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expliqué en 10 fiches
Décembre 2007
www.robert-schuman.eu
Sommaire
LE TRAITÉ DE LISBONNE
EXPLIQUÉ EN 10 FICHES
FICHES :
ANNEXES :
L’Europe s’est construite jusqu’ici grâce à une succession de traités négociés par les États
(voir Annexe 1 – Liste des traités de la construction européenne). Cette méthode a produit des
résultats positifs et a permis les avancées de la construction européenne depuis plus de
cinquante ans.
Depuis le début des années 90, un double défi a été lancé à l’Union :
Suite au blocage du processus de ratification consécutif aux « non » en France et aux Pays-Bas au
printemps 2005, le problème restait entier et devait être résolu.
Personnalité juridique
La personnalité juridique est la capacité de contracter, notamment d’être partie d’une
convention internationale ou d’être membre d’une organisation internationale.
Î Ces ratifications donneront lieu à des débats publics sur le nouveau traité entre
représentants démocratiquement élus.
=> Si le nouveau système représente une avancée, c’est que la réduction de la taille de
la Commission permettra d’éviter la nationalisation du collège bruxellois, chargé de
représenter l’intérêt général de l’Union.
Le Conseil européen représente les chefs d'État et de gouvernement des États membres
de l'Union européenne. Il a pour but de définir les grandes orientations européennes.
Le Conseil des ministres des États membres de l’Union (qui comprend différentes formations en
fonction des secteurs concernés comme l’économie et les finances, l’agriculture, etc.) a pour rôle
principal de voter les actes de l’Union européenne.
Le Conseil des ministres siège en public lorsqu’il délibère et vote, ce qui va dans le sens
de la démocratisation de l’Union européenne.
Î Cela permet aux journalistes d'informer les citoyens des débats qui ont lieu au sein du
Conseil.
Jusqu'à maintenant, la majorité qualifiée est définie selon un système complexe de pondération
des voix selon lequel les États membres bénéficient d’un certain nombre de voix, pour une large
part en fonction de leur poids démographique. Le traité de Lisbonne y substituera un système
plus transparent et plus démocratique fondé sur une double majorité d'États et de
population, selon lequel une « loi » sera adoptée au sein du Conseil si elle obtient au
moins l'accord de 55% des États de l'Union (soit 15 États membres dans une Union
composée de 27 États membres) représentant au moins 65% de la population de
l'Union. Ce nouveau système est à la fois plus démocratique mais aussi plus efficace en
comparaison du système en vigueur avec le traité de Nice puisqu’il facilite la formation des
majorités et donc la prise de décision, ce qui est essentiel dans une Union composée de 27
États.
Le traité de Lisbonne crée un Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la
politique de sécurité.
Cette fonction donne une cohérence et une unité plus grandes à l’action
extérieure de l’Union européenne.
Nommé par le Conseil européen et investi par le Parlement européen, il sera Vice-
Président de la Commission européenne et présidera le Conseil des affaires
étrangères du Conseil des ministres.
Les pouvoirs du Parlement sont renforcés en matière législative, budgétaire mais aussi
de contrôle politique
ce qui permet une politisation des élections européennes et sans doute un intérêt
plus grand des électeurs européens dont le vote pourra peser sur la vie politique
européenne.
6) LA COUR DE JUSTICE
La majorité est dite « qualifiée » parce qu’il est apparu, depuis l’origine de la construction
européenne, que pour être acceptée et jugée légitime, une décision européenne prise au Conseil
des ministres, où siègent les représentants des États, devait recueillir un soutien allant au-
delà de la majorité simple (50% des votes plus un) prenant en compte le poids des
États.
Le système de la double majorité est non seulement plus démocratique mais aussi plus efficace,
en comparaison du système inscrit dans le traité de Nice (2001), puisqu'il facilite la formation des
majorités et donc la prise de décision, ce qui est essentiel dans une Union composée de 27 États.
Le renforcement de l’efficacité du dispositif décisionnel passe aussi par une extension du vote à
la majorité qualifiée à de nouveaux domaines.
EN MATIÈRE LÉGISLATIVE :
- Extension de la procédure de codécision législative (Conseil des ministres et
Parlement) à près de 50 nouveaux domaines (voir Annexe 4 – Liste des articles
relevant de la procédure législative ordinaire).
Dans ce dernier cas, on peut par exemple noter que les pouvoirs législatifs du Parlement
européen portent désormais sur le contrôle des personnes aux frontières, aux
dispositions régissant l'accueil et le traitement des demandeurs d'asile, ainsi qu’à la
lutte contre l'immigration clandestine.
EN MATIÈRE BUDGÉTAIRE :
- Le Parlement européen se voit reconnaître un droit de décision égal à celui du
Conseil des ministres, notamment pour l’adoption de l’ensemble du budget
annuel (alors que le Conseil a aujourd'hui le dernier mot sur les dépenses dites
« obligatoires » qui représentent une large part du budget européen et notamment
les dépenses agricoles).
Cela doit conduire à politiser les élections européennes et donc à donner du poids
au vote des citoyens européens qui pourront dès lors influencer le cours de la vie
politique européenne.
Avec le traité de Lisbonne, le Parlement européen, qui est la seule institution de l’Union
à être élue au suffrage universel direct, voit donc ses pouvoirs et son poids
politique fortement accrus au sein du « triangle institutionnel » (la
Commission, le Conseil des ministres et le Parlement européen).
