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: lois fondamentales
Avant d’étudier plus en détail la nature et les propriétés du courant électrique, essayons de voir quelles sont ses
principales manifestations ou effets ; pour cela, nous réaliserons deux expériences.
a. Expérience n° 1
Relions par des conducteurs en cuivre, le générateur G (pile ou accumulateur) aux différents récepteurs ci-des-
sous (nous verrons, par la suite ce qu’est un récepteur, au sens le plus général du terme).
1
À l’intérieur de cette cuve, on verse une solution que le volume d’hydrogène est deux fois plus impor-
formée d’un corps composé (acide, base ou sel) par tant que le volume d’oxygène : 2 H pour 1 O. Nous
exemple de l’acide sulfurique (constitué de soufre, avons ici mis en évidence l’effet chimique du courant
d’oxygène et d’hydrogène de symbole H2SO4). électrique.
a) Effet thermique
La lampe à incandescence L brille comme à la première expérience.
b) Effet magnétique
L’aiguille aimantée se met en croix avec le conducteur mais tourne en sens inverse.
2
Fondamentaux de l’électricité n° 1 : lois fondamentales
d) Effet chimique
Les dégagements gazeux sont inversés.
Résumons :
Les effets magnétiques, mécaniques et chimiques
sont inversés : on dit qu’ils sont polarisés, c’est-à-dire
qu’ils dépendent du sens du courant.
Fig. 3 Structure de l’atome © Skill and You
L’effet thermique et lumineux est indépendant du
sens du courant : il n’est pas polarisé. L’atome est constitué par un noyau central formé de
particules électrisées positives appelées « protons » et
Connaissant maintenant les principaux effets du de particules neutres appelées « neutrons », lesquels
courant électrique, essayons de retrouver l’origine de ne présentent aucun intérêt sur le plan de la conduc-
ce courant. tibilité. Autour de ce noyau, gravitent sur des orbites
circulaires ou elliptiques, des électrons ou « grains
B. Courant électrique : origine d’électricité » de masse encore plus réduite (environ
1 840 fois plus petite que le noyau).
La matière qui nous entoure (solide, liquide ou
gazeuse) est formée de particules infiniment petites Ces électrons chargés d’électricité négative tournent
appelées « molécules ». Si nous essayons de frag- sur les orbites ou couches concentriques en respec-
menter des molécules, on constate qu’elles sont tant certaines lois précises de la physique, c’est-à-
conçues d’une multitude de petites « billes » appe- dire qu’un électron donné appartient à une couche
lées « atomes ». Le diamètre de ces atomes est surpre- donnée.
nant par sa petitesse. Pour donner une idée de leur
diamètre moyen, disons qu’il est de l’ordre des 10 On a souvent comparé la structure d’un atome au
millionièmes de millimètres. Il faut imaginer que sur système interplanétaire de l’univers. Les électrons
une longueur de 1 millimètre, on pourrait aligner, représenteraient les planètes tournant autour d’un
l’un contre l’autre, 2 à 10 millions d’atomes. Ces noyau, qui serait le soleil, d’où le rapprochement
chiffres nous laissent rêveurs car il faut à la fois mani- établi entre les orbites planétaireset les orbites élec-
puler des nombres infiniment petits et des rapports troniques d’un atome.
gigantesques.
Si aucune énergie ne vient perturber ce système
Un atome, dans son état naturel, est neutre sur le plan atomique, les électrons tournent à l’intérieur de
électrique (ni positif, ni négatif). L’atome est donc la l’atome sur leurs orbites respectives sans pouvoir
plus petite partie d’un corps simple. s’échapper. Ils seront appelés « électrons liés ».
D’après la structure de la courbe périphérique, on
peut classer les corps en plusieurs catégories.
