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Fonctions d’usage
Objectifs du cours :
– comprendre le principe du transformateur et les spécificités techniques d’un moteur
asynchrone ;
– reconnaître le matériel ou l’appareillage associé aux équipements industriels.
Dans ce cours, nous aborderons les fonctions d’usage en électrotechnique industrielle.
Fig. 1 Symbole du transformateur monophasé © Skill and You 2. Exemple de transformateur monophasé
Par principe de conservation d’énergie, on a : Le transformateur ci-dessous, appelé aussi ballast,
est un transformateur convertissant 230 V en 11,5 V
pour alimenter les tubes ou lampes halogènes. Le
courant nominal pouvant être fourni en sortie est de
Rapport de transformation : 4 A efficace.
1
Transformateur ballast
PN 230V
TR 5/23-01-B-P 50/60Hz
Lamp. halog. 12V 50W
Classe : F ta : 40°C
Avec protection thermique 11,5V
SEC 4A
et
Fig. 2 Transformateur ballast de lampes ou tubes halogènes © Skill and You
Application
Application
2
Fonctions d’usage
Sur la plaque signalétique d’un transformateur de distribution, on peut lire certaines informations.
TRANSFORMATEUR TRIPHASE 50 Hz Réf. de conformité
Conforme à Année 2003
400 kVA Nr 53727 JF-2 Isolement HT KV 125-50
Tension de c/c 4,00 Couplage D yn1 1
Haute tension Basse tension
pos 1 20500 V Nature enroul. ALU
Tensions
410 v
NAL-226374
Minera
Fig. 6 Plaque signalétique d’un transformateur de distribution HTA/BT © Skill and you
1) Puissance apparente S assignée du transformateur lement au secondaire. Le « n » signifie que le neutre
(en kVA) est distribué côté BT.
3
Courant assigné nominal Dans le cas de la plaque signalétique du transforma-
Le courant assigné nominal est la valeur effi- teur vu précédemment, le mode de refroidissement
cace que le matériel peut supporter sans dépasser les est : ONAN.
limites d’échauffement.
ONAN signifie que l’enroulement est isolé par de
l’huile minérale et les radiateurs refroidis par convec-
tion naturelle.
4
Fonctions d’usage
II. Machines électriques
tournantes triphasées à courant Fig. 8 Un stator © stock.adobe.com - Oleksandr Kostiuchenko
alternatif
Les machines tournantes électriques à courant alter- Le stator est la partie statique de la machine compre-
natif peuvent être des moteurs ou des générateurs nant trois enroulements ou bobinages déphasés de
de courant alternatif utilisés pour des applications 120 ° raccordés au réseau électrique par six bornes :
en monophasé ou triphasé. Ces machines peuvent trois bornes d’alimentation et trois bornes de
être synchrones ou asynchrones, à cage d’écureuil ou couplage. Les enroulements statoriques induisent un
rotor bobiné suivant les applications. champ magnétique tournant qui entraîne le rotor à
une vitesse légèrement inférieure à la vitesse angu-
laire de synchronisme .
Fig. 7 Vue du rotor et du stator d’un moteur asynchrone à rotor bobiné Vitesse de synchronisme en tr/s
© YouraPechkin - adobe stock
5
Pour un réseau triphasé de fréquence 50 Hz : g < 0 : le moteur fonctionne en hypersynchronisme,
c’est-à-dire que N > Ns.
Tableau n°3 Vitesse de rotation en tr/min pour un réseau triphasé de
fréquence 50 Hz 2. Plaque signalétique d’un moteur
NOMBRE VITESSE DE VITESSE DE asynchrone
DE PAIRES TYPE DE SYNCHRO- SYNCHRO-
DE PÔLES MOTEUR NISME NS NISME NS Les principales caractéristiques du moteur sont notées
P (TR/S) (TR/MIN) sur la plaque signalétique : fabricant, référence,
1 Bipolaire 50 3 000 indice de protection, classe d’isolement, masse en
2 Tétrapolaire 25 1 500 kg, couplage, tension d’alimentation, fréquence
3 Hexapolaire 16,66 1 000 du réseau, vitesse de rotation en tr/min, puissance
utile nominale en kW, facteur de puissance (cos ),
courant nominal consommé en ampères (A).
b. Le rotor
Fig. 9 Un rotor © Oleksandr Kostiuchenko - fantasy - stock.adobe.com 3. Couplage d’un moteur asynchrone
Le rotor est la partie mobile du moteur asynchrone. Le couplage des enroulements statoriques permet de
Il peut être à cage (en court-circuit) ou à rotor bobi- faire fonctionner les moteurs asynchrones sous deux
né. Le rotor tourne à une vitesse de rotation angulaire tensions. Il est fonction de la tension du réseau et de
légèrement inférieure à . la tension que peuvent supporter les enroulements.