Les citoyens européens peuvent, dès lors qu’ils réunissent un million de signatures au
moins provenant d’un nombre significatif d’États membres, demander à la Commission
de proposer un « projet de loi ».
Le traité de Lisbonne clarifie le partage des pouvoirs entre l’Union européenne et les États
membres. Il apporte une réponse à la question « Qui fait quoi ? » dans l’Union européenne, ce
qui est un élément déterminant de la démocratisation de l’Europe, dans la mesure où cela
renforce la responsabilité des différents niveaux de pouvoir.
Le partage des compétences entre l’Union européenne et les États membres est établi
ainsi :
L’Union dispose des compétences que les États lui attribuent dans le Traité de Lisbonne ;
Toutes les autres compétences continuent d’appartenir aux États.
Il est à noter que le traité de Lisbonne prévoit la possibilité de restituer des compétences aux
États membres.
Les compétences exclusives de l’Union dans les domaines où celle-ci légifère seule :
− Union douanière ;
− Établissement des règles de concurrence nécessaires au fonctionnement du marché
intérieur ;
− Politique monétaire pour les États membres dont la monnaie est l’euro ;
− Conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique
commune de la pêche ;
− Politique commerciale commune ;
− Conclusion d’un accord international lorsque cette conclusion est prévue dans un acte
législatif de l’Union, ou est nécessaire pour lui permettre d’exercer sa compétence
interne, ou dans la mesure où elle est susceptible d’affecter des règles communes ou
d’en altérer la portée.
Les compétences partagées entre l’Union et les États membres, les États exerçant leur
compétence dans la mesure où l’Union n’a pas exercé la sienne :
− Marché intérieur ;
− Politique sociale, pour les aspects définis dans le présent traité ;
− Cohésion économique, sociale et territoriale ;
− Agriculture et la pêche, à l’exclusion de la conservation des ressources biologiques de la
mer ;
− Environnement ;
− Protection des consommateurs ;
− Transports ;
− Réseaux transeuropéens ;
− Énergie ;
− Espace de liberté, de sécurité et de justice ;
− Enjeux communs de sécurité en matière de santé publique, pour les aspects définis
dans le traité de Lisbonne ;
− Recherche, développement technologique, espace ;
− Coopération au développement et aide humanitaire.
Ainsi, le traité de Lisbonne ouvre les perspectives d’une véritable politique de l’énergie
européenne en permettant à l'Union :
− de légiférer afin d’harmoniser le fonctionnement du marché de l'énergie ;
− de renforcer la sécurité de l'approvisionnement énergétique des États membres de
l’Union ;
− de promouvoir les économies d'énergie et le développement des énergies nouvelles
et renouvelables.
Au-delà d'un tiers (un quart dans le domaine « Justice et affaires intérieures ») d'avis
négatifs de la part des parlements nationaux, la Commission doit revoir sa
proposition.
prévoit la possibilité pour chaque chambre de chaque parlement national de transmettre à
la Cour de justice des recours pour violation du principe de subsidiarité.
Le grand espace de liberté de circulation des hommes, des marchandises et des capitaux que
représente l’Union européenne, n'a pas été accompagné, depuis sa mise en place le 1er janvier
1993, par une coordination entre les différents systèmes judiciaires propres à chaque
État membre.
Outre les problèmes quotidiens que cela pose (par exemple, en matière de garde partagée
d’enfants suite à un divorce entre deux ressortissants communautaires habitant dans deux États
membres différents), le défaut de coordination limitait l'action de l’Union européenne
contre les réseaux de criminalité internationaux.
Le traité de Lisbonne permet à l'Union de développer des actions et des politiques qui
répondent aux attentes des citoyens en matière de sécurité et de justice.
L’Union pourra donc harmoniser ses règles concernant l’octroi de l’asile, ce qui permettra :
- de mettre un terme au système complexe de juxtaposition des règles diverses qui
sont applicables dans les différents États membres de l’Union ;
- et de développer une politique commune en matière d’asile.
Le traité prévoit la mise en place d’un « système intégré de gestion des frontières
extérieures » et le renforcement des pouvoirs de « Frontex », l’Agence de surveillance des
frontières de l’Union.
Eurojust
Institué en 2002, Eurojust est un organe de l’Union européenne chargé d’améliorer
l’efficacité des autorités compétentes des États membres dans leur lutte contre les
formes graves de criminalité organisée transfrontalière. Eurojust stimule et améliore la
coordination des enquêtes et des poursuites et il soutient également les États membres
pour renforcer l’efficacité de leurs enquêtes et de leurs poursuites.
Certains États bénéficient de dérogations (« opting out »). C'est le cas du Royaume-
Uni et de l'Irlande, pour la politique relative aux contrôles aux frontières extérieures, à
l'asile, à l'immigration, à la coopération judiciaire en matière civile.
Î En revanche, une possibilité leur est réservée d’adopter et d’appliquer au cas par cas
les mesures européennes décidées dans ces domaines (« opting in »).
Toutefois, afin d’éviter tout blocage, le traité de Lisbonne assouplit le recours aux
« coopérations renforcées » pour permettre aux États qui le souhaitent de mettre en
application la mesure en question.
