − ܨ
⎪ ݀ݐ
⎪ ݀ܥ = ܨ ( ܥ− ) ܥ− ܭexp ൬− ܧ൰∗ ܥ
⎪ ݀ݐ ܸ
ܴ∗ܶ
⎪݀ܥ ܨ ܧ
= − ܥ + ܭ exp ൬− ൰∗ ܥ (2.19)
݀ݐ ܸ ܴ∗ܶ
⎨
݀ܶ ܨ −∆ܪ ܧ ܷܣ
⎪ = (ܶ − ܶ) + ቆ ቇ ∗ ܭ exp ൬− ൰∗ ܥ − ൫ܶ − ܶ൯
⎪ ܸ݀ ݐ ߩܥ ܴ∗ܶ ߩܥܸ
⎪
⎪݀ܶ = ൫ࡲ − ࡷ (ࢀࢉ − ࢀ)൯൫ܶ − ܶ ൯+ ܷܣ ൫ܶ − ܶ ൯
⎩ ݀ݐ ܸ ߩܥܸ
Page 36
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Script (2.3)
function dpdt=cstr_02(t,p)
dpdt=[F0-F;
((F0*CA0)/p(1))-((F0*p(2))/p(1))-(K0*exp (-E/(R*p(4)))*p(2));
- ((F0*p(3))/p(1))+ (K0*exp(-E/(R*p(4)))*p(2));
((F0*T0)/p(1))-((F0*p(4))/p(1))+((-dH*K0*exp(-
E/(R*p(4)))*p(2))/(Ro*Cp))-((U*Aj*(p(4)-p(5)))/(Ro*Cp*p(1)));
(((regulation(Fj0,Kp,Tc,p(4)))*(Tj0-p(5)))/Vj)+((U*Aj*(p(4)-
p(5)))/(Roj*Cpj*Vj))];
%reg fonction de régulation du débit
end
function Fj=regulation(Fj0,Kp,Tc,p)
Fj=Fj0-Kp*(Tc-p);
if Fj>Fjmin
if Fj<Fjmax
Fj=Fj;
else Fj=Fjmax;
end
else Fj=Fjmin;
end
end
Page 37
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Schéma bloc
Page 38
Chapitre2 Modélisation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
2.6. Conclusion
Page 39
CHAPITRE 3
SIMULATION DU REACTEUR
PARFAITEMENT AGITE
CONTINU NON ISOTHERME
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
CHAPITRE 3
3.1. INTRODUCTION
Ce chapitre concerne sur l’étude par simulation d’un réacteur chimique parfaitement
agitée continu non isotherme, dans lequel se déroule une réaction chimique du premier ordre
exothermique.
Le point de fonctionnement désiré de ce réacteur est instable, et la moindre perturbation
sur ses paramètres de fonctionnement peut provoquer l’emballement ou l’extinction du
réacteur, d’où la nécessité d’une régulation de sa température.
Le but de cette partie est de donner, une procédure pour simuler le fonctionnement du
réacteur et pour ensuite contrôler son fonctionnement et le maintenir autour du point de
fonctionnement désiré.
Pour cela, premièrement nous allons simuler le fonctionnement du réacteur à l’état
stationnaire ce qui va nous permettre de déterminer les différent points de fonctionnement
stationnaires, puis on étudie la stabilité de chaque un de ces points stationnaires à l’aide du
diagramme de Semenov. Nous allons ensuite consacrer notre étude, à la simulation du
réacteur en régime dynamique sans régulation puis avec régulation. La simulation sans
régulation va nous permettre, d’un coté, de vérifier la stabilité, et l’instabilité, des trois points
de fonctionnement qui seront définie dans la simulation en régime stationnaire et d’un autre
coté, de montrer que le réacteur ne peut fonctionner au point stationnaire instable sans
régulation. Ensuite nous aborderons la simulation du réacteur avec régulation. A cet égard, la
fiabilité de la stratégie de la régulation adopté sera présentée er testée envers des éventuelles
perturbations.
Pour les simulations du réacteur avec et sans régulation, nous allons utiliser comme outil de
simulation le logiciel Matlab (R2015a (ode 45)) qui est un environnement destiné au calcul
scientifique et avec lequel on peut réaliser des simulations de la dynamique des systèmes ou
procédés industriels. Une autre simulation à été réaliser avec Matlab Simulink et a donné les
résultats identiques que ceux obtenus avec le solveur ode 45.
