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Les DAMs Préparé par : Dr AISSAOUI.

Université Saad Dahlab Blida 1


Faculté de médecine
Département de médecine dentaire
Module : Occlusodontie

« Les dysfonctions de l’appareil


manducateur: étiologies, diagnostic »
Cours de 3éme année médecine dentaire
Préparé par Dr AISSAOUI.H
Plan :
1. Introduction
2. Rappels sur l’appareil manducateur
3. Historique et terminologie
4. Définition
5. Classification
6. Étiologies du DAM
7. Manifestations cliniques du DAM
8. Examen clinique
9. Examens complémentaires
10. Diagnostic différentiel
Conclusion
2017-2018

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Les DAMs Préparé par : Dr AISSAOUI.H

1- Introduction

Il existe une étroite relation entre les différents éléments de l’appareil


manducateur, cette synergie peut être perturbée par une altération même minime
de l’un de ces composants, donnant naissance à un dysfonctionnement de
l’appareil manducateur.

Ces dysfonctionnements sont polymorphes, leur diagnostic est souvent difficile,


et nécessite la collaboration de plusieurs spécialités.

2- Rappels sur l’appareil manducateur

L’appareil manducateur est une unité fonctionnelle complexe, il participe à


différentes fonctions, il est composé de :

- Deux articulations temporo- mandibulaires

- Des muscles (abaisseurs, élévateurs et cervicaux) qui animent la


mandibule

- Des maxillaires supérieur et inférieur.

- Des dents et de leur tissus de soutien.

Les activités de cet appareil sont réglées par le système nerveux.

1- Les articulations temporo-mandibulaires (ATM) :

 L’ATM est une articulation bi condylienne double, elle est la seule


articulation mobile de la face, elle comprend :

• Des surfaces articulaires représentées par :

 Le condyle mandibulaire d’une part,

 et la cavité glénoïde et le condyle du temporal d’autre part

 ainsi que le disque articulaire.

• Des moyens d’union :

 La capsule ligamentaire et les ligaments.

• Des moyens de glissement :

 La membrane synoviale et le liquide synoviale.

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2- Les muscles: ils comprennent:

1- Ptérygoïdien latéral:

 il est élévateur, abaisseur, propulseur, et diducteur de la mandibule.

2- Muscles élévateurs da la mandibule:

 Masséter, Temporal, et Ptérygoïdien médial.

3- Muscles abaisseurs de la mandibule:

1- Muscles sus hyoïdiens (abaisseurs directs):

2- Muscles sous hyoïdiens (abaisseurs indirects):

4- Muscles cervicaux:

*Superficiels: Les plus importants sont sterno-cléido-mastoïdien et le trapèze.

*Profonds: comme : Scalénes ; et muscles de la nuque.

Ces muscles assurent l’équilibre posturale de la tète.

3- Historique et terminologie:

• En 1934, Costen (ORL) a décrit initialement un ensemble de symptômes


qui sont reliés au déséquilibre de la mâchoire: c’est le syndrome de
Costen.

• À partir de ce syndrome, les terminologies ont évolué progressivement:

 En 1970 « ROSENCWEIG » a parlé de SADAM (syndrom algo-


dysfonctionnel de l’appareil manducateur).

• En 1995 «ROSENCWEIG » a parlé d’ADAM (algie et dysfonction de


l’appareil manducateur)

• En 2000, Collége National d’Occlusodontie ( CNO) a parlé de DAM.

(Dysfonctions de l’appareil manducateur).

4- Définition du DAM:

• Les dysfonctions de l’appareil manducateur correspondent aux troubles du


fonctionnement de l’appareil manducateur et/ou douleur en rapport avec
une anomalie musculo-squeletique.
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5-Classification du DAM :

• DAM musculaire;

• DAM articulaire;

• DAM musculo-articulaire;

• DAM traumatique;

• DAM psychogène.

6-Étiologies du DAM:

Les DAMs sont des maladies multifactorielles, il existe des étiologies


différentes:

1- Facteurs somatiques locaux

2- Facteurs somatiques généraux

3- Facteurs psychiques

4- Facteurs idiopathiques.