1) LA RECONNAISSANCE DE L’EUROGROUPE
Eurogroupe
Signé en 1997 par les futurs membres de la zone euro, le Pacte de stabilité et de croissance
(PSC) fixe trois règles principales :
− le déficit public doit rester inférieur à 3% du PIB ;
− la dette publique doit être contenue en dessous de 60% du PIB ;
− les États doivent viser l'équilibre budgétaire à moyen terme.
Pour favoriser son application, plusieurs procédures de contrôle ont été créées :
− une surveillance multilatérale préventive : les États de la zone euro présentent leurs
objectifs budgétaires à moyen terme dans un programme de stabilité actualisé chaque
année. Sur cette base, le Conseil adopte des conclusions et des recommandations.
− une procédure pour déficit excessif : en cas de non respect des règles du Pacte de
stabilité et de croissance, le Conseil émet des recommandations et prend éventuellement
des sanctions sous forme d'amende pouvant aller de 0,2 à 0,5% du PIB.
La Commission obtient le pouvoir d’adresser des avis aux États membres qui
connaissent un déficit excessif.
La procédure de sanction est désormais adoptée par le Conseil des ministres, sur la
base d'une proposition de la Commission (et non plus d'une simple recommandation
comme c'était le cas avant le traité de Lisbonne).
3) LE BUDGET EUROPÉEN
Les États, par le biais du Conseil des ministres, n’auront plus le dernier mot, comme
c’est le cas à présent, pour les « dépenses obligatoires ».
Cela signifie que chaque État membre continuera de disposer d’un droit de veto
pour :
- la définition et la fixation de sa contribution au budget communautaire ;
- l’adoption du cadre financier de l’Union européenne.
Il convient, toutefois, de noter l'existence d'une « clause passerelle » qui permet le passage
de la règle de l’unanimité à celle de la majorité, ce qui serait de nature à introduire
davantage de souplesse dans la définition du cadre financier européen.
Il s’agit d’un programme de dépenses pluriannuel qui traduit, en termes financiers, les
priorités politiques de l'Union. Il fixe des plafonds aux dépenses de l'Union européenne pour
une période donnée et impose donc une discipline budgétaire.
L’Union européenne s’est d’abord construite, pour des raisons historiques, sur des fondements
économiques, c’est-à-dire comme un marché commun, puis unique, de libre circulation des
personnes, des marchandises, des capitaux et des services.
Il est à noter que les politiques sociales relèvent, pour une très large part, de la compétence
des États.
La Charte des droits fondamentaux acquiert une valeur juridique, dont la portée
concerne les actes de l’Union. Elle comprend :
- la « liberté professionnelle et le droit de travailler » ;
- le « droit à l'information et à la consultation des travailleurs au sein de
l'entreprise » ;
- le « droit de négociation et d'actions collectives » ;
- la « protection en cas de licenciement injustifié ».
Le traité de Lisbonne garantit à ces droits une force juridique contraignante, puisque
ces droits sociaux devront être garantis par les juges nationaux et
communautaire.
Une « clause sociale » exige la prise en compte des exigences sociales dans toutes les
politiques de l'Union.
Ces exigences sont « liées à la promotion d’un niveau d’emploi élevé, à la garantie d’une
protection sociale adéquate, à la lutte contre l’exclusion sociale, ainsi qu’à un niveau
élevé d’éducation, de formation et de protection de la santé humaine ».
Cela signifie très concrètement que toute « loi » européenne qui serait contraire à ces
objectifs pourra être annulée par la Cour de justice.
Les actions que l’Union européenne peut conduire en matière sociale sont, dans leur majorité,
des actions d’appui et de soutien aux États qui peuvent être décidées à la majorité
qualifiée. Cela concerne :
Un État membre de l’Union européenne jugeant que telle ou telle mesure serait
contraire « à des aspects fondamentaux de son système de sécurité sociale »
aura la possibilité de demander à la Commission de rédiger un nouveau projet
ou de faire « appel » devant le Conseil européen.
Cet élément permet de lever les blocages possibles dans ce domaine en raison
du maintien de la règle de l’unanimité pour décider sur un certain nombre
de questions.
Le traité de Lisbonne dote enfin les services publics (les « services d'intérêt
économique général ») d’un fondement juridique permettant aux institutions de
l'Union européenne de définir les principes et les conditions qui régissent leur mise en
place et leur fonctionnement.
L’élargissement de l’Union européenne à dix nouveaux États en 2004 et à deux autres (la Bulgarie
et la Roumanie) le 1er janvier 2007 a été au cœur des débats référendaires en France et aux Pays-
Bas. Il est apparu qu’une réflexion devait s’engager sur la politique d’élargissement. Le traité de
Lisbonne porte la marque d’une telle interrogation en faisant référence, pour la première fois dans
un traité communautaire, aux critères d’adhésion à l’Union.
Les critères d’adhésion ne sont pas explicitement cités mais il y est fait référence à
l’article 49 TUE : « Les critères d’éligibilité approuvés par le Conseil européen sont pris en
compte ».
Les États candidats doivent respecter les « valeurs » de l’Union européenne (respect de
la dignité humaine, liberté, démocratie, égalité, État de droit, droits de l'Homme et des
minorités).