Page 40
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
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Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Page 42
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Résultat
Tableau 3.2 : les points de fonctionnements à l’état stationnaire
conditions initiales (supposé) Etats stationnaires
CA (mol/m3) T (K) CA (mol/m3) CB (mol/m3) T(K) Etat stationnaire
8009 294 7591.8 417.2 298.4 SS1
7000 294 7591.8 417.2 298.4 SS1
6000 300 7591.8 417.2 298.4 SS1
5000 320 7591.8 417.2 298.4 SS1
4000 330 3925.5 4083.5 333.3 SS2
3000 340 3925.5 4083.5 333.3 SS2
2000 360 946.1 7062.9 361.7 SS3
1000 360 946.1 7062.9 361.7 SS3
Les points de fonctionnement stationnaires possible pour ce réacteur sont les suivants :
On trouve que pour n’importe quelle couple de conditions initiales (CA; T) le système
converge vers l’un des trois points de fonctionnements stationnaires cité ci-dessus. Ce qui
montre que ce sont les seuls points de fonctionnement possibles du réacteur pour les
paramètres adoptés.
Maintenant, et après avoir déterminé les points de fonctionnement possibles pour ce réacteur,
on passe à l’étape suivante qui consiste à étudie la stabilité de chacun de ces points.
Page 43
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Dans ce qui précède, on a constaté que le réacteur comporte trois états stationnaires,
dans ce qui suit nous allons étudie la stabilité de chacun de ses états, et pour cela on va
premièrement développer les équations mathématiques qui représente l’évolution de la
puissance thermique générer et soutirer en fonction de la température.
Avec
ಷబ
∗ಲబ
ܥ = ಷబ ೇ
షಶ (3.3) ܶ =
ାబୣ୶୮ቀ ቁ
ೇ ೃ∗
షಶ
ிబఘ (்ି்బ)ି(ି∆ு )∗∗ಲ బୣ୶୮ቀ ቁ
ೃ∗
ܶ+ (3.4)
ೕ
À partir de l'analyse ci-dessus, nous constatons que la chaleur générée par la réaction
exothermique est une fonction non linéaire de la température de la réaction (équation (3.1)).
D'autre part, la chaleur éliminée est une fonction linéaire de la température du réacteur
(équation (3.2)).
Résolution numérique
Page 44
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
290K. Pour chaque température, la concentration est déterminée à partir de l'équation (3.3).
Alors les Qg et Qs correspondants sont calculés à partir des séquations (3.1) et (3.2)
respectivement, à l’aide du programme script (3.2). Les résultats de la simulation obtenus
permettent de tracés la figure (3.1).
Les points d’équilibres de ce réacteur parfaitement agité continu non isotherme sont donnés
par les intersections des deux courbes Qg et Qs.
A partir de cette figure on remarque qu’il existe trois points d’équilibres SS1 SS2 SS3
Les valeurs des trois points d’équilibres sont les mêmes valeurs des trois points stationnaires
du réacteur présentées dans le tableau (3.2) ce qui confirme que ce sont les seules points de
fonctionnement possible pour ce réacteur.
Page 45
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
D’après le critère de Van Heerden pour qu’un point d’équilibre soit stable la pente de la
courbe de la puissance thermique soutirée, en ce point, doit être supérieure à la pente de la
ࢊࡽ࢙ ࢊࡽࢍ
courbe de la puissance thermique générée soit >
ࢊࢀ ࢊࢀ
Résultats et discussions
Page 46
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Dans cette section nous allons donc en premier lieu effectuer la simulation du réacteur
en boucle ouverte sans régulation pour montrer et vérifie la stabilité et l’instabilité des états
stationnaires pour déférentes conditions initiales, définis dans l’étude précédente (section
3.2.2), ce qui consiste à étudier le comportement dynamique des états stationnaires en
fonction des conditions initiales dans le but de montré que le réacteur ne peut pas fonctionner
à l’état stationnaire souhaiter (SS2) sans régulation.
Ensuite nous allons aborder la simulation du réacteur en boucle fermé (avec régulation) dans
laquelle on va montrer le comportement du réacteur avec régulation et on terminera par une
étude de l’efficacité de la stratégie de régulation suite à des perturbations.
