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INTRODUCTION GENERALE

I- Caractéristiques des végétaux


- Organisation cytologique
L’organisation de la cellule végétale se distingue de celle de la cellule animale par trois
caractéristiques cytologiques majeures :
les plastes et pigments assimilateurs, la vacuole et la paroi,

une ou plusieurs grandes vacuoles


remplies d’eau, cette réserve d’eau
repousse les autres organites en
périphérie et occupe 80 à 90% du
volume de la cellule.

des pigments pour la


photosynyhèse

une paroi rigide en plus de la


membrane cytoplasmique
- Organisation de la reproduction
A- Modalités de la reproduction
Chez les végétaux, il existe deux modalités de reproduction : une reproduction sexuée et une
reproduction asexuée
1- Reproduction sexuée
Elle se fait par l'union de deux cellules sexuelles : gamètes haploïdes (à n chromosomes) grâce à
la fécondation pour former un œuf (zygote) diploïde (2n chromosomes).
- Chez les végétaux, les gamètes se forment dans des structures appelées gamétocystes chez
les thallophytes et gamétanges chez les cormophytes
- La formation des gamètes haploïdes se fait grâce à la méiose : c’est une division qui réduit le
stock chromosomique diploïde (2n) du noyau en deux parties haploïdes (n) numériquement
égales, mais qualitativement différentes.
Division réductionnelle

fécondation

méiose Division
équationnelle

Conséquence de la reproduction sexuée : les individus qui proviennent d'une reproduction sexuée
sont le résultat d'un double brassage génétique par la fécondation puis la méiose. Ces individus sont
donc génétiquement uniques.
2- Reproduction asexuée
- Le reproduction asexuée se fait sans cellules sexuelles (c-à-d sans gamètes), elle est aussi
appelée multiplication végétative,
- Les divisions cellulaires se font par des mitoses, sans remaniement du nombre de
chromosomes. Elle forme des cellules filles génétiquement identiques aux cellules mères,
donc les individus issus d’une reproduction asexuée sont strictement identiques entre eux
et à la plante mère.

Ainsi, la reproduction asexuée ne met en jeu qu'un seul génome qui est conservé
identique chez tous les descendants, on dit qu’il y a constitution d'un clone.

.
B- Cycles de développement

Durant la vie des végétaux eucaryotes, l'alternance de la méiose et de la fécondation crée un cycle
sexué ou cycle de développement caractérisé par :
- l’alternance de phases chromosomiques (caractérisant le nombre de chrs dans les noyaux), une
phase haploïde (n chr) (qui s’étale entre la méiose et la fécondation) et une phase diploïde (2n chr)
(qui s’étale entre la fécondation et la méiose ) .
- l’alternance de formes biologiques ou de générations : le gamétophyte haploïde (forme les
gamètes) et qui correspond à l'haplophase, le sporophyte diploïde (produit les pores) et qui
correspond à et qui correspond à la diplophase.

N.B : chez les animaux, le cycle biologique ne présente qu'une seule génération diploïde (une seule forme
biologique). La phase chromosomique haploïde est réduite aux gamètes (seuls les gamètes sont haploïdes),
et toutes les autres cellules (le zygote, l'embryon et l'adulte) sont diploïdes.

Chez les végétaux, contrairement aux animaux, il existe plusieurs types de cycles de développement
selon l'importance relative des périodes séparant la méiose de la fécondation et la fécondation de la
méiose
Cycles monogénétiques : présentent 1 seule génération : une haplophase ou une diplophase.

Cycles digénétiques : présentent 2 générations qui se suivent l’une après l’autre : une haplophase
et une diplophase.