Pour la première fois, il est prévu une clause de retrait de l’Union européenne.
L’accord fixant les modalités de retrait est négocié avec l’État concerné. Le Conseil statue à
la majorité qualifiée après approbation du Parlement européen.
Si l’État qui a quitté l’Union européenne souhaite de nouveau l’intégrer, il doit faire une
nouvelle demande d’adhésion et satisfaire aux conditions d’adhésion.
Le traité de Lisbonne comprend des innovations importantes en donnant à l'Union les moyens de
développer la cohérence et l’unité de sa politique extérieure.
Si l'un des États membres de l’Union européenne fait l'objet d'une agression, les autres ont
un devoir d’assistance à son égard.
Elle assigne à l'Union et à chaque État membre le devoir de porter assistance, par tous les
moyens, à un État membre touché par une catastrophe d’origine humaine ou naturelle ou
par une attaque terroriste.
Ces États seront ainsi en mesure de remplir les missions militaires les plus exigeantes
pour le compte de l'Union européenne, en particulier pour répondre à des demandes des
Nations Unies.
CEE : http://eur-
Signature à Rome des traités instituant la Communauté lex.europa.eu/fr/treaties/dat/11957E/tif/11957E.html
économique européenne (CEE) et la Communauté
25 mars 1957
européenne de l’énergie atomique (CEEA ou
Euratom). Ils entrent en vigueur le 1er janvier 1958. CEEA : http://eur-
lex.europa.eu/fr/treaties/dat/11957K/tif/11957K.html
http ://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i0439.asp
Signature du Traité de Lisbonne modifiant le Traité sur (version consolidée, telle que présentée dans le Rapport
13 décembre 2007 l'Union européenne et le Traité instituant la Communauté d’information de la Commission des Affaires étrangères de
européenne l’Assemblée nationale, n°439, 28 novembre 2007).
©©Fondation
FondationRobert
RobertSchuman,
Schuman,Décembre
Décembre2007
2007 26
www.robert-schuman.eu
www.robert-schuman.eu
Annexe 3
Le traité de Lisbonne prévoit l’extension du vote à la majorité qualifiée à 33 nouveaux articles. Avec les 63 articles qui relèvent déjà de la majorité
qualifiée, 96 articles sont désormais concernés par le vote à la majorité qualifiée.
Il s’agit d’une innovation qui limite les risques de blocage liés au vote à l’unanimité.
Les domaines sensibles tels que la fiscalité, la sécurité sociale, la politique étrangère, la défense commune restent à l’unanimité.
La majorité qualifiée s’appliquera jusqu’en 2014, voire 2017 avec le compromis de Ioannina, date à laquelle elle sera remplacée par la double majorité des
États et des citoyens (voir Fiche 3 – Comment décider dans une Union à 27 ?).
Les nouveaux domaines passant à la majorité qualifiée apparaissent sur fond bleu dans le tableau ci-dessous. Les domaines sur fond blanc sont ceux relevant
déjà de la majorité qualifiée dans le traité de Nice.
La numérotation des articles correspond à celle de la version consolidée du Traité de Lisbonne, telle que présentée dans le Rapport d’information de la
Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale (n°439) du 28 novembre 2007.
NUMÉRO DE
NOMENCLATURE DU TRAITÉ DE LISBONNE CONTENU DE L'ARTICLE
L'ARTICLE
Article 15,
Élection du Président du Conseil européen par le Conseil européen
paragraphe 5 TUE
Article 16,
Adoption de la liste des formations du Conseil des ministres par le Conseil européen
paragraphe 6 TUE
TUE, Titre III – Dispositions relatives
aux institutions Proposition d'un candidat à la fonction de président de la Commission par le Conseil européen Article 17,
Nomination de la Commission par le Conseil européen paragraphe 7 TUE
Nomination du haut représentant par le Conseil européen, avec l’accord du Président de la Article 18,
Commission paragraphe 1 TUE
TUE, Titre V, Chapitre 2 – Dispositions Nomination d’un représentant spécial, sur proposition du Haut représentant
spécifiques concernant la politique Questions de procédures (PESC)
étrangère et de sécurité commune
Article 41,
Fonds de lancement PESC sur proposition du haut représentant
paragraphe 3 TUE
Décision définissant le statut, le siège et les modalités de fonctionnement de l'Agence Article 45,
européenne de défense paragraphe 2 TUE
Article 50,
Conclusion d’un accord de retrait d’un État membre de l’Union après approbation du
TUE, Titre VI – Dispositions finales paragraphe 2,
Parlement européen et sur demande de l’État concerné
TUE
Article 15,
Règlements relatifs aux principes généraux et limites du droit d'accès aux documents des
paragraphe 3
TFUE, Première partie, Titre II – institutions, organes et organismes de l'Union
TFUE
Dispositions d'application générale
Article 16,
Règles relatives à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données
paragraphe 2
à caractère personnel
TFUE
Principes de base des mesures d’encouragement communautaires à la lutte contre les discriminations
Article 19 TFUE,
fondées sur le sexe, la race ou l’origine ethnique, la religion ou les convictions, un handicap, l’âge ou
paragraphe 2
l’orientation sexuelle, à l’exclusion des mesures d’harmonisation
TFUE, Deuxième partie –
Non-Discrimination et Article 21,
citoyenneté de l'Union Dispositions visant à faciliter l'exercice du droit de circuler et du droit de séjour dans l'UE paragraphe 2
TFUE
Règlements relatifs aux procédures et conditions requises pour la présentation par les citoyens d’une
Article 24 TFUE
initiative citoyenne
Article 43,
Établissement de l’organisation commune des marchés agricoles et dispositions nécessaires à la poursuite paragraphe 2
