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THE KEY FOR A

BETTER ORGANIZATION

CREE PAR : AYA AZEDDINE

CELLULE D’ORGANISATION

ENACTUS FSJES AS
SOMMAIRE :

 CHAPITRE 1 : Comment développer soi-même ?

 CHAPITRE 2 : Comment travailler en équipe ?

 CHAPITRE 3 : Comment s’organiser et organiser ?

 CHAPITRE 4 : Quelles sont les qualités qu’on doit avoir pour


piloter ?
CHAPITRE 1 : Comment développer soi-même ?

Le développement personnel est un processus qui dure toute la vie. C'est un


moyen pour chaque individu de grandir en développant ses compétences et ses
qualités. Le développement personnel permet de faire évoluer sa vie en prenant en
compte ses ambitions personnelles afin de révéler son potentiel.

Et pour mieux y se connaitre et comprendre soi-même, c’est ce qu’on doit savoir :

 Nos forces et faiblesses.

 Comment peut-on aimer et accepter soi-même ?

 Trouver la joie de vivre.

 Prendre soin de soi.


Nos forces et faiblesses.

Connaître nos forces et nos faiblesses nous mène à la connaissance de soi qui
fonde la confiance. Nous pouvons utiliser nos forces à bon escient afin
d’atteindre un objectif de vie. En ayant une idée de nos limites personnelles,
nous avancerons de manière plus sûre dans notre vie. Cherchons également à
travailler sur nos faiblesses, par exemple en développant notre confiance en
nous ou en améliorant notre relation aux autres.

Nous pouvons examiner et explorer nos forces et nos faiblesses de plusieurs


manières. Essayer régulièrement de nouvelles activités. Voir ce qui nous vient
naturellement et découvrir jusqu'où nous pouvons aller pour améliorer nos
compétences. Se concentrer sur les domaines qui représentent un défi pour
nous. Travailler ensuite pour être compétent dans ces domaines, tout en nous
concentrant sur nos points forts. Chercher de nouvelles opportunités pour
mettre nos forces en action.
Comment peut-on aimer et accepter soi-même ?

A. Différencier notre personnalité de nos capacités :

"Nous avons une estime de soi globale, qui est le jugement que nous portons sur notre
propre personne, qu'il faut différencier de l'évaluation de nos différentes
compétences dans divers domaines". Par exemple, une personne peut avoir une assez
bonne estime d'elle-même tout en étant consciente d'être désordonnée ou nulle en
anglais. Privilégier cette approche permet d'avoir une vision de soi plus complexe mais
aussi plus juste.

B. Accepter de ne pas être parfait :

"L'acceptation de soi est parfois difficile mais nécessaire au bonheur". "Avant de


construire une maison, n'essayez-vous pas de connaître tous les paramètres du terrain
sur lequel vous la construisez ? Ses limites, ses atouts, sa composition, ses aspérités ?
"L'estime de soi est fragile. Elle ne peut se construire que sur un terrain solide et
connu. C'est pourquoi s'accepter est la première étape selon elle de l'estime de soi.
"Etre conscient de soi, c'est accepter qu'on ne soit pas parfait et que la réalité ne
corresponde pas tout à fait à l'image idéale que l'on s'est donnée."

C. Cultiver l'affirmation de soi

"L'affirmation de soi, c'est une question d'authenticité, mais aussi de savoir être et de
savoir vivre". Et d’interroger : qu'aimez-vous chez vos amis ? Leur sincérité, le fait
qu'ils vivent selon certaines valeurs tout en respectant celles des autres, non ? Alors
pourquoi ne pas suivre ces exemples afin de mieux vous aimer ? Pour cela, il suffit
d'être en connexion avec ses besoins et sentiments et de se poser les bonnes
questions : "Ai-je vraiment envie d'aller à ce diner ? De quoi ai-je besoin pour me
sentir bien, là, maintenant ?" Il est ensuite important de savoir formuler ses demandes
clairement.
D. Faire taire son juge intérieur :

En cas de mauvaise estime de soi, les pensées automatiques sont "des jugements
lapidaires sur nous-mêmes, qui déforment la réalité, selon ce que notre schéma cognitif nous
commande de comprendre.

E. Savoir accepter les critiques :

Une mauvaise estime de soi empêche souvent d'entendre ce qui serait bon pour soi. On peut
voir la critique comme une insulte et la rejeter en discréditant notamment son auteur. Ou au
contraire la prendre au pied de la lettre car elle ne fait que confirmer notre peu de valeur.