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a) Corps conducteurs d’électricité Matériaux isolants utilisés en électronique :
L’électricité est due à une circulation d’électrons à le verre, la céramique, le mica, le papier (ces 4 maté-
l’extérieur des atomes. Ceci implique la nécessité riaux entrent dans la fabrication des condensateurs).
d’extraire des électrons pour obtenir un courant élec- On note également la porcelaine, le caoutchouc,
trique. Seuls les électrons répartis sur l’orbite externe l’ébonite, etc.
de l’atome, dite encore « couche périphérique »
peuvent sortir de cet atome. Cet électron ne sera libé- c) Corps semi-conducteurs
ré, et par conséquent disponible pour la conductibili- Il s’agit de matériaux dont les propriétés sont
té, qu’à condition de recevoir une énergie supérieure communes à celles des isolants et des conducteurs.
à celle qui le lie à l’atome et le retient à l’intérieur.
Essayons d’expliquer sommairement ce paradoxe.
Cette énergie peut se présenter sous des formes
diverses : À l’état pur, un semi-conducteur, placé dans des
–– forme calorifique ou thermique (piles thermoélec- conditions de très basse température (0° absolu, soit
triques, émission électronique des filaments) ; – 273° centigrades) aura toutes les propriétés d’un
–– forme lumineuse (cellules photoélectriques) ; isolant. En effet, dans ces circonstances, tous les élec-
–– forme magnétique et mécanique (cas des géné- trons du semi-conducteur sont liés.
rateurs électromagnétiques) : dynamos pour le
courant continu, alternateurs pour le courant En revanche, si la température croît, certains électrons
alternatif ; acquièrent une énergie suffisante pour se libérer et
–– forme chimique (piles – accumulateurs dont nous assurer une certaine conductibilité. Cette dernière
reparlerons à la fin de ce manuel). sera par ailleurs favorisée si on incorpore certains
atomes étrangers dans le cristal semi-conducteur.
Les corps conducteurs d’électricité seront donc les
matériaux qui échangeront facilement des électrons On doit donc remarquer que l’énergie thermique
entre leurs atomes : ce qui revient à dire des corps exerce une grosse influence sur le comportement
dont la couche périphérique pourra donner ou accep- d’un matériau semi-conducteur.
ter un ou plusieurs électrons, en consommant peu
d’énergie. En résumé, un semi-conducteur devient conducteur à
condition de le placer dans un état favorable (tempé-
Parmi les conducteurs, nous citerons, sans distinc- rature suffisante, mélange avec d’autres substances,
tion, tous les métaux et surtout le cuivre, l’argent, le etc.).
plomb, l’aluminium, etc., ainsi que tous les alliages
métalliques (nickel, chrome, étain, etc.). Dans la catégorie des semi-conducteurs, nous cite-
rons le germanium, le silicium, le carbone diamant.
C’est grâce aux fils conducteurs qu’on assurera la
liaison entre les différents composants d’un circuit C. Notion d’intensité électrique
électrique (générateurs, récepteurs, etc.).
Nous avons vu que la mobilité des électrons dans
b) Corps isolants un conducteur engendre la création d’un courant
Il s’agit de substances dont les atomes ont une couche électrique.
périphérique saturée : en d’autres termes, aucun élec-
tron ne peut y pénétrer, ni en sortir ; donc aucune Donc :
liaison électronique n’est possible. Les électrons ne
peuvent pas passer d’un atome à l’autre. agitation électronique = courant électrique.
La conductibilité est donc nulle ou en pratique très Plutôt que de compter le nombre d’électrons dans un
faible. Tous les électrons sont liés aux atomes. conducteur pour exprimer la quantité d’électricité
correspondante, on a physiquement défini une unité
de quantité d’électricité appelée : le coulomb.
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Fondamentaux de l’électricité n° 1 : lois fondamentales
Le débit électrique (c’est-à-dire la quantité en un L’intensité se mesure avec un ampèremètre qui est de
temps donné) s’exprimera en ampères. plus en plus inclus dans un multimètre.
a. Définition de l’ampère
C’est l’intensité d’un courant qui correspond au
passage d’un Coulomb en une seconde.
Avec :
–– I en ampères (A) ;
–– Q en coulombs (C) ;
–– t en secondes (s).