1- Facteurs somatiques locaux:

A- Troubles de l’occlusion: (dysharmonie occlusale):

• De nombreuses études ont longtemps considéré les malocclusions comme


facteur étiologique primaire des DAMs:

• Prématurités : Ce sont les premiers contacts obtenus lorsque les condyles


sont en RC

• Les interférences occlusales: Ce sont des obstacles aux mouvements


fonctionnels de la mandibule.

• Perte de calage postérieur : par diminution importante du nombre des


contacts occlusaux,

• Modification de la dimension verticale d’occlusion:

Elle peut être: Progressive: due à des caries, microfractures, version,


édentation, ou brutale: du à un traitement orthodontique mal adapté, meulage
exagéré,,,,,,,ect.

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B- Les parafonctions:

• Ce sont des activités prolongées ou répétées réalisées de façon


anarchique, elles sont représentées principalement par:

1- Bruxisme:

• Il se caractérise par des contractions involontaires, inconscientes des


muscles masticateurs en dehors de la fonction physiologique et des
grincement et/ ou serrement des dents répétitifs, inconscients,
involontaires, associés à l’usure anormale des dents.

Il provoque :

• Des répercussions musculaires: (spasme, myalgie,,)

• Des répercussions articulaires (déplacement discal),

• Des répercussions dentaires et parodontales.

2- Autres parafonctions:

- D’origine psychique:

Suscion du pouce, onychophagie, mordillement des lèvres des joues, pulsion


linguale.

- D’origine professionnel:

• Cordonnier, violoniste, secrétaire, musicien,,,,.

- D’origine habituel:

• Comme les macheurs de chewing gum, fumeur de la pipe, …….ect.

c- Anomalies posturales:

• Elles sont susceptibles de modifier la position mandibulaire et donc


favoriser ou aggraver les DAMs.

1- Postures professionnelles:

• Elles peuvent être adoptées au cours de la journée dans l’activité


professionnelle, elles deviennent nocives lorsqu’elles sont prolongées (
chirurgien dentiste, l’utilisateur du clavier, violoniste,,,)

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2- Position du sommeil sur le ventre.

d- Les traumatismes de l’appareil manducateur:

Ils sont retrouvés chez 20% des patients présentant DAM. Ce sont:

• Les contusions de l’ATM,

• Fractures de la région condylienne (hautes et basses).

• Ouverture buccales forcées surtout lorsqu’elles sont prolongées (avulsion


dentaire, fibroscopie ,,,) sont traumatisantes pour l’appareil manducateur.

• Fractures maxillaires: lorsqu’elles sont mal consolidées.

2- Facteurs somatiques généraux:

- Troubles métaboliques ou endocriniens:

• Les troubles hormonaux, début de grossesse, cycle menstruel ont été


incriminés dans l’étiologie des DAMs.

- Age:

• La grande tolérance fonctionnelle chez l’enfant est liée aux possibilités de


croissance adaptative du condyle. Ces possibilités d’adaptation et de
plasticité du condyle diminuent avec l’age.

- Autres facteurs généraux:

• Carence nutritionnelle en mg ;

• Troubles de l’homéostasie.

3- Facteurs psychiques:

L’anxiété, stress, et les autres troubles psychiques agissent comme des éléments
catalyseurs des dysfonctions temporo-mandibulaires.

4- Facteurs idiopathiques:

Dans ce cas, aucune cause n’est mise en évidence, il est donc qualifié
d’idiopathique.

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7- Manifestations cliniques du DAM:

• Le DAM peut comporter plusieurs symptômes, il peut se limiter à un seul


signe, et être exempt de tout phénomène algique.

• Elles sont représentées par:

1- Manifestations manducatrices ;

2- Manifestations extra manducatrices (cranio-cervico-faciales).

1- Manifestations manducatrices:

• Elles sont souvent associées entre elles, elles sont représentées par:

1-1- Manifestations musculaires:

- Elles sont souvent associées aux parafonctions surtout le bruxisme, ou à


une anomalie posturale.