TFUE, Troisième partie, Titre
des objectifs de la politique commune de l’agriculture et de la pêche après consultation du Comité TFUE
III – L'agriculture et la pêche
économique et social
Directives ou règlements en vue de réaliser la libre circulation des travailleurs après consultation du
Article 46 TFUE
Comité économique et social
TFUE, Troisième partie, Titre
IV, Chapitre 1 – Les Dispositions relatives à la totalisation, pour l'ouverture et le maintien du droit aux prestations sociales,
travailleurs ainsi que pour le calcul de celles-ci, de toutes périodes prises en considération par les différentes
législatives nationales pour les travailleurs migrants salariés et non salariés et leurs ayants droits Article 48 TFUE
(Unanimité pour le paiement des prestations aux personnes résidant sur les territoires des États
membres)
Exemption de certaines activités des dispositions du chapitre relatif au droit d’établissement Article 51 TFUE
Directives relatives à la reconnaissance mutuelle des diplômes, certificats et autres titres Article 53,
Coordination des dispositions nationales relatives à l’accès aux activités non salariées et à leur paragraphe 1
exercice TFUE
Extension des dispositions relatives aux services aux prestataires ressortissant d’un État tiers et
Article 56 TFUE
établis à l’intérieur de l’Union
TFUE, Troisième partie, Titre IV,
Chapitre 3 – Les services Article 59,
Directives relatives à la libération d’un service déterminé après consultation du Comité économique
paragraphe 1
et social
TFUE
Règlements relatifs aux mesures administratives concernant les mouvements de capitaux et les
Article 75 TFUE
paiements (gel des fonds, des avoirs financiers ou des bénéfices économiques)
Directives portant sur les règles minimales relatives à la définition des infractions pénales et
des sanctions dans des domaines de criminalité particulièrement grave revêtant une
dimension transfrontière (le terrorisme, la traite des êtres humains et l'exploitation sexuelle
des femmes et des enfants, le trafic illicite de drogues, le trafic illicite d'armes, le
blanchiment d'argent, la corruption, la contrefaçon de moyens de paiement, la criminalité Article 83,
TFUE, Troisième partie, Titre V, paragraphes 1 et
informatique et la criminalité organisée)
Chapitre 4 – Coopération judiciaire en 2 TFUE
matière pénale Directives établissement des règles minimales d’harmonisation relatives à la définition des
infractions pénales et des sanctions dans le domaine concerné. Remarque : Ces directives
sont adoptées selon une procédure législative spéciale si cette procédure a été utilisée pour
l’adoption des mesures d’harmonisation existantes en question
Article 85,
Règlements relatifs à la structure, au fonctionnement, au domaine d’action et aux tâches
paragraphe 1
d’Eurojust
TFUE
Article 91,
Établissement des règles relatives au transport après consultation du Comité économique et
paragraphe 1
social et du Comité des régions
TFUE
TFUE, Troisième partie, Titre VI - Les
transports
Article 100,
Dispositions pour la navigation maritime et aérienne après consultation du Comité
paragraphe 2
économique et social et du Comité des régions
TFUE
Article 114,
Mesures relatives au rapprochement des législations nationales concernant l’établissement et
paragraphe 1
le fonctionnement du marché intérieur après consultation du Comité économique et social
TFUE
TFUE, Troisième partie, Titre VII,
Directives nécessaires pour éliminer la distorsion de concurrence dans un État membre, dans
Chapitre 3 – Le rapprochement des Article 116 TFUE
le cas où la procédure de consultation n’aboutit pas
législations
Mesures relatives à la création de titres européens pour assurer une protection uniforme des
droits de propriété intellectuelle dans l’Union et à la mise en place de régimes d’autorisation, Article 118 TFUE
de coordination et de contrôle centralisés au niveau de l’Union
Article 121,
TFUE, Troisième partie, Titre VIII, Règlements relatifs aux modalités de la procédure de surveillance multilatérale dans le cadre
paragraphe 6
Chapitre 1 – La politique économique du pacte de stabilité et de croissance
TFUE
Modification de certains articles des statuts du SEBC sur recommandation de la Banque Article 129,
centrale européenne et après consultation de la Commission ou sur proposition de la paragraphe 3
TFUE, Troisième partie, Titre VIII,
Commission et après consultation de la Banque centrale européenne TFUE
Chapitre 2 – La politique monétaire
Mesures nécessaires à l’usage de l’euro après consultation de la Banque centrale européenne Article 133 TFUE
TFUE, Troisième partie, Titre XI – Le Règlements d’application relatifs au Fonds social européen après consultation du Comité
Article 164 TFUE
Fonds social européen économique et social et du Comité des régions
Article 167,
TFUE, Troisième partie, Titre XIII - Actions d’encouragement dans le domaine culturel, à l’exclusion de toute mesure
paragraphe 5
Culture d’harmonisation après consultation du Comité des régions
TFUE
Mesures spécifiques destinées à appuyer les actions menées dans les États membres dans le
domaine industriel (adaptation aux changements structurels, environnement favorable à la
Article 173,
TFUE, Troisième partie, Titre XVII – création et au développement des entreprises, coopération entre entreprises, meilleure
paragraphe 3
Industrie exploitation du potentiel industriel des politiques d’innovation, de recherche et de
TFUE
développement technologique), à l’exclusion des mesures d’harmonisation, après
consultation du Comité économique et social