Cycles trigénétiques : présentent 3 générations qui se suivent l’une après l’autre : une haplophase
et deux diplophases.
II- Classification des végétaux
II-1- Classification du monde vivant
- La classification traditionnelle du monde vivant est fondée sur des caractères biologiques,
phénotypiques, et physiologiques. Selon cette classification, le monde vivant en cinq règnes :
• les procaryotes ( bactéries unicellulaires dépourvus de noyau)
• les protistes (eucaryotes unicellulaires)
• les champignons (eucaryotes multicellulaires hétérotrophes
• Les animaux (eucaryotes multicellulaires hétérotrophes qui ingèrent)
• les végétaux (eucaryotes multicellulaires, autotrophes (photosynthèse).
La classification traditionnelle repose sur une hiérarchie fixe du monde vivant qui est constitué de rangs
de taxon :
→ règne → embranchements→ classes → ordres → familles → genres → espèces

Chaque espèce est nommée par deux termes : Genre + espèce (le binome), c’est la nomenclature binomiale
(Charles Linné, botaniste suédois du 18è siècle)
- La classification moderne (ou phylogénétique) basée sur le modèle évolutif et la notion
d'ascendance et de parenté commune entre les espèces (ou phylogénèse). Elle est ainsi basée sur un
système de taxons, ayant des caractères en commun) emboîtés les uns dans les autres, qui est
exprimé par le biais de cladogrammes. Selon la classification phylogénique, le monde vivant est divisé
en trois domaines :
• les eubactéries : organismes unicellulaires, procaryote (pas de noyau ni organites), possédant
une paroi cellulaire constituée de peptidoglycane
• les archées : organismes unicellulaires procaryote
• les eucaryotes : unicellulaires ou multicellulaires , possédant un noyau et des organistes
cellulaires.
II- Classification des végétaux
II. Les
II-1-grands critères
Différentes de classification
subdivisions du monde végétal
du règne végétal
1- L’organisation de la cellule
Selon l’organisation de la cellule, le monde végétal est divisé en deux groupes : les végétaux
Procaryotes et les végétaux Eucaryotes.
- Les premiers traces des êtres vivants trouvés sur terre, en milieu marin, remontent à -3,5 milliards
d’années, sont des végétaux procaryotes autotrophes (capables de réaliser la photosynthèse), ce
sont les cyanophycées (algues bleues) ou cyanobactéries (bactéries bleues), elles sont dépourvues de
noyau et pourvues de chlorophylle.
- D’autres traces d’êtres vivants ont été trouvées en milieu marin et remontent à -2 milliards
d’années, ce sont des êtres vivants plus qui ont une organisation complexes en possédant un noyau
et des organites cellulaires, ce sont des végétaux eucaryotes autotrophes, ce sont les chlorohycées
(algues vertes)

La Théorie de l’endosymbiose est une hypothèse


avancée par les scientifiques pour expliquer
l’origine des premières plantes eucaryotes :
ère
Les 1 l’océan,
végétaux
«Dans deseucaryotes
cellules se seraie :nt formées par endosymbiose cad
eucaryotes
des bactériesauraient
hétérotrophes procaryotes autotrophes
phagocytés des (cyanobactéries avec chloroplastes) ont été
phagocytéesparpar
cyanobacteries des cellules
endosymbiose pour eucaryotes
former les plus grandes et c’est ce qui aurait donné
premières
naissance cellules
aux eucaryotiques
premiers algues plus grandes
vertes (eucaryotiques)
avec chloroplastes et noyau qui sont les algues
Ces algues
vertes vertes ».
ou chlorophycées ont conquis la terre ferme au niveau des zonse de battement des
marées et ont donné naissance par évolution adaptatives aux plantes terrestres
actuelles, c’est la théorie la «Lignée Verte»
2- L’organisation de la plante
1- Selon la différenciation ou pas d’organes végétatifs (tiges, feuilles et des racines), on
distingue deux groupes de végétaux :
Les Thallophytes dont l’appareil végétatif est sans organes ni tissus, cet appareil
végétatif est appelé Thalle
Les Cormophytes dont l’appareil végétatif est formé d’organes différenciés en tissus,
cet appareil végétatif est appelé Cormus

2- Selon la présence ou absence de tissus conducteurs de sèves, on distingue :


Les végétaux vasculaires (Trachéophytes) ont un système conducteur de sèves formé
de xylème et de phloème.
Les végétaux non vasculaires qui n’ont pas de système conducteur de sèves