F. Ne pas se comparer ni imiter mais s'inspirer :

Les personnes à basse estime de soi ont tendance à imiter leurs modèles, comme ils le
faisaient adolescents, pour se sécuriser. Or imiter et se comparer c'est nier sa personnalité,
ses besoins, ses envies profondes. C'est aussi le risque de poursuivre toute sa vie des
chimères inaccessibles. C'est surtout la certitude de se trouver toujours moins bien que ceux
à qui on se compare. Le mieux est donc de "s'inspirer des personnes de notre quotidien". "Il
existe des tas de gens autour de nous qui font du bien aux autres sans ostentation. On peut
les observer, échanger avec eux, discuter, s'enrichir mutuellement, apprendre, s’inspirer
d'eux."

G. Oser dire "Non" :

Oser dire "Non", c'est ne pas faire ce que l'on n'a pas envie de faire, ou ce que l'on ne peut
pas faire pour une bonne raison. "C'est donc une façon de maintenir et de protéger son
estime de soi en privilégiant ses propres besoins, son énergie, son temps, voire son argent,
pour les consacrer à des activités qui paraissent plus importantes".
Trouver la joie de vivre.

Plusieurs objectifs peuvent nous apporter du bonheur dans la vie, mais l’un des
objectifs clés est de découvrir ce qui nous apporte la vraie joie de vivre. Cette
aptitude à cultiver le bonheur peut nous aider à rester énergique et motivé, mais
peut également nous aider à renforcer notre résilience. Cultiver la pensée
positive, accepter le lâcher-prise et s’amuser des petits riens de la vie peut
grandement nous aider à trouver la joie de vivre. Mettez en place des
stratégies pour nous aider à trouver ce qui nous apporte de la joie. Se rappeler
de notre enfance et de ce qui nous a rendu heureux. Beaucoup de ces choses
peuvent encore nous apporter de la joie. L'expression de la créativité suscite
souvent de la joie, qu’il s’agisse de peindre, de jouer de la musique ou d’écrire.
Parfois, la plus grande joie peut provenir de la nouveauté d'une expérience.
Prendre soin de soi.

A. Gérez votre stress. Efforcez-vous de gérer et de réduire le stress dans


votre quotidien.

B. Entourez-vous de gens qui vous soutiennent.

C. Prenez le temps de vous amuser.

D. Dites-vous des choses. Encouragez-vous et valorisez-vous en disant des


choses réconfortantes.

E. Prenez soin de vos corps. En pratiquant du sport, consacrant du temps à la


méditation et en prenant des breaks aussi.
CHAPITRE 2 : Comment travailler en équipe ?

Comment bien travailler en équipe ? Une équipe n’est pas seulement un


rassemblement d’individus. Une équipe doit être un véritable groupe de
travail. Chaque membre de l’équipe doit œuvrer non pas individuellement mais
avec tous les autres pour atteindre un objectif commun. Ils doivent pour cela
partager des valeurs communes et une vision du travail à accomplir. En
contrepartie, le travail d’équipe doit être une source d’épanouissement pour ses
membres.
S’il est toujours possible de travailler seul, on est très rapidement freiné par ses
propres limites. Il est naturellement impossible de tout savoir, de tout savoir-faire,
et le temps n’est pas extensible. Aussi, le travail pouvant être accompli par une
personne seule, même s’il peut être conséquent, reste limité.

Pour que la cohésion d’équipe se crée, il est important que des bonnes pratiques de
collaboration soient mises en place dans l’équipe, et qu’elles soient approuvées et
respectées par la totalité des membres composant l’équipe.

A. Être transparent et honnête :


Vous ne travaillez pas seul chacun dans votre coin, vous travaillez en équipe.
Par conséquent, il est important de communiquer, de partager. Soyez
honnête et transparent avec votre équipe :

 Vous n’êtes pas d’accord avec une proposition de l’un des membres de
l’équipe ? Dites-le, et argumentez.
 Vous rencontrez des difficultés sur un dossier ? Faites-le savoir, ne glissez
pas votre problème sous le tapis, il ne disparaîtra pas magiquement et
finira par ressortir de manière amplifiée.
 Prenez le temps de parler avec votre équipe de votre ressenti sur tel ou
tel projet, de votre humeur du jour, etc…

