Cours Maths Complet M Redouaby1

Université Hassan II
Faculté des Sciences Juridiques,

Économiques et Sociales de
Mohammedia
Année Universitaire 2008/2009
MATHEMATIQUES (Semestre 2)
– ANALYSE –
Professeur : M.REDOUABY
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ANALYSE
Contenu du cours :
A. Fonctions à une variable réelle
B. Fonctions à deux variables réelles

Séance n° 1
A. Fonctions à une variable réelle
1.Introduction
a) Notion de fonction
b) Notion d’injection
c) Notion de surjection
d) Notion de bijection
e) Bijection et bijection réciproque
a) Notion de fonction
Définition
Une fonction est une relation entre deux
ensembles E et F telle que :
 Chaque élément de E (ensemble des

antécédents) a au plus une image dans F
(ensemble des images)
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3
.
.
.
. .
.
.
. .
.
Xn .
.
Ym
 E = ensemble de départ,, contient ‘n’ éléments :
X1 ; X2 ; X3 ; …. ; Xn ,
Ce sont les antécédents
 F = ensemble d’arrivé
arrivée, contient ‘m’ éléments :
Y1 ; Y2 ; Y3 ; …., Ym
Ce sont les images
Nous avons : f (x1) y1 ; f (x2) y3 ; f (x3) y2 ;
…….. ; f (xn) ym
Diapositive 8
Y1 est l’image de X1 ; X1 est l’antécédent de Y1

Y3 est l’image de X2 ; X2 est l’antécédent de Y3
……
Ym est l’image de Xn ; Xn est l’antécédent de Ym
Pour que f soit une fonction,

chaque élément de E doit avoir
au plus une image dans F
Diapositive 9
Exemple
f
IR IR
x 1
I
x
f est une fonction car :
xIR , x a une image et une seule, sauf « 0 » qui
n’a pas d’image
Diapositive 10
 Ainsi, par une fonction, un

élément de E ne peut jamais avoir
plus d’une image dans F
Diapositive 11
Exemple 1
E f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3

f (x )  y ; f ( x )  y ; f (x )  y
1 1 2 2 3 2
Diapositive 12
Exemple 2
E f F
X1
Y1
X2
X3

f (x )  y ; f ( x )  y ; x 3 n’a pas d’image
1 1 2 1
Chaque élément de E a au plus une image
Diapositive 13
Exemple 3
E f F
X1 Y1
X2 Y2
X3
f n’est pas une fonction car :

x1 a deux images Y
1
et Y
2
Diapositive 14
Remarque Importante
Fonction et Application
Une application est une fonction particulière.
C’est une fonction telle que chaque antécédent
a exactement une image (s’il y a un antécédent
qui n’as pas d’image alors c’est simplement une
fonction et non une application)
Diapositive 15
Exemple 1
E
f F
Y1
X1 Y2
X2 Y3
X3 Y4
X4
Chaque antécédent a une image et une seul, f est

donc mieux qu’une fonction, c’est une application
Diapositive 16
Exemple 2
E
f F
Y1
X1 Y2
X2 Y3
X3 Y4
X4
x3 n’a pas d’image dans F, donc f n’est pas une

application, mais simplement une fonction
Diapositive 17
Exemple 3
f
IR IR
x 1
I
x
f est simplement une fonction car et non une application
car 0 n’as pas d’image
Diapositive 18
Exemple 4
f
IR IR
x I x2
f est une application car chaque élément de IR admet

une image et une seule « exactement une image »
Diapositive 19
b) Notion d’injection
« fonction injective »
Définition
f est une fonction de E vers F. f est dite
injective lorsque chaque élément de F a au
plus un antécédent dans E : un antécédent ou
rien
Diapositive 20
Exemple 1
E
f F
Y1
X1 Y2
X2 Y3
X3 Y4
X4
Chaque élément de F a au plus un antécédent, f est

donc une fonction injective
Diapositive 21
Exemple 2
E
f F
Y1
X1 Y2
X2 Y3
X3
Y4
Chaque élément de F a au plus un antécédent, f est

donc une fonction injective
Diapositive 22
Exemple 3
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3
X4
Y4
f n’est pas une fonction injective car :
Y1 a deux antécédents : x1 et x2
Diapositive 23
Exemple 4
IR f IR
x I x2
f n’est pas injective car :
par exemple 1 a deux antécédents +1 et -1
IR f IR
.
. .
. .
+1 1
0 0
-1 .
. .
. .
.
Diapositive 24
Par contre
IR  g IR
x I x2
g est injective car :
 Si Y est négatif (Y  0) , alors Y n’a pas d’antécédent

 Si Y est positif (Y  0) ,Y a un seul antécédent : Y
Diapositive 25
A retenir
f est une fonction de E vers F. f est injective si
elle vérifie :
x ;x E : f (x )  f (x )  x  x
1 2 1 2 1 2
C’est-à-dire : deux antécédents ont la même

image si et seulement si ils sont égaux
Diapositive 26
Remarque
f est une fonction de E vers F. Si f est
injective alors : Card E  Card F
Card E = nombre des éléments de E
X1
X2
X3
.
E= .
. : Card E = n
.
.
.
Xn
Diapositive 27
Remarque
Méthode de la règle : Voir TD

Diapositive 28
c) Notion de surjection
« fonction surjective »
Définition
f est une fonction de E vers F. f est dite
sujective lorsque chaque élément de F a au
moins un antécédent dans E : un antécédent
ou plusieurs antécédents
Diapositive 29
« fonction surjective »
f est surjective si et seulement si :
yF xE / f (x)  y

Diapositive 30
Exemple 1
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
X4 Y3
Chaque élément de F a au moins un antécédent, f

est donc une fonction surjective
Diapositive 31
Exemple 2
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3
X4
Chaque élément de F a au moins un antécédent, f

est donc une fonction surjective
Diapositive 32
Exemple 3
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3
X4
Y4
f n’est :
ni injective : y a deux antécédents x et x
1 1 4
ni surjective : y4 n’a pas d’antécédent
Diapositive 33
Remarque
f est une fonction de E vers F. Si f est
surjective alors : Card E  Card F
Card E = nombre des éléments de E
Diapositive 34
Remarque
Méthode de la règle : Voir TD

Diapositive 35
d) Notion de bijection
« fonction bijective »
Définition
f est une fonction bijective (ou une bijection) de
E vers F si et seulement f est une application
qui est à la fois injective et surjective
C’est-à-dire chaque élément de E a une image

et une seule et chaque élément de F a un
antécédent et un seul
Diapositive 36
Exemple 1
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3
X4
Y4
f est une bijection de E vers F :

 f est injective
 f est surjective
Diapositive 37
Exemple 2
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3
X4
Y4
Y5
f n’est pas bijective de E vers F :

 f n’est pas surjective car y5 n’a pas d’antécédent
Diapositive 38
Exemple 3
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3
X4
f n’est pas une bijection de E vers F :

 f n’est pas injective
 f n’est pas surjective
Diapositive 39
Exemple 4
E
f F
Y1
X1
X2 Y2
X3
Y3
X4
f n’est pas une bijection de E vers F car :

 f n’est pas une application : x3 n’a pas d’image
Diapositive 40
Remarque
f est une fonction de E vers F.

Si f est bijective alors :
Card E = Card F
Diapositive 41
e) bijection et bijection réciproque
E f F
f-1
Diapositive 42
E f F
X1
X2 Y1
Y2
X3 Y3
. .
.
. .
.
.
. .
.
.
Xn Yn
f -1
f
x f-1
y
Diapositive 43
bijection et bijection réciproque
Comment passer de f à f-1 et inversement :
f (x)  y  f 1(y)  x
Diapositive 44
Ainsi si:
E f F
X1
X2 Y1
Y2
X3 Y3
. .
.
.
.
.
.
. .
.
.
Xn Yn
Diapositive 45
alors:
F
f -1 E
X1
Y1 X2
Y2 X3
Y3
.
. .
. .
.
.
.
. .
. Xn
Yn
Diapositive 46
Relation fondamentale entre f et f-1
E f F
f-1
f
x f-1 y
xE:f 1f (x)  x et yF:f f 1(y)  y

Diapositive 47
Exemple
IR  f IR 
x I x2
IR  f-1 IR 
x I x
On a : x IR  f 1f (x)  x2  x  x
et : xIR  f f 1(x)  ( x )2  x
Diapositive 48
Exemple
IR* f = ln IR
x I ln x
IR f-1 = exp IR*
x I ex
On a : xIR* f 1f (x)  eln x  x
et : xIR f f 1(x)  ln ex  x
Diapositive 49
Séance n° 2
Diapositive 50
Remarque
Relation entre
la courbe de f et la courbe de sa réciproque f-1
A retenir : La courbe de f «Cf» et la courbe

de sa fonction réciproque f-1 «Cf-1» sont
symétriques par rapport à la 1ère bissectrice
(la droite d’équation y = x)
Diapositive 51
Y
2ème bissectrice Y=x
45° x
1
1ère bissectrice
Diapositive 52
Exemple
la courbe de ln « logarithme népérien » et la
courbe de sa réciproque exp « exponentielle »
sont symétriques par rapport à la droite y = x
Cexp Y=x
Cln
Diapositive 53
A. Fonctions à une variable réel
2. Domaine de définition
IR f IR
xI f (x )
D  xIR \ x admet une image 
f  
 xIR \ f (x) est définie « on peut


 

 la calculer » 
Diapositive 54
Exemples
1. Fonctions polynômiales :
f (x)  an xn .... a1x  a0

fonction polynômiale (ou polynôme) de degré n
Df  IR
Diapositive 55
Fonctions polynômiales
Exemples :
• f (x)  3x2  x 5 ;
• f (x)  7x3  x2  x 15 ;
• f (x)  7x5  x4  x2  24 ;
Pour toutes ces fonctions :
Df  IR ];[
Diapositive 56
Exemples
2. Fonctions rationnelles :
f (x)  P(x)
Q(x)
P(x) et Q(x) sont deux polynômes
Df  xIR \ Q(x)  0

 
Diapositive 57
Fonctions rationnelles
Exemple :
f (x)  2x 1
(x 2 1)(x 2 1)
Q(x)  0  (x2 1)(x2 1)  0  x2 1 0
Car x2 1 0 , ainsi :
Q(x)  0  x2 1 x  1  Df  IR  1


Df ];1[]1;1[]1;[
Diapositive 58
Exemples
3. Fonctions racines (nèmes) :
f (x)  n u(x) ; n est un entier naturel non nul

n = 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; ……….
A retenir :
• Si n est pair : Df  xIR \ u(x)  0