Actions spécifiques en dehors des fonds structurels après consultation du Comité économique
Article 175 TFUE
et social et du Comité des régions
TFUE, Troisième partie, Titre XVIII –
Règlements et règles générales applicables aux fonds à finalité structurelle après
Cohésion économique, sociale et Article 177 TFUE
consultation du Comité économique et social et du Comité des régions
territoriale
Article 189,
Mesures nécessaires à l’élaboration d’une politique spatiale européenne, qui peut prendre la
paragraphe 2
forme d’un programme spatial européen
TFUE
Article 194,
TFUE, Troisième partie, Titre XXI – Mesures relatives à l'énergie après consultation du Comité économique et social et du Comité
paragraphe 2
Énergie des régions
TFUE
Mesures particulières destinées à compléter les actions menées dans les États membres dans
Article 195,
TFUE, Troisième partie, Titre XXII – le domaine du tourisme (création d’un environnement favorable au développement des
paragraphe 2
Tourisme entreprises dans ce secteur ; coopération entre États membres par l’échange de bonnes
TFUE
pratiques), à l’exclusion de toute mesure d’harmonisation
Article 197,
TFUE, Troisième partie, Titre XXIV –
Règlements établissant les mesures nécessaires à la coopération administrative paragraphe 2
Coopération administrative
TFUE
Mesures définissant le cadre dans lequel est mise en œuvre la politique commerciale
commune Article 207,
TFUE, Cinquième partie, Titre II – La
paragraphes 2 et
politique commerciale commune Négociation et conclusion d'accords avec un ou plusieurs pays tiers ou organisations 4 TFUE
internationales dans le domaine de la politique commerciale
Mesures nécessaires pour la mise en œuvre des actions de coopération économique, Article 212,
TFUE, Cinquième partie, Titre III,
financière et technique, y compris d’assistance en particulier dans le domaine financier, avec paragraphe 2
Chapitre 2 – La coopération
des pays tiers autres que les pays en développement TFUE
économique, financière et technique
avec les pays tiers
Mesures financières urgentes d’assistance financière Article 213 TFUE
Mesures définissant le cadre dans lequel sont mises en œuvre les actions d’aide humanitaire Article 214,
TFUE, Cinquième partie, Titre III, de l’Union paragraphes 3 et
Chapitre 3 – L'aide humanitaire
Statut et modalités de fonctionnement du Corps volontaire européen d’aide humanitaire 5 TFUE
Interruption ou réduction des relations économiques et financières avec des pays tiers sur Article 215,
TFUE, Cinquième partie, Titre IV – Les
proposition conjointe du haut représentant et de la Commission, après information du paragraphe 1
mesures restrictives
Parlement européen TFUE
Conclusion d'accords internationaux (sauf si le domaine de l'accord relève de l'unanimité et Article 218,
TFUE, Cinquième partie, Titre V –
s'il s'agit d'accords d'association ou d'accords de coopération économique, financière et paragraphe 8
Accords internationaux
technique) TFUE
Mise en œuvre de la clause de solidarité en cas d’attaque terroriste ou de catastrophe (sauf Article 222,
TFUE, Cinquième partie, Titre VII –
en cas d'implications dans le domaine de la défense : unanimité) sur proposition conjointe du paragraphe 3
Clause de solidarité
haut représentant et de la Commission TFUE
TFUE, Sixième partie, Titre I, Chapitre Statut des partis politiques au niveau européen (règles relatives à leur financement) Article 224 TFUE
1 – Les institutions
Décision du Conseil européen sur la présidence des formations du Conseil autres que celle Article 236,
des affaires étrangères paragraphe b
TFUE
Questions de procédure au sein du Conseil et adoption de son règlement intérieur Article 240,
paragraphe 3
TFUE
Nomination du président, du vice-président et des membres du directoire de la BCE par le Article 283,
Conseil européen paragraphe 2
TFUE
Conditions d'emploi et de rémunération du président et des membres de la Cour des Article 286,
Comptes paragraphe 7
TFUE
Révocation de la délégation à la Commission du pouvoir d'adopter des actes non législatifs Article 290,
de portée générale ou objections à un acte délégué paragraphe 2
TFUE
TFUE, Sixième partie, Titre I, Chapitre
Article 291,
2 – Actes juridiques de l'Union, Règles et principes généraux relatifs aux modalités de contrôle par les États membres de
paragraphe 3
procédures d'adoption et autres l’exercice des compétences d’exécution par la Commission
TFUE
dispositions
Article 298,
Règlements relatifs aux dispositions concernant l’administration européenne paragraphe 2
TFUE
Règlements portant sur l'établissement, l'exécution du budget, la reddition et la vérification Article 322,
TFUE, Sixième partie, Titre II, Chapitre
des comptes ainsi que sur le contrôle de la responsabilité des acteurs financiers après paragraphe 1
5 – Dispositions communes
consultation de la Cour des comptes TFUE
Article 325,
TFUE, Sixième partie, Titre II, Chapitre Mesures nécessaires dans le domaine de la prévention et la lutte contre la fraude portant
paragraphe 4
6 – La lutte contre la fraude atteinte aux intérêts financiers de l’Union après consultation de la Cour des comptes
TFUE
Décision du Conseil à la suite d'une décision de suspension des droits de vote Article 354 TFUE
Le traité de Lisbonne prévoit l’extension de la procédure dite de « codécision » et désormais appelée « procédure législative ordinaire », à 40
nouveaux articles. Avec les 33 domaines relevant déjà de la codécision, 73 articles sont désormais concernés par la procédure de codécision.
