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Technicien de maintenance en chauffage et climatisation
TMCC pour les idiots
Sommaire
1 Avant propos 7
2 Généralités 9
2.1 Electricité 9
2.2 Physique 24
2.3 Physique des gaz 26
2.4 Composition volumétrique des gaz 31
2.5 Grandeurs de combustion des gaz 32
2.6 P.C.I. et P.C.S. des gaz 32
2.7 Grandeurs caractéristiques des gaz 33
2.8 Points de rosée en combustion oxydante avec divers excès d’air 33
2.9 Rendement de combustion sur PCI du gaz naturel 33
2.10 Rendement de combustion sur PCI du propane 34
2.11 Rendement de combustion sur PCS 34
3 Les générateurs de chaleurs 35
3.1 Introduction 35
3.2 Les générateurs au sol 36
3.2.1 Le générateur au sol fonte 36
3.2.2 Le générateur à brûleur atmosphérique 36
3.2.3 Le générateur acier 36
3.3 Le générateur mural 37
3.4 Le générateur à condensation 37
3.5 Le générateur sans production d’ECS 38
3.5.1 Le générateur à combustible solide 38
3.5.2 Le générateur à brûleur atmosphérique 38
3.5.3 Le générateur gaz ou fioul à brûleur à air soufflé 38
3.5.4 Le générateur spécial 38
3.5.5 Le générateur aéraulique 39
3.5.6 Le générateur électrique 39
3.6 Le générateur avec production d’ECS 39
3.6.1 Le générateur mural 39
3.6.2 Le générateur au sol 40
3.6.3 Le générateur ECS indépendant 40
3.7 Choix d’un générateur 40
3.8 Débit d’irrigation d’un générateur 40
4 Production d’eau chaude sanitaire 40
4.1 La production d’eau chaude sanitaire instantanée 40
4.2 Production d’eau chaude sanitaire à accumulation. 41
4.3 Production d’eau chaude sanitaire semi accumulation. 42
4.4 Production d’eau chaude sanitaire semi instantanée. 42
5 Hydraulique 43
5.1 La distribution chauffage 43
5.2 La boucle primaire 45
3
TMCC pour les idiots
5.3 Les émetteurs 51
5.3.1 Radiateurs 51
5.3.2 Le plancher chauffant 54
5.3.3 Les ventilo-convecteurs 55
5.3.4 Les aérothermes 55
5.4 Pompes et circulateurs 56
5.4.1 Présentation 56
5.4.2 Détermination et dimensionnement 58
5.4.3 Sélection 58
5.4.4 Conditions de pose 58
5.4.5 Types particuliers 59
5.4.6 Mise en service 60
5.5 Le vase d’expansion 61
5.5.1 Vase d’expansion sanitaire 62
5.5.2 Pression de pré gonflage 62
5.5.3 Volume d’expansion 62
5.5.4 Volume minimum du vase 63
5.5.5 Dysfonctionnement du vase 65
5.6 Soupapes 66
5.6.1 Soupape de sureté 66
5.6.2 Soupape différentielle 69
5.7 La bouteille de découplage 71
5.8 Les robinets 71
5.8.1 Robinet simple réglage 71
5.8.2 Robinet de réglage 72
5.8.3 Robinet d’équilibrage 72
5.8.4 Robinet double réglage 72
5.8.5 Robinet thermostatique 73
5.8.6 Robinet de raccordement mâle-mâle 76
5.8.7 Robinets vannes 77
5.8.8 Robinets à soupape 78
5.8.9 Robinets à piston 78
5.8.10 Robinets à tournant 79
5.8.11 Robinets à boisseau défoncé 80
5.8.12 Robinets à papillon 80
5.8.13 Les robinets à membrane 80
5.8.14 Les robinets de régulation pneumatiques 81
5.8.15 Robinets de vidange de radiateur 82
5.8.16 Réglage de débit 82
5.9 Les vannes de régulation 82
5.10 Purgeurs 86
5.11 Le disconnecteur 87
5.12 Le groupe de sécurité 88
5.13 Autres accessoires hydrauliques 89
6 La combustion 93
6.1 La combustion du carbone 93
6.2 La combustion du soufre 94
6.3 La combustion de l’hydrogène 94
6.4 Combustion du méthane 95
6.5 Les oxydes d’azote 95
6.6 Différents types de combustion 96
6.7 Facteur d’air N (λ) 96
4
TMCC pour les idiots
6.8 Teneur en CO2 96
6.8.1 CO2 neutre des combustible usuels 97
6.8.2 Rapport Vfs / Va des combustibles usuels 97
6.9 Teneur en O2 98
6.9.1 Calcul de l’excès d’air 98
6.10 Effet du CO sur l’homme 99
6.11 Rapport CO / CO2 99
6.12 Limites d’inflammabilité 100
6.13 Point d’éclair 100
6.14 Point d’inflammation 101
6.15 Vitesse de propagation du front de flamme 101
6.16 Indice de Wobbe 102
6.17 Pouvoir calorifique 103
6.18 Point de rosée 104
6.19 Diagrammes de combustion 105
6.19.1 Diagramme de Biard 105
6.19.2 Diagramme d’Ostwald 106
6.19.3 Diagramme de combustion oxydante du fioul 106
6.20 Analyse de combustion 106
6.20.1 Mesure de la température 106
6.20.2 Mesure du tirage ou de la dépression foyer 107
6.20.3 Opacité 107
6.20.4 Mesure de la teneur en CO2 ou de la teneur en O2 107
6.20.5 Mesure de la teneur en CO 107
6.20.6 Analyseurs électroniques 107
6.20.7 Teneur en CO2 et excès d’air 108
6.21 Rendement de combustion sur PCI 108
6.22 Ordres de grandeurs d’une bonne combustion 109
7 Divers 111
7.1 Les raccords démontables 111
7.2 Le tube acier 118
7.3 Le tube cuivre 127
8 Glossaire 139
5
1 Avant propos
Ce manuel n’a pas la prétention d’être une aide exhaustive à l’exercice du métier de
technicien de maintenance en chauffage et climatisation, mais de regrouper les principales
connaissances à détenir.
Son rédacteur est un militaire servant au RICM 1 de Poitiers, en cours de reconversion, qui à
l’âge de 50 ans a décidé de découvrir un nouveau métier. Il va tenter de vous faire
partager les connaissances acquises durant les 10 mois de sa formation à l’Afpa de
Toulouse, en toute modestie.
Pas d’inquiétude, tout s’apprend !
Il tient avant tout à remercier Mme Françoise MOULIN sa conseillère en reconversion, les
formateurs TMCC, M. Stéphane LUCU et M. Yvon LE-GUEN, M. Eric NOGUES pour
l’habilitation électrique, M. Damien FACCA pour l’aptitude à la manipulation des fluides
frigorigènes, l’entreprise ELIPSE qui a accepté de l’accueillir durant la PAE 2 module
« climatisation » et M. Cyril Méliand de l’entreprise COFELY AXIMA pour la PAE module
« chauffage ».
Certains seront peut-être froissés ou touchés dans leur orgueil … tant pis !
En fait « pour les nuls » aurait été plus indiqué, tout le monde connaît. Mais cette marque
est protégée, et sans autorisation …
La page de couverture a déjà été bien copiée, faut quand même pas abuser.
Didier
1
Régiment d’Infanterie Chars de Marine
2
Période d’Apprentissage en Entreprise
3
Glanche : Métissage d’un gland avec une tanche.
2 Généralités
1.1 Electricité
Intensité
On appelle intensité d’un courant (I) la quantité d’électrons qui traverse une matière donnée par
unité de temps.
L’unité d’intensité du courant est l’ampère (A), mesurée à l’aide d’un ampèremètre monté en
série dans le circuit.
ampèremètre
i
générateur récepteur V
A
Pince ampèremétrique
Quantité d’électricité
L’unité de quantité d’électricité est le coulomb (C).
L’électron a une charge électrique trop petite pour servir d’unité de base.
Le coulomb représente la charge d’environ 6 . 1018 électrons.
Dans la pratique on ne mesure pas la quantité d’électricité (Q), on la calcule à partir de la relation
:
Q = I .t
Q en coulombs
I en ampères
t en secondes
Le coulomb est la quantité d’électricité transportée en une seconde par un courant de un ampère.
( 1 C = 1 A.s )
Le coulomb étant une quantité très petite, on utilise couramment une unité plus grande, l’ampère-
heure (Ah).
L’ampère-heure est la quantité d’électricité débitée par un courant constant de un ampère
pendant une heure.
Q = I .t
Puisqu’il ya 3 600 secondes dans une heure, un ampère-heure vaut 3 600 coulombs.
1 Ah = 3 600 C
Résistance électrique
On appelle résistance électrique (R) la propriété d’un conducteur de s’opposer plus ou moins au
passage du courant.
L’unité de la résistance électrique est l’ohm dont le symbole est la lettre grecque oméga (Ω).
On mesure la résistance à l’aide d’un ohmmètre, monté en dérivation entre les deux points dont
on veut mesurer la résistance. Il doit toujours être utilisé HORS TENSION ! Ouvrir le circuit avant
de le brancher.
La résistance R d’un conducteur dépend de plusieurs facteurs:
De sa longueur l ; plus le conducteur est long, plus la résistance est grande,
De sa section s ; plus la section est grande plus la résistance est petite,
De sa nature ; chaque matériau conducteur est caractérisé par sa résistance spécifique
appelée résistivité ρ (rô).
La formule de calcul de la résistance d’un conducteur à partir de ces trois facteurs est la suivante :
ρ . l
R =
La résistivité ρ d’un corps est la résistance d’uns fragment de ce corps ayant 1 m de long et 1 m²
de section.
Dans la pratique, on exprime la résistivité en Ω.mm²/m du fait que la section des conducteurs
s’exprime généralement en mm².
La résistivité d’un corps varie avec la température, sa résistance variera de la même façon suivant
la loi :
Rθ = R 0 . ( 1 + α θ )
Rθ : résistance à la température θ
R0 : résistance à 0 °C
α : coefficient de température
θ : température du corps
Les conducteurs sont des métaux qui opposent très peu de résistance au courant et sont, pour
cette raison, utilisés pour transporter ou « conduire » de l’électricité dans les fils ou les câbles
électriques.
Les isolants sont au contraire des matériaux qui offrent une forte résistance au courant jusqu’à
empêcher complètement le passage. Ils sont utilisés pour isoler les conducteurs.
Loi d’Ohm
La loi d’Ohm lie les trois principales grandeurs électriques (tension, résistance, intensité) par la
relation :
U = R . I
U en volts, R en ohms, I en ampères
Cette relation est très utile dans les calculs électriques car elle permet, en tournant la formule, de
déterminer une des trois grandeurs en connaissant les deux autres.
P = U . I
P en watts, U en volts, I en ampères
Le watt est la puissance fournie par un courant de 1 ampère sous une tension de 1 volt.
TMCC pour les idiots
Cette relation est très utile dans les calculs électriques car elle permet, en tournant la formule, de
déterminer une des trois grandeurs en connaissant les deux autres.
U=P/I I=P/U
P=U.I et U=R.I
P = R . I2
Energie électrique
L’énergie fournie W est proportionnelle à la puissance et au temps :
W = P . t
W en joules, P en watts, t en secondes
1 J = 1 W.s
L’unité pratique de l’énergie électrique est le kilowattheure qui correspond à 3 600 kilojoules :
1 kWh = 3 600 kJ
Loi de Joule
La loi de Joule permet de calculer l’énergie thermique dégagée à partir de la formule :
W = R . I2 . t
Résistances en série
Dans le montage suivant, la résistance Req équivalente à l’ensemble des résistances est égale à la
somme des résistances :
Req = R1 + R2 + R3
11
TMCC pour les idiots
I1 I2 I3
I I
R1 R2 R3
U1 U2 U3
Ut
Req
Ut U1 U2 U3
I = = = =
Req R1 R2 R3
U1 = R1 . I U2 = R2 . I U3 = R3 . I
Résistances en parallèle
Dans le montage suivant, l’intensité totale est égale à la somme des intensités :
I = I1 + I2 + I3
I1
R1
I2 I
R2
I3
R3
U
Req
L’inverse de la résistance équivalente est égal à la somme des inverses des résistances qui
constituent le circuit.