Le couplage est réalisé par une connexion, à l’aide de
barrettes, sur la plaque à bornes. Deux couplages sont
possibles : le couplage étoile et le couplage triangle.
g est appelé le glissement, c’est-à-dire la différence de
vitesse angulaire entre le stator et le rotor.
u1 w1
v1
0 < g < 1
6
Fonctions d’usage
w2 u2 v2
u1 w1
v1
Fig. 13 Couplage triangle © Skill and You
Exemple
MAS 230/400 V : tension que peut supporter un
enroulement 230 V couplage étoile.
w2 MAS 400/690 V : tension que peut supporter un
u2 v2
enroulement 400 V couplage triangle.
–– Le courant en ligne I n’est pas le courant qui Le schéma de puissance est constitué principale-
traverse les enroulements. On note J le courant ment d’un sectionneur, d’un contacteur et d’un relais
dans les enroulements. thermique.
7
Réseau 400 V
L1 L2 L3
1 3 5
Isole le circuit de puissance
du réseau. Les fusibles type aM*
protègent contre Q1
les courts-circuits.
2 4 6
Sectionneur porte-fusible
1/L1 3/L2 5/L3
Établit ou interrompt
le courant dans les circuits KM1
de puissance et de commande.
2/T1 4/T2 6/T3
Contacteur
1/L1 3/L2 5/L3
Protège le moteur
contre les surcharges. F1
Réglé à In du moteur. 2/T1 4/T2 6/T3
U1 V1 W1
Relais thermique
M
XPE 3~
Moteur asynchrone
Fig. 14 Démarrage un sens de rotation d’un moteur asynchrone : schéma de puissance © Skill and You
8
Fonctions d’usage
Établit ou interrompt
95 1 3 5
le courant dans
les circuits de puissance KM1
F1
et de commande. 2 4 6
96 1 3 5
Protège le moteur
contre les surcharges. F1
XC6 Réglé à In du moteur. 2 4 6
u v w
1
MAS
Eˉ S1 M1 3~
2
Fig. 16 Solution 3 produits (démarrage d’un moteur asynchrone triphasé)
© Skill and You
XC3
3 13
S2 Km1
Eˉ
4 14 13 97
Km1 F1
XC4
14 98
A1
XC7 XC8
KM1
X1 X1
A2
H2 H2
XC5 X2 X2
9
* Disjoncteur moteur magnéto-thermique Solution 1 produit : protège le moteur contre les
* Contacteur
surcharges et les courts-circuits. Le contacteur associé
permet d’établir ou d’interrompre le courant dans les
circuits de puissance et de commande.
Sectionneur :
isole le circuit
de puissance
du réseau. Q1
IV. Modulateurs
1. Variateur de vitesse
10
Fonctions d’usage
Bobine de lissage
Rhéostat
Induit d’excitation
REDA34
3 x 400 V : 50 Hz
MCC Inducteur
Réseau triphasé
MCC
Rhéostat Machine
Variateur DC de à courant continu
Redresseur démarrage
commandé
(Thyristors)
ou Hacheur (4Q)
Fig. 19 Schéma de câblage d’un variateur DC associé à une MCC © Studio graphique
Variateur de vitesse
Réseau
MAS
Fig. 20 Schéma synoptique d’un variateur de vitesse de moteur à courant alternatif © Studio graphique
11
Exemple de réalisation
Variation de vitesse pour une pompe (moteur asynchrone) de relevage.
1 F1 2 3 1 1 F2 2
Q1
N 13 14 N 4 2 N
PE N 1 3 5 1 T1
F3 2 TSX Micro
63 VA
Q1 230/24 V vers schéma de commande
N Alim. vers TSX Micro
24V AC
2 4 6
1/L1 3/L2 5/L3
1/L1 3/L2 5/L3
Q2
1-1, 6 A
Q3
Vers TSX Micro 2,5-4 A
I I I
I I I
Ready_ATV Défault ATV Défault_pump
I I I
Vers TSX Micro
DMZI
2/T1 4/T2 6/T3 +24 V +24 V R I I I
+24
LI1
LI2
LI3
LI4
R1B
R1A
R1C
R2A
R2C
ATV312
L N PE
Variateur de vitesse ATV312
M1
PA/+
U V W PA 230 V
U V W PE
M3
230/400 V
Fig. 21 Exemple de réalisation : association d’un variateur à une motopompe © Studio graphique
12
Fonctions d’usage
V. Éclairage
Fig. 22 Principe du convertisseur gradateur à angle de phase
© Studio graphique Depuis l’invention de la lampe à incandescence
Le schéma ci-dessous explique le principe de câblage par Thomas Edison en octobre 1879, les sources
et la composition interne simplifiée d’un démarreur d’énergie lumineuse sont nombreuses et présentes
électronique progressif. dans bon nombre d’infrastructures et de domaines
d’activité. Les LED (Light Emitting Diode ou diode
Démarreur
progressif électroluminescente en français) sont par exemple
utilisées aujourd’hui tant pour les unités centrales
d’ordinateur que pour le domestique ou l’éclai-
rage de secours (BAES : bloc autonome d’éclairage
de sécurité). L’objectif des éclairages innovants est
3 x 400 V : 50 Hz
Réseau triphasé
13
Tableau n°4 Classification de lampes électriques
14
Fonctions d’usage
Les dispositifs d’éclairage sont des systèmes à faible Les étiquettes énergétiques des ampoules
inertie thermique. Afin de réaliser de la variation de
luminosité, on leur associe un gradateur à angle de Lorsqu’on achète une lampe, on peut trouver une
phase, basé sur le même principe de fonctionnement étiquette sur laquelle est mentionnée la classe éner-
que le convertisseur utilisé pour le démarrage des gétique du produit (A++, A+, A, B, C, D, E). Nous
moteurs à courant alternatif (voir démarreur progres- donnons un exemple de grandeurs pour une ampoule
sif de vitesse). L’inconvénient de ce type de gradateur de flux lumineuse de 800 lumens.
