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Série n◦ 3
Exercice 1 : (Inégalité de chebychev)
Soit (X, M, µ) un espace mesuré, et f : X −→ [0, +∞] une application mesurable. Montrer que pour tout
a ≥ 0. Z
f dµ ≥ a.(µ{f ≥ a})
X
Exercice 2 :
Soit (X, M, µ) un espace mesuré et f : X −→ [0, +∞] une application mesurable. Pour tout A ∈ M, on
pose : Z
ν(A) = f dµ
X
1. Montrer que ν est une mesure sur (X, M). On dit que ν admet f comme densité par rapport à la
mesure µ, on note ν = f.µ ou dν = f.dµ.
2. Soit A ∈ M tel que µ(A) = 0. Montrer que ν(A) = 0. On dit que ν est absolument continue par
rapport ) µ.
3. Soit g : X −→ R une fonction mesurable. Montrer que g est ν intégrable si et seulement si gf est
µ- intégrable et que dans ce cas on a :
Z Z
gdν = g.f dµ
X X
Exercice 3 :
Soit (X, M, µ) un espace mesuré et f : X −→ C ∪ {±∞} une fonction mesurable. Montrer que :
Z
1. Soit E ∈ M, si µ(E) = 0 alors f dµ = 0.
E
Z
2. Soit E ∈ M et f = 0 µ-p.p sur E, alors f dµ = 0.
E
Z
3. Soit E ∈ M, f ≥ 0 µ-p.p et f dµ = 0, alors f = 0 µ-p.p sur E.
E
Z
4. f ∈ L1 (X, M, µ) et f dµ = 0 ∀ E ∈ M alors f = 0 µ-p.p sur X.
E
Z Z
5. f = g µ-p.p sur X, alors f dµ = gdµ.
X X
Exercice 4 :
Soit (X, M, µ) un espace mesuré, f une fonction mesurable à valeurs dans R et f ∈ L1 (X, M, µ).
Z
1. Montrer que : ∀ ε > 0 , ∃ η > 0 tel que , ∀ A ∈ M, µ(A) ≤ η. =⇒ |f |dmu ≤ ε. (Ind : Introduire
A
fn = inf(|f |, n)).
2. Montrer que : ∀ ε > 0 ∃ C ∈ M tel que
Z
i) µ(C) < +∞ ii) |f |dµ ≤ ε iii)) sup |f | < +∞
Cc C
1
[Ind : on considère Cn = {x ∈ X ; n ≤ |f (n)| ≤ n}]
Exercice 5 :
Soit (X, M, µ) un espace mesuré et f une fonction mesurable à valeurs dans R.
1. On suppose que f ∈ L1 (X, M, µ). Montrer que :
Z
(An )n∈N ⊂ M , µ(An ) −−−−−→ 0 =⇒ f.1An dµ −→n→+∞ 0
n→+∞
2. Donner un exemple de f : (R, B(R)) → [0, +∞] mesurable telle que l’assertion 1) n’est pas vraie.
3. On suppose que µ(X) < +∞ et que f > 0. Montrer que :
Z
(An )n∈N ⊂ M , f.1An du −−−−−→ 0 =⇒ lim µ(An ) = 0
n→+∞ n→+∞
4. On travaille
Z dans (R, B(R), λ); soit f ∈ L1 (R, B(R), λ) et f > 0, on prend An =]n, n + 1[. Montrer que
lim f.1An dλ = 0, en déduire que l’assertion 3) est fausse dans ce cas.
n+∞ R
Exercice 6 :
Soient (X, M, µ) un espace mesuré, (fn )n∈N une suite de fonctions µ-intégrables à valeurs dans R.
1. f ∈ L1 (X, M, µ) et h une fonction de X −→ R mesurable.