1 / Req = 1 / R1 + 1 / R2 + 1 / R3
R1
R2
Req
Dans le cas particulier ou le circuit ne comporte que deux résistances, la résistance équivalente
peut se calculer ainsi :
R1 x R2
Req =
R1 + R2
Req
Dans le cas particulier ou le circuit n’est constitué que de n résistances identiques, la résistance
équivalente peut se calculer ainsi :
Req = R / n
Le sectionneur
13
TMCC pour les idiots
Le fusible
Rôle : Interrompre le courant dans un circuit soumis à une surintensité par fusion dû à l’effet joule
d’un filament.
Interrupteur différentiels
Rôle : C’est un dispositif qui, en cas de défaut d’isolement d'un composant de l’installation qu’il
protège, sectionne l’alimentation électrique.
Point d’attention : Il est obligatoirement associé à une mise à la terre des masses des matériels
qu’il alimente pour faciliter l’établissement d’un courant de fuite à la terre.
L’emploi d’un interrupteur différentiel haute sensibilité constitue une mesure de protection
supplémentaire contre les contacts indirects.
Le disjoncteur différentiel
Point d’attention : Il est obligatoirement associé à une mise à la terre des masses des matériels
qu’il alimente pour faciliter l’établissement d’un courant de fuite à la terre.
L’emploi d’un disjoncteur différentiel haute sensibilité constitue une mesure de protection
supplémentaire contre les contacts indirects.
Le disjoncteur magnétothermique
Les disjoncteurs magnétothermiques sont des appareils de protection
permettant l’isolement du circuit par ouverture automatique des contacts
lors d’une surintensité ou d’un court-circuit.
14
TMCC pour les idiots
Ils peuvent être de différents types :
Monophasé unipolaire
Biphasé Bipolaire Triphasé Tripolaire
+ Neutre
Les commandes
10 2 0 1 1 2
Les contacts
ou
Contact no temporiséContact
au travail
no temporisé au repos
Contact Contactau
no et nc temporisé notravail
et nc temporisé au repos
Discontacteur
15
TMCC pour les idiots
Les relais
A1 A1 A1 A1
A2 A2 A2 A2
Bobine de relais temporisé au travail et au repo
Bobine de relais temporiséBobine
au travail
de relais temporisé au repos
Bobine de relais et de contacteur
Le transformateur
Rôle : Le transformateur est nécessaire pour abaisser ou élever une tension alternative à partir
d’une autre tension alternative.
16
TMCC pour les idiots
Point d’attention : Le transformateur peut être monté :
Nu pour montage en armoire électrique.
Protégé pour montage en apparent.
Constitution
CIRCUIT MAGNETIQUE
Alimentation Utilisation
U1 U2
PRIMAIRE SECONDAIRE
ENROULEMENTS
Fonctionnement :
Le rapport du nombre de spires entre le secondaire et le primaire est égal au rapport des tensions
et est appelé m ou k
U2 = tension secondaire
N2 N1 U2 U1 U1 = tension primaire
m = = N2 = nombre de spires secondaires
N1 = nombre de spires primaires
Il y a trois cas possibles :
N2 = N1 → U2 = U1 → m = 1 transformateur séparateur (sécurité)
N2 > N1 → U2 > U1 → m > 1 transformateur élévateur (allumage)
N2 < N1 → U2 < U1 → m < 1 transformateur abaisseur (commande, sécurité)
U2 . I2 = U1. I1
et :
U2 I1
=
U1 I2
17
TMCC pour les idiots
Attention, le rapport des intensités est l’inverse du rapport des tensions.
Si la tension au secondaire est plus faible, l’intensité sera plus grande.
Le Contacteur
Rôle : Le contacteur est un appareil de commande à distance qui permet d’établir et interrompre
un ou plusieurs circuits pouvant être manœuvrés en charge. Lorsqu’un électro-aimant est
alimenté les contacts sont actionnés, quand il n’est plus alimenté les contacts reprennent leur
position initiale.
Point d’attention : Le contacteur existe sous différentes formes: monobloc, sur barreaux.
Fonctionnement :
Lorsque la bobine de l’électro-aimant est alimentée, le contacteur se ferme, établissant par
l’intermédiaire des contacts principaux, le circuit entre le réseau d’alimentation (sectionneur) et
le récepteur (moteur).
Avantages :
Interrompre des courants monophasés ou polyphasés importants en agissant sur un auxiliaire de
commande parcouru par une faible intensité.
Possibilité d’effectuer une commande à distance à l’aide de fils de faible section, d’où réduction
importante de la longueur des câbles « puissances » utilisés.
Choix du contacteur:
Il se fera :
• En fonction de la tension de fonctionnement du circuit de commande pour les
bobines.
• En fonction de la tension de fonctionnement du circuit de puissance.
AC1 : S’applique à tous les appareils d’utilisation à courant alternatif (récepteurs) transformant
directement l’énergie électrique en énergie calorifique (résistances).
18
TMCC pour les idiots
AC2 : S’applique à tous les appareils utilisant l’effet magnétique en courant alternatif dont la
particularité est d’instaurer un courant d’appel d’environ 2,5 fois le courant nominal.
AC3 : S’applique aux moteurs à cage et les appareils utilisant l’effet magnétique dont la
particularité est d’instaurer un fort courant d’appel d’environ 5 à 7 fois l’intensité nominale de
fonctionnement.
AC4 : S’applique à tous les appareils mentionnés dans la catégorie AC3 mais dont la coupure se fait
pour la même intensité que celle de démarrage, 5 à 7 fois l’intensité nominale.
53 61 71 83
54 62 72 84
Le relais thermique
1 3 5 97 95
2 4 6 98 96
Rôle : Interrompre par échauffement d’un bilame le circuit de commande d’un moteur lors d’une
surcharge sur le circuit de puissance. La coupure est retardée.
Point d’attention : Le thermique se règle à l’intensité nominale du moteur.
Il interrompt aussi le circuit de commande lors d’un déséquilibre entre phases.
L’effet retardateur permet de palier la pointe d’intensité de démarrage du moteur.
Attention :
- le relais thermique ne coupe pas physiquement la puissance.
- certains thermiques ont une position de réarmement automatique.
Pour éviter le déclenchement du thermique par déséquilibre des phases, il faut que chaque bilame
soit traversé par un courant identique. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre deux des trois
bilames en série sur la phase.
19
TMCC pour les idiots
KM
Rôle : le départ moteur assure la protection contre les court-circuits, les surcharges, les
démarrages trop fréquents, les disparitions de phase ainsi que l’automatisme de mise en marche et
d’arrêt du moteur.
Le discontacteur en coffret
20
TMCC pour les idiots
95 Poignée sectionneur
F
Q Appareil de coupure
96
13
KM
S1 +
ou
14
F
A1
KM
A2
Rôle : centraliser la commande et la puissance en un seul coffret pour une machine ou un poste de
travail.
Point d’attention : si le sectionnement n’est pas installé sur le coffret, il faut installer un appareil
de coupure verrouillable et cadenassable en position ouvert près de la machine ou du poste de
travail.
Marche forcée
1 3 A1
1
A1 Marche automatique
0 auto 1 auto
A2
A2 Arrêt
2 4
2 4
symbole
Rôle : Pour bénéficier du tarif réduit de l’électricité durant les heures creuses, on utilise un
contacteur dit « heures creuses ». On l’appelle aussi contacteur jour/nuit.
21
TMCC pour les idiots
Le contacteur heures creuses est constitué d’une bobine électromagnétique actionnant des
contacts.
Point d’attention : Ces contacteurs existent en 2, 3, 4 pôles, avec un circuit de puissance de 25 ou
40 A. La protection de la bobine sera en 2A.
Ph
N
Télécommande EDF
2A 20A
A2 A1 1 3
2 4
Vers le chauffe-eau
Télérupteur
Télérupteur
Arrivée phase
1
Curseur manuel
A1 1
0
Alimentation bobine
A A2
A2 1
2
2
Sortie vers lampe(s)
symbole
Rôle : Commande d’une ou plusieurs lampes d’un nombre quelconque d’endroits différents. La
bobine est alimentée par impulsion sur un des boutons poussoirs.
Point d’attention : La bobine peut être alimentée par une tension différente de celle passant par
les contacts 1 et 2.
22
TMCC pour les idiots
Ph
N
16A
A2 A1 1
Minuterie
Alimentation
A B
min 10
B 28
6
Réglage de la temporisation
A1 4
Rôle : Commande d’un ou plusieurs endroits, d’un circuit s’ouvrant automatiquement au bout d’un
temps prédéterminé (réglable). La minuterie alimente un ou plusieurs points lumineux.
Point d’attention : La bobine peut être alimentée par une tension différente de celle passant par
les contacts B et 4.
Ph
N 23
16A
TMCC pour les idiots
A2 A1 B
Interrupteur horaire
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 Écran digital
L 18:54 am
Auto
Manuel Touches de programmation
1 2 3 4 5 6 7
Menu OK
N
Borne commune.
1 2 3 Arrivée en phase
L
Rôle : Les interrupteurs horaires commandent l’ouverture ou la fermeture d’un ou deux circuits,
selon la programmation de l’utilisateur. La programmation peut être mécanique (cavalier), ou
électronique (clavier).
Point d’attention : L’interrupteur horaire a un faible pouvoir de coupure. On peut les employer
avec un contacteur.
1.2 Physique
Masse
Quantité de matière que contient un corps, exprimée en kilogramme (kg). La masse (m) est
immuable.
Le kilogramme est aussi la masse de 1 dm3 d’eau à 4°C.
Poids
24
TMCC pour les idiots
Le poids(Pd) d’un corps est l’attraction que la terre exerce sur ce corps. Il est variable en
fonction de la latitude et de l’altitude.
L’unité de poids est le Newton (N).
Pd = m.g
Masse volumique :
Rapport de la masse sur son volume.
m
𝝆=
V
3 3
S’exprime en kg/m pour les gaz et en kg/dm pour les solides et liquides.
Densité :
La densité (d) d’un corps liquide ou solide est le rapport de la masse du corps à la masse du
même volume d’eau à 4 °C. C’est aussi le rapport des masses volumiques.
masse du corps
densité =
masse du même volume d ' eau à 4 ° C
x
d= =x
1
Pour les solides et les liquides d est identique à celle de la masse volumique exprimée en
kg/dm3.
25
TMCC pour les idiots
x
d= =y
1,293
Ne pas confondre densité et masse volumique.
Exemple : L’azote a une masse volumique de 1,25 kg/m3 et une densité de 0,97.
Poids volumique :
Pd
𝝕=
V
3 3
S’exprime en N/m pour les gaz et en N/dm pour les solides et liquides.
Pd m. g m
𝝕= = = .g = 𝝆 g
V V V
Déperdition :
D = G . Volume . △t
Loi de Boyle-Mariotte
À température constante, le produit de la pression absolue P et du volume V d’une
quantité fixée de gaz est constant. À une température différente (maintenue constante),
P.V est également constant mais prend une valeur différente. C’est aussi le cas si l’on
change la quantité de gaz.