En effet, nous avons déjà déterminé trois points de fonctionnement stationnaires tout en
résolvant le modèle du réacteur à l’état stationnaire (2.17), et montré que le point SS2
correspond à un point de fonctionnement stationnaire intermédiaire instable (voir section
3.2.2). Nous allons maintenant étudier le comportement dynamique du réacteur à différentes
conditions initiales.
Page 47
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Ensuite, le comportement du réacteur à été simulé pour les conditions initiales de mise
en marche du réacteur, et dans lesquelles on a supposé que les variables d’état du réacteur
(CA, T, Tj) sont égales à celle des courants d’alimentations.
Procédure de simulation
Les résultats de la simulation dynamique sont rapportés dans les figures suivantes
Page 48
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
La figure 3.3 présente les résultats de simulation du réacteur sans régulation en partant des
conditions initiales correspondantes au point SS1.
Figure 3.3 : Evolution des différentes variables du réacteur lors du fonctionnement au point SS1
Ainsi, d’après cette figure, en constate que toutes les variables d’état du réacteur (CA, CB, T,
Tj et V) reste constantes au cours du temps, ce qui indique que le point de fonctionnement
SS1 est stable. Ceci confirme le résultat obtenu en section (3.2.2).
Page 49
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Cette figure représente les résultats de simulation de modèle mathématique du réacteur sans
régulation en partant des conditions initiales correspond au point SS3
Figure 3.4 : Evolution des différentes variables du réacteur lors du fonctionnement au point SS3
Il se trouve qu’avec les conditions initiales qui correspondent au point de fonctionnement SS3
les variables d’états du réacteur sont stables au cours du temps, ce qui confirme la stabilité du
point de fonctionnement SS3
Page 50
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
- extinction du réacteur
Figure 3.5: Evolution des différentes variables d’état du réacteur lors du fonctionnement au point SS2
(extinction du réacteur)
Page 51
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
On constate d’après cette figure, que même si en partant des conditions opératoires
correspondantes au point de fonctionnement SS2, le fonctionnement du réacteur passe du
point intermédiaire SS2 vers le point froid SS1 (extinction), au bout de 60 minutes, ce qui
confirme l’instabilité de ce point de fonctionnement.
- Emabement du réacteur
Figure 3.6 : Evolution des différentes variables du réacteur lors du fonctionnement au point SS2
(emballement du réacteur).
Page 52
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Apres avoir montré le comportement du réacteur pour les différents états stationnaires
(SS1, SS2 et SS3), nous allons maintenant voire le comportement du réacteur lors de sa
mise en marche et qui est illustrée en figure 3.7.
En effet, cette figure montre l’évolution des différentes variables d’état du réacteur depuis
l’instant de sa mise en marche jusqu'à 600 minutes de fonctionnement.
Figure 3.7 : Evolution des différentes variables du réacteur lors de sa mise en marche.
Page 53
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
3.3.1.1. Conclusion
Il est maintenant clair que le fonctionnement du réacteur au point instable SS2 ne peut être
possible que par introduction d'une boucle de régulation. Ceci fera l’objet de la section
suivant.
Page 54
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
d’une boucle de régulation de la température. Le but de cette section est donc de présenter le
comportement du réacteur avec régulation.
Page 55
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Page 56
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
diminuer et atteint 1K pour un gain de 30×10-5 (m3/s)/k. Ceci peut garantir un fonctionnement
complètement sécurisé du réacteur.
A travers cette figure, on illustre l’effet de la régulation sur le comportement du réacteur. En effet,
lors de la mise en marche du réacteur sans régulation les différentes variables d’état du réacteur
Page 57
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
tendent vers l’état stationnaire froid (SS1) correspondant à une faible concentration du produit désirée
B (CB=417 mol/m3), Alors qu’ils tendent vers l’état intermédiaire (SS2) avec régulation de la
température dans le réacteur et qui correspond à une concentration du produit désiré B relativement
élevé (CB=4083 mol/m3).