B. Toujours respecter ses collègues :


Le respect avant toute chose, on n’insistera jamais assez sur ce point.
Le respect passe par la politesse, les « bonjour », « merci », « s’il te plaît », mais le
respect c’est également :

-Ne pas dénigrer ses collègues

-Attendre que son collègue ait fini de parler pour s’adresser

-Ne pas s’adresser à son collègue comme à un enfant

-Reconnaître le professionnalisme de son collègue, même s’il a


moins d’expérience que vous

-Accepter que nous sommes tous différents

C. Accepter le droit à l’erreur :


 Nous sommes tous humains, et nous avons tous déjà faits des
erreurs dans notre vie professionnelle.
 Vous avez le droit à l’erreur, et vos collègues aussi. Alors ne
traitez pas vos collègues d’incompétents
parce qu’ils ont oublié une étape dans une tâche normalement
facile à réaliser, ne les maudissez pas.
Ils ont le droit à l’erreur. Cherchez à comprendre ce qui a pu
produire cette erreur, et travailler ensemble à la résoudre.

D. Ne pas laisser la situation se dégrader :


 Si vous détectez que l’un de vos collègues est en surcharge de
travail, qu’il est plus stressé que d’habitude, moins performant,
ne laissez pas la situation se dégrader.
 Montrez à votre collègue qu’il n’est pas seul, que vous ne le
jugez pas, mais que vous êtes une équipe, que vous travaillez
ensemble, et que vous vous soutenez mutuellement.
 Bannissez toutes phrases du type « chacun son problème ». Vous
travaillez en équipe, et inéluctablement si vous laissez une
situation se décanter, vous finirez par en pâtir.

E. Proposer son aide et/ou des solutions :


 N’hésitez pas à prendre du temps pour proposer votre aide,
des pistes de réflexion, des solutions à vos collègues en
difficulté.
 Certaines fois, face à des problématiques, nous tournons en
rond alors que la solution est sous notre nez, et l’intervention
d’un collègue peut nous aider à débloquer cette situation.
 Cela permettra à l’équipe de se créer une véritable cohésion,
et d’avancer ensemble vers un but commun.

F. Ne pas s’isoler si l’on est en difficulté :


 Lorsque vous avez des difficultés, ne vous isolez pas en espérant
pouvoir les résoudre dans votre coin. Solliciter vos
Collègues sur cette problématique, et travaillez ensemble à sa résolution.

G. Considérer que toute idée a de la valeur et doit être


entendue :
 Il n’y a pas de questions bêtes, il n’y a pas d’idées bêtes,
toutes les questions et toutes les idées se valent.
 Prenez le temps d’écouter vos collègues, ce n’est pas parce
que vous avez 20 ans de boîte que vous savez tout.

H. Intégrer que toute réussite est commune et


partageable :
 Vos victoires sont le résultat d’un travail d’équipe, il est donc
important de l’accepter et de le partager.
 Certes, vous avez investi dans ce projet bien plus de temps et
d’énergie que vos autres collègues, mais s’ils n’étaient pas
intervenus sur les moments clés de ce projet, seriez-vous en
train de fêter cette réussite ?
 Mettez de côté votre ego, et reconnaissez le travail commun
qui a été fourni.

I. Émettre des critiques constructives :


 Ne jugez pas, et ne critiquez pas vos collègues. En aucun cas.
 Émettez toujours des critiques constructives, mais
uniquement concernant le travail. Évitez-les « tu aurais dû
faire comme ça », et préférez-le « je ne sais pas ce tu en
penses, mais je verrais bien telle amélioration sur ce fichier
pour le rendre plus lisible » ça fait toute à fait la différence !
CHAPITRE 3 : Comment s’organiser et organiser ?

A défaut de bien s’organiser, il est facile de perdre du temps pendant


la journée. Votre environnement, votre planification et votre façon de
travailler ont une grande influence sur l’avancement de vos tâches.
Comment s’organiser ?

