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I. Introduction
Dans la construction mécanique les différents éléments faisant partie des divers
systèmes mécaniques, eux-mêmes composants des équipements et des biens de
consommation, sont obtenus par une suite d'opérations dont les principales sont :
L'élaboration du matériau
La mise en forme (transformation), permettant d'obtenir des pièces brutes
L'usinage par enlèvement de matière (pour obtenir des pièces finies).
Les principales fonctions mises en jeu pour la réalisation effective d'une pièce sont
respectivement :
1. La conception-construction,
2. L'étude et la préparation de la fabrication,
3. La fabrication.
Le temps et les moyens consacrés pour réaliser chaque fonction dépendent du type de
produit fabriqué, du nombre d'exemplaires produits (fabrication en petite, moyenne et
grande série) et de leur complexité. Les principaux services participant aux fonctions
précédemment énoncées sont :
La fonction de production doit permettre à l’entreprise de satisfaire la demande qui lui est
adressée ce qui suppose que l’entreprise adapte sa capacité de production au volume des
ventes.
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Ceci passe par des actions visant à maintenir en l’état les capacités productives ou par la
mise au point de plans d’investissements en capacité.
Les biens économiques produits doivent être de bonne qualité, c’est-à-dire doivent
permettre de satisfaire les besoins de la clientèle.
Mais la production doit aussi être de qualité en terme d’utilisation de ressources afin de
respecter le critère d’efficience attaché au système productif.
Le système productif doit donc être économe en ressources et constant en terme de qualité.
- Objectif de coût :
Le système productif adopté par l’entreprise doit proposer les plus faibles coûts de
production possibles de manière à garantir la compétitivité de l’entreprise. De plus, les
coûts de production calculés doivent aussi être mis en relation avec les coûts de production
prévus par le centre opérationnel.
Sur la longue période, cet objectif de coût se traduit par la recherche permanente de gains
de productivité afin de détenir ou de conserver un avantage compétitif coût pour
l’entreprise.
- Objectif de délai :
Le système de production doit certes produire, mais dans des délais raisonnables, c’est-à-
dire en conformité avec le niveau de la demande à laquelle doit faire face l’entreprise.
Ceci suppose la mise en place d’un mode de production réactif qui permettra soit d’éviter
des stocks de biens finaux, soit de ne pas connaître de goulets d’étranglement.
En terme de productivité, l’objectif de délai signifie aussi réduire les délais de fabrication.
- Objectif de flexibilité :
Le système productif doit être flexible soit pour pouvoir s’adapter aux variations de la
demande, soit pour tenir compte des évolutions de l’environnement productif de
l’entreprise (innovations technologiques…), soit pour permettre une production simultanée
de plusieurs types de produits différents en même temps.
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- Organisation de la fonction de production
Lorsque l’on parle de fonction de production, il est important de noter que cette fonction se
décompose en un certain nombre de services qui ont un rôle soit opérationnel, soit
fonctionnel.
- Service outillage : est chargé de gérer les stocks d’outils indispensables à la réalisation de la
production qu’il faille les acheter ou qu’il faille les produire en interne.
- Le bureau des études : il conçoit les prototypes des produits réalisés par l’entreprise et en
donne une définition complète qui permettra de mettre en place un processus de
production standardisé notamment au niveau des pièces et composants utilisés.
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- Le bureau des méthodes : définit les méthodes de production qui vont être utilisées pour
réaliser le produit proposé par les bureau des études dans le soucis de permettre une
production au moindre coût.
Ce service décrit donc entre autre la succession des opérations à réaliser pour produire un
bien, l’organisation de ces différentes phases de production dans le temps et dans l’espace,…
a) Son objectif
Simplifier le travail.
b) Sa réflexion
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I. 2. Analyse du dessin de définition : Les tolérances dimensionnelles et géométriques
I .2.1 Le dessin de définition
Il précise complètement sans ambiguïté les exigences auxquelles le produit doit satisfaire.
I.2.2. La cotation fonctionnelle
Elle précise les états limites de matière admissible et, éventuellement des prescriptions de
correction géométrique et d’état micro-géométrique des surfaces.
Les cotes fonctionnelles satisfont directement les conditions d’aptitude à l’emploi, et, dans le
cas de pièces d’un assemblage assurent notamment leur interchangeabilité.
Cette cotation contribue à la diminution des coûts de production en donnant les plus larges
tolérances possibles à l’exécution.
I.2.3. Cotes uni-limites
Connaissance de la valeur minimale ou maximale de la cote fonctionnelle
Exemple : cotation de la profondeur d’un trou taraudé
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I.3. Les tolérances géométriques
La normalisation fixe les définitions géométriques nécessaires pour assurer les conditions
correctes de fonctionnement et d’aptitude à l’emploi du produit.
I.3.1.Les tolérances de forme
a - Rectitude d’une ligne ou d’un axe
Une ligne quelconque de la surface supérieure, parallèle au plan de projection dans lequel
l’indication est donnée, doit être contenue entre deux droites parallèles distantes de 0,2.
Leur longueur est celle de l’élément spécifié
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b - Circularité d’un disque, d’un cône, d’un cylindre
Le pourtour de chaque section droite du cylindre doit être compris entre deux cercles
concentriques distants de 0,2.
c – Planéité d’une surface
La zone de tolérance est limitée par deux plans parallèles distants de 0,2 dont l’étendue est
celle de l’élément spécifié.
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de tolérance.
d –Cylindricité
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La zone de tolérance est limitée par deux cylindres coaxiaux distants de 0,2 dont la longueur
est celle de l’élément spécifié.
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de tolérance.
I.3.2. Les tolérances d’orientation
a– Parallélisme
L’axe du trou doit se trouver dans la zone de tolérance limitée par deux plans parallèles
distants de 0,1 dont l’étendue est celle de l’élément spécifié. et parallèles au plan de
référence A
b– Perpendicularité
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de tolérance limitée
par deux plans parallèles distants de 0,1 dont les étendues sont celles de l’élément spécifié
et perpendiculaires au plan de référence A .
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c– Inclinaison
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de tolérance limitée
par deux plans parallèles distants de 0,1 dont les étendues sont celles de l’élément spécifié
et inclinés de 75° par rapport au plan de référence A.
I.3.3. Les tolérances de position
a– Localisation
L’axe du trou doit être compris entre deux plans parallèles distants de 0,1 dont l’étendue est
celle de l’élément spécifié et symétriquement disposés par rapport à la position exacte du
plan spécifié par rapport à la surface de référence.
b– Concentricité
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Le centre du cercle dont la cote est reliée au cadre de tolérance doit être compris dans un
cercle de diamètre 0,1 concentrique au centre de référence A
c– Coaxialité
L’axe du cylindre dont la cote est reliée au cadre de tolérance doit être compris dans un
cylindre de diamètre 0,1 coaxial à l’axe de référence A dont la longueur est celle de
l’élément spécifié.
d– Symétrie
Le plan médian de la rainure doit être compris entre deux plans parallèles distants de 0,1
dont l’étendue est celle de l’élément spécifié et disposés symétriquement par rapport au
plan médian de référence.
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