 
• Si n est impair : Df  Du
Diapositive 59
Fonctions racines (nèmes)

Exemples :
• « racine carrée » : f (x)  2x 1

On doit avoir :
2x 1 0  x  1/ 2 Df [1/ 2;[
• « racine cubique » : f (x)  3 2x 1
u(x)  2x 1 définie quelque soit x donc
Df  Du  IR ];[
Diapositive 60
Exemples
4. Fonctions puissances :
f (x)  u(x) ;  est un nombre rationnel
  m/ n
m et n sont deux entiers naturels non nuls
On écrit : f (x)  u(x)m / n  (u(x)m)1/ n
 f (x)  n u(x) m
Diapositive 61
Fonctions puissances
Exemples :
1. f (x)  (2x 1)4 / 5 ici   4/ 5

On a : f (x)  5 (2x 1) 4 ; racine impaire,
on regarde alors le domaine de définition de

(2x 1)4 :
(2x 1)4 est une fonction polynômiale définie

sur IR donc : Df  IR
Diapositive 62
Fonctions puissances
Exemples :
2. f (x)  (2x 1)3/ 4

On a : f (x) 
1 ; racine paire,
4 (2x 1) 3
on doit avoir : (2x 1)3  0 et (2x 1)3  0

(2x 1)3  0  2x 1 0  x  1/ 2
Df ]1/ 2;[
Diapositive 63
Exemples
5. Fonctions logarithmiques :
f (x)  ln(u(x)) ; ln désigne le logarithme népérien

Df  xIR \ u(x)  0
 
Exemple : f (x)  ln(1 x2)

 
Df  xIR \1 x 2  0 ;
 
 
or 1 x2  (1 x)(1 x) , tableau des signes
Diapositive 64
Fonctions logarithmiques
Exemple : f (x)  ln(1 x2)
x  -1 1
1-x + + 0 -
1+x - 0 + +
1-x2 - 0 + 0 -
Ainsi : Df ]1;1[
Diapositive 65
Exemple 2 : f (x)  ln((2x  7)(x 5))
Df  xIR \ (2x  7)(x 5)  0

 
Tableau des signes :

x -7/2 5
2x+7 - 0 + +
x-5 - - 0 +
Produit + 0 - 0 +
Donc :
Df ];7 / 2[]5;[
Diapositive 66
Exemples
6. Fonctions exponentielles :
f (x)  eu(x) ; alors Df  Du

« l’exponentielle est toujours définie »
Exemples :
f (x)  ex  x  2  D  IR ;
2
•
f
• f (x)  e x  D  IR  ;
f
1/(x  2)  D  IR  2
• f (x)  e  
f 
 
Diapositive 67
3.Continuité
I IR f IR
x I f (x )
f est une fonction définie sur un intervalle I de IR
Diapositive 68
3. Continuité
a)Continuité en un point a :
a droite de a
a gauche de a
a
Diapositive 69
3. Continuité
a)Continuité en un point a :
Définition : f est continue au point a lorsque :
lim f (x)  lim f (x)  f (a)

x a  x a 
limite à droite = limite à gauche = image de a
Diapositive 70
Exemples

x ;si x[0;1]
1. f (x)   ; continuité en 1

 2  x ;si x]1;2]
On a : lim f (x)  lim 2  x  1 1
x 1 x 1
lim f (x)  lim x  1 1
x 1 x 1
et f (1)  1 1 ; f est donc continue au point 1
Diapositive 71

x 1;si x[0;1[

2. f (x)  2  x;si x]1;2]

 ; continuité en 1

f (1)  3/ 2

On a :
lim f (x)  lim 2  x  2 11
x 1 x 1
lim f (x)  lim x 111 2
x 1 x 1
et f (1)  3/ 2 ;
f est donc discontinue au point 1
Diapositive 72
3. Continuité
b)Continuité sur un intervalle :
Définition :
f est continue sur l’intervalle I[a;b] lorsque f

est continue en tout point de l’intervalle ouvert
]a;b[ ; continue à gauche de b et continue à
droite de a.
Diapositive 73
• f est continue à gauche de b lorsque :

lim f (x)  f (b)
x  b
• f est continue à droite de a lorsque :
lim f (x)  f (a)
x a 
Diapositive 74
Continuité sur un intervalle [a ; b]
à droite de a à gauche de b
a x b
Diapositive 75
Exemples

1. f (x)  
x ;si x[0;1] ;

 2  x ;si x]1;2]
f est continue sur l’intervalle [0 ; 2] car :
• f est continue en tout point de l’intervalle
]0 ; 2[ (en particulier au point 1),
• f est continue a droite de 0 et à gauche de 2.
Diapositive 76
Exemples

 x 1;si x[0;1[

2. f (x)  2  x;si x]1;2] ;



 f (1)  3/ 2

f n’est pas continue sur l’intervalle [0 ; 2] car

elle discontinue au point 1
Diapositive 77
Séance n° 3
Diapositive 78
Propriétés des fonctions continues
Si f et g sont deux fonctions continues sur un

intervalle I alors :
• f  g est continue sur I

• f est continue sur I (IR)
• f g est continue sur I
• f / g est continue sur I ( g  0 sur I )
Diapositive 79
Conséquences
• Les fonctions polynômiales sont continues

sur IR
• Les fonctions rationnelles ; racines nèmes ;

puissances ; logarithmiques et
exponentielles sont continues sur leurs
domaines de définition
Diapositive 80
bijection et bijection réciproque
I f J
f-1
f est une fonction bijective de I vers J. Si f est
continue sur l’ intervalle I alors sa fonction
réciproque f-1 est continue sur l’intervalle J
(car les courbes de f et f-1 sont symétriques par
rapport à la droite d’équation y = x)
Diapositive 81
Remarque
f est continue sur l’ intervalle I


sa courbe Cf est continue
« ne présente aucune coupure »
Voir TD (Exercice 2)
Diapositive 82
Théorème des Valeurs Intermédiaires

« T.V.I »
T.V.I : Si f est continue sur l’intervalle [a; b]

et f (a)f (b)  0 alors f s’annule sur ]a ; b[ ;
C’est-à-dire : c]a;b[ tel que : f (c)  0
Diapositive 83
Interprétation géométrique
f(b) > 0
a b
c
I I
f(a) < 0
Diapositive 84
Ou
f(a) > 0
a b
c
I I
f(b) < 0
Diapositive 85
Exemple
Montrer que la fonction f (x)  x3  x 3
s’annule (au moins une fois) sur [0 ; 2]
 La fonction f est une fonction polynomiale

donc définie et continue sur IR, en particulier
sur l’intervalle [0 ; 2]. De plus :
f (0)  3 0 et f (2)  7  0
Donc d’après le T.V.I : c]0;2[
tel que f (c)  0
Diapositive 86
4.Dérivabilité
I IR f IR
x I f (x )
f est une fonction définie sur un intervalle I
I I I
a x0 b
Diapositive 87
a) Dérivabilité en un point x0
Définition
On dit que la fonction f est dérivable en x0 si :
f (x)  f (x )
lim 0 existe.
xx xx
0 0
Cette limite « quand elle existe » est appelée :
dérivée de f au point x0 et on la note f’(x0)
Diapositive 88
Ainsi
f (x)  f (x )
f '(x0)  lim 0
xx xx
0 0
A retenir :
toutes les formules de dérivation qu’on
utilise sont une conséquence directe de
cette définition.
Diapositive 89
Exemples
1. Pourquoi la dérivée d’une constante est

égale à 0 ?
On pose : f (x)  C , soit x0IR
IR
I
x0
Diapositive 90
f (x)  f (x )
f '(x0)  lim 0
xx xx
0 0
 lim C  C  0
x  x x x
0 0
Ainsi : x0IR, f '(x0)  0
Ou encore (en notant x au lieu de x0) :
xIR, f '(x)  0
Diapositive 91
Exemples
2. Pourquoi : (ax2  bx  c)' 2ax  b

On pose : f (x)  ax2  bx  c , soit x0IR
I
x0
f (x)  f (x )
f '(x0)  lim 0
xx xx
0 0
Diapositive 92
Donc :
(ax 2  bx  c)  (ax 2  bx  c)
 lim 0 0
xx xx
0 0
a(x 2
 x )  b(x  x )
2
 lim 0 0
xx xx
0 0
 lim a(x  x0)  b  a(x0  x0)  b
xx
0
 2ax0  b
Diapositive 93
Ainsi :
x IR, f '(x )  2ax  b

0 0 0
xIR, f '(x)  2ax  b
finalement :
f (x)  ax2  bx  c  f '(x)  2ax  b

Diapositive 94
Exemples
 '
Pourquoi :  1    1
 
3.
 
x
  x2
On pose : f (x)  1 , soit x0IR*
x
f (x)  f (x )
f '(x0)  lim 0
xx xx
0 0
Diapositive 95
Donc :
1 1 x0 x
x x0 xx 0
f '(x0)  lim  lim
xx x x0 xx xx0
0 0
 (x  x 0 )
 lim  lim  1
x  x xx (x  x ) x  x xx 0
0 0 0 0
  12  f '(x0)   12
x0 x0
Diapositive 96
finalement :
1
x IR*, f '(x )  
0 0 x2
0
xIR*, f '(x)   1
x2
Les formules qui suivront sont aussi
conséquence directe de la définition
précédente :
Diapositive 97
b) Mémento du petit dériveur
fonction fonction dérivée

axb a
x ( Q ) x1
x 1/2 x
lnx 1/x
Diapositive 98

ex ex
Sin x Cos x
Cos x -Sin x
tanx 1 tan2x
Diapositive 99
Plus général : (u désigne une fonction)

aub au’
u ( Q ) u'u1
u u'/2 u
lnu u'/u
Diapositive 100

eu u'eu
Sin u u'Cos u
Cos u -u'Sin u
tanu (1 tan2u)u'

Diapositive 101
Sans oublier, lorsque la fonction se présente

sous forme de « blocs », qu’on a :

u v u'v'
uv u'vuv'
u/v (u'vuv')/v 2
uv (u'v)v'
Diapositive 102
Exercice
Calculer les dérivées des fonctions suivantes :
2x
1.f(x) =
x 2 1
2.f(x) = ln(x2  x 3)
3.f(x) = x eSinx
5 (x 1)3
4.f(x) =
5.f(x) = (x2 1)2/15
Diapositive 103
c) Dérivabilité sur un intervalle
Définition
Une fonction f est dérivable sur l’intervalle
[a ; b] si elle est dérivable en tout point
de [a ; b]
Diapositive 104
Exemples
1. f (x)  x définie et continue sur [0;[
f '(x)  1 définie pour x]0;[

