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Mr SAADI
L’INDUSTRIE AUTOMOBILE
AU MAROC
Réalisée par :
Houda EL HOUARI
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Samia HAFSI
Participantes au Master Management du Commerce International, 2008/2009
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SOMMAIRE
1- PRESENTATION DU SECTEUR.......................................................................................4
2- ANALYSE DU SECTEUR.................................................................................................6
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1-PRESENTATION DU SECTEUR
une progression notable entre 1996, date de lancement des projets des véhicules
économiques, et 2003 avec un taux de croissance de près de 86% passant de
6.089 à 11.338 millions de dirhams ;
Depuis 1996, les investissements ont également connu une hausse de près de
348% avec un montant global d’un milliard de dirhams en 2003, contre 223
millions de dirhams en 1996 ;
La valeur ajoutée dégagée par ce secteur a connu une croissance de plus de 53%
durant la même période passant de 1.960 à 3.001 millions de dirhams ;
Les exportations du secteur ont connu une nette évolution durant la même
période passant de 1.592,8 millions de dirhams en 1996 à 5.840 millions de
dirhams en 2003, soit une hausse de 267%.
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2-ANALYSE DU SECTEUR
La sous-traitance automobile
Cette industrie est l’une des toutes premières industries au niveau mondial. Elle
représente environ 1.300 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont
25%, soit 300 milliards d’euros, sont réalisés sur le marché de la rechange.
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3-INDUSTRIE AUTOMOBILE : VERSION
OFFSHORING
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Le choix du site du Maroc comme une plate forme de déploiement de la
stratégie « world car » de Renault et l’insertion dans le réseau de ce grand
constructeur ;
l’Alliance Renault-Nissan s’apprête à renforcer considérablement sa
présence marocaine par la construction près du nouveau port de Tanger-
Med d’une usine destinée à produire 200 000 véhicules annuels. Cette
première tranche sera suivie d’une deuxième (200 000 véhicules
supplémentaires) qui permettra à Nissan d’assembler son futur utilitaire
économique).
Ce contexte économique et les stratégies des donneurs d’ordres ont pesé sur les
sources de profitabilité des fournisseurs du secteur automobile au Maroc. Le
renforcement de la pression concurrentielle les a conduits à explorer le marché
du rechange où les opportunités de capter les quasi-rentes sont plus importantes.
Du point de vue de la qualité, certains de ces produits peuvent être utilisés
comme équipements de première monte.
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Le dynamisme du marché du rechange repose sur certains segments de pièces ou
composants. Il comprend les pièces d’usure liées à l’entretien de la voiture et à
la carrosserie.
La concentration des fournisseurs marocains sur ce marché ne favorise pas
beaucoup leur développement industriel. En effet, les ventes de la première
monte relèvent d’une approche industrielle, avec l’intégration de composants
dans des fonctions et des modules se positionnant sur des volumes élevés, tandis
que le marché de la rechange se situe dans une logique commerciale avec une
clientèle plus diffuse. La conséquence immédiate est que certaines entreprises
souffrent d’une mauvaise logistique, d’une mauvaise disposition des lieux de
stockage des produits semi-finis, d’un faible niveau de sécurité et de stocks
excessifs.
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Généralement, l’internationalisation de ces équipementiers ne s’est pas effectuée
à la demande des constructeurs mais elle est conduite par la propre stratégie des
équipementiers qui cherchent à élargir leur portefeuille clients. La plupart de ces
équipementiers se sont installés dans la zone franche de Tanger vu sa proximité
de l’Europe et les conditions fiscales et d’acquisition de terrain qu’elle offre.
Toutes ces délocalisations étaient des greenfields et principalement spécialisé
dans le câblage. Tanger est devenue un lieu dense en compétences en matière de
câblages. Et ceci, essentiellement, pour des raisons de proximité géographique.
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capital tunisien et récemment installée aussi dans la zone franche de Tanger). Il
en est de même pour Yazaki.
Face à cette situation, des entreprises marocaines se sont vues fortement
concurrencées comme c’est le cas de FAPEC (entreprise marocaine installée à
Casablanca). D’autres entreprises marocaines spécialisées dans la fabrication de
produits intermédiaires de câblage ont été obligées, pour assurer leur pérennité,
de se délocaliser à Tanger pour être à proximité des donneurs d’ordres et
bénéficier des avantages fiscaux.
Cela n’exclut pas certaines entreprises étrangères de s’approvisionner auprès des
fournisseurs marocains dans un souci de réduction de coût (JETRO, 2002), ce
qui peut à terme contribuer au développement des fournisseurs de ces
composants.
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BIBLIOGRAPHIE
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