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TP : 01
Fluidisation gaz-solide : Hydrodynamique, transfertde chaleur
Sommaire
I. Introduction...............................................................................................2
II. But du travail.............................................................................................3
III. Matière utilisé............................................................................................3
IV. Partie théorique.........................................................................................3
1. Phénomène de fluidisation.......................................................................................3
2. Caractéristiques du garnissage.................................................................................5
3. Vitesse minimale de fluidisation.............................................................................6
4. La porosité du lit au minimum de la fluidisation.....................................................7
5. Perte de charge à travers un lit fluidisé....................................................................8
6. Expansion des lits fluidisés................................................................................................8
7. Vitesse maximale de fluidisation.............................................................................9
V. Partie expérimental...................................................................................9
VI.1. Manipulation........................................................................................................9
1. Détermination des caractéristiques du garnissage et du lit......................................9
2. Mesure des caractéristiques du lit fluidisé...............................................................10
Procédure de démarrage....................................................................................10
Procédure d’arrêt...............................................................................................11
Procédure expérimentale...................................................................................11
VI.2. Les résultats.........................................................................................................11
1. Les caractéristiques du garnissage et du lit..............................................................11
2. Les résultats des essais expérimentaux de fluidisation............................................12
3. Présentation graphique des résultats expérimentaux...............................................13
4. calcule la vitesse minimale de fluidisation Umf...................................................................................15
5. Calcule la vitesse terminale Ut.........................................................................................................................16
VI. Conclusion..................................................................................................17
1
I. Introduction
Depuis 1926, date de la mise au point du procédé de gazéification Winkler pour la
production du gaz de synthèse à partir de charbon en poudre, et la construction en 1942 de la
première installation industrielle de cracking catalytique en lit fluidisé (FCC) par la société
EXXON, les applications de la fluidisation se sont multipliées. Parallèlement à ces
réalisations industrielles, de nombreuses études ont été menées pour donner aux constructeurs
et aux utilisateurs des règles de calcul et de dimensionnement basées soit sur des corrélations
expérimentales, soit sur des modèles de connaissance. Mais la complexité des phénomènes
mis en jeu et l'importance des choix technologiques sur des dispositifs apparemment simples,
comme par exemple l'influence du distributeur sur le comportement hydrodynamique et les
phénomènes d'attrition, continuent à imposer des expérimentations lors de la mise au point
d'un nouveau procédé.
La fluidisation est la mise en suspension de particules solides par un gaz ou un liquide. Ce
mode de contact gaz/solide a de nombreuses applications dans des traitements physiques ou
chimiques de la matière. Cette courte présentation a pour seule ambition d'introduire les
principaux phénomènes qui régissent la fluidisation gazeuse et de présenter quelques
applications industrielles. L'ingénieur des industries minérales utilisera la fluidisation dans
des procédés de séchage ou de traitement métallurgique comme la calcination du calcaire, la
réduction des sulfures, la chloration de certains oxydes métalliques ou la réduction des oxydes
de fer.
- 0 < V < Vmf : la couche de solide reste sur la grille. Plus la vitesse augmente, plus on peut
observer des vibrations. Plus V augmente, plus la perte de charge croit.
- Vmf < V < Vmb : pour une vitesse Vmf, on observe une expansion de la couche. Plus la
vitesse augmente, plus le lit est expansé. Pour V > Vmf, la perte de charge devient
constante. Les particules sont indépendantes les unes des autres et sont soumises à des
mouvements désordonnés qui les conduisent à se déplacer uniformément de bas en haut
et de haut en bas. On ne note aucun mouvement de translation du lit par rapport au fluide
: la surface supérieure est quasi plane.
- Vmb < V : à partir d’une certaine vitesse, des phénomènes de bullage ou de renardage
apparaissent dans le lit. L’aspect de la surface du lit ressemble à un liquide en ébullition.
- Vmb <<< V : pour de très fortes vitesses, on observe des phénomènes de pistonnage qui
peuvent conduire à une expulsion du solide hors de la colonne. Cette particularité peut
être appliquée au transport mécanique des solides pulvérulents.
On notera que la vitesse minimale de bullage Vmb est comprise entre Vmf et 5Vmf
généralement.
2. Caractéristiques du garnissage
Dimensions des particules de garnissage 𝐏
(̅𝐝̅
̅)
Les dimensions des particules de garnissage sont mesurées à l’aide d’un pied à coulisse,
mesurant au 1/10ème de millimètre. On prendra un nombre suffisamment grand de particules
afin d’estimer un diamètre moyen :
̅𝐝̅ 𝟏 𝒅 .............................................................................................(01)
̅= ∑
𝐏 𝑷𝒊
𝒏
𝒊=𝟏
La masse volumique du garnissage (ρP) sera déterminée en mesurant la masse (mg) d’un
volume donné de garnissage (Vg).