2 x
Donc la fonction f n’est pas dérivable sur
[0;[ car f n’est pas dérivable en 0, mais
dérivable seulement sur l’intervalle ]0;[
Diapositive 105
Exemples
2. f (x)  3 x 1 définie et continue IR
Question :
f est-elle dérivable sur l’intervalle [0 ; 2] ?
f (x)  3 x 1  (x 1)1/ 3  f '(x)  1 (x 1) 2 / 3

3
f '(x)  1
C’est-à-dire :
33 (x 1) 2
Diapositive 106
f '(x)  1
33 (x 1) 2
donc f n’est pas dérivable en x = 1, et par

conséquent f n’est pas dérivable sur l’intervalle
[0 ; 2]
Diapositive 107
Remarques
1. f est dérivable en x0  f est continue en x0
2. f est dérivable sur [a ; b]  f est continue

sur [a ; b]
Diapositive 108
Donc « contraposée »
3. f est discontinue en x0  f n’est pas

dérivable en x0
4. f est discontinue sur [a ; b]  f n’est pas

dérivable sur [a ; b]
Contraposée : p q  non q  non p

Diapositive 109
la fonction f n’est pas dérivable en x0 car

elle est discontinue en x0
x0
Diapositive 110
Séance n° 4
Diapositive 111
Exercice « Corrigé »
Calculer les dérivées des fonctions suivantes :
2x  f '(x)   2(x 1)
2
1.f(x) =
x 2 1 (x 2 1) 2
2.f(x) = ln(x2  x 3)  f 'x)  22x 1

x  x 3
3.f(x) = x eSinx
 f '(x)  1 eSinx  x CosxeSinx
2 x
Diapositive 112
Exercice « Corrigé »
4.f(x) = 5 (x 1)3  (x 1)3/ 5

 f '(x)  3
55 (x 1) 2
5.f(x) = (x2 1)2/15
 f '(x)  4x
1515 (x 2 1)13
Diapositive 113
Théorème de Rolle
Théorème :
Si f est une fonction continue sur l’intervalle
[a ; b] ; dérivable sur l’intervalle ouvert ]a ; b[
et : f (a)  f (b) alors :
c]a;b[ tel que f '(c)  0

Diapositive 114
f’(c) = 0
f(a) = f(b)
a I b
c
Il y a au moins un point de la courbe

où la tangente est horizontale
Diapositive 115
Remarque
Les hypothèses du Théorème de Rolle :
a) f est continue sur [a ; b]
b) f est dérivable sur ]a ; b[
c) f(a) = f(b)
sont nécessaires.
Diapositive 116
Exemple
Peut-on appliquer le Théorème de Rolle
à la fonction :
f (x) 1 (x 1)
3 2
sur l’intervalle [0 ; 2] ?
Diapositive 117
Réponse
a) f (x) 13 (x 1) 2 : la racine cubique
« racine impaire » est définie sur IR, donc
Df = IR
• f est la somme d’une fonction constante
«1» et d’une fonction racine «  3 (x 1) 2 »
donc continue sur son domaine de définition IR,
en particulier f est continue sur l’intervalle [0 ; 2]
Diapositive 118
Réponse
b) f (0) 13 (0 1) 2 13 1  0
f (2) 13 (2 1) 2 1 3 1  0
ainsi f(0) = f(2)

Diapositive 119
Réponse
c) Dérivabilité de f sur l’intervalle ]0 ; 2[
f (x) 13 (x 1) 2 1 (x 1)2 / 3

 f '(x)   2
33 x 1
 f n’est pas dérivable en x = 1 « f’(1) n’est
pas définie », donc f n’est pas dérivable
sur l’intervalle ]0 ; 2[
Diapositive 120
Conclusion
On ne peut pas appliquer le Théorème de
Rolle à la fonction f (x) 1 3 (x 1) 2

sur l’intervalle [0 ; 2] car l’hypothèse de
dérivabilité n’est pas vérifiée !!!
Voir Exercice 5, Série de TD

Diapositive 121
Théorème des accroissements finis

« T.A.F »
Théorème : Si f est une fonction :
a) continue sur [a ; b]
b) dérivable sur ]a ; b[
alors : c]a;b[ tel que :
f (b) f (a)  (b a)f '(c)

Diapositive 122
2ème version « T.A.F »

f (b)  f (a)  f '(c)

b a
Diapositive 123
3ème version « T.A.F »

… premier développement limité
f (b)  f (a)  (b a)f '(c)

Diapositive 124
Remarque : Pourquoi on dit :

accroissements finis ?
Comme f (b) f (a)  (b a)f '(c)
« 1ère version »
Si la dérivée première « f’ » est une fonction
bornée : f '(x)  M sur l’intervalle considéré,

alors on a : f (b)  f (a)  M(b  a)
Diapositive 125
Ainsi, si l’ordre de grandeur de f’ est fixé,

les accroissements de la fonction f « f(b)-
f(a) » sont bornés « finis »
Diapositive 126
c]a;b[ f (b)  f (a)  f '(c)

tel que
b a
Veut dire : Il y a au moins un point de la courbe

où la tangente est parallèle au segment AB
Diapositive 127
a c b
Il y a au moins un point de la courbe

où la tangente est parallèle au segment
AB
Diapositive 128
Conséquences
f est une fonction continue et dérivable sur

l’intervalle [a ; b] :
• Si f’(x)=0(x[a;b] ) alors f est constante
•  0( x[a;b] ) alors f est croissante

Si f’(x)
•  0( x[a;b] ) alors f est

Si f’(x)
décroissante
… sur l’intervalle [a ; b]
Diapositive 129
Preuve
a x c y b
I I I I I
Soient x et y deux nombres quelconques

de l’intervalle [a ; b] tels que : x y
• Si f’(x)=0 ( x[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F :

f (y) f (x)  (y  x)f '(c)  (y  x)0  0
 f (y)  f (x) : f est donc constante sur
l’intervalle [a ; b]
Diapositive 130
Preuve
• Si f’(x) 0 (x[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F :
f (y) f (x)  (y  x)f '(c)  0
y  xcar
 0: f '(c) et
0  f (y)  f (x)
f est donc croissante sur l’intervalle [a ; b]
Diapositive 131
Preuve
• Si f’(x) 0 (x[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F :
f (y) f (x)  (y  x)f '(c)  0
y  xcar
 0: f '(c) et
0  f (y)  f (x)
f est donc décroissante sur l’intervalle [a ; b]
5.Calcul de limites
« Règle de l’HOSPITAL »
Exemple : lim Sinx ?

x0 x
Problème : lorsque x  0 :
Sinx 0 et x  0
Diapositive 133
La forme indéterminée 0  ?
0
Exemples :
1. lim xx2  lim x ;0

x0 x0
1
2. lim x2  lim  ;
x0 x x0 x
3. lim 5xx 5.
x0
Diapositive 134
La forme indéterminée
Nous avons une forme indéterminée

lorsqu’on ne peut pas prévoir le résultat
d’avance.
Les formes indéterminées :
0  ? ;  ? ;  ? ;
0  0 ?
Diapositive 135
La forme indéterminée 0  ?
0
Pour la forme indéterminée 0 ? , on peut
0
utiliser la Règle de l’Hospital :
R-H : Si xlim f (x)  lim g(x)  0

a xa
lim f (x)  lim f '(x)

alors xa g(x) xa g'(x)
Diapositive 136
Exemples
1. lim Sinx ?
x0 x
Règle de l’Hospital :
lim Sinx  lim Cosx  Cos0 1
x0 x x0 1
Diapositive 137
Exemples
2. lim ln x ?
x1x 1
lim ln x  lim 1/ x 1/11
x1x 1 x1 1
Diapositive 138
Exemples
3. lim  ex 1?
x0 x2
lim  ex 1
x0 x2
0
lim    1  
ex e
x0 2x 0 0
Diapositive 139
Remarque
La règle de l’Hospital est un outil
puissant pour le calcul des limites.
Elle peut être utilisée plusieurs fois
de suite.
Diapositive 140
Exemples
4.
lim ex  2x 1?
x0 x
Règle de l’Hospital « 1ère fois »:
 lim ex 1
x0 2x
Règle de l’Hospital « 2ème fois »:
0
 lim ex  1
e
x0 2 2 2
Diapositive 141
Exemples
5. lim  sin x 4x  x3 ?
x0 x
Règle de l’Hospital « 1ère fois »:
 lim  Cosx 133x2

x0 4x
 lim  Sinx  6x
x0 12x 2
Exemples
 lim  Cosx 6  7  
x0 24x 0
Diapositive 143
Séance n° 5
Diapositive 144
6.Dérivées d’ordre supérieur;

Formule de Taylor
Développements limités
Dérivées d’ordre supérieur
La dérivée d’ordre n (on dit aussi : la

dérivée nème) s’obtient en dérivant f n
fois :
f on f’ on f’’ on f(3)
dérive dérive dérive
on on f(n)
dérive dérive
Diapositive 146
Exemples
1. f (x)  ln x
• f '(x) 1/ x ;
• f ''(x)  1/ x2 ;
• f (3)(x)  2/ x3 ; …;
• f (n)(x)  (1)n 1(n 1)!/ xn