POURQUOI EN FAIRE ? L'organisation est avant tout un moyen de vous


simplifier la vie, de faciliter votre quotidien, de mettre de la fluidité
dans vos journées. C'est votre organisation qui devra s'adapter à vos
objectifs et à vos contraintes, et non vous qui devrez-vous adapter à
votre organisation ! Car une bonne organisation est avant tout une
organisation qui sait se faire oublier.
Et pour bien s’organiser on doit respecter le suivant :

1. Pas plus de 5 tâches importantes par jour.

2. En faire un peu à la fois :


Décomposez les activités exigeantes et complexes en petits
éléments facilement réalisables. Même si vous travaillez
sur de gros projets, vos actions doivent être abordables si
vous voulez que les choses avancent.
3. Estimer le temps nécessaire pour chaque tâche :
4. Être ambitieux, mais ne pas se surcharger :
Tout le monde aimerait avoir des journées productives et
bien remplies, et quitter son travail avec la sensation
d’avoir accompli quelque chose, d’avoir fait le nécessaire.
5.Programmer seulement 60% de son temps :
6.Faire une revue de son plan :
Prenez l’habitude de revoir votre plan régulièrement, au
moins une fois par semaine. Avez-vous accompli tout ce
qui était prévu ? Quelles activités n’avez-vous pas pu faire ?
Pourquoi ?

7. Finir chaque tâche avant de passer à une autre


Comment organiser ?

I. Les réunions :
Tous les problèmes ne peuvent être résolus en envoyant des mémos
et des emails. Les problèmes et les projets complexes nécessitent
l’organisation d’une réunion ou d’une série de réunions pour discuter
d’un problème, présenter des solutions et convenir de ce qui doit être
fait.

 Tenez des réunions seulement si c’est indispensable.


 Définissez l’ordre du jour de la réunion.
 Invitez les personnes concernées par l’ordre du jour.
 Respectez l’ordre du jour.
 Respectez le planning de la réunion.
 Interdisez les distractions en réunion.
 Créez un engagement et une participation active.
 Convenez de mettre en œuvre les décisions prises
lors de la réunion.
 Rédigez le procès-verbal de la réunion.
II. Les événements :

L’organisation d’un événement est un mandat qui s’échelonne


normalement sur plusieurs semaines (ou mois) et qui demande une
implication totale des personnes responsables. Qu’on ait l’habitude ou
non d’élaborer des événements pour notre organisation, une
constante demeure : l’importance de se référer à un plan d’action qui
nous garantit de couvrir tous les aspects d’un projet événementiel.

DÉFINIR L’OBJECTIF DE L’ÉVÉNEMENT :

Pourquoi fait-on un événement corporatif ?


Idéalement, on devrait pouvoir résumer l’objectif en une phrase simple qui
illustre le message à partager à notre cible.

CHOISIR LA DATE DE L’ÉVÉNEMENT :

ESTIMER LE NOMBRE DE CONVIVES :

À partir d’une estimation tirée d’une liste d’invités.


DÉFINIR UN CONCEPT :

Comment faire vivre le message que nous voulons véhiculer à nos invités ?

Le concept devrait toujours être en lien direct avec l’objectif de l’entreprise.

DÉTERMINER UN BUDGET PRÉLIMINAIRE :

Idéalement, on se référera à une enveloppe budgétaire (projets événementiels)


déjà existante.

LE LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :

Informations importantes lors du choix du lieu

 Adresse de l’entrée principale


(Est-ce facile d’accès pour les convives ?)

 Adresse pour la livraison


(Est-ce adapté pour les besoins des fournisseurs ?)

 Mobilier et équipement disponibles


(Sont-ils inclus dans le coût de la salle ? Est-ce plus économique ou plus
simple que de les louer ?)

 Vestiaire
(Y va-t-il un lieu prévu à cet effet ? Est-ce géré par la salle ou par le locataire
?)

 Système de son
(Est-ce adapté à nos besoins ?)
Répartir les responsabilités :
Il est très important de répartir les tâches entre les membres de l’équipe non
seulement au stade de la préparation, mais aussi pendant l’événement. Répartir
les responsabilités par zone. Par exemple, quelqu’un est responsable de la zone
d’inscription, quelqu’un d’autre pour l’accueil des intervenants, une autre
personne pour l’équipement, pour la restauration, la communication avec la
presse, etc. Chaque personne doit disposer de sa propre zone, dont elle doit
être responsable pendant toute la durée de l’événement. Donnez à chaque
membre de l’équipe doit être facilement identifiable avec son document des
responsabilités assignées, afin que chaque personne sache à qui s’adresser pour
toute question spécifique.