P .V = constante
Le volume V d’un gaz à température (k2) constante dépend donc de sa pression absolue P
selon la relation : V = k2 / P
26
TMCC pour les idiots
pression constante. Le volume V d’un gaz à pression constante (k3) dépend donc de sa
température absolue T selon la relation : V = k3 . T
T 1 T 2 T x
P.V = n.R .T
P : pression absolue Pa (Pmesurée + 1)
V : volume m3
n : nombre de moles
R : constante des gaz 8,314 J/mol.K
T : température absolue K (Tmesurée + 273)
Exemple :
n = 1, R = 8,314 J/mole.K, T = 273,15 K, P = 101 325 Pa
V = (1 . 8,314 . 273,15) / 101 325 = 0.0224 m3
Soit le volume molaire de 22,4 litres.
Nota : le nombre de mole n d’une quantité de gaz est : n = m / M avec (m : masse de gaz
(g) et M masse molaire (g/mole)
Loi de Dalton
27
TMCC pour les idiots
Un gaz occupera tout l’espace dont il disposera. Dans le cas d’un mélange de plusieurs gaz,
chacun d’eux en fera de même, et prendra une pression partielle qui serait celle qu’il
aurait s’il était seul à occuper tout l’espace.
La pression totale du mélange est égale à la somme des pressions partielles des gaz
constituants.
Pm = P1 + P2 + P3 ….
P1 = Pm . ( V1 / Vm )
Exemple : Un mélange constitué de 200 L de gaz A, 300 L de gaz B et 500 L de gaz C est à
une pression absolue Pm de 2 500 mbar. Quelle est la pression partielle de chaque gaz
constituant ?
Vm = 200 + 300 + 500 = 1 000 L
PA = 2 500 . ( 200 / 1000 ) = 500 mbar
PB = 2 500 . ( 300 / 1000 ) = 750 mbar
PC = 2 500 . ( 500 / 1000 ) = 1 250 mbar
Vérification : Pm = PA + PB + PC = 500 + 750 + 1250 soit 2 500 mbar
Dans le cas d’un mélange comprenant un élément condensable, la teneur maximale de cet
élément dépendra de la température du mélange. Prenons par exemple un mélange
constitué d’air sec et de vapeur d’eau.
l’air est une « éponge » à humidité. Plus il est chaud, plus il contient de l’humidité.
Quelle est la teneur maximale de vapeur d’eau dans de l’air humide à la température de
20 °C et à la pression totale de 1 013,25 mbar ?
La teneur maximale correspond au rapport de la pression de saturation de l’eau à cette
température sur la température du mélange.
À 40 °C, la pression de saturation est de 73,75 mbar. La teneur maximale de vapeur d’eau
pour cette température sera de :
Teneur maxi 40 °C = 73,75 mbar / 1 013,25 mbar = 0,073 = 7,3 %
28
TMCC pour les idiots
À 20 °C et à la pression atmosphérique normale, la teneur maximale en volume qui est de
2,3 % correspond à une humidité absolue de 14,7 g/kg. (Elle serait de 46,8 g/kg à 40 °C.)
Zone de
brouillard
Dans les fumées, la teneur et donc la pression partielle de vapeur d’eau produite diminue
lorsque l’excès d’air augmente.
Exemple du méthane :
Combustion avec de l’oxygène :
CH4 + 2O2 = CO2 + 2H2O
Combustion avec de l’air :
CH4 + 9,52 air = CO2 + 2H2O + 7,52 N2
En combustion stœchiométrique, nous avons 2 unités de vapeur d’eau pour 10,52 unités de
fumée.
Le pourcentage de volume de vapeur est donc : 2 / 10,52 = 0.19 = 19 %
La pression partielle de vapeur est de : 1 013,25 mbar . 0,19 = 192,63 mbar
Cette pression correspond à une température de saturation d’environ 60 °C.
Le point de rosée de la combustion du méthane sans excès d’air est donc d’environ 60°C.
Si la combustion se fait avec, par exemple 20 % d’excès d’air, nous avons toujours 2 unités
de vapeur d’eau, mais les 10,52 unités de fumée « neutre » sont augmentées de 1,9 unités
d’excès d’air (0,2 fois 9,52)
Le pourcentage de volume de vapeur est donc : 2 / 12,42 = 0.16 = 16 %
29
TMCC pour les idiots
La pression partielle de vapeur est de : 1 013,25 mbar . 0,16 = 163 mbar
Cette pression correspond à une température de saturation d’environ 56 °C.
Le point de rosée de la combustion du méthane avec 20 % excès d’air est d’environ 56°C.
Si la combustion se fait avec, par exemple 50 % d’excès d’air, nous avons toujours 2 unités
de vapeur d’eau, mais les 10,52 unités de fumée « neutre » sont augmentées de 4,76
unités d’excès d’air (0,5 fois 9,52)
Le point de rosée de la combustion du méthane avec 50 % excès d’air est d’environ 51°C.
Correction de comptage
Le pouvoir calorifique des combustibles gazeux est donné pour des conditions dites
« normales » de température (273,15 K) que nous appellerons T0 et de pression absolue (1
013 mbar) que nous appellerons P0.
Dans la pratique, le gaz combustible sera à une température absolue T1 différente de T0 et
à une pression absolue P1 différente de P0.
Il y aura donc toujours besoin d’effectuer une « correction de comptage » pour transformer
les volumes « lus » au compteur V1 en volumes « normaux » V0 et réciproquement.
Pour effectuer la « correction de comptage », qui permettra de transformer V0 exprimé en
m3(n) en V1 exprimé en m3 ou réciproquement, il faudra connaître :
P1 = P atmosphérique réelle + P relative du gaz au compteur
T1 = température absolue du gaz au compteur
P0 = 1 013 mbar
T0 = 273,15 K
P .V 0 0
=
P .V
1 1
T 0 T 1
V P .V T
1 1 0
V P .V T
0 0 1
0= 1=
T P 1 0 ou T P 0 1
30
TMCC pour les idiots
Si l’on connaît le volume normal V 0 et que l’on cherche le volume lu au compteur V 1
correspondant on utilisera la formule :
V V .(t
. 0 gaz +273 ). 1013
1=
Exemple :
Le volume de gaz devant passer au compteur en une heure pour fournir 440 kW de
puissance à une installation est :
PCI = 11 kWh/m3(n), t°gaz = 15 °C, Pgaz = 300 mbar, Patm= 1000 mbar
3
V1= 32,88 m3
carbonique
anhydride
propylène
méthane
éthylène
butylène
pentane
oxygène
propane
butane
éthane
Nature du gaz
azote
Lacq 97,3 _ 2,1 _ 0,2 _ O,1 _ _ 0,3 _
Algérie
87 _ 9,4 _ 2,6 _ 0,1 _ _ 0,4 _
(Le Havre)
Gaz naturels
Air Propané à
_ 0,3 1,1 17,2 37,6 -- 1,1 - 9 33,7 _
15,6 kWh/m3(n)
31
TMCC pour les idiots
32
TMCC pour les idiots
1.7 Grandeurs caractéristiques des gaz
mv densité LI LS
Nature du gaz
kg/m3 % %
Lacq 0,74 0,74 5,1 14
Algérie (Le Havre) 0,82 0,64 4,7 13,8
Gaz naturels
3
Air propané à 7,5 kWh/m (n) 1,47 1,14 8,7 33,8
3
Air propané à 15,6 kWh/m (n) 1,68 1,3 4,2 16,5
Air butané à 7,3 kWh/m3(n) 1,55 1,2 10,5 37,5
( temp
h comb= PCI %–
fumée
100 - 0,47
tempCO
air )
2
33
TMCC pour les idiots
( temp
h comb PCI
=
21–-
fumée
100 - 0,84
temp%air
O2)
( temp
h comb PCI
= %–
fumée
100 - 0,51
tempCO
air )
2
( temp
h comb= PCI 21–-
fumée
100 - 0,76 %air
O2)
temp
1.11 Rendement de combustion sur PCS
P
h comb PCS = h comb
PC
CI
PCI . S
Combustible PCI / PCS
Gaz manufacturés 0,89
Gaz naturels L 0,89
Gaz naturels H 0,9
Butane - Propane 0,92
34
3 Les générateurs de chaleurs
1.1 Introduction
Le générateur est un équipement dans lequel la chaleur produite par transformation de d’énergie
est transmise à de l’eau pour augmenter sa température.
Le foyer est composé d’éléments intermédiaires, assemblés entre eux par des nipples et des
tirants, dont le nombre permet d’adapter la puissance aux besoins. Il est entièrement démontable.
Inconvénients :
o Risques de corrosion plus élevés
o Impossibilité d’augmenter la puissance par adjonction d’éléments
o Difficulté de transport et de manutention dans le cas de grosses unités.
⑧
⑫
⑪ ②
37
TMCC pour les idiots
Chaudière à vapeur
Principalement utilisée en industrie : chauffage urbain, cuisines collectives, hôpitaux, laveries
industrielles, pressing.
Le circuit primaire est constitué par une chaudière à vapeur et le secondaire produit l’eau chaude
par un générateur de chaleur qui peut être monté soit dans la chambre vapeur, soit sur la
chaudière, soit sur un châssis annexe à la chaudière.
Générateur solaire
39
TMCC pour les idiots
1.1.11 Le générateur au sol
Production semi-instantanée : seule la capacité du ballon d’ECS change entre la production semi-
instantanée et la production semi-accumulée.
Production semi-accumulée : seule la capacité du ballon change entre la production semi-
instantanée et la production semi-accumulée.
Pour un générateur monobloc le ballon est immergé dans la partie supérieure de la chaudière.
Échangeur
Échangeur
Q Q
40
TMCC pour les idiots
Raccordement
électrique
Electricité
Gaz
EF ECS
EF ECS
ECHANGEUR
(fluide primaire)
PRIMAIRE SECONDAIRE
Sortie Entrée EF
Avantages :
- Encombrement réduit
- Pas de risques de légionelle
- Production continue
Inconvénients :
- Puissance appelée très importante
- Débit limité (douche froide)
- entartrage
Le système de production d’ECS est dit « à accumulation totale » lorsqu’il dispose d’une réserve
d’eau chaude correspondante aux besoins journaliers.
Fluide
GAZ
primaire
41
ECS ECS ECS
Eau froide Eau froide Eau froide
TMCC pour les idiots
Avantages :
- Puissance de chauffe faible
- Volume chauffé
Inconvénients :
- Volume de stockage important
- Temps de chauffe lent
- Consommation de veille
- Légionelle
EAU
CHAUDE
BALLON
ECHANGEUR
TAMPON
ENTREE
FLUIDE PRIMAIRE
Dans ce type de production, l’eau chaude sanitaire est produite instantanément et stockée dans un
ballon tampon dont le dimensionnement lui permet d’assurer un débit de pointe de consommation
de 10 minutes (Qm).
42
5 Hydraulique
Distribution bitube
Un tube aller amène l’énergie aux émetteurs, un tube retour
ramène l’eau à la chaudière pour la réchauffer.
C’est le mode de distribution le plus utilisé, en collectif et en
individuel.
Avantages et inconvénients :
Tous les radiateurs sont alimentés à la même température, certains
radiateurs sont plus favorisés. Ce type de raccordement nécessite
deux tuyaux.
Distribution monotube
L’eau de départ rentre dans le premier radiateur. Elle ressort par le
bas du radiateur et rentre dans le deuxième radiateur et ainsi de
suite.
L’eau revient du dernier radiateur au retour chaudière.
Les radiateurs les plus éloignés sur la boucle sont de dimension de
plus en plus importante étant donné que la température d’entrée
diminue.
Ce mode de distribution est très peu employé actuellement.
Avantages et inconvénients :
Un seul conduit d’alimentation, les radiateurs ne sont pas tous
alimentés à la même température, le dimensionnement des
radiateurs est plus délicat.
Avantages et inconvénients :
Un seul conduit d’alimentation, les radiateurs ne sont pas tous alimentés à la même température.
Dimensionnement des radiateurs plus délicat.
Système esthétique. Plus facile à raccorder. Utilisable si les radiateurs sont en pourtour du
logement.