- Elles sont représentées par:

 Douleurs musculaires (myalgies)

 Limitation de l’ouverture buccale (trismus).

 L’augmentation du volume musculaire (Hypertrophie musculaire


secondaire à une hyper activité musculaire)

 Spasmes: sont des violentes contractions musculaires, aigues, soudaines,


involontaires induites par le SNC où le muscle devient raccourci et
douloureux.

1-2- Manifestations articulaires:

• Elles orientent plus volontiers vers l’ATM.

• Elles sont représentées par:

1- Douleurs articulaires: Peuvent être (uni ou bilatérales).

 Spontanées; ou provoquées par l’ouverture buccale, la diduction, ou par


pression sur l’ATM.

 D’apparition brutale ou progressive.

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2- Les bruits articulaires: Il existe 3 grandes catégories: craquement,


claquement, et crépitation.

1- Craquement: C’est un bruit bref, sonore, comparable à une branche qui


casse. (CRAC)

2- Claquement: C’est un bruit plus violent, plus net, plus sonore, comparable à
un fouet qui claque. (CLAC)

3- Crépitation: c’est une suite de bruits faibles, répétés, assimilables à un bruit


de râpe ou un pas sur le gravier. (CRE-RE-RE)

3- Perturbations dynamiques:

1- Ressaut: c’est un signe visuel et tactile, qui donne au patient la sensation


lors de l’ouverture buccale que la mandibule se décoche.

2- Subluxation condylienne:

• C’est un signe visible radiologiquement, il marque la translation


réversible exagérée du condyle.

4- Atteintes synoviale et ligamentaire:

1- Rétrodiscite: C’est l’inflammation de la synoviale rétro-discale. Dans cette


atteinte, les douleurs sont situées à la partie postérieure de l’articulation.

2- Capsulites: Elles sont souvent secondaires à un traumatisme ou à une


surcharge occlusale. Les douleurs sont localisées à la parie latérale de l’ATM et
provoquées par les mouvements d’ouverture.

5- Atteintes de l’appareil discal:

1- Déplacement discal réductible: (DDR):

• Le disque est déplacé en avant de la tète condylienne en bouche fermée


(en ICM).

• Lors de l’ouverture un claquement apparait et le disque est pris par la tète


(bonnes relations articulaires), et lors de la fermeture buccale, un autre
claquement apparait et la coaptation condylo-discale est reperdue.

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2- Déplacement discal irréductible: (DDI):

• Le disque est déplacé en avant de la tête condylienne et il n’est plus pris


en charge par la tête à l’ouverture.

• C’est à dire , non coaptation condylo-discale en ICM et lors des


mouvements mandibulaires. Aucun claquement n’est perceptible.

6- Hyperlaxité et luxation temporo-mandibulaire:

1- Hyperlaxité ligamentaire:

 Elle associe:

• Une augmentation d’amplitude des mouvements mandibulaires; Algie


musculaire; et Claquement intense à l’ouverture.

2- Luxation temporo-mandibulaire:

• Correspond à un déplacement permanent, irréductible, uni ou bi latérale


des surfaces articulaires.

• Après ouverture buccale forcée, le patient se trouve en bouche bloquée +


vives douleurs articulaires.

7- Anomalies structurales:

• Les anomalies discales: adhérence entre le disque et la surface


temporale, dégénérescence discale, perforation discale……..ect….

• Les anomalies osseuses: ex: Arthroses temporo-mandibulaires (suite aux


frottements excessifs sur les tissus articulaires).

1-3- Manifestations alvéolo-dentaires:

• En dehors des signes musculaires et articulaires, les patients souffrant de


DAM peuvent se plaider de signes dentaires et parodontales, représentés
par: abrasions, douleurs dentaires, fêlures, douleurs parodontales,
récessions, mobilités dentaires………

2- Manifestations extra-manducatrices: (cranio-cervico-faciales):

• Douleur au niveau temporal donne des céphalées;

• Otalgies, sensation d’oreille bouché souvent unilatérale ;

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• Douleurs sous orbitaires peuvent être liées au spasme du ptérygoïdien


latéral;

• Glossodynies , dysgueusis, troubles de la déglutition.