2. On suppose que fn −−−−−→ h µ-p.p , fn ≥ f µ- p.p pour tout n ∈ N, et on suppose qu’il existe c ∈ R
Z n→+∞
Exercice 8
1. Montrer que
Z 1
nsin(x/n) ln(2)
lim 2
dx = .
n→∞ 0 1+x 2
2. Montrer que
Z n
x n m
lim 1− x dx = m! (pour tout m ∈ N.
n→∞ 0 n
Rn x
3. Calculer limn→+∞ Γn , où Γn = 0 (1 − nx )n e 2 dx..
Exercice 9
Soit f :]0, +∞[→ [0, +∞[ une fonction muserable. On note
Z +∞
arctan(xf (t))
F (x) = dλ(t).
0 1 + t2
1. Montrer que F est bien définie et continue sur R.
2. Exprimer la limite de F en +∞. Quelle est la valeur de cette limite lorsque f (t) > 0 pour λ−presque
tout t ∈]0, +∞[.
3. Vérifier que pour tous u; v ≥ 0, on a
2uv
≤ 1.
1 + u2 v 2
Montrer que F est de classe C 1 sur l’ouvert ]0, +∞[ et calculer F 0 (x) pour tout x > 0.
4. Donner une condition nécessaire et suffisante sur f pour que F soit dérivable en 0.
Correction de la série n◦ 3
Correction de l’exercice 1:
On pose Aa = {x ∈ X ; f (x) ≥ a}. ZAa ∈ M Zcar f est mesurable , d’ où la fonction a.1Aa est bien
mesurable et f ≥ a.1Aa . Il s’ensuit que f dµ ≥ a.1Aa dµ(= a.µ(Aa )).
X X
Correction de l’exercice 2:
Soit (X, M, µ) un espace mesuré et f : X −→ [0, +∞] une application mesurable. Pour tout A ∈ M,
on pose : Z
ν(A) = f dµ
A
Z Z
• On a pour tout A ∈ M, f dµ = f 1A dµ, or f 1A est bien une fonction mesurable positive
Z A X
a) On suppose que g une fonction mesurable positive étagée, alors il existe une partition A1 , . . . , Ak
Pk Pk
dans M et a1 , . . . , ak ∈ R+ tels que g = i=1 ai 1Ai . D’où f g = i=1 ai f 1Ai est mesurable et
positive. On a
Z k
X Z k
X Z
f gdµ = ai f 1Ai dµ = ai ν(Ai ) = gdν.
X i=1 X i=1 X
Correction de l’exercice 3:
Soit (X, M, µ) un espace mesuré et f : X −→ C ∪ {±∞} une fonction mesurable.
Z
1. Soit E ∈ M, montrons que si µ(E) = 0, alors f dµ = 0. En effet,
E
On raisonne en trois étapes,
a) On suppose que f une fonction mesurable positive étagée, alors il existe une partition A1 , . . . , Ak
Z Xk
Pk
dans M et a1 , . . . , ak ∈ R+ tels que f = a 1
i=1 i Ai . D’où f dµ = ai µ(Ai ∪ E) = 0. (
E i=1
µ(Ai ∪ E) ≤ µ(E)(= 0))
b) Soit maintenant f une fonction mesurable positive. D’après le théorème d’approximation, il
existe une suite (fn )n∈N de fonctions mesurables
Z étagées positives convergant en croissant vers
f . En appliquant [a)], on a pour tout n ∈ N;fn dµ = 0. Par ailleurs avec le théorème de la
ZE Z
convergence monotone, on obtient bien que f dµ = lim fn dµ = 0.
E n→+∞ E
+ − + −
c) Pour f une fonction mesurable sur X à valeurs dans Z R , on a f =Z f − f avec f et f
sont deux fonctions mesurables positives. Avec [b)], f + dµ = 0 et f − dµ = 0 et par suite
Z Z Z E E
f dµ = f + dµ − f − dµ = 0.