Robinet répartiteur
Une partie du débit de l’installation rentre dans le radiateur via le
robinet répartiteur.
L’autre partie est bipassée directement sur le radiateur suivant.
35 % du débit total passe par le radiateur au maximum.
Il est conseillé de ne pas dépasser 0.6 m3/h par boucle soit 10 radiateurs
environ.
Ce mode de distribution impose un dimensionnement des radiateurs très
rigoureux
Distribution pieuvre
Les radiateurs peuvent être équipés de robinets et tés de réglage
ou de robinets distributeurs bitube.
Le circulateur de chaudière alimente les collecteurs de départ et
de retour.
Les radiateurs sont raccordés directement aux collecteurs (en
cuivre ou plus souvent par des canalisations souples type PER).
TMCC pour les idiots
Les tuyauteries d’alimentation passent dans le sol sous
fourreaux.
Avantages et inconvénients :
Rapidité de mise en œuvre. Peu de perte de charge dans la
distribution. Équilibrage et calcul des radiateurs plus faciles.
Difficulté pour installer en rénovation.
Boucle de Tickelman
Ce système fait que les émetteurs favorisés en alimentation seront
d’autant handicapés pour le retour à la chaudière.
Divers
Les différents systèmes peuvent se cumuler sur la même
installation.
Cette installation est en drapeau et en chandelle sur la
partie horizontale.
Circuit régulé :
Collecteurs
Circuit secondaire
Circuits secondaires Vanne trois voies
Débit variable
45
TMCC pour les idiots
Le générateur est irrigué par la pompe chauffage. Son débit est fonction de la position de la
vanne trois voies. Si la vanne est fermée, le débit est nul !
Pompe de recyclage
Circuit chauffage
La pompe de recyclage permet d’assurer un débit minimum dans le générateur quelle que soit la
position de la vanne trois voies.
Circuit secondaire
Pompe primaire
La pompe primaire permet
d’assurer un débit constant
dans la boucle générateur-
départ primaire-collecteur
départs-bipasse-collecteur
retours-retour primaire-
générateur.
Collecteurs
Les collecteurs permettent le raccordement de plusieurs circuits secondaires.
Circuits secondaires
Pompe primaire
Etc…
Batterie de générateurs :
Circuits secondaires
Pompe primaire
47
TMCC pour les idiots
Boucle de Tickelmann : longueur des canalisations aller égale à la longueur des canalisations
retour (équilibrage).
Une pompe primaire, sur chaque générateur, permet d’assurer un débit adapté au générateur
qu’elle équipe.
Des clapets anti-retour doivent être installés.
Circuits secondaires
Circuits secondaires
48
TMCC pour les idiots
Une pompe de recyclage, sur chaque générateur, permet d’assurer un débit minimum et de
rehausser la température des retours du générateur qu’elle équipe.
Circuits secondaires
Pompe primaire
Une pompe primaire, sur chaque générateur, permet d’assurer un débit adapté au générateur
qu’elle équipe. La pompe de recyclage permet de rehausser la température de retour.
Circuits secondaires
V2
V1
49
TMCC pour les idiots
La vanne trois voies, placée sur le retour du générateur ne s’ouvrira que lorsque le retour sera
suffisamment chaud pour éviter la condensation.
Tant que la température souhaitée n’est pas atteinte, la pompe primaire du générateur ne sert
qu’au recyclage.
Circuits secondaires
50
TMCC pour les idiots
1.1.13 Radiateurs
Radiateurs fonte
Ils sont constitués d’éléments assemblés entre eux.
En standard ils sont livrés par blocs de 10 éléments.
Pour adapter leur puissance aux besoins d’un local, on sectionne un bloc, ou on rajoute des
éléments à un bloc.
On peut aussi avoir des radiateurs assemblés à la demande.
Radiateur classique : Les éléments fonte sont assemblés entre eux, la façade du radiateur n’est
pas unie.
Avantages :
- l’inertie du système liée au matériau,
- la montée en température s’effectue progressivement lors de la remise en service,
- la descente en température s’effectue progressivement lors de l’arrêt du chauffage.
Inconvénients :
- le poids des radiateurs,
- leur encombrement,
- l’inertie dans le cas de chauffage intermittent avec de nombreuses périodes d’inoccupation.
Radiateurs acier
Ils sont fabriqués en acier en tôle de 12/10 mm.
Ils ont une faible contenance en eau.
Ils permettent une mise en température rapide, ils s’adaptent aux exigences des régulations
modernes.
Ils sont esthétiques.
Ils ont un bon rapport qualité prix.
Généralement ils sont livrés avec leurs accessoires (vidange et purgeur) et les consoles de pose.
Deux types : Panneaux horizontaux ou panneaux verticaux.
Radiateurs aluminium
Ils sont constitués d’éléments assemblés entre eux.
Pour adapter leur puissance aux besoins d’un local, on sectionne un bloc, ou on rajoute des
éléments à un bloc.
Le poids des radiateurs est faible.
Il faut faire attention aux matériaux utilisés lors du raccordement.
Echange thermique
51
TMCC pour les idiots
La chaleur entre le fluide caloporteur et l’ambiance se transmet de 3 manières :
- par conduction à travers la paroi du radiateur,
- par convection,
- par rayonnement à partir d’une masse chaude vers une enceinte froide.
Δθ = θe + θs - θa
2
Exemple : 75 °C de température d’entrée, et 65 °C de température de retour et 20 °C de
température ambiante.
∆ température = (( 75 + 65 ) / 2 ) – 20 = 50 K
52
TMCC pour les idiots
Raccordement des radiateurs
Raccordement du même coté
- dans le cas ou le radiateur est plus haut que long,
- ce système de raccordement dans la plupart des
cas permet un gain de temps de façonnage,
- les tubes aller et retour sont raccordés du même
coté.
Raccordement en diagonale :
- dans le cas ou le radiateur est plus long que haut,
- ce système de raccordement facilite l’irrigation du
radiateur et améliore l’échange,
- les tubes aller et retour sont raccordés en
diagonale.
Qv = v . s
(L/h) (m/s) (m2)
53
TMCC pour les idiots
Un ventilateur récupère l’air de la pièce et le fait passer à travers une batterie chaude puis rejette
l’air réchauffé dans la pièce.
54
TMCC pour les idiots
Conditions de pose :
- ils sont posés horizontalement ou suspendus à soufflage vers le bas,
- ils sont posés sur un support fabriqué à la demande,
- il faut laisser entre le mur et l’appareil une distance suffisante pour pouvoir démonter le
ventilateur,
- une grille de protection permet de sécuriser l’appareil en cas d’intervention à proximité de
celui-ci.
55
TMCC pour les idiots
1.1.17 Présentation
Rôle
• Véhiculer dans les canalisations de chauffage un débit d’eau suffisant pour apporter
émetteurs l’énergie nécessaire pour compenser les déperditions du bâtiment (débit).
• Vaincre les pertes de charge du réseau le plus défavorisé (pression).
Circulateur double Circulateur avec horloge sanitaire et thermostat Circulateur pour bouclage
Circulateurs : Nous appellerons circulateurs les équipements dont l’axe d’entrée et l’axe de sortie
sont identiques. En général, ils sont réservés aux petites et moyennes puissances.
Pompes : Nous appellerons pompes les équipements dont l’axe d’entrée et l’axe de sortie sont
différents. En général, ils sont réservés aux gros débits.
Circulateur Pompe
56
TMCC pour les idiots
Le débit est la quantité d’eau horaire qui circule dans l’installation de chauffage. Il est exprimé en
mètre cubes par heure (m3/h). Il est fonction de la puissance du réseau et du régime de
fonctionnement de celui-ci.
Circulateurs monoblocs
L’eau est mise en mouvement par une roue (force centrifuge) entraînée par un moteur qui est
refroidi par le fluide pompé.
Ils peuvent être simples ou doubles. Dans ce cas le deuxième circulateur est en secours.
Les circulateurs sont utilisés sur des réseaux ayant des petits débits.
Raccordement sur le réseau par raccords union ou par brides
Roue
Les pompes
L’eau est mise en mouvement par une roue entraînée par un moteur via un arbre et un
accouplement, Le moteur est refroidi par un ventilateur.
Elles sont simples et sont en général montées sur un socle recevant la partie moteur et la partie
hydraulique. Ces pompes sont installées sur des réseaux à débit important.
Q = P/ Dq .
Débit en l/h
Cm
= Puissance en kW/ écart de températures en K . Chaleur massique 1,163 kWh/t.K
1.1.19 Sélection
Pour sélectionner un circulateur il faut :
- connaître le débit du circuit,
- connaître les pertes de charge du circuit le plus défavorisé.
57
TMCC pour les idiots
Démarche à suivre pour effectuer une sélection
1- Sélectionner le type du circulateur sur le diagramme général
2- Sélectionner la courbe de fonctionnement du circulateur sur son diagramme spécifique
6
Hmt / NPSH (mCE)
Avantages : 5
- Niveau sonore faible.
4
- Économie d’énergie.
3
1 58
0
0 1 2 3 4 5 6
Q (m3/h)
TMCC pour les idiots
Utilisation sur des installations équipées de robinets thermostatiques où il adapte le débit aux
besoins de demande chauffage.
Remplacement
Circulateur à bride télescopique
Ce type de circulateur télescopique permet de remplacer une grande partie des circulateurs
existants sans effectuer de grosses modifications de tuyauteries.
Ce circulateur est utilisé dans en cas de remplacement de circulateurs existants. En général, il
pallie les caractéristiques dimensionnelles d’encombrements introuvables aujourd'hui ou les
modifications complexes et coûteuses.
10
Hmt / NPSH (mCE)
0
0 10 20 30 40 50 60
Q (m3/h)
partie haute est raccordée directement à l’installation et est donc remplie d’eau.
sertissage
Les deux parties du vase sont séparées par une membrane souple.
valve
Installer OBLIGATOIREMENT :
- Des purgeurs d’air manuels ou automatiques aux points hauts de l’installation
60
TMCC pour les idiots
- Un dispositif de sectionnement du remplissage
- Un dispositif de vidange de l’installation
- Un manomètre
- Une ou plusieurs soupapes de sécurité (évacvap)
Pour les installations à combustibles solide :
- Une soupape thermique (ouverture en cas de dépassement de température)
- Un dispositif de « réalimentation » automatique en eau froide.
Comme pour une chambre à air, une vessie de vase perd de l’air avec le temps. Il est donc
recommandé de vérifier la pression au moins une fois par an.
Accessoires de vases :
- Raccord rapide
Facilite le démontage du vase sans vidange de l’installation (en dévissant
le vase au clapet on obture automatiquement l’orifice de raccordement
et inversement).
61
TMCC pour les idiots
1.1.24 Pression de pré gonflage
Elle doit être égale à la pression de l’eau au niveau du vase quand l’installation est froide et la/les
pompes en fonctionnement.
Elle sera la pression statique de l’installation à son niveau le plus haut, souvent la hauteur du point
le plus haut au dessus du vase, augmentée de 5 mCE.
Exemple : Point le plus haut 10 m, la pression de pré gonflage sera de : 10+5 = 15 mCE soit
1,5 bar.
Pour éviter que la membrane du vase colle à la paroi lorsque l’installation est froide, il est
préférable que la pression de pré gonflage soit légèrement inférieure à cette valeur (- 0,1 bar).
Suite de l’exemple : P = 1,5 – 0,1 = 1,4 bar
VExp = VInstal x η
Remarques : S’il est prévu d’ajouter de l’antigel, il faut déterminer l’expansion suivant le tableau
ci-dessous : en L/m3 en fonction du % de glycol.
62
TMCC pour les idiots
Suite de l’exemple : soupape tarée à 3 bar, située 1m (Z) au dessus de l’axe du vase.