Diapositive 147
Exemples
2. f (x)  ex
• f '(x)  ex ;
• f ''(x)  ex ;…;
• f (n)(x)  ex
Diapositive 148
Utilisation de la dérivée
seconde « f’’ »
Convexité & Concavité
f on f’ on f’’
dérive dérive
Diapositive 149
Convexité
Définition
Une fonction f est dite convexe sur
l’intervalle [a ; b] lorsque sa courbe Cf sur
l’intervalle [a ; b] est au dessus de toutes ses
tangentes
Diapositive 150
a b
fonction convexe :
la courbe est au dessus de ses tangentes
Diapositive 151
Concavité
Définition
Une fonction f est dite concave sur
l’intervalle [a ; b] lorsque sa courbe Cf sur
l’intervalle [a ; b] est au dessous de toutes
ses tangentes
Diapositive 152
a b
fonction concave :
la courbe est au dessous de ses tangentes
Diapositive 153
Convexité
Théorème
Si f ''(x)  0 ceci x[a;b] , alors
la fonction f est convexe sur l’intervalle [a ;
b]
Diapositive 154
Concavité
Théorème
Si f ''(x)  0 ceci x[a;b] , alors
la fonction f est concave sur l’intervalle [a ;
b]
Diapositive 155
Exemples
Étudier la convexité des fonction
suivantes sur leurs domaines de
définition :
1. f (x)  ln x ;
2. f (x)  ex
Diapositive 156
1. f (x)  ln x ;
f (x)  ln x f '(x) 1/ x

f ''(x)  1/ x2 avec xD  IR*
f
ainsi xD on a f ''(x)  0
f
La fonction « ln » est concave sur IR*
Diapositive 157
lnx
La courbe de « ln » est concave

sur IR*+
Diapositive 158
2. f (x)  ex ;
f ''(x)  ex  0 ceci xD  IR

f
La fonction « exp » est convexe sur IR

Diapositive 159
exp
La courbe de « exp »
est convexe sur IR
Diapositive 160
Exercice
Étudier la convexité des fonctions suivantes
sur leurs domaines de définition :
1. f (x)  x ;
2. f (x) 1/ x ;
3. f (x)  3 x ;
4. f (x)  x3 3x2  x 5
Diapositive 161
Dérivées d’ordre supérieur

Formule de Taylor
f(b)
f(a)
a b
Question fondamentale en Analyse :
Connaissant la valeur de f au point a, peut-on
donner une estimation de f(b) ???
Diapositive 162
Exemple « Météo »
24°
21°
Mardi Dimanche
Connaissant la température enregistrée Mardi,

peut-on prévoir la température de Dimanche
prochain ???
Diapositive 163
Réponse « Taylor »
f(b)
f(a)
a b
On peut donner une valeur approchée de f(b),

à condition de connaître f(a)…mais aussi :
f’(a) ; f’’(a) ; f(3)(a) ; f(4)(a) ; …. ; f(n)(a) ; …

Diapositive 164
A savoir :
Notre estimation de f(b) est meilleure lorsque :
 n est grand
 b est proche de a
proches
I I
a b
Diapositive 165
Exemple « Météo »
?
22°
21°
Mardi Mercredi Dimanche
Connaissant la température de Mardi, il est

plus simple de prévoir la température de
Mercredi « proche de Mardi » que celle de
Dimanche « loin de Mardi »
Diapositive 166
La « fameuse » Formule de Taylor

Théorème : Si f est une fonction dérivable
à l’ordre n+1 alors :
f (b)  f (a)  (b  a)f '(a)  (b  a ) 2

f ''(a) 
2!
(b  a)3 f (3)(a) ... (b  a) n f (n)(a) 
3! n!
n 1
(b  a) f (n 1)(c) avec c]a;b[
(n 1)! I I I
a c b
Diapositive 167
Développements limités : a=0 et b=x

Théorème : Si f est une fonction dérivable
à l’ordre n+1 alors :
2 3
f (x)  f (0)  xf '(0)  x f ''(0)  x f (3)(0) 
2! 3!
n n 1
... x f (n)(0)  x f (n 1)(c)
n! (n 1)!
avec c]0;x[ c x
I I
Diapositive 168
Notation de Young
Formule de Taylor-Young
2 3
f (x)  f (0)  xf '(0)  x f ''(0)  x f (3)(0) 
2! 3!
n
... x f (n)(0)  xn(x)
n!
avec (x) 
x f (n 1)(c)
(n 1)!
Diapositive 169
Remarque
1. (x) 0 lorsque x 0
2. (x) n’est pas une fonction, c’est une
manière symbolique d’écrire : quantité qui
tend vers 0 avec x. Donc :

 La différence de deux (x) n’est pas 0

mais un (x) , prendre par exemple x 2
et x3
 
 Le produit de deux (x) est un (x)
Diapositive 170
Quelques
Développements limités importants
1. f (x)  ex ; La formule de Taylor-Young
donne :
2 n
ex  e0  xe0  x e0 ... x e0  xn(x)
2! n!
Ainsi :
2 n
(D1) ex 1 x 
x ... x  xn(x)
2! n!
Diapositive 171
c’est-à-dire : pour x proche de 0

2 n
ex 1 x  x ... x
2! n!
Exemple :
e0,1 1 0,1 0,01...

2
e 0,1 1 0,1 0,01...
2
Diapositive 172
1  (1 x)1
2. f (x)  :
1 x
La formule de Taylor-Young donne :
• f (0) 1 ;
• f '(x)  1(1 x) 2(1)  f '(0) 1 ;
• f ''(x)  2(1 x)3(1)  f ''(0)  2! ;

• f (3) (x)  6(1 x) 4 (1)  f (3) (0)  3!;
• ...f (n)(0)  n! on obtient ainsi :
Diapositive 173
1 1 x  x2  x3 ... xn  xn(x)

(D2)
1 x
En remplaçant x par –x on obtient : (D3)
1 1 x  x2  x3 ... (1)n xn  xn(x)
1 x
En intégrant D3 on obtient : (D4)
2 3 n
x x (1)
ln(1 x)  x    ... x n 1  x n 1(x)
2 3 (n 1)!
Diapositive 174
Application : calcul de limites

Exemple :
1
Calculer lim (1 x) x

x 0
1 1 1 (x  x(x))
ln(1 x)
 (1 x) x  e x e x
Développement limité (D4) à l’ordre 1
Diapositive 175
Calcul de limites
Ainsi :
1
(1 (x))
lim (1 x) x  lim e  e1  e
x 0 x 0
car (x) 0
Diapositive 176
Séance n° 6
Diapositive 177
Calcul de limites
« Exercice »
Calculer :
lim x(e  (1 1) x )
1. ;
x   x
x
lim (1 5)
2. ;
x   x
Diapositive 178
1) 3x
3. lim (1 ;
x   x
(x cos x sin x)
4. lim ; 2
x  0 e 1 x  x
x
2
Diapositive 179
corrigé
x
1. lim x(e (1 1 ) )  ?
x   x
1
1 x x ln(1 )
On a : (1 )  e x
x
Or lorsque x  alors
1 0
x
Diapositive 180
1 1 1  1 (1 )
Or ln(1 )  
x x 2x 2 x 2 x
Développement limité (D4) à l’ordre 2 !!
Remarque :
1
 C’est qui joue le rôle de x ici, car
x
1  0 donc 1 est proche de 0
x x
Diapositive 181
Ainsi :
x( 1  1 2  12 ( 1 ))
(1 1 )x  e x 2x x x
x
1 1  1 ( 1 )
2x x x
e
 1  1 ( 1 )
1 2x x x
 e e
Diapositive 182
Or pour t proche de 0 ( t0) on a :

t
e 1 t  t(t)
Développement limité (D1) à l’ordre 1 !!
Donc : ( t  1/ 2x )
 1  1 ( 1 )
2x x x
e 1 1  1 (1 )
2x x x
Diapositive 183
Par conséquent :
x 1
(1 1 )  e (1 1  1 (1 ))
x 2x x x
 e  e  1 (1 )
2x x x
finalement :
x(e (1 1 )x )  x( e  1 ( 1 ))
x 2x x x
Diapositive 184
C’est-à-dire :
x(e (1 1 )x )  e  ( 1 ))
x 2 x
Conclusion
lim x(e (1 1 )x )  e
x   x 2
Car lim (1 )  lim (t)  0

x   x t 0
Diapositive 185
 5) x
2. lim (1 :
x   x
x ln(1 5 )
x
On a : (1 5)  e x
x
Or : ln(1 5)  5  1 (1 )
x x x x
Diapositive 186
Car
5  0 lorsque x 
x
x( 5  1 ( 1 ))
Donc : x x x x
(1 5)  e
x
Diapositive 187
5 ( 1 )
x x
C’est-à-dire : (1 5)  e
x
x 5
Ainsi : lim (1 5)  e
x   x
Car lim (1 )  lim (t)  0

x   x t 0
Diapositive 188
3x
3. lim (1 1) :
x   x
3x ln(1 1 )
3x
On a : (1 1 )  e x
x
Or : ln(1 1 )  1  1 (1 )
x x x x
Diapositive 189
Car
1  0 lorsque x 
x
3x( 1  1 ( 1 ))
Donc : 3x x x x
(1 1 ) e
x
Diapositive 190
3 ( 1 )
C’est-à-dire : (1
1 ) 3x  e x
x
3x 3
Ainsi : lim (1 1 )  e
x   x
lim ( 1 )  lim (t)  0
Car
x   x t 0
Diapositive 191
Remarque
Refaire le calcul des 3 limites
précédente en posant « au début » :
t 1
x
Diapositive 192
4. lim (x cos x sin x2 ) :

x 0 e x 1 x  x
2
Nous avons besoin des développements

limités de Cos x et Sin x à l’ordre 3, car
le dénominateur montre qu’il faut
développer la fonction ex à l’ordre 3
Diapositive 193
Développements limités à l’ordre 3

de Cos x et Sin x
1. f (x)  Cosx
; La formule de Taylor-Young
à
l’ordre 3 donne : 2
Cosx  Cos0  xCos'0  x Cos''0
2!
3 (3)
 x Cos 0  x3(x)
3!
Diapositive 194
Or : Cos0 1 ;
Cos'0  Sin 0  0
Cos''0  Cos0  1
Cos(3)0 Sin 0  0
2
Donc : Cosx 1 0x  x  0x3  x3(x)
2
2
C’est-à-dire : Cosx 1 x  x3(x)
2
Diapositive 195
De même pour la fonction Sinus
1. f (x) Sinx; La formule de Taylor-Young