• Douleurs au niveau des muscles cervicaux (SCM et trapèze)………ect.

6- Examen clinique :

1- Motif de consultation:

• Le plus important est la douleur (musculaire ou articulaire), les bruits


ainsi que les limitations de l’ouverture buccale.

2- Mode évolutif:

• L’apparition: Soudaine ou progressive, spontanée ou provoquée….

• L’intensité : La douleur légère ou moyenne ou forte.

• La durée: Quelques heures, quelques jours, quelques semaines…;


interminente ou permanente.

3- Les antécédents personnels: on cherche:

• La profession, la situation familiale (problème familial, choc émotionnel)

• Antécédents traumatiques.

4- Examen clinique proprement dit:

1- Examen musculaire:

1- Inspection: On note les asymétries, hypertrophie musculaire, cicatrice


témoignant d’un ancien traumatisme.

2- Palpation: on palpe tous les muscles, selon la technique suivante:

• Le patient doit être complètement relaxé;

• Appliquer une pression progressive et de durée suffisante;

• Palper simultanément les muscles symétriques des deux cotés.

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2-Examen articulaire:

1- Inspection: On doit apprécier l’asymétrie faciale, déviation de la pointe du


menton, cicatrice au niveau de l’ATM.

2- Palpation: Elle doit être bilatérale, ferme et douce, pour apprécier le jeu
articulaire, elle peut être (externe ou interne), en bouche fermée et en bouche
ouverte.

3- Auscultation: À l’aide de stéthoscope pour percevoir les bruits.

4- Examen dynamique de l’ATM:

• Il se fait en même temps que la palpation de l’ATM, il permet d’apprécier


la simultanéité des mouvements des deux condyles qui doivent partir et
arriver en même temps.

5- Examen des mouvements mandibulaires: (cinématique mandibulaire):

On apprécie les mouvements: D’ouverture, de fermeture, de propulsion, de


latéralité droite et gauche.

1- Ouverture buccale:

Apprécier l’amplitude:

• Les valeurs normales moyennes se situent aux alentours de 45 mm

• L’amplitude diminue de 1mm tous les 10 ans chez les sujets normaux. Et
on note s’il y’a trismus ou hyperlaxité ligamentaire.

Apprécier la trajectoire: noter les déviations (elle doit être rectiligne et


sagittale).

D’après Margariti et al. (2006) et Kohaut (2000) :

• Une valeur supérieure à 50mm évoquerait un DAM articulaire par


hyperlaxité ligamentaire.

• Une valeur comprise entre 25 et 35mm signerait à la fois un DAM


articulaire et musculaire, alors

• qu’une mesure inférieure à 25mm évoquerait plus un DAM articulaire.

2- La fermeture buccale: Apprécier la trajectoire (rectiligne ou en baïonnette).

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3- Propulsion:

• Les valeurs moyennes normales se situent autour de 8mm ; selon


Margariti (2006), une valeur inférieure à 5.4mm orienterait vers un DAM
articulaire alors qu’une valeur anormalement haute vers un DAM
musculaire.

4- Diduction (latéralité):

L’amplitude normale moyenne doit être supérieure ou égale à 9mm.

L’amplitude de diduction correspond, normalement, au quart de l’amplitude à


l’ouverture.

 Limitation de l’ouverture buccale + diduction conservée. (Origine


musculaire).

 Limitation de l’ouverture buccale + diduction altérée. (Origine articulaire).

7- Tests cliniques musculo-articulaires:

Ce sont des tests destinés à faire le diagnostic différentiel entre l’origine


musculaire et l’origine articulaire des phénomènes pathologiques.

1- Test de KROGH-POULSEN:

• Ce test est réalisé à l’aide d’un bâtonnet de bois, d’un coton salivaire ou
tout autre objet pouvant servir de « cale ». Cette cale est placée
postérieurement au niveau des dernières molaires mandibulaires. Le
patient est alors invité à serrer les dents.

