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Environnement

Environnement
Dans le monde d’aujourd’hui, la notion d’environnement devient de plus en plus importante.
On constate de plus en plus que notre manière de fonctionner sans se soucier de l’écologie
est vouée à l’échec, et nous mène à notre propre perte. Il faut donc travailler maintenant
en prenant l’environnement en compte, et même en le mettant au centre du procédé de
fonctionnement.

I. Le développement durable La mondialisation correspond donc à l’explosion de


tous les échanges entre les pays : échanges financiers,
1. Définition transport de produits, déplacements d’hommes, etc.

Comme définition du développement durable, nous Si ces échanges sont particulièrement intéressants
retenons celle donnée dans le rapport Brundtland et enrichissants d’un point de vue culturel (on a
de la Commission mondiale sur l’environnement aujourd’hui la possibilité de visiter toutes les régions,
et le développement de l’Organisation des Nations découvrir les cultures, etc.), pour ce qui est du déve-
unies : « Le développement durable est l’idée que les loppement durable, cela pose plus de problèmes.
sociétés humaines doivent vivre et répondre à leurs
besoins sans compromettre les chances des généra- En effet, qui dit plus d’échanges dit (jusqu’à nouvel
tions futures à répondre à leurs propres besoins. » ordre) plus de consommation d’énergies fossiles. De
plus, l’ouverture des marchés vers des pays soit émer-
Le développement durable a plusieurs objectifs. D’un gents soit en développement permet de mettre en
point de vue global, il s’agit d’organiser la société de place des industries orientées sur la rentabilité, et non
manière à lui permettre d’exister sur le long terme. sur le développement social ou écologique. Parmi
Cela implique de prendre en compte à la fois les les exemples connus, on peut citer le textile. Enfin,
impératifs présents, mais aussi ceux du futur, comme l’explosion des échanges augmente la demande,
la préservation de l’environnement et des ressources ou du moins la quantité de clients potentiels, ce
naturelles ou l’équité sociale et économique. qui pousse la plupart des pays à ne pas prendre en
compte le respect de l’environnement au détriment
2. Problématique actuelle de la production de masse, et donc des bénéfices. On
peut citer l’exemple de la forêt amazonienne, véri-
Aujourd’hui, la planète et la société doivent faire face table poumon de notre planète, qui est en ce moment
à différents problèmes : rasée au profit de la culture du soja.
–– l’épuisement des énergies fossiles (pétrole, gaz,
charbon) alors que 80 % des énergies utilisées sont 3. Les piliers du développement durable
des énergies fossiles ;
–– l’explosion des échanges et de la mondialisation, Contrairement au développement économique qui se
basée essentiellement sur des énergies fossiles ; base sur le gain d’argent exclusivement, le dévelop-
–– l’explosion démographique  : la population pement durable se base sur trois principaux piliers :
mondiale atteindra bientôt 8 milliards d’habitants, le pilier économique, le pilier social et le pilier
ce qui demande toujours plus de ressources. écologique.

Mais la mondialisation, qu’est-ce que c’est ? La combinaison des trois donne un développement
durable.
Olivier Dollfus nous donne la définition suivante :
« La mondialisation, c’est l’échange généralisé entre –– Le pilier social  : le projet doit respecter les
les différentes parties de la planète, l’espace mondial personnes qui travaillent, vivent, et se développent
étant alors l’espace de transaction de l’humanité. » grâce à lui (ou en parallèle). Il doit leur permettre
de vivre et ne doit pas pénaliser leur mode de vie.

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–– Le pilier économique : il faut que le projet soit
rentable. En effet, s’il ne permet pas d’engranger
des bénéfices, il ne sera pas pérenne.

–– Le pilier écologique : le projet doit respecter


l’environnement. C’est l’objectif de base, afin de
préserver la planète et d’économiser les ressources
utilisées.