à
l’ordre 3 donne : 2
Sinx  Sin 0  xSin'0  x Sin ''0
2!
3 (3)
 x Sin 0  x3(x)
3!
Diapositive 196
Or : Sin 0  0 ;
Sin '0  Cos0 1
Sin''0  Sin0  0
Sin(3) 0  Cos0  1
Donc :
2 3
Sinx  0  x1 x 0  x 1 x3(x)
2 6
3
C’est-à-dire : Sinx  x  x  x3(x)
6
Diapositive 197
x cos x sin x 
Par conséquent : 2
x
e 1 x  x
2
x(1 x 2 / 2) (x  x 3 / 6)  x 3(x)

x 3 / 6 x 3(x)
Nous avons utiliser le D. L. de ex à l’ordre 3
Diapositive 198
 x 3 / 3 x 3(x) 1/ 3 (x)

 
x / 6 x (x) 1/ 6 (x)
3 3
Ainsi :
lim (x cos x sin x2 )  2
x  0 e x 1 x  x
2
Diapositive 199
2ème Partie du Cours
B. Fonctions à deux
variables réelles
Diapositive 200
Exemples introductifs
I. Une entreprise commercialise 3 produits :
A, B et C. Le prix de vente unitaire du
produit A est 12 DH, celui du produit B est
15 DH et celui du produit C est 22 DH.
 On vend une quantité x du produit A, une
quantité y du produit B et une quantité z
du produit C. La recette R(x ; y ; z) est
donnée par :
R(x ; y ; z) = 12x + 15y + 22 z
La recette de cet exemple est une fonction
de 3 variables x, y et z
Diapositive 201
II. Une entreprise fabrique 2 produits A et B.
Si x désigne la quantité fabriquée de A et
y celle de B, la recette escomptée lors de
la vente de x articles de A et de y articles
de B est donnée par :
R(x , y) = -3x2 -2y2 +220x +140y
 Le coût d’une unité de A (respectivement
de B) qu’on note CA (respectivement CB)
dépend des quantités x et y comme suit :
CA = 2x +y et CB = x +3y
Diapositive 202
a. Exprimer en fonction de x et de y le coût
c(x , y) de fabrication de x unités de A et
de y unités de B.
 C(x , y) = x CA + y CB
= x (2x +y) + y (x +3y)
= 2x2 +3y2 +2xy
On obtient une fonction de 2 variables x et y
Diapositive 203
b. Exprimer le bénéfice B(x , y) réalisé lors de
la vente de x articles de A et de y articles de
B.
 B(x , y) = R(x , y) – c(x , y)
= (-3x2 -2y2 +220x +140y) – (2x2 +3y2 +2xy)
= -5x2 -5y2 -2xy +220x +140y
le bénéfice est une fonction de 2 variables x et y

Diapositive 204
Séance n° 7
Diapositive 205
Exemples de fonctions à
plusieurs variables
a. f (x, y)  xe y  yex : 2 variables
b. f (x, y)  x  y 100 : 2 variables

y x
c. f (x, y)  x3  y3 3xy : 2 variables
Diapositive 206
Exemples de fonctions à
plusieurs variables
d. f (x, y, z)  xyz  x 5 y 3z : 3 var
e. f (x, y, z)  ln( x2  y2 4z) :3 var
f. f (x, y, z,t)  x3  y2  z  t :4 var

Diapositive 207
Remarque
1. Dans le cas de n variables ( n5 ), on
peut noter les variables :
x1 , x2 , x3 , … , xn
la fonction f est notée dans ce cas :
f(x1 , x2 , x3 , … , xn)
Diapositive 208
Remarque
2. On s’intéresse dans le cadre de ce cours

aux fonctions de deux variables x et y
(x, y)IRIR f (x, y)

Diapositive 209
1.Domaine de définition
D f  IR IR f IR
(x, y) I f ( x, y)
Le domaine de définition est
un domaine du plan IR2
(IR2 = IR x IR)
Diapositive 210
y
Le plan IR2
x
Diapositive 211
Df
2
Df  IR
Diapositive 212
Exemples
1. f (x, y)  x2  y2  xy 2x  y :
 xIR et yIR on a :
f (x, y) est définie (on peut la calculer)

2
Donc D  IR IR  IR
f
x y
Diapositive 213
D  IR IR
f
le plan tout
entier
Diapositive 214
Exemples
2. f (x, y)  x ln( y) y2 3 :
 on doit avoir y 0 pour que f (x, y)
soit définie, donc
D  IR]0,[
f
x y
Diapositive 215
y
D
f
x
la moitié
supérieure
du plan
Sans l’axe Ox
Diapositive 216
Exemples
3. f (x, y)  ln(x)ln( y) 1 :
 On doit avoir : x 0 et y 0
pour que f (x, y) soit définie
Donc D ]0,[]0,[
f
x y
Diapositive 217
D
f
¼ du plan
Sans les
axes
Diapositive 218
Remarque
à réviser :
 Équation d’une droite dans le plan IR2 :
Une droite partage le plan en 3 zones…..
 Équation d’un cercle dans le plan IR2 :
Un cercle partage le plan en 3 zones…..
Voir TD
Diapositive 219
Exercice
Voir Exercice 1
« TD, Partie 2 »
Diapositive 220
2.Courbes de niveaux & Sections
a) Courbes de niveaux :
 Ce sont des sous ensembles du
domaines de définition D.
 Elles correspondent à des coupes
horizontales de la surface z = f(x , y)
projetées sur le domaine de définition
D.
Diapositive 221
a)Courbes de niveaux
Définition
 La courbe de niveau k, notée Ck ou Nk,
est l’ensemble des points du domaine de
définition D tels que leur image f(x , y) est
égale à k :
C  (x, y)D/f (x, y)  k
k  
Diapositive 222
Exemple
• f (x, y)  y  x2 :
2
 D  IR
f
 La Courbe de niveau k : On cherche les

couples (x , y) du domaine de définition IR2
tels que :
f (x, y)  k
Diapositive 223
f (x, y)  k  y x2  k  y  x2  k
La Courbe de niveau k est la parabole
d’équation y  x2  k :
 C0 : (k=0) parabole d’équation y x2
 C1 :(k=1) // // y  x2 1
 C-1 :(k=-1) // // y  x2 1
Diapositive 224
b) Sections ou « abaques »
 Elles correspondent à des coupes

verticales de la surface z = f(x , y)
Diapositive 225
 Sections selon x
 On fixe x : ( x = k ) et on trace la
courbe z = f(k , y) dans le plan Oyz
z
y
Diapositive 226
 Sections selon y
 On fixe y : ( y = k ) et on trace la
courbe z = f(x , k) dans le plan Oxz
z
x
Diapositive 227
Exemple
• f (x, y)  ln(xy) :
 Domaine de définition :
xy  0  x  0 et y 0 ou x 0 et y 0
D ],0[],0[]0,[]0,[
f
Diapositive 228
D
f
Diapositive 229
Section selon x = 1
 On fixe x : ( x = 1 ) et on trace la
courbe : z = f(1 , y) = ln y (y>0)
dans le plan Oyz
z z=ln y
y
Diapositive 230
Section selon y = -1
 On fixe y : ( y = -1 ) et on trace la
courbe : z = f(x , -1) = ln -x (x<0)
dans le plan Oxz
z
z=ln -x
x
Diapositive 231
3. Dérivées partielles premières
 1ère notation :
f(x , y)
Selon x Selon y
f’x(x,y) f’y(x,y)
Deux dérivées partielles premières
Diapositive 232
2ème notation
 : Se prononce « d rond »
f(x , y)
Selon x
f (x, y) f (x, y)
x y
Diapositive 233
Règle de base
pas…dans le calcul diffé
Les premiers pas… différentiel
Lorsqu’on dérive par rapport à

une variable, l’autre variable
est supposée constante
Diapositive 234
Dérivées partielle première
par rapport à x
f (x, y )  f (x , y )
f x' (x0, y0)  lim 0 0 0
x x x x
0 0
x est variable et tend vers x0,

alors que y est fixé : y = y0
Diapositive 235
Dérivées partielle première
par rapport à y
f (x , y)  f (x , y )
f y' (x0, y0)  lim 0 0 0
y y y y
0 0
x est fixé : x = x0 alors que y est

variable et tend vers y0
Diapositive 236
Remarque
Lorsqu’on calcule une dérivée
partielle, on utilise les règles de
dérivation d’une fonction d’une
variable réelle
« car une des deux variable est fixée »
Diapositive 237
Exemples
1. f (x, y)  x2  xy  y4 3 :
Selon x Selon y
f x' (x, y)  2x  y f y' (x, y)  x  4y3

Diapositive 238
Exemples
2. f (x, y)  xe y  x2y :
Selon x Selon y
f x' (x, y)  ey  2xy f y' (x, y)  xe y  x2

Diapositive 239
Exemples
3. f (x, y)  x3  y3 3xy :
Selon x Selon y
f x' (x, y) 3x2 3y f y' (x, y) 3y2 3x

Diapositive 240
Séance n° 8
Diapositive 241
Dérivées partielles premières
f (x , y)
Selon x Selon y
f’x (x , y) f’y (x , y)
fonctions de 2 variables
Diapositive 242
Une dérivée partielle est une

fonction de deux variables x et y,
on peut alors la dériver à son tour!
Diapositive 243
Schème de dérivation
f(x , y)
x y
f’x(x,y) f’y(x,y)
x y x y
f’’xx(x,y) f’’xy(x,y) f’’yx(x,y) f’’yy(x,y)

quatre dérivées partielles secondes
Diapositive 244
Dérivées partielles secondes

ou d’ordre 2
f’’xx : On dérive f 2 fois par rapport à x
f’’xy : On dérive f par rapport à x ensuite

par rapport à y « dérivée croisée »
: On dérive f par rapport à y ensuite

f’’yx par rapport à x « dérivée croisée »
f’’yy : On dérive f 2 fois par rapport à y

Diapositive 245
Exercice
 Calculer les dérivées partielles
premières et secondes des
fonctions suivantes :
1. f (x, y) 3x2y  xy3  x  y ;
2. f (x, y)  x ln y  yln x ;
3. f (x, y)  x 2  y2 ;
Diapositive 246
1. f (x, y) 3x2y  xy3  x  y :

x y
f x' ( x, y)  6xy  y3 1 f y' ( x, y)  3x2  3xy2 1
x y x
y
'' ( x, y)  f '' ( x, y)  6x 3 y2
f xy yx
'' ( x, y)  6 y
f xx '' ( x, y)  6xy
f yy
''  f ''
Remarque : f xy yx
Diapositive 247
2. f (x, y)  x ln y  yln x :
x y
f x' ( x, y)  ln y  y / x f y' ( x, y)  x / y  ln x
x y x
y
'' ( x, y)  f '' ( x, y) 1/ x 1/ y
f xy yx
'' ( x, y)   y / x2
f xx '' ( x, y)   x / y2
f yy
''  f ''
Remarque : f xy yx
Diapositive 248
3. f (x, y)  x 2  y 2 :
x y
2 2
f x' ( x, y)  x / x 2  y 2 f y' ( x, y)  y / x  y
y x
x y
''  f ''   xy / ( x 2  y 2 )3
f xy yx
''  y2 / ( x 2  y 2 )3
f xx ''  x2 / ( x 2  y 2 )3
f yy
Diapositive 249
Remarque
a) Théorème de Schwartz
Si f est une fonction «de classe C2»
alors les dérivées secondes croisées
sont égales : f ''  f ''
xy yx
 Toutes les fonctions économiques
considérées dans ce cours vérifient le
Théorème de Schwartz
Diapositive 250
Remarque
b) Une fonction de deux variables admet :
1. 2 dérivées partielles d’ordre 1 « premières »
2. 4 dérivées partielles d’ordre 2
3. 8 dérivées partielles d’ordre 3
4. 16 dérivées partielles d’ordre 4 … etc
n. 2n dérivées partielles d’ordre n
Diapositive 251
4. Quelques définitions
a) Les fonctions homogènes :