E E E
Pour f une fonction mesurable sur X à valeurs dans C ∪ {±∞}, f = f1 + if2 avec f1 et f2 sont
deux fonctionsZ mesurables sur XZ à valeurs
Z Z dans R. ZEn aplliquant le résultat précédent, on a
f1 dµ = 0 et f2 dµ = 0. Donc f dµ = f1 dµ + i f2 dµ = 0.
E E E E E
Z
2. Soit E ∈ M et f = 0 µ-p.p sur E, montrons que f dµ = 0.
E
On pose N = {x ∈ E; |f (x)| 6= 0}, alors µ(NZ) = 0 et par la propriété
Z Z 1) Z, on obtient
Z bien que
|f |dµ = 0. Et comme |f | = 0 sur E\N alors |f |dµ = 0. Donc |f |dµ = |f |dµ+ |f |dµ = 0
N Z E\N E N E\N
et par suite f dµ = 0.
E
Z
3. E ∈ M, f ≥ 0 µ-p.p et f dµ = 0 , montrons que f = 0 µ-p.p sur E.
E Z
Soit A = {x ∈ E; f (x) ≥ 0}, on a µ(E\A) = 0 et par la propriété 1) f dµ = 0.
Z Z Z Z E\A
Et comme f dµ = f dµ + f dµ = 0, alors f dµ = 0.
E E\A A A
1
On pose B = {x ∈ A; f (x) > 0}, Zon a B = ∪n≥1 Bn où Bn = {x ∈ A; f (x) > n }. On observe que Bn % et
nf ≥ 1Bn sur A, alors µ(Bn ) ≤ f dµ(= 0) d’où µ(Bn ) = 0. Il s’ensuit que µ(B) = lim µ(Bn ) = 0.
A n→+∞
On a {x ∈ E; f (x) 6= 0} ⊂ B ∪ E\A, donc µ({x ∈ E; f (x) 6= 0}) = 0 =⇒ f = 0µ − p.p sur E.
Z
4. Soit f ∈ L1 (X, M, µ) et f dµ = 0 ∀ E ∈ M , montrons f = 0 µ-p.p sur X.
E
On raisonne en 2 étapes,
• Si f est à valeurs dans R, on considère
Z E1 = {x ∈ X; f (x) ≥ 0} et E2 = {x ∈ A; f (x) < 0}.
En appliquant l’assertion 2), ona • f dµ = 0 =⇒ f = 0µ − p.p sur E1
Z E1
• −f dµ = 0 =⇒ f = 0µ − p.p sur E2
E2
Il en résulte que f = 0 µ-p.p sur E1 ∪ E2 = X.
• Si maintenant f est à valeurs dans C ∪ {±∞}, f = f1 + if2 avec f1 et f2 sont deux fonctions
mesurables sur X à valeurs
Z Z dans R. Z
f dµ = 0 ∀ E ∈ M ⇐⇒ f1 dµ = 0 et f2 dµ = 0 ∀ E ∈ M. Avec ce qui pécéde, on obtient que
E E E
f1 = 0 µ-p.p sur X et f2 = 0 µ-p.p sur X. D’où f = 0 µ-p.p sur X.
Z Z
5. Montrons que si f = g µ-p.p sur X, alors f dµ = gdµ.
X X
c c
On pose ZA = {x ∈ X; Z = ∞} et h =Z f − g surZ A , donc
Z f (x) = g(x) Z h = 0 µ-p.p
Z sur A
Z . Par laZpropriété
2), on a f dµ et f dµ = gdµ. Donc f dµ = f dµ + f dµ = gdµ + gdµ = gdµ
X Ac Ac X A Ac A Ac X
Correction de l’exercice 4 :
Soient (X, M, µ) un espace mesuré, f une fonction mesurable à valeurs dans R et f ∈ L1 (X, M, µ)
Z
1. Montrons que : ∀ ε > 0 , ∃ η > 0 tel que , ∀ A ∈ M, µ(A) ≤ η. =⇒ |f |dmu ≤ ε. en effet,
A
On considère fn = inf (|f |, n). On observe que fn converge simplement et en croissant vers |f |, en
faisant appel au théorème de convergence monotone à la suite (fn )n∈N , on a
Z Z
lim fn dµ = |f |dµ
n→+∞ X X
Z Z
Et comme |f |dµ < +∞, alors lim |f | − fn dµ = 0.