I est le symbole de l’intensité et A est l’unité d’intensité. En électronique, nous utiliserons surtout les sous-mul-
tiples de l’ampère, c’est-à-dire :
Exemple
Pour un courant de 2 ampères, on notera : I = 2 A. le mA (milliampère) ou millième partie de l’ampère.
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b. Les courants forts Les intensités à travers les différents étages d’un
Les courants délivrés par des générateurs peu volumi- émetteur seront évidemment supérieures à celles
neux et peu puissants comme les piles et les accumu- qui circuleront à travers un récepteur ou une chaine
lateurs seront de l’ordre de 0,1 A à 1 A. haute fidélité.
En revanche, des générateurs comme les dynamos En réception radio et TV, nous sommes dans le
(en courant continu) ou les alternateurs (en courant domaine des courants faibles.
alternatif) pourront délivrer des intensités de 1 A, à
plusieurs centaines d’ampères. Chaque système industriel, machine ou bien d’habi-
tation nécessite une alimentation électrique, qui est
À la sortie des centrales électriques, les intensités sont l’énergie numéro un utilisée en France et en Europe.
encore plus considérables et peuvent excéder 1 000
ampères. Quand on parle d’alimentation électrique, on
retrouve deux types de courant :
c. Les courants faibles –– le courant continu : la valeur du courant est
En électronique, l’ordre de grandeur des dimensions constante ;
électriques est beaucoup plus réduit ; à titre indicatif, –– le courant alternatif : la valeur du courant varie en
les courants circulant à travers les électrodes d’une fonction du temps, de sa période T et de sa valeur
diode ou d’un transistor seront le plus souvent de de crête A.
l’ordre de quelques mA à 1 A. Dans certains cas,
ils n’excéderont pas le µA (microampère). On est D. Les générateurs et les récepteurs
bien loin des intensités rencontrées en électricité
industrielle. a. Les générateurs
Ils ont pour rôle essentiel d’entretenir le mouvement
des électrons. Ils comportent 2 pôles ou bornes (borne
positive marquée « + » et borne négative marquée
« - »).
DIFFÉRENTS TYPES DE
NUCLÉAIRES HYDRAULIQUES THERMIQUES
CENTRALES
L’énergie est fournie par la On exploite l’énergie
On produit de l’électricité à
fission ou l’éclatement d’un mécanique d’un fort débit
Origine de l’énergie partir de la combustion du
atome d’uranium ou de d’eau : barrages, chutes,
charbon ou du pétrole.
plutonium. courant d’un fleuve.
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Fondamentaux de l’électricité n° 1 : lois fondamentales
b. Les récepteurs
Un récepteur électrique
Un récepteur électrique est un appareil qui absorbe de l’énergie électrique et qui restitue essentiellement
de l’énergie sous une autre forme.
RÉCEPTEUR
Wa (électrique) Wu
Énergie perdue
Wp (thermique)
+ +
CHARGEUR I _
DE
BATTERIE BATTERIE
Secteur _
EDF I
L’énergie électrique fournie par le chargeur modifie par électrolyse la constitution interne de la batterie ; des
réactions chimiques se produisent. La batterie transforme donc de l’énergie électrique en énergie chimique.
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Résistance interne Comme pour le générateur, un bon récepteur doit
Comme les générateurs, les récepteurs possèdent une avoir une résistance interne faible.
résistance interne.
Force contre-électromotrice
On la symbolise cette fois par : r’. Effectuons une expérience pour mettre en évidence
la force contre-électromotrice d’un moteur (en abrégé
Cette nouvelle résistance interne crée une chute de f.c.e.m.).
tension interne : u’ = r’ × I, et une dissipation de puis-
sance calorifique : p’ = r’ × I2, toujours à cause des
lois d’Ohm et de Joule.
+ _
A
+ +
G
M V
_
_
Rhéostat
Fig. 9 Schéma force contre-électromotrice © Skill and You
Un générateur G alimente un moteur électrique M Soit par exemple les valeurs suivantes :
par l’intermédiaire d’un rhéostat.