Définition
f est homogène de degré k lorsque :
(x, y)D   0
f et
f (x,y)  k f (x, y)
Diapositive 252
Exemples
1. f (x, y) 5x2 y  xy2 :
Soit   0 , on a :
f (x,y) 5(x)2(y)(x)(y)2
 f (x,y) 5 3x2 y  3xy2
 3(5x2 y  xy2)  3 f (x, y)
f est homogène de degré 3
Diapositive 253
xy
2. f ( x, y)  2 2 :
x y
Soit   0 , on a :
(x)(y) xy
f (x,y)  
2 2
 x  y
2 2 x2  y 2
 f (x,y)  f (x, y)  0 f (x, y)
Diapositive 254
y
3. f ( x, y)  5 5 :
x y
Soit   0 , on a :
y y
f (x,y)    4
5 5
 x  y
5 5 x  y5
5
 f (x,y)   4 f (x, y)
f est homogène de degré -4
Diapositive 255
4. f (x, y)  xy  x  y 1 :
Soit   0 , on a :
f (x,y)  2xy x y 1
Si on prend par exemple  2 et x 1, y 1
On obtient : f (21,21)  f (2,2) 9
f (1,1)  4 f (21,21)  2 f (1,1)

f n’est pas une fonction homogène
Diapositive 256
Règle Pratique
Pour montrer que f est homogène (ou non

homogène), on peut utiliser :
 La définition
ou
 Le Théorème d’Euler
Diapositive 257
Théorème d’Euler
f est homogène de degré k


xf x' (x, y)  yf y' (x, y)  k  f (x, y)
Diapositive 258
Exemple
f (x, y) 5x2 y  xy2
x y
f x' ( x, y) 10xy  y2 f y' ( x, y)  5x2  2xy
On a : xf x' (x, y)  yf y
' (x, y) 15x2 y 3xy2
 xf x' (x, y)  yf y' (x, y)  3 f (x, y)

Diapositive 259
b) Elasticités
1. Cas d’une fonction d’une variable :
L’élasticité de f est par définition :

x
E  e( f , x)  xf '(x)
f f (x)
Diapositive 260
Exemple
f (x)  x2  x 2
On a :
xf '( x) x(2x 1) 2 x 2
x
e( f , x)   
f ( x) x  x  2 x  x  2
2 2
5
Exemple : e( f ,2) 
2
Diapositive 261
2. Cas d’une fonction de deux variables
f (x , y)
f’x (x , y) f’y (x , y)
' '
xf ( x, y) yf ( x, y)
e( f , x)  x e( f , y)  y
f ( x, y) f ( x, y)
Elasticité partielle Elasticité partielle
par rapport à x par rapport à y
Diapositive 262
Exemples
1. f (x, y) 5x2 y  xy2 :
x
f x' ( x, y) 10xy  y2
'
xf ( x, y) 10 x 2 y  xy 2
e( f , x)  x 
f ( x, y) 5x y  xy
2 2
Diapositive 263
f (x, y) 5x2 y  xy2

y
f y' ( x, y)  5x2  2xy
'
yf ( x, y)
 5x y  2xy
2 2
e( f , y)  y
f ( x, y) 5x 2 y  xy 2
Diapositive 264
Ainsi
f (x, y) 5x2 y  xy2
x y
e( f , x) 
10 x 2
y  xy 2
e( f , y) 
5 x 2
y  2 xy 2
5x 2 y  xy 2 5x 2 y  xy 2
Exemple : x = 1 ; y = 1
e( f , x)  9 / 4 et e( f , y)  3/ 4
Diapositive 265
Exemples
2. f (x, y)  x0,01y0,99 :
x
f x' ( x, y)  0,01x 0,99 y0,99
'
xf ( x, y) 0,01x 0,01 y 0,99
e( f , x)  x   0,01
0,01 0,99
f ( x, y) x y
Diapositive 266
f (x, y)  x0,01y0,99
y
f y' ( x, y)  0,99x0,01y 0,01
'
yf ( x, y) 0,01 0,99
e( f , y)  y  0,99 x y  0,99
0,01 0,99
f ( x, y) x y
Diapositive 267
Ainsi
f (x, y)  x0,01y0,99
x y
e( f , x)  0,01 e( f , y)  0,99
Diapositive 268
D’une manière générale
f (x, y)  kx y
x y
e( f , x)  e( f , y)  
Diapositive 269
Séance n° 9
Diapositive 270
c) Différentielle totale
Diapositive 271
Définition
La différentielle totale de f au point

(x0 , y0) avec les accroissements dx et dy
est la quantité :
df ( x , y )  f x' (x0, y0) dx  f y' (x0, y0) dy

0 0
Diapositive 272
Exemple
f (x, y)  x2 y  xy2  xy(x  y)

Calculer la différentielle totale de f au
point (20,30) avec les accroissements
dx = 1 et dy = -1
Diapositive 273
Réponse
df (20,30)  f x' (20,30)1 f y' (20,30)(1)
Or :
 f, x' (x, y)  2xy  y2  f x' (20,30)  2100
 f y',(x, y)  x2  2xy  f y' (20,30) 1600

 df (20,30)  2100 11600 (1)  500
Diapositive 274
Interprétation
(x0+dx,y0+dy)
dy
dx
(x0,y0)
Question :
Lorsque x subit une légère variation dx
«ou x» (on passe de x0 à x0 +dx) et y subit
une légère variation dy «ouy » (on passe de
y0 à y0 +dy) , de combien varie la fonction
f « f  ?» ?
Diapositive 275
Réponse
1. Calcul direct :
f  f (x0  dx, y0  dy)  f (x0, y0)
2. Valeur approchée :
f  df
(x , y )
0 0
Diapositive 276
Exemple
Soit la fonction U (appelée fonction d’utilité)
donnée par :
U (x, y)  x1/ 3 y2/ 3
 Calculer U(x,y) pour x=8 et y=1
 De combien varie la fonction d’utilité U
si x augmente de dx=0,1 et y diminue de
dy=0,01
(Utiliser deux méthodes)
Diapositive 277
Réponse
1. Calcul direct :
On a :
x0  8 ; y0 1 ; dx  0,1 ; dy  0,01
U U (x0  dx; y0  dy) U (x0; y0)
U (8,1;0,99) U (8;1)
 3 8,13 0,99 2  2  0,00511..
Diapositive 278
Réponse
2. Valeur approchée :
U  dU(8,1)

dx  0,1
avec les accroissements 


dy  0,01
dU(8,1) U x' (8,1) 0,1U 'y (8,1) (0,01)
Diapositive 279
1 x 2 / 3 y 2 / 3 U ' (8,1)  1
 U x' ( x, y)  x ;
3 12
2 1/ 3 1/ 3 U ' (8,1)  4
 U y ( x, y)  x y
' y ;
3 3
Donc : dU(8,1) 1/12(0,1)  4 / 3(0,01)
C’est-à-dire : dU(8,1)  0,005
On obtient ainsi : U  0,005

Diapositive 280
Quelques Interprétations
Economiques
Variation &
Variation relative
Diapositive 281
Exemple
 Le salaire S d’un employé a été
augmenté de 1300 DH
On parle ici de variation du Salaire :
S 1300
Le nouveau salaire est :
S ' S  S  S 1300
Diapositive 282
Exemple
 Le salaire S d’un employé a été
augmenté de 5% :  S  5% S
On parle ici de variation relative du
Salaire : S 5%
S
Le nouveau salaire est :
S ' S  S  S  0,05 S 1,05 S
Diapositive 283
A. Cas d’une fonction

« économique » d’une variable
 Variation de f :
On rappelle que :
f ( x)  f ( x )
f '( x0 )  lim 0
xx x  x0
0
Diapositive 284
Lorsque x  x0 ; f ( x)  f ( x0) (f est continue)

On note : df  f ( x)  f ( x0) et dx  x  x0
que l’on appelle respectivement différentielle
de f et différentielle de x, on a donc :
df
f '( x)  ou encore df  f '(x)dx
dx
Exemples : 1
• f ( x)  x  df  dx ;
2 x
1 1 .
• f ( x)   df   dx
x x2
Diapositive 285
Notations
dx : Variation infiniment petite de x
df : Variation infiniment petite de f
x : Variation très petite « faible» de x

f : Variation très petite « faible» de f
Diapositive 286
En pratique
si la variation x que subit x est faible :
la variation subit par la fonction f est faible
et on a :
f  f '(x)x
Remarque : dans la formule df  f '(x)dx
nous avons remplacé :
dx par x et df par f
Diapositive 287
Exemple
 Le coût global de la fabrication d’un

bien en quantité x est donnée par la
formule :
C(x)  250 x2
Pour une quantité x=10 (par exemple) :
C(10)  250100 150

Diapositive 288
 Calculons l’écart (de 2 façons différentes)

résultant d’une augmentation x 1
1) Calcul direct :
C(11)250112 250121129
donc
C  C(11) C(10) 129 150  21
Diapositive 289
2) Valeur approchée : en appliquant la

formule :
C  C'(x)x
On obtient :
C'(x)  2x  C  (20)(1)

C  20
Diapositive 290
A retenir
• Si x subit une faible variation x , une
valeur approchée de la variation f de f
est donnée par la formule :
f  f '(x)x
Diapositive 291
 Variation relative
f
On a : f  f '(x) x  f '(x) 
x
 L’élasticité de f au point x est :
f f
x
 x  e( f , x)  f
xf '( x)
e( f , x) 
f ( x) f ( x) x
x
Diapositive 292
Elasticité de f au point x :
f
f  e( f , x) x
e( f , x)  f 
x f x
x
f
représente la variation relative de f
f
x représente la variation relative de x
x
Diapositive 293
Exemple
f(x) représente une fonction économique
dépendant de la quantité x d’un bien
distribué.
 On suppose connaitre la valeur de f pour
une quantité x=1000 et que l’élasticité en
x=1000 est : e(f,1000) = 5.
Diapositive 294
Exemple
 La quantité distribuée à baissé de 2%
(980 unités ont été distribuées au lieu de 1000),
cela entrainera une variation relative de f :

f  e( f , x) x  5 2%  10%
f x
f a baissé d’environ 10%
Diapositive 295
A retenir
• Si x subit une faible variation relative
x/ x , une valeur approchée de la
variation relative de f est donnée par
la formule : f x
 e( f , x)
f x
e( f , x) désigne l’élasticité de f au point x
Diapositive 296
B. Cas d’une fonction