Le volume du garnissage (Vg) sera déterminé comme étant le volume du récipient qui le
contenait (Vr), auquel on enlèvera le volume du vide entre les particules (Vv).
mg
ρg =
Vg
Le volume du vide (VV) entre les particules contenues dans un récipient de volume (VR)
sera déterminé en mesurant le volume d’eau (Veau) nécessaire pour recouvrir le garnissage
contenu dans le récipient :
VV = Veau
Et finalement :
Vg = VR − Veau
𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐢 𝐝𝐞 𝐠𝐚𝐫𝐧𝐢𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞
𝐦 𝐦 −𝐦𝐯𝐢𝐝𝐞
𝐫é𝐜𝐢 𝐩𝐢 𝐞𝐧𝐭 ..........................................................................................................
𝛒𝐠 = 𝐠= 𝐫é𝐜𝐢𝐩𝐕𝐢𝐞𝐧𝐭
−𝐕
(03)
𝐕𝐠 𝐑 𝐞𝐚𝐮
Il s’agit de la porosité du lit à l’état statique, qui exprime le rapport entre le volume du vide
existant entre les particules du garnissage et le volume total du lit à l’état fixe, comme le
montre la figure, ci-dessous :
𝐕𝐕
𝛆𝟎 = ..........................................................................................................(04)
𝐕𝐑
𝐑𝐞𝐦𝐟 𝐝𝐩 𝐔𝐦𝐟 𝛒𝐟
= .............................................................................................(06)
𝛍𝐋
𝐀𝐫 = 𝐝𝐩𝟑𝛒𝐋(𝛒𝐩−𝛒𝐟)𝐠 .........................................................................................(07)
𝛍 𝐟𝟐
Donc la solution de cette équation :
(𝟏−𝛆𝐦𝐟 )
𝐑𝐞 = (𝐂𝟐 +
𝐂 𝐀𝐫)𝟏⁄𝟐 − 𝐂 ...................................................................(08)
𝐦𝐟 𝟏 𝟐 𝟏 𝐯
150 (1 − εmf ) (1 − εmf )
C1 = = 42,86
2 1,75 v
v
εmf3
C2 = v = 0,5714 ε 3
v mf
1,75
Quelques valeurs pour les paramètres C1 et C2 sont énumérés dans le tableau suivant :
Tableau: Paramètres C1 et C2 de l’équation
𝜺𝒎𝒇 = 𝟏 − ∆𝒉 ......................................................................................(10)
(𝝆𝒑−𝝆𝒈)𝒈
L’expansion du lit est l’augmentation de la hauteur du lit fluidisé, elle est définie par
l’expression : Hd/Hst, ; Hst et Hd, sont respectivement les hauteurs du lit à l’état statique et à
l’état dynamique.
Parmi toutes les corrélations pour estimer l’expansion du lit, le modèle de Richardson et Zaki
est probablement le plus populaire en raison de sa simplicité et de sa bonne concordance avec
les données expérimentales. Il est basé sur l'équation suivante (Karaman1992)
𝐔𝐭
= 𝛆𝐧 ........................................................................................................(12)
𝐔𝐢
n = (4.4)Re−0.1
t
Stokes 24 1 10-4<Rep<1
Allen 18,5 0,6 1<Rep<103
Newton 0,44 0 103<Rep<4.105
V. Partie expérimental
V.1 Manipulation :
1. Détermination des caractéristiques du garnissage et du lit
a. Mesure le volume total du récipient : il s’agit du volume total jusqu’au bord : (VR) ;
b. Peser le récipient de mesure vide (mrécipient
vide
);
80
70
perte de charge (Δp)
60
50
40
30
20
10
0 1 2 3 4 5 6 7
0 vitesse super ficielle (U)
On observe que plus le U est élevé, plus la perte de charge est importante. Ensuite, la perte
de charge devient constante. Les molécules sont indépendantes les unes des autres et subissent
des mouvements désorganisés qui les font se déplacer uniformément de bas en haut et de haut
en bas.
La vitesse minimale de fluidisation sera alors l'intersection entre le palier horizontal et la
partie croissante des chutes des pressions. Donc la vitesse minimale expérimentale est égale :
= 𝟏, 𝟓𝟓 𝒎 (𝐔𝐦𝐟)é𝒙𝒑
𝒔
l’évolution de l’expansion en fonction de la vitesse superficielle ((Hd/H0) = g(U)).