3- Selon l’expression de la sexualité, on distingue :


Les Cryptogames (cryptos = caché), ce des végétaux qui ont des organes reproducteurs
cachés,
Les Phanérogames (phaneros = visible), ce sont des végétaux qui ont des organes
reproducteurs visibles,
Les Spermaphytes (sperma = graine et phyton = plante), ce sont des Phanérogames qui
produisent des graines par reproduction sexuée.
Selon l’organisation de l’appareil végétatif et de l’appareil reproducteur, les grandes subdivisions du règne végétal
sont :
Phycophytes
(Algues)

Thallophytes Mycophytes
Plantes non (Champignons)
Vascularisés
Cryptogames Lichenophytes
(Lichens )
Bryophytes
(Mousses )

Ptéridophytes
(Fougères)

Prespermaphytes
(Plantes à ovules)
Cormophytes
Plantes Vascularisés Gymnospermes
(ovule nu)
(Trachéophytes)
Phanérogames
Spermaphytes
( plantes à fleurs
Angiospermes Monocotylédones
ou à graines )
(ovule caché dans
l’ovaire)
Dicotylédones

* Les cotylédons (feuilles cotylédonaires) sont les 1eres feuilles primordiales constitutives de la graine
III- Evolution des végétaux

Durant la période entre le Précambrien ( -3,8 Milliards d’années) jusqu’à vers - 480 Millions
d’années (Primaire), les 1ers végétaux vivaient en milieu aquatique ce sont des algues planctoniques
caractérisés par :
• Appareil végétatif microscopique simple de type unicellulaires Lumière
• mobiles, non fixés donc pas de gravité et donc pas de tissu de soutien
• échanges directs d’éléments nutritifs avec le milieu à travers CO2 O2
toute la surface de la cellule

Au cours du temps, l’organisation morphologiques des algues


dans ce milieu aquatique a évolué progressivement pour
s’adapter aux différents conditions de leur environnement.
L’organisation de l’appareil vgétatif des algues s’est transformée
progressivement des Formes unicellulaires à des Formes Minéraux
coloniales (plusieurs cellules Isolées) et en fin à des Formes H20
pluricellulaires (plusieurs cellules liées entre elles)

Vers - 480 millions d’années (Primaire), les premières plantes terrestres ont colonisé le milieu
continental .
Selon la théorie de la «Lignée Verte», les plantes terrestres proviendraient des algues vertes (chlorophytes)
pluricellulaires qui auraient conquis le milieu terrestre au niveau des zones de battement des marées et
auraient donné naissance par évolution adaptatives aux plantes terrestres actuelles
L’adaptation à la vie terrestre chez les plantes supérieures, a nécessité la mise en place d’organes
spécifiques ayant des fonctions bien précises. Ainsi l’appareil végétatif des végétaux supérieurs est formé
d’organes :
• des racines (système racinaire) souterraines
• des tiges, feuilles et fleurs (système caulinaire) aériennes.

Les échanges entre ces organes est assurée par tissus conducteurs :
• Xylème : transporte la sève brute ascendante,
constituée d’eau et minéraux puisés par les racines,
• Phloème : transportant la sève élaborée descendante,
(constituée de sucres et autres matières organiques élaborées
par les feuilles grâce à la photosynthèse, vers les autres parties
de la plante).
L'évolution phylogénique du monde végétal est ainsi caractérisée par la mise en place successives de différentes
structures de plus en plus complexes permettant l’adaptation à la vie terrestre. Les végétaux ont donc
évolué depuis les premières algues en passant par les bryophytes les ptéridophytes, jusqu'aux
complexes gymnospermes et angiospermes actuels
milieu marin originel milieu terrestre
Spermatophytes
- 480 Mil A
Angiospermes
Gymnospermes
- 3,5 Md A

Ptéridophytes

Bryophytes

Algues vertes

Cryptogames Phanérogames
invasculaires

P. vasculaires (Rhizophytes)

Tallophytes Cormophytes ou Embryophytes


Évolution des véétaux

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