Fig. 3  Fabrication du coton © Dario - stock.adobe.com

Fig. 1  Les trois piliers du développement durable © Adobe Stock


Fig. 4  Fleurs de coton © Gargonia - stock.adobe.com
4. Des exemples concrets
Première étape
a. Premier exemple : la fabrication de café En produisant du café ou du coton écologique, nous
et de coton allons faire en sorte de répondre aux exigences
État actuel fixées par les normes écologiques en n’utilisant
Actuellement, le café et le coton sont deux produc- que des produits biologiques. Exit donc les pesti-
tions majeures dans le monde. L’objectif de leurs cides, engrais et autres produits qui détruisent l’en-
producteurs est de faire des bénéfices sans se soucier vironnement et sont très dangereux pour tout ce qui
ni des moyens utilisés, ni de leurs effets sur la planète, gravite autour d’eux. Nous allons également faire en
ni de l’impact qu’ils peuvent avoir sur les populations sorte de produire en minimisant la consommation
locales (effets des produits utilisés, salaires décents ou de ressources, avec des moyens de récupération et
non, etc.). Bref, ces productions ne respectent que le la réutilisation de l’eau par exemple (surtout pour
critère économique. le coton), ou encore des moyens de transport et de
manutention écologiques (qui réduisent la consom-
mation d’énergies fossiles).

Grâce à tout ça, nous allons produire du coton et du


café à la fois écologiques et économiques, c’est-à-dire
viables, qui pourront survivre de manière pérenne
dans le temps.

Deuxième étape
Maintenant, nous allons faire en sorte que cette
production de café et de coton respecte les travail-
leurs ainsi que les populations locales. Nous ferons en
sorte que les travailleurs obtiennent une rémunération
Fig. 2  Fabrication du café © Wisky - stock.adobe.com correcte, et disposent de moyens de travail sécurisés.

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Dans ce cas, on parle de commerce équitable (qui Commençons par la norme ISO 26000 (Lignes direc-
récompense tout le monde), et donc le projet devient trices relatives à la responsabilité sociétale), qui a été
durable, car il respecte les trois piliers du développe- revue et validée en 2017. Elle est homologuée en
ment durable. France sous le nom de NF ISO 26000:2010. Cette
norme a pour objectif de responsabiliser les organisa-
b. Deuxième exemple : la mise en place tions et les entreprises par rapport aux conséquences
d’une recyclerie de leurs actions vis-à-vis de l’environnement, de leurs
Une recyclerie, ou ressourcerie, est un site qui a pour agents et des hommes et femmes de l’extérieur. Cela
fonction la récupération, le recyclage et la revente passe évidemment par la communication, l’échange
d’objets à prix modique. C’est un exemple de service et le dialogue entre les différents acteurs.
durable, qui respecte les trois critères : environne-
mental, social et économique. Il faut donc que l’organisation soit transparente et
possède une bonne éthique, afin d’optimiser la santé
Explications de ses acteurs, de leurs conditions de travail, ainsi que
–– Le critère environnemental est respecté, car la son impact environnemental. Elle doit respecter au
remise en état d’objets usagés permet de limiter la mieux les critères du développement durable : écolo-
production de déchets, le transport, etc. gique, social, mais aussi économique, car l’organisa-
–– Le critère social est rempli, car la mise en place de tion doit être pérenne.
ces structures permet d’embaucher du personnel
en difficulté sur le plan professionnel (personnel b. La norme ISO 14001
peu qualifié, handicapé, en réinsertion, etc.). La norme ISO 14001 (Systèmes de management envi-
–– Le critère économique est respecté, car en ronnemental – Exigences et lignes directrices pour
revendant ces produits recyclés, on génère des son utilisation) s’inscrit dans une volonté de mettre
bénéfices. les critères « efficacité » et « écologie » au centre des
préoccupations de l’entreprise.
La mise en place d’une recyclerie est donc un système
durable à développer. L’ISO 14001 a été révisée et publiée en 2015 sous le
nom d’ISO 14001:2015.
5. Normes et réglementations

Dans le cadre d’un développement durable, certaines


normes servent à la fois de guide et de référence à
suivre et à respecter. Il convient de rappeler que ces
normes sont un plus par rapport aux lois déjà en
vigueur et obligatoirement respectées. Elles dénotent
une volonté de l’organisme certifié d’en faire plus
dans le domaine considéré.

a. La norme ISO 26000


Fig. 6  ISO 14001:2015 © barbulat - stock.adobe.com

Elle définit les éléments caractéristiques qui servent


de référence et de guide pour les actions à mener, afin
que les organismes puissent maîtriser et mesurer l’im-
pact de leurs activités sur le milieu où elles exercent.