est qu’il génère des harmoniques du fait que les ondes
de courant et de tension en sortie, aux bornes de la
lampe, ne sont pas purement sinusoïdales.
15
Tableau n°5 Les étiquettes énergétiques des ampoules
16
Fonctions d’usage
Signal TOR
« Tout ou rien »
Circuit de
commande
UR
V
Vmax UR
Vmax
Veff
R
t t
tc
convecteur
Période T
Les relations importantes pour l’estimation de la cela, nous avons le choix d’associer un variateur
tension efficace aux bornes du convecteur et sa puis- de vitesse à l’aérogénérateur ; dans ce cas, nous
sance moyenne sont les suivantes : optons pour une ventilation de type petite vitesse
(PV) ou grande vitesse (GV) en réalisant un couplage
Dahlander.
avec
Remarque sur le chauffage Fig. 28 Vue latérale de ventilateurs industriels modernes à grande capacité
Pour le chauffage industriel, nous utilisons © Kuznietsov Dmitriy - stock.adobe.com
VII. Ventilation
Les systèmes de ventilation dans les conduits d’aé-
ration, les aérogénérateurs dans les tunnels routiers
ou métros, sont destinés à assurer le renouvellement
de l’air vicié ou le dégagement de fumée dans des
espaces confinés. En fonction du besoin, un système Fig. 29 Système de ventilation sur une façade de bâtiment
de ventilation peut ventiler plus ou moins fort. Pour © Евгений Фисенко - stock.adobe.com
17
Exemple d’un ouvrage de ventilation dans le métro
parisien réalisé en 2013
Ce chantier qui a duré 18 mois a permis le renou-
vellement et le renforcement de 150 ouvrages de
ventilation ainsi que la création de 18 ventilateurs. La
création d’ouvrages de ventilation concerne en prio-
rité les lignes équipées de rames de métro sur pneus
(lignes 1, 4, 6 et 11), qui dégagent plus de chaleur. Le
système de ventilation se situe dans un tunnel qui relie
deux stations. Selon les contraintes du milieu souter-
rain, il peut se trouver à une profondeur comprise
entre 10 et 40 mètres. Le fonctionnement de la venti-
lation est le suivant : en mode confort (petite vitesse
PV), l’air est aspiré à une vitesse de 60 m3/seconde et Fig. 30 Système de ventilation dans le métro de Moscou (Russie) © Zemelya
évacué par une grille située au-dessus de la voirie. En
cas d’incendie (grande vitesse GV), les ventilateurs Principe du moteur Dahlander
ayant des pales de 3 mètres d’envergure permettent le Le moteur Dahlander comporte deux bobinages par
désenfumage du tunnel en évacuant la fumée dans la phase que l’on peut soit coupler en parallèle (une
direction opposée au foyer d’incendie, à raison d’un paire de pôles) soit coupler en série (deux paires de
débit de 90 m3/seconde. La vitesse de rotation des pôles). En parallèle, le moteur tournera à sa vitesse
pales est comprise entre 1 000 et 1 500 tours/min. maximale (grande vitesse GV). En série, la vitesse du
moteur sera divisée par deux (petite vitesse PV).
18
Fonctions d’usage
L1 L2 L3
W2 U2 V2
W2 U2 V2 U1 V1 W1
U1 V1 W1
L1 L2 L3
13
-Q1 S1 : arrêt
S2 : marche petite vitesse
95 14
1/L1
3/L2
5/L3
S3 : marche grande
-F1 vitesse
Q1 95 96
2
4
6
-F2
21 96
1
3
5
1
3
5
1
3
5
1 2
3 4
5 6
2
4
6
3 32
13
13
-S3
-F1 -F2 -S2 -KM1 -KM2
14
14
4
4
2
4
6
2
4
6
21
21
-KM3 -KM1
W2
U2
V2
21 22
22
13
M1 -KM2 -KM2
3~
A1 14
A1 22
A1
UI
VI
WI
A2
A2
A2
19