35
30
l’expansion du lit(Hd/H0)
25
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7
vitesse super ficielle (U)
Notez que la couche solide reste sur la grille. Plus la vitesse est élevée, plus les vibrations
peuvent être observées. Ensuite, une expansion de la couche est observée. Plus la vitesse est
élevée, plus la dilatation du lit est grande.
Les molécules sont indépendantes les unes des autres et subissent des mouvements
désorganisés qui les font se déplacer uniformément de bas en haut et de haut en bas. Il n'y a
pas de mouvement de transition du lit par rapport au fluide. A une certaine vitesse, la bulle ou
le phénomène de ventilation apparaît dans le lit. La surface du lit ressemble à un liquide
bouillant.
Umf = Remf μ
3
dp ρL (ρp −ρf )g
L , Ar
μf 2
dp ρf =
(1 − εmf )
Remf = (C12 + Ar)1⁄2 −
C2 C1
v
150 (1 − εmf ) (1 − εmf )
C1 = = 42,86
2 1,75 v
v
εmf3
C2 = v
= 0,5714 ε 3
v mf
1,75
Et pour calculer le Reynolds on a calculé la porosité minimale εmf , les particules est forme
sphères (c'est-à-dire v = 1) donc après l’Investigation (Richardson 1971) on trouve C1 = 25,7 et
C2 = 0,0365
𝐂𝟏 . 𝐯
𝛆𝐦𝐟 = 𝟏 − → 𝛆𝐦𝐟 = 𝟎, 𝟒𝟎
𝟒𝟐, 𝟖𝟔
𝐀𝐫 = 𝟒𝟖𝟏𝟑𝟑𝟏, 𝟏
𝐑𝐞𝐦𝐟 = 𝟏𝟏𝟗, 𝟔
𝐦
𝐔𝐦𝐟 = 𝟎, 𝟔𝟓𝟒𝟑
𝐒
(𝟐−𝒏)
𝟒 − ) ∗ 𝒈 ∗ 𝒅𝒑(𝟏+𝒏)
𝑼 = (𝝆𝒑 𝝆𝒇
𝟑 (𝟏−𝒏)
𝒂 ∗ 𝝁𝒏𝒇∗ 𝝆 𝒇
Ne connaissant pas le régime, pour déterminer a et n, mais disposant de dp, nous faisons appel
au critère sans dimension X :
𝟒 𝛒𝐟(𝛒𝐩 − 𝛒𝐟)𝐠𝐝𝐩𝟑
𝐗=
� 𝛍𝐟𝟐
�
𝐗 = 𝟏𝟕𝟏𝟑, 𝟓𝟒
Le tableau suivant, précise les critères adimensionnels
X Y Rep
24 1/24 1
410 2,44 10
10700 15 100
440000 2270 1000
Comme X est comprise entre 410 et 10700, cela veut dire que Rep est compris entre 10 et
100 :
Pour 1<ReP<1000, le tableau 01, indique qu’il s’agit du régime d’Allen ; pour lequel, a = 18,5
et n = 0,6.
Et donc :
𝟒 (𝝆𝒑 (𝟏+𝒏)
− )∗𝒈∗𝒅 𝟏
𝝆𝒇
𝑼𝒕 = ( 𝒑
(𝟏−𝒏)
)𝟐−𝒏
𝒏
𝟑 𝒂 ∗ 𝝁𝒇 ∗ 𝝆𝒇
𝟒 (𝝆𝒑 − 𝝆𝒇) ∗ 𝒈 ∗ 𝒅𝟏,𝟔 𝟓
𝑼 =( 𝒑 )𝟕
𝟑 𝟏𝟖, 𝟓 ∗ 𝝁 𝒇 ∗ 𝝆 𝒇
𝒕 𝟎,𝟔 𝟎,𝟒
𝒎
𝑼𝒕 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟏
𝒔
VI. Conclusion
Après les expériences de ce TP sur l'air sur un obtenu les résultats précédents qui nous ont
permet d’obtenir les valeurs de perte de charge (∆p). Ce TP nous a éclairci les points ambigus
et nous a donne une vue générale sur la fluidisation.
Dans cette étude, il a été constaté que la valeur d'erreur est grande entre la valeur
expérimentale et la valeur de calcul de la vitesse minimale et de la perte de charge, en
particulier à des vitesses élevées supérieures à la vitesse minimale. En effet, le régime de
fluidisation est une fluidisation agrégative où En régime hétérogène il y a apparition de bulles
et on dit que le lit est bouillonnant, ces bulles sont formées par le passage du gaz à travers les
particules solides, leur diamètre croît rapidement du distributeur à la surface du lit, on observe
dans ce cas un mauvais contact des deux phases ainsi ce type de fonctionnement peut
endommager l’appareil.