Tableau n°3 Valeurs pour le graphe représentant les variations de U en
Si on fait varier le curseur du rhéostat, on modifie la fonction de I
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Fondamentaux de l’électricité n° 1 : lois fondamentales
U (V)
I (A)
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Fig. 10 Graphe représentant les variations de U en fonction de I © Skill and You
La force contre-électromotrice est symbolisée par E’ Outre le watt, qui est l’unité de puissance, cette leçon
pour la distinguer de la f.e.m. (force électromotrice). indique les définitions du joule et de l’ohm.
9
Il ne faut pas confondre les notions d’énergie et de a. Énoncé de la loi de Joule
puissance. Si par exemple, vous déplacez un poids sur L’énergie thermique dégagée dans un conducteur par
une certaine distance, vous accomplirez un certain effet Joule est proportionnelle :
travail ou, ce qui revient au même, vous dépenserez –– à la résistance de ce conducteur : R ;
une certaine énergie (musculaire ici) ; mais, si vous –– au « carré » de l’intensité qui le parcourt : I2 ;
le déplacez en 4 secondes et que votre camarade le –– au temps de passage du courant : t.
déplace en 8 secondes, c’est que vous êtes deux fois
plus puissant que votre camarade et pourtant, vous D’où la relation fondamentale qui traduit la loi de
aurez dépensé tous les deux la même énergie. Joule :
Travail ou énergie
Fig. 11 James Prescott Joule (1818 – 1889) © stock.adobe.com - Mary
Evans Picture Library 2017 On écrit : W =… J
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Fondamentaux de l’électricité n° 1 : lois fondamentales
Puissance électrique
On écrit : P =… W
Exemple
Pour une puissance de 100 watts, on écrira : P
= 100 W.
Le watt
W = R x I2 x t, alors
P = R x I2
Fig. 12 Georg Simon Ohm (1789 – 1854) © stock.adobe.com - Mary Evans
R : en ohm ( ) ; Picture Library 2017
III. Loi d’Ohm
Les prises de courant dont on dispose dans les appar-
tements ou dans les maisons sont souvent alimentées
en 230 volts.
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A. Définition de la différence (Le signe > signifie « plus grand que… », ici « A plus
de potentiel (d.d.p.) grand que B »).
S’il n’y a pas de différence de niveau, alors il n’y a pas Fig. 16 Expérience électrique © Skill and You
de débit.
À l’intérieur, on verse 2 litres d’eau, c’est-à-dire 2 000
En revanche, si le réservoir A est situé à un niveau g. Plongeons à l’intérieur de ce calorimètre, entre
supérieur au réservoir B, A va se vider au profit de B. deux extrémités A et B, une résistance électrique que
Il y a donc échange ou débit entre A et B et une circu- nous symboliserons par la lettre R. Cette résistance
lation d’eau orientée de A vers B, c’est-à-dire, du plus est reliée à un générateur électrique G, grâce à des
haut niveau vers le plus bas (figure ci-dessous). conducteurs « AP » et « BN » ; les points P et N étant
précisément les bornes ou pôles du générateur. Celui-
N.B. Si le niveau de B est supérieur à celui de A, B va ci peut être une pile ou une batterie d’accumulateurs
se vider au profit de A, d’où, cette fois, débit orienté par exemple.
de B vers A.
Cette résistance R symbolise l’élément chauffant,
c’est-à-dire qu’elle va transformer l’énergie électrique
qu’elle reçoit du générateur G en énergie calorifique
et transmettre cette dernière au liquide contenu dans
notre calorimètre.
On suppose :
Fig. 15 Analogie hydraulique 2 © Skill and You t1 = température initiale de l’eau ; par exemple,
20 °C ;
Conclusion
t2 = température finale de l’eau ; par exemple, 70 °C.
S’il y a différence de niveau, en abrégé (d.d.n.), il y a
débit. Cette quantité d’eau subit donc une augmentation de
température de 50 °C (C = Celsius).