L’organisme est donc tenu de rédiger un plan d’action


pour réduire son impact environnemental (à partir des
éléments caractéristiques donnés), que la norme vali-
dera, et qu’elle devra faire vivre en le tenant à jour,
puis en l’améliorant. Tout ceci s’inscrivant dans une
Fig. 5  ISO 26000 © Adobe Stock démarche d’amélioration continue.

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II. Écoconception et cycle de vie L’utilisation : ici, nous nous pencherons sur l’utilisa-
d’un produit tion du produit par le consommateur. Nous verrons
qu’elle a peu d’influence directe. Néanmoins, il
1. Le cycle de vie d’un produit faudra anticiper les actes du consommateur afin de
faire en sorte que son utilisation soit intelligente et
a. Définition et objectifs respectueuse de l’environnement.
On considère que chaque produit a un cycle de vie.
L’analyse du cycle de vie d’un produit est un moyen Fin de vie : nous verrons comment le produit est traité
d’évaluation globale et multicritère de l’impact envi- en fin de vie. Est-ce que le matériau est laissé dans
ronnemental de différents produits, services ou orga- la nature ? Est-ce qu’il y a des moyens mis en place
nisations. L’objectif principal de cette méthode est de pour récupérer le produit, voire le recycler ? Il s’agit
pouvoir mesurer les impacts environnementaux (afin d’analyser la manière dont le produit usé est traité
de les comparer) de l’ensemble des étapes néces- puis revalorisé. Certains produits fabriqués en plas-
saires à la fabrication du produit ou à la prestation tique ou en métal, par exemple, vont être refondus
de service. puis remoulés. Les déchets organiques, eux, peuvent
être utilisés pour créer des énergies.
b. Le cycle de vie du produit
Le cycle de vie d’un produit comporte six étapes qui 2. L’écoconception
sont :
–– la conception ; a. Définition
–– l’extraction de matières premières ; L’ISO/TR 14062:2002 (Management environnemen-
–– la fabrication ; tal – Intégration des aspects environnementaux dans
–– la logistique/distribution ; la conception et le développement de produit) définit
–– l’utilisation ; l’écoconception comme « l’intégration des aspects
–– la fin de vie. environnementaux dans la conception et le dévelop-
pement de produit ».
c. Description des étapes
La conception : nous verrons comment créer un La directive 2009/125/CE du 21 octobre 2009 va plus
produit qui utilise des produits propres, des matériaux loin en définissant l’écoconception comme « l’in-
recyclables, et qui limite les diverses consommations tégration des caractéristiques environnementales
(énergies, produits, etc.). dans la conception du produit en vue d’améliorer la
performance environnementale du produit tout au
L’extraction de matières premières  : nous nous long de son cycle de vie ».
pencherons sur la matière brute utilisée pour réaliser
le produit ou le service, et surtout sur son procédé L’écoconception consiste donc à prendre en compte
d’extraction. Nous regarderons également comment la dimension environnementale dans toutes les étapes
elle est transformée et préparée. de la vie d’un produit : dans la fabrication, l’utilisa-
tion, le recyclage, etc.
La fabrication : nous étudierons comment et où le
produit ou le service est produit. Le procédé de fabri- Cette réflexion permet de réduire les consomma-
cation en soi peut consommer beaucoup d’éner- tions et les besoins en matières premières, de maîtri-
gies fossiles et générer beaucoup de déchets, mais ser la consommation d’énergie et d’eau, ainsi que
le lieu de production (éloigné des clients) peut aussi la production de déchets, notamment à cause des
engendrer une consommation importante d’énergies emballages.
fossiles.
Voyons au cas par cas, pour chaque étape du cycle
La logistique ou la distribution : nous observerons le de vie du produit, des exemples de potentielles
moyen utilisé pour transporter le produit ainsi que les améliorations.
différentes localisations.

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–– L’extraction de matières premières : trouver des


matériaux qui nécessitent peu d’énergies pour être
extraits ou créés, choisir des matériaux recyclables.

–– La fabrication : choisir un procédé peu énergivore,


qui va générer peu de déchets.