P1 = 1,4 + 1,013 = 2,413 bar
P2 = 3 + 1,013 + (1/10,2) = 4,11 bar
ηVase = (4,11 - 2,413)/4,11 = 0,413
VMini = 58/0,413 = 141 L (au minimum)
Détermination directe du vase pour les installations individuelles :
63
TMCC pour les idiots
64
oui non
De l’eau sort de la valve ? Vase vide de gaz
Contrôlez la pression de prégonflage
Membrane percée :
Causes possibles :
- usure de la membrane,
- réaction chimique avec l’oxygène de l’air,
- corrosion interne par les condensats de l’air.
Remède :
- remplacer le vase.
Points d’attention :
- vérifier que l’eau ne provient pas de la condensation,
- contrôler la pression de pré gonflage du nouveau vase.
Vase sous-gonflé
Causes possibles :
- mauvaise pression de pré gonflage à l’origine
- mauvaises manœuvres,
- valve fuyarde.
Remèdes :
- regonfler le vase,
- changer la valve si elle est fuyarde.
65
TMCC pour les idiots
Points d’attention :
- contrôler que la pression d’eau à froid au niveau du vase n’est pas supérieure à celle
considérée pour le calcul de la pression de pré gonflage,
- bien contrôler le fonctionnement après dépannage.
Vase sur-gonflé :
Causes possibles :
- mauvaise pression de pré gonflage à l’origine,
- passage dans le côté « gaz » du vase d’une partie de l’hydrogène produit par l’électrolyse
de l’eau du fait de la présence de métaux de potentiels très différents dans l’installation
(très rare mais possible).
Remèdes :
- réajuster la pression de pré gonflage,
- supprimer les causes ou les effets de l’électrolyse.
Point d’attention :
- bien contrôler le fonctionnement après dépannage.
1.18 Soupapes
66
TMCC pour les idiots
- assurer l’évacuation continue de la vapeur pouvant être produite par la ou les chaudières
qu’elles protègent.
La valeur de la pression de début d’ouverture (PDO) aussi appelée pression de tarage de la soupape
permet de garantir le premier rôle (PDO < PMS), le diamètre, le nombre de soupapes et leur
emplacement permettent de garantir le second.
Le diamètre, le tarage et le nombre de soupapes dépendent donc de la pression de l’installation et
de la puissance du générateur qu’elles protègent.
Fonctionnement :
La force exercée par le ressort ou le contrepoids maintient le clapet sur son siège.
En fonctionnement normal la pression de l’eau exerce une force sous le clapet inférieure à celle du
ressort, le clapet est fermé.
Si la pression de l’eau augmente trop, la force exercée sous le clapet devient supérieure à celle du
ressort et le clapet se soulève laissant échapper du fluide ce qui fera redescendre la pression.
L’évacuation du fluide par la soupape devra être canalisée.
Remarques :
Si la pression d’eau augmente du fait d’un remplissage abusif, par exemple, la soupape va se
mettre à battre.
Une soupape qui a « craché » peut devenir fuyarde du fait que le clapet n’est peut-être pas bien
retombé sur son siège ou du fait que la portée du siège est sale. Il faut alors forcer la soupape à
s’ouvrir manuellement par à-coups pour rincer le siège ou repositionner le clapet.
L’évacuation de la soupape doit se faire dans un entonnoir raccordé à l’égout par une tuyauterie
de diamètre supérieur à celui de la soupape.
Pour les installations de production d’eau chaude sanitaire, le groupe de sécurité (obligatoire)
comporte une soupape qui crachera un peu à chaque montée en température de
l’accumulateur.
67
TMCC pour les idiots
Pour éviter ce phénomène qui peut entraîner une détérioration du groupe de sécurité, on peut
installer un vase d’expansion sanitaire qui pourra absorber le volume de dilatation sans faire
cracher la soupape.
Ces vases ont un principe de fonctionnement et un mode de détermination analogue à ceux des
vases de chauffage mais leur construction et les matériaux employés les autorisent à être
utilisés sur les réseaux d’eau potable
68
TMCC pour les idiots
Les symboles utilisés ou
P
Le principe de fonctionnement :
La soupape est fermée : La soupape s’ouvre :
Pr + P b < P h Si Pr + Pb > Ph
Pr = la pression du ressort.
Pb = la pression sur le retour.
Ph = la pression sur l’aller.
Molette de réglage
Pr
Le réglage se fait en tournant la molette supérieure, et en
Pb
choisissant sur l’echelle graduée, une valeur correspondant
à la hauteur manomètrique du circulateur.
Ph
69
TMCC pour les idiots
Cette soupape est commandée par une membrane, et elle est raccordée au réseau par deux
prises de pression.
Les soupapes à membrane sont plutôt utilisées pour les gros réseaux.
Leur réglage s’effectue de la même façon que précédemment.
70
TMCC pour les idiots
Purge
Arrivée primaire
Départ secondaire 1
Départ secondaire 2
Retour primaire
Retour secondaire 1
Retour secondaire 2
Vanne de chasse
Ces robinets existent également à braser, à clipser, ou équipés d’un coude union.
71
TMCC pour les idiots
Les robinets d’équilibrage à siège oblique sont utilisés pour réaliser des réglages
précis sur les circuits de chauffage, d’ECS et de climatisation. Permettent
d’obtenir une grande précision des débits d’eau sur les colonnes de chauffage, on
les appelle alors robinets pied de colonne. Permettent également la mesure des
débits d’eau à l’aide de la prise de pression instantanée raccordée à un mesureur
de débit. Ces robinets servent également à l’isolement des réseaux situés en aval
du robinet.
Les robinets d’équilibrage à brides sont utilisés pour réaliser des réglages précis sur les gros circuits
de chauffage, d’ECS et de climatisation. Ils permettent la mesure et le contrôle des débits par
l’intermédiaire de 2 prises de pression. Ces robinets servent également à des fonctions d’isolement
des réseaux.
72
TMCC pour les idiots
Corps droit Corps équerre inversé Corps équerre Corps double équerre (droite ou gauche)
Positionnement
L’emplacement de la tête thermostatique est
particulièrement important.
Une bonne circulation de l’air ambiant autour de
l’élément sensible permettra une bonne détection de la
température de la pièce.
73
TMCC pour les idiots
Pas d’élément sensible au dessus des tuyauteries
Pas de sonde au contact direct avec le soleil.
Pas d’élément sensible enfermé derrière un rideau, préférer une sonde à distance.
Avantages
Les avantages du robinet thermostatique :
- il permet d’intervenir sur le débit du fluide afin d’adapter la température du radiateur à
l’ambiance de façon automatique,
- l’utilisation de robinets ordinaires impose des manipulations répétées pour réguler la
température,
- l’utilisateur obtient ainsi un confort appréciable, et de réelle économie d’énergie en intégrant
automatiquement dans la régulation tous les apports d’énergie,
- il permet d’obtenir la température désirée pièce par pièce.
Mais en aucun cas les robinets thermostatiques ne remplacent l’équilibrage hydraulique de
l’installation.
Ou permettent d’augmenter la puissance d’un radiateur !!
Perturbation
Dans le cas d’un thermostat d’ambiance qui pilote l’installation de chauffage, il est déconseillé
d’avoir dans la pièce de ce dernier des robinets thermostatiques.
L’installation de robinets thermostatiques sur une installation de
chauffage central entraîne le risque d’arrêt du débit en cas de
fermeture totale de l’ensemble des robinets.
Les solutions utilisées pour pallier les dysfonctionnements causés par les robinets
thermostatiques.
Levée nominale
Le robinet thermostatique n’est jamais ouvert en grand et ne régule que sur une course réduite de
la levée du clapet.
La « Levée nominale » d’un robinet thermostatique correspond à la position du clapet lorsque la
température mesurée est de 19 °C alors que le point de consigne (qui entraînerait la fermeture
totale) est à 21 °C.
La levée nominale du clapet est d’environ 0,5 mm alors que la levée totale est d’environ 5 mm.
En fonctionnement stabilisé, la température ambiante variera peu et le clapet oscillera entre la
levée nominale et la fermeture.
Le calcul du robinet et l’équilibrage du radiateur se fera à partir de cette levée nominale.
Pour les robinets thermostatiques, on ne parlera pas de Kv en grande ouverture, mais de Kvn ou Qn
qui correspond au Kv à la levée nominale.
Tête thermostatique
Possède une échelle de graduation de 0 à 5 (température de 0 à 30 °C)
Coque de protection
Permet d’obtenir différents niveaux de sécurité :
-fonction antivol seulement
-limitation de la température et antivol
-température de consigne indéréglable et antivol
75
TMCC pour les idiots
1.1.35 Robinet de raccordement mâle-mâle
Raccordement rapide et esthétique des radiateurs alimentés par des tubes plastique ou cuivre en
sortie murale.
Des ensembles thermostatiques sont aussi disponibles pour les installations bitube et monotube
Cet ensemble est constitué par un corps de robinet thermostatique, du tube de raccordement et
d’un répartiteur.
Vanne simple livrée avec mamelon Vanne bitube avec cône d’étanchéité
Particularités :
76
TMCC pour les idiots
- faible perte de charge,
- inaptitude au réglage, ne doit servir qu'au sectionnement,
- pas de sens de montage.
OPERCULE MONOBLOC
En une seule pièce, le dièdre que forment les faces de l'opercule doit être identique à celui que
forment les sièges du corps. Exige une grande précision d'usinage et ne supporte pas les variations
importantes de température.
OPERCULE ELASTIQUE
Il comporte un évidemment périphérique. Une variation angulaire des portées d'étanchéité est
rendue possible grâce à l'élasticité de l'acier. Bien que déformable l'opercule reste en une seule
pièce. Il est très utilisé pour des fluides chauds.
DOUBLE OPERCULE
Constitué de deux parties identiques, grâce à leur suspension mobile, les opercules peuvent
compenser les variations d'angle du dièdre formé par les sièges. Chaque opercule possède une
nervure de guidage latérale coulissant dans des rainures de guidage du corps. A l'ouverture
décollement immédiat des opercules de leur siège, pas de glissement donc faible usure des
surfaces de contact.
77
TMCC pour les idiots
1.1.37 Robinets à soupape
Un obturateur, appelé soupape ou clapet, se déplace parallèlement à la veine du fluide au droit du
siège.
Particularités :
- perte de charge importante,
- autorise le réglage,
- sens de montage (gravé sur le robinet).
78
TMCC pour les idiots
Particularités :
- perte de charge négligeable à pleine ouverture,
- débit total en un quart de tour du levier de commande,
- sens de montage suivant le modèle.
79
TMCC pour les idiots
1.1.41 Robinets à papillon
Un obturateur, appelé papillon, se déplace autour de son axe de révolution perpendiculairement
au sens d'écoulement du fluide. Particularités :
- perte de charge négligeable à pleine ouverture,
- débit total en un quart de tour du levier de commande,
- très faible encombrement pour des sections de passage importantes.
Particularités :
- perte de charge faible (veine fluide peu perturbée).
- convient pour les fluides chargés, les produits acides (matière de la membrane en fonction
des caractéristiques du fluide).
- dans le cas des fluides chargés le réglage de débit est à éviter pour limiter l'usure de la
membrane par abrasion.
80
TMCC pour les idiots
1.1.43 Les robinets de régulation pneumatiques
81
TMCC pour les idiots
Équipé de purgeurs de chaque côté pour permettre différents montages et de prises de pression
amont et aval.
Vanne à puissance calorifique linéaire : Dans ce type de vanne, le constructeur a conçu le clapet
de façon à obtenir une puissance calorifique proportionnelle à la levée du clapet pour une autorité
de 0,5. Une autorité trop grande aurait le même effet qu’une autorité trop petite.
82
débit variable
TMCC pour les idiots
Sur les schémas, la voie où le débit est constant doit être différenciée des deux autres. Ici, elle
restera blanche alors que les autres voies seront noircies.