• Si la cale est positionnée du côté sensible et déclenche une douleur


homolatérale : évocation d’une pathologie musculaire.

• Si la cale est positionnée du côté sensible et diminue la douleur


homolatérale : évocation d’une participation articulaire dans la pathologie.

2- Test de résistance à l’ouverture forcée:

• Le praticien effectue une pression digitale sur les incisives inférieures


pour augmenter de façon passive l’amplitude de l’ouverture.

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• Le End-feel: représente le supplément de l’amplitude de mouvement


d’ouverture forcée.

• « End-Feel »= 1 à 2 mm, ceci est en faveur de l’absence de pathologie.

• End-feel supérieur à 2mm + résistance élastique, ceci signifie que le


dysfonctionnement est musculaire.

• Aucune augmentation du End-Feel + Résistance ferme, ceci signifie que


le dysfonctionnement est articulaire.

3- Test de contre résistance (en diduction forcée):

• Le mouvement de latéralité (forcé) est réalisé par l’opérateur qui place la


paume de sa main sur le menton tandis que son autre main maintient la
tête au niveau temporal controlatéral.

• Si la douleur se situe du côté de la latéralité en arrière du condyle, la


pathologie est d’origine articulaire.

• Si la douleur se situe du côté de la latéralité en avant du condyle, la


pathologie est d’origine musculaire.

Autres examens:

• Exploration de l’occulomotricité

• Étude de la posture.

Examen endobuccal: Hygiène bucco-dentaire ( le coté de prédilection


masticatoire).

• Examen dentaire: indice CAO, les malpositions, la mobilité dentaire, les


fractures, fêlures, facettes d’usure…..

• Examen occlusal: en état statique (supracclusion, béance) et dynamique


(prématurités, interférences ).

Examen lingo-jugo-labial: à la recherche de signes de parafonction:


mordillement labial, jugal, interposition linguale…….ect.

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Examen psychologique:

à la recherche des problèmes sociaux, familiaux, professionnels, qui sont des


facteurs d’hyperfonction. En présence de ces facteurs, le patient sera orienté vers
un psychologue.

8- Examens complémentaires:

Ils permettent de confirmer le diagnostic posé par les éléments cliniques.

1- Radiographies standards: elles démontrent les constituants osseux de


l’ATM.

- La tomographie: Elle est utilisée systématiquement dans le cas de suspicion


d’une pathologie de l’ATM. Elle présente l’avantage d’éliminer la superposition
d’autres structures.

- Le panoramique dentaire: orthopantomogramme:Il est pris afin d’appréhender


le problème global manducateur. Il peut visualiser un certain état structurel des
ATMs.

- Incidence de Schuller: C’est une incidence unilatérale.

Elle permet l’étude de l’ATM et le jeu de mobilité condylienne, en demandant


des clichés en bouche ouverte et en bouche fermée des cotés droit et gauche.

Aussi: on peut demander :

• Arthrographie (injecter un produit de contraste )


• Scanographie (permet d’étudier les éléments musculaires sur
ordinateur)
• Arthroscanner ;
• Scintigraphie ;
• Arthroscopie ;
• IRM…….

9- Diagnostic différentiel: Il se fait avec:

1- Les pathologies extra manducatrices:

• Algies vasculaires de la face

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• Névralgies faciales

• Algies dentaires

• Algies sinusiennes

• Douleur parotidienne

• Otalgies

• Migraine

• Céphalées

• Cervicarthrose

• Algie ophtalmologique.

2- Les autres pathologies manducatrices:

• L’arthrite septique

• L’arthrite rhumatoide

• L’arthrose temporo-mandibulaire.

10- Conclusion

• Considéré comme la bête noire des praticiens, le DAM nécessite un


examen clinique minutieux pour déterminer l’étiologie primaire et pour
pouvoir trouver une solution qui nécessite en général un traitement
pluridisciplinaire et enfin soulager au maximum le malade.

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Déplacement discale réductible

Déplacement discal irréductible

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