–– L’utilisation : prévoir un fonctionnement qui incite


l’utilisateur à ne pas jeter l’emballage, à ne pas
perdre d’énergie, à recycler ou faire recycler le
produit.
Fig. 7  Une mine © Alexandre - stock.adobe.com
–– La logistique de distribution : choisir des moyens
de locomotion écoresponsables, grouper les expé- La production : ici, nous allons chercher des moyens
ditions, choisir des fournisseurs proches. de production qui consomment peu d’énergie et
génèrent peu de déchets ; par exemple, une usine
–– Fin de vie : organiser la fin de vie du produit (avec qui fonctionne grâce à des énergies vertes (photovol-
des points de récupération) ou faire en sorte que le taïque, hydraulique, etc.). Nous tâcherons également
client puisse le réutiliser lui-même. de trouver ou de construire des usines près de notre
clientèle pour créer, dans notre cas, ces téléphones
–– Valorisation : faire en sorte, une fois le produit en France. Ceci évitera les transports longue distance
récupéré, qu’il soit réorienté vers une nouvelle très énergivores.
utilisation de la matière première, ce qui diminue
les déchets, et permet un gain d’argent facile.

b. Un exemple appliqué


Nous allons nous pencher sur un produit utilisé
par tous : le téléphone portable. De nos jours, nous
possédons presque tous un téléphone portable plus
ou moins sophistiqué, et dont le prix est élevé. On
constate qu’un grand nombre de ces téléphones vient Fig. 8  Usine moderne © industrieblick - stock.adobe.com
d’Asie, avec une empreinte carbone excessivement
élevée. Le transport et la logistique : nous réduirons au maxi-
mum les transports, et créerons des circuits courts. Le
Voyons maintenant étape par étape ce qui pourrait but est de faire fonctionner en priorité les fournisseurs
être amélioré. et les entreprises locaux. Si ce n’est pas possible, nous
réfléchirons à des moyens pour grouper les livraisons,
L’extraction de matières premières : considérons que ou pour faire en sorte que seuls les conteneurs remplis
nous devons continuer à produire des téléphones en partent.
plastique. La première chose à faire serait de voir si
nous pouvons fabriquer des téléphones 100 % en
thermoplastique (une catégorie de plastiques qui
peuvent être refondus et remoulés à l’infini). Ainsi,
si un téléphone se casse, on pourrait refondre sa
structure (hormis les composants électroniques) pour
fabriquer d’autres téléphones. Malheureusement,
pour l’instant, la majorité est faite en thermodurcis-
sables qui ne peuvent pas être réutilisés. Fig. 9  Logistique © THATREE - stock.adobe.com

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L’utilisation : à ce niveau, nous réfléchirons à des
moyens qui incitent l’utilisateur à avoir une consom-
mation modérée. Il s’agira par exemple de trouver un
moyen pour que le téléphone ne soit pas branché au
chargeur pendant des heures inutilement alors qu’il
est chargé. Ce moyen peut être une sonnerie, un
bip, etc. Nous pouvons également penser à insérer
un système permettant au téléphone de fonctionner
grâce à l’énergie fournie par le soleil ou une lumino-
sité quelconque.

Fig. 11  Tri de déchets © Adobe Stock

III. Les industries de demain


et la transition énergétique
1. Présentation

Le développement durable et l’écoconception sont


porteurs de nouveaux marchés pour répondre aux
besoins de demain, respectueux de l’environnement.
Fig. 10  Économie d’énergie © Adobe Stock
Des industries technologiques se sont donc penchées
Fin de vie et valorisation : ici, nous essaierons de sur ces nouveaux marchés, et développent des objets
mettre en place des points de récupération des qui se placent dans ce développement durable
téléphones usagés (dans les magasins de vente par en optant pour la production d’énergie à partir de
exemple), avec une consigne incitant l’utilisateur à ressources renouvelables ou en utilisant des moyens
ne pas jeter son téléphone. Les composants pourront de transport plus respectueux de l’environnement et
donc être triés et réutilisés. Nous réfléchirons égale- peu énergivores.
ment à des moyens pour traiter ces composants afin
qu’ils puissent être revendus à des prix attractifs. Le photovoltaïque : les panneaux photovoltaïques
permettent d’emmagasiner de l’énergie solaire grâce
Tout le recyclable ne pouvant être réellement recyclé, à des capteurs solaires, et de créer de l’énergie élec-
le meilleur déchet est celui qui n’existe pas, et qui trique ou thermique. Ce genre de système, quand il
n’est pas créé. Aujourd’hui, une nouvelle démarche est acheté et utilisé intelligemment, peut être très inté-
« zéro déchet » est apparue. Elle se base sur un fonc- ressant pour limiter la consommation d’électricité,
tionnement visant à diminuer au maximum voire à faire des économies, et donc limiter à grande échelle
supprimer la présence d’emballages ayant une durée la production de déchets radioactifs ou polluants
de vie très faible, et que l’on jette aussitôt le produit (centrales nucléaires et déchets radioactifs, utilisation
utilisé. On décide alors d’utiliser des boîtes en verre de fioul, etc.).
pour stocker les aliments et faire les courses, utiliser
des poches en tissus réutilisables, etc.