Par ailleurs, il est notable que la procédure de consultation du Parlement européen, prévue par les traités et utilisée dans quelques domaines seulement, est
étendue, de manière très substantielle, à une quarantaine d’articles.
Elle donne le pouvoir au Parlement européen d'arrêter des actes conjointement avec le Conseil de l'Union européenne.
Cette procédure renforce le caractère démocratique de l’Union européenne en faisant participer le Parlement européen, qui est la seule institution
européenne démocratiquement élue.
Les nouveaux domaines relevant de la procédure de codécision (« procédure législative ordinaire ») apparaissent sur fond bleu dans le tableau ci-dessous. Les
domaines sur fond blanc sont ceux relevant déjà de la procédure législative ordinaire dans le traité de Nice.
La numérotation des articles correspond à celle de la version consolidée du Traité de Lisbonne, telle que présentée dans le Rapport d’information de la
Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale (n°439) du 28 novembre 2007.
Règlements concernant les principes généraux et limites relatifs à l’exercice du droit Article 15,
TFUE, Première partie, Titre II –
d’accès aux documents des institutions, organes et organismes de l'Union paragraphe 3 TFUE
Dispositions d'application générale
Règles relatives à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des Article 16,
données à caractère personnel paragraphe 2 TFUE
Règlements relatifs aux procédures et conditions requises pour la présentation par les
Article 24 TFUE
citoyens d’une initiative citoyenne
TFUE, Troisième partie, Titre IV, Directives ou règlements en vue de réaliser la libre circulation des travailleurs après
Article 46 TFUE
Chapitre 1 – Les travailleurs consultation du Comité économique et social
Article 52,
Directives relatives à la coordination des dispositions en matière de droit d’établissement paragraphe 2
TFUE
Extension des dispositions relatives aux services aux prestataires ressortissant d’un État
Article 56 TFUE
tiers et établis à l’intérieur de l’Union
TFUE, Troisième partie, Titre IV,
Chapitre 3 – Les services Article 59,
Directives relatives à la libération d’un service déterminé après consultation du Comité
paragraphe 1
économique et social
TFUE
TFUE, Troisième partie, Titre V, Règlements relatifs aux mesures administratives concernant les mouvements de capitaux
Article 75 TFUE
Chapitre 1 – Dispositions générales et les paiements (gel des fonds, des avoirs financiers ou des bénéfices économiques)
Article 77,
Mesures portant sur le contrôle aux frontières paragraphe 2
TFUE
Directives portant sur les règles minimales relatives à la définition des infractions pénales et des
sanctions dans des domaines de criminalité particulièrement grave revêtant une dimension
transfrontière (le terrorisme, la traite des êtres humains et l'exploitation sexuelle des femmes et
des enfants, le trafic illicite de drogues, le trafic illicite d'armes, le blanchiment d'argent, la
corruption, la contrefaçon de moyens de paiement, la criminalité informatique et la criminalité Article 83,
TFUE, Troisième partie, Titre paragraphes 1 et
organisée)
V, Chapitre 4 – Coopération 2 TFUE
judiciaire en matière pénale Directives établissement des règles minimales d’harmonisation relatives à la définition des
infractions pénales et des sanctions dans le domaine concerné. Remarque : Ces directives sont
adoptées selon une procédure législative spéciale si cette procédure a été utilisée pour l’adoption
des mesures d’harmonisation existantes en question
Article 85,
Règlements relatifs à la structure, au fonctionnement, au domaine d’action et aux tâches
paragraphe 1
d’Eurojust
TFUE
Article 87,
Mesures relatives à la coopération policière (collecte et échange d’informations, formation du
paragraphe 2
personnel, techniques communes d’enquête)
TFUE, Troisième partie, Titre TFUE
V, Chapitre 5 – Coopération
policière Article 88,
Règlements relatifs à la structure, au fonctionnement, au domaine d’action et aux tâches d’Europol paragraphe 2
TFUE
Article 91,
Établissement des règles relatives au transport après consultation du Comité économique et social
paragraphe 1
et du Comité des régions
TFUE
TFUE, Troisième partie, Titre
VI - Les transports
Article 100,
Dispositions pour la navigation maritime et aérienne après consultation du Comité économique et
paragraphe 2
social et du Comité des régions
TFUE
Modification de certains articles des statuts du SEBC sur recommandation de la Banque centrale Article 129,
TFUE, Troisième partie, Titre européenne et après consultation de la Commission ou sur proposition de la Commission et après paragraphe 3
VIII, Chapitre 2 – La politique consultation de la Banque centrale européenne TFUE
monétaire
Mesures nécessaires à l’usage de l’euro après consultation de la Banque centrale européenne Article 133 TFUE
Mesures destinées à encourager la coopération dans le domaine de la politique sociale Article 153,
Directives relatives aux prescriptions minimales applicables progressivement dans le domaine paragraphe 2