Page 58
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
La figure 3.11 montre le comportement du réacteur sous l’effet des perturbations sur la
température du réacteur, n’a augmenté la température du réacteur avec des échelons de 2K,
4K et 6K aux instant t=150 minutes, t=300 minutes et t=450 minute, respectivement. On à
obtenu la figure 3.11 suivante
D’après cette figure on constate que le réacteur retrouve sa stabilité et revient à son état
de fonctionnement initiale même avec une perturbation sur sa température de 6K tandis que
une perturbation de 0.1K à provoque un emballement thermique du réacteur dans le cas d’un
Page 59
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
fonctionnement sans régulation c’est ce que on à montré dans la figure 3.6, ce qui montre que
la stratégie de régulation adopté est efficace, cependant le temps que prend le réacteur pour
revient à son état de fonctionnement SS2 est relativement long est cela peut être amélioré en
adoptant d’autres types de régulateurs tel que le régulateur PI et PID
Figure 3.12 : réponse du réacteur suite à une variation de 10% de débit d’alimentation
Page 60
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
Cependant, on remarque une légère variation de la concentration (CA et CB) par rapport à celle
correspondante à l’état stationnaire (SS2). Ceci peut être expliqué par le fait qu’une
augmentation ou une diminution de débit d’alimentation entraîne une diminution ou une
augmentation du temps de séjours, respectivement dans le réacteur, ce qui à un effet direct sur
la concentration. Au contraire, la température de fonctionnement du réacteur revient
rapidement à sa valeur de l’état stationnaire (SS2) fixé au départ, ce qui montre encore
l’efficacité de la stratégie de régulation adoptée pour maintenir le fonctionnement du réacteur
autour du point instable SS2 même en présence d’éventuelle perturbations.
Page 61
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
3.6. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons présenté les résultats de simulation du fonctionnement d’un
réacteur parfaitement agité continu non isotherme. A cet égard deux cas en été considéré : le
première concerne la simulation du comportement du réacteur en régime stationnaire, tant dis
que le deuxième concerne la simulation du comportement du réacteur en régime dynamique.
En ce qui concerne la simulation du réacteur en régime dynamique, deux cas ont été
considéré : fonctionnement du réacteur sans régulation et fonctionnement avec régulation de
température à l’intérieur du réacteur. Dans le cas de la simulation sans régulation on à pu
conclure que le réacteur présente un comportement exotique à savoir une extinction où un
emballement, donc ne peut jamais fonctionner au point désiré sans l’incorporation d’un
système de régulation de température.
- le réacteur atteint l’état stationnaire (SS2) au bout de 270 minutes de fonctionnemnt après
un dépassement de 10K par rapport à la température désiré.
- Une augmentation du gain de régulateur, entraine une diminution du dépassement de la
température par rapport à la température désirée. En effet le dépassement qui est de 10K
pour un gain de 7×10-5 (m3/s)/k, voit sa valeur diminuer et atteint 1K pour un gain de
30×10-5 (m3/s)/k. Ceci peut garantir un fonctionnement compétemment sécurisé du
réacteur.
Page 62
Chapitre3 Simulation d’un réacteur parfaitement agité continu non isotherme
- Lors de la mise en marche du réacteur sans régulation, les différentes variables d’état du réacteur
tendent vers l’état stationnaire froid (SS1) correspondant à une faible concentration du produit
désirée B (CB=417 mol/m3), Alors qu’ils tendent vers l’état intermédiaire (SS2) avec régulation de
la température dans le réacteur et qui correspond à une concentration du produit désiré B
relativement élevé (CB=4083 mol/m3).
- Sous l’effet des perturbations sous forme d’échelon sur la température du réacteur, ce
dernier retrouve sa stabilité et revient à son état de fonctionnement initial même avec des
perturbations allant jusqu’a 6 K, alors qu’une perturbation de 0.1K provoque un
emballement thermique du réacteur dans le cas d’un fonctionnement sans régulation.
- Sous l’effet des perturbations sous forme d’échelon sur le débit d’alimentation du
réacteur, une légère variation de la concentration (CA et CB) par rapport à celle
correspondante à l’état stationnaire (SS2) a été constatée. Par contre, la température du
fonctionnement du réacteur revient rapidement à sa valeur de l’état stationnaire (SS2) fixé
au départ, ce qui montre encore l’efficacité de la stratégie de régulation adoptée pour
maintenir le fonctionnement du réacteur autour du point instable SS2 même en présence
d’éventuelle perturbations.
Page 63
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Ce travail a consisté en l’étude, par simulation d’un réacteur parfaitement agité continu
non isotherme dans lequel se déroule une réaction chimique du premier ordre exothermique.