X n→+∞ X
Z
Soit > 0, il existe donc n ∈ N t.q. (|f | − fn )dµ < .
X
Par ailleurs, pour tout A ∈ M, on a:
Z Z Z Z Z
|f |dµ ≤ (|f | − fn )dµ + fn dµ ≤ (|f | − fn )dµ + fn dµ ≤ + nµ(A)
A A A X A
.
Pour avoir le résultat, il suffit de prendre η = et on obtient:
n
Z
Pour toutA ∈ M tq µ(A) ≤ η, |f |dmu ≤ ε.
A
Or |f | − gn dµ = |f |dµ, il existe donc n0 ∈ N∗ tel que (ii) soit vérifiée. En choisissant C = Cn0 ,
X c
Cn
les assertions (i), (ii) et (iii) sont vérifiées.
Correction de l’exercice 5 :
Soit (X, M, µ) un espace mesuré et f une fonction mesurable à valeurs dans R.
1. On suppose que f ∈ L1 (X, M, µ). Montrons que :
Z
(An )n∈N ⊂ M , µ(An ) −−−−−→ 0 =⇒ f.1An dµ −→n→+∞ 0.
n→+∞
=⇒ f dµ ≤ ε. D’où le résultat.
An
2. Donnons un exemple de f : (R, B(R)) → [0, +∞] mesurable telle que l’assertion Z 1) n’est pas vraie.
On prend f (x) = x1R+ (x) et An =]n, n + n1 [, on a λ(An ) = n1 −−−−−→ 0 mais f 1An dλ ≥ nλ(An )(= 1).
n→+∞
Z
Donc f 1An dλ 9 0.
∗ 1
Pour tout p ∈ N , on pose Bp = {x ∈ X; f (x) < p },
on remarque que (Bp )p∈N∗ est une suite décrois-
T
sante par inclusion et p∈N∗ Bp = ∅. Et comme µ(Bp ) < ∞ (car µ(X) < ∞), alors lim µ(Bp ) = 0.
p→+∞
∗ c
Soit > 0, ∃p
Z ∈ N tel que
Z µ(Bp ) ≤ . On a An ⊂ Bp ∪ (Bp ∩ An ), d’où µ(An ) ≤ µ(Bp ) + µ({x ∈ An ; f (x) ≥
1
p }) ≤ + p f.1An dµ. f.1An dµ −−−−−→ 0, il existe n0 ∈ N tel que ∀n ≥ n0 , µ(An ) ≤ 2. D’où le
n→+∞
résultat.
4. On travaille
Z dans (R, B(R), λ); soit f ∈ L1 (R, B(R), λ) et f > 0, on prend An =]n, n + 1[. Montrons que
lim f.1An dλ = 0, en déduire que l’assertion 3) est fausse dans ce cas.
n+∞ R
on prend An =]n, n + 1[, soit f ∈ L1 (R, B(R), λ) et f > 0. on a (f An )n∈N est une suite mesurable
dominée
Z par la fonction intégrable f , en appliquant le théorème de convergence dominée, on a
lim f.1An dλ = 0 mais λ(An ) = 1 9 0.
n+∞ R
• On suppose que fn −−−−−→ h µ-p.p , fn ≥ f µ- p.p pour tout n ∈ N, et on suppose qu’il existe c ∈ R
Z n→+∞
a) Montrons qu’il existe (gn )n∈N dans L1 (µ) et g ∈ L1 (X, M, µ) telles que
i) fn = gn µ-p.p, pour tout n ∈ N , f = g µ-p.p.
ii) gn (x) −−−−−→ h(x) pour tout x ∈ X
n→+∞
lim |f nk − h|dµ = 0.
n+∞ X
Z Z Z Z
|f − h| = |f − h| ≤ |f − f nk |dµ + |f nk − h|dµ −−−−−→ 0.