social TFUE
TFUE, Troisième partie, Titre
X – Politique sociale Mesures visant à l’application du principe de l’égalité des chances et de l’égalité de traitement
Article 157,
entre les hommes et les femmes en matière d’emploi et de travail, y compris le principe de l’égalité
paragraphe 3
des rémunérations pour un même travail et un travail de même valeur après consultation du
TFUE
Comité économique et social
TFUE, Troisième partie, Titre Règlements d’application relatifs au Fonds social européen après consultation du Comité
Article 164 TFUE
XI – Le Fonds social européen économique et social et du Comité des régions
Article 167,
TFUE, Troisième partie, Titre XIII - Actions d’encouragement dans le domaine culturel, à l’exclusion de toute mesure
paragraphe 5
Culture d’harmonisation après consultation du Comité des régions
TFUE
Mesures destinées à faire face aux enjeux communs de sécurité en matière de santé
publique (normes relatives aux organes et substances d’origine humaine, au sang et à ses
dérivés ; domaines vétérinaires et phytosanitaires ; normes des médicaments et des
dispositifs à usage médical) après consultation du Comité économique et social et du Comité Article 168,
TFUE, Troisième partie, Titre XIV – des régions paragraphes 4 et
Santé publique
Mesures d’encouragement visant à protéger et à améliorer la santé humaine (surveillance, 5 TFUE
alerte et lutte contre les grands fléaux transfrontières, mesures de protection de la santé
publique (tabac, alcool)), à l’exclusion de toute mesure d’harmonisation après consultation
du Comité économique et social et du Comité des régions
Mesures spécifiques destinées à appuyer les actions menées dans les États membres dans le
domaine industriel (adaptation aux changements structurels, environnement favorable à la
Article 173,
TFUE, Troisième partie, Titre XVII – création et au développement des entreprises, coopération entre entreprises, meilleure
paragraphe 3
Industrie exploitation du potentiel industriel des politiques d’innovation, de recherche et de
TFUE
développement technologique), à l’exclusion des mesures d’harmonisation, après
consultation du Comité économique et social
Article 182,
Mesures nécessaires à la mise en œuvre de l’espace européen de recherche après
paragraphe 5
consultation du Comité économique et social
TFUE
TFUE, Troisième partie, Titre XIX –
Règles relatives aux programmes de recherche après consultation du Comité économique et
Recherche et développement Article 188
social
technologique et espace
Article 189,
Mesures nécessaires à l’élaboration d’une politique spatiale européenne, qui peut prendre la
paragraphe 2
forme d’un programme spatial européen
TFUE
Article 194,
TFUE, Troisième partie, Titre XXI – Mesures relatives à l'énergie après consultation du Comité économique et social et du
paragraphe 2
Énergie Comité des régions
TFUE
Mesures particulières destinées à compléter les actions menées dans les États membres
Article 195,
TFUE, Troisième partie, Titre XXII – dans le domaine du tourisme (création d’un environnement favorable au développement des
paragraphe 2
Tourisme entreprises dans ce secteur ; coopération entre États membres par l’échange de bonnes
TFUE
pratiques), à l’exclusion de toute mesure d’harmonisation
Article 207,
TFUE, Cinquième partie, Titre II – Mesures définissant le cadre dans lequel est mise en œuvre la politique commerciale
paragraphe 2
La politique commerciale commune commune
TFUE
TFUE, Cinquième partie, Titre III, Mesures nécessaires pour la mise en œuvre de la politique de coopération au Article 209,
Chapitre 1 – Coopération au développement (programmes pluriannuels de coopération avec les pays en développement, paragraphe 1
développement programmes thématiques) TFUE
Mesures définissant le cadre dans lequel sont mises en œuvre les actions d’aide humanitaire Article 214,
TFUE, Cinquième partie, Titre III, de l’Union paragraphes 3 et
Chapitre 3 – L'aide humanitaire
Statut et modalités de fonctionnement du Corps volontaire européen d’aide humanitaire 5 TFUE
Statut des partis politiques au niveau européen (règles relatives à leur financement) Article 224 TFUE
Article 291,
Règles et principes généraux relatifs aux modalités de contrôle par les États membres de
paragraphe 3
TFUE, Sixième partie, Titre I, l’exercice des compétences d’exécution par la Commission
TFUE
Chapitre 2 – Actes juridiques de
l'Union, procédures d'adoption et
autres dispositions Article 298,
Règlements relatifs aux dispositions concernant l’administration européenne paragraphe 2
TFUE
Dossier coordonné par Thierry CHOPIN, avec la collaboration de Lorraine de BRABOIS, Pauline DESMAREST, Mathilde DURAND et Xavier-Alexandre RELIANT.
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After the fall of the Berlin Wall and the collapse of the USSR, the Foundation
decided to provide assistance to the emerging democracies of Eastern Europe by
attempting to promote the European democratic model amongst its Eastern
neighbours.
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