« économique » de deux
variables
 Variation de f :
Nous avons vu que : f  df
( x0 , y0 )
C’est-à-dire :
f  f x' (x0, y0 ) dx  f y' (x0, y0 ) dy
Diapositive 297
En pratique : si la variation x que subit

x est faible et la variation y que subit
y est faible : la variation subit par la
fonction f est faible et on a :
f  f x' (x0, y0 ) x  f y' (x0, y0 ) y
Voir exemple précédent

« paragraphe 4 c) : différentielle totale »
Diapositive 298
A retenir
• Si x subit une faible variation x
et y subit une faible variation y ,
une valeur approchée de la variation
de f est donnée par la formule :
f  f x' (x0, y0 ) x  f y' (x0, y0 ) y

Diapositive 299
 Variation relative
On a : f  f x' (x, y) x  f y

' (x, y) y
 En divisant par f(x,y) :
' '
f  f x ( x, y)  x  f y ( x, y)  y
f f ( x, y) f ( x, y)
Diapositive 300
 On fait apparaître les variations

relatives de x et de y :
' '
f  xf x ( x, y)  x  yf y ( x, y)  y
f f ( x, y) x f ( x, y) y
 f  e( f , x) x  e( f , y) y
f x y
Diapositive 301
Variation relative de f
f  e( f , x) x  e( f , y) y
f x y
f représente la variation relative de f
f
x et y représentent les variations relatives
x y de x et de y
e( f , x) et e( f , y) représentent les élasticités

partielles par rapport à x et à y
Diapositive 302
Exemple
f(x,y) représente une fonction
économique dépendant de deux
quantités x et y de deux biens fabriqués.
 On suppose connaitre la valeur de f pour
une quantité x=1000 et y=500. Supposons
aussi que les élasticités partielles en x=1000
et y=500 sont : e(f , x) = 5 et e(f , y) = 3
Diapositive 303
Exemple
 Suite à un incident technique, la fabrication
des deux biens a légèrement varié : x a
diminué de 4% et y a augmenté de 5%.
Quelle variation cela entrainera sur la fonction
économique f ?
f  5 (4%)  35%  5%
f
la fonction économique f subira une baisse
d’environ 5%
Diapositive 304
A retenir
• Si x subit une faible variation relative
x/ x et y subit une faible variation
relative y/ y , une valeur approchée
de la variation relative de f est donnée
par la formule :
f  e( f , x) x  e( f , y) y
f x y
Diapositive 305
Fin de
l’interprétation
Economique
Suite du Cours
Diapositive 306
Séance n° 10
Diapositive 307
d) Hessien de f
Rappel : déterminant d’ordre 2
a c
 ad bc
b d
Diapositive 308
Définition
Le Hessien de f au point (x , y)
est la quantité :
'' (x, y)
f xx '' (x, y)
f xy
H (x, y) 
f '' (x, y)
f yx '' (x, y)
f yy
Diapositive 309
Exemple
 Soit la fonction f (x, y)  x2 y  xy3
Calculer le Hessien de f aux points (0;0),
(1;2) et (-2;1)
Diapositive 310
f (x, y)  x2 y  xy3
x y
f x' ( x, y)  2xy  y3 f y' ( x, y)  x2  3xy2
x y x
y
'' ( x, y)  f '' ( x, y)  2x  3 y 2
f xy yx
'' ( x, y)  2 y
f xx '' ( x, y)  6xy
f yy
Diapositive 311
Donc Le Hessien de f au point (x , y) est

donné par :
2y 2x  3 y 2
H (x, y) 
f 2x  3 y 2  6xy
Diapositive 312
Ainsi
0 0
 H (0,0)   0  0 ; 0
f
0 0
4 10
 H (1,2)   48 100 ;148
f 10 12
2 7
 H (2,1)   24
;  49  25
f 7 12
Diapositive 313
5. Optimisation
Ou
Recherche d’Extrema
Diapositive 314
Remarque
Maximum
« MAX »
Extrema
Ou
Ou
Extrémums Minimum
« MIN »
Diapositive 315
Problème
Soit f(x , y) une fonction de deux variables

définie sur un domaine D
( (x, y)D  IR2)
 On cherche les couples (x , y)
qui rendent f maximale ou minimale
Diapositive 316
Extrémum local ou global

Plus grand
Plus petit
Max
globa Max
l local
Max
Min
local Max
local Min
Min local
local globa
l
Diapositive 317
 Un maximum global (s’il existe) est

un point (x0,y0) du domaine D qui vérifie :
(x, y)D: f (x, y)  f (x0, y0)
 Un minimum global (s’il existe) est
un point (x0,y0) du domaine D qui vérifie :
(x, y)D: f (x, y)  f (x0, y0)
Diapositive 318
a) Extrémums ”locaux” libres
On checrche les extrémums “locaux”

de la fonction f sachant qu’il n y a aucune
contrainte sur les variables x et y :
on dit que les variables x et y sont
indépendantes ou libres
Diapositive 319
 On parle alors d’éxtrémums libres

de la fonction f sur le domaine D
Diapositive 320
Méthode à suivre
I. Etape 1 : Recherche des candidats
Remarque : On dit aussi points critiques ou
points stationnaires
 Ce sont les couples (x , y) solutions
du système :

f ' (x, y) 0


S: x



f y' (x, y) 0





Diapositive 321
On doit résoudre le système S “ étape un

peu difficile !” et donner ses solutions :
(x0 , y0) ; (x1 , y1) ; (x2 , y2) ; etc...
 Les couples (x0 , y0) ; (x1 , y1) ; (x2 ,

y2) ... sont les candidats ( ...pour être
extrémums), ou les points critiques de la
fonction f
(on dit aussi : points stationnaires de f)
Diapositive 322
II. Etape 2
Nature des candidats
Max
Min
Diapositive 323
II. Etape 2
Ni Max
Point-selle
Ni Min
Diapositive 324
II. Etape 2
Ni Max
Col
Ni Min
Diapositive 325
Etape 2 : Nature des candidats
 On calcule le Hessien de f pour chaque

candidat.
Soit (x0 , y0) un candidat issu de l’étape 1 :
'' (x , y )
f xx '' (x , y )
f xy
H (x0, y0)  0 0 0 0
f '' (x , y )
f yx '' (x , y )
f yy
0 0 0 0
Diapositive 326
Si Hf (x0 , y0) 0 pas d’extrémum en (x 0 , y0)
« Ni Max ni Min »
Il s’agit d’un Col ou un point-selle en (x0 , y0)
Si Hf (x0 , y0) 0 f présente un extrémum

en (x0 , y0)
Diapositive 327
Pour savoir s’il s’agit d’un Max ou d’un Min, on

regarde le signe de la dérivée seconde par
rapport à x (ou par rapport à y) :
 Si f xx'' (x0, y0)0 :

f présente un Maximum en (x0 , y0)
'' (x0, y0) 0 :
 Si f xx
f présente un Minimum en (x0 , y0)
Diapositive 328
3ème cas : On ne peut pas conclure
 Si Hf (x0 , y0) 0 :
Dans ce cas, on ne peut rien conclure
Remarque : Dans ce cas, on peut faire appel à

d’autres méthodes : Des estimations locales
de la fonction au voisinage du point (x0 , y0)
par exemple. Voir «TD : Partie 2 - Exercice 3»
Diapositive 329
Exemple 1
Soit la fonction :
f (x, y)  3x2  4 y2 3xy  69x 93y
 Trouver les extrémums « locaux » de
la fonction f
Diapositive 330
Réponse
 On doit résoudre le système :

f ' (x, y) 0  6x 3y 690





S : x'
 
 
 
f y(x, y) 0



8 y 3x 930





 6x 3y 69 x 7
 
 
 
3x 8 y 93 y 9
 
 
 
 
Nous avons un seul candidat : le couple (7 , 9)

Diapositive 331
Réponse
II. Etape 2 : Nature des candidats
On calcule le Hessien de f au point (7 , 9) :
'' (x, y)
f xx '' (x, y)
f xy
H (x, y) 
f '' (x, y)
f yx '' (x, y)
f yy
6 3
 H (x, y)   39
f
3 8
Diapositive 332
Réponse
Le Hessien de f ne dépend ici de (x , y), nous
avons alors au point (7 , 9) :
 H (7,9)  39  0
f
f présente donc un extrémum au point (7 , 9)
Pour savoir s’il s’agit d’un Max ou d’un Min, on
regarde le signe de la dérivée seconde par
rapport à x :
Diapositive 333
Réponse
'' (x, y)  6 f xx
f xx '' (7,9)  6  0
f présente donc un Maximum « local » au
point (7 , 9)
 La valeur de ce maximum est :
f (7,9)  660
Diapositive 334
Exemple 2
Soit la fonction :
f (x, y)  3xy  x3  y3
 Trouver les extrémums « locaux » de
la fonction f
Diapositive 335


f x' (x, y) 0
 
 3( y  x2) 0
 
 
S: '



f y(x, y) 0 3(x  y2)  0

 
 

 


2
 y  x22  y  x 2 2 4
 
 
 
 
x y




x  (x )  x



Diapositive 336
Etape 1 : Recherche des candidats

2
 y  x2  y  x 3
 
 
 S 



x  x4  0


 x(1 x )  0




 yx  xy00..ou.. xy11



2 




  
x  0..ou..x 1
  
  

Nous avons ici deux candidats (0 , 0) et (1, 1)