X X X X n→+∞
Donc f = h ce qui donne fnk −−−−−→ f µ-p.p sur X.
n→+∞
Correction de l’exercice 8:
1. On a pour tout n la fonction fn est continue donc mesurable et d’aprés le théorème des A.F il
existe c ∈]0, nx [ tq
x x
|sin(x/n) − sin(0)| = |cos(c). | ≤
n n
donc pour tout x ∈ [0, 1] on a
nsin(x/n) x
|fn (x)| = | | ≤ g(x) =
1 + x2 1 + x2
x
et g ∈ L1 ([0, 1]) et puisque fn (x) → 1+x2 on déduit facilement d’aprés le théorème de C.D que
Z 1 Z 1
nsin(x/n) x ln(2)
lim dx = = .
n→∞ 0 1 + x2 0 1 + x2 2
2. Pour tout x ∈ R+ et n ∈ N on a x n
1− ≤ e−x .
n
1 1
n
En effet, comme pour y > 0, on a ln y − n ≤ y − n − 1, c’est-à-dire 1 − lnny
ln y ≤ y − 1 ≤ y −1 .
n
Ainsi, en posant x = ln y, il vient 1 − nx ≤ e−x . De plus,
x n
= lim en ln(1− n ) = lim en(− n + n ε( n )) ,
x x x x
lim 1 −
n→+∞ n n→+∞ n→+∞
n
où limu→0 ε(u) = 0. Ainsi limn→+∞ 1 − nx = e−x .
n
Posons fn (x) = 1 − nx xm χ[0,n] . Alors en utilisant le théorème de convergence dominée et sachant
R∞
que Γ(m + 1) = e−x xm dx = m!, on obtient le résultat.
0
3. Notons χ[0,n] la fonction caractéristique de [0, n], qui vaut 1 si x ∈ [0, n] et 0 ailleurs. Alors
Z +∞
x n x
Γn = (1 − ) e 2 χ[0,n] (x)dx.
0 n
On calcule la limite ponctuelle de l’intégrand :
x x
Comme (1 − nx )n = en log(1− n ) → e−x quand n → +∞, on voit que l’intégrand tend vers e− 2 .
x
Reste à trouver un chapeau intégrable. On sait que 1+x ≤ ex , on en déduit que (1− nx )n e 2 χ[0,n] (x) ≤
x R +∞ x
e− 2 pour tout x ≥ 0. On conclut par le théorème de Lebesgue que Γn → 0 e− 2 dx = 2.
Correction de l’exercice 9:
arctan(xn f (t)) π
lim = ∀n ∈ N, ∀t ∈ B.
n→+∞ 1 + t2 2(1 + t2 )
Par le théorème de convergence dominée, on obtient
Z
π 1
lim F (xn ) = dλ(t).
n→+∞ 2 B 1 + t2
donc
π2
Z
π 1
lim F (x) = dλ(t) =
x→+∞ 2 B 1 + t2 4
2uv
3. Pour tous u, v ≥ 0, on a (1 − uv)2 ≥ 0 et donc 1+u2 v 2 ≤ 1. Pour tous x, t > 0, on a
∂ arctan(xf (t)) f (t)
= .
∂x 1 + t2 (1 + x2 f (t)2 )(1 + t2 )
De plus on a
∂ arctan(xf (t)) 1
≤
2x(1 + t2 ) .
∂x 1 + t2
Par théorème de dérivation sous le signe intégral, on obtient que F est de classe C 1 sur tous les
intervalles ouverts ]a, +∞[ avec a > 0. Ainsi F est de classe C 1 sur l’intervalle ouvert ]0, +∞[ et
Z +∞
f (t)
F 0 (x) = dλ(t).
0 (1 + x2 f (t)2 )(1 + t2 )