Le diable est dans les détails :


Si vous voulez surprendre agréablement vos invités, pensez à tout dans les
moindres détails : comment ils s’inscrivent, qui va accueillir les participants et
comment, quelle musique va jouer, avez-vous un coin photo intéressant, à quoi
ressemblent vos présentations séminaires et comment votre équipe est-elle
habillée, que faire pendant les pauses ? Essayez de surprendre les gens et de
créer l’effet wow, dépasser leurs attentes dans les choses les plus ordinaires.
C’est exactement ce qui crée l’ambiance d’un événement

Effectuer une dernière vérification 24 heures avant l’événement :


Assurez-vous d’avoir informé les participants de la façon de se rendre sur place,
invité tous les VIP et préparé les documents imprimés et le contenu audio et
vidéo.
Vérifiez si chacun comprend ses tâches et responsabilités et si l’espace est prêt.
Pour ce faire, vous pouvez rédiger une liste de contrôle.

Effectuer une dernière vérification 24 heures avant l’événement :


Assurez-vous d’avoir informé les participants de la façon de se rendre sur place,
invité tous les VIP et préparé les documents imprimés et le contenu audio et
vidéo. Vérifiez si chacun comprend ses tâches et responsabilités et si l’espace
est prêt. Pour ce faire, vous pouvez rédiger une liste de contrôle.
Après l’événement :
III. Les projets :
La gestion de projet est importante car elle vous permet de planifier et
d'exécuter les projets. Les grandes entreprises comme les petites ont besoin de
la gestion de projet pour être efficaces, transparentes, rentables, etc. Les
gestionnaires de projet sont chargés de s'assurer que chaque phase du projet
est achevée à temps en créant un calendrier de développement, en identifiant
les risques et en réunissant toutes les ressources nécessaires pour mener à bien
le projet. Un bon chef de projet doit être capable de hiérarchiser les tâches, de
coordonner les ressources, d'organiser les personnes et de s'assurer que chaque
membre de l'équipe est sur la bonne voie.

A. La définition des objectifs des projets :


Pour définir clairement vos objectifs, plusieurs méthodes sont à votre
disposition. La plus connue est la méthode SMART. La méthode SMART
vous informe qu’un objectif doit être :

 Spécifique : l’objectif que vous allez définir doit être simple, explicite, clair
et précis. Le but est qu’il puisse être compris par tous les collaborateurs
impliqués dans le projet. Si cette tâche s’avère difficile pour vous, il se
peut alors que votre objectif soit trop large. Dans ce cas, fragmentez-le en
plusieurs petits sous-objectifs

 Acceptable : l’objectif que vous allez mettre en place doit rester faisable,
sinon vous risquez de rapidement décourager vos équipes qui risque
d’être surmenées. Vous pouvez être certes ambitieux, en mettant en
place un certain challenge qui motivera vos équipes, mais cela doit rester
mesuré.

 Mesurable : vous devez veiller à ce que votre objectif soit mesurable.


Vous pouvez mesurer l’atteinte d’un objectif par une valeur qu’il doit
prendre ou un seuil à atteindre. Cela vous permettra d’assurer efficacement le
suivi de votre projet et de garder vos équipes motivées. Vous pourrez
ensuite correctement analyser vos résultats. Pour ce faire, vous pourrez
notamment vous munir d’outils qui vous permettront de réaliser
facilement le bilan final de votre projet.

 Réaliste : par réaliste, il est entendu que votre objectif doit rester
atteignable. Si les objectifs fixés sont trop hauts voire inaccessibles,
personne de votre équipe n’aura envie de s’y engager. Comment alors
savoir si votre objectif est réaliste ? Vous pouvez en premier lieu vous fier
à vos expériences passées pour juger ce qui est réaliste de ce qui ne l’est
pas. Vous devez aussi définir votre objectif en composant avec les
ressources que vous avez décidées d’allouer à votre projet. De manière
générale, il s’agit de rester raisonné et raisonnable. Par exemple, si vous
avez noté que vos ventes croient en moyenne de 4% chaque année,
chercher à atteindre une augmentation de 70% pour l’année à venir est
complètement irréaliste.
 Temporellement fini : il est important que vous définissiez une limite de
temps au bout de laquelle vous devez théoriquement avoir atteint votre
objectif. En fixant une durée limite, vous garderez vos équipes motivées
et votre projet ne trainera pas dans le temps et ne sera pas délaissé ni
abandonné.
B. L’identification des tâches :

Une fois tous les objectifs de votre projet définis, vous devez vous
pencher sur les tâches à réaliser. Quelles sont les alors les actions qui vous
permettront d'atteindre les objectifs préalablement identifiés ? Découpez
d’abord votre projet en plusieurs étapes, chacune d’entre elles étant
associées à un résultat concret à atteindre.