Diapositive 337

On calcule le Hessien de f aux points (0,0), (1,1) :
 6x 3
H f ( x, y) 
3 6y
0 3
 H f (0,0)   9  0  pas d’extrémum
3 0 en (0,0)
6 3
 H f (1,1)   36  9 pas
27d’ 0 
3 6
Extrémum en (1,1)
Diapositive 338
Réponse
On regarde le signe de la dérivée seconde de f
par rapport à x au point (1 , 1) :
'' (x, y)  6x  f xx

f xx '' (1,1)  6  0
f présente donc un Maximum « local » au
point (1 , 1)
 La valeur de ce maximum est :
f (1,1) 1
Diapositive 339
Séance n° 11
« Dernière Séance »
Diapositive 340
b) Extrémums ”locaux” liés
On checrche les extrémums “locaux”

de la fonction f sachant que les variables x
et y sont liées par une équation
appelée “contrainte”
Contrainte : g(x, y)  0
Diapositive 341
 On parle alors d’éxtrémums de

la fonction f sur le domaine D liés par la
contrainte g (x, y)  0
 Le problème est plus simple que

celui des extrémums libres :
Diapositive 342
Max
Max
z Min
Surface
z=f(x , y)
x
Df
y (x , y) vérifiant la contrainte
Diapositive 343
Max
Max
z
Min
g ( x, y)  0
y
Diapositive 344
Deux méthodes :
I. Méthode de substitution
Ou
II. Méthode du multiplicateur
de Lagrange
Diapositive 345
I. Méthode de substitution
 g(x, y)  0
A partir de la contrainte
,
on exprime y en fonction de x (ou x en
fonction de y) et on remplace dans
la fonction f(x , y)
 On obtient alors une fonction d’une
variable réelle :
on cherche ses extrémums
Diapositive 346
Exemple
Chercher les extrémums de la fonction :
f (x, y)  3xy  x2  y2
Sous la contrainte x y 2
Diapositive 347
Réponse
On pose :
g(x, y)  x  y  2
« contrainte »
 g(x, y)  0  y,  2 x
on remplace y par sa valeur dans f (x , y) :
Diapositive 348
Réponse
f (x, y)  f (x,2 x)
 3x(2  x)  x2 (2  x)2
 5x2 10x  4  h(x)
On obtient une fonction d’une variable : h(x)

Diapositive 349
Réponse
On cherche les extrémums de la fonction h(x) :
 h'(x)  10x 10 10(1 x)

x  1 
_
h’(x) + 0
1
h(x)
Max
 
Diapositive 350
Réponse
 La fonction h présente un extrémum en x=1
x 1 y  2  x 1  x 1

 y 1

Conclusion
La fonction f présente un seul extrémum sous
la contrainte x  y  2 : un Maximum en (1 , 1)
 La valeur de ce maximum est : f (1,1) 1
Diapositive 351
Remarque
On utilise la méthode de substitution
lorsque la contrainte g permet d’exprimer
facilement y en fonction de x (ou x en
fonction de y)
Diapositive 352
II. Méthode de Lagrange
 On intègre la contrainte dans le

problème en considérant la fonction de
Lagrange « à 3 variables » suivante :
L(x, y,)  f (x, y)  g(x, y)
 est le multiplicateur de Lagrange

Diapositive 353
II. Méthode de Lagrange
 On cherche alors les extrémums « libres »

de la fonction L :
 Deux étapes :
 Recherche des candidats
 Nature des candidats
Problème à 3 variables !!
Diapositive 354
Etape 1 : Recherche des candidats
 On commence par résoudre le système :
L'x(x, y,) 0





L'y(x, y,) 0

S:





L' (x, y,) 0







Les solutions (x1 , y1 ,1 ) ; (x2 , y2 ,2 ) ...

du système S sont les candidats
Diapositive 355
 On calcule le Hessien de L pour chaque

candidat.
Soit (x1 , y1 , 1 ) un candidat issu de l’étape 1
HL (x1 , y1 , 1 )
Diapositive 356
L'xx
' L'xy
' L''
x
H ( x1, y1,1)  L'yx
' L'' L'
'
L yy y
L'' L'' L''
x y 
Calculé au point (x1 , y1 , 1 )

Diapositive 357
 Si HL (x1 , y1 , 1 ) 0
f présente un Maximum en (x1 , y1)
 Si HL (x1 , y1 , 1) 0
f présente un Minimum en (x1 , y1)
Diapositive 358
3ème cas : On ne peut pas conclure
 Si HL (x1 , y1 ,1 ) 0
Dans ce cas, on ne peut rien conclure

Diapositive 359
Exemple
Soit la fonction :
f (x, y)  x  y  5
 Chercher les extrémums de f sous la

contrainte : x2  y 2 1
Diapositive 360
Réponse
On pose : g(x, y)  x2  y2 1
 La fonction de Lagrange est donnée par :
L(x, y,)  f (x, y)  g(x, y)

 x  y 5 (x2  y2 1)
Diapositive 361

L'x(x, y,) 0



1 2x  0

 
 
  
 
L
S: y'




( x, y, ) 0 

 1 2y  0
x2  y2 10

 
L' (x, y,) 0

 
 
 
 

  1/ 2x




   1/ 2 y










x2  y2 10
Diapositive 362
 Egalité des deux premières

équations :
 1/ 2x 1/ 2 y x  y
On remplace dans la 3ème équation :

x2  y2 1 2x2 1 x  2
2
Diapositive 363
2  y 2   1  2
 x car x=y et
2 2 2x 2
2  y  2   1 2
 x et
2 2 2x 2
Diapositive 364
 Nous avons donc deux candidats :
( 2 , 2 ) avec    2
2 2 2
et
2
( 2 , 2 ) avec  
2 2 2
Diapositive 365
 Calcul du Hessien de L :
2 0 2x
1
H ( x, y, )  0 2 2y
L
2x 2y 0
En développant suivant la 1ère ligne par exemple :

Diapositive 366
On obtient :
2 2y 0 2x
H ( x, y, )  2  2x
L 2y 0 2 2y
 8y2 8x2
 8(x2  y2)
Diapositive 367
Ainsi :
2 , 2)8 2 0
 H ( :
L 2 2 2
Maximum en ( 2 / 2, 2 / 2)
2 , 2 )   8 2  0
 H ( :
L 2 2 2
Minimum en ( 2 / 2, 2 / 2)
Diapositive 368
Conclusion
La fonction f présente deux extrémums sous

la contrainte x2  y 2 1 :
2 2
 Un Maximum en ( , )
2 2
2 2
 Un Minimum en ( , )
2 2
Diapositive 369
6. Fonction composée
Diapositive 370
Cas simple
« Une variable »
Exemple
On considère la fonction à deux variables
suivante : f (x, y)  3xy  x2  y2
On pose : F (t)  f (t 1,t 2  2)

Calculer F '(t)
Diapositive 371
Réponse
1) Méthode directe :
On calcule F (t) puis on dérive :
F (t)  f (t 1,t 2  2)
 3(t 1)(t 2  2) (t 1)2 (t 2  2)2
 t 4 3t3  6t 2 8t 11
 F '(t)  4t3 9t 2 12t 8
Diapositive 372
2) Formule de dérivation
On pose : F (t)  f (u(t),v(t))

avec u(t) t 1 et v(t) t 2  2
 On a alors :
F '(t)  f x' (u(t), v(t)) u'(t)  f y' (u(t), v(t))  v'(t)
Diapositive 373
Cette formule de dérivation fait intervenir

les dérivées partielles de f :
f (x, y)  3xy  x2  y2
x y
f x' (x, y)  3y  2x f y' (x, y)  3x  2 y

Diapositive 374
Ainsi :
 f x' (u(t),v(t))  3v(t)  2u(t)  3t 2  2t 8 ,
 f y' (u(t), v(t))  3u(t)  2v(t)  2t 2  3t  7 ,
On applique la formule :
 (3t 2  2t 8)1 (2t 2  3t  7) 2t
 4t3 9t 2 12t 8

Diapositive 375
A retenir
On considère la fonction à une variable
définie par : F (t)  f (u(t),v(t))
où f est une fonction de deux variables
notées x et y : (x , y) f (x , y)
 On a alors :
Diapositive 376
« Fin du Cours »

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Cours Maths Complet M Redouaby1

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Université Hassan II

Faculté des Sciences Juridiques,

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B. Fonctions à deux variables réelles

 Chaque élément de E (ensemble des

Nous avons : f (x1) y1 ; f (x2) y3 ; f (x3) y2 ;

Y1 est l’image de X1 ; X1 est l’antécédent de Y1

Ym est l’image de Xn ; Xn est l’antécédent de Ym

Pour que f soit une fonction,

 Ainsi, par une fonction, un

f est une fonction car :

f est une fonction car :

f n’est pas une fonction car :

Chaque antécédent a une image et une seul, f est

x3 n’a pas d’image dans F, donc f n’est pas une

f est une application car chaque élément de IR admet

Chaque élément de F a au plus un antécédent, f est

Chaque élément de F a au plus un antécédent, f est

f n’est pas une fonction injective car :

 Si Y est négatif (Y  0) , alors Y n’a pas d’antécédent

C’est-à-dire : deux antécédents ont la même

Méthode de la règle : Voir TD

f est surjective si et seulement si :

yF xE / f (x)  y

Chaque élément de F a au moins un antécédent, f

Chaque élément de F a au moins un antécédent, f

Méthode de la règle : Voir TD

C’est-à-dire chaque élément de E a une image

f est une bijection de E vers F :

f n’est pas bijective de E vers F :

f n’est pas une bijection de E vers F :

f n’est pas une bijection de E vers F car :

f est une fonction de E vers F.

e) bijection et bijection réciproque

bijection et bijection réciproque

Comment passer de f à f-1 et inversement :

Relation fondamentale entre f et f-1

xE:f 1f (x)  x et yF:f f 1(y)  y

A retenir : La courbe de f «Cf» et la courbe

A. Fonctions à une variable réel

 xIR \ f (x) est définie « on peut

f (x)  an xn .... a1x  a0

• f (x)  7x3  x2  x 15 ;

Df  xIR \ Q(x)  0

Q(x)  0  x2 1 x  1  Df  IR  1

f (x)  n u(x) ; n est un entier naturel non nul

• Si n est pair : Df  xIR \ u(x)  0

Fonctions racines (nèmes)

• « racine carrée » : f (x)  2x 1

f (x)  u(x) ;  est un nombre rationnel

On écrit : f (x)  u(x)m / n  (u(x)m)1/ n

1. f (x)  (2x 1)4 / 5 ici   4/ 5

on regarde alors le domaine de définition de

(2x 1)4 est une fonction polynômiale définie

2. f (x)  (2x 1)3/ 4

on doit avoir : (2x 1)3  0 et (2x 1)3  0

f (x)  ln(u(x)) ; ln désigne le logarithme népérien

Exemple : f (x)  ln(1 x2)

Exemple : f (x)  ln(1 x2)

Exemple 2 : f (x)  ln((2x  7)(x 5))

Df  xIR \ (2x  7)(x 5)  0