(en musique, une blanche vaut deux noires)
Selon son raccordement, une vanne trois voies peut travailler en mélange ou en répartition.
en MELANGE( deux entrées – une sortie )
La position de la vanne trois voies par rapport au circulateur et à l’utilisation définit le type de
montage.
Montage mélange :
La vanne travaille en mélange, elle permet de faire varier la température de départ vers
l’utilisation. La pompe se situe du côté utilisation.
température variable
UTILISATION
Montage répartition :
83
TMCC pour les idiots
La vanne travaille en répartition, elle permet de faire varier les débits arrivant au point de
mélange et donc la température de départ vers l’utilisation. La pompe se situe du côté utilisation.
UTILISATION
Montage décharge :
La vanne travaille en répartition, elle permet de faire varier le débit passant dans l’utilisation. La
pompe se situe du côté production.
température constante
UTILISATION
température constante
UTILISATION
La vanne travaille en mélange sur le retour, elle permet de faire varier le débit passant dans
l’utilisation. La pompe se situe du côté production.
Montage en injection :
84
TMCC pour les idiots
UTILISATION
La vanne travaille en répartition, elle permet de maintenir les débits constants sur l’utilisation et
la production et, en s’ouvrant, de modifier la température de départ en injectant de l’eau chaude
dans le circuit utilisation avec extraction de la même quantité d’eau froide.
Elle pourrait tout aussi bien être posée en mélange sur le retour.
Moteur thermique :
Y1
Y2
Ce type de servo moteur est équipé d’un système permettant le positionnement de la vanne en
« manuel ».
85
TMCC pour les idiots
Moteur électro-hydraulique :
Le « moteur » est un vérin hydraulique équipé d’une pompe et d’une
électrovanne.
Lorsque le moteur est alimenté, l’électrovanne est fermée et la pompe
injecte l’huile sur le dessus du vérin. Celui-ci descend doucement en
poussant une tige qui vient ouvrir le clapet de vanne.
Lorsque le moteur n’est plus alimenté, la pompe s’arrête et l’électrovanne
s’ouvre. De puissants ressorts remontent le vérin doucement et la tige
ramène le clapet de vanne vers la fermeture.
Une molette permet d’ouvrir la vanne hors tension en comprimant les
ressorts.
1.22 Purgeurs
Purgeur d’air automatique
Permet à une installation de chauffage de fonctionner dans
de meilleures conditions.
L’accumulation des bulles d’air dans la bouteille du purgeur
provoque la descente du flotteur et en même temps
l’ouverture de l’obturateur.
86
TMCC pour les idiots
1.23 Le disconnecteur
Dispositifs de remplissage des installations de chauffage installés entre
deux robinets d’arrêt. Dans les installations domestiques ils sont à zone
de pression non contrôlable.
87
TMCC pour les idiots
1.24 Le groupe de sécurité
Dispositif regroupant quatre fonctions :
- robinet de barrage
- clapet anti-retour
- soupape de sécurité tarée à 7 bar
- vanne de vidange
Cet appareil est obligatoire chaque fois qu’on installe une production d’eau chaude sanitaire à
accumulation pour éviter, entre autre, l’explosion du ballon due à une pression trop forte (> 7 bar).
Cette hausse de pression est due à la dilatation de l’eau qui se produit naturellement à chaque
montée en température du ballon. Cet excédent de volume d’eau doit être automatiquement
évacué par la soupape du groupe de sécurité. La soupape ne doit pas être bloquée ou bouchonnée
et nécessite obligatoirement un raccordement à l’égout.
Raccordement du ballon
Clapet anti-retour
Raccordement à l’égout
Entonnoir siphon
Groupe de sécurité horizontal
Pot de décantation
Permet de séparer les boues grâce à son volume important et par la
même occasion de séparer l’air de l’eau du circuit.
Installé sur les retours il a trois fonctions :
- séparateur d’air,
- pot de décantation,
88
TMCC pour les idiots
- bouteille d’injection.
Bouteille d’hydraulique
Permet de résoudre les problèmes d’interaction des circulateurs entre
eux, de décanter les boues et de purger l’air des installations.
Bouteille d’induction
Rôle : Elle permet d’introduire dans un circuit
fermé d’une installation les produits
complémentaires à l’eau.
Sécurité sanitaire
Anti bélier
Le coup de bélier résulte d’une augmentation brusque de pression dans une
canalisation.
La cause est souvent due à la fermeture rapide d’une vanne ou d’un robinet, ou
la mise en route ou l’arrêt d’une pompe.
La surpression «onde de choc» parcourt à partir de son origine la tuyauterie et
provoque des vibrations et des coups dangereux pour les appareils, les joints et
raccords de l’installation.
89
TMCC pour les idiots
Thermomètres appliques
Thermomètres plongeants
Indicateurs de pression
90
TMCC pour les idiots
Soit avec robinets thermostatisables Soit avec curseur d’équilibrage proportionnel
Porte thermomètre pour entrée collecteur Débitmètre à flotteur Raccord pour les départs de collecteurs
Collecteur composable sortie 1/2 portée plate Collecteur composable sortie 1/2 portée conique
Kit hydraulique
Les constructeurs mettent à votre disposition un ensemble de kits hydrauliques de départ
chaudière.
91
TMCC pour les idiots
Régulation
92
6 La combustion
C + O2 = CO2
C + O2 + 79/21N2 → CO2 + 79/21N2
Pour brûler 1 kg de carbone il faut :
1 866 litres d’O2
7 022 litres de N2
soit 8 888 litres d’air
+ =
2H2 + O2 = 2H2O
2H2 + O2 + 79/21N2 → 2H2O + 79/21N2
+ = +
CH4 + 2O2 = CO2 + 2H2O
95
TMCC pour les idiots
1.31 Différents types de combustion
Stœchiométrique : complète sans excès d’air
Oxydante : complète en excès d’air
Réductrice : incomplète en défaut d’air
Mi-oxydante : incomplète en excès d’air
Mi-réductrice : incomplète en défaut d’air avec présence d’oxygène dans les fumées
Oxido-réductrice : incomplète sans excès ni défaut d’air
R
En combustion oxydante R>Va, par conséquent : N= >1
Va
R
En combustion réductrice R>Va, par conséquent : N= <1
Va
Excès d’air Ea
Vea
Ea=
Va
N = 1 + Ea ou Ea = N - 1
Défaut d’air Da
Vda
Da=
Va
N = 1 - Da ou Da = 1 - N
La teneur en CO2 dans les fumées sèches varient selon l’excès d’air.
96
TMCC pour les idiots
Plus l’excès d’air est fort plus sa teneur est basse.
Si l’excès d’air est nul la teneur est maximale et l’on parle de « CO2 neutre » ou « CO2 max » qui
dépend de la composition du combustible utilisé.
Vco2
Teneur CO2¿
Vfc réel
Vco 2
Teneur CO2¿
Vfsn+Vea
Vco2
Teneur CO2 neutre ¿
Vfsn
En connaissant la teneur en CO2 des fumées sèches d’un combustible donné, on peut calculer
l’excès d’air d’une combustion oxydante en utilisant la formule suivante :
Vfs CO 2 n−CO 2 réel
Excès d ' air= x
Va CO 2réel
Teneur en O2 et en CO2
97
TMCC pour les idiots
15,4
1.34 Teneur en O2
Lorsque l’excès d’air augmente :
le volume de fumées sèches augmente,
le volume d’O2 dans les fumées augmente.
La teneur en O2 dans les fumées sèches varie selon l’excès d’air. Plus l’excès d’air est fort plus la
teneur est élevée.
La teneur en O2 dans les fumées pourra varier de 0 à 21 % selon qu’il n’y a pas d’excès d’air ou que
celui-ci est infini. (Phase de pré-ventilation par exemple)
En connaissant la teneur en O2 et en CO2 des fumées sèches d’un combustible quelconque, on peut
calculer l’excès d’air d’une combustion oxydante en utilisant la formule suivante
98
TMCC pour les idiots
- Puis nausées et vomissements
- Ensuite somnolence, ce qui empêche de réagir.
Besoin d’un apport massif d’oxygène qui ne peut être pratiqué qu’en milieu hospitalier.
99
TMCC pour les idiots
1.37 Limites d’inflammabilité
Les limites d’inflammabilité d’un combustible définissent les pourcentages minimum et maximum
du combustible dans l’air permettant sa combustion.
La réglementation répartit les combustibles liquides en quatre classes en fonction de leur point
d’éclair:
Point d’éclair
Liquides particulièrement inflammables < 0 °C
Liquides inflammables de la 1re catégorie 0….55 °C
Liquides inflammables de la 2ème catégorie 55...100 °C
Liquides peu inflammables > 100 °C
100
TMCC pour les idiots
1.39 Point d’inflammation
Le point d’inflammation est la température la plus basse à laquelle un combustible liquide doit
être porté pour qu’après inflammation, la combustion amorcée puisse se poursuivre d’elle-même
par réaction en chaîne.
Chaque combustible liquide a son propre point d’inflammation aussi appelé « point de
combustion » ou « point de feu » qui est environ de 20 K supérieur au point d’éclair.
Température d’auto-inflammation
La température d’auto-inflammation, aussi appelée « température d’ignition » ou « point
d’inflammation spontané » est la température la plus basse à laquelle un mélange gazeux compris
dans les limites d’inflammabilité peut s’enflammer spontanément même en l’absence d’une source
d’allumage.
Il n’est pas nécessaire d’activer la totalité du mélange pour le faire brûler. L’inflammation d’une
partie du mélange libère une énergie suffisante pour activer le solde.
Cette température détermine le moyen « d’allumage » du mélange (résistance, arc électrique,
bougie, simple compression…)
Allumettes 170 °C
Bois 200…300 °C
Charbon de bois 300…425 °C
Fioul lourd 340 °C
Fioul domestique 360 °C
Essence 350…520 °C
Butane 430 °C
Ancien « gaz de ville » 450 °C
Propane 500 °C
Suie 500…600 °C
Gaz naturel 650 °C
Il peut arriver que la vitesse de propagation dépasse celle du son, c’est la détonation.
Mélanges air / combustibles à 0 °C
101
TMCC pour les idiots
Combustible Vitesse de propagation vF en m/s
Gaz naturel 0,20…..0,30
Propane 0,43
Butane 0,39
Ancien « gaz de ville » 0,60…..0,80
Fioul domestique 0,35
Essence 0,41
La vitesse augmente avec la température de la flamme.
L’indice de Wobbe permet de calculer la pression d’alimentation « p » nécessaire pour conserver la
même puissance avec le même injecteur pour des gaz différents d’une même famille.
102
TMCC pour les idiots
La quantité de chaleur libérée lors de la combustion complète d’un matériau est appelée « chaleur
de combustion » (kJ/kg ou kJ/m3(n)).
Pour les matériaux combustibles qui contiennent de l’hydrogène et par conséquent pour lesquels
on retrouve de la vapeur d’eau dans les produits de combustion, on distingue le « pouvoir
calorifique supérieur » et le « pouvoir calorifique inférieur » suivant que l’on prend en compte ou
non la chaleur de vaporisation de l’eau des fumées.
Le pouvoir calorifique est dit supérieur (abrégé : PCS) quand l’eau qui résulte de la combustion du
gaz hydrogène et des hydrocarbures est supposée ramenée à l’état liquide dans les produits de
combustion.
Le pouvoir calorifique est dit inférieur (abrégé : PCI) quand l’eau qui résulte de la combustion du
gaz hydrogène et des hydrocarbures est supposée à l’état vapeur dans les produits de combustion.
La détermination des pouvoirs calorifiques des combustibles solides et liquides ne peut se faire
avec précision qu’à partir de mesures calorimétriques.
L’estimation du pouvoir calorifique inférieur peut se calculer à partir de formules empiriques si
l’on connaît la composition pondérale du combustible.