C. L’organisation des tâches et des ressources :

Lorsque vous disposez de la liste complète des tâches à réaliser, vous


pouvez passer à la gestion de projet à proprement parler. Cette étape
consiste à organiser les tâches identifiées de la façon la plus logique et
efficace qui soit. On parle également d'ordonnancement : pour assurer le
bon déroulement de votre projet, les différentes tâches doivent se
succéder selon un enchaînement logique.

D. L’évaluation des risques et des contraintes :

Tout projet comporte des risques ou des contraintes, et tout manager de


projet doit composer avec. Ces risques et contraintes peuvent être liées
au temps (respect des délais), mais aussi à l'argent (budget prévisionnel)
et aux ressources humaines (disponibilité des collaborateurs, intervention
de collaborateurs externes). Pour gérer les risques ou tout type
d’imprévus, vous devez veiller à faire une évaluation réaliste des risques
afin qu’ils ne deviennent pas des obstacles insurmontables au fil du
temps. Vous devez donc, pour chaque tâche planifiée, évaluer la part de
risque et les contraintes associées et, quand c'est possible, identifier des
solutions potentielles pour surmonter ces probables difficultés.
E. Trouver des partenaires :
Vous voici arrivé à la grande épreuve de vérité. Vous allez confronter
votre idée, donc un peu de vous-même, aux regards critiques de
professionnels qui n’ont généralement pas beaucoup de temps à vous
consacrer. C’est parfois douloureux et exaspérant, mais cet « effet miroir
» est indispensable pour affiner et clarifier votre projet, révéler vos
compétences de négociateur. Vous allez devoir argumenter et convaincre,
essuyer probablement de nombreux refus avant les premiers accords qui
donneront un coup d’accélérateur à votre projet.

F. Réaliser le projet :
Bienvenue chez les stressés de l’action, vous allez découvrir la « dictature
du temps », celle des délais à tenir, des problèmes à anticiper, des
imprévus à gérer, le tout dans l’urgence et la sérénité. Vous l’aurez
compris : votre motivation étant acquise, tout repose maintenant sur
votre disponibilité, sur votre capacité à organiser et gérer votre temps.
Entourez-vous : l’expérience des autres est la meilleure arme contre
l’erreur.
CHAPITRE 4 : Quelles sont les qualités qu’on doit
avoir pour piloter ?

Il n’existe pas un modèle unique de management, mais certaines qualités sont


essentielles pour bien gérer une équipe au sein d’une entreprise. Les fonctions
de manager demandent de posséder ou d’acquérir 5 qualités pour relever la
tâche que vous a confié :

 Savoir gérer son stress : ne pas flancher devant les objectifs qui peuvent
vous être fixés. Un stress et des émotions maîtrisés évitent d’être
communiqués au reste de votre équipe.

 Être disponible : les collaborateurs qui composent votre équipe vont vous
solliciter pour que vous leur donniez un cap à suivre et pour que vous les
accompagnez dans leur travail. Vous serrez aussi sollicité par vos propres
supérieurs. Attention toutefois à ne pas faire des horaires démesurés et à
préserver un bon équilibre vie professionnelle - vie personnelle.

 Savoir gérer les conflits : ils sont inévitables en entreprise. La


concentration de salariés et les différences de caractère peuvent
entraîner des frictions que vous devrez maîtriser. Un bon leader doit être
à l’écoute des membres de son équipe et ne doit pas laisser les situations
s’envenimer.

 Se mettre en position de service : devenir un bon manager n'est pas


devenir un chef qui donne des ordres à tout va. Il est au service de son
équipe et doit veiller à ce qu’elle ait tout ce dont elle a besoin (outils,
objectifs clairs, chiffres clés…). Il doit aussi venir en support d’un
collaborateur qui a besoin d’aide pour boucler un dossier à temps par
exemple.

 Savoir motiver son équipe en toutes circonstances : dans les situations


d’échec, mais aussi dans les situations positives. Il est important
d’encourager ses équipes en leur proposant des opportunités
professionnelles, des formations mais aussi des augmentations de salaire.
La motivation passe aussi par le feedback régulier du manager envers ses
collaborateurs.
FIN DU PROGRAMME.

Mes remerciements à toute personne pour son temps et énergie.

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