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Fig. 12  Panneaux solaires sur le toit d’une maison Fig. 14  High Angle View Of Water Turbine By Lake
© slavun - stock.adobe.com © sutthiwat srikhrueadam/EyeEm - stock.adobe.com

Les éoliennes : les éoliennes sont des systèmes qui Subventions


utilisent l’énergie cinétique du vent afin de la trans- Aujourd’hui, l’État encourage les gens à investir
former en énergie mécanique, que l’on conver- dans les énergies renouvelables à l’aide de subventions
tit ensuite généralement en énergie électrique. Le fournies par l’ANAH, ou le CITE.
souci, pour l’instant, est la place qu’elles prennent
et le bruit qu’elles génèrent, qui peut être nuisible 2. Parallèle avec nos installations
aux personnes vivant aux alentours. L’idéal serait électriques
donc de les placer dans des endroits assez éloignés
des habitations. En France, malgré la présence de L’explosion des échanges, la multiplication des
quelques éoliennes, nous affichons un certain retard industrialisations ou encore le développement des
par rapport à d’autres pays dits « riches  », notamment réseaux et de la connectivité font que la demande
les pays nordiques. électrique ne cesse de croître.

Afin de rester dans une consommation que l’on peut


assurer tout en restant « durable », la consommation
électrique de chacun doit tendre vers une baisse.
Cette baisse va passer nécessairement par une instal-
lation aux normes, sans faille, avec une isolation
parfaite. En effet, un système bien isolé aura moins
besoin de chauffer et donc de consommer.

De la même manière, des systèmes efficaces et avec


un rendement élevé (réfrigérateur, machine à laver,
etc.) feront faire des économies.
Fig. 13  Éoliennes © Rafa Irusta - stock.adobe.com
La mise en service début 2022 pour les bâtiments
Les turbines hydrauliques : lorsqu’on habite près neufs privés de la norme RT 2020 va aussi dans ce
d’un cours d’eau, on peut en tirer profit et utiliser une sens : rendre chaque habitation autonome en énergie,
turbine hydraulique. À l’instar d’un moulin, elle utilise via des énergies dites vertes ou renouvelables (soleil,
l’énergie hydraulique pour produire de l’énergie. air, eau).

Consommation électrique en France


Le fonctionnement des bâtiments représente
40 % de la consommation électrique en France, et 25 %
des émissions de CO2.

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3. La norme ISO 50001 Le fonctionnement est le même que les normes précé-
demment vues : elles reposent sur le principe d’amé-
En vue de limiter notre consommation d’énergie afin lioration continue. L’entreprise met en place une poli-
d’assumer la multiplication des systèmes énergivores, tique d’utilisation plus efficace de l’énergie, basée sur
la norme ISO 50001 (Systèmes de management de des objectifs et des actions clairs, et on mesure son
l’énergie – Exigences et recommandations pour la efficacité grâce à des données précises. On ajuste
mise en œuvre) a été créée et a été revue en 2018 ensuite, voire on améliore, au fil du temps, afin de ne
sous le nom d’ISO 50001:2018. Cette norme vise jamais rester sur ses acquis.
à aider les organismes à limiter leur consommation
d’énergie et à améliorer continuellement leur perfor-
mance énergétique. Ce qui est couramment appelé
le management de l’énergie. Double avantage dans
cette démarche, puisqu’elle permet de faire des
économies tout en œuvrant pour limiter le réchauffe-
ment climatique.

Fig. 15  ISO 50001 © magele-picture - stock.adobe.com

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