PCI (MJ/kg) = 34,8 c + 93,9 h + 10,5 s + 6,3 n – 10,8 o – 2,5 w
(c, h, s, n, o et w sont respectivement les teneurs en kg/kg de carbone, hydrogène, soufre, azote,
oxygène et eau du combustible solide ou liquide considéré.)
Dans les applications thermiques de notre secteur, on ne connaît jamais la composition exacte du
combustible utilisé.
Dans la pratique, on utilise la plupart du temps les valeurs PCI et PCS données directement par les
distributeurs de combustibles ou les valeurs moyennes données dans les tableaux suivants.
103
TMCC pour les idiots
Pour les combustibles soufrés, on parle de « point de rosée acide » qui augmente avec la teneur en
soufre et est toujours supérieur au « point de rosée eau ».
Gaz naturel 59 °C
Butane commercial 53 °C
Propane commercial 54 °C
Point de rosée eau 50 °C
Fioul domestique
Point de rosée acide 120 °C
Point de rosée eau 50 °C
Fioul lourd
Point de rosée acide 130 °C
stœchiométrique
104
TMCC pour les idiots
O2 CO2 =
8
dioxyde de carbone dans 16
Combustio
= 5 Excès
8,5d’air
Combustio %
7
15
n
Excès mid’air
n= mi
N % CO
6
0,1 ..
5
8,5
H 0,85
0,08
, , = 8,5 = 0,85
13
2
8,5
8,5=%=%0,68 8
4
0 1 0,68
12
1,2
3
8 %% ,
11
2
en
10
5
Teneur
1
9
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
10
20
11 12
Teneur
21
5 13 14 15 16 17 18
en oxygène dans les fumées 19
sèches
Gaz
12
les 0gaz brûlés
16
naturel
6
10
14
% CO 5 4 3
4
0 2 2 4 1 6 0 8 10
Teneur
12 en O
14 2 dans
16 les gaz
18 brûlés
20 secs
105
TMCC pour les idiots
1.1.51 Diagramme de combustion oxydante du fioul
1.1.54 Opacité
L’opacité se mesure en faisant passer de la fumée prélevée avec une pompe « smoke-test » à
travers un filtre papier, et en comparant la teinte obtenue à une échelle graduée de 0 (blanc) à 9
(noir).
Réchauffer l’appareil en aspirant un peu de fumée, mettre en place le filtre papier, introduire le
tube dans l’orifice, prélever l’échantillon (pomper 10 fois), retirer le papier et comparer sa teinte
à l’échelle « Bacharach ».
106
TMCC pour les idiots
107
TMCC pour les idiots
1.1.58 Teneur en CO2 et excès d’air
- Du combustible utilisé,
- du volume de fumée réellement produit,
- de l’élévation de la température des fumées.
- Mesurer :
- La température de l’air comburant du brûleur,
- la température des fumées
- le % de CO2 des fumées sèches,
- le % d’O2 des fumées sèches.
- déterminer Xa ou X’a en fonction du combustible,
Le rendement de combustion sur PCI peut être déterminé en utilisant la réglette de calcul
fournie dans les coffrets d’analyseur de combustion « manuels ».
Le rendement de combustion sur PCI peut être donné directement par les analyseurs de combustion
électroniques.
Ne pas confondre rendement de combustion et rendement chaudière.
110
7 Divers
té Raccord-union croix
Filetage pour tuyauterie avec étanchéité dans le filet (filetage « au pas du gaz »)
- la pression de service,
- la température de service,
- la nature du fluide,
- le type de face de joint entre brides,
- l'effort de serrage possible.
- sa résistance mécanique,
- sa résistance aux agents chimiques,
- son élasticité,
- la charge minimale nécessaire à l'écrasement du joint.
- le type,
- la matière,
- le diamètre nominal
Striés
Ondulés
Annulaire ovale
Annulaire octogonal
Lenticulaire
Faces de joint
Type A Type B
113
Femelle type D
Face de joint pour emboîtement double Face de joint pour emboîtement simple
Type J
Exemple :
Bride ISO PN 10, DN 125, type 12-B, NF 29-203, acier BF 42, pour tube 139,7.
114
TMCC pour les idiots
115
TMCC pour les idiots
Contre-bride à visser
Serrage des boulons
Pour que le joint soit uniformément serré entre les deux brides, il est nécessaire de procéder
ainsi :
vérifier les portées des brides et l’état du joint,
poser le joint entre les deux brides,
aligner les deux brides entre elles,
poser tous les boulons (rondelle côté écrou),
serrer tous les boulons à la main (le joint doit plaquer sur les deux brides),
serrer les boulons, en quinconce, à environ 50 % du couple de serrage pour la première
moitié et à environ 70 % pour l’autre (voir diapo suivante),*
serrer les boulons, dans l’ordre circulaire, à 100 % du couple,*
vérifier le serrage à température ambiante après un premier cycle de montée en
température (si possible).
* si le couple de serrage est connu et que vous disposez d’une clé dynamométrique…
3 4
7 6
2
Couple de serrage
Les couples de serrage en Nm obéissent à des normes.
116
TMCC pour les idiots
* si le DIMENSIONS DE POIDS couple
ISO PN BOULONNERIE
de DN RACCORDEMENT A1 B1 C1 UNITAIRE
(bar)
D K L Nombre Diamètre kg
10 90 60 14 4 M 12 17,2 18,0 14 0,6
15 95 65 14 4 M 12 21,3 22,0 14 0,7
20 105 75 14 4 M 12 26,9 27,5 16 1
25 115 85 14 4 M 12 33,7 34,5 16 1,1
32 140 100 18 4 M 16 42,4 43,5 16 1,6
40 150 110 18 4 M 16 48,3 49 16 1,8
10/16
50 165 125 18 4 M 16 60,3 61,5 18 2,4
65 185 145 18 4 M 16 76,1 77,5 18 2,9
80 200 160 18 8 M 16 88,9 90,5 22 3,6
100 220 180 18 8 M 16 114,3 116,0 22 4,6
125 250 210 18 8 M 16 139,7 141,5 24 6,2
150 285 240 22 8 M 20 168,3 170,5 24 7,6
200 340 295 22 8 M 20 219,1 222,0 24 10,2
250 395 350 22 12 M 20 273,0 276,5 26 13,3
300 445 400 22 12 M 20 323,9 327,5 26 15
350 505 460 22 16 M 20 359,5 359,5 28 20
10
400 565 515 26 16 M 24 411,0 411,0 32 25
450 615 565 26 20 M 24 462,5 462,5 38 28
500 670 620 26 20 M 24 513,5 513,5 38 33
600 780 725 30 20 M 27 616,5 616,5 40 45
serrage est connu et que vous disposez d’une clé dynamométrique…
Formes commerciales
Les longueurs : variable de 4 à 7.50 m. La longueur commerciale la plus courante est de 6.40 m
( avec + ou – 5 cm )
Les diamètres : on doit lire le diamètre extérieur en mm puis l’épaisseur, aussi en mm.
Les commandes : les tubes peuvent être livrés suivant la commande et l’emploi :
- sans protection (tube noir pour le chauffage)
- galvanisés (recouvert d’une pellicule de zinc à l’intérieur et l’extérieur pour la plomberie)
- filetés aux extrémités et munis de manchons lisses
Particularités le tube NF 49145 est réalisé à l’aide de feuille de tôle enroulée et soudée sur toute
la longueur
NF 49 145 NF 49 115
Ǿ diamètre
Ancienne Masse Filetage Masse
Extérieur Epaisseur Epaisseur
dénomination kg/m pouce kg/m
nominal mm mm
linéique linéique
8/13 13.5 2 0.567 1/4 2.3 0.635
12/17 17.2 2 0.75 3/8 2.3 0.845
15/21 21.3 2.3 1.08 1/2 2.6 1.20
20/27 26.9 2.3 1.40 3/4 2.6 1.56
26/34 33.7 2.9 2.20 1 3.2 2.41
33/42 42.3 2.9 2.82 1¼ 3.2 3.09
40/49 48.3 2.9 3.25 1½ 3.2 3.56
50/60 60.3 3.2 4.51 2 3.6 5.03
60/70 70 3.2 5.27 2¼ 3.6 5.90
66/76 76.1 3.2 5.75 2½ 3.6 6.44
80/90 88.9 3.2 6.76 3 4 8.38
118
TMCC pour les idiots
Par tranchage
Coupe tube à une molette et 2 rouleaux :
- seuls les rouleaux sont mobiles, la coupe est franche par l’extérieur mais il existe une
bavure intérieure.
Coupe tube à 3 molettes :
- plus pratique il permet d’opérer par 1/2 rotation seulement.
Coupe tube à chaîne :
- pour les gros diamètres, constitué par des maillons portant chacun une molette
coupante.
Attention à la mise en place, risque de coupe biaisée.
Par abrasion
Tronçonneuse fixe
Tronçonneuse portative
Disque d'une matière dure qui sectionne par frottement et
usure. Coupe franche, rapide avec un minimum de bavures
Par fusion:
Oxycoupeur : Le métal chauffé au rouge ( presque en fusion ) est sectionné par un jet
d'oxygène, il est brûlé par l'oxygène
Entretien et Précautions
Scie à métaux
- détendre la lame après usage
- au montage les dents doivent être vers l'avant
- couper à une cadence de 1 mouvement / seconde
Coupe tube
- utiliser des molettes et couteaux en bon état
- ne pas faire levier avec la coupe tube en fin de coupe
- lubrifier durant la coupe
Tronçonneuse
- ne pas travailler sans protecteur, sans lunettes
-ne pas toucher la partie tronçonnée (chaude et coupante)
-attention à la direction des étincelles.
-ne pas poser la tronçonneuse avant l'arrêt totale du disque
119
TMCC pour les idiots
Oxycoupeur :
- mêmes précautions à prendre que pour un chalumeau S.O.A
Conditions :
-être étanche, c’est à dire résister à la pression
-être démontable (maintenance) ou non suivant les besoins
-résister aux températures élevées
-résister à la corrosion du fluide
-être compatible avec le fluide transporté
-être compatible avec la nature du ou des tubes raccordés
Moyens :
-Assemblages soudés
-Assemblages collés
-Assemblages mécaniques filetés
-Assemblages mécaniques non filetés
-Assemblages emboîtés
Réglementation : Pour chaque matériau se référer aux normes concernant le cahier des
charges ou le type d’installation.
Nota : Dans cette leçon ne sont étudiés que les principes d’assemblage des tubes. Il est bien
évident que pour respecter la condition d’étanchéité il faudra dans certains cas rajouter un
élément supplémentaire pour la réaliser. L’étanchéité sera traitée dans une autre leçon.
Filetage- Taraudage
Fonction : Assembler des pièces ou des tubes
Définitions :
Le filetage : c’est une rainure hélicoïdale creusée sur la partie extérieure d’une pièce
cylindrique
Le taraudage : C’est une rainure hélicoïdale creusée sur la paroi intérieure d’une pièce
cylindrique et creuse.
Le pas : c’est la distance qui sépare 2 sommets consécutifs du filet. A chaque tour complet la
vis ou le tube avance d’une longueur égale au pas.
Les filières
Généralités :
Les filières sont des outils qui servent à exécuter des filetages aux extrémités des tubes afin
de les assembler à l’aide de raccords taraudés.
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TMCC pour les idiots
Principaux Types :
Caractéristiques :
-Résistance au serrage
à la dilatation (température)
mécanique (pression- contrainte)
à la corrosion (rouille)
Assemblage :
- Jonctionnements démontables :
- manchons droits et gauches
-unions
- Jonctionnements fixes :
- manchons droits - droits
121
TMCC pour les idiots
- Coudes
- tés
Domaine d’emploi :
Les courbes en acier doux sont utilisées pour les assemblages de tubes dans le transport de
fluide à usage généreux : tarif 1et2, tarif 3 sans soudure tarif 10 et 19.