Si niveau A > niveau B, le débit s’effectue de A vers
B (+ vers -), comme pour le débit à l’extérieur d’un Si on veut déterminer la quantité de chaleur corres-
générateur électrique. pondante, on utilisera la relation :
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Fondamentaux de l’électricité n° 1 : lois fondamentales
qcal = quth = m (t2 – t1) Faisons un petit résumé afin d’introduire l’unité de
d.d.p. : le volt.
Évitez de confondre qcalorie ou quth (microthermies)
avec Q (quantité d’électricité) en coulombs. Dans notre exemple, 1 000 coulombs libérant une
énergie de 418 000 J, 1 coulomb libérera : ;
Le nombre de calories (q) nécessaires pour élever une
masse d’eau (m) de la température t1 à la température nous dirons qu’il existe entre les points A et B, une
t2 est égal au produit de la masse (m) par l’élévation d.d.p. de 418 V.
de température t2 – t1.
Définition du volt
q : en calories ou microthermies ; Le volt est la d.d.p. qui existe entre les extré-
m : en gramme g ; mités d’une résistance pure qui dissipe une énergie de
t : en degrés Celsius °C. 1 joule, quand elle est traversée par une quantité d’élec-
tricité de 1 coulomb.
d’où quth = 2 000 x (70 - 20) = 2 000 x 50 = 100 000 µth
ou 100 000 cal Pour déterminer notre d.d.p. ou tension de 418
volts aux bornes de cette résistance R (l’expression
Transformons en équivalent d’énergie mécanique : « aux bornes » signifiant entre les extrémités A et B)
1 cal = 4,18 J, alors qu’avons-nous fait ? Nous avons effectué le quotient
100 000 cal = 418 000 J de l’énergie dissipée dans R (W = 418 000 J) et de la
quantité d’électricité traversant R (Q = 1 000 C).
Pour effectuer les calculs, il faut en effet transformer
les calories en joules en utilisant la relation : 1 calorie Il est logique d’en déduire l’expression :
= 4,18 joules (formule très connue en physique).
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Par exemple, les tarifs d’EDF sont calculés à partir du C’est encore la relation (P = U × I) qui sera utilisée.
Wh ou, plus souvent du kilowattheure (kWh).
Exemple n° 1
Puissance correspondante Un radiateur de 1 000 watts fonctionne pendant
10 h ; trouvons la dépense correspondante sachant
Nous savons évaluer une puissance par la relation : que le kWh est facturé 0,50 €.
P = 1 000 W
t = 10 h
W : énergie en joules ; W = P × t = 1 000 x 10 = 10 000 Wh
t : temps en secondes ; W = 10 kWh
P : puissance en watt. Dépense = 10 x 0,50 = 5 €
La puissance dissipée par une résistance pure parcou- B. La loi d’Ohm
rue par un courant d’intensité (I) ampères et soumise
à une différence de potentiel (U) est égale au produit a. Origine de la loi d’Ohm
de cette d.d.p. U par l’intensité (I). La loi de Joule qui exprime l’effet calorifique d’un
courant électrique se résume par l’expression :
Il s’agit d’une relation capitale car il sera fréquent
d’avoir à déterminer une puissance en électricité ; W = R × I2 × t
voici à titre indicatif quelques exemples pratiques : W : énergie en Joule : J ;
R : résistance en ohm : ;
–– pour un tube électronique (amplificateur par t : temps en secondes : s.
exemple) et quel que soit le type de tube (triode,
pentode, etc.), le constructeur précisera la puis- Cette énergie calorifique (dans le cas d’une résistance
sance admissible sur la plaque ou anode du tube. pure est égale à l’énergie électrique fournie à la résis-
La relation P = U × I s’adaptera à ce cas particulier tance, laquelle a pour expression) :
et nous pourrons utiliser ce tube dans des condi-
tions normales ; W = U × I × t
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Fondamentaux de l’électricité n° 1 : lois fondamentales
U = R × I
U : d.d.p. en volt (V) ; Fig. 17 Mesure de la tension à l’aide d’un voltmètre © Skill and You
R : résistance en ohm ( ) ;
I : intensité en ampères (A).
U = R × I
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