En effet la simulation du réacteur est basée sur les modèles mathématiques d’écrivant
sont comportement pour déférents régimes de fonctionnement, à savoir le régime stationnaire
et le régime dynamique sans régulation et avec régulation de température du réacteur.
Ainsi, dans le but de simulation, les systèmes d’équations constituants les différents
modèles mathématiques élaborés ont été résolus numériquement avec le logiciel de calcul
scientifique Matlab (R2015a) à l’aide d’un algorithme préprogrammé qui est le solveur ode45.
- le réacteur atteint l’état stationnaire (SS2) au bout de 270 minutes de fonctionnemnt après
un dépassement de 10K par rapport à la température désiré.
- Une augmentation du gain de régulateur, entraine une diminution du dépassement de la
température par rapport à la température désirée. En effet le dépassement qui est de 10K
pour un gain de 7×10-5 (m3/s)/k, voit sa valeur diminuer et atteint 1K pour un gain de
30×10-5 (m3/s)/k. Ceci peut garantir un fonctionnement compétemment sécurisé du
réacteur.
- Lors de la mise en marche du réacteur sans régulation, les différentes variables d’état du réacteur
tendent vers l’état stationnaire froid (SS1) correspondant à une faible concentration du produit
désirée B (CB=417 mol/m3), Alors qu’ils tendent vers l’état intermédiaire (SS2) avec régulation de
la température dans le réacteur et qui correspond à une concentration du produit désiré B
relativement élevé (CB=4083 mol/m3).
- Sous l’effet des perturbations sous forme d’échelon sur la température du réacteur, ce
dernier retrouve sa stabilité et revient à son état de fonctionnement initial même avec des
perturbations allant jusqu’a 6 K, alors qu’une perturbation de 0.1K provoque un
emballement thermique du réacteur dans le cas d’un fonctionnement sans régulation.
- Sous l’effet des perturbations sous forme d’échelon sur le débit d’alimentation du
réacteur, une légère variation de la concentration (CA et CB) par rapport à celle
correspondante à l’état stationnaire (SS2) a été constatée. Par contre, la température du
fonctionnement du réacteur revient rapidement à sa valeur de l’état stationnaire (SS2) fixé
au départ, ce qui montre encore l’efficacité de la stratégie de régulation adoptée pour
maintenir le fonctionnement du réacteur autour du point instable SS2 même en présence
d’éventuelle perturbations.
[4] SABRINA MOKHTARI, Calcul d’un réacteur catalytique isotherme d’oxydation du SO2
en SO3 pour la production du H2SO4. Juin 2015. Mémoire de Master. université de Biskra,
Algérie.
[5] TRAMBOUZE, Pierre et EUZEN, Jean-Paul. Les réacteurs chimiques: de la conception
à la mise en œuvre. Publications de l'institut français du pétrole.
[6] BELLIL Abdelkader, optimisation d’un réacteur de production de l’ammoniaque. juin
2015. Mémoire Mater. Université Mohamed Khider – Biskra, Algérie
[7] S. Bouhider, T. Atoub. Optimisation du fonctionnement d’un réacteur. Mémoire
d’ingénieur. 1997. Université ABDERRAHMANE MIRA -Bejaia-.Algérie
[8] KOLLER, Emilian. Aide-mémoire de génie chimique-3ème édition. Dunod, 2010.
[9] TRAMBOUZE, Pierre. "Réacteurs chimiques: II Technologie." Techniques de l'ingénieur.
Génie des procédés (1993): J4020-1.
[10] HAFSAOUI Mohamed, YAROU Mouloud, étude de la stabilité d’un système catalytique
complexe. juin 1992. Mémoire de fin d’étude, en vu d’obtention du diplôme d’ingénieur
d’état. Université ABDERRAHMANE MIRA -Bejaia-.Algérie .
[11] VILLERMAUX, Jacques. Génie de la réaction chimique: conception et fonctionnement
des réacteurs. Tec-Doc Lavoisier, 1982.
[12] HORÁK, Josef et PAS̆EK, Josef. Conception des réacteurs chimiques industriels sur la
base des données de laboratoire\. Eyrolles, 1981.