Fabrication :
Les courbes sont exécutées par forgeage à chaud à partir de tubes sans soudure,
préalablement éprouvés à 60 bar.
Désignation :
Les courbes sont désignées par le modèle, l’angle, le diamètre suivi de l’indice de la norme
de référence.
Exemple :
Courbes à souder 3 dg – 90 – 26,9 - NF A 49 – 181
Domaine d’emploi :
Les réductions concentriques à souder sont destinées à être utilisées pour les assemblages de
tubes d’acier à extrémités lisses tarifs 1, 2, 3, 10 et 19.
Fabrication :
Les réductions sont exécutées à partir de tubes sans soudure préalablement éprouvés à 60
bar.
Désignation :
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TMCC pour les idiots
Les réductions sont désignées par le grand diamètre et par le petit diamètre extérieur suivi
par l’indice de la norme de référence.
Exemple :
Réductions concentriques à souder de 33,7 – 26,9 – NF A 49-184
La norme de référence est : NF A 49-184 Diamètre (d ) de 33,7 à 406,4
Diamètre (d1) de 26,9 à 355,6
Domaine d’emploi : Les fonds bombés en acier sont destinés à être soudés en bout des tubes
en acier extrémités lisses ( tarifs 1, 2, 3, 10 et 19 )
Fabrication :
Les fonds bombés sont exécutés à partir de disques découpés dans des tôles. Ils sont fabriqués
par emboutissage à froid ou à chaud.
Désignation :
Les fonds sont désignés par un diamètre extérieur suivi de l’indice de la norme.
Exemple :
Fond de 33,7 – NF A 49-185
La norme de référence est : NF A 49-18 H Diamètre de 33,7 à 419
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TMCC pour les idiots
(1) (2)
Tracer la diagonale entre les deux points
(3) (4)
124
TMCC pour les idiots
40 90 10
50 100 15
60 120 20
15 80 5
20 80 5
30 80 5
33.7 x 2.9 35 90 5
40 100 10
50 110 10
60 140 15
(1) (2)
4- Réaliser des coudes à 45 ° sur chaque trait les plus éloignés (3)
5- Retourner la pièce et cintrer jusqu’à ce que le tube s’aligne correctement (5) et (6)
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TMCC pour les idiots
(5) (6)
126
TMCC pour les idiots
• Numéro atomique 29
• Masse atomique 63,546 g (69,17 % d'isotope 63 et 30,83 % d'isotope 65)
• Densité moyenne 8,92
• Coefficient de dilatation thermique linéaire moyen entre 20 et 100 °C : 16,8.10-6/°C
• Température d'ébullition 2 578 °C
• Capacité thermique massique à 20 °C : 385 J/(kg.K)
• Masse volumique à 20 °C : 8,94 (kg/dm3)
• Conductivité thermique à 20 °C (W/(m.K)) : 328
• Conductivité électrique à 20 °C (% IACS) : 70 à 90 (variable en fonction de la teneur en
phosphore)
• Résistivité électrique à 20 °C (10-8 W.m) : 2,2
Les tubes
Une large gamme, conforme à la nouvelle norme européenne NF EN 1057 de décembre 1996,
couvre tous les besoins des installateurs :
26 diamètres de 6 à 267 mm
12 épaisseurs de 0,5 à 3 mm
3 états de livraison : recuit (R 220), demi-dur (R 250) et dur (R 290)
3 états de surface extérieure : nus, gainés, isolés
127
TMCC pour les idiots
Classification électrochimique
Les contacts entre différents métaux en présence d'eau sont parmi les principaux problèmes à
éviter lors de la mise en œuvre d'une installation sanitaire ou de chauffage central.
La corrosion galvanique correspond à la corrosion d'un métal mis en contact avec un autre métal
"plus noble", en présence d'un électrolyte. Par un phénomène d'électrolyse, il y a dissolution du
métal le moins noble, qui joue alors le rôle d'anode, tandis que le métal le plus noble, qui, lui,
joue le rôle de cathode, ne subit aucune transformation.
On a coutume de classer les métaux par ordre décroissant de tendance à se corroder. Cette
"noblesse électrochimique" est établie sous la forme d'une échelle (échelle de Nernst) qui permet
de comparer le comportement des métaux entre eux lorsqu'on les met en contact deux par deux.
A travers cette échelle, on peut constater que, mis à part les métaux précieux auxquels on peut
ajouter le carbone, le cuivre se trouve être le plus noble de tous les métaux usuels.
Les tubes et raccords en cuivre font l'objet de normes européennes dont les références sont les
suivantes
128
TMCC pour les idiots
Cuivre et alliages de cuivre
Tubes ronds sans soudure en cuivre pour l'eau et le gaz dans les applications sanitaires et de
chauffage.
Marquage
Les tubes de cuivre bénéficiant du droit d'usage de la marque NF doivent faire l'objet d'un
marquage gravé sur les tubes tous les 60 cm.
- La marque commerciale
- La période de fabrication (année/trimestre)
- La norme de référence
- La dimension ( extérieur et épaisseur en mm)
- Le pays de fabrication
- L’usine productrice
- Le fabricant (nom ou sigle)
- Sigle NF pour être utilisé en France
Méthode préconisée :
Pour rendre leur malléabilité aux tubes, il est nécessaire de les chauffer jusqu'à obtenir un début
de couleur « rouge sombre ». L'opération de recuit résulte d'un compromis entre la température et
la durée.
Plus la température de recuit est basse, plus le temps de maintien à cette température doit être
élevé.
Remarque :
Un maintien trop prolongé à la température de recuit « rouge sombre » risque de rendre le cuivre
poreux ou cassant - grossissement intempestif du grain - sans qu'il soit possible de le ramener à son
état premier.
Le cintrage
129
TMCC pour les idiots
Tube recuit en 7 fois le diamètre
>= 22 à la main
couronnes extérieur
3 à 4 fois le
Tube recuit en pince à cintrer
>= 22 diamètre
couronnes cintreuse d'établi
extérieur
3,5 à 4 fois le cintreuse d'établi
Tube écroui en
> 22 diamètre machine à cintrer avec
longueur droite
extérieur mandrin intérieur
3 à 3,5 fois le machine à cintrer avec
Tube écroui en
> 22 diamètre mandrin intérieur et recuit
longueur droite
extérieur préalable
LES RACCORDS
Conforme à la nouvelle norme européenne NF EN 1254 d'avril 1998, il existe une gamme diversifiée
de produits, parmi lesquels :
- réductions
- manchons
- unions (coudés, droits, droits à souder...)
- coudes (à 45°, 90° ...)
- appliques fixes
- tés (égaux et réduits)
- bouchons
Raccords à braser
Les raccords en cuivre à braser par capillarité bénéficiant du droit d'usage de la
marque NF sont conditionnés dans des emballages qui portent la mention de
l'identification du fabricant et le logo NF.
Raccords à clipser
Les raccords à clipser font partie d'une gamme de raccords pour tubes de
cuivre ne nécessitant ni soudure, ni filetage, ni clé, ils sont
particulièrement indiqués pour les installations accessibles.
Ces raccords, réutilisables, peuvent être déboités et remboités autant de
fois que nécessaire. La rotation du tube dans le raccord est possible, ce
qui facilite la pose et les travaux annexes comme peindre derrière un
radiateur par exemple.
Ces raccords représentent la solution idéale lorsqu'il est difficile ou
dangereux d'effectuer une soudure.
Raccords à sertir
Les raccords à sertir font partie d'une gamme de raccords - agréée CSTB -
compatibles avec tous types de tubes cuivre (écroui, recuit ...), ils sont
utilisables avec un outillage à sertir simple.
Ces raccords permettent une mise en œuvre simple et rapide, et sont
particulièrement indiqués lorsqu'il est difficile d'effectuer une soudure.
Ces raccords présentent le gros avantage de pouvoir être encastrés.
130
TMCC pour les idiots
Raccordement multifonctions
Les systèmes tubes de raccordement multifonctions comprennent quatre familles de produits,
particulièrement adaptés aux installations de canalisations apparentes ou semi-encastrées, aux
zones d'installation difficiles d'accès et aux problèmes de mise en œuvre complexe comme les
cintrages délicat, ou les raccordements d'appoint ...) :
- systèmes de raccordement flexibles " prêts à poser "
- systèmes de raccordement rapide sans soudure
- systèmes de raccordement rapide pour robinetteries encastrées
- systèmes de raccordement rapide pour radiateurs
Découpe
La découpe des tubes de cuivre s'effectue selon les procédés suivants :
131
TMCC pour les idiots
- A l'alésoir monté sur le coupe-tube
BRASAGE
Le brasage est le procédé de base pour l’assemblage des tubes cuivre.
La brasure capillaire, technique facile et originale particulièrement adaptée au cuivre et d'une
grande fiabilité, a contribué de façon très importante au développement de l'utilisation des tubes
de cuivre.
Cette technique s'est en outre fortement répandue avec l'usage de plus en plus étendu des
raccords à braser par capillarité
On distingue deux types de brasage :
- le brasage tendre
- le brasage fort
Brasage tendre
Le brasage tendre est l’opération consistant à assembler des pièces métalliques par fusion d'un
métal d'apport, dont le point de fusion est inférieur à 450 °C, dans un intervalle ménagé entre les
pièces.
Précautions à prendre :
L'opération de brasage capillaire nécessite certaines précautions concernant le calibrage des
extrémités du tube et le nettoyage des parties en contact :
Ajustage parfait des deux pièces
Coupe du tube franche et d'équerre
Bavures soigneusement enlevées
Nettoyage à la laine d'acier extérieurement et intérieurement.
- Les flux halogénés, qui contiennent des chlorures ou des fluorures alcalins. Ils sont très
efficaces, mais nécessitent une élimination totale après brasage, par lavage et brossage à l'eau
chaude, car leurs résidus sont corrosifs.
- Les flux organiques à base de colophane, qui ne sont pas corrosifs et ne nécessitent pas
d'élimination après brasage.
Remarque : certains métaux d'apport comportent une âme active constituée d'un flux
généralement non corrosif.
Brasage fort
L'assemblage par brasage fort est à déconseiller pour les réseaux de distribution d'eau sanitaire. Il
est même interdit dans certains pays.En effet, le risque de sur chauffage du métal est important
et, par conséquent, augmente la probabilité d'une oxydation par brûlage, avec les risques de
corrosion correspondants.
Il est notamment recommandé dans les réseaux en cuivre pour distribution de gaz. Le risque de
corrosion y est nul, en raison de la siccité du fluide transporté.
Précautions à prendre :
133
TMCC pour les idiots
Les dégradations que peut subir la structure du métal dépendent de la température, mais
également de la durée pendant laquelle cette température est maintenue. En conséquence, les
opérations de brasure forte, et spécialement celles qui sont effectuées avec des alliages d'apport
dont le point de fusion est de l'ordre de 700°C, doivent être réalisées le plus rapidement possible
et sans hésitation.
FAÇONNAGE
Façonnage d’un coude 90°
1 - Tracer la cote à respecter sur le tube
(1) (2)
134
TMCC pour les idiots
(3) (4)
(5)
(2) (3)
135
TMCC pour les idiots
(4) (5)
(6) (7)
136
TMCC pour les idiots
2- Tracer la côte à respecter plus le raccourci.
3- Reporter la côte A de chaque coté du trait.
4- Placer le tube dans la cintreuse, en positionnant le trait du milieu aligné avec le repère 45°
5- Cintrer à 90°.
6- Placer le coude à 90 ° dans le crochet de la cintreuse avec un trait sur le repère zéro.
7- Cintrer à 45 °.
8- Renouveler l’opération pour le deuxième coude à 45°.
9- Recuire les coudes afin d’ajuster le chapeau de gendarme.
(8 bis) (9)
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8 Glossaire