[13] DAAOU Bachir, Commande non-linéaire avec observateur d’un réacteur chimique. Thèse
de doctorat. Université des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed boudiaf,
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[14] bilan énergétiques – Eduscol (eduscol.education.fr>thermiqu<rtfe)
[15] Jean-Pierre corriou, commande des procédés, 2éme édition, Lavoisier, Tec & Doc, paris,
2003.
[16] Marc Elia, Étude de la stabilité thermique dans les réacteurs chimiques. thèse de Doctorat,
2013. université d’Aix-Marseille France.
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d’un réacteur continu intensifie. 2006. Thèse de doctorat. Institut national polytechnique de
Toulouse, France.
[18] GOURLIA, Jean-Paul. "Modélisation en génie des procédés." Techniques de l'ingénieur.
Génie des procédés 1 (1995): J1022-1.
[19] RAHLI, Oussam. Modélisation et commande d’un réacteur chimique. 2012. Mémoire de
master. Université FERHAT ABBAS –SETIF, Algérie.
[20] Marie-Amélie, Contribution a l’élaboration d’un outil de simulation de procédés de
transformation de physico-chimique de matières issues des agro-ressources : Application
aux procédés de transformation de biopolymères par extrusion réactive. Juillet 2010. Thèse
de doctorat. école centrale paris, France.
[21] DOUADI Fadila, Méthodologie d’optimisation par les techniques intelligentes d’un
contrôleur PID pour un système CSTR. 2014. Mémoire de master. UNIVERSITE FERHAT
ABBAS –SETIF Algérie
[22] LUYBEN, William L. Chemical reactor design and control. John Wiley & Sons, 2007.
[23] LUYBEN, W. L. Process modeling, simulation, and control for chemical
engineers. McGraw-Hill chemical engineering series Show all parts in this series, 1990.
[24] MECHTLY, E. A. The international system of units: Physical constants and conversion
Factors. Scientific and Technical Information Division, National Aeronautics and Space
Administration, 1964.
ANNEXES 1
Script 3.1 : les différents états stationnaires
clear
%**************************************************************************
% Les paramètres du processus
global F0 CA0 T0 U Aj Ro Cp dH Tj0 Vj Roj Cpj Kv Fj E K0 R Vc
F0=3.15*10^-4;CA0=8009;T0=294;U=850;Aj=23.23;Ro=800;Cp=3138;dH=-
69780.3;Tj0=294;Vj=0.109;Roj=998;Cpj=4184;Kv=0.002778;Fj=3.93*10^-
4;E=69780.3;K0=2*10^7;R=8.314;Vc=1.359;
%**************************************************************************
% Conditions initiales
p0=[1.359 8009 0 294 294]
%**************************************************************************
[p, fval]=fsolve('cstrSTATIONNAIRE',p0);
%**************************************************************************
%**************************************************************************
% Affichage des résultats
disp(' ''CA'' ''CB'' ''T'' ''Tj')
disp(p)
disp(fval)
ANNEXES 2
function [Qg,Qs]=MSS(M)
% M température
%**************************************************************************
% Déclaration des paramètres du processus
F0=3.15*10^-4;CA0=8009;T0=295;U=850;Ah=23.23;Ro=800;Cp=3138;dH=-
69780.3;Tj0=295;Vj=0.109;Roj=998;Cpj=4184;Kv=0.002778;Fj=3.93*10^-
4;E=69780.3;K0=2*10^7;R=8.314;Vc=1.359;
%**************************************************************************
% Qg puissance thermique généré
% Qs puissance thermique soutiré
for i=1:length(M) % M l'intervalle de température
T=M(i);
Qg(i)=-(dH)*((K0)*exp(-E/(R*T)))*((F0*CA0/V)/((F/V)+(K0)*exp(-E/(R*T))))*V;
Qs(i)=-((F0*T0)*Ro*Cp)+((F0*T)*Ro*Cp)+(U*Aj*(T-
((Fj*Tj0*Roj*Cpj+U*Aj*T)/(Fj*Cpj*Roj+U*Aj))));
end
%**************************************************************************
% figures
plot(M,Qg);
hold on
plot(M,Qs);
grid on
title('Evolution de la puissance thermique en fonction de la température
dans le réacteur');
ylabel('puissance thermique générer/soutirer en (J/s)');
xlabel('Température en (K)');
end
ANNEXES 3